Parfumerie-Cosmétique

Transcription

Parfumerie-Cosmétique
SGD mag’
Juin 2011
N°5
Le magazine de votre partenaire flaconnage verre
PARFUMERIECOSMÉTIQUE
Le parachèvement
ou comment
sublimer le verre
Gestion pointue
pour les dérivés
sanguins
PHARMACIE
05
What’s New
Nouveaux visuels pub
pour la ParfumerieCosmétique
13
SGD & Vous
Interview de Laurent
Zuber, Directeur
Général Pharmacie
Des investissements
tous azimuts
14
Planète SGD
Zoom sur
SGD Asie Pacifique
SGD au rendez-vous
de la croissance
asiatique
Sommaire
SGD mag’ L e
magazine de votre partenaire flaconnage verre
Pharmacie
N°5
Juin 2011
New
04 What’s
La gamme Baby Friends en vente sur le net
13 SGD & Vous
Interview de Laurent Zuber
14 Qualité
Gestion pointue des dérivés sanguins
04 What’s New
Tendances 2012
Nouveaux visuels pub
07 Dossier
Le parachèvement
New
04 What’s
L’actualité salons du second semestre 2011
10 Savoir-faire
Dans les secrets de la construction d’un four
19 SGD s’engage
15 Qualité
TOP 2013, engagement total
Visite de Nathalie Kosciusko-Morizet
à l’usine de Sucy-en-Brie
sur l’amélioration continue
Parfumerie-Cosmétique
Corporate
SGD Mag’ - Le magazine de votre partenaire flaconnage verre - N° 5 - Juin 2011
Responsable de la Publication : Patrick Settelen - Comité de rédaction : Anne Bailly, Louise de Bengy, Valérie Jacob, Vincent Langlade, Marie Riou, Gaëlle Verjus.
Rédaction : Tristan Gaguèche - Remerciements à Stéphane Dufresne (Photos)
Conception et réalisation : Agence Adonis Création - Imprimé sur papier PEFC en 7 000 exemplaires - N° ISSN : en cours - Dépot légal : à parution.
SGD Mag’ est une publication de la Direction de la Communication du groupe SGD - Siège Social : Immeuble Le Linéa, 1 rue du Général Leclerc - 92047 La Défense Cedex
Tel. +33 1 40 90 36 00 - e-mail : [email protected] - Retrouvez-nous sur www.sgdgroup.com
La marque PEFC garantit que le produit certifié contient réellement du bois issu de forêts gérées durablement et qu’il a été soumis aux règles de fabrication et aux contrôles
imposés à toutes les entreprises adhérentes au système.
2 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011
Edito
SGD mag’
« le client a toujours
la priorité »
Au sein de SGD, nous avons défini nos valeurs, et la première
au cours des deux à trois prochaines années. Lorsque
d’entre elle est que le client a toujours la priorité. Ainsi, nous
l’ensemble de ces investissements aura été réalisé, nous
nous sommes engagés à :
proposerons l’équipement de contrôle qualité le plus
• ne faire aucun compromis et offrir le meilleur à nos clients
sophistiqué, avec des caméras multi vision sur la plupart de
en termes de qualité, de service et de plus-value ;
nos lignes. Nous aurons reconstruit et équipé nos fours avec
• accorder la plus grande attention
les dernières technologies et
au client à tous les niveaux de notre
Ne faire aucun compromis machines IS de formage. Nos salariés
organisation.
auront été formés sur ces nouveaux
et
offrir
le
meilleur
à
nos
Nous travaillons très dur pour que
équipements. Ils pourront diagnosticlients
en
termes
de
qualité,
ces idées ne restent pas que des
quer les problèmes, identifier les
mots, mais deviennent des valeurs
défauts qualité. Nous aurons lancé de
de service...
auxquelles chacun de nos salariés
nombreux projets LEAN-6sigma dans
croit. Pour cela, nous communiquons en permanence sur
nos usines. Notre ambition, à l’issue de ce programme, est
celles-ci et sur ce qu’elles signifient pour nos 5 000
de pouvoir garantir à nos clients que nous leur
collaborateurs dans le monde. Par ailleurs, il nous apparaît
fournissons la meilleure qualité et la plus constante.
