1 les identites lgbt+ noires a l`epreuve des dominations

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1 les identites lgbt+ noires a l`epreuve des dominations
LES IDENTITES LGBT+ NOIRES A L’EPREUVE DES DOMINATIONS
MERCREDI 4 MAI 2016 – de 9h30 à 14h
BRONKS (15-17 RUE MARCHE AUX PORCS – 1000 BRUXELLES)
Dans le cadre de la quatrième édition du Festival Massimadi (5-7 Mai 2016 –
Bronks- Bruxelles) et avec l’appui du Parlement francophone bruxellois,
l’association Les Identités du Baobab organise un colloque sur « Les identités
LGBT+ noires à l’épreuve des dominations ».
Le propos de ce colloque est d’interroger les identités LGBT+ noires sous l’angle
des dominations et des discriminations auxquelles elles sont confrontées. Pour les
personnes LGBT+ noires, il s’agit non seulement de pouvoir s’affirmer dans la
multiplicité de leurs identités (LGBT+ noires.. mais aussi de genre, d’âge, de
classe sociale, ou même en situation de handicap etc.) sans se voir réduit-es à
l’une de ces identités ou assigné-es à se comporter selon les stéréotypes ou les
normes dominantes de chacune de ces identités.
En Europe, on a souvent tendance à observer l’homosexualité en Afrique et au
sein des communautés noires des diasporas dans une perspective occidentale
fondée notamment sur l’affirmation d’une identité LGBT+, qui serait universelle,
une affirmation par des « Gay & Lesbian Prides », des « coming outs » ou des
revendications d’égalité de droits comme le droit au mariage pour tous et
toutes. Or, toutes les personnes concernées ne se reconnaissent pas toujours
dans cette perspective ou dans ces moyens pour affirmer leurs orientations
sexuelles et/ou leurs identités de genre.
Pour les personnes LGBT+ noires résidentes en Belgique (ou ailleurs), c’est la
difficulté de pouvoir affirmer ces identités au sein de communautés noires exilées
et dont les normes sont parfois encore plus exacerbées en raison de
l’éloignement. Pour ces personnes, c’est aussi vivre dans un pays où les normes
dominantes LGBT+ sont principalement fixées par les Blanc-he-s. Par ailleurs, être
Noir-e dans ces espaces, c’est aussi être soumis-es à des perceptions et
imaginaires d’objectisation, d’exotisation, d’érotisation et de soumission.
Être Noir-e, ce n’est plus être rattaché à un espace, un lieu. Cet état n’est
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Avec l’appui du Parlement francophone bruxellois
désormais pour beaucoup qu’un souvenir, un déracinement, parfois une
errance dans laquelle de nouvelles identités se recomposent et se relocalisent.
Les dominations sous toutes leurs formes, ainsi que leurs corolaires, le privilège
des dominants, constituent une violence systémique qu’il faut contrer de
manière stratégique. Être Noir-e et LGBT+ rend ces questionnements encore plus
complexes. C’est être confronté-e à des communautés auxquelles on se sent à
la fois appartenir, mais dont les normes invisibilisent certaines de leurs identités.
Il est admis que la discrimination ou le racisme vis-à-vis des Noir-e-s (ou des non
Blanc-he-s, d’ailleurs), n’est reconnu que si des comportements ou actes bien
clairs sont observés. Ainsi sont niées des violences systémiques, structurelles,
insidieuses. Diverses vulnérabilités telles que l’acculturation ou l’impossible retour
passent aussi sous silence et rendent la possible rencontre encore plus difficile.
L’intersection des situations (noir-e-s, identité de genre, orientation sexuelle,
situation de handicap et classe sociale) semble être difficile à reconnaitre dans
les discours traditionnels, dominants ou « mainstream ». À titre d’exemple,
l’intersection entre les droits des Noir-e-s et des homosexuel-le-s est spécifique à
l'Amérique, et l’une des plus grandes alliances passées sous silence de son
histoire. Nous pensons ici à James Baldwin, Angela Davis, figures centrales du
mouvement pour les droits civils, et à la fois, publiquement et politiquement
homosexuel-le-s.
