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.: DOSSIER DE PRESSE :.
CHARIER DV
Zone d’Activités « Les Métairies »
56 130 NIVILLAC
Le 8 octobre 2012,
A Nivillac,
Communiqué de presse
ECOSITE DE LA CROIX IRTELLE (56)
INAUGURATION DE LA C ENTRALE DE CO GENERA TION
POUR LA VALORISATION ENERGET IQUE DES DECHETS
LE 12 ET 13 OCTOBRE 2012
L’Ecosite de La Croix-Irtelle à La Vraie Croix (56) est un site classé ICPE qui comprend
un centre de tri et de traitement des déchets ultimes. Il est exploité par le pôle
« Déchets Valorisation » de l'Entreprise CHARIER, structure familiale et indépendante.
Fortement engagé en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale, l’Ecosite
vient de créer sa première centrale de cogénération de biogaz. Une inauguration est
prévue les 12 et 13 octobre.
Depuis début 2012, l’entreprise injecte dans le réseau ERDF local les kiloWatts-heures
d'énergie électrique produits grâce aux biogaz issus des déchets industriels ultimes non
dangereux. Ces biogaz sont transformés dans la centrale de cogénération du site. L’entreprise
s’est fixée un objectif de production d’électricité de 5 millions de KWh/an, soit l’équivalent de la
consommation de 2000 foyers (équivalent à 6000 habitants).
Outre, la production d'électricité, la centrale produit également de la chaleur, valorisée et
acheminée vers la zone industrielle de « Bel-Air » via un réseau enterré de 2 km, opérationnel
ce mois-ci (octobre).
Cette énergie thermique sera distribuée à l’usine agro-alimentaire, Soprat, implantée dans la
zone industrielle, en remplacement du fuel d’origine fossile.
L'investissement total de cette activité nouvelle pour l’Entreprise CHARIER représente près de
5 millions d'euros. Elle a obtenu le concours financier du Fonds chaleur de l’ADEME (plan
éco-énergie Bretagne), à hauteur de 707 340 € HT.
La production d’énergie par la valorisation énergétique des déchets ultimes est une activité
que l’entreprise souhaite développer. Dans ce cadre, elle a créé une société Energécie qui
regroupe trois partenaires, Ecosite, Econerphile et, prochainement, la Caisse des Dépôts.
Deux évènements à l’Ecosite :
- Le 12 octobre 2012, à 16h : Inauguration officielle en présence des parties prenantes,
journalistes, clients et partenaires, élus, administrations.
- Le 13 octobre de 10h à 13h : portes ouvertes pour les associations et le grand public.
Au programme : randonnée découverte de l’Ecosite et de ses différentes activités nées de
partenariats noués avec des structures publiques et/ou privées : arborétum (CNBF) ; plateforme de valorisation du bois ; station de traitement des eaux par nanofiltration …
Contact presse : Gwenaëlle BRUMENT – Tel : 06 20 15 03 96 – [email protected]
Dossier de presse
Le Pôle “ Déchets Valorisation ” de l’Entreprise CHARIER a été créé en 2002. Elle s’est
développée d’abord pour répondre aux besoins des entreprises du territoire à la recherche de
solutions pour la collecte et le traitement de leurs déchets.
Initialement, ses entités se sont spécialisées dans la collecte, le traitement et la valorisation
des déchets : tri, recyclage et stockage.
Parallèlement, le développement de cette activité a conduit l’Entreprise CHARIER à mieux
prendre en compte le cycle de vie de ses produits et l’impact environnemental de ses métiers.
Elle a contribué à l’amélioration des pratiques : de la préservation de la ressource naturelle
(dans l’exploitation de carrière) au recyclage des matériaux et déchets produits (lors de la
valorisation des déchets des activités du BTP).
Dernièrement les équipes projets de l’entité “ Déchets Valorisation ” en lien avec le pôle
Recherche et Développement, ont poursuivi leurs efforts de recherche autour de la notion
d’économie circulaire. Le pôle “ Déchets Valorisation ” a ainsi créé une nouvelle activité : la
production d’énergies renouvelables à partir de déchets ultimes non recyclables et de
matières premières secondaires à partir du tri des déchets recyclables.
