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LEscale
Atlantique
NUMÉRO
AOÛT-SEPTEMBRE 2013
Lettre d’information
mensuelle
Editorial
OFP ATLANTIQUE
Le savoir-fer
Michel Puyrazat
Président du Directoire
Une nouvelle dimension
Le Port est en train d’acquérir une nouvelle dimension et c’est en bonne partie
grâce au dynamisme de tous les acteurs
portuaires. Du côté d’Holcim, le centre de
broyage avance conformément au planning annoncé avec une entrée en production programmée dans un an. Pour BLP,
l’initiative de se doter d’un logiciel de traçabilité des conteneurs devrait permettre
d’augmenter le volume de ces boîtes
transitant par le Port. Concernant l’accueil
de nos nombreux marins, les prestations
assurées par l’association Marin’Escale
contribue de toute évidence, par la qualité du service rendu, à la bonne image
de notre Port auprès des équipages et des
armateurs.
Cette nouvelle dimension, c’est aussi le
cap que vient de franchir notre Opérateur
Ferroviaire Portuaire. Avec l’entrée dans
son capital de Nantes Saint-Nazaire Port,
OFP La Rochelle devient OFP Atlantique
et élargit son champ d’action au bénéfice des clients de chacun des deux ports.
OFP Atlantique va désormais permettre
de développer la collecte ferroviaire dans
l’hinterland commun aux ports de La
Rochelle et de Nantes Saint-Nazaire.
En devenant OFP Atlantique, OFP La Rochelle
transpose à l’hinterland des ports de Nantes
Saint-Nazaire et La Rochelle un modèle qui a fait
ses preuves. La coopération est en marche pour
répondre aux attentes des clients et conquérir de
nouvelles parts de marché.
Fin 2010, OFP La Rochelle, filiale de Port Atlantique La
Rochelle et d’Euro Cargo Rail, voyait le jour. Depuis sa
création, la PME a fait ses preuves en apportant aux
clients du Port des services souples et réactifs pour
le transport ferroviaire de leurs marchandises en pré
et post acheminement sur l’ensemble du territoire
français.
La croissance importante de l’activité a permis de
vérifier la pertinence de son modèle économique et
sa capacité à répondre aux besoins des clients. Les
résultats sont là : « En 2012, note Philippe Guillard,
Président de cette entité ferroviaire, l’OFP a transporté
240 000 tonnes de marchandises et réalisé un chiffre
d’affaires de 3,3 millions d’euros ». Une forte évolution
en seulement deux années d’exercice, caractérisée par le transport de marchandises très diverses :
les produits pétroliers pour Picoty (Chasseneuil du
Poitou -86-, Guéret -23-, Bouchemaine -49-) ; la pâte
à papier pour quatre papeteries de Rhône-Alpes à
l’aller et, au retour, des palettes de bouteilles de verre
pour Owens-Illinois ; la pâte à papier, encore, pour
la papeterie Condat -24- ; les engrais à partir de la
Normandie vers La Rochelle pour le compte de GPN ;
les céréales pour le compte de Soufflet à partir de la
région Centre.
Avec l’entrée dans son capital social de Nantes SaintNazaire Port, OFP La Rochelle devient OFP Atlantique.
La PME ferroviaire élargit son champ d’action. « L’entrée du Port de Nantes dans le capital s’est faite à partir
d’une cession de parts du Port de La Rochelle, détaille
Philippe Guillard. La répartition des 500 000 € de capital
est désormais la suivante : 50,2 % pour Port Atlantique
La Rochelle, 24,9 % pour Euro Cargo Rail et 24,9 % pour
Nantes Saint-Nazaire Port ».
La Rochelle-Nantes :
une synergie interportuaire
La création d’OFP Atlantique est née des réflexions
menées dans le cadre du Conseil Interportuaire de
l’Atlantique (CCIA). « Un synergie intéressante est apparue entre les deux ports, leur hinterland ayant une part
commune, et les deux ports ayant la même stratégie de
report modal. OFP Atlantique va permettre de diversifier
la collecte ferroviaire dans cet hinterland et de l’élargir ».
Cette nouvelle coopération peut préfigurer par ailleurs
d’autres projets communs comme la réalisation de plateformes logistiques aux frontières de l’hinterland des
deux ports.