Toujours aux États-Unis, plus récemment, le Black Lives Matter, un mouvement qui
dénonce la brutalité de la police américaine contre les jeunes Noirs américains,
s’est formé à la suite de l’acquittement jugé arbitraire de George Zimmerman,
un justicier qui avait abattu ce jeune Noir américain Trayvon Martin dans les rues
de son quartier. Depuis sa création en 2013, le mouvement Black Lives Matter a
fait beaucoup parler de lui, à la suite de divers décès causés par les brutalités
policières. Le fait que ce mouvement se soit organisé en défense des hommes
noirs en Amérique est connu. Par contre le fait que ce soient des femmes noires
(dont l’une qui se déclare ouvertement lesbienne) à l’origine de la création de
ce mouvement a été passé sous silence, un silence qui contraste avec le
principe même du mouvement qui se veut le porte-parole de ceux qui ne
comptent pas, those who don’t matter. Ainsi, le patriarcat aussi bien noir que
blanc continue à usurper leur voix, à invisibiliser les femmes en particulier.
Parce qu'elles ont confrontées à différentes sources et groupes d'oppression, les
personnes LGBT+ ne seraient-elles pas particulièrement à même de contribuer à
la réflexion sur les mécanismes de domination au-delà des préoccupations liées
à leurs seules orientations sexuelles et/ou identités de genre.
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Avec l’appui du Parlement francophone bruxellois
Programme
9h00-9h30
9h30-9h45
9h45-10h00
Accueil Café
Mot de bienvenue
Introduction générale
10h-10h30
11h-11h30
The Poetics of Color Line: La
question raciale et la politique
de la représentation LGBT+
Cultures noires, cultures LGBT :
regards croisés
Q/R – Discussion avec la salle
11h30-11h45
12h00-13h00
Pause
Ateliers en parallèle
13h15-13h30
Conclusion
13h30-13h45
13h45-14h30
Performance poétique
Réception
10h30-11h
Joëlle
Sambi
(Festival
Massimadi)
Prof. Frieda Ekotto (Michigan
University, USA)
Louis-Georges Tin (France)
Modération : Raamata Thiam
(Festival Massimadi)
Voir détail des ateliers cidessous
Marthe Djilo Kamga (Festival
Massimadi)
Lisette Lombé
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Avec l’appui du Parlement francophone bruxellois
Présentation des ateliers
Atelier 1 - Identités multiples : un frein ou une force dans l'action ?
Personne-Ressource : Peggy Pierrot (Belgique/France)
La reconnaissance de la possibilité pour des individu-e-s ou des groupes de se
positionner par rapport à des identités multiples, additives ne se formule dans le
monde francophone que depuis une période récente. Encore trop souvent,
l’environnement, la société intime tacitement ou explicitement l’ordre de faire le
choix de l’expression d’une identité plutôt qu’une autre pour se définir à un
moment précis, même dans le cadre militant ou politique. Être vu comme Noir-e
uniquement alors qu’on aurait préféré se présenter en tant qu’homosexuel, ou
ressortissant de la classe ouvrière, sont des assignations qui peuvent être vécues
avec beaucoup de violence. Être assigné, c’est être réduit, cantonné à un
aspect de son parcours personnel ou social. Ces vécus multiples, dans leur
articulation sont souvent invisibilisés ou niés aussi bien pour les acteurs, dans leur
histoire individuelle, que pour les groupes sociaux.
Par exemple, les revendications ou paroles de femmes noires bisexuelles, ou en
situation de handicap et encore plus d’acteurs avec un faible revenu, tendent à
disparaître du discours social et politique.
La question qui nous occupe dans cet atelier est de comprendre comment et
dans quelles circonstances ces identités, ces vécus et représentations multiples
peuvent être source de conflits ou au contraire se conjuguer pour renforcer le
sujet dans ses actions et vécus.
