SAïDA - Algerie ma memoire

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SAïDA - Algerie ma memoire
INFO 260
« Non au 19 mars »
VOICI quelques articles de presse ou de donateurs retenus à votre attention :
1/ La ville de SAïDA
Située à 440 km au Sud Ouest d’Alger elle est nichée à 800 mètres d’altitude dans un repli de terrain au pied des
premiers contreforts des hauts plateaux du Sud-Oranais, à la source des oueds Oukri et Saida. La ville s'étire le
long de la bordure juste du roulé en liasse Saïda, protégé par les montagnes boisées sur la rive opposée qui
s'élève par escarpements du fonds de vallée à une élévation de quelque 1.200 mètres.
Présence Romaine :
Après une longue domination romaine relativement stable (3ème et 4ème siècle), la région de Saida a connu
selon l’islamologue Jacques Berques (1910-1995) deux siècles de turbulence. Elle a été pillée et incendiée par
les vandales venus d’Espagne avant de passer au début du VIe siècle. Après une période d'instabilité sous
l'autorité de la dynastie berbères des Djeddars (matérialisé actuellement par de belles ruines ; ruines
importantes près du village Maata,Youb dominant oued Berbour ; ruines à Sidi Ahmed sur 6 ha, et monuments
funéraires près de Frenda). En l’an 508, la ville est intégrée à la principauté du roi Massuna qui s’octroie le nom
de roi des Maures et des Romains avec pour capitale Ouled Mimoun, un règne connu par une insécurité totale
d’où la fuite des berbères vers les crêtes de Frenda (yefrendhaye signifie se cacher ici en amazigh)
Présence turque
1515 - 1830
Le nom de la commune vient d'une Sainte-Marabout nommée Saïda (heureuse). Enterrée dans la périphérie, sa
renommée avait dépassé les limites du village et des régions avoisinantes. Sa sépulture demeure un lieu de
prière musulmane. La ville était un site d'une importance militaire conséquente depuis la construction d'un fort
romain. Saïda était une forteresse de l'Émir Abd el-Kader, qui a fait brûler la ville quand les forces françaises
l'ont approchée le 22 octobre 1841.
Présence française
1830 - 1962
En 1844, Bugeaud, devenu gouverneur général de l'Algérie, décide l'implantation à Saïda d'un poste militaire.
Une première redoute (le mot "redoute" signifie : ouvrage de fortification isolé, bâtiment muni d'un système lui
permettant de se défendre lui-même) est construite sur son emplacement actuel : murailles et baraquements
sont bâtis en pisé. A l'intérieur, on commence à élever la première partie de l’ancien hôpital. Deux ans plus tard,
les fortifications primitives sont démolies et rebâties en dur. Deux portes donnent accès à l'intérieur: les portes
de Tiaret et de Mascara. Il est créé par ordonnance du 21 juillet 1845 près de l'Oued Oukrif au lieu dit Saïda
(Division d'Oran), un centre de population Européenne de deux cents feux qui gardera le nom de cette localité.
C’est à la prise de SAÏDA que serait attachée la légende de la Casquette de BUGEAUD : Surpris par une
attaque de nuit, Bugeaud, qui dormait tout habillé, se porta en hâte sur le point menacé et, quand l’ennemi
fut repoussé, il s’aperçut qu’il était resté coiffé de son bonnet de nuit. Il cria alors à ses aides de camp : « Ma
casquette (c’est le nom que portait alors le képi), allez me chercher ma casquette ». Le lendemain, lorsque
les clairons sonnèrent la marche, les zouaves, en mémoire de cette aventure, entonnèrent en chœur la
chanson : « As-tu vu la casquette…. ». Le Maréchal ne s’en fâcha nullement. Deux ou trois jours plus tard, au
moment de monter à l’assaut, s’adressant aux clairons, il s’écria même : « Sonnez la casquette ». Ce nom est
resté à la marche.
