HAUTE - GARONNE

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HAUTE - GARONNE
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HAUTE - GARONNE
Edifice-Intitulé : Saint-Aubin.
Adresse exacte : Presbytère - 45, Rue Riquet - 31000 Toulouse.
Tél. 05.61.62.64.21 (Presbytère de la Cathédrale S.Etienne : 05.61.52.03.82)
Désignation de l'orgue : Orgue de chœur.
Emplacement dans l'édifice : Transept gauche (nord) en regardant l'autel.
Position : Au sol.
Propriétaire : Ville de Toulouse
Personne ayant la clef : Monsieur le curé de la Cathédrale
Organiste (s) Titulaire (s) :
Entretien : occasionnel
Protection monuments historiques : néant
TOULOUSE
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I – HISTORIQUE :
Edifice :
En 1838, l’Archevêché
présente le projet de
construction de l’église
d’après les plans de
l’architecte
Auguste
Delort. La première
pierre est posée le 4
mars 1847 puis les
cryptes sont terminée en
1849.
Le
service
paroissial y est partiellement assuré. L’église, inachevée, est ouverte au culte en 1856. Pendant la
deuxième guerre mondiale, les cryptes sont utilisées par les allemands qui les endommagent lors de
leur départ. On remplira 80 camions avec les décombres. Les cryptes sont restaurées en 1952. En 1961
sont terminées les parties supérieures du porche et de la façade. Enfin, l’église est fermée en 1994-95 à
l’occasion de la réfection de la toiture. C’est donc une église qui reste inachevée malgré ses
proportions colossales (20 mètres de haut, plus de 30 mètres de large et plus de 85 mètres de long).
Orgue :
Il semblerait qu’un orgue existait dans l’église SaintAubin avant 1878 ce qui est tout à fait probable car
celle-ci fut ouverte au culte dès 1856.
Le premier orgue de Saint-Aubin, construit par le facteur d’orgue J.-A. Montlezun, fut installé en 1850
dans la crypte qui était déjà utilisée pour le service paroissial, puis fut déplacé dans l’église supérieure
alors en cours de construction lorsque le culte y fut célébré. Mais cet orgue fut très rapidement dégradé
par les intempéries auxquelles il fut exposé et fut remplacé en 1864 par un orgue de Poirier &
Lieberknecht, lequel avait servi d’orgue provisoire pendant la construction du grand orgue de la
Basilique Notre-Dame la Daurade. Un tuyau est daté 1861. Cet orgue fut complètement reconstruit
par Baptiste Puget en 1877. Un organiste, M. A. Méric, fut nommé dès le 25 mars de la même année.
L’orgue fut inauguré le jeudi 28 février 1878. Il était tenu par M. Raymond Froment, organiste de
Saint-Michel de Castelnaudary. En 1912, des modifications sont opérées par la maison Puget alors
sous la direction de Jean-Baptiste dont notamment l’électrification de la soufflerie et la pneumatisation
de la mécanique. A cette époque l’orgue est encore posé à même le sol dans la première travée Nord à
l’entrée du chœur. Enfin, en 1963, l’orgue est profondément transformé par Beuchet-Debierre.
L’instrument est déplacé dans le transept Nord, les transmissions sont électrifiées, le nombre de jeux
passe de 16 à 20 avec des changements dans la composition et le buffet est posé sur une petite tribune.
Les travaux sont inaugurés le 14 décembre 1963. Il n’y a pas eu depuis de travaux autres que
l’entretien normal.
II – DESCRIPTION DU BUFFET
Ce buffet qui ne manque pas de charme remonte à la
reconstruction de 1878. Il est actuellement posée sur
une petite tribune aménagée lors de l’électrification
de l’instrument. Il comporte 2 tourelles extrêmes de
sept tuyaux chacune et trois travées de plates-faces
dont deux sur deux niveaux. La grande plates-face
centrale compte sept tuyaux ; les deux autres
comptent six tuyaux dans la partie basse et deux fois
cinq tuyaux au-dessus. Les tuyaux sont en étain, les
écussons des tourelles sont rapportés en plein-cintre
et ceux des plate-faces sont aplatis ogives. Une frise ajourée, portant les initiales de l’édifice, souligne
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les plate-faces. Le soubassement est sobrement mouluré. Il est actuellement constitué d’un grand
panneau basculant qui sert de passerelle pour l’accord des anches du clavier de grand orgue. Deux
statues surmontent les tourelles (David et sainte Cécile) et une croix la plate-face centrale. L’ensemble
est entièrement clos. La partie ancienne de la façade est en chêne et l’élargissement datant des années
1960 est constitué de panneaux en sapin.