évident que sans nos clients,nous n’avons pas d’avenir et que
Nous investissons également dans des systèmes de codepour nous développer, il est indispensable que nos clients
barres sur nos sites. Ainsi, nous pourrons considérablement
aient envie de travailler avec nous. Cet objectif sera atteint
améliorer le suivi et le contrôle des stocks dans nos usines,
seulement si nous sommes fiers de nos produits et de notre
toujours dans le but d’augmenter le niveau de service
entreprise, si nous nous assurons que seuls des produits de
apporté à nos clients. Nous sommes en train d’installer des
qualité supérieure sortent de nos usines,si nous offrons à nos
automates et du matériel robotisé afin de gagner en
clients ce qu’ils attendent, au moment où ils le veulent et si
productivité et de réduire nos coûts pour pouvoir rester
nous veillons à ce qu’ils bénéficient du meilleur rapport
compétitifs et offrir le meilleur rapport qualité-prix à nos
qualité/prix.
clients.
En outre, nos paroles se concrétisent par des investissements
Nous menons toutes ces actions car le groupe SGD et ses
dans de nouvelles machines, par la réhabilitation de nos
5 000 collaborateurs croient fermement que « le client est
équipements existants et par la formation et le développetoujours prioritaire » et sont engagés à en faire une réalité.
ment des compétences de nos collaborateurs. Nous avons
alloué plus de 100 millions d’euros à ces projets l’an dernier
Ashok Sudan
et prévoyons de conserver le même rythme d’investissement
Président Directeur Général
LEADER MONDIAL DU FLACONNAGE VERRE EN PHARMACIE ET EN PARFUMERIE COSMÉTIQUE, LE GROUPE SGD FABRIQUE ÉGALEMENT DES CARAFES, DES
BRIQUES EN VERRE, DES ISOLATEURS ET INTERVIENT DANS LA CONCEPTION ET LA DISTRIBUTION D’EMBALLAGES TOUS MATÉRIAUX. SGD REGROUPE
PLUS DE 5 000 COLLABORATEURS EN FRANCE ET À L’INTERNATIONAL. AVEC 11 USINES (FRANCE, ALLEMAGNE, ESPAGNE, BRÉSIL, USA, CHINE) ET
9 BUREAUX COMMERCIAUX (PARIS, KIPFENBERG, MADRID, BARCELONE, MILAN, NEW-YORK, SAO PAULO, CANTON, SHANGHAÏ). SGD ACCOMPAGNE SES
CLIENTS DANS LE DÉVELOPPEMENT, LA FABRICATION, LE DECORS DE FLACONS, POTS ET D’EMBALLAGES EN VERRE. EN 2010, SGD A RÉALISÉ UN CHIFFRE
D’AFFAIRES DE 554M€.
Retrouvez-nous sur www.sgdgroup.com
3
What’s New
What’s New
> Parfumerie-Cosmétique
Tendance, vous avez dit tendance ?
Comme chaque année, les experts de SGD sont allés dénicher les tendances majeures pour l’année 2012, afin de les présenter en
avant-première à leurs clients. Aidés par l’agence Nelly Rodi, ils ont pu identifier quatre tendances majeures et un mot clé pour
l’année à venir : « Mutation(s) ». Dans un contexte de superposition de crises – écologique, économique… – l’heure est à
l’adaptation. Dans ce cadre, quatre ‘tribus’ ont été définies :
Les « Essentualists », urbains
esthètes éco-conscients
cherchant à mieux
consommer, incarnés
par Sophie Marceau et
Jennifer Aniston
Les « Barbarchaïcs », nouveaux
Robinson cherchant à renouer avec
la nature dont les icônes sont
Sébastien Chabal et Javier Bardem
Les « Wordistes », citoyens
du monde cultivés et connectés,
symbolisés par le chanteur
Mika et le plasticien Murakami
Les « Glamazones », qui mettent
en avant le“Women power”,
représentées par Lady Gaga
> Parfumerie-Cosmétique
> Pharmacie
Les flacons de SGD récompensés !