Comment vit-on le fait de devoir à certains moments dissimuler une facette de
soi, ou à contrario d’être obligé de l’exprimer, voir de la revendiquer parfois
jusqu'au stéréotype? En d’autres termes comment conjuguer, articuler ses
multiples identités en tant qu’acteur (personne ou groupe) LGBT+ Noir-e en 2016
quelque soit les espaces (sociaux, culturel intellectuels, géographiques etc.) où
l’on évolue ? Est-il aujourd'hui possible de dépasser les identités quelles qu'elles
soient?
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Avec l’appui du Parlement francophone bruxellois
Atelier 2. Fondements de l’homonationalisme
détermination des Noir.es dans ce contexte
Personne-ressource : Louis-George Tin (France)
et
trajectoires
d'auto-
Né aux USA notamment après les évènements du 11 septembre, le concept
"nouveau" d’homonationalisme prend de plus en plus du terrain en Europe.
L'homonationalisme pourrait être définit comme "une forme de nationalisme qui
prend appui sur l’accès des homosexuels à quelques droits et à une plus grande
visibilité dans les pays du Nord, pour prouver une supériorité civilisationnelle de
ces pays" 1 . Les manifestations concrètes de l'homonationalisme sont soustendues par des intérêts divers et prennent des formes variées mais traduisent
toutes la volonté d'imposer la domination d'une "culture" sur d'autres "cultures".
Cet homonationalisme est non seulement dénoncé car il instrumentalise
l'homosexualité à des fins nationalistes visant la domination. Mais il est également
dénoncé car il impose des grilles de lectures sur ce que serait universellement
l'homosexualité et prédéterminent ainsi les pratiques et identités qui en
découlent alors qu'il conviendrait que celles-ci soient définies par ceux et celles
qui les vivent.
Que ce soit pour stigmatiser une religion en particulier ou pour conditionnaliser
l'aide au développement octroyé à des pays dont les lois condamnent les
pratiques homosexuelles, l'homonationalisme s’inscrit dans une logique de
domination. Pour les Noir-e-s que l'on définit comme LGBT+, l'homonationalisme
conduit aussi à être pris en otage entre deux forces (celle des homonationalistes
et celle de leurs communautés d'origine), situation qui complique
considérablement un processus d'auto-détermination.
Cet atelier proposera donc de réfléchir de deux questions : comment sont
ressentis ces mécanismes (conscients ou inconscients) d'homonationalisme par
les communautés Noir-e-s et comment, comprendre les fondements de
l’homonationalisme et les trajectoires d'auto-détermination des Noir.es dans ce
contexte.
Atelier 3. ‘’Les Techniques de soi’’ : outils de construction identitaire en tant que
sujet noir LGBT+
Personne-Ressource : Frieda Ekotto (USA)
‘’Lorsque j'ai commencé à étudier les règles, les devoirs et les prohibitions de la
sexualité, les interdits et les restrictions qui lui sont associés, mon intérêt s'est porté
non seulement sur les actes qui étaient permis et interdits, mais aussi sur les
sentiments qui étaient représentés, les pensées et les désirs qui pouvaient être
suscités, l'inclination à scruter en soi tout sentiment caché, tout mouvement de
1 https://negreinverti.wordpress.com/2014/02/27/lhomonationalisme-1-une-definition-simple/
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Avec l’appui du Parlement francophone bruxellois
l'âme, tout désir travesti sous des formes illusoires. Il y a une différence sensible
entre les interdits concernant la sexualité et les autres formes d'interdits.
Contrairement aux autres interdits, les interdits sexuels sont toujours liés à
l'obligation de dire la vérité sur soi… J'ai aussi conscience d'une deuxième
objection : que le comportement sexuel est, plus que tout autre, soumis à des
règles très strictes de secret, de décence et de modestie, de sorte que la
sexualité est liée, de manière singulière et complexe, à la fois à la prohibition
verbale et à l'obligation de dire la vérité, de cacher ce que l'on fait et de
décrypter qui l'on est.’’2
Dans son séminaire sur les techniques de soi, Foucault problématise le rapport à
soi. L’idée de s’inventer, de se créer, se recréer, ou mieux conjuguer, articuler ses
multiples identités est au cœur du discours de Foucault. Dans cet atelier nous
proposons de comprendre les dominations qui traversent les sujets LGBT+ noir-e-s,
au travers du discours de Foucault afin de faciliter le processus de construction
identitaire. L’enjeu ici est d’avoir le souci de soi plutôt que celui de ce que les
autres penseront ou pas de nous. La finalité étant de faire de soi un lieu sécure,
où il fait bon vivre. Sans doute une forme d'individualisation par laquelle chacun
et chacune passe?
