Ephémère juin 2016 - Assomption Sainte Clotilde

Transcription

Ephémère juin 2016 - Assomption Sainte Clotilde
Journal du lycée, n°4, JUIN 2016
Que savez-vous du
style Hipster ?
Découvrez
le
rôle
des
jeunes
ambassadeurs des valeurs européennes
Dans le cadre de l’option minientreprise, les 1eres STMG sont
devenus de véritables
créateurs
d’entreprise :
Liberbross / Electropuce

Les activités nautiques pour cet été :
natation synchronisée et Stand up
paddle !!
A la découverte de l’Ailleurs, grâce à
Sœur Bernadette et Sœur Françoise
Portraits de jeunes par le « club
Utea » :
Léane, Stanislas et Aymeric
dévoilent leurs passions.
nous
EDITO
Voici le 4ème numéro du journal l’Ephémère, le dernier de l’année
scolaire.
Pour ce journal, l’équipe de base est la même mais avec des sujets
différents, adaptés à la période estivale. Nous avons de nouveaux
journalistes « éphémères » : un de la classe de 1ère STMG pour un
article sur la création d’entreprise, de beaux portraits réalisés par
Emmy et Ambre du Club Utea, et un article exceptionnel, écrit par
les Ambassadeurs de l’Europe.
Les sujets abordés sont éclectiques : la mode hipster, les activités
nautiques, l’Europe, la découverte de l’autre, les conseils lecture
et le voyage au Canada d’élèves de seconde…
Noms des rédacteurs : Aëla Aubert 2nde7, Margaux Besse 1ere L, Margot Cluzel 2nde7, Apolline
Lacaze 2nde6, Araminta Lagrange 2nde6, Camille Masson 2nde6, Aude Sanchez 2nde3, Mme Lafue,
Mme Valenti.
Journalistes « éphémères » : Emmy Bergey TL, Ambre Bernard TS1, Alexandre Nouhant 1ere STMG,
les jeunes ambassadeurs européens.
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Hipster
Qu’est-ce qu’un hipster ?
A l’origine, le mot « hipster » vient de « hepcat », utilisé par des musiciens de jazz américains dans les
années 1930-1940. L’expression désignait les blancs américains des classes aisées venus s’encanailler au
contact des jazzmen noirs en zootsuite, tenue parodiant le costume des blancs…
Le « hepcat » a été abrégé en « hep », puis s’est transformé en « hip » (« libéré »).
À la fin des années 1930, le clarinettiste Artie Shaw décrivait ainsi le chanteur Bing Crosby comme « le
premier blanc ‘hip’ né aux État-Unis ». Dans les années 1940, le terme « hipster » s’est imposé pour les
amateurs de bebop ou de « hot jazz », qui avaient délaissé le swing, déjà considéré comme passé de mode…
Les jeunes hipsters voulaient ainsi se différencier de la culture « mainstream» , en étant pour la diversité
raciale, et en côtoyant des afro-américains. Norman Mailer, dans un pamphlet de 1957 intitulé « The White
Negro », résume très bien le comportement du hipster: « (…) le désir d’une avant-garde blanche de
s’affranchir de sa couleur de peau, (…) et d’atteindre le savoir ‘cool’, l’énergie exotique, la luxure et la
violence des Noirs américains » .
Plus tard, les hipsters seront les premiers à suivre la Beat generation ou le mouvement hippie. Pour le
lexicographe Jesse Sheidlower, les deux termes « hipster » et « hippie » pourraient d’ailleurs venir du mot
wolof « hipi », en usage au Sénégal, signifiant : « ouvrir ses yeux ». Mais ce n’est qu’au début des années
2000 que l’expression « hipster » refait surface. Elle désigne un jeune de bonne famille, bien éduqué, à la
recherche de la culture avant-gardiste. Aux États-Unis, il a ressurgi avec l’apparition des magasins American
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Apparel, en 1997, autoproclamés « anti-sweatshop », et le magazine « Vice » en 1996, avec une ligne
éditoriale volontairement anticonformiste et des informations insolites. Le hipster d’aujourd’hui travaille
souvent dans les médias, la communication ou la publicité et se confond un peu avec le geek : il adore les
derniers produits High-tech, de préférence Apple. Il a tendance à préférer les groupes suédois de musique
alternative ou le dernier son électro produit sur un clavier à deux touches. Les hipsters ne se considèrent
jamais comme tels, puisque par définition, ils se revendiquent tous d’une culture unique et personnelle.
D’autant plus qu’aujourd’hui, l’expression a pris une tournure péjorative.