La nouvelle dimension de Port Atlantique
La Rochelle, c’est également et très concrètement le bilan du trafic enregistré au
terme de ce premier semestre. Avec une
hausse de 36 % par rapport à la même
période l’année dernière, ces résultats sont
directement en lien avec le travail et les
initiatives des équipes du Port et de l’ensemble de la communauté portuaire.
chiffres
D U
M O I S
1 500
+ 36 %
600 000 €
Le nombre d’utilisateurs de Milo,
l’application dématérialisée
pour l’accès au Port.
L’évolution du tonnage
au premier semestre.
Le coût de la nouvelle Installation de Stockage
des Matériaux Inertes de La Repentie.
TRAFIC
GROS PLAN
1er semestre 2013 + 36 %
Répartition
et évolution par
filières
Après un premier trimestre qui affichait
une évolution de + 32 %, Port Atlantique
La Rochelle poursuit sa dynamique de
croissance avec un bilan du premier semestre à + 36 %. A fin juin, le volume de
marchandises traitées par les opérateurs
portuaires est de 5 096 622 tonnes contre
3 746 888 tonnes il y a un an.
Au terme de ce premier semestre, presque
tous les indicateurs sont au vert. Les résultats globaux sont bien évidemment dopés
par une campagne céréalière 2012-2013
record qui s’achève à 4,7 millions de tonnes.
Sur les six premiers mois de l’année, la filière
céréales et oléagineux affiche une progression de plus de 82 %.
Seuls les vracs agricoles sont en retrait en raison
de l’allongement des délais de chargement
au Brésil et de la baisse des besoins en alimentation animale. Le deuxième semestre
devrait être plus favorable à cette filière.
Satisfecit tout particulier pour la filière dite
« autres » qui comprend les métaux ferreux
(12 013 tonnes de coils traitées en six mois)
et non ferreux (13 595 tonnes traitées).
Produits pétroliers
+ 18 %
Céréales et oléagineux
+ 82 %
Concernant le trafic de juin (923 110 tonnes),
il se trouve très proche du record mensuel
réalisé en août 2012 (929 282 tonnes).
1er semestre 2013
5 096 622T
Autres
Produits
forestiers
+ 13 %
+ 38 %
Sable
+3%
Vracs agricoles
- 14 %
LA PLACE PORTUAIRE EN MOUVEMENT
CENTRE DE BROYAGE HOLCIM
BLP Cogemar
Les conteneurs
suivis à la trace
Avec le logiciel OSCAR, BLP Cogemar est désormais en
mesure d’assurer la traçabilité des conteneurs traités.
Si pour l’heure seulement 6 000 conteneurs transitent chaque
année par le Port, les perspectives d’évolution sont bien réelles.
« Après l’arrêt du service roulier de Delmas, les liaisons maritimes
assurées par des armateurs comme Grimaldi et CMA-CGM ouvrent
de nouvelles opportunités à l’import et pourquoi pas à l’export. Les
hubs dont disposent ces armateurs, Anvers pour le premier, Le Havre
pour le second, mettent le monde à portée de main de La Rochelle »,
résume Stéphane Cornu, Directeur de BLP Cogemar.
La filiale rochelaise de BLP a fait l’acquisition d’un logiciel de traçabilité des conteneurs pour répondre à la demande de ces armateurs :
« Ils ont besoin d’informations régulières sur les conteneurs et leurs
mouvements, qu’ils soient maritimes ou terrestres. Les conteneurs
sont leur outil, leur propriété et nous devons gérer les intérêts des
armateurs ».
L’un des points forts du logiciel OSCAR est aussi d’optimiser la
manutention en réduisant les temps de chargement et de déchargement : « L’emplacement des conteneurs à bord du navire est parfaitement localisé, ce qui permet une intervention précise et rapide ».
L'Escale Atlantique N°73 Lettre d’information mensuelle de Port Atlantique La Rochelle
Un planning sous contrôle
Parfaitement en phase avec le planning annoncé, le centre de broyage Holcim
a reçu en juin ses premiers navires. Dans un an, la production sera pleinement
opérationnelle.
Après la réception de la trémie dépoussiérée et de la bande transporteuse par l’opérateur
EVA qui exploite le quai de l’Anse Saint-Marc, Holcim a reçu ses deux premiers vraquiers au
mois de juin.
