01. Préface du livre de Georges Blanc En acceptant de préfacer la

01. Préface du livre de Georges Blanc
En acceptant de préfacer la dernière recette littéraire de mon ami Robert Dedouaire, je ne me
rendais pas compte que l’exercice serait aussi difficile. Le préfacier ne dispose que de quelques
centaines de signes, or, il y a tant de choses à écrire sur Dedouaire.
Il a débarqué dans ma vie, voici un bon quart de siècle. Il venait à Vonnas pour m’acheter des
vins...
J’avais en face de moi, un homme mûr qui parlait de son métier avec une rare passion. Au fil des
ans, quelque part, dans ma tête, j’attends la visite de l’ami Robert et de sa charmante épouse.
Lorsqu’on se retrouve, à Saint-Tropez, pour un apéro digne de ce nom, au Quai, c’est d’abord pour
le bonheur d’être ensemble et j’avouerai tout le plaisir que j’ai de l’entendre parler de la «bonne»
et «vraie» cuisine. Comme moi, Robert veut conserver la saveur première des produits qu’il
sélectionne avec un soin particulier. Comme moi, il est fidèle aux classiques, au respect des
recettes. Comme moi, il se rend compte que la profession a, en quelques années, fortement
changé.
Avant de rencontrer Robert Dedouaire, je n’imaginais pas l’importance de la cuisine wallonne.
Chacun de ses précédents ouvrages est une partition, une ode à l’art culinaire dans tous ses états.
En lisant sa prose, on se rend compte de la puissance de l’oralité pour la transmission des recettes
de génération en génération. On entend les ingrédients qui frétillent, on perçoit les fumets
agrémentés savamment d’une dose d’épices dont il a le secret. Sa cuisine se déguste et nous
raconte des histoires comme on aimerait en voir lors d’une série télévisée en plusieurs épisodes.
Un jour, je me souviens lui avoir parlé de ma passion pour les poulardes de Bresse. Là, j’ai vu ses
yeux pétiller... Il est retourné en Belgique avec quelques beaux spécimens... qui ont, plus que
largement, satisfait les palais de quelques-uns de ses clients fidèles.
Aujourd’hui, dans les pages qui suivent, le lecteur découvrira un Robert Dedouaire plus profond, il
confie une grande partie de son âme à ses lecteurs.
Alors, Mesdames et Messieurs, vous qui tenez ce livre entre vos mains, allez-y, partez pour ce
voyage sur des routes pavées d’anecdotes, d’états d’âme, de senteurs, d’odeurs très agréables, de
goût sans pareil qui sont les jalons d’une vie bien remplie consacrée à la Cuisine, car comme le
disait Henri IV, Bonne cuisine et bon vin, c’est le paradis sur terre.
02. Avant propos de Pierre Stembert
ROBERT DEDOUAIRE FACE AU MIROIR de sa carrière, de sa vie.
Bien qu'il soit convaincu que le temps passe, il préfère se consacrer au temps qui reste. C'est
ainsi que Robert Dedouaire, patron de l'Hostellerie Le Vieux Hêtre à Jalhay commet un
neuvième ouvrage intitulé Le Restaurateur face à son miroir. Ce titre complétera la série
d'écrits qu'il a entamée en 1978 avec le célèbre A la Wallonne mijotons.
Avec cette parution, illustrée par René Hausman et préfacée par le grand Georges Blanc,
Dedouaire livre aux lecteurs une série de réflexions personnelles sur son statut de cuisinierrestaurateur.
Il ponctue ses interventions d'anecdotes, parfois croustillantes, souvent incroyables malgré
qu'elles soient vraies. Il parle de ses galères, de son parcours, de ses idées, de son amour pour
le spectacle et il cite bon nombre de personnes que son métier et sa témérité lui ont permis
d'approcher, de rencontrer, de construire une amitié dont certaines sont vieilles de plus de
trente ans.
Nous, lecteurs, nous devenons complices, nous sommes derrière ce miroir sans tain. Nous
l'observons, nous le suivons dans ses folies, au gré de son intuition, de ses déplacements, de
ses rencontres.
Nous sommes des invités permanents à sa table. Nous sommes conquis par les saveurs
alléchantes du hit-parade des recettes qui ont eu le plus de succès dans son restaurant. Nous
nous imaginons assis, pendant quelques heures, dans son splendide jardin où nous entendons
le chant des oiseaux qui virevoltent dans sa volière, nous charme charmé par l'écoulement
sans fin de l'eau qui alimente son étang. Nous nous rendons compte que Robert Dedouaire est
continuellement amoureux de Chantal, son épouse qui tout au long de ses années a su être
complémentaire, complice de ce personnage qui sort de l'ordinaire.
Le restaurateur jalhaytois prétend que la passion est absolue, quand sans elle, il n'aurait pas
vécu cette vie qu'il adore.
Au fil des pages, il nous parle du Roi, du Pape et de ses copains du show business, il nous
raconte tout ce qu'il a osé, où il est allé, qui il a rencontré, ceux qui l'ont marqué.
Il termine son récit en écrivant : comme de grands artistes, notamment Jean-Claude Brialy,
j'ai envie de terminer ma carrière comme un dernier spectacle en racontant des histoires, assis
sur un tabouret. Je m'imagine dans une salle, celle d'un restaurant ou une autre, au centre d'un
petit nombre de personnes et je me laisse aller à conter mes anecdotes, à épingler mes
impressions, à citer mes rencontres, mes passions, mes amours, mes emmerdes. L'inspiration
dépend surtout de la richesse des rencontres avec des gens. De la manière dont on les a
observés. De son imagination où le banal peut devenir exceptionnel. Raconter ses histoires
c'est différent d'écrire un livre. Écrire un livre c'est peut-être sa feuille de conduite dont on se
servira quand, l'âge aidant, la mémoire commencera à faire un peu défaut.
Dans les dernières lignes de son livre, il cite Bernard Loiseau, trop tôt disparu : La Table, c'est
l'endroit de détente et de convivialité par excellence... C'est pourquoi, il faut également
utiliser son imagination pour venir compléter les efforts de la cuisine.
La sortie de cet ouvrage est programmée pour l'automne, on peut déjà le réserver au prix de
15 euros en le commandant par téléphone : 00 32 (0)87 647.092. Par Fax : 00 32 (0)87
647.854. ou par courriel en écrivant à l'adresse : vieuxhê[email protected]
03. Quelques documentations
1. Robert Dedouaire et Georges Blanc
2. Infos sur la soirée de lancement du livre
3. Couverture de l’ouvrage à paraître
Contenu : 112 pages dont 24 pages de recettes
Livre dos carré collé – Couverture 300 gr / Intérieur papier brillant 150 gr et recyclé
100 gr