Les pièces phares du look hipster :
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Les lunettes de vue oversize : Un Hipster aime que l’on remarque ses lunettes. Il opte le plus souvent
pour des lunettes XXL comme par exemple les Wayfarer ou les Clubmaster.
Le bonnet : Il est vrai que tous les Hipsters portent toujours un bonnet, qu’il pleuve, qu’il fasse une
chaleur caniculaire ou un froid polaire, ils ne lâchent jamais leurs bonnets. Généralement il porte des
bonnets qui tombent légèrement vers l’arrière de la tête.
La barbe : Un Hipster sans barbe est un Hipster mis à nu.
La chemise bûcheron : Il la possède en 15 exemplaires pour être certain d’en avoir une propre et
différente chaque jour. L’originale est à carreaux dans des tons rouges, mais il existe de multiples
variantes aujourd’hui.
Le Tee-Shirt chiné : N’importe quel Tee-Shirt peut faire Hipster du moment qu’il est chiné. Le design
importe peu.
Le jean slim : Les hipsters portent généralement des coupes slims qu’ils remontent légèrement audessus de la cheville à l’aide d’un revers. Il est primordial de laisser apparaître les chaussures ou la
paire de chaussettes. Même chose que précédemment, il faut que le jean soit chiné, qu’il ait vécu. Les
traces d’usure seront appréciées.
Les chaussettes : Elles sont avec des motifs, couleurs, dessins ou slogans. Les chaussettes unies
(noires ou blanches) sont à éviter.
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Les chaussures : Les Hipsters portent leur paire de chaussures favorite, usée et volontairement
vintage. Ils apprécient alors les boots et autres bottines, aussi bien que les Converses et Van’s old
school.
Piercing et tataouge : Beaucoup de Hipsters succombent à la tentation du tatouage et du piercing. Il
n’est pas rare d’en voir avec les bras entièrement tatoués de leurs phrases et autres motifs favoris. Le
piercing est également un élément très en vue chez eux, notamment les écarteurs au niveau du lobe de
l’oreille.
Margaux Besse, 1ère L, Aude Sanchez 2nde3
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Un zoom sur l’Europe à l’Assomption
C’est au lycée de l’Assomption
Sainte-Clotilde, vu par certains comme
l’école d’Harry Potter, que toute la
magie se réalise. Ayant pour objectif de
transmettre les valeurs de l’Union
Européenne, les volontaires de la
Maison de l’Europe BordeauxAquitaine s’invitent dans la classe
d’Allemand de Mme Liebsch pendant
un an.
Un Projet, une Europe, des Valeurs.
Si nous parlons d’Europe nous parlons surtout de
ses réalités et de ses valeurs.
ils siègent à la Maison de l’Europe située 1,
place Jean Jaurès. Intervenant auprès des classes
d’Allemand (BTS1 et 2, 1ère et Terminale et
STMG1) de la professeure Aneta Liebsch, ils
partagent les valeurs européennes par le biais
d’une éducation pas comme les autres. En effet,
la particularité de ce projet repose sur une
éducation non formelle à l’idée Européenne en
général, et c’est efficace. C’est par le biais
d’outils pédagogiques adaptés que les
volontaires tentent de transmettre les valeurs de
partage et de multi-culturalité qui régissent
l’Union Européenne. Dans ce sens, c’est à
travers la jeunesse que s’articule le message, et il
se définit par une période de formation mais
également par les expériences et le vécu de
chaque volontaire. Chaque cours est différent,
les interventions évoluent et les volontaires
s’adaptent. Bref, c’est vivant !
60 : voici le chiffre à retenir pour ce projet des
jeunes ambassadeurs des valeurs Européennes,
c’est le nombre de services civiques et services
volontaires européens qui travaillent en binôme
à la MEBA, (Maison de l’Europe BordeauxAquitaine). Ces volontaires étrangers qui
viennent justement de 7 nations différentes
(Espagne, Roumanie, République Tchèque,
Allemagne, Slovaquie, Italie et Pologne) sont ici
grâce à l’Union Européenne et son programme
d’envoi, le SVE (Service Volontaire Européen).
Ils sont venus vous transmettre les valeurs de
l’Europe et participent à différents projets tels
que la Fête de l’Europe, le 9 Mai, les
Abilympics en Mars et l’Euro 2016 en Juin.
Ayant débuté leurs missions en Septembre 2015,
Point de vue des lycéens de l’Assomption sur l’Europe :
Il se définit en trois mots : « L’union »,
« les langues », « les frontières » qui pourraient
être la pierre angulaire, voire la devise de
l’Europe. Pour ces jeunes, ces mots représentent
plus que de vagues substantifs sans profondeur ;
ils veulent les mettre en pratique, grâce aux
échanges européens, afin de grandir, d’apprendre
des autres cultures et d’effacer les clichés. De
cette manière, ils ont ouvert leurs esprits vers la
mobilité et une fenêtre sur le monde, d’un point
de vue européen.
