Ephémère juin 2016 - Assomption Sainte Clotilde
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Ephémère juin 2016 - Assomption Sainte Clotilde
Journal du lycée, n°4, JUIN 2016 Que savez-vous du style Hipster ? Découvrez le rôle des jeunes ambassadeurs des valeurs européennes Dans le cadre de l’option minientreprise, les 1eres STMG sont devenus de véritables créateurs d’entreprise : Liberbross / Electropuce Les activités nautiques pour cet été : natation synchronisée et Stand up paddle !! A la découverte de l’Ailleurs, grâce à Sœur Bernadette et Sœur Françoise Portraits de jeunes par le « club Utea » : Léane, Stanislas et Aymeric dévoilent leurs passions. nous EDITO Voici le 4ème numéro du journal l’Ephémère, le dernier de l’année scolaire. Pour ce journal, l’équipe de base est la même mais avec des sujets différents, adaptés à la période estivale. Nous avons de nouveaux journalistes « éphémères » : un de la classe de 1ère STMG pour un article sur la création d’entreprise, de beaux portraits réalisés par Emmy et Ambre du Club Utea, et un article exceptionnel, écrit par les Ambassadeurs de l’Europe. Les sujets abordés sont éclectiques : la mode hipster, les activités nautiques, l’Europe, la découverte de l’autre, les conseils lecture et le voyage au Canada d’élèves de seconde… Noms des rédacteurs : Aëla Aubert 2nde7, Margaux Besse 1ere L, Margot Cluzel 2nde7, Apolline Lacaze 2nde6, Araminta Lagrange 2nde6, Camille Masson 2nde6, Aude Sanchez 2nde3, Mme Lafue, Mme Valenti. Journalistes « éphémères » : Emmy Bergey TL, Ambre Bernard TS1, Alexandre Nouhant 1ere STMG, les jeunes ambassadeurs européens. 2 Hipster Qu’est-ce qu’un hipster ? A l’origine, le mot « hipster » vient de « hepcat », utilisé par des musiciens de jazz américains dans les années 1930-1940. L’expression désignait les blancs américains des classes aisées venus s’encanailler au contact des jazzmen noirs en zootsuite, tenue parodiant le costume des blancs… Le « hepcat » a été abrégé en « hep », puis s’est transformé en « hip » (« libéré »). À la fin des années 1930, le clarinettiste Artie Shaw décrivait ainsi le chanteur Bing Crosby comme « le premier blanc ‘hip’ né aux État-Unis ». Dans les années 1940, le terme « hipster » s’est imposé pour les amateurs de bebop ou de « hot jazz », qui avaient délaissé le swing, déjà considéré comme passé de mode… Les jeunes hipsters voulaient ainsi se différencier de la culture « mainstream» , en étant pour la diversité raciale, et en côtoyant des afro-américains. Norman Mailer, dans un pamphlet de 1957 intitulé « The White Negro », résume très bien le comportement du hipster: « (…) le désir d’une avant-garde blanche de s’affranchir de sa couleur de peau, (…) et d’atteindre le savoir ‘cool’, l’énergie exotique, la luxure et la violence des Noirs américains » . Plus tard, les hipsters seront les premiers à suivre la Beat generation ou le mouvement hippie. Pour le lexicographe Jesse Sheidlower, les deux termes « hipster » et « hippie » pourraient d’ailleurs venir du mot wolof « hipi », en usage au Sénégal, signifiant : « ouvrir ses yeux ». Mais ce n’est qu’au début des années 2000 que l’expression « hipster » refait surface. Elle désigne un jeune de bonne famille, bien éduqué, à la recherche de la culture avant-gardiste. Aux États-Unis, il a ressurgi avec l’apparition des magasins American 3 Apparel, en 1997, autoproclamés « anti-sweatshop », et le magazine « Vice » en 1996, avec une ligne éditoriale volontairement anticonformiste et des informations insolites. Le hipster d’aujourd’hui travaille souvent dans les médias, la communication ou la publicité et se confond un peu avec le geek : il adore les derniers produits High-tech, de préférence Apple. Il a tendance à préférer les groupes suédois de musique alternative ou le dernier son électro produit sur un clavier à deux touches. Les hipsters ne se considèrent jamais comme tels, puisque par définition, ils se revendiquent tous d’une culture unique et personnelle. D’autant plus qu’aujourd’hui, l’expression a pris une tournure péjorative. Les pièces phares du look hipster : Les lunettes de vue oversize : Un Hipster aime que l’on remarque ses lunettes. Il opte le plus souvent pour des lunettes XXL comme par exemple les Wayfarer ou les Clubmaster. Le bonnet : Il est vrai que tous les