Il existe une autre version concernant cette amusante histoire de la casquette :
Dans une marche forcée, sous une chaleur ardente, le maréchal aperçoit un tirailleur sans képi car il l'a
laissé, dans un engagement, à des Kabyles qui voulaient lui couper le moule. — Tu as bien fait, lui dit le
maréchal, ta tête est bonne à garder, et il lui cède sa propre casquette. — Mais vous, maréchal, s'écrie le
soldat confus, vous allez attraper un coup de soleil. — Non pas, mon ami ; car tu m'apporteras le burnous
d'un des premiers Arabes qui nous attaquerons. Le tirailleur fait mieux : il enlève un drapeau ennemi au lieu
d'un burnous. Le maréchal reprend sa casquette et donne la croix au tirailleur.
En 1858, l'autorité passe entre les mains d'un corps d'officiers spécialisés parlant l'arabe: "Le Bureau Arabe de
la Yaccoubia". Son rôle est d'avoir de fréquents contacts avec les chefs des tribus, de surveiller la rentrée des
impôts, de juger sur les différends, d'entreprendre des travaux d'ordre public, de protéger la population
musulmane.
Le centre de colonisation de Saïda est érigé en commune de plein exercice le 2 août 1880.
Dès 1900, Saïda a déjà les dimensions et le tracé que nous lui connaissons. Les rues existent presque toutes et
délimitent des parcelles de terrain servant à des jardins, au milieu desquels se dressent de-ci de-là quelques
habitations. Après 1900, Saïda ne cessera de se bâtir sur ces emplacements, jusqu'à être obligée de s'étendre
hors du tracé primitif, vers le nord et vers le sud.
La ville de Saïda bénéficie aussi de sources thermales comme Hammam Sidi-Aïssa, Hammam Rabbi et Aïn
Skhouna. Elle possède un climat chaud et sec en été et froid en hiver avec des gelées fréquentes. Elle est
entourée des monts de Dhaia et des hautes plaines et traversée par les oueds Saïda, Abd, Tifret et Berbour.
Son économie étant de tradition pastorale, Saïda de part son passé historique est une ville qui a vu un
développement rayonnant des activités littéraires et scientifiques.
Biographie du succincte du Maréchal Bugeaud :
Thomas Robert Bugeaud, marquis de La Piconnerie, duc d'Isly, maréchal de France, né à Limoges le
15 octobre 1784, mort à Paris le 10 juin 1849.
Bugeaud s'engage à l'âge de 20 ans, dans l'armée en 1804, comme vélite dans les grenadiers à pied de la garde
impériale. Il est promu caporal à Austerlitz et sert ensuite comme sous-lieutenant dans les campagnes de Prusse
et de Pologne (1806-1807), il est blessé à la bataille de Pułtusk le 26 décembre 1806.
Il combat ensuite en Espagne où il sert dans le corps d'armée de Suchet, puis dans la division Lamarque.
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Sous-lieutenant, puis lieutenant au 64 de Ligne dans la Campagne de Prusse et de Pologne, capitaine au 116 de
Ligne, le 2 mars 1809 ; il était chef de bataillon en Espagne, en 1811, où il se montra avec éclat aux sièges de
Lérida, de Tortose et de Tarragone.
Il gagne le grade de capitaine au second siège de Saragosse et lutte contre les guérilleros. Il est promu au grade
de lieutenant-colonel après la bataille d'Ordal en Catalogne (14 septembre 1813) où avec un seul bataillon, il met
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en déroute un régiment anglais. Il est promu colonel au 14 régiment d'infanterie de ligne à son retour en France.
Pendant la Restauration, le colonel Bugeaud célébra les Bourbons dans quelques pièces de vers. Il n'en retourna
pas moins près de l'Empereur pendant les Cent-Jours.