Valorisation :
Remplacer les énergies fossiles par la valorisation énergétique
de déchets ultimes
En mars 2011, après deux années d’études de faisabilité technique, économique et
environnementale, l’Entreprise CHARIER a lancé la construction d’une centrale de
cogénération sur l’Ecosite de la Croix Irtelle.
Le projet a pu voir le jour grâce aux dernières évolutions technologiques. Celles-ci ont apporté
les solutions pour traiter correctement les biogaz, permettre un fonctionnement sûr et efficace
des moteurs très demandeurs en qualité de gaz : la part de méthane dans le biogaz étant
souvent un facteur limitant au bon fonctionnement d’un moteur.
Principe de fonctionnement
Avant la création de cette unité de valorisation, l’ensemble des biogaz produits par la
dégradation des déchets ultimes enfouis dans les alvéoles de l’installation de stockage
(ISDND) était brûlé dans deux torchères. Elles évitaient tout rejet de substances polluantes
dans l’atmosphère. Mais le méthane produit par la fermentation de la matière organique
résiduelle des déchets stockés constituait une énergie qui disparaissait dans la nature.
L’équivalent de 2.000 litres de fuel par jour était ainsi perdu.
Désormais, le principe est de capter les biogaz issus de la fermentation des déchets ultimes
de l’ISDND, de les épurer et de les envoyer vers des moteurs de production d’électricité. Ainsi
la centrale produit, depuis janvier 2012, de l’électricité distribuée sur le réseau d’ERDF.
Ensuite, la chaleur produite par le refroidissement des moteurs est envoyée et valorisée, via
un réseau de chaleur calorifugé enterré de 2 km, vers l’usine agro-alimentaire SOPRAT
présente à proximité.
L’apport de chaleur de l’unité de valorisation par échange thermique va permettre à l’usine
agro-alimentaire de réduire sa consommation d’énergie fossile (fuel) de 2 200 tonnes équivalent C02 dans le cadre de sa production annuelle. L’énergie renouvelable est utilisée
pour chauffer un réservoir d’eau chaude qui sert à laver quotidiennement l’usine dans le cadre
de son activité de transformation de poulets.
Grâce à cette nouvelle activité, l’Entreprise CHARIER répond aux enjeux du Grenelle de
l’environnement. Elle participe à la réduction des gaz à effet de serre et produit de l’énergie
renouvelable.
Ecolog ie territoriale :
Une approche globale au service d’enjeux de développement local
Le développement de l’Ecosite de la Croix Irtelle s’inscrit dans une logique d’écologie
territoriale. Très engagée sur cette dimension de Responsabilité Sociale et Environnementale,
l’Entreprise CHARIER a mis en place des coopérations innovantes dans le domaine de la
recherche et de la préservation de l’environnement.
Au-delà de la conservation de l’identité paysagère d’origine de “la butte du Mené” (nom
géographique du site), le choix a été fait d’une démarche pro active de plantation d’arbres
ayant la capacité de résister au changement climatique et répondant aux besoins de
préservation de la biodiversité.
Depuis 2007, deux programmes ont été mis en place en collaboration avec le Centre National
de la Biodiversité Forestière (CNBF - DRAAF Pays de Loire) : l’arboretum du changement
climatique ; la collection de landes sèches destinées à végétaliser l’ensemble des casiers de
déchets. Ce programme scientifique a permis au site de développer des relations de proximité
avec les acteurs locaux (chantier d’insertion, écoles, artistes, bénévoles de la commune …).
Fonctionnement de l’installation de stockage
de “ déchets industriels banals et non dangereux ”
L’installation de Stockage de Déchets Non Dangereux est constituée d’un ensemble
d’alvéoles étanches tapissées d’argile traitée à la bentonite doublée d’une géomembrane
imperméable.