Hipsters portent toujours un bonnet, qu’il pleuve, qu’il fasse une chaleur caniculaire ou un froid polaire, ils ne lâchent jamais leurs bonnets. Généralement il porte des bonnets qui tombent légèrement vers l’arrière de la tête. La barbe : Un Hipster sans barbe est un Hipster mis à nu. La chemise bûcheron : Il la possède en 15 exemplaires pour être certain d’en avoir une propre et différente chaque jour. L’originale est à carreaux dans des tons rouges, mais il existe de multiples variantes aujourd’hui. Le Tee-Shirt chiné : N’importe quel Tee-Shirt peut faire Hipster du moment qu’il est chiné. Le design importe peu. Le jean slim : Les hipsters portent généralement des coupes slims qu’ils remontent légèrement audessus de la cheville à l’aide d’un revers. Il est primordial de laisser apparaître les chaussures ou la paire de chaussettes. Même chose que précédemment, il faut que le jean soit chiné, qu’il ait vécu. Les traces d’usure seront appréciées. Les chaussettes : Elles sont avec des motifs, couleurs, dessins ou slogans. Les chaussettes unies (noires ou blanches) sont à éviter. 4 Les chaussures : Les Hipsters portent leur paire de chaussures favorite, usée et volontairement vintage. Ils apprécient alors les boots et autres bottines, aussi bien que les Converses et Van’s old school. Piercing et tataouge : Beaucoup de Hipsters succombent à la tentation du tatouage et du piercing. Il n’est pas rare d’en voir avec les bras entièrement tatoués de leurs phrases et autres motifs favoris. Le piercing est également un élément très en vue chez eux, notamment les écarteurs au niveau du lobe de l’oreille. Margaux Besse, 1ère L, Aude Sanchez 2nde3 5 Un zoom sur l’Europe à l’Assomption C’est au lycée de l’Assomption Sainte-Clotilde, vu par certains comme l’école d’Harry Potter, que toute la magie se réalise. Ayant pour objectif de transmettre les valeurs de l’Union Européenne, les volontaires de la Maison de l’Europe BordeauxAquitaine s’invitent dans la classe d’Allemand de Mme Liebsch pendant un an. Un Projet, une Europe, des Valeurs. Si nous parlons d’Europe nous parlons surtout de ses réalités et de ses valeurs. ils siègent à la Maison de l’Europe située 1, place Jean Jaurès. Intervenant auprès des classes d’Allemand (BTS1 et 2, 1ère et Terminale et STMG1) de la professeure Aneta Liebsch, ils partagent les valeurs européennes par le biais d’une éducation pas comme les autres. En effet, la particularité de ce projet repose sur une éducation non formelle à l’idée Européenne en général, et c’est efficace. C’est par le biais d’outils pédagogiques adaptés que les volontaires tentent de transmettre les valeurs de partage et de multi-culturalité qui régissent l’Union Européenne. Dans ce sens, c’est à travers la jeunesse que s’articule le message, et il se définit par une période de formation mais également par les expériences et le vécu de chaque volontaire. Chaque cours est différent, les interventions évoluent et les volontaires s’adaptent. Bref, c’est vivant ! 60 : voici le chiffre à retenir pour ce projet des jeunes ambassadeurs des valeurs Européennes, c’est le nombre de services civiques et services volontaires européens qui travaillent en binôme à la MEBA, (Maison de l’Europe BordeauxAquitaine). Ces volontaires étrangers qui viennent justement de 7 nations différentes (Espagne, Roumanie, République Tchèque, Allemagne, Slovaquie, Italie et Pologne) sont ici grâce à l’Union Européenne et son programme d’envoi, le SVE (Service Volontaire Européen). Ils sont venus vous transmettre les valeurs de l’Europe et participent à différents projets tels que la Fête de l’Europe, le 9 Mai, les Abilympics en Mars et l’Euro 2016 en Juin. Ayant débuté leurs missions en Septembre 2015, Point de vue des lycéens de l’Assomption sur l’Europe : Il se définit en trois mots : « L’union », « les langues », « les frontières » qui pourraient être la pierre angulaire, voire la devise de l’Europe. Pour ces jeunes, ces mots représentent plus que de vagues substantifs sans profondeur ; ils veulent les mettre en pratique, grâce aux échanges européens, afin de grandir, d’apprendre des autres cultures et d’effacer les clichés. De cette manière, ils ont ouvert leurs esprits vers la mobilité et une fenêtre sur le monde, d’un point de vue européen. 