35ème Festival de Cinéma de Douarnenez

35ème Festival de Cinéma de Douarnenez
Cérémonie d’ouverture – Vendredi 17 août – 18h
Allocution de Philippe Paul, sénateur-maire de Douarnenez
Madame la Vice-Présidente du Conseil régional (Léna Louarn),
Madame la Conseillère générale déléguée,
Monsieur le Conseiller général (Erwan),
Monsieur le Président de la Communauté de communes,
Monsieur le Maire honoraire,
Madame la Présidente du Festival,
Monsieur le Directeur,
Mesdames, Messieurs,
Nous voici donc réunis en cette fin d’après-midi pour l’ouverture de la
35ème édition du Festival de Cinéma.
A mon tour, je voudrais tout d’abord vous souhaiter, à toutes et à tous,
la bienvenue à Douarnenez où le Festival constitue chaque année un
des temps forts de l’été.
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Un moment culturel et festif, mais pas seulement.
Un rendez-vous également de débat, d’interpellation, d’invitation à la
réflexion, qui occupe une place particulière dans l’ensemble des
événements qui rythment le mois d’août en Finistère et en Bretagne.
Un rendez-vous différent et utile, qui aide à faire entendre des voix
qui peinent à s’exprimer ailleurs, un rendez-vous différent qui permet
de garder d’actualité des causes ou des combats que nous avons
tendance, que nous pourrions avoir tendance, à oublier ou à ignorer.
Un rendez-vous différent et utile, car lieu d’expression en toute
liberté ou de liberté d’expression. Une liberté d’expression dont trop
de personnes sont encore privées dans le monde. Une liberté
d’expression pour laquelle des peuples luttent, souvent au péril de leur
vie, pour qu’elle devienne réalité dans leur pays.
L’actualité ne manque malheureusement pas d’exemples de ces
combats. Ce qui se passe actuellement en Syrie ne peut, à ce titre,
nous laisser indifférents, ni insensibles.
A l'inverse, souvenons-nous du temps fort consacré à Aung San Suu
Kyi voici deux ans, pendant le Festival. La mobilisation de la
communauté internationale, qui n'a pas faibli durant toutes ses années
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de détention, a évité qu'elle ne tombe dans l'oubli. Libérée en
novembre 2010, elle a été élue au Parlement Birman ce printemps et
semble désormais libre de se déplacer comme elle l'entend. Preuve en
est la visite qu'elle a effectuée en Europe au mois de juin.
S'il reste pour autant difficile de considérer la Birmanie comme un
état démocratique, il est possible de reconnaître des progrès.
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Après la Caraïbe en 2010, l’Afrique du Sud l’an passé, le Festival a
choisi de s’intéresser cette année plus particulièrement à l’Espagne et
aux communautés autonomes que sont la Catalogne, le Pays Basque et
la Galice.
La Catalogne était déjà à l’honneur lors des Fêtes Maritimes le mois
dernier. Je ne sais, Madame la Présidente, si vous vous êtes concertée
avec votre homologue de Temps Fête, mais cet été, Espagne et
Catalogne auront été largement présentées, évoquées, fêtées et
débattues à Douarnenez. Sous des registres différents mais tous dignes
d’intérêt.
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Il est vrai que la Bretagne et ces communautés historiques présentent
des similitudes de tempérament, d’identité forte, d’attachement au
patrimoine culturel, linguistique, ou encore maritime.
Je ne doute pas que la programmation, à travers les regards des
réalisateurs, et les témoignages proposés par l’équipe du Festival,
mettra en lumière l'histoire de ces peuples, les réalités sociales et
humaines, leurs richesses comme leurs difficultés.
Ce sera aussi la possibilité de mesurer des évolutions, Catalogne et
Galice ayant déjà été invitées en 1986 et en 1988.
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De longue date, la Ville de Douarnenez accompagne le Festival de
Cinéma à la fois sur un plan financier comme par la mise à disposition
de moyens matériels.
Ce partenariat sera officiellement reconduit dans quelques jours par la
signature, en Mairie, d’une convention entre le Festival et l’Etat, la
Région, le Département et la Ville.
Il s’inscrit dans une démarche de soutien à une offre culturelle
originale, de qualité.
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Je sais combien Claudine Brossard, notre adjointe à la Culture, est
attentive à la mise en place sur Douarnenez tout au long de l’année
d’une programmation culturelle et artistique variée à même de
satisfaire le plus grand nombre. Cette programmation est l’œuvre de la
Ville et des nombreuses associations à vocation artistique ou musicale,
l’ensemble contribuant à l’animation de la cité, et bien souvent aussi à
sa notoriété.
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Madame la Présidente, Monsieur le Directeur, au moment de conclure,
permettez moi de rendre hommage aux nombreux bénévoles qui se
mobilisent chaque année, avec vous, pour permettre au Festival de
Cinéma de se dérouler dans de bonnes conditions. Sans eux, rien ne
serait possible. Qu'ils soient remerciés ainsi que les services
techniques municipaux qui apportent un concours actif à la mise en
place du village.
Permettez-moi également de relever l'attention particulière qui
continue à être portée aux personnes atteintes de surdité, avec le souci
de leur rendre le maximum de films et de débats accessibles. Cette
volonté de reconnaissance d'une population, d'une communauté plus
que d'un handicap mérite d'être soulignée.
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Alors, bon anniversaire pour les 35 ans et tous mes vœux de succès et
de réussite pour ce cru 2012.
Je vous remercie.
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