technique 101: trucs et conseils pratiques en vrac

Technique 101: trucs et conseils pratiques en vrac
Voici une série de trucs et conseils pratiques
qui pourraient vous aider à tirer le maximum
de plaisir du plus beau sport au monde !
Bien monter sa voile
Quand il s’agit de monter votre voile, trois
données très importantes sont inscrites sur
celle-ci ainsi que sur son sac. D’abord, il est
impératif d’utiliser la longueur de mât recommandée (autant que possible un mât compatible avec la marque) car les voiles sont conçues pour bien travailler avec un mât précis
qui possède une rigidité précise. Ensuite, il
faut ajuster le “boom” à la longueur prescrite
et tendre jusqu’à la poignée arrière (les wishbones modernes sont généralement bien calibrés). Il faut aussi respecter scrupuleusement
la longueur d’extension de mât requise et tirer
jusqu’aux poulies. Comme il faut tirer très Mauï Sail a fait un effort pour simplifier au maximum l’ajustement de l’extention de pied
fort, assurez-vous que les cordes soient bien de mât en imprimant sur ses voiles un schéma qui permet de bien comprendre comenfilées, sans se croiser, et aidez-vous d’un ment figurer la mesure quelle que soit sa marque
étarqueur, car c’est à peu près impossible de
le faire efficacement à mains nues.
meilleures accélérations dans les rafales.
Régler la hauteur du wishbone
Certaines compagnies comme Mauï Sail
ont fait un effort supplémentaire pour que ces Bien ajuster les cordes de harnais
On s’entend à dire que le wisbone devrait
données soient claires; un schéma imprimé
être positionné environ à la hauteur de la
sur leurs voiles permet de bien comprendre
Les cordes sont bien ajustées au moment où poitrine. On suggère d’opter pour une posicomment figurer la mesure de l’extension les bras ne font que guider la voile et que toute tion plus haute dans les vents légers ce qui
quelle que soit sa marque. Certaines varia- la charge se concentre sur le harnais. Règle permet de naviguer plus “suspendu” et donc
tions sont possibles autour de ces indications générale, on placera la première attache, en d’alléger le poids sur le flotteur. Il faudra
selon les conditions de vent, mais si vous partant de la poignée avant, à environ qua- avancer un peu le pied de mât pour comn’êtes pas certain, tenez-vous en aux recom- tre mains pour les voiles autour de 5 m, cinq penser.
mandations. C’est la façon facile de vous mains pour les 6 à 7 m et jusqu’à six mains
À l’inverse, certains recommandent de
assurer que votre voile est bien montée. Fi- pour les plus grandes. Ensuite, entre les deux baisser le wishbone dans les vents forts ce
nalement, et c’est un réglage capital souvent attaches, il devrait y avoir l’espace d’environ qui permet d’avoir un meilleur appui des
négligé, il faut s’assurer que toutes vos lattes deux mains, mais cette mesure n’est pas cri- jambes pour mieux faire coller la planche à
soient bien tendues. Un client nous mention- tique, il suffit seulement d’atteindre l’équilibre. l’eau. Dans ce cas, il faudra reculer le pied
nait avoir redécouvert sa voile (qu’il n’aimait L’ajustement final se fait sur l’eau, souvent de mât un peu pour ne pas perdre de vitesse.
pas) après s’être rendu compte qu’il avait “ou- en bougeant seulement un des deux bouts si Nous avons remarqué qu’en situation “over
blié” de tendre les trois lattes du bas…
on n’est pas trop loin, sinon il faut bouger les power total”, le fait de placer le wish le plus
Notez que quand vous faites l’acquisition deux bouts vers la main qui force. Quand vous haut possible permet d’obtenir plus de levier.
d’une voile à la boutique nous prenons tou- avez réussi à figurer un côté, servez-vous des
jours le temps de la monter avec vous de repaires sur le wishbone pour mettre les cord- Régler le pied de mât dans le boitier
façon à s’assurer que tous ces détails soient es au même endroit sur l’autre.
bien maîtrisés.