6 Point de vue des ambassadeurs sur l’Europe : Tout d’abord, comment définir l’Europe ? Les premiers mots qui sortent de la bouche des volontaires sont “La force, humaniste et contradiction”, “Diversité, travail en commun et langue”, ou encore “Civilisation, inégalité et crise”. Des idées propres à chacun, mais qui évoluent. Tchèque, de la Slovaquie ou de la Pologne.” Une autre volontaire s’exprime également sur sa vision des pays : “Oui, il y a des clichés que l’on a fait tomber. Par exemple la Pologne, que l’on pensait très distante et fermée alors que ce n’est pas vrai.” Qu’est-ce qui vous plaît dans le SVE (Service Volontaire Européen) : “J ́apprends tous les jours et je me forme professionellement. J ́aime travailler avec les européens, et les étrangers en général, j ́aime élargir mon opinion et transmettre les valeurs européennes. J ́adore animer les émissions à la radio et surtout j ́adore travailler avec ma binôme”. “J ́aime partager avec des gens que je ne connaissais pas avant et qui sont maintenant devenus mes amis.” Une des volontaires nous parle de “créativité”, mais surtout “d’apprendre à connaitre et à comprendre les pays et les personnes”. D’autres bons côtés du SVE, c’est aussi que “le personnel de la MEBA nous a donné la possibilité de réaliser nos idées en équipe » Il est intéressant de savoir quel impact ont eu les interventions des volontaires sur leur façon de voir l’Europe : “Cela m’a fait découvrir une Europe plus belle”, “Oui, avant je ne savais pas comment fonctionnait l’Europe, même si j’avais beaucoup d’amis Européens, je n’avais pas la conscience européenne”, alors que pour d’autres volontaires : “rien n’a changé”. Ces volontaires Européens et en service civique sont aussi en quête de découverte de l’autre car l’Union Européenne, c’est surtout une multi-culturalité évidente. Leur vision de certains pays a-t-elle changée? : “Bien sûr. J’ai découvert surtout des cultures qui m’étaient inconnues comme celle de la République Les jeunes ambassadeurs des valeurs européennes 2016 7 Rencontre avec Sœur Bernadette et Sœur Françoise au CDI Les élèves de 2nde2, en option littérature et société, et leurs professeurs, Mme Savic et Mr Rabatel, ont eu la chance de rencontrer Sœur Bernadette et Sœur Françoise pour échanger sur le thème de l’ailleurs et de l’altérité. Sœur Bernadette a passé 45 ans de sa vie en Côte d’Ivoire, au départ en tant que formatrice auprès de jeunes élèves et ensuite, en tant qu’assistante sociale. Sœur Françoise a été envoyée en mission dans plusieurs pays : 23 ans en Côte d’Ivoire auprès des Touaregs, 3 ans en Israël, 1 an en Argentine et 5 ans au Brésil. Elles nous ont raconté leur expérience là-bas, en particulier, en Côte d’Ivoire, la découverte d’une vie simple dans un confort sommaire et un rythme de vie où l’on prend son temps. Leurs meilleurs souvenirs restent ces moments de rencontre et de partage avec l’autre. Par exemple, Sœur Françoise cite le temps passé avec des femmes lépreuses dont les mains sont déformés et les 8 doigts absents et, qui pourtant, continuent de sourire et sont capables de se moquer de leur handicap. L’ouverture d’esprit, la bienveillance dont ont fait preuve Sœur Bernadette et Sœur Françoise ont ouvert la voie vers de fortes amitiés avec la population locale. Un respect mutuel s’est instauré. Elles en sont revenues changées car pour elles « l’autre est une richesse inépuisable ». Elles invitent d’ailleurs les élèves à vivre cette expérience, s’ils le souhaitent, dans le cadre des AMA (Associés Missionnaires de l’Assomption). Tout jeune entre 20 et 35 ans peut partir à la découverte d’une nouvelle culture et remplir une mission dans le secteur social, scolaire ou sanitaire, entouré par d’autres volontaires. N.L. 9 Concours Créons ensemble : « Une année dans la peau d’un entrepreneur » Étant en 1 ère STMG, nous sommes une quinzaine d'élèves participant à l'option Minientreprise proposée par Véronique Beguerie et Marie Lacazedieu. Notre but est de créer l'entreprise de notre choix en deux groupes (LiberBross d'un côté et Electropuce de l'autre). Accompagnés et non dirigés par nos deux professeurs, l'option mini-entreprise nous a livrés à nous même. Générer des partenariats, créer des outils de communication, contactez des professionnels, créer, innover, présenter son entreprise, avoir une responsabilité