Chaque goutte d’eau qui percole à travers les déchets est récupérée par un réseau drainant.
Appelées “lixiviats”, ces eaux sont dirigées vers une station de traitement. Les eaux épurées à
la sortie de la station sont stockées dans une lagune tampon. Elles sont utilisées, en priorité,
comme eaux industrielles. Le site fonctionne ainsi en circuit fermé limitant au minium
l’utilisation d’eau issue du réseau collectif et en évitant au maximum le rejet des eaux traitées
au milieu naturel.
La matière organique résiduelle issue des déchets ultimes stockés et compactés dans chaque
alvéole, fermente et produit un biogaz contenant du méthane, transformant ainsi le massif de
déchets en source de production d’énergie (électricité et chaleur).
Lorsqu’une alvéole atteint la hauteur maximale autorisée, une toiture étanche constituée d’une
géomembrane recouverte de matériaux naturels est rapidement construite et végétalisée.
Ainsi, après avoir été exploitée pour la production de granulats par Charier CM, la Butte du
Menée retrouve progressivement sa forme et ses paysages initiaux.
Désormais, elle produit aussi de l’énergie. Le site pourra générer de l’énergie pendant plus de
20 ans.
Transition écologique :
de l’économie linéaire à l’économie circulaire
Depuis longtemps, la volonté de l’Entreprise CHARIER est d’adopter une vision nouvelle des
déchets, qui repose sur la notion de valorisation au maximum de tous les matériaux qui
peuvent l’être.
Dans une logique de préservation de l’environnement, l’objectif est aussi de limiter au
maximum l’exploitation des ressources non renouvelables ainsi que les rejets liés aux activités
humaines (émissions dans le sol, l’air, l’eau).
Grâce à cette nouvelle technologie, une partie des déchets ultimes devient une ressource.
Ainsi de nouvelles ressources peuvent être créées et utilisées localement : l’électricité et la
chaleur.
Le développement de cette filière de production d’énergie renouvelable s’inscrit pleinement
dans les orientations du Grenelle et participe à la réduction des gaz à effet de serre.
Interviews d’acteurs
PROJETS :
Une avancée technologique intéressante pour les riverains de l’Ecosite
Questions à Hugues Bazan, directeur adjoint et développement, chez Charier DV
Q. : Pourquoi avoir attendu pour produire de lʼénergie à partir de la valorisation des déchets
ultimes ?
Hugues Bazan (HB) : Dʼabord il faut savoir que la matière organique résiduelle des déchets
ultimes stockés ne produit du méthane valorisable quʼau bout de 2 à 3 ans et, dʼautre part, que
le biogaz initialement produit était très pauvre en méthane. Il a fallu attendre que les
technologies des moteurs de cogénération évoluent.
Ensuite, pour que lʼinvestissement soit rentable, il faut trouver des débouchés pour la chaleur
produite. La proximité de la zone industrielle, nous a permis de trouver rapidement un
débouché local : lʼusine agro-alimentaire SOPRAT. Nous avons travaillé avec les
responsables de lʼusine pendant plus de 2 ans pour trouver une solution commune qui
réponde à chacune de nos contraintes respectives. Nous avions besoin de temps pour
comprendre leurs besoins de chaleur et eux aussi pour assimiler le mode dʼexploitation et de
fonctionnement de notre site.
Enfin, techniquement, ce genre de développement est très compliqué. Lʼépuration des biogaz
se déroule en 3 étapes. Ces dernières occupent la moitié des équipements de la centrale
auxquels sʼajoutent les moteurs de co-génération, plus une chaudière de secours, les
échangeurs de chaleurs, les équipement et transformateurs électriques.
(prévoir illustration panneau Energécie)
Q. : Cette nouvelle activité constitue finalement une avancée importante sur le plan
environnemental, mais aussi sociétal, en terme dʼacceptabilité notamment ?