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Point de vue des ambassadeurs sur l’Europe :
Tout
d’abord,
comment
définir
l’Europe ? Les premiers mots qui sortent de la
bouche des volontaires sont “La force,
humaniste et contradiction”, “Diversité, travail
en commun et langue”, ou encore “Civilisation,
inégalité et crise”. Des idées propres à chacun,
mais qui évoluent.
Tchèque, de la Slovaquie ou de la Pologne.” Une
autre volontaire s’exprime également sur sa
vision des pays : “Oui, il y a des clichés que l’on
a fait tomber. Par exemple la Pologne, que l’on
pensait très distante et fermée alors que ce n’est
pas vrai.”
Qu’est-ce qui vous plaît dans le SVE (Service
Volontaire Européen) : “J ́apprends tous les jours
et je me forme professionellement. J ́aime
travailler avec les européens, et les étrangers en
général, j ́aime élargir mon opinion et
transmettre les valeurs européennes. J ́adore
animer les émissions à la radio et surtout j ́adore
travailler avec ma binôme”. “J ́aime partager
avec des gens que je ne connaissais pas avant et
qui sont maintenant devenus mes amis.” Une des
volontaires nous parle de “créativité”, mais
surtout “d’apprendre à connaitre et à comprendre
les pays et les personnes”. D’autres bons côtés
du SVE, c’est aussi que “le personnel de la
MEBA nous a donné la possibilité de réaliser
nos idées en équipe »
Il est intéressant de savoir quel impact
ont eu les interventions des volontaires sur leur
façon de voir l’Europe : “Cela m’a fait découvrir
une Europe plus belle”, “Oui, avant je ne savais
pas comment fonctionnait l’Europe, même si
j’avais beaucoup d’amis Européens, je n’avais
pas la conscience européenne”, alors que pour
d’autres volontaires : “rien n’a changé”.
Ces volontaires Européens et en service
civique sont aussi en quête de découverte de
l’autre car l’Union Européenne, c’est surtout une
multi-culturalité évidente. Leur vision de
certains pays a-t-elle changée? : “Bien sûr. J’ai
découvert surtout des cultures qui m’étaient
inconnues comme celle de la République
Les jeunes ambassadeurs des valeurs européennes 2016
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Rencontre avec Sœur Bernadette et Sœur Françoise au CDI
Les élèves de 2nde2, en option littérature et société, et leurs professeurs, Mme
Savic et Mr Rabatel, ont eu la chance de rencontrer Sœur Bernadette et Sœur
Françoise pour échanger sur le thème de l’ailleurs et de l’altérité.
Sœur Bernadette a passé 45 ans de sa vie en Côte d’Ivoire, au départ en tant
que formatrice auprès de jeunes élèves et ensuite, en tant qu’assistante
sociale.
Sœur Françoise a été envoyée en mission dans plusieurs pays : 23 ans en Côte
d’Ivoire auprès des Touaregs, 3 ans en Israël, 1 an en Argentine et 5 ans au
Brésil.
Elles nous ont raconté leur expérience là-bas, en particulier, en Côte d’Ivoire, la
découverte d’une vie simple dans un confort sommaire et un rythme de vie où
l’on prend son temps. Leurs meilleurs souvenirs restent ces moments de
rencontre et de partage avec l’autre. Par exemple, Sœur Françoise cite le
temps passé avec des femmes lépreuses dont les mains sont déformés et les
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doigts absents et, qui pourtant, continuent de sourire et sont capables de se
moquer de leur handicap.
L’ouverture d’esprit, la bienveillance dont ont fait preuve Sœur Bernadette et
Sœur Françoise ont ouvert la voie vers de fortes amitiés avec la population
locale. Un respect mutuel s’est instauré. Elles en sont revenues changées car
pour elles « l’autre est une richesse inépuisable ».
Elles invitent d’ailleurs les élèves à vivre cette expérience, s’ils le souhaitent,
dans le cadre des AMA (Associés Missionnaires de l’Assomption). Tout jeune
entre 20 et 35 ans peut partir à la découverte d’une nouvelle culture et remplir
une mission dans le secteur social, scolaire ou sanitaire, entouré par d’autres
volontaires.
N.L.
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Concours Créons ensemble : « Une année dans la peau d’un entrepreneur »
Étant en 1 ère STMG, nous sommes une quinzaine d'élèves participant à l'option Minientreprise proposée par Véronique Beguerie et Marie Lacazedieu. Notre but est de créer
l'entreprise de notre choix en deux groupes (LiberBross d'un côté et Electropuce de l'autre).
