Rapport 24 pages

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Rapport 24 pages
SOMMAIRE
D U R A P P O RT
D ' AC T I V I T É
2005
AVANT-PROPOS
2
ORGANIGRAMME
4
RAPPORT DE GESTION
1 - Les faits marquants de l’Exploitation
2 - Le management des Ressources Humaines
3 - Les éléments financiers
4 - Les perspectives 2006
6
7
8
9
COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE
- bilan
- compte de résultat consolidé
- tableau de financement consolidé
- annexe des comptes consolidés
- rapport général des commissaires aux comptes
12 à 13
14
15
16 à 23
24
1
AVA N T- P R O P O S
« L’énergie d’entreprendre »
Tel est notre vœu le plus cher : avoir encore et toujours l’énergie d’entreprendre, l’énergie de comprendre et de résoudre les problèmes de notre temps.
C’est notre « travail de fond » pour renforcer nos valeurs, pour tout mettre en œuvre pour que notre stratégie porte ses fruits.
2005 a vu tous les acteurs de l’Entreprise se mobiliser pour réussir une belle année autour de nos trois
principes fondamentaux :
- ressources humaines
- développement industriel
- environnement
Ils ont permis de créer de la valeur ajoutée pour nos salariés, nos clients, nos fournisseurs et pour nos
actionnaires ; une création de valeur que nous allons cultiver en 2006 et dans les années futures pour
conserver notre pérennité, notre indépendance et notre attachement au territoire.
Le Président du Directoire
Germain-Arthur CHARIER
2
Le Président du Conseil de Surveillance
Pierre-Marie CHARIER
SA CHARIER
87-89, rue Louis Pasteur
44550 Montoir-de-Bretagne
SIREN 305 319 477 (RCS SAINT-NAZAIRE)
CONSEIL DE SURVEILLANCE
Président : ............................................................... Pierre-Marie CHARIER
Vice-Président : ........................................................ Suzanne ROUSSE / CHARIER
Membres : ............................................................... Yves CHARIER
............................................................................... Michel CHARIER
DIRECTOIRE
Président : ............................................................... Germain-Arthur CHARIER
Membres : ............................................................... Marc CHARIER
............................................................................... Alain CHARIER
COMMISSAIRES AUX COMPTES
- KPMG SA : représentée par Luc DUPAS
- Didier ALLAIN-DUPRÉ
3
Organigramme
4
R A P P O RT D E G E S T I O N
5
1- LES FAITS MARQUANTS DE L’EXPLOITATION
1-1 Les Granulats
Les éruptifs
L’activité 2005 a connu une progression de plus de
5,50 % en tonnage. Ce paramètre, combiné à la
poursuite d’une organisation de la production définie
lors du précédent exercice, a permis à cette activité de
dégager une marge en nette amélioration.
L’approvisionnement de chantiers routiers de bonne
taille dans le Morbihan et en Vendée, le maintien,
contre toute attente, de programmes d’entretien routiers conséquents et le dynamisme du secteur du bâtiment ont contribué largement à cette augmentation
constatée de la production.
Intégré dans un programme d’investissement matériel conséquent, le changement du concasseur primaire de la carrière de La Clarté à Herbignac (44),
après plus de 30 ans de bons et loyaux services, s’est
réalisé avec succès au mois de juillet 2005.
En fin d’année nous avons pu obtenir le renouvellement de notre autorisation d’exploitation du site de
« La Mariais » à Donges (44).
Le sable Atlantique
Malgré l’absence du chantier de référence que constituait le ré-ensablement de la plage de La Baule en
2004, la production de cette année reste d’un niveau
tout à fait satisfaisant, portée là aussi par le secteur de
la construction. La clientèle traditionnelle des maraîchers de la région nantaise contribue également aux
bonnes performances de cette activité.
Notre navire le « Saint-Germain » a démarré en début
d’année 2006 une campagne d’approvisionnement
en eau douce de Belle Isle destinée à pallier en
partie le risque de pénurie l’été prochain.
La présence de nos sociétés dans une association destinée à promouvoir l’utilisation des sables Atlantique
marque notre volonté de nous positionner comme
acteurs majeurs dans ce secteur d’activité.
1-2 La valorisation des déchets
Centres de Stockage de Déchets Ultimes (classe 2)
Nous avons poursuivi le développement de l’Ecosite
de La Vraie-Croix (56) et anticipé la réalisation des
futurs casiers. Le renouvellement de nos marchés de
collecte et de gestion de déchetteries dans ce périmètre a permis d’atteindre le tonnage maximum
autorisé dès le deuxième exercice de son activité.
6
L’accueil d’une partie des mâchefers issus des UIOM
de Nantes (44) sur notre plateforme de valorisation a
complété notre offre « traitement ».
Le CSDU de classe 2 des Hautes Gayeulles à Rennes
(35) a vu son activité également accrue par l’accueil
de 15 000 t d’ordures ménagères à la demande de
notre Maître d’Ouvrage, demande traitée par nos
équipes de manière particulièrement réactive.
Forts de notre expérience dans la gestion du site de
Treffieux (44), nous avons obtenu en fin d’année le
contrat de gestion du CSDU de classe 2 de TalludSainte-Gemme en Vendée, centre actuellement en fin
de construction.
Ce contrat nous permettra d’optimiser notre organisation sur le sud de la région.
Centres de Stockage de Déchets Inertes (classe 3)
Cette activité a connu en 2005 un nouveau développement grâce à la mise en place des contrats de gestion
des anciens sites de gypse de la région parisienne
permettant d’accepter environ 2 millions de tonnes
de terres inertes dans l’année.
Plus localement, les CSDI de classe 3 ont connu également un nouvel essor (tonnages en augmentation
d’environ 40 %) avec la fin provisoire des chantiers
acceptant des remblais sur Nantes.
Nous avons obtenu l’autorisation d’exploiter sur un
de nos sites un centre d’accueil de matériaux contenant de l’amiante liée dont la mise en route s’est
réalisée immédiatement.
1-3 Les Travaux Publics
L’année 2005 aura été marquée par la baisse sensible
des chantiers de grands terrassements liée à l’absence de grands projets en France et à la dérive des
contrats de plan. Cette baisse a été compensée en
partie par le maintien d’un bon niveau d’activité en
travaux spéciaux : terrassements des parkings du
cours Saint-André à Nantes, Fréville à Rennes, Génie
civil du château de Saumur (49), travaux portuaires à
Etel (56) ou à Piriac (44), ainsi que par des opérations
de proximité comme les échangeurs de Ker Lann (35)
ou Tournebride (44).
Nous avons mis à profit la fin des chantiers du LGV Est
pour accélérer les travaux de construction des casiers
de l’ECI à la Vraie-Croix avant de démarrer le chantier
d’envergure que constitue l’opération de mise en
sécurité des virages de Pujols sur la RN 21 (46).
Parallèlement, un comité de pilotage a été créé dans
le but d’organiser la transmission des savoir-faire
autour de trois thèmes : la maintenance, l’encadrement et la production.
L’activité plus typiquement routière a vu le renouvellement des marchés d’entretien sur RD pour le compte des
Conseils Généraux du Morbihan et de Loire Atlantique,
ceci pour une durée de 4 ans. Ce type de marché a
connu durant cet exercice un bon niveau d’activité malgré des prévisions pessimistes de nos donneurs d’ordre.