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Il rejoint, lors des Cent-Jours, le parti de Napoléon I qui l'envoie dans l'armée des Alpes, à la tête du 14 de
Ligne. Toujours sous les ordres de Suchet, il participe à la bataille de Conflans sur les Autrichiens.
Le 27 juin 1815, il est à Moûtiers, sur la Haute-Isère, lorsqu'il apprend le désastre de Waterloo et l'arrivée de
10 000 Autrichiens ; il n'a, lui, que 1 700 hommes.
Licencié de l'armée à la Seconde Restauration, il se retire dans sa propriété de La Durantie à Lanouaille, près de
Payzac et d'Excideuil en Périgord, et s'occupe d'améliorer l'exploitation de ses terres dans les propriétés de son
père, marquis de Faverolle et seigneur de la Piconnerie ; il s'occupe aussi également de l'étude des belleslettres. En 1825, il est élu maire d'Excideuil, fonction qu'il occupera jusqu'en 1830.
Au moment de l'invasion d'Espagne par le duc d'Angoulême, le gouvernement refuse sa demande de
réintégration dans l'armée. Adhérant à l'opposition libérale, il est en vain son candidat à une élection en
Dordogne en 1829.
Algérie :
Le général Bugeaud fut envoyé en Algérie (6 juin 1836) avec la double mission de combattre Abd el-Kader et de
faire la paix avec lui. Il remporte un premier succès à la Sikkak le 6 juillet 1836. À l'époque du ministère Molé,
comme lieutenant-général, la résistance des Algériens remet en cause tous ses projets et le contraint de signer
le traité de Tafna avec l'émir Abd El-Kader le 30 mai 1837 ; par ce traité Abd El-Kader reconnaît aux Français la
possession de quelques enclaves sur la côte algérienne (Alger, Bône, Oran, …).
Rentré en France, Bugeaud passe pour peu favorable à l'extension de la conquête et déplore une « possession
onéreuse dont la nation serait bien aise d'être débarrassée ».
Bugeaud, lieutenant-général, depuis le 25 août 1836, et grand officier de la Légion d'honneur est cependant
nommé gouverneur général de l'Algérie par le ministre Thiers en 1840.
Il embarque à Toulon pour Alger sur le Phaéton, le 19 février 1841, en compagnie de son aide de camp Eynard,
chef d'escadron, et de Louis de Rochemore, son officier d'ordonnance.
Le jour même de son arrivée à Alger, le 22 février 1841, Bugeaud adressa une proclamation aux habitants de
l'Algérie, et une à l'armée. Aux habitants, il exposait qu'il avait été l'adversaire de la conquête absolue en raison
des moyens humains et financiers qu'elle exigeait, mais qu'il s'y consacrerait désormais tout entier. À l'armée, il
disait que son but n'était pas de faire fuir les Arabes, mais de les soumettre.
Bugeaud finit par disposer de plus de 100 000 hommes. Entouré des généraux, La Moricière, Changarnier,
Bedeau, Cavaignac, Bugeaud employa de nouvelles méthodes de guerre inspirées de son expérience dans la
lutte contre les partisans pendant la Guerre d'Espagne. Il allégea l'équipement des soldats, remplaça les voitures
par des bêtes de somme, mit l'artillerie à dos de mulet. Les troupes furent divisées en colonnes mobiles ; elles
pourchassèrent les résistants algériens par une incessante offensive et, pour les affamer, firent le vide devant
eux, incendiant les villages, raflant les troupeaux. C'est la politique de la terre brûlée. Il disait « Le but n'est pas
de courir après les Arabes, ce qui est fort inutile ; il est d'empêcher les Arabes de semer, de récolter, de pâturer,
[.] de jouir de leurs champs [.] Allez tous les ans leur brûler leurs récoltes [.], ou bien exterminez-les jusqu'au
dernier. »
La pacification en Algérie connaîtra ses épisodes les plus sanglants par ce qui sera appelé par les historiens
« les enfumades **». À Paris, on s'indigne lorsqu'on apprend les « enfumades » des grottes du Dahra. Le prince
de la Moskowa, fils du maréchal Ney, fait une interpellation à la Chambre des Pairs. Le général Bugeaud,
interpellé, en assume la responsabilité et répond au ministre : « Et moi, je considère que le respect des règles
humanitaires fera que la guerre en Afrique risque de se prolonger indéfiniment ».