Accompagnés et non dirigés par nos deux professeurs, l'option mini-entreprise nous a livrés à
nous même.
Générer des partenariats, créer des outils de communication, contactez des professionnels,
créer, innover, présenter son entreprise, avoir une responsabilité sont les objectifs clés de ces
mini-entreprises.
En 2015 - 2016, nous avons créé deux entreprises:
 LiberBross : elle a pour but de commercialiser une brosse à dents innovante qui
intègre directement le dentifrice dans le manche de celle-ci. LiberBross est une équipe
composée de neuf co-entrepreneurs déterminés et principalement performants dans la
recherche et le développement du produit ainsi que la communication ; ils continuent
encore à présenter leur entreprise aujourd'hui.
 Electropuce : elle est composée de 9 autres entrepreneurs. Le but de cette
entreprise est de commercialiser un boîtier GPS ou bluetooth. Cela permet de ne pas
perdre ses affaires, car les objets équipés de cette puce sont localisables. L'équipe
Electropuce très motivé est principalement performante dans la recherche et le
développement ainsi que la commercialisation du produit ; elle aura à jamais une âme
d'entrepreneurs.
" L'option Mini-entreprise m'a permis de réaliser et de concrétiser ce que j'étudie en classe en
STMG. " énonce Clara de LiberBross.
Il faut savoir que les accompagnants de cette option rappellent sans cesse aux participants de
l'option: " Vous n'êtes pas des élèves mais des entrepreneurs ! "
Enfin ces entrepreneurs vous diront que la mini-entreprise les a motivés pour leurs études.
Ainsi cette option leur aura fait découvrir ce qu'est le monde de l’entreprise.
Alors, si vous voulez vous aussi participer à de grands concours, avoir des responsabilités,
développer vos projets et être dans la peau d'un entrepreneur, nous vous invitons à vous
inscrire, dès l’année prochaine, à cette aventure pleine de surprises.
Alexandre Nouhant 1ère STMG
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L’éphémère mouille le maillot…
L’été et les beaux jours arrivent à grands pas, c’est pour ça que nous avons décidé de nous
intéresser aux sports nautiques.
Dans ce premier article, on va parler d’un sport nautique assez connu et réputé pour vous
faire un corps de rêve ! Eh bien si vous ne voyez pas de quoi je parle, je vous laisse avec la
suite de mon article !
Le Stand Up Paddle (SUP) est né dans les
années 1960 à Hawaï mais a très vite été
dépassé par l'arrivée des planches courtes. Il
est revenu sur le devant de la scène lors d'une
compétition à Hawaï encore, organisée en
2004.
Cependant on notera des différences au
niveau de la taille et du poids de la planche.
Celle-ci est beaucoup plus longue et
également plus lourde pour apporter plus de
stabilité car pour ceux qui ne savent pas, le
SUP se pratique debout (oui oui oui !).
Depuis cette discipline se développe peu à peu
sur les spots de France, même si les vagues
restent petites, on peut toujours apprécier ce
sport sous forme de loisir, le long des côtes
arcachonnaises.
De plus pour se déplacer, on aura besoin d’une
pagaie, les bras vont travailler !
Ce qui est vraiment bien avec ce sport, c’est
que cela permet de travailler les abdos, les
transversales ainsi que les bras et les cuisses,
eh oui !, même les cuisses ! ; comme on pagaie
debout, nos jambes sont légèrement fléchies,
espacées à l’alignement des épaules et le dos
droit. Tous ces points font que ce sport est
hyper complet et à la fois très agréable
puisque nous avons la chance d’avoir le bassin
d’Arcachon à moins d’une heure de Bordeaux,
Depuis novembre 2009 une section dédiée a
vu le jour au sein de la Fédération française de
surf, et dans ce pays les compétitions et la
réglementation de ce sport dépendent de
cette fédération, inspiré du surf.
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où l’on peut se balader en paddle le long de la
plage, ou même aller en promenade jusqu’à
l’île aux Oiseaux (pour les plus aguerris)
savais pas comment en faire. Je me rappelle
que j’étais ultra-stressée. Mais finalement à la
fin, j’étais très contente d’en avoir fait, et
depuis ce jour, je suis retournée tous les
matins en faire avec mon cousin.
Entre autres, si vous voulez vous mettre un
peu au sport cet été, et tout simplement
trouver une activité à faire, je vous conseille ce
sport à pratiquer seul ou entre amis, fou-rire
garanti avec de nombreuses gamelles !