sont les objectifs clés de ces mini-entreprises. En 2015 - 2016, nous avons créé deux entreprises: LiberBross : elle a pour but de commercialiser une brosse à dents innovante qui intègre directement le dentifrice dans le manche de celle-ci. LiberBross est une équipe composée de neuf co-entrepreneurs déterminés et principalement performants dans la recherche et le développement du produit ainsi que la communication ; ils continuent encore à présenter leur entreprise aujourd'hui. Electropuce : elle est composée de 9 autres entrepreneurs. Le but de cette entreprise est de commercialiser un boîtier GPS ou bluetooth. Cela permet de ne pas perdre ses affaires, car les objets équipés de cette puce sont localisables. L'équipe Electropuce très motivé est principalement performante dans la recherche et le développement ainsi que la commercialisation du produit ; elle aura à jamais une âme d'entrepreneurs. " L'option Mini-entreprise m'a permis de réaliser et de concrétiser ce que j'étudie en classe en STMG. " énonce Clara de LiberBross. Il faut savoir que les accompagnants de cette option rappellent sans cesse aux participants de l'option: " Vous n'êtes pas des élèves mais des entrepreneurs ! " Enfin ces entrepreneurs vous diront que la mini-entreprise les a motivés pour leurs études. Ainsi cette option leur aura fait découvrir ce qu'est le monde de l’entreprise. Alors, si vous voulez vous aussi participer à de grands concours, avoir des responsabilités, développer vos projets et être dans la peau d'un entrepreneur, nous vous invitons à vous inscrire, dès l’année prochaine, à cette aventure pleine de surprises. Alexandre Nouhant 1ère STMG 10 L’éphémère mouille le maillot… L’été et les beaux jours arrivent à grands pas, c’est pour ça que nous avons décidé de nous intéresser aux sports nautiques. Dans ce premier article, on va parler d’un sport nautique assez connu et réputé pour vous faire un corps de rêve ! Eh bien si vous ne voyez pas de quoi je parle, je vous laisse avec la suite de mon article ! Le Stand Up Paddle (SUP) est né dans les années 1960 à Hawaï mais a très vite été dépassé par l'arrivée des planches courtes. Il est revenu sur le devant de la scène lors d'une compétition à Hawaï encore, organisée en 2004. Cependant on notera des différences au niveau de la taille et du poids de la planche. Celle-ci est beaucoup plus longue et également plus lourde pour apporter plus de stabilité car pour ceux qui ne savent pas, le SUP se pratique debout (oui oui oui !). Depuis cette discipline se développe peu à peu sur les spots de France, même si les vagues restent petites, on peut toujours apprécier ce sport sous forme de loisir, le long des côtes arcachonnaises. De plus pour se déplacer, on aura besoin d’une pagaie, les bras vont travailler ! Ce qui est vraiment bien avec ce sport, c’est que cela permet de travailler les abdos, les transversales ainsi que les bras et les cuisses, eh oui !, même les cuisses ! ; comme on pagaie debout, nos jambes sont légèrement fléchies, espacées à l’alignement des épaules et le dos droit. Tous ces points font que ce sport est hyper complet et à la fois très agréable puisque nous avons la chance d’avoir le bassin d’Arcachon à moins d’une heure de Bordeaux, Depuis novembre 2009 une section dédiée a vu le jour au sein de la Fédération française de surf, et dans ce pays les compétitions et la réglementation de ce sport dépendent de cette fédération, inspiré du surf. 11 où l’on peut se balader en paddle le long de la plage, ou même aller en promenade jusqu’à l’île aux Oiseaux (pour les plus aguerris) savais pas comment en faire. Je me rappelle que j’étais ultra-stressée. Mais finalement à la fin, j’étais très contente d’en avoir fait, et depuis ce jour, je suis retournée tous les matins en faire avec mon cousin. Entre autres, si vous voulez vous mettre un peu au sport cet été, et tout simplement trouver une activité à faire, je vous conseille ce sport à pratiquer seul ou entre amis, fou-rire garanti avec de nombreuses gamelles ! En quoi, pour toi, le SUP se différencie des autres sports avec une planche ? : Quand on commence à pouvoir avancer sur l’eau (debout), on a réellement l’impression de marcher sur l’eau. Un sentiment de liberté et de sérénité s’empare de nous. On peut découvrir la côte d’un autre