INSCRIPTION EN LIGNE
2 «Technologies of the self» («Les techniques de soi» ; Université du Vermont, octobre 1982 ; trad. F. DurantBogaert), in Hutton (P.H.), Gutman (H.) et Martin (L.H.), éd., Technologies of the Self. A Seminar with Michel
Foucault,
Anherst,
the
University
of
Massachusetts
Press,
1988,
pp,
16-49
(http://1libertaire.free.fr/MFoucault192.html).
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Avec l’appui du Parlement francophone bruxellois
Présentation des intervenant-es invité-es
Frieda Ekotto est professeure et chef du département des études afroamériaines et africaines à l’Université de Michigan à Ann Arbor (États-Unis). Elle
enseigne aussi au département de littératures comparées, et celui des
littératures francophones et françaises. Elle a publié de nombreux ouvrages :
L’écriture carcérale et le discours juridique chez Jean Genet (essai) ; Chuchote
pas trop (roman) et Portrait d’une jeune artiste de Bona Mbella (roman.) Ses
travaux portent sur la littérature, le droit et la question de l’autre dans le cinéma
africain d’expression française. Son récent ouvrage What Color is Black ? Race
and Sex across the French Atlantic (Lexington Press, 2011), se concentre sur la
question raciale et la philosophie de l’invention Nègre. Actuellement, elle
travaille sur un livre théorique sur les femmes qui aiment les femmes en Afrique
sub-saharienne.
Louis-Georges Tin est un intellectuel français impliqué dans la lutte contre
l'homophobie et contre le racisme. Il a fondé en 2005 la Journée mondiale
contre l'homophobie et la transphobie, aujourd'hui célébrée dans plus de 130
pays à travers le monde. Il est actuellement le président du Conseil représentatif
des associations noires de France (CRAN), et l'initiateur de la European
Réparation Commission. Il a été à l'origine de nombreuses actions et
campagnes contre les discriminations, pour la dépénalisation universelle de
l’homosexualité, contre la transphobie ou encore pour les réparations liées à
l'esclavage et à la colonisation. Ancien élève de l'École normale supérieure, il
est agrégé et docteur ès lettres, il a enseigné à l'Ecole normale supérieure, à
l'EHESS etc, et a été chroniqueur littéraire au Monde, et directeur de collection.
Louis-Georges Tin est l’auteur de nombreuses publications sur les questions
coloniales et sur l'histoire de la sexualité. Parmi celles-ci, on peut mentionner le
Dictionnaire de l'homophobie
(Puf, 2003), L'Invention de la culture
hétérosexuelle (Autrement, 2008), Esclavage et réparations. Comment faire
face aux crimes de l'histoire (Stock, 2013).
Peggy Pierrot travaille depuis près de 20 ans sur des projets associant information,
média, activisme, radio, art et technologie. Sociologue de formation, elle est
également détentrice d’un master en ingénierie multimédia. Elle a travaillé
comme journaliste (Transfert.net, Le Monde diplomatique, Minorités.org) et
webmaster éditoriale et technique pour des médias et projets sans but lucratif.
Elle gère actuellement des projets d’information et de communication ainsi que
des projets informatiques dans le secteur public et le secteur non-marchand. Elle
est également animatrice d’émissions radio à Bruxelles. Comme auteure, elle
anime des ateliers d’écriture et travaille sur un projet intitulé "L'Auberge des
retoqués" ainsi que sur un recueil de nouvelles. Elle fait également de
nombreuses interventions sur la culture et littérature africaine-américaine et
caribéennes, la science-fiction ou d’autres sujets liés.