[**Ndlr : d’après l’historien Daniel Lefeuvre il eut au total 4 ou 5 enfumades]
Sur le terrain également les méthodes de « contre-guérilla » préconisées par Bugeaud sont contestées par
certains de ses subordonnés, en particulier Eugène Dubern.
Grand-croix de la Légion d'honneur le 9 avril 1843 puis maréchal de France en juillet 1843, il obtient la
permission d'attaquer le Maroc, qui aidait l'émir Abd el-Kader qui continue sa résistance. Le 14 août 1844, les
troupes marocaines sont surprises par Bugeaud sur l'oued Isly, non loin de la frontière. La victoire des français
obligera le roi du Maroc à changer de politique vis-à-vis de la résistance algérienne.
Cette victoire lui vaut le titre de duc d'Isly ; il traque ensuite Abd el-Kader, qui doit se rendre en 1847.
La préoccupation constante de Bugeaud fut d'associer l'armée à la colonisation « L'armée est tout en Afrique »,
disait-il ; « elle seule a détruit, elle seule peut édifier. Elle seule a conquis le sol, elle seule le fécondera par la
culture et pourra par les grands travaux publics le préparer à recevoir une nombreuse population civile. »
L'occupation se double d'un effort de colonisation agricole avec la création des bureaux arabes. Il reste toute sa
vie fidèle à sa devise Ense et Aratro, « par l'épée et par la charrue ».
En raison du différend entre Guizot et lui, né de l'expédition en Kabylie et de leurs conceptions divergentes de la
colonisation, il est remplacé par le duc d'Aumale, ce qui lui « permettrait », selon l'expression de Guizot, « de
venir jouir de sa gloire en France ».
Après sa mort 1849) en août 1852, un monument lui fut élevé à Alger et un autre dans sa ville natale. La statue
d'Alger fut rapatriée en 1962 et installée dans le village d'Excideuil en 1999, le sculpteur est Auguste Dumont. Un
village, tout près de Bône (9 km), portait également son nom, jusqu’en 1962.
NDLR : Concernant les « enfumades » on constate qu’à l’époque cette manière de procéder a fait l’objet de
débats houleux à la chambre des pairs à Paris malgré les mentalités d’alors. On peut s’étonner que 120 ans plus
tard les massacres du 5 juillet 1962 à Oran d’européens, les disparus de l’après 19 mars 1962 ou les milliers de
harkis assassinés n’ont jamais fait l’objet de la moindre observation ou remarque d’aucune sorte par les officiels
algériens …!
Présence de la légion étrangère
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En 1844, d’après les plans du lieutenant Robardey du 6 bataillon, les légionnaires commencent à détruire
l’ébauche de l’enceinte et la remplacent par un véritable rempart de 4 m de haut, flanqué aux angles « d’ouvrages
à cornes », ceinturé de fossés profonds et de glacis judicieusement établis, percé de deux portes monumentales.
Un pavillon, destiné au commandant supérieur, sort de terre, bientôt suivi d’un autre, comptant 16 chambres à
l’usage des officiers puis de 2 bâtiments pour la troupe et d’une infirmerie hôpital de 80 lits.
De 1844 à 1858, l’administration est aux mains de l’autorité militaire. La Saïda moderne fut fondée comme un
poste militaire français avancé et a hébergé un régiment de la Légion étrangère française. Sa croissance a été
stimulée par l'arrivée de la voie ferrée Oran-Colomb-Béchar en 1862.