« Le premier navire, raconte Frédéric Amoroso, directeur Holcim Atlantique, a déchargé 4 400
tonnes de clinker en provenance de notre site espagnol de Carboneras et le second 4 600 tonnes
de laitier chargées au préalable à Dunkerque. Ces déchargements se sont faits sans aucun envol de poussière. Les prochains déchargements de clinker et laitier sont prévus en septembre et
octobre. Ils s’effectueront ensuite en fonction de notre montée en puissance ».
Toutes les étapes
du process
validées
Une montée en puissance qui est déjà
planifiée. L’entrée en
production du broyeur
en phase test sera engagée dès octobre et
jusqu’à fin décembre.
Entre temps, toutes les
étapes du process auront été validées : station de mélange, ensachage, chargement des
camions.
« Le planning est maintenu et nous sommes parfaitement en ligne avec ce que nous avons annoncé. Tout est parfaitement sous contrôle. La livraison du site est toujours fixée au mois de décembre et la production sera pleinement opérationnelle en septembre 2014. Entre temps, nous
aurons consacré le premier semestre de l’année prochaine à la phase de normalisation et de
certification ».
Pour l’heure, les bureaux sont en cours d’achèvement et les routes d’accès ainsi que les
aménagements paysagers en train d’être réalisés. La future équipe d’exploitation composée
de huit personnes est désormais au complet en vue du démarrage des installations.
Brèves
SAISON CROISIÈRES
Des escales événement
NOUVELLE ISDI
DE LA REPENTIE
C’est parti !
Implantée sur le site portuaire de La Repentie, la nouvelle Installation de Stockage des
Matériaux Inertes est opérationnelle depuis
le 7 juillet.
La saison croisières 2013 de Port Atlantique
La Rochelle se distingue avec quatre escales
de deux jours du Celebrity Infinity. A bord de
ce majestueux paquebot de la compagnie
américaine Celebrity Cruises, pas moins de
2450 passagers pour 999 membres d’équipage.
Entre le 6 septembre et le 17 octobre, le Celebrity
Infinity aura même accosté cinq fois sur les quais
du Môle d’Escale de Port Atlantique La Rochelle,
dont quatre escales de deux jours. « Une première
pour un aussi gros navire », selon Marie Guégan,
coordinatrice Croisières au Port. Avec ses 294
mètres de long, ce paquebot impressionne en
effet par sa taille. Une taille qui est aussi celle du
Celebrity Constellation (sister ship du premier paquebot), en escale au Port le 17 septembre.
Au-delà de ces belles escales, la saison 2013
étonne par un planning concentré sur les mois
de septembre et d’octobre, contrairement aux
deux années précédentes qui avaient connu une
forte activité en juillet et août avec les embarquements et débarquements de passagers de
la compagnie MSC. L’absence de la compagnie
P&O, habituellement présente d’avril à juin, n’a
pas non plus joué en faveur de l’étalement des
escales sur la saison. Mais la coordinatrice croisières du Port relativise ce contexte : « D’une année sur l’autre, les compagnies sont obligées de diversifier leurs destinations pour séduire leur clientèle.
P&O n’est pas venue à La Rochelle cette année, mais
nous la retrouverons pour sept escales dès 2014 ».
Et en prévision du planning des années à venir,
le Port travaille déjà à convaincre les compagnies de ses atouts. « Du 24 au 26 septembre, nous
sommes présents au Salon Seatrade Europe de
Hambourg pour préparer les escales 2015 et 2016 ».
MILO
L’accès au Port en quelques clics
Mise en service mi-mai, l’application dématérialisée Milo qui permet le traitement des demandes
d’accès au Port compte aujourd’hui plus de 1500 utilisateurs. Qu’il s’agisse d’entreprises portuaires ou d’entreprises extérieures, certains de ces utilisateurs ont fait part de leurs observations
pendant la phase de lancement. Elles ont été prises en compte de façon à faire évoluer l’outil.
Ajout de champs pour le nom et le prénom
de l’accédant afin de ne pas avoir seulement
un numéro de dossier, augmentation de la
taille maximale des pièces jointes de 500 Ko à
2 Mo, voilà quelques exemples d’évolutions
apportées à Milo à partir des retours exprimés.