Dimensions du buffet posé à 2580 mm du sol : Largeur : 3500 mm ; Hauteur du buffet : 4000 mm ;
Hauteur du soubassement : 1320 mm ; Profondeur totale : 2950 mm.
III – DESCRIPTION DE L’INSTRUMENT
a) Etat actuel : L’orgue est en état de marche.
Les éléments de B. Puget ont étés grandement
remaniés par Beuchet.
b) Acoustique : Bonne d’une manière générale,
mais l’orgue n’est pas favorisé par son
emplacement.
c) Composition actuelle :
1er Clavier
Grand-Orgue
56 notes
10 jeux
Bourdon 16
Principal 8
Bourdon 8
Flûte harmon. 8
Prestant 4
Flûte douce 4
Doublette 2
Sesquialtera II
Trompette 8
Clairon 4
2e Clavier
Récit expr.
56 notes
6 jeux
A l’allemande
Pédale
30 notes
4 jeux
Flûte à fuseau 8
Gambe 8
Voix céleste 8
Principal 4
Plein jeu IV
Basson Htbois 8
Soubasse 16*
Flûte 8
Basse 8*
Flûte bouchée 4*
*emprunts GO
d) Analyse interne :
1e clavier - Grand orgue – C1 à G5 – 56 notes.
Disposition des jeux, dans l’ordre du sommier, depuis la façade vers l’arrière.
Clairon
4
Entièrement sur sommier. 14 dessus de Beuchet à bouche, entailles, spotted.
Corps de clairon en étain de B. Puget, gros marquages au poinçon. 24 suivants
avec noyaux olives de Beuchet, sans bagues, rasettes en fer (passant dans les
corps des plus aigus). 12 suivants avec bagues. Basses sur boîtes avec noyaux
carrés. Canal laiton blanchit, anches Bertounèche.
Trompette
8
Entièrement sur sommier. 2 plus aigus à bouche de Beuchet. 24 dessus avec
noyaux olives, bagues dans les 12 suivants, basses sur boîtes avec noyaux
carrés. Les noyaux et les anches sont de Beuchet. Les corps en étain sont de
B.Puget avec de gros marquages poinçonnés.
Sesquialtera
2 rgs Entièrement sur sommier. Jeu de Beuchet en spotted, de facture industrielle,
poinçons. Tierce 1 3/5 : cylindriques, coupés au ton dans les dessus, encoches
dans les basses. Nazard 2 2/3 : 30 dessus à fuseau, au ton dans les dessus,
encoches dans les suivants. Basses avec cheminées entrantes, calottes mobiles,
oreilles, dents irrégulières.
Flûte à fuseau
4
Entièrement sur sommier. Jeu de Beuchet, spotted, facture industrielle,
poinçons. 30 dessus à fuseau (aigus au ton et médiums avec encoches). Basses
à calottes mobiles et cheminées rentrantes, oreilles, dents. Les 2 plus gros sont
bouchés.
Prestant
4
12 dessus de Beuchet en spotted au ton, facture industrielle, poinçons. Reste
ancien (facture Poirier) antérieurs à Puget, en étain. Encoches de Beuchet,
dents, oreilles dans les plus gros, marquage pointe sèche. 10 plus gros postés.
Flûte harmonique 8
Jeu du XIXe. 23 dessus harmoniques (deux plus aigus de Beuchet), étain,
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entailles de Beuchet, 2 trous latéraux, oreilles, dents, marquage pointe sèche.
16 suivants non harmoniques, en étoffe, même facture avec encoches de
Beuchet.
Principal
8
Dessus sur sommier, étain, encoches, oreilles, dents, de Puget. Suivants de
Beuchet en spotted. 18 Basses en façade.