Développement accru des formations en 2005, avec
17.000 heures de formation réalisées au total, soit
2.70% de la masse salariale. Elles se sont effectuées
tant en interne (20 formateurs internes inscrits) qu’en
« intra entreprise », l’objectif étant d’offrir la possibilité au personnel de se former au travers d’un échange avec les salariés des autres entités.
La réalisation d’un chantier routier important en Vendée
aura permis de maintenir un bon niveau d’utilisation de
nos centrales d’enrobage fixe et mobile. En Loire
Atlantique et dans le Morbihan, nous sommes intervenus principalement pour le compte des collectivités
locales dont les investissements restent dynamiques, soit
à travers de gros chantiers structurants (Tramway de
Nantes), soit par l’intermédiaire d’opérations d’entretien de voirie (Communauté de communes de Redon,
Carene à Saint-Nazaire).
Enfin l’exercice aura été marqué par la hausse importante du prix des matières premières, notamment
issues du pétrole, et dont notre industrie est fortement consommatrice. Cette hausse, impossible à
répercuter en totalité dans nos prix de vente, associée
à une tension concurrentielle renforcée par le
manque de grands chantiers, a dégradé nos marges
d’exploitation de manière substantielle malgré une
activité locale soutenue.
Le turn-over se stabilise à 4% pour un indice national
(source DARES) en 2003 autour de 10%. C’est la stratégie de l’entreprise, basée sur sa PERENNITE, qui se
traduit par une fidélisation du personnel, lequel participe notamment de plus en plus aux propositions du
Plan Epargne Entreprise.
Quelques chiffres
➤
Le Directeur de l’Exploitation
Thierry LE FRIANT
Le taux de turn-over (démission/licenciement) a légèrement diminué. Les démissions, qui représentent
22% du total des départs, sont constituées à 80% par
du personnel ouvrier.
2- LE MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES
Les actions fédératrices du management des ressources humaines de l’Entreprise Charier s’orientent résolument vers la prévention, le partage et la pérennité.
Celles de PRÉVENTION se renforcent, avec les formations « habilitations », le développement des « discussions » avec le personnel, une première certification MASE pour une agence de Charier TP et l’engagement des services de santé au travail dans nos opérations de prévention collectives.
La réunion des cadres de l’entreprise, en juillet 2005, a été
également l’occasion d’aborder les thèmes du maintien dans
l’emploi, des maladies professionnelles et des risques routiers.
Parallèlement, et dans le cadre de ces engagements,
les membres des C.H.S.C.T. se sont mobilisés pour
améliorer la sécurité.
En 2005, le PARTAGE des savoir faire a fait l’objet de
300 échanges fructueux, par le biais des bilans biannuels, où chaque interviewé a pu exprimer « à sa
manière » ses savoir-faire. L’opération a été reconduite en début d’année 2006.
Les effectifs
L’effectif total du groupe au 31 décembre 2005 est
de 1150 salariés dont 12 % de Cadres, 19 % d’ETAM
et 69 % d’ouvriers. L’Entreprise a embauché 139
salariés en contrats à durée indéterminée en 2005.
Ces embauches sont essentiellement le fruit d’un
constant renouvellement des effectifs (N.B. : 1/3 des
salariés embauchés ont moins de 25 ans).
Les départs à la retraite représentent 3% de l’effectif
total soit 37 personnes. Ce rythme sera soutenu les
cinq prochaines années (à noter : 16% des futurs
retraités sont des conducteurs d’engins).
➤
Les rémunérations
L’évolution des charges de frais de personnel se situe
à + 7.70 %. Cette variation comprend une augmentation moyenne des salaires à hauteur de 3 %, une
hausse des heures de production du fait de la baisse
sensible des arrêts maladie (- 11.000 heures) et des
intempéries (-10.000 heures), ainsi qu’une hausse
des effectifs notamment avec le développement des
activités en région parisienne.
Par ailleurs, l’entreprise, dans le cadre de sa stratégie
de fidélisation du personnel, a versé 712 Ke sous
forme de prime d’intéressement aux 1000 salariés
adhérents, et 830 Ke au titre de la participation au
résultat 2004.
7
La charge des investissements en formation réalisée
représente un engagement de l’ordre de 742 Ke.
Le Directeur des Ressources Humaines
Michel MERIEN
3- Les éléments financiers
3-1 Les résultats du groupe
La production nette a augmenté en 2005 de 2,2 %
par rapport à l’année 2004 pour atteindre le montant
de 192,8 millions d’euros. La progression d’activité
a surtout été sensible dans l’activité déchets avec
le démarrage de l’activité de remblaiement des
carrières de gypse en région parisienne et l’augmentation des tonnages enfouis sur les sites de classe III
de Loire Atlantique et Morbihan. L’activité terrassements a par contre chuté de – 9,3 % en 2005
avec la fin des gros chantiers de terrassements de
la LGV EST.
L’année 2005 enregistre une augmentation de la
valeur ajoutée de 7,2 % par rapport à l’exercice précédent, passant de 40,5 % de la production nette en
2004 à 42,4 % en 2005. Il faut noter une forte baisse
du recours à la sous-traitance et à la location de matériel (- 12 %), les dépenses d’entretien sont restées
stables ; les dépenses d’énergie ont augmenté de
16 % avec la hausse du prix du fuel et du gas-oil.
Les dépenses de personnel ont augmenté de 7,7 % en
2005, les effectifs passant de 1.116 personnes à fin
2004, à 1.150 personnes à fin 2005.
L’Excédent Brut d’Exploitation en 2005 a augmenté de
3,8 % par rapport à 2004, passant de 13,9 % de la
production nette en 2004, à 14,1 % en 2005.
8
durée de 5 ans (contre 4 ans actuellement) a été
retenue. Pour les installations de concassage, nous
avons retenu la durée de 8 ans (contre 6 ans 2/3
actuellement). Pour les centrales d’enrobés, nous
avons maintenu la durée de 12 ans. Le mode
d’amortissement linéaire a été retenu à la fois au
niveau comptable et au niveau fiscal. Enfin, la méthode rétrospective a été adoptée.
L’incidence de cette nouvelle méthode sur la dotation
aux amortissements n’est pas significative.
Il est constaté une reprise de provisions, nette de
dotations, de 0,3 million d’euros, contre une dotation
nette de 2 millions d’euros en 2004, soit un écart
positif de 2,3 millions d’euros.
D’importantes provisions pour pertes à terminaison,
d’un montant net de 1 million d’euros ont été
compensées par des reprises nettes de provisions de
0,8 million d’euros, dont deux reprises de provisions
sur des litiges fiscaux pour un montant global de
1 million d’euros. Des provisions pour risques sociaux
ont été prises à hauteur d’un montant global de
0,5 million d’euros.
L’Entreprise a poursuivi sa politique de provisionnement des coûts de remise en état des sites de carrières et de déchets (0,2 millions d’euros), des indemnités de départ à la retraite (0,1 million d’euros), et des
médailles du travail.
Le résultat financier s’est traduit par une charge financière nette de près de 0,4 million d’euros, soit une
amélioration de 0,2 million d’euros par rapport à
2004. Ces charges financières nettes ne représentent
que 0,24 % du Chiffre d’Affaires.
Compte tenu de ces éléments, le résultat courant
avant impôts est en forte augmentation pour s’inscrire à
10,9 millions d’euros contre près de 6,7 millions d’euros
en 2004.
L’E.B.E. a atteint 27,3 millions d’euros, après prise en
compte de la contribution de l’Entreprise à l’épargne
salariale à hauteur de 2,3 millions d’euros (contre 1,7
millions d’euros en 2004).