angle, puisqu’on la voit de la mer et non de la plage. Et puis, ce qui est cool aussi, c’est quand nous dérivons au gré du vent ; on en oublie qu’on est en train de faire du sport ! Donc oui, pour moi le SUP est un sport unique. Où trouvez votre planche et votre pagaie ? Vous pourrez en trouver autour du Bassin d’Arcachon ; des cabanes sont installées et permettent la location des paddles avec le matériel qu’il faut. Vous en trouverez, par exemple, à Claouey, à l’Herbe et au Cap Ferret ainsi qu’à Arcachon (plage des Arbousiers). Interview de Margot, les pieds dans l’eau, par Aëla : Quand as-tu commencé à pratiquer ce sport nautique ? : Cet été, ça fera 4 ans que j’en fais. Comment as-tu découvert le SUP ? : C’est mon cousin qui m’a fait découvrir le SUP lors de vacances en Espagne. Il avait porté sa planche et il allait en faire tous les matins. Un jour je lui ai demandé si je pouvais venir avec lui, et c’est là que je suis monté pour la première fois de ma vie sur un paddle. Je n’en avais jamais entendu parler avant et je ne Margot CLUZEL, 2nde 7 12 Hey ! Ça baigne ? où la grâce, l’habilité et le plaisir doivent se faire sentir. En France, ce sport est essentiellement féminin mais certains pays ont des nageurs masculins ainsi que des équipes mixtes. Le plus important dans ce sport c’est d’avoir un contrôle exceptionnel de sa respiration et croyez-moi sur parole, c’est plus facile à dire qu’à faire ! L’effet de groupe, le partage, l’entraide jouent beaucoup dans l’investissement lors des séances. Cela crée une émulation certaine et aide même à se lever un samedi matin. Même si je n’en fais que depuis 2 ans, ce sport m’a déjà beaucoup apporté : des courbatures surtout !, mais j’ai surtout découvert que j’aimais aider les jeunes débutants à découvrir cette discipline. Salut ! Moi c’est Aela et je suis en 2nde. Il y’a un truc que vous devez impérativement savoir sur moi ! J’adore l’eau ! J’ai pratiqué la nage en club pendant 5 ans mais j’ai été peu à peu lassée de « toucher le mur ».c’est là qu’une amie m’a demandé si j’aimais danser et j’ai eu le malheur de dire « oui ! » Environ 5 mois après j’étais inscrite pour commencer la natation synchronisée. Mais qu’est-ce que natation synchronisée ? la Autrefois appelée « natation artistique», ce n’est qu’en 1970 que ce merveilleux sport prend son nom actuel, la natation synchronisée. Nous pouvons qualifier la natation Synchronisée de « danse aquatique » Aëla Aubert 2nde7 13 Canada Exchange: Nous sommes allés à Nelson (à l’ouest de Vancouver ) au Canada Les deux semaines que nous avons passées là-bas feront sûrement parties de nos meilleurs souvenirs de groupe. Le groupe était composé d'élèves de troisième et de seconde et l’entente était vraiment bonne entre les membres du groupe en général (correspondants et accompagnants). Nous avons fait, dès les premiers jours, une randonnée dans la montagne : Pulpit rock. Nous avons vécu beaucoup de moments forts durant ce voyage ; cependant certaines étapes de ce merveilleux parcours resteront plus marquées dans nos esprits. Comme les hots springs (sources chaudes) ou encore la journée à Vancouver. 14 Lacaze Apolline et Masson Camille 2nde 6 15 Portraits de jeunes par le Club Utea - A quel âge as-tu commencé à t'intéresser à la photo ? ➤ J’ai eu pour mon quatorzième anniversaire, un appareil photo d’occasion qui était à ma famille. J’ai commencé à prendre tout et n’importe quoi en photo, et 4 ans après, j’en suis là ! J’ai réellement commencé à m’y intéresser davantage pour faire des photos de famille comme tout le monde, un an plus tard. Je dirais en 2013, j’avais 15 ans - Aymeric Tascon • lycée d’Agen • instagram/snapchat @aymerictsn facebook : Aymeric Tascon Photography Quels sont tes inspirations ? ➤ Mes premières inspirations ont été des photographes qui faisaient dans la beauté même, je parle de David Olkarny, Maxime Prokaz, Maxim Guselnikov. Grace à ces photographes, j’ai compris que les règles en photo étaient importantes ; et j’ai connu ensuite Théo Gosselin, Emmanuel Rosario, Victor Habchy, ils m’ont permis de faire la différence entre les règles et les sentiments que l’on peut ressentir en voyant une photo. - Qui a été ton premier modèle? ➤ Mon premier modèle est une fille, Emmanuelle Brumeau, dont tout le monde me parlait, et par le plus grand des hasards, on a établi le contact et programmé un shooting, on avait tous les deux aux alentours des quinze ans. - Photo d’Aymeric Quel est le message que tu veux faire passer dans tes photos ? ➤ Ce que j’aime voir chez un photographe, c’est qu’il passe du tout au tout dans ses photos, mais qu’il garde quand même cette transmission de sentiments. J’aimerais faire de même, transmettre des émotions et avoir mon propre style photographique, afin d’être reconnu, à moindre mesure, dès que l’on aperçoit une de mes photos. -Aimerais-tu en faire ton métier ou la conserver en tant que loisir ? 