H.B. : En effet, nous repoussons désormais la notion de déchets ultimes grâce à la
valorisation énergétique de la matière organique résiduelle. Nous valorisons en énergie ce que
l'on ne sait pas séparer des déchets pour le recycler autrement. La valorisation énergétique du
biogaz constitue par ailleurs un enjeu important en terme de réduction des émissions de gaz à
effet de serre. La prochaine étape serait de pouvoir trouver un avenir à la fraction stabilisée et
stockée.
En attendant ce qui représente déjà un véritable « progrès », cʼest le fait de pouvoir, à travers
cette production dʼénergie renouvelable, améliorer toutes les phases dʼexploitation du site de
stockage : optimisation des réactions biologiques (injection dʼeau et contrôle de lʼhumidité),
contrôle des tassements). Ainsi, une alvéole de stockage des déchets ultimes devient un
véritable « bioréacteur » producteur dʼénergie.
Le stockage des déchets est encore plus
sécurisé puisque nous captons les biogaz dès les premiers m3 émis, ce qui nous permet aussi
de capter les mauvaises odeurs et de les détruire. Par ailleurs, nous contrôlons encore mieux
les quantités de lixiviats produits en agissant directement dessus, puisque lʼon connait
exactement la quantité ré-introduite dans les déchets en fermentation.
Notre activité connaît une véritable mutation. Grâce aux nouvelles technologies, elle sʼadapte
plus facilement aux enjeux sociétaux. Cʼest en travaillant à lʼamélioration constante de
lʼexploitation des installations de stockage que lʼon rend plus « acceptable » notre activité. Elle
a des chances dʼêtre moins mal perçue.
Questions à Emmanuel Prouteau, gérant de lʼentreprise Econerphile, membre
dʼEnergécie.
Q. : Comment est né ce partenariat avec lʼEntreprise CHARIER ?
Emmanuel Prouteau (E.P.) : Nous sommes une jeune PME. En 2009, dans le cadre de notre
développement nous les avons démarché. Cʼest tombé à un moment où Hugues Bazan et ses
équipes cherchaient des solutions concernant leur réseau de biogaz sur le site de La Croix
Irtelle. Nos échanges nous ont conduit à les faire sʼinterroger sur lʼopportunité de valoriser les
biogaz produits par les déchets pour produire de lʼénergie.
Une fois cette réflexion aboutie et leur décision prise, nous avons monté ensemble lʼétude de
faisabilité technique et économique. Energécie symbolise la traduction du partenariat entre
nos deux sociétés.
A ce titre, je dois souligner en tant que patron combien jʼai apprécié la teneur des échanges et
la confiance de lʼentreprise CHARIER à lʼégard dʼune jeune PME comme la nôtre. A lʼépoque,
nous étions encore plus petit quʼaujourdʼhui : pas plus de 7 ou 8 salariés avec un chiffre
dʼaffaires de 2,5 M€. Nous leur avons apporté notre savoir-faire technique. En contre partie,
eux ont contribué à notre développement économique. Cʼest important. Lʼorigine de notre
actionnaire principal nʼest peut-être pas innocent dans ce choix : Le Floch Dépollution, est une
société bretonne basée à Morlaix (29).
Quand on sait comment ils travaillent, on est plutôt content dʼassocier notre nom au leur. Dans
le monde des déchets, lʼEcosite CHARIER de la Croix Irtelle est lʼun des sites le mieux géré
que je connaisse.
Notre projet conjoint témoigne de ce souci quʼà lʼentreprise de changer lʼimage du déchet et
celle de lʼexploitation dʼun centre de stockage. Leur objectif est de participer au maximum au
recyclage et à la valorisation des déchets, donc de détourner tout ce quʼils peuvent de
lʼenfouissement. Ils lʼont fait avec les plates-formes de bois, les plates-formes de compostage.
La valorisation des matières organiques issues des déchets ultimes est une nouvelle étape.
Q. : Le projet a évolué assez vite grâce aux visions que vous partagiez. Il a demandé plus de
temps ce qui en fait un projet complexe...