La légion avait édifiée un monument en mémoire tombés en service commandé durant les campagnes du SudOranais de 1897 à 1902. Il a été ramené à Bonifacio par le centre d'instruction N°2 le 23 juin 1962 et confié à la
mairie de la commune le 23 juin 1963.
[Monument
installé à Bonifacio]
Le département de Saïda fut un département français d'Algérie entre 1958 et 1962.
Considérée depuis le 4 mars 1848 comme partie intégrante du territoire français, l'Algérie fut organisée
administrativement de la même manière que la métropole. C'est ainsi que la ville de Saïda, devint en 1957, une
sous-préfecture du Département de Tiaret, et ce jusqu'au 17 mars 1958.
Le département de Saïda fut donc créé à cette date, et englobait des territoires aussi bien issus des
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départements de Tiaret, d'Oran et de Saoura. Il avait une superficie de superficie de 60 114 km pour une
population de 193 365 habitants, et possédait cinq arrondissements:
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Aïn-Sefra, constitué par le territoire de la commune mixte éponyme.
Géryville, constitué par le territoire de la commune mixte de Géryville.
Méchéria, constitué par le territoire de la commune mixte du même nom.
Saïda, distrait du département de Tiaret.
Le Telagh, distrait du département d'Oran. Cet arrondissement est réintégré dans le département d'Oran
l'année suivante.
Le département de Saïda est maintenu après l'indépendance de l'Algérie, et devient la Wilaya de Saïda.
Personnalités liées à la commune :
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Jean-Michel Alberola (1953-), artiste, y est né.
Marcel Lascar (1928-), médecin, créateur de SOS Médecins, y est né.
Bernard Amsalem (1951-), président de la fédération française d'athlétisme, y est né.
Si vous souhaitez en savoir plus sur Saïda, cliquez SVP, au choix, sur l’un de ces liens :
http://encyclopedie-afn.org/Historique_Saida_-_Ville
http://encyclopedie-afn.org/BUGEAUD
http://www.youtube.com/watch?v=7c1x2lgRirM
http://alger-roi.fr/Alger/saida/saida.htm
2/ SYRIE : LETTRE des habitants de Maaloula aux membres du congrès des Etats-Unis (Source
Monsieur J Monneret)
http://www.christianophobie.fr/document/syrie-lettre-des-habitants-de-maaloula-aux-membres-du-congres-des-etatsunis#sthash.rlv5XInf.dpuf
Voici une lettre ouverte poignante adressée le 5 septembre par des habitants de la ville de Maaloula
alors tombée aux mains des islamistes. L’original a été publié en arabe. En voici la traduction
française.
Mesdames et Messieurs,
Permettez-nous de vous apprendre ce qui s’est passé aujourd’hui dans notre ville de Ma’loula, avant de vous
rappeler ce qu’elle signifie.
À quatre heures du matin, heure de Damas, les gangs armés de la prétendue Armée Syrienne Libre [ASL], les
terroristes de Jabhat al-Nosra, et les meurtriers de l’État islamique d’Irak et du Levant, ont attaqué notre ville
paisiblement installée dans le Djebel Qalamoun, puis ont entrepris le saccage de ses monastères, de ses églises
et de ses icônes historiques, avant d’exiger de tous les habitants de se convertir à l’Islam !
Oui, c’est ce qui est arrivé à l’aube de ce jour dans notre petite ville de Ma’loula. Les gangs armés se sont
répandus partout, exposant toute leur artillerie sur la place après avoir interdit tous les accès aux lieux saints.
Ces actes criminels, ce saccage systématique de villes chrétiennes, ce terrorisme frappant leurs habitants, font
partie d’un plan global visant à déplacer les chrétiens de leurs patries depuis les origines. C’est ce que nous
venons de vivre alors que l’Etat est toujours fort. Qu’est-ce qui nous arrivera si jamais ce n’est plus le cas, une
fois que les Forces U.S. nous auront bombardés ?