La longueur des cordes de harnais a aussi
Normalement le boitier de pied de mât est inune influence. Réglées courtes elles per- stallé à un endroit qui permet d’accommoder
L’importance du pourcentage de carbone de mettent de rouler en position de corps plus les différentes voiles prévues pour votre
votre mât.
droite, ce qui exige plus de techniques et de planche (c’est une donnée importante qui fait
dépenses physiques. La vitesse sera amé- partie de ses caractéristiques essentielles).
Il est important que votre mât offre un liorée, car chaque rafale sera transmise à la Ainsi on verra à placer le pied de mât tout
pourcentage de carbone suffisant afin que planche plus efficacement mais, attention aux à l’arrière lorsqu’on utilise la plus petite voile
votre voile livre son plein potentiel. On dit que catapultes ! Lorsque les cordes sont réglées recommandée, la plus grande sera installée
la norme de 55% convient très bien aux voiles plus longues, le planchiste moins expérimen- tout à l’avant et les voiles intermédiaires ende freeride modernes (6 lattes, sans cam- té profite d’un temps de réaction allongé lor- tre les deux, proportionnellement.
ber), les mâts de 30% s’adressant aux voiles sque survient la bourrasque. Attention tout de
Pour plus de vitesse, trichez vers l’arrière ce
d’entrée de gamme sans recherche absolue même de n’être pas trop long pour que les qui diminue la surface de contact du flotteur
de performance. Les voiles à camber et de bras ne fassent pas tout le travail.
avec l’eau. Pour plus de contrôle (en situation
course nécessitent quant à elles un mât au
Très important pour éviter les ampoules, il “over power” en outre) trichez vers l’avant ce
minimum 75% et s’épanouissent totalement faut seulement guider le wish comme on le fe- qui rabat la planche et la ralentit par le fait
avec les 100% carbone.
rait avec un volant de voiture, la main presque même. Dix centimètres et le changement
Notez qu’avec un pourcentage plus élevé ouverte. Certains tordent les manchons com- peut être assez étonnant ! Avec un meilleur
que la norme, on obtient toujours un grée- me s’ils se pensaient en motocyclette ! Même contrôle, vous risquez d’aller plus vite en
ment plus léger et plus nerveux qui fournit de les meilleurs gants ne résisteront pas.
bout de ligne.
Au Vent Fou 3839 St-Jean-Baptiste, Mtl, H1B 5V4
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Les problèmes de “spin out”
Ils surviennent quand la poussée de la jambe arrière exerce une force plus forte que la
portance de l’aileron et de la planche combinés. La planche décroche et se retrouve de
côté par rapport à la trajectoire originale. Le
poids, et donc la force de poussée, doit être
appliqué sur la jambe avant tout en gardant le
pied arrière le plus léger possible pour éviter
les “spins out”. Un bon truc, c’est de tourner
le corps un peu vers l’avant tout en penchant
celui-ci vers l’arrière de la planche. Ensuite,
l’utilisation d’un aileron plus long ou plus
épais aura pour effet d’augmenter la portance
de la planche et de réduire les “spins out”. On
y revient au point suivant. Enfin, une position de footstraps plus vers l’intérieur sur les
modèles ainsi équipés permet de diminuer la
poussée de la jambe arrière. Toutes ces solutions amènent toutefois une perte de vitesse
potentielle.
Choisir le bon aileron
Le bon choix d’aileron influence non seulement les performances de votre planche mais
aussi le confort en navigation ce qui est bien
souvent synonyme de meilleur rendement.
En effet, un aileron trop petit augmente la
propension à faire des “spins out”. À l’inverse,
un aileron trop grand génèrera trop de lift. Le
flotteur sera très difficile à maîtriser et aura
tendance à vouloir s’envoler ! Les fabricants
proposent toujours une charte qui permet de
choisir la bonne taille, pour un certain modèle
d’aileron, en fonction de la grandeur de la
voile. C’est une information primordiale pour
faire votre choix.