La dotation aux amortissements est de 16 millions
d’euros en 2005, dont 0,9 millions d’euros au titre
des amortissements des écarts d’évaluation (contre
2,7 millions en 2004).
L’amortissement des écarts d’acquisition est sensiblement
identique à celui constaté en 2004 (0,9 million d’euros).
Le résultat net consolidé du groupe est passé ainsi de
4 millions d’euros en 2004 à 7,1 millions d’euros
en 2005, soit une amélioration de 3,1 millions
d’euros.
L’Entreprise a adopté les nouvelles normes comptables
d’amortissement dès le 1er janvier 2005 conformément
aux dispositions de la nouvelle réglementation. Il a
été retenu de nouvelles durées d’amortissement :
pour le matériel de transport, le matériel de terrassement, de compactage et autres matériels roulants, la
Hors incidence des écarts d’acquisition et des écarts
d’évaluation nets d’impôts, le résultat net 2005
s’élève à 8,6 millions d’euros contre 6,7 millions d’euros en 2004, soit une augmentation de 1,9 millions
d’euros. Il représente en 2005 4,5% du Chiffre
d’Affaires de l’Entreprise, contre 3,7% en 2004.
3-2 Eléments significatifs du Bilan
Au 31 décembre 2005, a été intégrée une nouvelle
société selon la méthode globale :
la SARL AQUA PETRA, établie à LIVILLIERS (95), ayant
comme activité les travaux de voirie et d’aménagement
paysager en région parisienne.
L’intégration de cette nouvelle société n’a pas eu d’incidence significative, ni sur le compte de résultat
consolidé de l’Entreprise, ni sur les capitaux propres.
Les immobilisations nettes ont augmenté de 8,1 millions
d’euros, essentiellement en raison de l’incidence des
nouvelles normes comptables d’amortissement et de
la méthode rétrospective pratiquée (+ 9,5 millions
d’euros). Hors impact de ces nouvelles normes, les
immobilisations nettes ont diminué de 1,3 millions
d’euros en 2005, l’incidence de l’amortissement des
écarts d’évaluation n’étant que de 0,9 millions d’euros
(contre 2,7 millions d’euros en 2004).
La trésorerie de l’Entreprise dans son ensemble s’est
améliorée en 2005 pour atteindre une position
créditrice, nette de découverts, de 19,6 millions d’euros
au 31 décembre 2005, contre 6,3 millions d’euros au
31 décembre 2004, soit une amélioration de la
trésorerie de 13,3 millions d’euros dont 6 millions au
titre de la prise en compte de la trésorerie disponible
en compte en date de valeur et non pas en date
d’opération comme présenté au 31 décembre 2004.
Les avances et acomptes reçus sur commandes en
cours ont à nouveau légèrement diminué à fin 2005
(-0,9 million d’euros) pour atteindre 2,3 millions
d’euros, ils participent encore à la bonne situation de
trésorerie de l’Entreprise constatée fin 2005.
3-3 La situation financière
La capacité d’autofinancement de l’Entreprise dans son
ensemble a atteint en 2005 un niveau proche de
23 millions d’euros, contre 20,5 millions d’euros en
2004, soit une amélioration de 2,5 millions d’euros.
Le besoin en fonds de roulement d’exploitation s’est
réduit de près de 0,9 millions d’euros, comme en
2004. L’Entreprise a pu compter sur des ressources
propres de 23,8 millions d’euros pour investir dans
du matériel de renouvellement à hauteur de 10,5
millions d’euros, poursuivre à hauteur de 1,5 million
d’euros la construction du CSDU de La Vraie Croix,
construire et rénover les bureaux et ateliers de certaines entités (2,1 millions d’euros), réaliser des travaux
informatiques (0,7 millions d’euros).
Les cessions de matériel ont pu, comme chaque année,
se dérouler dans des conditions satisfaisantes grâce à
notre politique d’entretien et de renouvellement rapide de notre parc.
Après paiement de dividendes pour un montant
de 2,7 millions d’euros, l’Entreprise a poursuivi sa
politique de remboursement de l’endettement bancaire à
moyen terme à hauteur de 1,3 millions d’euros,
a levé un emprunt sous forme d’ouverture de crédit
confirmé sur 7 ans sur l’entité ECI pour un montant
de 5,5 millions d’euros, et s’est constitué une
trésorerie disponible de 13,3 millions d’euros
supplémentaires pour atteindre au 31 décembre
2005, un montant de 19,6 millions d’euros.
Au 31 décembre 2005, les ouvertures de crédits
levées pour financer les acquisitions de titres en
2002, n’étaient pas utilisées, leur encours non utilisé
s’élevant à 16,0 millions d’euros.
Compte tenu de l’endettement net supplémentaire de
4,6 millions d’euros en 2005, l’endettement bancaire à moyen terme à fin 2005 s’élève à 13,8 millions
d’euros, dont 4,2 millions d’euros au titre du retraitement du crédit-bail finançant le navire « SaintGermain ».
Les fonds propres s’élèvent à 46,3 millions d’euros,
contre 36,6 millions d’euros à fin 2004, suite notamment à l’augmentation de 5,2 millions d’euros liée
aux nouvelles normes d’amortissement comptables
appréhendées selon la méthode rétrospective.
Le Directeur Administratif et Financier
Jeanfred de SAINT-SEINE
4- PERSPECTIVES 2006
Les prévisions d’activité de l’année 2006 seront marquées par le changement de périmètre de l’Entreprise
suite à l’acquisition en janvier 2006 de la société
3 C.H., société holding du groupe familial CHARRIER.
Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie globale de
l’Entreprise CHARIER de développement de ses quatre
métiers en cohérence les uns avec les autres, avec le
souci de renforcer son ancrage territorial pour répondre aux enjeux environnementaux de demain.
Cette acquisition vient renforcer son activité routière
en complétant ses implantations géographiques, dans
les Deux-Sèvres avec les entités CHARRIER TP et SARL
9
L.R.M., en Maine et Loire avec les entités SAS LA
HAYE TP et SAS TECHNI ROUTE, en Loire Atlantique
avec les entités SAUVETRE TP et P.B.N., en Vendée
avec l’entité MEILLERAIE ENROBES, tout en lui
donnant la possibilité de développer son activité
granulats avec le projet d’ouverture de deux sites de
carrière.
Les prévisions de chiffre d’affaires seraient proches
de 250 millions d’euros, avec la reprise de l’activité
dans les grands terrassements, le bon niveau d’activité
dans l’activité routes, et un maintien du niveau
d’activité de l’activité déchets. Par contre, il est
attendu une dégradation des marges brutes d’exploitation dans les activités routes et terrassements, ce qui
devrait conduire à constater un maintien de l’Excédent
Brut d’Exploitation au niveau constaté en 2005.
Le résultat consolidé de l’Entreprise sera impacté par
les charges financières liées à l’acquisition de la société
3 C.H. et par l’amortissement des écarts d’acquisition,
de sorte que le résultat net consolidé attendu, après
amortissement des écarts d’acquisition, serait proche
de 4 millions d’euros. Ces prévisions ont été faites en
début d’année, avec toutes les incertitudes habituellement constatées en cette période de l’année et liées
à la réalisation d’un carnet de commandes qui ne
couvre pas tout l’exercice considéré.