16 ➤ J’aimerais en faire mon métier, c’est pour cela que je me dirige vers une plus grande métropole que ma ville natale afin d’obtenir plus d’opportunités. 17 Léane Delanchy, élève de terminale ESS au lycée de l’Assomption Quelle est la première personne dont tu as fait le portrait ? C'était ma grand-mère! On m'avait demandé de dessiner mon héros (je devais avoir cinq ans). As-tu besoin d'une certaine atmosphère pour dessiner ? En général je préfère dessiner seule et la nuit, mais ça m'arrive aussi de dessiner devant un film. Quels sont tes artistes préférés ? J'aime beaucoup Salvador Dali, Titouan Lamazou ou Marta Adan mais j'ai surtout été bercée par l'univers des bandes dessinées comme Thorgal, Lansfeuth, Seuls, Princesse Sara... Et des mangas: @lait-ane Naruto, Dragon Ball, Détective Conan, Butterfly in the air… Quel est ton outil ou matériel préféré ? As-tu des perspectives de développement artistique ? Sur le plan professionnel, j'aimerais être directrice artistique d'une équipe de graphistes et idéalement au sein de la presse. Du point de vue de mes créations j'aimerais être plus engagée que ce que je fais maintenant. Pour l'instant je dessine des femmes belles, fortes et influentes. J'essaie de dessiner des femmes, avec un point de vue de femme et non pour le regard de la gente masculine. Mais j'aimerais faire des illustrations plus engagées même si mon niveau ne me le permet pas encore. LEANE À quoi penses-tu lorsque tu dessines ? Je pense à tout. Je rumine beaucoup, j’adore analyser le monde qui m'entoure. Je m'intéresse à tout ce qui est sciences humaines: Politique, Histoire, Philosophie, Psychologie, Sociologie, Religion… Je préfère l'aquarelle, le pastel et les feutres waterproof. Petite, j'aimais beaucoup les crayons de couleurs Aquarellables. 18 Dessins de Léane 19 Stanislas Elvira-Martin , élève de première ES1 au lycée de l’Assomption Interview sur son voyage en Corée du Nord : Q : Pourquoi as-tu voulu aller en Corée du Nord ? R : J’ai deux grosses raisons : la première est que, j’ai toujours été fasciné par l’histoire du communisme donc, visiter un vrai pays entièrement dévoué au communiste était le rêve absolu ! Et l’autre raison est que j’avais besoin de me faire ma propre idée de ce pays car les seules choses que l’on entend à propos de lui, c’est « Un missile lancé par le chef suprême Kim Jong Il » Ce n’est pas ce qui m’intéressait ! Je voulais voir de mes propres yeux ceux qui vivent là-bas, la population de la Corée du Nord et non pas écouter bêtement les médias. Q : À quelle occasion et avec qui y es-tu allé ? R : J’y étais pour célébrer mon 18ème anniversaire ! Je sais que ce n’est pas une destination habituelle, mais c’est ce que je voulais et je n’ai pas été déçu ! J’y suis allé avec mon père qui voulait courir son 25ème marathon en Corée du Nord. Q : En quoi est-ce différent d'ici ? R : C’est une question un peu compliquée car c’est une autre planète, un autre monde… Les affiches de propagandes dans les rues, la musique militaire à partir de 6 heures du matin, le culte de la personnalité de la dynastie Kim ! Ne pas avoir eu accès à Internet ou même une seule barre de réseau a été compliqué mais c’est très reposant honnêtement. Les touristes n’ont absolument aucune liberté, car on est toujours encadré par des militaires ou des guides. Ce qui était difficilement acceptable pour moi : c’était de voir que les gens vivent comme le reste du monde car ils se lèvent, mangent, travaillent, sortent entre amis comme partout ailleurs sur la planète. Q : Quel était ton endroit préféré ? R : L’endroit que j’ai préféré et qui m’a le plus marqué était sûrement le Mansu Hill Grand Monument au centre de Pyongyang où se trouve deux immenses statues de Kim Il Sung (Fondateur de la Corée du Nord) et son fils Kim Jong Il ; il domine sur absolument toute la ville de 2.5 millions d’habitants. Les statues sont hautes de 22 mètres et -règle très importante à respecter, sous peine de problèmes- : il faut toujours prendre la photo des deux statues avec le piédestal ! J’ai également un bon souvenir de cet endroit car je prenais des photos et mon groupe était en train de partir, j’ai couru pour les rattraper et j’ai foncé avec douleur dans un banc en marbre. 