Ce qui attend les chrétiens de nos villes et villages, aux mains de l’organisation terroriste Jabhat al-Nosra et de
ses semblables, est tout simplement terrifiant… Pouvons-nous espérer que toutes les terribles agressions
subies par les monastères et églises de la chrétienté telles celles qui ont eu lieu à Ghassanieh, à Saint-Siméon, à
l’église de la ceinture à Homs… finiront par réveiller un tant soit peu la conscience du monde pour qu’il
reconnaisse le crime terroriste commis à l’encontre de la Syrie ?
Nous n’aborderons même pas les massacres perpétrés dans toutes les villes et tous les villages où cohabitent
ceux que vous désignez par « minorités », puisque vous en connaissez tous les détails !
Mesdames et Messieurs, permettez que nous vous rappelions l’histoire de Ma’loula qui remonte à des milliers
d’années, à l’époque araméenne où elle dépendait du royaume de Homs, à l’époque romaine quand elle
s’appelait Celeokoboles, à l’époque byzantine lorsqu’à partir du IVe siècle elle est devenue le centre d’un
épiscopat de première importance qui a duré jusqu’au XVIIe siècle.
Permettez-nous de vous parler du « Monastère de Mar Sarkis » construit au IVe siècle après J.-C. et conçu selon
la simple architecture de l’époque des premiers martyrs, Saint Sarkis étant l’un des cavaliers d’origine syrienne
exécuté sous le règne du roi Maximanus en l’an 297 après J.-C. ; monastère qui était resté intact jusqu’ici !
Permettez-nous de vous parler du « monastère de Mar Taqla » où sont conservés les restes de sainte Thècle, fille
d’un prince Séleucide et élève de saint Paul. Un lieu bien visible de toute la petite ville et où l’eau est à jamais de
« l’eau bénite ». Un lieu élevé face à la caverne où elle s’était réfugiée après avoir échappé à la persécution des
Romains. Un lieu qui depuis ces temps reculés est resté un symbole de la spiritualité et un témoignage de la vie
des saints. Des religieuses en prenaient grand soin ainsi que des pèlerins venus de tous les horizons. De là, ils
pouvaient contempler les refuges troglodytiques où les premiers chrétiens jeûnaient, méditaient et priaient ;
preuve, s’il en fallait, que Ma’loula est une ville monastique d’où l’on prie Dieu, le jour comme la nuit.
C’est Ma’loula… Ce lieu célèbre de pèlerinage où une fissure ouverte dans la montagne se remplit ou se vide
d’eau en fonction des saisons, et où les pèlerins venaient chercher la bénédiction, la guérison et la pureté depuis
la nuit des temps !
Les habitants de Ma’loula
3/ France : quatre membres d'une cellule islamiste radicale interpellés à Paris
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130906141841/france-terrorisme-islam-jihadfrance-quatremembres-d-une-cellule-islamiste-radicale-interpelles-a-paris.html
[Les quatre individus interpellés étaient âgés de 23 à 33 ans. © AFP]
Quatre Français, membres présumés d'une cellule islamiste radicale, ont été interpellés jeudi à Paris.
Certains projetaient de se rendre en Syrie pour mener le jihad.
Les quatre hommes, de nationalité française, ont été interpellés, jeudi 6 septembre, à Paris, par des policiers de
la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).
Âgés de 23 à 33 ans, ces quatre individus faisaient partie d'une cellule islamiste radicale présumée de 12
personnes, qui étaient suivies depuis à peu près un an par la DCRI et la direction du renseignement de la
Préfecture de Paris. Selon une source policière, la tête du réseau fait partie des personnes interpellées.
Certains d'entre eux avaient attaqué, il y a quelques jours, un Quick à Coignières (banlieue ouest de Paris).
D'après la source policière, ce braquage devait leur permettre de financer un éventuel départ pour mener le jihad
en Syrie, où une partie des membres du groupe est déjà parti combattre.