Fait à Montoir de Bretagne, le 31 mars 2006
Le Directoire
10
LES COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE
11
Bilan Consolidé
en milliers d'euros
ACTIF
Notes
annexes
31/12/2005
31/12/2004
CAPITAL SOUSCRIT NON APPELÉ
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations incorporelles nettes
Écarts d'acquisition
Immobilisations corporelles
Brut
Amortissements
3-1
136
6 229
186 374
128 195
178 382
128 384
58 179
49 998
184
185
126
128
64 098
56 676
3-2
Net
Titres non consolidés
Titres mis en équivalence
246
5 363
3-3
Autres immobilisations financières nettes
TOTAL I
ACTIF CIRCULANT
Stocks produits intermédiaires et finis
Encours de production et services
3-4
5 490
127
4 858
125
Créances clients et comptes rattachés
3-9
49 447
41 940
Autres créances d'exploitation nettes
3-9
8 558
9 057
63 622
55 980
17 695
2 907
3 044
3 564
SOUS-TOTAL
20 602
6 608
TOTAL II
84 224
62 588
148 322
119 264
SOUS-TOTAL
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
TOTAL ACTIF (I à II)
12
1-10
au 31 Décembre 2005
en milliers d'euros
PASSIF
Notes
annexes
31/12/2005
31/12/2004
CAPITAUX PROPRES
Capital
Réserves consolidées
Résultats consolidés : part du groupe
6 710
6 710
30 120
24 082
5 835
2 873
SITUATION NETTE PART DU GROUPE
3-5
42 665
33 665
Intérêts minoritaires
3-5
3 599
2 936
46 264
36 601
FONDS PROPRES CONSOLIDÉS I
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES II
3-6
16 036
12 880
Dettes bancaires à moyen terme
3-9
13 820
9 154
1 006
360
Dettes bancaires à court terme
Av. et acptes reçus s/commandes en cours
3-9
2 327
3 212
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
3-9
37 250
26 154
Dettes fiscales et sociales
3-9
21 192
18 436
Autres dettes
3-9
10 427
12 467
86 022
69 783
148 322
119 264
TOTAL III
TOTAL PASSIF (I à III)
13
Compte de Résultat Consolidé
en milliers d'euros
COMPTE DE RÉSULTAT
Notes
annexes
31/12/2004
191 990
808
188 259
403
PRODUCTION NETTE
192 798
188 662
Charges externes et consommations
110 965
112 316
VALEUR AJOUTÉE
81 833
76 346
Impôts et taxes
Charges de personnel
Participation des salariés, intéressement, abondement
6 246
46 014
2 321
5 633
42 733
1 726
EXCÉDENT BRUT D'EXPLOITATION
27 252
26 254
Quote-part, résultat sur opérations en commun : SEP
Autres produits, autres charges
Dotations aux amortissements
Provisions : dotations et reprises
(245)
16 033
(345)
(33)
16 769
2 058
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL
11 319
7 394
(459)
(633)
10 860
6 761
Résultat/cession actifs et exceptionnels
Impôts sur les bénéfices
876
3 736
547
2 408
RÉSULTAT DES SOCIÉTÉS INTÉGRÉES
8 000
4 900
(928)
(887)
RÉSULTAT DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ
7 072
4 013
dont : part des minoritaires
part du groupe
1 237
5 835
1 140
2 873
Chiffre d'affaires
Production stockée
Résultat financier net
RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔTS
Amortissements et provisions des écarts d'acquisition
14
4-2
31/12/2005
4-4
Ta b l e a u d e F i n a n c e m e n t C o n s o l i d é
en milliers d'euros
31/12/2005
31/12/2004
1. FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS À L’ACTIVITÉ
Résultat net : part du groupe
Résultat des minoritaires
Amortissements et provisions d’exploitation
Valeur résiduelle sur rebuts
Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence
Plus ou moins-values sur cession d’actifs
5 835
1 237
16 961
33
0
(1 126)
2 873
1 140
17 656
6
0
(1 168)
CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT D’EXPLOITATION
22 940
20 507
Variation des stocks
Variation des créances clients et comptes rattachés
Variation des fournisseurs et comptes rattachés
Variation des autres créances et dettes d’exploitation
(634)
(8 595)
11 244
(1 133)
(551)
1 958
(1 805)
1 308
882
910
23 822
21 417
14 800
421
(1 391)
15 665
54
(2 502)
0
0
(113)
0
0
12
(13 717)
(13 229)
(2 747)
0
5 931
(1 287)
1 346
(3 091)
0
2 483
(4 959)
(580)
3 243
(6 147)
13 348
6 248
19 596
2 041
4 207
6 248
VARIATION DE L'EXCÉDENT DE FINANCEMENT D’EXPLOIT.
FLUX NET DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉ PAR L’ACTIVITÉ
2. FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX
OPÉRATIONS D’INVESTISSEMENTS
Acquisitions d’immobilisations corporelles
Acquisitions d’immobilisations incorporelles
Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles
Acquisitions de titres
Cessions de titres
Variation de périmètre
FLUX NET DE TRÉSORERIE LIÉS AUX OPÉRAT. D’INVESTISS.
3. FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX OPÉRATIONS
DE FINANCEMENT
Dividendes versés aux actionnaires
Augmentation de capital
Emprunts nouveaux de l’exercice
Remboursements d’emprunts antérieurs
Variation des dettes diverses
FLUX NET DE TRÉSORERIE LIÉ AUX OPÉR. DE FINANCEMENT
Variation de trésorerie
Trésorerie à l’ouverture
Trésorerie à la clôture
15
Annexe aux Comptes Consolidés
1- PRINCIPES COMPTABLES
collégialement et, enfin la mise en équivalence pour les
sociétés dans lesquelles nous exerçons une influence notable.
1-1 PRINCIPES GÉNÉRAUX
Les comptes consolidés du groupe CHARIER sont établis
dans le respect des principes comptables et conformément
aux dispositions de l’arrêté du 22 juin 1999 homologuant
le règlement CRC n° 99-02.
1-3 COMPARABILITÉ DES COMPTES
La variation du périmètre n‘a pas eu une incidence significative sur les équilibres et résultats financiers du groupe :
A compter de cet exercice, il est fait application des règlements
CRC 2004-06 du 23/11/2004 relatif à la définition, comptabilisation et évaluation des actifs et CRC 2002-10 du 12/12/2002
relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.
La décomposition suivante a été retenue :
- Les Installations de Carrières et Centrale à Enrobés sont
décomposées matériel par matériel. Chaque matériel constitue
un composant.
- Les Engins Mobiles constituent de même un composant à
part entière.
- Actif Immobilisé :
- Actif Circulant :
- Dettes :
- Chiffres d’affaires :
- Excédent Brut Exploitation :
- Résultat net :
32,89 K€
220,478 K€
230,613 K€
379,494 K€
70,013 K€
86,302 K€
En ce qui concerne, les durées d’amortissements, la révision
a consisté à prendre en compte les durées d’utilité en lieu et
place des durées d’usage. Les nouvelles durées retenues sont :
La SARL CHARIER REMBLAIS ET ENVIRONNEMENT, créée
fin décembre 2004, a été intégrée globalement et n’a eu
aucune activité en 2004. Les points significatifs du bilan et
compte de résultat en 2005 sont :
Dégressif
- Matériel de Terrassement et
divers/ Transports
4 ans
- Matériel de Fabrication Matériaux 6 2/3 ans
- Centrale Enrobés
12 ans
- Matériel Transports : Bateau
- Actif Immobilisé :
- Actif Circulant :
- Dettes :
- Chiffres d’affaires :
- Excédent Brut Exploitation :
- Résultat Net :
Linéaire
5 ans
8 ans
12 ans
13 ans
Les conséquences sur le compte de résultat et les capitaux
propres à l’ouverture sont les suivantes :
CAPITAUX PROPRES au 1er Janvier 2005 :
36 600 441
Immobilisations méthode rétrospective,
reconstitution des amortissements montants bruts : 7 830 716
Provision pour Impôts Société à 33.33 % :
2 604 575
REPORT A NOUVEAU (reconstitué) :
5 226 141
CAPITAUX PROPRES au 1er Janvier 2005 :
modifiés :
41 826 582
L’application rétrospective de la méthode par composants
nous a conduit à l’étalement de l’impôt société, et à la
reprise de 1/5 de la provision pour Impôt.