Bourdon
8
Jeu de Beuchet en spotted, calottes mobiles, dessus à cheminées, suivants
bouchés. Basses en bois bouchées postées.
Doublette
2
Jeu XIXe en étain avec entailles.
Le jeu suivant est placé sur les côté, sur sommier électrique de Beuchet et commun avec la pédale :
Bourdon
16
Basses en bois bouchées, dessus en étain XIXe avec cheminées et calottes
mobiles. Perpendiculaire à la façade.
2e clavier - Récit expressif – C1 à G5 – 56 notes. Disposition des jeux, dans l’ordre du sommier, depuis la
façade vers l’arrière.
Voix céleste
8
Entièrement sur sommier, 44 notes, Jeu de Beuchet, en spotted, facture
industrielle, entailles, marquages poinçon, oreilles, freins dans les basses.
Flûte à fuseau
8
Ancienne flûte harmonique recoupée. 44 tuyaux sur sommier dont 5 neufs et
reste ancien en étain avec calottes à fuseau mobiles en spotted. Basses en bois
postées bouchées.
Principal
4
Entièrement sur sommier de Beuchet, en spotted, encoches, oreilles dans les
basses, poinçons.
Gambe
8
Jeu de Baptiste Puget. 44 sur sommier, en étain sur pied d’étoffe, entailles côté
bouche, oreilles, freins dans les plus gros, dents, marquage pointe sèche.
Premier tuyaux sur sommier (C2) marqué : « viol de Gambe 44 notes ».
Plein jeu
4 rgs Entièrement sur sommier, de Beuchet, spotted, encoches, poinçons, 4 reprises.
C1
C2
C3
C4
C5
1 1/3
2
2 2/3
4
5 1/3
1
1 1/3
2
2 2/3
4
2/3
1
1 1/3
2
2 2/3
1/2
2/3
1
1 1/3
2
Basson hautbois
8
Entièrement sur sommier. Hautbois : corps en étain de Poirier, petites entailles,
marquage pointe sèche, notamment sur le plus gros tuyau : « Hautbois Récit 37
notes – 1861 ». Boîtes dans les 7 plus gros, noyaux carrés et anches
Bertounèche de Beuchet. Basson : boîtes, corps en étain de Puget sauf 6 basses
en spotted. Noyaux carrés et anches à larmes de Beuchet.
tuyauterie du récit
tuyauterie du GO
Pédale – C1 à F3 – 30 notes.
Soubasse
16
Emprunt au bourdon de 16’ du GO.
Basse
8
extension de la soubasse.
Flûte
8
ouverte, 6 basses en bois, 18 dessus en spotted. Sur le même sommier
électrique que la soubasse.
Flûte bouchée
8
extension de la soubasse.
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e) Tuyauterie : Une partie de la tuyauterie de B. Puget à été réutilisée par Beuchet. Des jeux neufs
on étés ajoutés par Beuchet. La tuyauterie de Puget est de bonne facture. L’harmonisation est de
Beuchet.
f) Accouplements : R / GO en 8, R/GO en 16, R/R en 16.
g) Tirasses : GO et R en 8
h) Combinaisons : 4 combinaisons fixes, deux annulateurs, une combinaison libre, tutti, annulation
des anches GO
I - Soubasse l6 ; Bourdon 8 ; Flûte à fuseau 8
II - Soubasse l6 ; Basse 8 ; Flûte harm.8 ; Bourdon 8 ; Tir. Réc.8 ; Flûte à fuseau 8.
III - Soubasse l6 ; Basse 8 ; Montre 8 ; Bourdon 8 ; Tir. Réc.8 ; Flûte à fuseau 8 ; Gambe 8
IV - Soubasse l6 ; Basse 8 ; Flûte 8 ; Montre 8 ; Bourdon 8 ; Flûte à chem. 8 ; Flûte 4 ; Doublette 2
Tir. G.O. 8 ; Tir. Récit 8 ; Flûte à fuseau 8 ; Gambe 8 ; Principal 4.