La forme est aussi très importante. Un aileron long et étroit sera toujours plus rapide
à surface égale qu’un aileron court et large,
ce dernier étant par contre plus puissant
pour partir au planning. Même chose pour
l’épaisseur, un aileron mince sera plus rapide,
un épais plus puissant. Le bord d’attaque (le
devant de l’aileron) joue aussi un rôle très
important. Plus il est droit, plus la stabilité
directionnelle est grande et plus l’assiette du
flotteur est stable. Cette forme permet de générer de plus fortes accélérations, d’obtenir
une meilleure tenue de cap et des vitesses
plus élevées. À l’inverse, un bord d’attaque
courbé rend le flotteur plus maniable. Ce
dernier est moins stable en direction mais
plus libre dans le clapot et les manœuvres.
Les ailerons destinés au programme vague
par exemple, seront très courbés. Certains
modèles présentent une longue section droite
suivie d’une pointe courbée ce qui offre un
excellent compromis entre les deux mondes.
Ils sont beaucoup utilisés en Freeride et en
Freemove.
Accrochez seulement une algue à votre super aileron de course et déjà le comportement
change drastiquement. Accrochez-en trois
ou quatre de plus et plus rien ne fonctionne.
C’est ici que l’aileron anti-algue prend son
Au Vent Fou 3839 St-Jean-Baptiste, Mtl, H1B 5V4
importance. Le principe est simple, il s’agit
d’incliner le bord d’attaque drastiquement,
le plus souvent à 45% de façon à ce que les
algues glissent sous l’aileron. Malheureusement, en procédant ainsi on perd beaucoup
des qualités dynamiques de l’aileron normal.
Assurez-vous donc d’utiliser votre anti-algue
seulement quand vous n’avez pas le choix.
Finalement notez que les ailerons fournis
avec la plupart des flotteurs de série nuisent
très souvent à leurs performances de façon
assez étonnante. Il y a des excellentes chances que vous redécouvriez votre planche en
y installant un aileron digne de ce nom ! Ce
n’est pas le cas pour AHD qui a toujours fourni
des excellents ailerons Select de série avec
ses planches. Voilà sûrement un des aspects
qui font le succès de la marque suisse.
plus centré sur la planche ce qui diminue les
déséquilibres latéraux. Certains diront qu’ils
“sentent” plus la planche. La tenue de cap
est aussi facilitée. Le planchiste en apprentissage aura aussi plus de facilité à intégrer les
footstraps dans cette position.
Pour une navigation axée vitesse (et de ce fait
plus physique), la position sur les rails permet
d’être mieux calé sur la tranche de la planche.
La puissance de la voile est transférée plus
efficacement, il est donc possible de “tenir”
des voiles plus grandes. Reste l’ajustement
avant-arrière. Les footstraps installées vers
l’avant permettent d’y accéder plus facilement
mais ralentiront un peu la planche. Les footstraps toutes à l’arrière favorisent la vitesse.
Certains planchistes très grands installeront
leurs footstraps avants tout à l’avant et les arrières… tout à l’arrière. Les plus petits feront
le contraire. C’est une excellente façon de
compenser si votre physique est un peu en
dehors de la norme.
La raison d’être des multiples positions pour
installer les footstraps
La position centrée (en opposition à “sur
le bord de la planche”) convient bien aux
manœuvres, surtout dans la vague car il est
plus facile de passer d’un rail à l’autre. La
conduite sera plus douce car le corps est
Pour éviter de briser de l’équipement
Un équipement normal devrait comprendre un minimum de deux planches (une de
Choisissez le bon spot et planchez sécuritairement
Si vous êtes seul sur votre spot, à moins que
vous habitiez dans une région plus isolée, il
y a bien des chances que vous soyez à la
mauvaise place ! Dépendant de la direction
des vents, cherchez idéalement l’endroit où le
vent souffle de travers par rapport à la plage
(à 90 degrés). Si le vent souffle de travers
mais aussi un brin vers le bord c’est encore
mieux. Si vous deviez briser, vous échoueriez
un peu plus loin et pourriez marcher jusqu’à
votre point de départ. Un bon conseil, essayez toujours de prévoir ce qui arriverait si
vous deviez briser votre mât par exemple.