L’impôt dû sur l’exercice 2005 correspond à 1/5 du total,
soit :
630 832 Euros
1-2 MÉTHODES DE CONSOLIDATION
L'intégration globale a été retenue pour les sociétés de contrôle exclusif ou détenues à plus de 50 %, l'intégration proportionnelle pour les sociétés contrôlées conjointement avec un
nombre limité d'actionnaires et dont les décisions sont prises
16
La SARL CHARIER DEPOLLUTION AMIANTE PLOMB, créée
fin décembre 2004, a été intégrée globalement et n’a eu
aucune activité en 2004. Les points significatifs du bilan et
compte de résultat en 2005 sont :
586,631 K€
1 995,597 K€
2 482,444 K€
3 868,835 K€
285,754 K€
73,898 K€
La SARL AQUA PETRA, a été intégrée globalement à compter
du 1er juillet 2005. Les points significatifs du bilan et compte de
résultat sont :
- Actif Immobilisé :
- Actif Circulant :
- Dettes :
- Chiffres d’affaires :
- Excédent Brut Exploitation :
- Résultat Net :
73,646 K€
519,548 K€
543,769 K€
578,438 K€
87,340 K€
108,632 K€
1-4 ÉCARTS DE PREMIÈRE CONSOLIDATION
Les écarts de première consolidation résultant de la prise de
participation dans les sociétés CLENET en 1992, SEMCLAR
en 1995, SABLIÈRES REDONNAISES en 1993, SAREMER en
1998, CHARIER PIGEON en 1999, CARRIÈRE DE PÉAULE
et Société Financière Armorique en 2001, BRETHOMÉ,
SOCACHEM, SEMO, ENROBÉS 85, SEMEN en 2002 et
AQUA PETRA en 2005 ont été affectés de la façon suivante :
- Écarts d'évaluation : attribués au matériel d'exploitation
s'agissant d'une plus-value sur la valeur des matériels
concernés.
La durée d'amortissement varie selon les sociétés :
CLENET : ..............................................................5 ans
SEMCLAR et SABLIÈRES REDONNAISES : ................3 ans
CARRIÈRE DE PÉAULE : .........................................3 ans
SAREMER : ............................................4 ans et 3 mois
BRETHOMÉ, SEMO et SEMEN, construction...........10 ans
BRETHOMÉ et SEMEN, matériel ............................3 ans
SEMO, matériel ....................................................5 ans
Les durées d’amortissements sont conformes aux méthodes
d’amortissement du matériel et de l’immobilier d’exploitation
pratiquées par le groupe.
- Écarts d'acquisition, amortissement pratiqué sur une
durée de :
CLENET, SEMEN, BRETHOMÉ, SOCACHEM, SEMO
et ENROBÉS 85 : ................................................10 ans
SEMCLAR et SABLIÈRES REDONNAISES : .................6 ans
SAREMER : ............................................7 ans et 3 mois
CHARIER PIGEON : ................................................1 an
CARRIÈRE DE PÉAULE : .........................................3 ans
SOCIÉTÉ FINANCIÈRE ARMORIQUE : .....................8 ans
AQUA PETRA : ....................................................6 mois
La durée d’amortissement des écarts d’acquisition est liée
au type d’activité de chaque société et à sa capacité de
retour sur investissement.
Le test annuel de dépréciation des écarts d’acquisition ne
s’est pas avéré nécessaire : toutes les entreprises concernées
ont eu un résultat bénéficiaire ou pas significatif en 2005.
1-5 IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Les immobilisations corporelles font l'objet de plan
d'amortissement homogène à l'intérieur du groupe.
Les amortissements économiquement justifiés sont calculés
selon le mode linéaire, en fonction des durées de vie estimées
et des règles comptables et fiscales autorisées, à savoir :
Neuf
Occasion
Constructions
- Structure Générale
20 ans
- Electricité, Plomberie, Chauffage 15 ans
- Couverture, étanchéité
15 ans
Aménagements, Agts constructions 10 ans
Matériel de terrassements…
5 ans
3 ans
8 ans
3 ans
Matériel fabrication matériaux
Centrale Enrobés
12 ans
3 ans
Matériel énergie, pompes…
5 ans
3 ans
Matériel divers
8 ans
3 ans
8 ans
3 ans
Matériel Fabric Matériaux Mobiles
3 ans
5 ans
Inst générales, agts divers
Matériel de transport
5 ans
3 ans
Matériel de transport : Bateau
13 ans
Matériel de bureau et informatique
4 ans
3 ans
3 ans
6 2/3 ans
Mobilier de bureau
1-6 IMMOBILISATIONS EN CRÉDIT-BAIL
Les contrats de crédit bail ont été retraités. Les immobilisations objets de ces contrats, ont suivi les règles d’amortissement du groupe.
1-7 TITRES NON CONSOLIDÉS
Les participations non consolidées figurent pour leur
valeur comptable, évaluées à leur coût d'acquisition.
Ont été exclues du périmètre de consolidation : les sociétés
détenues à moins de 20% dans lesquelles nous ne
participons aucunement à la gestion et les sociétés dont
l'importance, aujourd'hui, n'est pas significative ou non
affectées à l'exploitation.
Une provision pour dépréciation est constituée en fonction
de la situation financière des sociétés et de leurs
perspectives d’évolution.
1-8 STOCKS
Les stocks de produits achetés ont été évalués selon la
méthode premier entré/premier sorti.
Le prix unitaire des matériaux de produits fabriqués a été
calculé en appliquant un abattement sur le prix de vente à
la date du bilan, abattement correspondant aux frais de
siège, frais financiers, administratifs et commerciaux.
1-9 EN COURS DE PRODUCTION DE SERVICES
Les travaux en cours ont été valorisés au coût de production
(charges directement imputables aux chantiers et charges
de matériel proportionnelles à la durée d'utilisation sur le
chantier) majoré des frais généraux hors frais de siège,
frais financiers, administratifs et commerciaux.
Tous nos chantiers sont traités à l’avancement. Les provisions
pour pertes à terminaison nécessaires ont été régulièrement
comptabilisées.
1-10 VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT
Leur valeur est celle du cours au 31 décembre 2005 par
suite des mouvements de portefeuille à cette date.
1-11 IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS
L’ensemble des différences temporaires, entre la valeur
comptable d’un actif ou d’un passif au bilan consolidé et
sa valeur fiscale donne lieu au calcul d’un impôt différé.
Les impôts différés actifs ne sont généralement constatés
qu’à hauteur des passifs, sauf lorsqu’il existe une très forte
probabilité de pouvoir récupérer l’impôt sur les sociétés.
Précisons que certains déficits reportables et amortissements réputésdifférés peuvent donner lieu à la comptabilisation d’une créance d’impôts différés dans la mesure où
leur imputation sur des bénéfices apparaîtrait très probable.