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Avec l’appui du Parlement francophone bruxellois
Peggy Pierrot vient de lancer la maison d’édition Venus Negra qui publiera une
revue semestrielle et des ouvrages sur les cultures populaire, l’Atlantique Noir, la
musique et la science-fiction.
Lisette Lombé est romaniste et diplômée en médiation. Lisette a travaillé durant
une dizaine d'années en tant qu'enseignante et jobcoach, avant de se
consacrer à des projets socio-artistiques. Artiste pluridisciplinaire, Lisette crée des
objets poétiques® (textes, objets, performances, installations) qui nous font
voyager entre l’Europe et l’Afrique. Elle écrit pour des magazines féminins,
donne des conférences, programme des événements culturels et expose
régulièrement ses collages. Lisette partage également son amour de la poésie
en animant des ateliers d’écriture etde confiance en soi, qui l’ont conduite de
la Belgique à l’Irak, en passant par le Congo, le Sénégal et le Rwanda. En 2015,
elle a obtenu une seconde place au Prix Paroles Urbaines en catégorie slam.
https://www.facebook.com/lisette.lombe (vidéos slam et travaux à partir de 2015)
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Un mot sur le Festival Massimadi
Ce colloque est organisé dans le cadre de la quatrième édition du Festival Massimadi (57 Mai 2016 – Bronks – Bruxelles).
Massimadi, c'est le Festival de film LGBT+ d’Afrique et de ses diasporas dont le but
principal est de questionner la manière dont se vivent les identités genres et les
orientations sexuelles dans les communautés noires, en Afrique et dans les communautés
des diasporas.
Massimadi est une envie : celle de quelques personnes de parler, au travers de films et
de documentaires, de l’homosexualité en Afrique et dans les diasporas africaines,
anciennes et récentes (Caraïbes, Etats-Unis, Europe). Ce festival est une idée : celle
d’aborder “de l’intérieur” les questions d’identité, de genre, de classe et d’orientation
sexuelle dans les communautés noires. Massimadi est une affirmation : en Afrique et dans
ses diasporas, des cinéastes disent LEURS réalités, sans la médiation du miroir déformant
qui est tourné vers eux.
Ce festival est un projet : celui de questionner les représentations courantes projetées sur
l’homosexualité en Afrique et dans ses diasporas. D’aller au-delà des idées reçues et des
préjugés en ouvrant son écran à ceux qui ne se reconnaissent pas toujours dans
l’affirmation identitaire d’un universel LGBT+ fantasmé ou qui souhaitent vivre leur
orientation sexuelle en conciliant autrement leurs différentes identités.
Mais Massimadi c’est aussi : trois jours de films, des soirées, des expositions, des
performances, des rencontres, des débats… et la « Massimadi Party », pour soukousser et
célébrer dans la danse et la fête l’Afrique et ses diasporas !
www.massimadi-bxl.be
https://www.facebook.com/MassimadiBruxelles
Le Festival Massimadi est un projet de l'association Les identités du Baobab asbl. Les
“Identités du Baobab” une association créée en 2008 et qui travaille, à travers la
création et la diffusion d'œuvres artistiques, sur la question des identités culturelles,
sociales et sexuelles qui traversent les individus, leur inscription et leur visibilité dans les
sociétés où ils/elles vivent.
Les Identités du Baobab est une association qui vise à:
1. travailler, à travers la création et la diffusion d'œuvres artistiques, sur la question
des identités culturelles, sociales et sexuelles qui traversent les individu-e-s, leur
inscription et leur visibilité dans les sociétés où ils/elles vivent.
2. porter une attention particulière à la condition des femmes, aux discriminations
croisées qu'elles subissent et aux stratégies qu'elles mettent en place.
3. soutenir toute action contribuant au dialogue et métissage interculturels
4. promouvoir, produire, réaliser, éditer, publier et diffuser tous projets
cinématographiques, et audiovisuels et (sur tous supports existants et à venir), en
fiction, animation et documentaire, en Belgique et à l'étranger.
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