Une nuit de dérive pourrait s’avérer un événement assez traumatisant ! Normalement, vous
devriez toujours vous abstenir de plancher par
vent de terre (qui souffle vers le large). Le site
web http://www.sitesdeplanche.ca/ a été créé
par des planchistes bénévoles du Québec
et décrit les meilleurs endroits pour plancher
en fonction de la direction des vents. Il y a
d’ailleurs un lien sur notre site qui vous amène
à ce site. Si vous aimez aller loin de la rive,
vous devriez idéalement plancher avec deux
autres partenaires et vous assurer que chacun “attend” les autres. En cas de bris majeur,
un premier pourrait aller chercher du secours
pendant que l’autre reste avec celui qui a le
problème. En effet, il est souvent très difficile
de retrouver un planchiste à l’arrêt sur un lac
“démonté”. Pensez toujours à mettre une
combinaison adéquate en considérant le fait
que vous pourriez passer deux heures dans
l’eau à attendre du secours. Sachez que la
loi vous oblige normalement à avoir un sifflet
submersible (sans bille) avec vous, il pourrait
vous permettre d’attirer l’attention d’un autre
planchiste en cas de pépin. Un bout de corde
5 mm de 1.5 m de long pourrait aussi vous
dépanner en cas d’urgence, il peut être remisé
dans la poche arrière de votre harnais par exemple.
A
Vent
B
Lac
C
D
Le meilleur endroit pour plancher sur notre lac est définitivement de partir du point D.
Le point B est à éviter à moins de circontances spéciales car on risque d’avoir beaucoup de difficultés à revenir à la plage. Le point C va recevoir des grosses vagues qu’il
faudra traverser au près serré, ce qui n’est pas évident. Le point A n’est pas si mauvais
mais si vous deviez briser, vous risquez de dériver longtemps...
Tel: (514) 640-3001 Web: www.auventfou.com
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vent léger 125 à 160 litres et une de vent fort
80 à 110 litres selon votre poids, vos goûts et
l’endroit où vous planchez) et quatre voiles de
façon à couvrir la majorité des conditions de
la région. La plupart des bris se font en condition d’extrême “over power” par rapport à
votre équipement et il est souvent évident de
prévoir, à les voir aller, ceux qui vont casser
de l’équipement. Conclusion, si vous n’avez
pas l’équipement nécessaire, il est très hasardeux de vous aventurer sur l’eau par vent fort.
À noter, pour ceux qui manquent de budget
planche, il est conseillé dans la région de Montréal d’opter pour de l’équipement destiné au
vent léger en premier lieu car il risque de servir
plus souvent et vous permet d’améliorer votre
technique, mais vous devrez avoir la sagesse
de rester assis sur la plage si le vent monte !
L’achat de voiles usagées peut aussi s’avérer
être une source de tracas, car lorsqu’elles sont
“toastées” elles éclatent au moindre incident.
Une voile neuve au double du prix d’une voile
usagée à moitié “toastée” coûte le même prix
au kilomètre, pensez-y ! Un bon truc, nous
offrons presque toujours à la boutique des
voiles neuves mais de modèles plus anciens
à prix de liquidation, ce qui pourrait être une
excellente façon de vous éviter de “ramasser”
les problèmes des autres. Quant aux mâts,
aux wishbones et aux pieds de mâts, nous
vous conseillons d’acheter du neuf. Les gens
changent très peu pour la mode et ces articles
risquent fort d’avoir été abusés et de vous
“pêter dans la face” sans signes précurseurs
apparents.
Finalement, il est très important d’inspecter
et d’entretenir votre équipement. Un morceau
qui explose peut en faire briser d’autres, sans
compter le risque de blessure et surtout le
risque de dériver des heures ! Changez les
bouts de cordes qui montrent le moindre signe
d’usure, examinez vos bases de pieds de
mâts pour voir si le joint commence à fendre,
inspectez vos mâts pour déceler la moindre
craque. Finalement, assurez-vous de faire
sécher vos voiles, mais de grâce pas au soleil ! Une voile laissée au soleil inutilement se
dessèche et voit sa durée de vie très écourtée.