4/ L'ex-otage Hervé Ghesquière condamné pour diffamation (Source Monsieur M Desinde)
Le journaliste Hervé Ghesquière écope d'une amende de 2000 euros avec sursis après avoir qualifié
l'ancien responsable presse de l'armée à Kaboul de "lâche". L'imprudence supposée du reporter et de
son collègue Stéphane Taponier, enlevés fin 2009 en Afghanistan, avait fait polémique.
Il avait traité un lieutenant-colonel de "lâche". Le journaliste et ex-otage en Afghanistan Hervé Ghesquière a été
condamné ce jeudi par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer à une amende de 2000 euros avec sursis
pour diffamation envers l'ancien responsable presse de l'armée à Kaboul, a-t-on appris de source judiciaire…
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.lexpress.fr/actualite/medias/l-ex-otage-herve-ghesquiere-condamne-pourdiffamation_1278933.html
5/ PORTRAIT du Renseignement à l’Histoire Maurice FAIVRE
A l’issue de sa carrière militaire, le général Faivre s’est investi dans la recherche historique et a publié,
à propos du drame algérien, des travaux qui font autorité.
La Nouvelle Revue d’Histoire: Après avoir mené dans le domaine du renseignement une brillante carrière militaire,
vous avez fait oeuvre d’historien. Pouvez-vous revenir sur ce qui a motivé votre vocation pour la carrière des
armes?
Général Maurice Faivre: Né en 1926, j’appartiens à une génération qui a été profondément marquée par les deux
guerres mondiales. Ma famille franc-comtoise était, de plus, très patriote. Mon père avait participé aux derniers
combats de la guerre de 14-18 et s’était réengagé en 1939. La défaite de 1940 fut donc un profond traumatisme
pour l’adolescent que j’étais. Ce fut, entre autres, l’une des raisons de ma vocation militaire. De plus, mes
années de scoutisme m’avaient également préparé à ce choix, en me donnant le goût du commandement et des
responsabilités…
Pour lire la suite de la NDR 68 du mois de septembre 2013 voir PJ n° 2 en annexe jointe à l’Info
6/ Lettre ouverte à Monsieur Raffarin en date du 6 septembre 2013 (Source Monsieur G Belmonte)
Monsieur le Premier Ministre,
J’écoutais ce matin (5 septembre 2013) l’émission de Patrick Cohen qui vous avait invité pour vous exprimer à
propos de votre dernier livre et notamment sur la Syrie.
Dans la seconde partie de l'émission, une personne, dont l’expression avait été autorisée par le standard, filtre
habituel, a comparé le massacre d’Oradour sur de Glane à ce qui est advenu à Sétif en mai 1945.
Or ni l’animateur de l’émission et son « aéropage », ni vous-même, Sénateur et ancien Premier Ministre, n’avez
été scandalisés par cette comparaison. Comparer occupation nazie et présence française, assimiler notre armée
et nos forces de l’ordre à la division SS Das Reich devrait vous révolter.
1. Vous auriez pu interroger l’auditeur pour savoir s’il faisait allusion aux massacres de Français d’origine
européenne.
2. Ou s’il parlait des musulmans massacrés parce qu’ils ne voulaient pas se joindre aux émeutiers que les chefs
de l’insurrection avaient canalisés vers ces massacres. Il y en a eu plus de 700.
3. Ou encore, si l’auditeur demandait la condamnation des ordonnateurs de la répression qui s’ensuivit (Yves
Chataigneau et Charles de Gaulle).
Vous avez refusé la repentance, mais que fit François Hollande lors de son dernier voyage en Algérie?
Devant de tels propos qui reviennent à placer sur un même plan les exactions de l’Allemagne nazie et la
présence de la France en Algérie qui loin de ponctionner ces territoires les a développés, vous êtes resté sans
voix. C’eut été la moindre des choses devant des comparaisons aussi oiseuses de s’indigner. Mais, pris de court
vous n'avez eu aucune réaction.