17
Les impôts différés sont dotés ou repris en fonction du taux
de l’impôt sur les bénéfices en vigueur à la date de clôture
des comptes consolidés et applicable lorsque la différence
future se réalisera.
Le taux d’imposition retenu au 31 décembre 2005 est de
33,33 %.
1-12 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
Les provisions au titre des retraites et médailles du travail
sont établies sur la base du calcul de l’indemnité théorique
due pour chaque salarié pondérée d’un coefficient
représentatif de la probabilité de présence du salarié dans
l’entreprise à l’âge de la retraite.
Les provisions pour remise en état des sols sont établies à
partir des charges prévisionnelles futures que chaque
carrière devra assumer au titre des obligations de sa
remise en état imposée par les autorités administratives.
Ces charges sont revues annuellement et prennent en
compte l’évolution de l’exploitation.
Les provisions pour grosses réparations sont calculées,
pour chaque matériel d’exploitation de l'activité sable, à
partir d’un plan de remise à niveau de ce matériel établi
sur plusieurs années.
1-13 DATE DE CLÔTURE
Toutes les sociétés intégrées au périmètre de consolidation
clôturent leur exercice le 31 décembre.
18
2- PÉRIMÈTRE ET MÉTHODE DE CONSOLIDATION
Dénominations
Siège
CHARIER TP
MONTOIR
CHARIER CARRIÈRES
HERBIGNAC
MATÉRIAUX
BERTHAUD
LA TURBALLE
LEBORGNE
SAINT-NAZAIRE
ÉCOSITE CROIX IRTELLE
LA VRAIE CROIX
SEMCLAR
HERBIGNAC
ATLANTIQUE ÉMULSIONS
MONTOIR
SEP LGV EST 11B
MONTOIR
CLENET
AIGREFEUILLE SUR MAINE
ÉCOTERRE DU CELLIER
MONTOIR
SNC CHARIER
HERBIGNAC
ENVIRONNEMENT
DESNEUX TP
COLOMBES
SNC CHARIER DÉCHETS
MONTOIR
VALORISATION
SNC PROMIM
MONTOIR
SCI BRÉHET
LA TURBALLE
SCI FONDELINE
SAINT-NAZAIRE
SCI CLARTIMO
HERBIGNAC
SCI NOUVELLE PASTEUR
MONTOIR
ATLANTIQUE SERVICES
MONTOIR
DÉCHETS
SCI LA PRAIRIE DE SEINE
MONTOIR
SNC CHARIER PIGEON
MONTOIR
SARL VILLENEUVE 180
MONTOIR
SAS SEMEN TP
COUËRON
SCI GAILLARD
MONTOIR
MONTOIR
SNC CELIPAN
STÉ FINANCIÈRE ARMORIQUE GUIDEL
SARL CARRIÈRE DE PÉAULE
PÉAULE
SEP ÉCOTERRE DU GUERMEUR MONTOIR
SAS BRETHOMÉ
BOUGUENAIS
SAS SOCACHEM
CHEMÉRÉ
BOUGUENAIS
SAS SEMO
SNC ENROBÉS 85
BOUGUENAIS
SABLIÈRES DE L’ATLANTIQUE MONTOIR
STFMO
MONTOIR
MONTOIR
SABLIÈRES REDONNAISES
CESA
MONTOIR
SAREMER
NANTES
AIGREFEUILLE
SCI LUCIEN 1ER
SCI CHARIER TP
MONTOIR
ENVIRONNEMENT
SARL CHARIER DÉPOLUTION COLOMBES
AMIANTE PEINTURE AU PLOMB
CHARIER REMBLAIS
COLOMBES
& ENVIRONNEMENT
SARL AQUA PETRA
LIVILLIERS
Siret
31/12/2005
% détenu
Méthode
Intégration
31/12/2004
% détenu
Méthode
Intégration
343 691 374 00015
347 670 150 00015
99,99
99,99
globale
globale
99,99
99,99
globale
globale
006 580 302 00021
006 980 130 00022
444 698 641 00016
856 800 941 00028
306 268 251 00015
450 380 209 00012
872 800 933 00014
451 414 239 00017
383 260 874 00011
100
100
100
51
50
43
100
70
100
globale
globale
globale
globale
proport.
proport.
globale
globale
globale
100
100
100
51
50
43
100
70
100
globale
globale
globale
globale
proport.
proport.
globale
globale
globale
338 269 814 00038
392 585 279 00012
100
100
globale
globale
100
100
globale
globale
390 485 936 00012
390 815 066 00019
392 041 968 00018
401 210 828 00018
403 212 483 00016
401 622 816 00015
100
100
100
100
100
50
globale
globale
globale
globale
globale
globale
100
100
100
100
100
50
globale
globale
globale
globale
globale
globale
404 834 426 00011
378 404 305 00013
411 381 643 00013
864 800 123 00027
858 800 980 00022
438 546 012 00016
857 500 276 00046
401 126 644 00012
439 817 651 00011
864 800 123 00027
391 241 403 00016
865 801 757 00028
408 126 456 00016
788 183 382 00019
318 992 690 00020
323 233 221 00015
332 076 322 00012
419 382 452 00029
453 130 502 00017
478 080 880 00014
100
100
70
100
70
100
99,81
100
50
100
100
100
50
50,31
50,10
50,29
25,16
18,61
100
100
globale
globale
globale
globale
globale
globale
globale
globale
proport.
globale
globale
globale
proport.
globale
globale
globale
proport.
proport.
globale
globale
100
100
70
100
70
100
99,81
100
50
100
100
100
50
50,31
50,10
50,29
25,16
18,61
100
100
globale
globale
globale
globale
globale
globale
globale
globale
proport.
globale
globale
globale
proport.
globale
globale
globale
proport.
proport
globale
globale
486 306 190 00012
100
globale
100
globale
480 305 291 00019
100
globale
100
globale
401 634 142 00012
100
globale
19
3- INFORMATIONS RELATIVES AU BILAN
(Chiffres exprimés en milliers d'euros)
3-1 ÉCART DE PREMIÈRE CONSOLIDATION
Écart
d'évaluation
Valeur Ret. Nelles Amort. Dot. amort. Net
brute normes antér. 2005 2005
BERTHAUD
151
151
CLENET
991
991
SEMCLAR
121
121
SABLIÈRES REDONNAISES
90
90
SAREMER
129
97
CARRIÈRES DE PÉAULE
27
27
BRETHOMÉ
3 018 (219) 2 036
SEMO
3 742 (873) 1 883
SEMEN
4 526 (541) 3 146
104
706
125
TOTAL
935 1 686
12 795 (1632) 8 542
Sorties d’actifs (valeurs brutes)...............................-6 793
Effet nouvelles normes .......................................+9 463
Sorties d’actifs (amortissements) ..........................+6 494
Variation périmètre - Brut ...................................+299
- Amort...................................-153
MONTANT Net à la fin de l’exercice.............58 179
3-3 TITRES NON CONSOLIDÉS
SOCIÉTÉS
32
659
279
716
Valeur
comptable
des titres
détenus
ATLANTIQUE
1
VALORISATION
SCI LES MOUETTES 152
LECA TP
17
SARELO (à travers
21
TOTAL
Valeur Amort. Dot. amort. Net
2005
2005
brute
antér.