En quoi, pour toi, le SUP se différencie des
autres sports avec une planche ? :
Quand on commence à pouvoir avancer sur
l’eau (debout), on a réellement l’impression de
marcher sur l’eau. Un sentiment de liberté et
de sérénité s’empare de nous. On peut
découvrir la côte d’un autre angle, puisqu’on
la voit de la mer et non de la plage. Et puis, ce
qui est cool aussi, c’est quand nous dérivons
au gré du vent ; on en oublie qu’on est en train
de faire du sport ! Donc oui, pour moi le SUP
est un sport unique.
Où trouvez votre planche et votre pagaie ?
Vous pourrez en trouver autour du Bassin
d’Arcachon ; des cabanes sont installées et
permettent la location des paddles avec le
matériel qu’il faut. Vous en trouverez, par
exemple, à Claouey, à l’Herbe et au Cap Ferret
ainsi qu’à Arcachon (plage des Arbousiers).
Interview de Margot, les pieds
dans l’eau, par Aëla :
Quand as-tu commencé à pratiquer ce sport
nautique ? :
Cet été, ça fera 4 ans que j’en fais.
Comment as-tu découvert le SUP ? :
C’est mon cousin qui m’a fait découvrir le SUP
lors de vacances en Espagne. Il avait porté sa
planche et il allait en faire tous les matins. Un
jour je lui ai demandé si je pouvais venir avec
lui, et c’est là que je suis monté pour la
première fois de ma vie sur un paddle. Je n’en
avais jamais entendu parler avant et je ne
Margot CLUZEL, 2nde 7
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Hey ! Ça baigne ?
où la grâce, l’habilité et le plaisir
doivent se faire sentir.
En France, ce sport est essentiellement
féminin mais certains pays ont des
nageurs masculins ainsi que des
équipes mixtes.
Le plus important dans ce sport c’est
d’avoir un contrôle exceptionnel de sa
respiration et croyez-moi sur parole,
c’est plus facile à dire qu’à faire !
L’effet de groupe, le partage,
l’entraide jouent beaucoup dans
l’investissement lors des séances. Cela
crée une émulation certaine et aide
même à se lever un samedi matin.
Même si je n’en fais que depuis 2 ans,
ce sport m’a déjà beaucoup apporté :
des courbatures surtout !, mais j’ai
surtout découvert que j’aimais aider
les jeunes débutants à découvrir cette
discipline.
Salut !
Moi c’est Aela et je suis en 2nde.
Il y’a un truc que vous devez
impérativement savoir sur moi !
J’adore l’eau !
J’ai pratiqué la nage en club pendant 5
ans mais j’ai été peu à peu lassée de
« toucher le mur ».c’est là qu’une amie
m’a demandé si j’aimais danser et j’ai
eu le malheur de dire « oui ! »
Environ 5 mois après j’étais inscrite
pour
commencer
la
natation
synchronisée.
Mais qu’est-ce que
natation synchronisée ?
la
Autrefois
appelée
« natation
artistique», ce n’est qu’en 1970 que ce
merveilleux sport prend son nom
actuel, la natation synchronisée.
Nous pouvons qualifier la natation
Synchronisée de « danse aquatique »
Aëla Aubert 2nde7
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Canada Exchange:
Nous sommes allés à Nelson (à l’ouest de Vancouver ) au Canada
Les deux semaines que nous avons passées là-bas feront sûrement parties de nos
meilleurs souvenirs de groupe. Le groupe était composé d'élèves de troisième et de
seconde et l’entente était vraiment bonne entre les membres du groupe en général
(correspondants et accompagnants).
Nous avons fait, dès les premiers jours, une randonnée dans la montagne : Pulpit rock.
Nous avons vécu beaucoup de moments forts durant ce voyage ; cependant certaines
étapes de ce merveilleux parcours resteront plus marquées dans nos esprits.
Comme les hots springs (sources chaudes) ou encore la journée à Vancouver.
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Lacaze Apolline et Masson Camille 2nde 6
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Portraits de jeunes par le Club Utea
-
A quel âge as-tu commencé à t'intéresser à la
photo ?
➤ J’ai eu pour mon quatorzième anniversaire, un appareil
photo d’occasion qui était à ma famille. J’ai commencé à
prendre tout et n’importe quoi en photo, et 4 ans après,
j’en suis là !
J’ai réellement commencé à m’y intéresser davantage pour
faire des photos de famille comme tout le monde, un an
plus tard. Je dirais en 2013, j’avais 15 ans
-
Aymeric Tascon
• lycée d’Agen •
instagram/snapchat @aymerictsn
facebook : Aymeric Tascon Photography
Quels sont tes inspirations ?
