Diapsiquir - Virus STN

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Diapsiquir - Virus STN
Diapsiquir - Virus STN
Écrit par das Irrlicht
Mercredi, 25 Janvier 2006 02:36
Je ne veux pas avoir l'air de retourner ma veste. Mais à l'heure ou le black metal se paluche
devant d'obscurs fantasmes dePATRIMOINE, de NATURE MAJESTUEUSE et de passé
MYTHIQUE, il est agréable de rappeler à tous les petits païens en herbe, ( vous qui arborez
fièrement votre marteau de Thor et vos petites bottines soigneusement cirées, et vos cheveux
brossés avec soin qui retombent magistralement par dessus vos épaules tatouées mises en
valeur par un débardeur joyeusement sodomite ) il est agréable de rappeler que le black metal,
lorsqu'il était encore considéré comme une musique et ne s'entichait d'aucune propagande
infantile, prenait sa source dans ce qu'il convient bien d'appeler L'ORDURE. Diapsiquir,
entité plus ou moins issue d'une âme unique, celle du guitariste punkoïde d'A rkhon Infaustus,
nous le rappelle depuis un bon nombre d'années, au fil de plusieurs démos et LP's ; le black
metal, ce n'est pas la guerre, C'EST LA MALADIE. C'est , au hasard, le regard des vieilles
putes que vous croisez dans la rue, et qui ne possède aucune lumière sinon celle que lui refile
la chtouille, c'est la saleté, et la Bien Nommée CRASSE, terme qui revient constamment dans
l'oeuvre de Diapsiquir, c'est ce qui ronge, ce qui pète, ce qui viole et ce qui défèque. Le black
metal, ça pue, ça sent la mort, la seringue rouillé cassée dans la veine, les croûtes de foutre qui
collent quand elles se nettoient les gencives, l'enfant qui hurle parce qu'il a mal, le cancer du
sein ,toujours plus ENORME années après années, le rat pelé qui baise dans les égouts, la
chair qui ne s'arrêtera jamais d'être dégueulasse, de faire pousser ses furoncles, ses ongles
incarnées et les cheveux répugnants des femmes qui ressemblent à de la poussière maudite
chiée par de poussives araignées blanches et pleines de PEAU. VIRUS STN : Satan, c'est
l'homme, et j'accepte ma démission, je me vautre dans la nécessité. Cri d'alarme: une sorte de
black metal nécrosé de sons industriels, qui pourrait évoquer les torchades d'Aborym s'il n'y
avait pas, EN SUS, ce son et cette voix tour à tour implorante, déchirante, vulgaire, mais
toujours obscène, qui peut rappeler celle d'un punk défoncé aux cocktailes Xanax/méthadone,
et s'acharne à asséner ses poèmes pédophiles avec la constance des Tétines Noires et
l'incontinence exaspérée du misogyne en rut. - Appelle Moi Papa. - Je veux jouir dans ton
cul. - Je ne veux pas de soie, je veux du RAT C'est désespérant, ça coule et c'est presque
diarrhéique, mais c'est triste à en mourir, les guitares se chient dessus en de lents arpèges
éborgnés, et puis on a envie de se droguer, si seulement on avait pas peur que Mère nous
gronde, on touche de près la grosse mamelle du MAL, la voix de notre ami se transforme,
bidouillée ici et là par d'infâmes vocodeurs, et les breaks se succèdent , ménageant de
poisseuses poches de vide là où les riffs reprennent formes sur leurs racines alcoolisées, aidés
par des synthétiseur démembrés, des beats coagulés, des ambiances saturées de néons, de
seringues et de pus. Diapsiquir, c’est du black metal fait par et pour des ivrognes illuminés, des
héroïnomanes qui ne veulent même plus JOUIR, mais seulement BAISER, c’est pour les gens
qui ramassent la colère dans la rue, et qui se font des poupées avec les bouts dans leur vomi.
Bordel c’est magnifique, ça me donne envie de m’injecter le sperme de mon père dans les
veines, avec un peu de vin rouge piqué au cubi d’un clochard hahaha. J'en fais trop, après
tout, il suffit d'écouter. Et n'oubliez pas de vous sentir mal, c'est important. Et si vous pouviez
crever, aussi, ça m’arrangerait.
Tracklist :
1. Incubation
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Diapsiquir - Virus STN
Écrit par das Irrlicht
Mercredi, 25 Janvier 2006 02:36
2. Venin intemporel, Rouille universelle, Satan
3. Génération maudite, Pénétration interdite
4. Diapsiquir
5. Le mal avec un grand S
6. Organisation contamination
7. TEST1M5N2O
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