E.P. : En effet, cet état dʼesprit qui consiste à toujours faire quelque chose qui ait un intérêt et
du sens pour la communauté, les ont immédiatement amené à un constat et une ambition
partagée : celle que nous devions aller plus loin que la simple production dʼélectricité en
produisant aussi de lʼeau chaude.
En plus, ils possédaient déjà un système de traitement des lixiviats performant avec leur
station de traitement des eaux par nanofiltration. Or cʼest pour le lavage des eaux usées que
les CET utilisent principalement lʼeau chaude produite. Pour ce projet, il fallait donc trouver un
autre débouché. Cʼest là que la Soprat est entrée dans la boucle. Evidemment ça a pris du
temps de mettre en accord leurs besoins et les nôtres, de rechercher les aides financières,
monter les demandes avec lʼADEME. Lʼorganisme a accordé un financement dans le cadre du
Fond chaleur. Ce nʼest quʼune fois cette étape passée, quʼil a été possible de proposer un
contrat et une solution technique économiquement intéressante à la Soprat.
Aujourdʼhui, tout en réduisant ces coûts dʼexploitation, lʼusine a remplacé sa chaudière au fuel
par une chaudière produisant de lʼeau chaude à partir dʼénergie produite avec la matière
organique résiduelle des déchets ultimes.
- Entreprise CHARIER
L’Entreprise CHARIER est une Entreprise de Taille Intermédiaire (ETI) dont le siège social est
basé à Montoir de Bretagne (44). Ses activités s’organisent autour de 5 métiers : Granulats /
Terrassements / Routes et travaux urbains / Déchets valorisation / Génie civil et travaux
spéciaux.
Chiffres clés
Entreprise familiale dirigée par la 4ième génération CHARIER
115 ans en 2012
5 métiers :
1 450 salariés dont 96 % dans le Grand Ouest, le reste en île de France.
CA // 275 M € toutes entités confondues.
- CHARIER DV
Le pôle “ Déchets Valorisation ” de l’Entreprise CHARIER gère pour son compte ou celui de
clients publics et privés : 3 ISDND (Installations de Stockage de Déchets Non Dangereux), 4
ISDI (Installations de Stockage de Déchets Inertes) dont 2 avec alvéoles amiante lié, 3 centres
de tri - transfert, 2 plates-formes bois et 2 plates-formes de recyclage de matériaux inertes, 1
plate-forme de compostage et 2 déchèteries pour artisans ainsi qu’1 plate-forme de maturation
des mâchefers. Ces sites sont répartis sur 2 régions : Bretagne et Pays de Loire.
Chiffres clés –
ISDI (dont amiante lié) - 500 000 t/an
ISDND - 90 000 t/an
Déchets valorisables - 46 500 t/an
Un parc de 550 bennes
49 salariés
CA // 13 M €
- Ecosite de la Croix Irtelle
L’Ecosite de la Croix Irtelle est situé sur la commune de la Vraie Croix (56). Il s’agit d’un site à
double usage industriel : exploitation d’une carrière de granit, confiée au pôle Carrière et
Matériaux, et exploitation d’une unité de traitement de déchets non dangereux (centre de tri,
plateforme de traitement des mâchefers, ISDND).
Ces deux entités exploitent ce site sous deux arrêtés préfectoraux distincts. Lorsque
l’exploitation d’une zone de la carrière est terminée, c’est la branche “ Déchets valorisation ”
qui prend le relais.
L’Ecosite de la Croix Irtelle est certifié ISO 14001 depuis 2006.
- Type de déchets traités à l’Ecosite
Déchets de construction du bâtiment, tout venant des déchèteries des particuliers et
professionnels, déchets non dangereux des entreprises, artisans et commerçants, refus de
centres de tri, …
- Centrale de cogénération
Chiffres clés –
Investissement : centrale de cogénération 3,4 M€ + réseau chaleur 1,4 M€ = 4,8 M€.