Tutti - Toute la Pédale ; Tout le G.O. sauf Bourdon l6 et Flûte harmonique 8 ; Tirasses - Appel
Anches G.O. - Tout le Récit sauf Voix Céleste et Basson/Hautbois.
i)
Expression : Récit par bascule.
j) Trémolo-Tremblant : aucun.
k) Divers : Voltmètre
la console : côté claviers ; intérieur.
l)
Console : Séparée sous l’orgue, au centre, tournée en direction du bras sud du transept. Console
Beuchet. Plaque de fabrique « Beuchet-Debierre ; Paris Nantes » en fronton au dessus du
deuxième clavier. 2 claviers de 56 notes (C1 à G5) avec feintes en ébène et naturelles en ivoire.
On trouve 6 boutons poussoirs en plastique sous le premier clavier (4 combinaisons fixes et deux
annulateurs. Un pédalier de 30 notes (C1 à F3) droit et concave à l’allemande en chêne clair avec
feintes rehaussées de palissandre. Jeux disposés en fronton au dessus du récit (28 registres sur une
seule rangée). dominos basculants en ivoirine, avec nom des jeux gravés. doubles registrations par
petites langues de chats au-dessus de leur jeux respectifs. Au dessus du pédalier, on trouve 9
champignons poussoirs disposés de part et d’autre de la pédale à bascule.
Dimensions : Largeur console : 1255 mm ; Profondeur : 775 mm ; Hauteur : 1325 mm ; Largeur
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des claviers sans bras : 780 mm ; Octave : 164 mm ; Largeur d’un bras : 40 mm ; Distance entre
les claviers : 60 mm ; Aplomb D#2 ped – A2 GO.
Deux vues de la console
Disposition des jeux à la console :
Soubasse 16 ; Flûte 8 ; Basse 8 ; flûte bouchée 4 // Bourdon 16 ; Montre 8 ; Flûte harmonique 8 ; Bourdon 8 ; Prestant 4 ; flûte
douce 4 ; doublette 2 ; sesquialtera ; Trompette ; Clairon // plaque de fabrique // Tir GO 8 ; Tir R 8 ; R/GO 8 ; R/GO 16 ; R/R 16 ;
annul anches GO // tutti // combi libre // flûte à fuseau 8 ; gambe 8 ; vx celeste 8 ; principal 4 ; plein jeu IV ; Bass-Htbois 8.
Pédales de combinaison
Tir GO ; Tir R ; R/GO 8 ; R/GO 16 ; R/R 16 ; Expr R ; annul anches GO ; basson htbois ; tutti ; Combi libre
m) Traction des claviers : électro-pneumatique. Relais et accouplements dans la console. Electroaimants et système de mouvement pneumatique de la soupape sous la laye.
n) Traction des jeux : électro-pneumatique. Moteurs électro-pneumatiques connectés au têtes de
registres par des épées en fer.
o) Sommiers : Un grand sommier de Baptiste Puget commun pour les deux claviers. A gravures et
registres coulissants en chêne, placé au niveau de l’entablement, parallèlement à la façade, GO à
l’avant et Récit à l’arrière dans sa boîte expressive. La disposition est chromatique à ravalement
diatonique de 18 notes. F#5 et G5 ajoutés aux extrémités. Les tampons de Laye sont vissés. Les
moteurs électro-pneumatiques qui actionnent les soupapes sont situés juste en-dessous de la laye.
Dimensions en mm : largeur, 1900 ; longueur, 2000 ; hauteur, 360 avec les relais.
La boîte du récit : hauteur, 2350 ; profondeur, 850 ; largeur, 2390.
p) Soufflerie : Moteur Meidinger triphasé (type NTK ; n°28584/8 ; 0,8 cv. ; 1430 tr/min ; pression
120mm H2O ; débit 14 m3/min), situé sous l’orgue en arrière de la console, contre le mur. Il
aliment 1 réservoir primaire (1000 x 1720) placé sous le sommier, plis compensés, parallélisme
par genouillères en fer, charges par disques en fonte. Ce réservoir alimente d’une part le sommier
par l’intermédiaire d’un gosier puis un système de régulateur à un pli en ventre sous le sommier.