➤ Mes premières inspirations ont été des photographes
qui faisaient dans la beauté même, je parle de David
Olkarny, Maxime Prokaz, Maxim Guselnikov. Grace à ces
photographes, j’ai compris que les règles en photo étaient
importantes ; et j’ai connu ensuite Théo Gosselin,
Emmanuel Rosario, Victor Habchy, ils m’ont permis de faire
la différence entre les règles et les sentiments que l’on
peut ressentir en voyant une photo.
-
Qui a été ton premier modèle?
➤ Mon premier modèle est une fille, Emmanuelle
Brumeau, dont tout le monde me parlait, et par le plus
grand des hasards, on a établi le contact et programmé un
shooting, on avait tous les deux aux alentours des quinze
ans.
-
Photo d’Aymeric
Quel est le message que tu veux faire passer dans
tes photos ?
➤ Ce que j’aime voir chez un photographe, c’est qu’il
passe du tout au tout dans ses photos, mais qu’il garde
quand même cette transmission de sentiments. J’aimerais
faire de même, transmettre des émotions et avoir mon
propre style photographique, afin d’être reconnu, à
moindre mesure, dès que l’on aperçoit une de mes photos.
-Aimerais-tu en faire ton métier ou la conserver en tant
que loisir ?
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➤ J’aimerais en faire mon métier, c’est pour cela que je
me dirige vers une plus grande métropole que ma ville
natale afin d’obtenir plus d’opportunités.
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Léane Delanchy, élève de terminale ESS au lycée de
l’Assomption
Quelle est
la première
personne dont tu as fait le
portrait ?
C'était ma grand-mère! On
m'avait demandé de dessiner
mon héros (je devais avoir cinq
ans).
As-tu besoin d'une certaine
atmosphère pour dessiner ?
En général je préfère dessiner
seule et la nuit, mais ça m'arrive
aussi de dessiner devant un film.
Quels sont tes
artistes préférés ?
J'aime beaucoup
Salvador
Dali,
Titouan Lamazou
ou Marta Adan
mais j'ai surtout
été bercée par
l'univers
des
bandes dessinées
comme
Thorgal,
Lansfeuth, Seuls,
Princesse Sara... Et
des
mangas:
@lait-ane
Naruto,
Dragon
Ball,
Détective
Conan, Butterfly in
the air…
Quel est ton outil ou matériel préféré ?
As-tu des perspectives de
développement artistique ?
Sur le plan professionnel,
j'aimerais être directrice
artistique d'une équipe de
graphistes et idéalement
au sein de la presse. Du
point de vue de mes
créations j'aimerais être
plus engagée que ce que
je fais maintenant. Pour
l'instant je dessine des
femmes belles, fortes et
influentes. J'essaie de
dessiner des femmes, avec
un point de vue de femme
et non pour le regard de
la gente masculine. Mais
j'aimerais
faire
des
illustrations plus engagées
même si mon niveau ne
me le permet pas encore.
LEANE
À quoi penses-tu lorsque tu
dessines ?
Je pense à tout. Je rumine
beaucoup, j’adore analyser le
monde qui m'entoure. Je
m'intéresse à tout ce qui est
sciences humaines: Politique,
Histoire, Philosophie, Psychologie,
Sociologie, Religion…
Je préfère l'aquarelle, le pastel et les
feutres waterproof. Petite, j'aimais
beaucoup les crayons de couleurs
Aquarellables.
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Dessins de Léane
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Stanislas Elvira-Martin , élève de première ES1 au lycée
de l’Assomption
Interview sur son voyage en Corée du Nord :
Q : Pourquoi as-tu voulu aller en Corée du Nord ?
R : J’ai deux grosses raisons : la première est que, j’ai toujours été fasciné par l’histoire du
communisme donc, visiter un vrai pays entièrement dévoué au communiste était le rêve absolu ! Et
l’autre raison est que j’avais besoin de me faire ma propre idée de ce pays car les seules choses que
l’on entend à propos de lui, c’est « Un missile lancé par le chef suprême Kim Jong Il » Ce n’est pas
ce qui m’intéressait ! Je voulais voir de mes propres yeux ceux qui vivent là-bas, la population de la
Corée du Nord et non pas écouter bêtement les médias.
Q : À quelle occasion et avec qui y es-tu allé ?
R : J’y étais pour célébrer mon 18ème anniversaire ! Je sais que ce n’est pas une destination habituelle,
mais c’est ce que je voulais et je n’ai pas été déçu ! J’y suis allé avec mon père qui voulait courir son
25ème marathon en Corée du Nord.
Q : En quoi est-ce différent d'ici ?