Vous avez évité d’évoquer les gestes nécessaires et attendus des autorités algériennes envers les Français
massacrés (8 mai 1945, 20 août 1955, bombes et les assassinats d’innocents, 5 juillet 1962, les disparus, …).
Cela vous préoccupe-t-il ? Pensez-vous morale que la France des droits de l’homme mette une chape de plomb
sur ces questions ? Les crimes contre l’humanité que constituent le massacre des Harkis, les disparus et le 5
juillet à Oran sont-ils à ce point gênant pour que des responsables politiques comme vous, les oublient ?
Je m’interroge sur la capacité de nos dirigeants à défendre nos intérêts, en particulier ceux qui sont missionnés
dans nos relations avec l’Algérie.
Je ne sais quelle attitude avoir par rapport à ces omissions et falsifications de l’histoire :
urprise devant ce qui paraît être de l’ignorance,
qui en résultent.
Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre l’expression de ma haute considération.
Signé : Collectif « Riposte Pieds-noirs »
7/ UNE ORANAISE à l’HONNEUR (Source Madame MJ Guirado)
Madame Lydie MILLER née MARTINEZ d’Oran, rue Général Leclerc, recherche H….T… et les Normaliennes
(promotion 1957-1961) – Ecrire à à Commissionner Lydia MILLER P.O.Box 1110 Tampa-Floride 33601 USA)
Une Oranaise à l’Honneur
Une oranaise née le 26 février 1941 à Oran, ancienne Normalienne naturalisée américaine, Lydia Miller, née
Martinez, fille de Jean Martinez, brigadier de police et d’Odette Lidon d’Oran vient d’être élue « County
Commissionner » équivalent de Député-Conseiller Régional à Tampa en Floride. C’est la première française élue
à un haut poste et à fortiori la première Pied-Noire. Nous pouvons en être très fiers.
8/ Les réactions à la publication de la charte de la laïcité
INTERVIEW - Dalil Boubakeur, président du CFCM, et Abdennour Bidar, philosophe et spécialiste de
l’Islam, commente la publication d'une charte de la laïcité dans les écoles publiques.
Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) : "Un regard oblique sur
l'Islam de France"
"Je suis un grand partisan de la laïcité, donc je ne peux que saluer l’affichage d’une telle charte dans l’école de
la République. L’engagement des membres du CFCM est formel : ne pas empiéter sur la laïcité. J’incite tous les
musulmans de France à la respecter strictement. La laïcité a surmonté le défi de l’Église, elle ne succombera pas
au défi de certaines formes de l’islam. Mais je perçois aussi dans ce texte un regard oblique sur l’islam,
notamment le passage sur l’interdiction du port de signes ou de vêtements. On voit très bien à qui il s’adresse, je
crains – comme c’était le cas pour la loi de 2004 [sur l’interdiction du voile et des signes religieux à l’école] – de
voir les musulmans de France stigmatisés dans leur ensemble et que cette interdiction ne soit perçue comme
trop brutale."
Cliquez Sur ce lien pour lire la suite : http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/Les-reactions-a-lapublication-de-la-charte-de-la-laicite-628013
EPILOGUE SAIDA
[SAIDA : Commune mixte et mosquée avant 1962]
Si vous souhaitez être en synchro avec la chanson du père Bugeaud :
Cliquez SVP sur ce lien : http://www.youtube.com/watch?v=njlI5z69R3g
Paroles de la chanson
As-tu vu la casquette, la casquette,
As-tu vu la casquette au père Bugeaud ?
Elle est faite la casquette, la casquette,
Elle est faite avec du poil de chameau.
As-tu vu la casquette, la casquette,
As-tu vu la casquett' au père Bugeaud ?
Elle est faite la casquette, la casquette,
Elle est faite avec du poil de chameau.
BONNE JOURNEE A TOUS
Jean-Claude Rosso