D’autre part, il aliment deux petits réservoirs (350 x 1330) situés au même niveau, sur les côtés,
sous les sommiers électriques de la soubasse 16 et flûte 8 de pédale. Boîtes régulatrices.
Réservoir latéral et sommier électrique de soubasse
réservoir primaire et électro-aimants.
IV – DOCUMENTATION
a) Sources : BM de Toulouse.
b) Bibliographie : Inventaire des orgues en Midi-Pyrénées (Haute-Garonne - Toulouse 1982).
c) Relevés :
Relevés et photos : Jean-Baptiste Dupont.
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V – RENSEIGNEMENTS DIVERS
a) La Semaine catholique de Toulouse du dimanche 25 mars 1877, n° 12 (p 286)
« M. A. Méric, ancien élève et lauréat de notre Conservatoire, vient d’être nommé
organiste de Saint-Aubin. »
b) La Semaine catholique de Toulouse du dimanche 3 février 1878, p 113 et 114.
« L’orgue de Saint-Aubin, dont la restauration à peu près complète est due à M. Puget, fils
aîné, sera inauguré prochainement par M. Raymond Froment, organiste de l’église SaintMichel, à Castelnaudary. Dès que les travaux seront terminés, nous indiquerons la date et
le programme de cette séance. En attendant, nous croyons devoir reproduire l’article
suivant, inséré dans la Musica sacra de M. Aloys Kunc, après l’inauguration de l’orgue de
Saint-Gaudens, le 25 juillet dernier :
« L’un des premiers organistes du Midi, M. Raymond Froment, que notre conseil de
fabrique, inspiré par le goût éclairé de l’un de nos meilleurs dilettanti, avait appelé à
l’examen et à l’inauguration de cet instrument, nous a laissés sous le charme par ses
ravissantes improvisations et sa brillante exécution des œuvres des plus grands maîtres.
Sous ses doigts habiles, les pages de Bach, de Mendelssohn, Lefébure, Lemmens, que par
d’habiles et savantes combinaisons il nous a fait entendre, malgré l’insuffisance de
l’instrument, nous ont semblé plus belles, et compréhensibles pour tous. Ses
improvisations du Magnificat ont eu une grâce, une fraîcheur, qui font regretter que cet
artiste d’élite n’aille pas sur un plus vaste théâtre stimuler et faire apprécier son
remarquable talent. »
Nous partageons pleinement ce dernier avis. A nos yeux, M. Froment n’a qu’un tort, celui
d’être organiste en province. Nous espérons bien cependant que les artistes de Toulouse
ne lui en feront pas un reproche, et qu’ils seront heureux de venir entendre, sous ses
doigts, plusieurs chefs-d’œuvre des grands maître, magistralement exécutés. »
c) La Semaine catholique de Toulouse du dimanche 24 février 1878, p 211 et 212.
« EGLISE PAROISSIALE SAINT-AUBIN. Jeudi, 28 février 1878, à deux heures précises
INAUGURATION DE L’ORGUE, restauré à neuf par M. B. Puget fils aîné.
Programme :
1. Orgue. A. Fantaisie en la mineur. B. Cantabile. C. Allegro. (Lemmens)
2. Orgue. Concerto, allegro moderato, adagio. (Bach).
3. O salutaris, chanté par M. de Bonnefoy. (R. Froment.)
4. Orgue. Allegretto. (Guilmant).
5. Veni, Sancte Spiritus, chanté par M. Heybrard.
6. Orgue. 6e sonate. (Mendelssohn).
7. Ave, verum, chanté par M. de Bonnefoy. (Stradella).
8. Orgue. Andante, avec variations. (Lemmens).
9. Orgue. Grand chœur. (Lefébure). Courte allocation, par le R.P. Cros, S.J.
10. Chant du Magnificat, pendant lequel il sera fait une quête pour la construction de
l’église.
11. Tantum ergo, chanté par M. Heybrard. Salut du Saint-Sacrement.
M. Raymond Froment, organiste de l’église Saint-Michel, à Castelnaudary, a bien voulu
se charger de l’inauguration de l’orgue ; il accompagnera plusieurs morceaux de chant, et
altenera avec le chœur, pour les versets du Magnificat. »

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