188
188
83
83
180
180
31
31
145
142
3
72
72
166
333
41
125
44
44
187
701
70
444
227
852
85
539
414 2 620
4 136 1 103
10
4
24
38
620
248 1 611
2 479
63
63
928 5 363
9 344 3 053
3-2 IMMOBILISATIONS CORPORELLES
VENTILATION
BRUT
AMORT. Net 05
Net 04
10 098 1 061 9 037 9 111
Terrains
19 558 8 696 10 862 8 197
Constructions
Matériel et outillage 100 767 78 419 22 348 16 615
Matériel de transport 50 559 37 577 12 982 13 287
5 392 2 442 2 950 2 788
Autres immobilisations
TOTAL
dont crédits baux
186 374 128 195 58 179 49 998
10 991
5 931
5 060
6 150
VARIATIONS DE L’EXERCICE 2005
Montant net au début de l’exercice 2005..............49 998
Acquisitions de l’exercice ..................................+14 654
Dotations aux amortissements ............................-15 783
20
Provision
Résultat
déprécia- Capitaux %
du
tion au propres d'intérêt dernier
31/12/05
exercice
7
7
7
7
4
20
5
278
100
7,32
5,30
125
Sablières de l'Atlantique et SAREMER)
TOTAL
Écart
d'acquisition
CLENET
SEMCLAR
STFMO
SABLIÈRES REDONNAISES
SAREMER
CHARIER PIGEON
SOFIA
CARRIÈRES DE PÉAULE
BRETHOMÉ
SOCACHEM
SEMO
ENROBÉS 85
SEMEN
AQUA PETRA
Provision
dépréciation au
01/01/05
191
La SCI LES MOUETTES détient, pour une valeur non
significative, un actif immobilier qui n’a pas vocation à
rester dans le groupe (actif immobilisé net : 39 Ke ; dettes
financières : 1).
Une provision pour dépréciation d'un montant de 7 Ke a
été créée pour la société SARELO en rapport avec la situation nette de cette société.
3-4 STOCKS ET EN COURS DE PRODUCTION DE SERVICES
LIBELLÉS
En cours immobiler
TOTAL
Stocks de matières premières
Stocks de consommables
Stocks de produits finis
Stocks de marchandises
TOTAL
2005
2004
127
127
654
540
3 919
377
5 490
125
125
656
448
3 301
453
4 858
3-5 TABLEAU DE VARIATION DE LA SITUATION NETTE
LIBELLÉS
Total
Report au 31/12/04
36 601
Dividendes versés par filiales et Sté Mère (2 748)
Retraitement nouvelles normes
5 226
Divers (subventions...)
113
Résultat consolidé Ex. 2005
7 072
Total situation nette
46 264
Capitaux propres au 31/12/05
Intérêts minoritaires au 31/12/05
Int. minoritaires
33 665
2 936
(2 020)
(728)
5 072
154
113
5 835
1 237
Groupe
42 665
3 599
3-6 ÉTAT DES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
LIBELLÉS
Provisions retraite
Provision médaille du travail
Provisions remise état des sols
Autres provisions pour
risques et charges
Début Dotations Reprises
Solde
2 020
213
2 923
337
5
231
2 090
209
3 116
7 722
12 878
4 090
4 663
4 629
34
4
4 694 7 118
5 008 12 533
3 101
1 907
340
2 528
2 523
631
4
12 884
16 036
Dont - exploitation
- exceptionnelles
Prov. démantèlement (nelles normes)
2
Impôt différé passif
2 526
Dont impact nouvelles normes
Impact nouvelles normes 1/5 IS
Variation de périmètre
267
9
38
À compter de 2002, l'impôt différé passif a été constaté au
niveau des comptes de provisions pour risques et charges.
3-7 IMPÔT DIFFÉRÉ
Les impôts différés actifs et passifs sont compensés lorsqu’ils
concernent une même entité fiscale.
Les impôts différés passifs ont augmenté de 2 525 Ke
par rapport au 31/12/2004 principalement en raison de
l’application des nouvelles normes sur les actifs (contrepartie pour 2 523 Ke en réserve). Les impôts différés actifs ont
augmenté de 1 250 Ke, générant une charge d’impôts
différés pour 696 Ke, les 554 Ke restants ayant été passés
en contrepartie des réserves car liés à l’application des
nouvelles normes sur les actifs.
Ke
Décalages temporaires
Provision retraite
Retraitement d'amortissements/méthode
groupe et cession internes d'immobilisations
Retraitement leasings
TOTAL IMPÔTS DIFFÉRÉS ACTIFS
Impact Nouvelles Normes
Écarts d'évaluation
TOTAL IMPÔTS DIFFÉRÉS PASSIFS
Impôts différés nets
Impôts différés actifs
Impôts différés passifs
31/12/2005
1 573
628
3-9 ÉCHÉANCE DES CRÉANCES ET DETTES
ÉCHÉANCE DES
CRÉANCES
BRUT 0>1 AN
1 AN 5 ANS
>5 ANS >+
Autres immobilisations
financières
4
148
Autres créances clients
49 826 49 627
Autres créances
d'exploitation*
8 558 8 558
TOTAUX
58 532 58 189
*Dont impôts différés actifs : 2 195 Ke
ÉCHÉANCE DES
DETTES
BRUT 0>1 AN
Emprunts obligataires
Emprunts et dettes
auprès éts de crédits*
Emprunts et dettes à
court terme
Av-acptes reçus sur
commande en cours
Dettes fournisseurs et
comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes
TOTAUX
*Dont crédits baux
343
1 AN 5 ANS
>5 ANS >+
3 978
5 312
37 250
21 192
10 255
172
76 560 4 150
5 312
13 820
4 530
1 006
1 006
2 327
2 327
37 250
21 192
10 427
86 022
144
199
4 321
352
158
3 811
4- INFORMATIONS RELATIVES AUX RÉSULTATS
(Chiffres exprimés en milliers d'euros)
4-1- IMPACT DES VARIATIONS ANTÉRIEURES DU
PÉRIMÈTRE SUR LE CHIFFRE D’AFFAIRES
LIBELLÉS
2005
2004
2003
2002
PROFORMA
2002
Chiffre d'affaires total 191 990 188 259 179 354 160 506 145 612
4-2- VENTILATION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR ACTIVITÉ
528
63
2 792
2 523
602
3 125
(333)
2 195
2 528
3-8 EMPRUNTS OBLIGATAIRES
Aucun emprunt obligataire n’a été souscrit sur l'exercice 2005.
ACTIVITÉS
Travaux publics
Carrières
Sable
Enrobés
Environnement
Autres
2005
140 581
20 670
11 395
9 366
9 829
149
191 990
2004
73 % 144 479
11 % 18 402
6 % 10 899
5 % 9 136
5 % 5 200
143
188 259
2003
77 % 141 849
10 % 17 147
5 % 9 460
5 % 8 899
3 % 1 892
107
179 354
79 %
10 %
5%
5%
1%
4-3- ANALYSE DU RÉSULTAT EXCEPTIONNEL
Le résultat exceptionnel est essentiellement constitué
de plus-values de cessions d'actifs pour 1,126 million d'euros.
21
L’entreprise a choisi l’option de la mise à la retraite à l’initiative de
l’employeur, les charges sociales ne sont donc pas provisionnées.
4-4 PARTICIPATION FINANCIÈRE DES SALARIÉS
LIBELLÉS
Participation des salariés aux
fruits de l'expansion
Intéressement
Abondement sur les souscriptions
au plan d'épargne entreprise
soit une participation
financière totale de
2005
2004
2003
1 134
860
830
712
878
541
328
184
146
2 322
1 726
1 565
4-5 IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS
L’impôt sur les bénéfices s’élève à 3,7 millions d’euros
pour un résultat avant impôt et amortissements des écarts
d’acquisition et après la reprise d’1/5 de l’impôt suite aux
nouvelles normes (0,583) de 11 millions d’euros, soit un
taux apparent de 33,63 %.