Aide Fonds chaleur ADEME : 707 340 € HT
Engagement majeur du Grenelle Environnement, le Fonds Chaleur a pour objectif de
développer la production de chaleur à partir des énergies renouvelables (biomasse,
géothermie, solaire thermique …). Il est destiné à l'habitat collectif, aux collectivités et à toutes
les entreprises (agriculture, industrie, tertiaire).
kWh produits : Estimation 5 000 000 kWh électrique équivalent à la consommation (hors
chauffage) de 2000 foyers ou 6000 habitants (3 habitants en moyenne par foyer).
Eau chaude produite : 100 millions de litres/ an d’eau chaude à 65°C utilisés par l’usine
voisine Soprat pour ses besoins de lavage quotidien.
Emplois directs créés : 2 personnes
Les partenaires
Energécie
L’unité de valorisation de L’Ecosite de la Croix Irtelle est née d’un partenariat entre les
sociétés : Ecosite de la croix Irtelle et Econerphile. Cette entreprise basée en région
parisienne est spécialisée dans la conception et la construction de centrales de cogénération
du biogaz. Leur partenariat s’est traduit par la naissance d’« Energécie ».
Econerphile
ECONERPHILE est une PME spécialisée dans le développement, l'étude, la réalisation et
l'exploitation de projets de valorisation énergétique en France et à l'étranger.
Elle propose des solutions efficaces et innovantes pour valoriser au mieux, les énergies
renouvelables (biogaz de décharges, biogaz méthanisation, bois) et les énergies fossiles (gaz
naturel, gaz de mines...). Ses solutions s'adressent principalement aux exploitants des
ISDND, aux groupements d'agriculteurs, aux industriels, aux collectivités, aux logements
collectifs privés (copropriétés).
Chiffres clés –
• Plus de 13 MWe de cogénérations installées,
• 5 sites en exploitation en France,
• 5 sites biogaz en cours de réalisation, sites financés en co-investissement,
• Capital de 450 000 €
• 15 collaborateurs.
Glossaire
ISDND : Installations de Stockage de Déchets Non Dangereux.
ISDI : Installations de Stockage de Déchets Inertes.
Biogaz : gaz produit par la dégradation de la matière organique (y compris les papiers-cartons
et les textiles naturels) en absence d'oxygène (anaérobiose). Rapportées à la tonne de
déchets, les émissions varient, selon les estimations et la composition des déchets, entre 100
à 400 Nm3/tonne. Le biogaz comprend du méthane (30 à 65%), du gaz carbonique (35 à 50
%) et d'autres gaz à l'état de traces (notamment malodorants à base de soufre et mercaptan).
La présence de méthane confère un haut PCI (Pouvoir Calorifique Inférieur) au biogaz
(environ 0.25 TEP). Il peut servir, après épuration, de carburant pour des véhicules adaptés,
ou encore être intégré à un réseau de distribution de gaz naturel. À l'heure actuelle, deux
utilisations sont éprouvées industriellement : combustion dans une chaudière (chauffage), ou
dans un moteur produisant soit de l'électricité, soit de la chaleur et de l'électricité en cas de
cogénération.
Cogénération : désigne la production simultanée de 2 énergies : électricité et eau chaude
pour le site de la Croix Irtelle.
Matières Premières Secondaires : désignent les matériaux issus du recyclage de déchets et
pouvant être utilisés en substitution totale ou partielle de matière première vierge.
Economie circulaire : transformation du système d’économie linéaire actuel en un système
d’économie circulaire, dans lequel les produits sont repensés, leur fabrication et leur
consommation en réutilisant et réintégrant les matériaux dans les processus de production.
Torchère : Une partie des gaz dégagés par les centres d’enfouissement (biogaz) peuvent être
brûlés sur place par une torchère. La transformation en CO2 du biogaz par combustion en
torchère avant relargage dans l’atmosphère constitue un moindre mal (le méthane est 21 fois
plus nocif que le CO2). C’est une obligation pour les ISDND soumis à la législation des
installations classées par arrêté du 9 septembre 1997. La valorisation énergétique du biogaz
constitue un enjeu important en terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Epuration des biogaz : retrait du soufre et des siloxanes (composés du silicium).

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