Ces remontées d’information ont notamment
été transmises par l’intermédiaire de l’Union
Maritime de La Rochelle-Pallice qui s’est faite
l’écho de la place portuaire. D’ici à la fin de l’été,
d’autres changements interviendront comme la
traduction des pages de l’application en neuf
langues.
« Depuis le début, Milo a techniquement bien fonctionné, note Jean-Pierre Blanchon, responsable
de la Mission Sûreté, Défense et Accueil Visiteurs
au sein du Port. Nous avons gagné en fiabilité de
traitement, en traçabilité et en niveau de satisfac-
Comme l’ancienne ISDI de l’Anse Saint-Marc,
la nouvelle collecte les matériaux inertes du
bâtiment et des travaux publics, sans impact
significatif sur l’environnement. Elle les valorise
en remblai pour combler le casier de La Repentie
qui permettra de gagner 35 hectares sur la mer.
Prévue pour durer environ dix ans, le temps du
comblement du casier, l’ISDI de La Repentie
comprend un bâtiment modulaire de 96 m2
climatisé et un tout nouveau pont bascule pour
assurer la pesée des matériaux que transportent
les camions. « Cet équipement a nécessité un
investissement global de 600 000 € », indique
Philippe Texier, Chef du service Accès Maritimes
et Infrastructures Terrestres au Port.
Cet investissement intègre aussi le coût de la
voirie, la sûreté et l’informatique. Cette dernière
tient compte des besoins spécifiques de l’installation : « Nous sommes dotés d’un logiciel développé
tout spécialement et qui répond parfaitement à
l’arrêté préfectoral réglementant notre activité.
Les matériaux font l’objet d’une traçabilité précise
depuis leur chargement sur le chantier de départ
jusqu’à leur arrivée sur site ». L’informatique est
aussi au service du client. Une fois que le camion
et sa marchandise ont été pesés, l’affichage se
fait sur un écran orienté vers le chauffeur qui
n’a plus qu’à signer son reçu virtuel sur une
tablette. Autre innovation de cette ISDI nouvelle
génération : le contrôle du contenu des camions
s’effectue par caméra.
JOURNÉE DE PÊCHE
Le rendez-vous
des passionnés
Dimanche 18 août, les inconditionnels de la
pêche à la ligne sur le Port se sont retrouvés
de 6h30 à 19h.
Canne à la main, ils ont taquiné le poisson
depuis le Môle d’Escale et son viaduc.
Cette manifestation conviviale était organisée
par l’association Pêche de Bord de Mer 17.
tion de nos clients. L’accompagnement que nous
proposons aux utilisateurs fait ses preuves, qu’il soit
physique ou téléphonique. Nous continuerons d’assurer cette assistance pour le confort des utilisateurs.
Aujourd’hui, ils sont plus de 60 % à effectuer leurs demandes d’accès à l’avance, les autres le faisant sur
place au moyen des bornes en libre-service ».
L’Escale Atlantique N°73 Lettre d’information mensuelle de Port Atlantique La Rochelle
MÉTIERS DU PORT
Brève
Francis Gastou,
bénévole à Marin’Escale
HANGAR 15
Une fois n’est pas coutume, L’Escale Atlantique déroge à la règle pour sa rubrique Métiers du Port. Bénévole
n’est effectivement pas un métier même si, au fil du temps, l’activité de Marin’Escale se professionnalise.
Portrait de Francis Gastou, l’un des artisans de la première heure de cette association toute dévouée à
l’accueil des marins en escale qui va bientôt fêter ses vingt ans.
La démolition
après l’incendie
Le Hangar 15, situé sur le site portuaire
de La Repentie, a été la proie des flammes
dans la nuit du 24 au 25 janvier. Fortement
endommagé par l’incendie, le bâtiment va
être démoli courant septembre.
Les travaux préparatoires au chantier de démolition seront engagés au mois de septembre
avec notamment la création d’une zone tampon
permettant de stocker la marchandise qui se
trouve à l’intérieur du bâtiment, une fois qu’elle
en aura été extraite. En tout, trois à quatre
semaines suffiront pour détruire ce hangar
de 6 000 m2 dont les gravats seront déposés à
l’Installation de Stockage de Matériaux Inertes
située juste à côté.