R : C’est une question un peu compliquée car c’est une autre planète, un autre monde… Les affiches
de propagandes dans les rues, la musique militaire à partir de 6 heures du matin, le culte de la
personnalité de la dynastie Kim ! Ne pas avoir eu accès à Internet ou même une seule barre de réseau
a été compliqué mais c’est très reposant honnêtement. Les touristes n’ont absolument aucune liberté,
car on est toujours encadré par des militaires ou des guides. Ce qui était difficilement acceptable pour
moi : c’était de voir que les gens vivent comme le reste du monde car ils se lèvent, mangent,
travaillent, sortent entre amis comme partout ailleurs sur la planète.
Q : Quel était ton endroit préféré ?
R : L’endroit que j’ai préféré et qui m’a le plus marqué était sûrement le Mansu Hill Grand
Monument au centre de Pyongyang où se trouve deux immenses statues de Kim Il Sung (Fondateur
de la Corée du Nord) et son fils Kim Jong Il ; il domine sur absolument toute la ville de 2.5 millions
d’habitants. Les statues sont hautes de 22 mètres et -règle très importante à respecter, sous peine de
problèmes- : il faut toujours prendre la photo des deux statues avec le piédestal ! J’ai également un
bon souvenir de cet endroit car je prenais des photos et mon groupe était en train de partir, j’ai couru
pour les rattraper et j’ai foncé avec douleur dans un banc en marbre.
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A gauche : Kim Il Sung
A droite : Kim Jong Il
Q : Y a-t-il une spécialité culinaire que tu as trouvée bizarre? Que tu as aimée ?
R : La cuisine là-bas était délicieuse et très variée ! Nous avions de tout et de n’importe quoi, mais
uniquement de la cuisine typiquement coréenne. La spécialité la plus étrange que j’ai mangé là-bas
est inexistante en Europe… En effet, j’ai mangé une soupe de chien ! J’ai voulu essayer pour ne pas
mourir bête, et à cause de mon palet fade et de la cuisine horriblement épicée, j’ai à peine senti le
goût de la viande. Mais je suis content de l’avoir fait.
Q : As-tu pris le métro? Comment l'as-tu trouvé?
R : Alors oui, j’ai eu la chance de visiter les stations de métro et de prendre le métro. Encore une fois
c’était toute une expérience : Le métro de Pyongyang est le plus profond au monde (115 mètres),
donc la descente est rude malgré les vieux escalators. Chaque station est plus belle l’une que l’autre,
avec des fresques, des mosaïques montrant l’idéal communiste nord-coréen : un pays grand, puissant
industriellement, économiquement et socialement indépendant. Il y avait même des bustes de Kim Il
Sung partout. Les métros eux-mêmes datent de l’époque de la RDA et de la RFA : Il y avait des
inscriptions en allemand. Dans chaque voiture, il y avait deux militaires pour surveiller et euxmêmes étaient surveillés par les deux portraits iconiques de Kim Il Sung et de Kim Jong Il.
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Q : Quelle était l'ambiance à Pyongyang ? As-tu un souvenir sympa à partager ?
R : Je suis allé à Pyongyang en pleine période de fête nationale : le 15 avril est l’anniversaire de Kim
Il Sung ; c’est la journée la plus importante de l’année. Ce jour-là nous sommes allés nous promener
dans le plus grand parc de Pyongyang et nous avons été invités par les locaux à danser sur les
musiques traditionnelles. Ce moment était magique car nous avons pu partager quelques mots avec
eux. La population de Pyongyang est adorable, les habitants nous offraient parfois un petit sourire
caché mais ils restent tout de même timide.
Q : Comment étaient les hôtesses de l'air dans l'avion ?
R : Je vais être honnête… Air Koryo est la seule compagnie aérienne à n’avoir qu’une seule étoile
d’après les journaux aéronautiques. La majorité de sa flotte a l’interdiction de voler en Europe ou
même de survoler la Chine. L’avion que j’ai pris était un vieux Tupolev des années 70 rénové en
2010 ; donc je dois avouer que je n’étais pas vraiment à mon aise. Les hôtesses étaient très cordiales
et portaient un habit digne d’une prestigieuse compagnie aérienne comme Air France. Elles ne
parlaient pas toutes anglais mais ce qu’elles savaient était nettement suffisant. Mon meilleur souvenir
de l’avion est quand l’Air Marshall, responsable de la sécurité en vol, est allé fumer dans les toilettes
de l’avion alors que les conseils de sécurité avaient stipulé qu’il ne fallait pas fumer…
Q : Quelle est la couleur des sièges du stade de Pyongyang ?
R : Ce stade… Un géant ! Ce n’est pas qu’une image car il peut accueillir jusqu’à 150,000 personnes
en places individuelles, ce qui lui donne le titre de plus grand stade au monde. Les sièges étaient
majoritairement rouge, symbole de la révolution mais on pouvait voir un peu de bleu, ce qui donne
les couleurs du drapeau de la Corée du Nord. Le jour où nous y sommes allés, 90,000 personnes
étaient venues pour assister au marathon de Pyongyang, et surtout, pour deux matchs de foot très
importants dans le pays.