Étudiez la météo et les outils à votre disposition
Si vous étudiez la météo, vos chances
de plancher régulièrement seront encore
meilleures. Nous vivons à une époque ou
plusieurs données cruciales comme les
prévisions, le vent actuel et les statistiques
des journées précédentes sont facilement
accessibles sur le web. Encore ici, vous
trouverez sur auventfou.com des liens
vers les principaux sites de prévisions météorologiques et de vents actuels. La plupart sont gratuits, profitez-en.
Commencez à surveiller deux jours à
l’avance quand vous savez que vous aurez
une journée de libre. Ensuite quand le moment est venu de partir, allez voir la force
du vent au moment présent et observez
la tendance. Quand vous êtes de retour,
consultez les statistiques de vent d’heure
en heure correspondant au moment où
vous étiez sur le lac. Faites une association
entre l’équipement que vous avez utilisé
et l’expérience que vous avez eu par rapport aux données publiées. La prochaine
fois que vous irez plancher, vous saurez à
quoi vous attendre juste en regardant vos
écrans ! Il faut savoir que la plupart des
données présentes sur les sites gratuits
gouvernementaux émanent de stations météorologiques qui ne sont pas situées sur le
bord de l’eau. Leurs données peuvent être
un peu biaisées par rapport au vent réel
sur le lac (qui est souvent un peu plus fort),
mais généralement, on s’en tire bien avec
la méthode que nous venons d’exposer.
L’alternative est de s’abonner au site payant
iwindsurf.com qui propose des données
en direct et des statistiques provenant
d’anémomètres installés sur les principaux
sites de planches, donc directement au bord
de l’eau. Ce site offre aussi des prévisions
de vent assez élaborées.
Pour ceux qui habitent autour de Montréal,
vous avez deux régions à surveiller, ce qui
vous donne deux chances de plancher ! En
premier lieu, les environs de Montréal, habituellement nommée la vallée du St-Laurent,
sont généralement balayés par des vents
dominants du nord-ouest. Mais il y a aussi,
pas très loin, la vallée du Lac Champlain qui
voit plutôt ses vents dominants venir du sud.
Concrètement ça veut dire quoi ? Pour une
journée donnée, il peut venter seulement à
un de ces deux endroits, ou aux deux, ou
nulle part. Ainsi, un certain samedi, tout le
monde pourrait être à Oka par exemple et
le lendemain, après avoir consulté les sites
météo et ceci sans s’être vraiment concerté,
tous ces mêmes gens pourraient bien être
à Plattsburgh ! Il y a des endroits où le phénomène est encore plus étonnant comme
au Gorge en Oregon, où certaines parties
de la rivière Colombia ne sont presque pas
ventées et trois kilomètres plus loin, le vent
est nucléaire ! Et le lendemain, ça peut être
le contraire. Les pros surveillent tous ça assidument, faites comme eux !
En conclusion
Comme vous l’aurez sûrement constaté, rien
ne remplace l’expérience et la pratique. Il ne
faut pas se décourager, jouer avec vos réglages régulièrement et ne rien prendre pour
acquis. La meilleure façon consiste à modifier
un paramètre à la fois et à vous comparer avec
un autre planchiste (de préférence toujours le
même). Vous devriez rapidement découvrir ce
qui marche pour vous. Si vous êtes consciencieux et rigoureux, connaissez et entretenez
bien votre équipement et que vous vous donnez la peine d’étudier la météo et de consulter
les statistiques, vous n’en serez que plus performants et surtout en tirerez une grande satisfaction. Sachez que les meilleurs le font tous, il
n’y a pas d’autres façons de s’améliorer !
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Le tableau du haut montre la prévision d’Environnement Canada la veille du passage
de l’ouragan Irène à Montréal. Les habitués savent que le meilleur endroit pour les
Nord-Est est Vaudreuil. Le tableau du bas nous montre la lecture de l’anémomètre de
Iwindsurf, en noeuds, situé à cet endroit, la journée même. Passé 13:00, très peu de
gens avaient l’équipement nécessaire pour affronter des vents de cette force...
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