5- PERSONNEL
Au 31 décembre 2005, l'effectif des sociétés intégrées
globalement s'élevait à 1 200 ainsi réparti :
- cadres et cadres supérieurs = 159
- employés, agents de maîtrise = 219
- ouvriers
= 822
En dehors des variations d'effectif et des promotions internes,
les frais de personnel ont évolué dans la limite des accords
de branches des différents groupes.
Le personnel ouvrier est couvert par les cotisations à la
Caisse de Retraite.
Les engagements envers les Cadres et ETAM sont provisionnés
dans les comptes.
Rémunération
Les rémunérations allouées aux organes de direction à raison
de leurs fonctions dans les sociétés du groupe sont
confidentielles. Elles ne sont pas fournies car cela conduirait indirectement à donner une rémunération individuelle.
Engagement au titre des médailles du travail
Ces engagements ont été comptabilisés au bilan, sous
forme de provision. Ils sont évalués à la clôture de
l’exercice à 209 Ke.
Conformément à la recommandation 2003 R-01 du CNC et
à la norme IAS 19, la méthode d’évaluation est fondée sur
le calcul d’une indemnité théorique due pour chaque salarié,
en tenant compte des paramètres suivants :
- Table profil de carrière : 2 %
- Table taux de rendement : 3,50 %, taux d’inflation : 1,50 %,
taux d’actualisation : 1,97 %
Engagements en matière d'indemnité fin de carrière
En application des conventions collectives en vigueur, nous
distinguons 2 cas :
- ouvriers : l’indemnité de départ en retraite est versée par
la Caisse de Retraite
- Cadres, Agents de maîtrise, Employés : l’entreprise est tenue
de verser aux salariés partant en retraite une indemnité.
Ces engagements ont été comptabilisés au bilan, sous forme
de provision. Ils sont évalués à la clôture de l’exercice à 2 090 Ke.
22
Conformément à la recommandation 2003 R-01 du CNC et à la
norme IAS 19, la méthode d’évaluation est fondée sur le calcul
de l’indemnité théorique due pour chaque salarié, en tenant
compte des paramètres suivants :
- Table convention collective de l’entreprise
- Age de départ : 65 ans
- Rémunération actuelle du salarié
- Table profil de carrière : 2 %
- Table taux de rendement : 3,50 %, taux d’inflation : 1,50 %,
taux d’actualisation : 1,97 %
- Table turnover : Fort
- Table de mortalité : INSEE 2003
Engagements en matière de droit individuel à la formation :
Aucune provision relative aux droits individuels à la formation
n’a été comptabilisée. Ils sont évalués à 39 236 heures au 31
décembre 2005. L’estimation a été faite sur la base de l’effectif présent au 31 décembre 2005 multiplié par 20 heures par
salarié soit 24 000 heures pour l’année 2005. Nous ajoutons
l'estimation de décembre 2004 soit 15 236 heures, ce qui
porte le total à 39 236 heures.
6- INFORMATIONS DIVERSES
6-1 ENGAGEMENTS FINANCIERS
Cautions au 31/12/2005 :
- bancaires sur marchés, délivrées par les banques :
.......................................................................16,4 Me
- sur garanties financières des carrières, délivrées par une
société d’assurance et 2 banques : ....................5,8 Me
22,2 Me
Une lettre d’engagement a été signée par SA CHARIER
"contre-garantie maison-mère" pour un montant de
2,2 Me au profit d'Axa Corporate Solutions.
Une lettre d’engagement divise a été signée par SNC CELIPAN
en faveur d’une banque dans le cadre d’un prêt effectué
par SCI GAILLARD : quote-part 0,3 Me
Caution divise en faveur des investisseurs du GIE PIRMIL
BAIL au titre de la convention de prêt et avances : 2,5 Me
et en faveur des participants au titre de la lettre
d’Indemnisation Fiscale.
Caution divise en faveur du GIE PIRMIL BAIL au titre de la
promesse unilatérale d’achat par STFMO : 2,7 Me.
6-2 DETTES GARANTIES PAR DES SURETÉS RÉELLES
- Les emprunts auprès des établissements de crédit faisant
l'objet de garanties s'élèvent à 12 Me et figurent au bilan
pour 0,8 Me.
- nantissement des 70 065 actions de SEMEN,
- nantissement des 33 595 actions de SEMO,
- nantissement des 47 595 actions de BRETHOMÉ,
- hypothèque de 1er rang sur les biens immobiliers
de la SCI LUCIEN 1ER.
6-3 CRÉDIT BAIL
Les comptes de crédits baux suivants sont retraités :
ENTITÉS
CHARIER TP
STFMO
SEMEN TP
SOCACHEM
BRETHOMÉ
AQUA PETRA
Valeur d'origine Année de souscription
en Me
ou de reprise
0,8
6,9
2,8
0,3
0,2
0,1
2002
2001
2002
2002
2002
2005
6-4 ÉVÉNEMENTS POST CLÔTURE
Début janvier 2006, avec effet au 1/01/2006, nous avons
acquis la holding financière du groupe CHARRIER basée à
COMBRAND (79).
La holding (société 3 C.H.) détient :
- 100 % de la SAS CHARRIER TP : Travaux Publics
(79 Combrand)
- 100 % de la SAS LA HAYE TP : Travaux Publics
(49 La Tourlandry)
- 100 % de la SAS SAUVETRE TP : Travaux Publics
(44 Saint Julien De Concelles)
- 100 % de la SAS TECHNI ROUTE : Fabrication d’enrobés
à chaud et à froid (49 Saint André La Marche)
- 50 % de la SA P.B.N : Fabrication d’enrobés à chaud et
usine d’émulsion (44 Petit Mars)
- 21,25 % de la SARL LABORATOIRES ROUTES ET
MATERIAUX : Laboratoire Routier (79 Niort)
- 100 % de la SCI DES PIECES (79 Combrand)
- 74 % de la SARL MEILLERAIE ENROBES : Fabrication
d’Enrobés à chaud (85 La Meilleraie Tillay)
23
Rapport
des Commissaires aux Comptes
sur les Comptes Consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2005
Mesdames, Messieurs les actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons
procédé au contrôle des comptes consolidés de la société S.A. CHARIER relatifs à l'exercice clos
le 31 décembre 2005, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil de surveillance. Il nous appartient, sur la base de
notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
I. Opinion sur les comptes consolidés
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France; ces normes
requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les
comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par
sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste
également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour
l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles
fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables
français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière,
ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le point exposé
dans la note suivante de l’annexe :
• Note 1 exposant le changement de méthode relatif à l’application d’une part du règlement CRC 2004-06
du 23/11/2004 portant sur la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs, et d’autre part du
règlement CRC 2002-10 du 12/12/2002 concernant l’amortissement et la dépréciation des actifs.
II. Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification
des appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Changements comptables :
Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous
nous sommes assurés du bien-fondé du changement de méthode comptable mentionné ci-dessus et
de la présentation qui en a été faite.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes
consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée
dans la première partie de ce rapport.
III. Vérifications spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à
la vérification des informations données dans le rapport de gestion du groupe. Nous n’avons pas
d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nantes, le 30 mai 2006
Les Commissaires aux Comptes
KPMG Entreprises
Département de KPMG SA
Luc DUPAS
Associé
24
Didier ALLAIN-DUPRÉ

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