Perte d`estime de soi, perte de confiance

Transcription

Perte d`estime de soi, perte de confiance
Objectifs : Prévenir les violences intra-familiales
Lutter contre les stéréotypes féminins / masculins
Possibilite d’interventions directes du CIDFF 63 auprès des jeunes
Presentation
du
site
Internet
www.cidf63.com
Conséquences psychologiques :
Perte d’estime de soi, perte de confiance (en soi, en les
autres), déprime, plus de goût à rien, stress, nervosité, angoisse,
troubles du sommeil et / ou du comportement, peur, colère,
isolement des relations familiales et sociales, sentiment de
trahison, culpabilité, honte.
Conséquences physiques :
Coups, blessures, santé dégradée, handicap, coma, suicide,
mort.
Démarches :
Soins et certificat médical (hôpitaux et médecin traitant)
Plainte / main courante
Associations, avocat
CIDFF 63 (accueil, écoute, informations juridiques, accompagnement à l’emploi)
5, rue des hauts de Chanturgue à Clermont-ferrand
04 73 25 63 95
Permanence sans RDV tous les lundi de 13h30 à 17h.
SOS Femmes (écoute et accompagnement de femmes victimes de violences)
Clermont-ferrand
04 73 29 32 20
SOS Inceste et Violences Sexuelles Auvergne
(aide aux victimes de viol, d’agressions sexuelles, et d’abus sexuels)
21, rue Jean Richepin à Clermont-Ferrand
04 73 92 78 48
Planning Familial (sexualité, IVG, contraception, violences sexuelles)
13, rue des 4 passeports à Clermont-Ferrand
04 73 37 12 07
Relais Santé (soins médicaux gratuits)
2, rue du puit Artésien à Clermont-Ferrand
04 73 35 36 00
Ecoutillle (permanence d’écoute pour les adolescents)
14, avenue Charras à Clermont-Ferrand
04 73 92 92 92
Fil Santé Jeunes (contraception, santé, amour et sexualité)
0 800 235 236
Service d’Accueil et d’Orientation (hébergement d’urgence)
13, avenue Édouard Michelin à Clermont-Ferrand
04 73 74 66 00
6 mois à 7 ans d’emprisonnement / 7 500 euros
à 100 000 euros (de la menace de commettre un délit /
un crime jusqu’à une agression sexuelle autre que le viol).
Quand la violence est un crime :
15 ans de réclusion criminelle à la réclusion criminelle à
perpétuité (des violences ayant entrainé une mutilation ou une
infirmité permanente jusqu’au crime).
SOS Suicide Phénix 04 73 29 15 15
Allo Enfance Maltraitée 119
Mais aussi les infirmières, assistantes sociales et CPE
de l’établissement scolaire, les médecins (généralistes et spécialistes)
Ainsi que les Avocats pour enfants – permanences juridiques gratuites tous
les mercredis après-midi de 14h à 16h au Palais de justice, 16 place de l’étoile
à Clermont-Ferrand. Renseignements au 04 73 37 39 04 (Ordre des avocats)
Documents référence : Programmes québécois VIRAJ et PASSAJ, «Mécanismes de la violence
conjugale» et «Que faire face aux victimes de violences intrafamiliales?»
(Délégations Régionales aux Droits des Femmes et à l’Egalité d’Ile-de-France et d’Auvergne).
impression : 2Gpublicité
Quand la violence est un délit :
Service de Médecine Légale Unité de Victimologie (accueil de victimes de
violences, accompagnement, orientations, certificat médical, soins)
CHRU Gabriel Montpied, 58, rue Montalembert à Clermont-Ferrand
04 73 75 49 00 ou 901 (de 8h à 17h)
Réalisation : www.tangramcom.net
La violence est condamnée par la loi.
Lorsque l’auteur de la violence est le partenaire de la
victime, les peines sont aggravées.
La violence conjugale entre partenaires
(mariés, pacsés ou en concubinage) est un délit ou un crime.
Pôle Régional d’accueil des Victimes de Violences Sexuelles
et de Maltraitance à enfants
(violences sexuelles, physiques, psychiques, violences intrafamiliales) :
accueil, écoute, accompagnement et soins.
CHU ESTAING 1, place Lucie Aubrac à Clermont-Ferrand
0 800 622 648
Chaque jeune va le découvrir en réalisant un test sur le site du
CIDFF 63.
Les situations de contrôle peuvent se transformer en VIOLENCES
contre l’autre. C’est pourquoi il est important de pouvoir les
indentifier.
Exemples de situations de contrôle:
Contrôle abusif de l’apparence physique
et de la tenue vestimentaire.
Possessivité / jalousie :
empiètement abusif dans la vie de l’autre.
Manipulation des sentiments / chantage affectif.
Atteinte à la réputation de l’autre.
Rabaissement / humiliation / intimidation.
Insultes / injures.
Contrôle abusif de la sexualité.
Contrôle abusif des choix de l’autre
(orientation scolaire ou professionnelle, activités…).
Mise en situation :
«C’est quoi cette tenue, tu vas pas sortir comme
ça quand même?»
«Si tu ne fais pas ce que je te dis, je
te quitte.»
«Fais pas d’histoire, t’avais
dit oui, tu vas aller jusqu’au
bout!»
Exemples :
Ta / ton partenaire voit de façon régulière ses
ami(e)s. Qu’en penses-tu?
- réponse 1) : Tu trouves cela normal, ça ne te gêne pas. Tu en
profites pour voir les tiens pendant ce temps. De temps en temps,
tu l’accompagnes voir ses ami(e)s , et inversement.
- réponse 2) : Tu lui demandes de moins voir ses ami(e)s sans toi
et de passer plus de son temps libre avec toi. C’est comme cela
que ça marche un couple : faire tout à deux.
D’autres exemples de questions :
Aux niveaux loisirs, activités, sorties, qui décide du
programme?
Ta / ton partenaire et toi, vous sortez ensemble
depuis quelque temps. Tu as très envie de faire
l’amour avec elle / lui. Que fais-tu?
Ta / ton partenaire te quitte. Comment réagis-tu?
= phase d’amour et de calme
= tension de l’agresseur / peur de la victime
= événement violent de l’agresseur / colère, humiliation,
impuissance, désespoir et tristesse de la victime.
= déni de la gravité des faits et transfert des
responsabilités par l’agresseur (il se justifie par divers moyens :
enfance malheureuse, provocation, alcool…) / responsabilisation
et culpabilisation de la victime (elle se sent coupable et va
chercher à éviter de mettre à nouveau en colère sa / son
partenaire).
= rémission, sursis amoureux / espoir du changement, retour
de la confiance de la victime, efforts pour minimiser, excuser, nier
les faits. Calme avant la récidive.
Progression de la violence :
Homicide
Violence
psychique
(dévalorisation,
humiliation)
Violence
verbale
(insultes,
chantage,
menaces)
Violence
physique
(coups,
blessures)