20 A gauche : Kim Il Sung A droite : Kim Jong Il Q : Y a-t-il une spécialité culinaire que tu as trouvée bizarre? Que tu as aimée ? R : La cuisine là-bas était délicieuse et très variée ! Nous avions de tout et de n’importe quoi, mais uniquement de la cuisine typiquement coréenne. La spécialité la plus étrange que j’ai mangé là-bas est inexistante en Europe… En effet, j’ai mangé une soupe de chien ! J’ai voulu essayer pour ne pas mourir bête, et à cause de mon palet fade et de la cuisine horriblement épicée, j’ai à peine senti le goût de la viande. Mais je suis content de l’avoir fait. Q : As-tu pris le métro? Comment l'as-tu trouvé? R : Alors oui, j’ai eu la chance de visiter les stations de métro et de prendre le métro. Encore une fois c’était toute une expérience : Le métro de Pyongyang est le plus profond au monde (115 mètres), donc la descente est rude malgré les vieux escalators. Chaque station est plus belle l’une que l’autre, avec des fresques, des mosaïques montrant l’idéal communiste nord-coréen : un pays grand, puissant industriellement, économiquement et socialement indépendant. Il y avait même des bustes de Kim Il Sung partout. Les métros eux-mêmes datent de l’époque de la RDA et de la RFA : Il y avait des inscriptions en allemand. Dans chaque voiture, il y avait deux militaires pour surveiller et euxmêmes étaient surveillés par les deux portraits iconiques de Kim Il Sung et de Kim Jong Il. 21 Q : Quelle était l'ambiance à Pyongyang ? As-tu un souvenir sympa à partager ? R : Je suis allé à Pyongyang en pleine période de fête nationale : le 15 avril est l’anniversaire de Kim Il Sung ; c’est la journée la plus importante de l’année. Ce jour-là nous sommes allés nous promener dans le plus grand parc de Pyongyang et nous avons été invités par les locaux à danser sur les musiques traditionnelles. Ce moment était magique car nous avons pu partager quelques mots avec eux. La population de Pyongyang est adorable, les habitants nous offraient parfois un petit sourire caché mais ils restent tout de même timide. Q : Comment étaient les hôtesses de l'air dans l'avion ? R : Je vais être honnête… Air Koryo est la seule compagnie aérienne à n’avoir qu’une seule étoile d’après les journaux aéronautiques. La majorité de sa flotte a l’interdiction de voler en Europe ou même de survoler la Chine. L’avion que j’ai pris était un vieux Tupolev des années 70 rénové en 2010 ; donc je dois avouer que je n’étais pas vraiment à mon aise. Les hôtesses étaient très cordiales et portaient un habit digne d’une prestigieuse compagnie aérienne comme Air France. Elles ne parlaient pas toutes anglais mais ce qu’elles savaient était nettement suffisant. Mon meilleur souvenir de l’avion est quand l’Air Marshall, responsable de la sécurité en vol, est allé fumer dans les toilettes de l’avion alors que les conseils de sécurité avaient stipulé qu’il ne fallait pas fumer… Q : Quelle est la couleur des sièges du stade de Pyongyang ? R : Ce stade… Un géant ! Ce n’est pas qu’une image car il peut accueillir jusqu’à 150,000 personnes en places individuelles, ce qui lui donne le titre de plus grand stade au monde. Les sièges étaient majoritairement rouge, symbole de la révolution mais on pouvait voir un peu de bleu, ce qui donne les couleurs du drapeau de la Corée du Nord. Le jour où nous y sommes allés, 90,000 personnes étaient venues pour assister au marathon de Pyongyang, et surtout, pour deux matchs de foot très importants dans le pays. Ambre Bernard TS1, Emmy Bergey TL 22 The Neighbourhood The Album “I Love You” by the new group The Neighbourhood made its first appearance with a soulful alternative-rock in 2013. The warmth and intense beat of "Sweater Weather" was one to stand out on the radio and debut their success. But The Neighbourhood's most recent