Ambre Bernard TS1, Emmy Bergey TL
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The Neighbourhood
The Album “I Love You” by the new group The Neighbourhood made its first
appearance with a soulful alternative-rock in 2013. The warmth and intense beat of
"Sweater Weather" was one to stand out on the radio and debut their success. But The
Neighbourhood's most recent album Wiped Out!, reveals a very unique style that seems
very hard to categorize in a specific genre. Their lyrics express very emotional situations
and send powerful messages to the audience of “disturbed” teens. The group has created a
new kind of “cool” is ravaging the internet.
Their album Wiped Out! starts off with 30 seconds of silence but then kicks open with
the jangly post-beach sensation of "Prey." It’s incredible how we get an instant beach vibe
from most of their songs. The lead single “R.I.P. To My Youth," which doesn't appear until
the album's end, shakes off some of that nocturnal beach party energy.
Their most interesting song would be “wiped out!”, a part of the album with the identic
title. The song doesn’t follow a common structure like most do. Its variable rhythms make of
it a work of art. With a rather calm and slow beginning, it suddenly shifts and transforms
itself into white noise. We have to go through that noise before being able to listen to the
end of the song, which is the best part. The entire song last about 6 minutes and contains a
rather dark and depressing vocabulary referring to complicated decisions, escaping,
loneliness, suicide and even death. Starting off like a regular song, then becoming loud and
piercing but finally ending peacefully, could be a reference to how most difficult life-like
situations take place.
Most of The Neighbourhood’s music videos, including live performances can be
found on their YouTube channel “TheNeighbourhoodVEVO”. Their most recent music video
from my favorite song “Daddy Issues”, shows the important artistic talent that the group has
to offer. Between enraged destruction and emotionless immobility, the bands black and
white music video itself is also true art. There are so many ways to interpret the video
including the fact that the song is brutally interrupted in the end. So many questions remain
unanswered, but once again, that’s all what The Neighbourhood is about.
The Neighbourhood has proven to be a talented new “boys band” which integrates
sad but truthful reality into their music. I strongly recommend it to those who would enjoy a
mixture of pop rock and meaningful lyrics.
Araminta Lagrange, 2nde7
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Propositions du club lecture pour cet été :
Reste avec moi, de Jessica Warman
Elizabeth avait tout pour être heureuse : elle est belle, riche, a beaucoup d’amis
et un petit copain. Le matin de ses 18 ans, elle se réveille sur le bateau où elle a
fait la fête avec ses amis. Et elle voit avec horreur un corps flotter à la surface
de l’eau : le sien… Pourquoi est-elle encore là, spectatrice de sa propre mort ?
Et pourquoi Alex, un garçon de son lycée mort un an plus tôt, est-il avec elle ?
Elizabeth et Alex vont observer les vivants et retourner dans leurs souvenirs
afin de comprendre ce qui leur est arrivé.
Partials de Dan Wells
2076. La guerre contre les Partials, ces êtres génétiquement modifiés, a
décimé la quasi-totalité de la planète. Quarante mille humains survivent sur
l'île de Long Island sous la férule d'un Sénat autoritaire tandis que le virus RM
reste sans antidote. Les nouveaux-nés vivent moins d'une journée. La
population déjà très éprouvé est désormais traumatisée par la loi espoir: toute
jeune fille, dès 18 ans, aura l'obligation de tomber enceinte. Le combat de Kira
Walker, étudiante en médecine, consiste à étudier ce virus. Elle décide de
suivre son intuition au risque de devenir une hors-la-loi ou que les Partials ne
la tuent...
12 years a slave de Solomon Northup
Autobiographie de Solomon Northup, un Noir né libre à New York, qui a été
enlevé et vendu aux esclavagistes. Pendant douze ans en Louisiane, il est vendu
de propriété en propriété pour travailler dans les champs de coton ou sur des chantiers
de construction. Dormant à même le sol, affamé, fouetté, il est menacé de mort par
des maîtres qui le considèrent comme un sous-homme. Seule sa volonté de fer lui
permet de ne pas sombrer dans la folie ; car Northup n’a qu’un objectif : survivre pour
retrouver sa femme et ses trois enfants.
Manabé Shima de Florent Chavouet
Dans ce livre-album, découvrez ce carnet de voyage de l’île japonaise de
Manabeshima. L’auteur croque avec justesse et une certaine ironie, ses
habitants, leurs coutumes et leurs modes de vie, la faune et la flore de l’ïle.
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