Francis Gastou.
Le 3 novembre 1992, l’association loi 1901 Marin’Escale
déposait ses statuts en préfecture de la Charente-Maritime. Le 20 mars 1994, le foyer d’accueil des marins
ouvrait ses portes sur le Port, rue du Dahomey, au rezde-chaussée du bâtiment alors occupé par le service
Hydrographie de la DDE. Dès le début, Francis Gastou
a fait partie de l’aventure aux côtés des fondateurs de
l’association dont Jean Munier (aujourd’hui président),
Joseph Le Quillec, commandant du Port et Joseph
Fontenot, aumônier des
gens de mer. Sa première
permanence en tant que
bénévole, Francis l’a assurée le 24 mars 1994. « Les
premiers mois de l’activité,
se souvient-il, nous avions
une petite boîte métallique
où nous rangions les cartes
téléphoniques destinées aux
équipages ainsi qu’un fond
de caisse composé de différentes monnaies ». Malgré cet
équipement rudimentaire, Marin’Escale disposait déjà
d’un minibus financé par ITF, le syndicat international
des transports, pour aller chercher à bord des navires
les marins souhaitant se rendre au foyer.
« Dès 1995, nous avons eu l’opportunité d’emménager
dans de nouveaux locaux situés juste en face et plus adaptés à notre activité. C’était les anciens locaux administratifs
de la Régie des Passages d’Eau qui avait jusque-là géré les
bacs de l’île de Ré ».
Vingt ans de bénévolat actif pour Francis Gastou et autant d’années à assurer, en moyenne, une permanence
par semaine, de 14 h à 22 h : « Je participe à la vie du
foyer aux côtés de l’un des trois salariés de service, Kamel,
Guillaume ou Philippe. J’essaie de satisfaire la demande
des marins comme la vente de cartes téléphoniques ou
les boissons au bar. C’est l’occasion d’échanges enrichissants avec eux lorsqu’ils me parlent de leur vie à bord ou
de leur famille qui se trouve à l’autre bout du monde ».
Des échanges qui ne sont pas sans rappeler à Francis
son expérience personnelle de timonier dans la Marine
nationale, les mers qu’il a traversées et les ports qu’il a
connus.
Une structure de prestations portuaires
Aujourd’hui, notre bénévole est plutôt fier de l’évolution
de Marin’Escale. « Au départ, nous avions une activité humanitaire d’accueil des marins. Maintenant, nous sommes
une structure de prestations portuaires qui contribue à la
bonne image du Port, affirme-t-il. Sud-Américains, Australiens, Asiatiques, Nordiques, les équipages sont ravis de
faire escale à Port Atlantique La Rochelle grâce à ce que
nous leur apportons. Ils nous le disent ».
Une évolution qui se traduit aussi par la professionnalisation de l’association en lien direct avec l’évolution du
Port, de la marine marchande, de la qualification des
marins et des outils de communication.
Selon Francis Gastou, Marin’Escale est pionnière au niveau des Grands Ports Maritimes par sa structure qui,
outre les bénévoles, compte aussi des salariés. Pionnière également par les services offerts. « A La Rochelle,
notre foyer a l’avantage d’avoir les pieds dans l’eau. Dans
les autres Grands Ports, à l’exception du quai de La Joliette
à Marseille, les foyers ne sont pas implantés sur le site portuaire. Nous, nous apportons aux marins un vrai service de
proximité dans un Port à taille humaine ».
Après cette étape de démolition dont le coût est
estimé à 100 000 €, Port Atlantique La Rochelle
procédera à un sondage de la dalle béton pour
contrôler l’état des fondations et vérifier si
elles sont encore utilisables. Se posera alors la
question de reconstruire, ou pas, sur l’existant.
A suivre…
LEscale
Atlantique
Port Atlantique La Rochelle
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Directeur de la Publication :
Michel Puyrazat
Rédaction : Thierry Rambaud
Crédit Photos : Thierry Rambaud,
Arnaud Bouissou,
cargos-paquebots.net,
Julien Chauvet, Holcim,
Pêche de Bord de Mer 17
ISSN 1252 - 7963
Création maquette : Diagraphe
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L’Escale Atlantique N°73 Lettre d’information mensuelle de Port Atlantique La Rochelle