album Wiped Out!, reveals a very unique style that seems very hard to categorize in a specific genre. Their lyrics express very emotional situations and send powerful messages to the audience of “disturbed” teens. The group has created a new kind of “cool” is ravaging the internet. Their album Wiped Out! starts off with 30 seconds of silence but then kicks open with the jangly post-beach sensation of "Prey." It’s incredible how we get an instant beach vibe from most of their songs. The lead single “R.I.P. To My Youth," which doesn't appear until the album's end, shakes off some of that nocturnal beach party energy. Their most interesting song would be “wiped out!”, a part of the album with the identic title. The song doesn’t follow a common structure like most do. Its variable rhythms make of it a work of art. With a rather calm and slow beginning, it suddenly shifts and transforms itself into white noise. We have to go through that noise before being able to listen to the end of the song, which is the best part. The entire song last about 6 minutes and contains a rather dark and depressing vocabulary referring to complicated decisions, escaping, loneliness, suicide and even death. Starting off like a regular song, then becoming loud and piercing but finally ending peacefully, could be a reference to how most difficult life-like situations take place. Most of The Neighbourhood’s music videos, including live performances can be found on their YouTube channel “TheNeighbourhoodVEVO”. Their most recent music video from my favorite song “Daddy Issues”, shows the important artistic talent that the group has to offer. Between enraged destruction and emotionless immobility, the bands black and white music video itself is also true art. There are so many ways to interpret the video including the fact that the song is brutally interrupted in the end. So many questions remain unanswered, but once again, that’s all what The Neighbourhood is about. The Neighbourhood has proven to be a talented new “boys band” which integrates sad but truthful reality into their music. I strongly recommend it to those who would enjoy a mixture of pop rock and meaningful lyrics. Araminta Lagrange, 2nde7 23 Propositions du club lecture pour cet été : Reste avec moi, de Jessica Warman Elizabeth avait tout pour être heureuse : elle est belle, riche, a beaucoup d’amis et un petit copain. Le matin de ses 18 ans, elle se réveille sur le bateau où elle a fait la fête avec ses amis. Et elle voit avec horreur un corps flotter à la surface de l’eau : le sien… Pourquoi est-elle encore là, spectatrice de sa propre mort ? Et pourquoi Alex, un garçon de son lycée mort un an plus tôt, est-il avec elle ? Elizabeth et Alex vont observer les vivants et retourner dans leurs souvenirs afin de comprendre ce qui leur est arrivé. Partials de Dan Wells 2076. La guerre contre les Partials, ces êtres génétiquement modifiés, a décimé la quasi-totalité de la planète. Quarante mille humains survivent sur l'île de Long Island sous la férule d'un Sénat autoritaire tandis que le virus RM reste sans antidote. Les nouveaux-nés vivent moins d'une journée. La population déjà très éprouvé est désormais traumatisée par la loi espoir: toute jeune fille, dès 18 ans, aura l'obligation de tomber enceinte. Le combat de Kira Walker, étudiante en médecine, consiste à étudier ce virus. Elle décide de suivre son intuition au risque de devenir une hors-la-loi ou que les Partials ne la tuent... 12 years a slave de Solomon Northup Autobiographie de Solomon Northup, un Noir né libre à New York, qui a été enlevé et vendu aux esclavagistes. Pendant douze ans en Louisiane, il est vendu de propriété en propriété pour travailler dans les champs de coton ou sur des chantiers de construction. Dormant à même le sol, affamé, fouetté, il est menacé de mort par des maîtres qui le considèrent comme un sous-homme. Seule sa volonté de fer lui permet de ne pas sombrer dans la folie ; car Northup n’a qu’un objectif : survivre pour retrouver sa femme et ses trois enfants. Manabé Shima de Florent Chavouet Dans ce livre-album, découvrez ce carnet de voyage de l’île japonaise de Manabeshima. L’auteur croque avec justesse et une certaine ironie, ses habitants, leurs coutumes et leurs modes de vie, la faune et la flore de l’ïle. 24 25