2015 Feuillet d`information Ayez un coeur

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2015 Feuillet d`information Ayez un coeur
Journée Ayez un cœur pour les enfants des
Premières Nations: 14 février 2015
Impliquez-vous et passez le mot!
Célébrez la Journée Ayez un cœur lors du jour de la
Saint-Valentin ce 14 février 2015 en soutenant les
enfants des Premières Nations pour enfin leur
permettre de grandir en toute sécurité à la maison,
d’avoir une bonne éducation, d’être en bonne santé
et fiers de leurs cultures. Comme la Vérificatrice
générale du Canada et bien d'autres l'ont noté, les
enfants des Premières Nations dans les réserves
reçoivent moins de financement du gouvernement
fédéral pour les services d'éducation, de protection
de l'enfance et de santé que tous les autres enfants peuvent en recevoir des provinces et
territoires. La Journée Ayez de cœur est pour les Canadiens qui travaillent ensemble pour
assurer aux enfants des Premières Nations des services adéquats qui les rendent fiers de
qui ils sont. Vous pouvez nous aider en envoyant la carte de Saint-Valentin ou une lettre
d'appui à la Journée Ayez un cœur au Premier ministre et à votre député pour la fête de la
Saint-Valentin, en sensibilisant votre école ou votre communauté ou encore, en diffusant
cette information à travers les médias sociaux comme YouTube, Twitter et Facebook.
Visitez le site de la Journée Ayez un cœur à l'adresse www.fncaringsociety.com/fr/have-aheart pour plus d'informations, pour envoyer une carte virtuelle ou encore pour
commander des cartes des cartes de St-Valentin Ayez un cœur, des affiches, des signets et
des macarons!
L’an dernier, des gens de partout au Canada ont célébré la journée Ayez un coeur par toutes
sortes de moyens amusants et créatifs. Anishnabeg Outreach, White Owl Native Ancestry et
Wilfrid Laurier University ont organisé une soirée amusante pour la St-Valentin, cette
soirée familiale a eu lieu en soutien aux enfants des Premières Nations. Le North Bay Indian
Friendship Centre, l'Église Unie St. Andrew et les amis de l'Université de Nipissing ont
organisé un événement mettant en vedette les cupcakes, la fabrication de valentins, des
danses traditionnelles pour les enfants et des enseignements des aînés. Nous vous
encourageons, en tant qu’éducateurs, étudiants et personnes qui ont à coeur le bien-être
des enfants, à démontrer de l’amour, de l’unité et de la compassion pour un Canada
meilleur en célébrant la Journée Ayez un coeur dans votre communauté!
Je suis un témoin pour l’équité en matière de protection de l’enfance des
Premières Nations :
La journée Ayez un cœur est inspirée de la cause en matière de protection de l’enfance des
Premières Nations et de la campagne Je suis un témoin. En 2007, la Société de soutien à
l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada ainsi que l’Assemblée des
Premières Nations ont déposé une plainte en vertu de la Loi canadienne des droits de la
personne alléguant que le gouvernement fédéral discrimine les Premières Nations en
offrant un financement inéquitable en matière de protection de l’enfance sur réserve.
Après sept ans et trois tentatives échouées du Canada pour que la plainte ne soit pas être
entendue, les arguments de clôture ont été entendus en octobre 2014 et la décision finale
est attendue pour avril 2015.
Cette cause historique marque une première dans l’histoire canadienne, car il s’agit de la
première audience publique complète qui déterminera si le gouvernement canadien fait
preuve de discrimination avec la façon dont il traite aujourd’hui les enfants des Premières
Nations. La cause porte sur la protection de l’enfance mais elle créera un précédent légal
important dans d’autres domaines tels que l’éducation, la santé, le logement et l’eau
potable. Nous vous invitons à suivre la cause et à décider vous-même si le gouvernement
fédéral traite les enfants des Premières Nations de façon équitable. Comme témoin, vous
vous engagez à suivre la cause en personne ou via les médias. Pour en savoir davantage et
pour vous inscrire veuillez visiter www.fnwitness.ca!
Le Rêve de Shannen pour des « écoles sécuritaires et confortables », ainsi que
pour une éducation de qualité
Shannen Koostachin, une défenderesse de l’éducation pour les jeunes de la Première
Nation d’Attawapiskat en Ontario, avait un rêve : des écoles sécuritaires et confortables
ainsi qu’une éducation respectant la culture des jeunes et des enfants des Premières
Nations. Les écoles des Premières Nations reçoivent moins de financement par étudiant
que ce que reçoivent les autres élèves des écoles provinciales et territoriales, ils ne
reçoivent aucun financement pour des choses comme des bibliothèques, des ordinateurs,
les langues ou des activités parascolaires. Plusieurs écoles sont aux prises avec des
préoccupations sérieuses de santé telles que la contamination extrême par les moisissures,
des niveaux élevés de dioxyde de carbone, des infestations de larves et de reptiles, des
vapeurs d’eaux usées et des bâtiments mobiles non chauffés.
Shannen a travaillé sans relâche pour tenter de convaincre le gouvernement fédéral pour
offrir aux enfants des Premières Nations une éducation appropriée avant de décéder
tragiquement à l’âge de 15 ans en 2010. Nommée en sa mémoire, la campagne engage les
peuples autochtones et non autochtones à mieux comprendre les iniquités en matière
d’éducation et à prendre action pour assurer aux enfants et aux jeunes des Premières
Nations de bonnes écoles et une éducation appropriée qui les préparent à réaliser leurs
rêves et à grandir en étant fiers de leurs cultures distinctes et de leurs langues. Souscrivez à
la campagne du Rêve de Shannen à www.shannensdream.ca !
Le Principe de Jordan pour offrir un accès équitable à tous les services
gouvernementaux :
Jordan River Anderson était un enfant membre de la Première Nation de Norway House au
Manitoba. Né avec des besoins médicaux complexes, Jordan a passé plus de deux ans
inutilement dans un hôpital alors que la province du Manitoba et le gouvernement fédéral
se relançaient la balle à savoir qui devrait payer pour ses soins à domicile. Jordan est
décédé à l’hôpital à l’âge de 5 ans, il n’a jamais pu passer une seule journée à la maison avec
sa famille.
Les conflits concernant le paiement des services aux enfants des Premières Nations entre
les gouvernements provinciaux et le gouvernement fédéral ne sont pas chose rare. Les
enfants des Premières Nations doivent fréquemment attendre pour des services dont ils
ont désespérément besoin ou encore, on leur refuse des services qui sont disponibles pour
les autres enfants. Cela inclut les services en éducation, en santé, en services de garde, en
loisirs, en culture et en langue.
Conforme à la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, le Principe de
Jordan, nommé en la mémoire de Jordan River Anderson, est un principe de qui place
l’intérêt de l’enfant en priorité lorsque vient le temps de résoudre ce genre de conflit et il
assure aux enfants et aux jeunes des Premières Nations de recevoir des services
gouvernementaux semblables à ceux que reçoivent tous les autres enfants. Le Principe a
été adopté à l’unanimité à la Chambre des Communes en 2007 mais malheureusement, la
Société canadienne de pédiatrie rapporte que ni le gouvernement fédéral, ni les
gouvernements provinciaux et territoriaux ne l’ont mis en œuvre dans son entièreté. Pour
en savoir davantage et pour appuyer le Principe de Jordan, visitez :
www.jordansprinciple.ca!
Pour des ressources et des idées sur les façons de vous impliquer, et pour lire
l’article de Dr. Cindy Blackstock sur la « Réconciliation en action »!
visitez la Fédération canadienne des enseignants et des enseignantes (www.ctffce.ca)