Le bisphénol A interdit
au niveau européen
Pluie de prix pour les flacons développés par SGD, de part et d’autre
de l’Atlantique. La branche française de la Fragrance Foundation vient
en effet de désigner les écrins conçus par SGD pour Balenciaga Paris
(Coty) et Voyage d’Hermès comme les deux plus beaux flacons,
féminin et masculin. Et aux Etats-Unis, la même organisation a salué
le travail de SGD : trois flacons – Halle, by Halle Berry Pure Orchid
(Coty), (untitled) by Maison Martin Margiela (L’Oréal) et Balenciaga
Paris (Coty) – ont été récompensés lors des Fifis US. En parallèle, SGD
a reçu l’Oscar du ‘Packaging Design’, lors des Oscars 2011 Cosmétique
Mag, pour le pot - réalisé en Verre Infini, le seul verre 100 % recyclé à
partir de calcin ménager – de la Crème Tendre Gommage de la
marque Kibio (Clarins).
> Pharmacie
La gamme Baby Friends en vente sur le net
Il est désormais possible de commander les biberons Baby Friends,
conçus par SGD ; grâce à un partenariat signé avec le site de vente en
ligne de produits pour la petite enfance : www.cmonpremier.com.
Le site www.babyfriends.com mis en ligne en mars dernier pour
répondre aux interrogations des parents, propose une mine d’informations sur les biberons en verre, un matériau idéal à l’heure de
l’interdiction européenne du bisphénol A. Jeu-concours, découverte de
la collection, forum et questions/réponses animent le site.
4 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011
En 2010, la France avait déjà pris l’initiative
d’interdire le recours au bisphénol A dans la
fabrication de biberons. Depuis mars dernier,
l’Union Européenne lui a emboîté le pas, la
Directive 2011/8/UE interdisant également, à
compter du 1er juin 2011, toute importation de
biberons contenant du bisphénol A. Pour rappel,
cette substance est soupçonnée de faire partie
des perturbateurs endocriniens.
> Parfumerie-Cosmétique
Nouveaux visuels pub
SGD sponsor de l’Espace Matières
au salon Make up in Paris
What’s New
> Parfumerie-Cosmétique
Organisée les 23 et 24 juin au Carrousel du Louvre, la
seconde édition du salon Make up in Paris réunit une
nouvelle fois les principaux acteurs de l’univers du
maquillage.Sponsor de l’Espace Matières,SGD, le seul verrier
présent, met en scène l’union entre son verre et les
différentes expressions du maquillage, les textures, les
couleurs, les jeux de lumière…Ecrins de choix particulièrement adaptés aux exigences cosmétiques, tour à tour
transparents,iridescents,colorés ou totalement opaques,ses
flacons en verre magnifient les formules, les dévoilent ou les
protègent.
SGD vient de lancer une nouvelle campagne de communication, en rupture avec la précédente. Ces nouvelles annonces
presse s’articulent autour de trois visuels épurés et forts,
renforcés par des messages courts, illustrant chacun l’un des
piliers du Groupe. L’innovation, avec un slogan
« Conjuguons votre art et notre savoir-faire » ; l’implantation
internationale, portée par la formule « Une vision globale,
une solution locale » ; et le développement durable, illustré
par la devise « Un minimum d’impact pour une empreinte
durable ». Ces nouvelles créations proposent également une
nouvelle signature pour la division Parfumerie-Cosmétique
de SGD : « SGD, le verre en toute liberté ».
> Pharmacie
Les Européens préfèrent le verre
Selon une étude menée par le cabinet InSites mandaté par la
FEVE (European Container Glass Federation) auprès de 9 000
consommateurs issus de 17 pays,quelque 75 % des personnes
interrogées préfèrent le packaging en verre.Plusieurs raisons
à ce plébiscite : le verre préserve mieux le produit, il est
considéré comme sain et sûr, et protège le contenu en
évitant les bactéries. Enfin le verre, matériau recyclable à
l’infini, participe à la protection de l’environnement.
SGD s’expose aux quatre coins du monde
Salons sur lesquels SGD sera présent durant le second semestre 2011
Cologne
> Kind and Jugend Londres 15-18 septembre
ème
> 5 conférence annuelle Francfort
de la lyophilisation - > ICSE Francfort
7-9 septembre 25-27 octobre
Moscou
> Pharmtech Moscou Biarritz
22-25 novembre
> A3P Biarritz Hong Kong
Monaco
18-20 octobre
> Cosmoprof Hong Kong > Luxe Pack Monaco 9-11 novembre
19-21 octobre
Mumbaï
> CPHI Inde 30 novembre-2 décembre
São Paulo
> CPHI Amérique du Sud 24-26 août
Salons Parfumerie-Cosmétique
Salons Pharmacie
5
What’s New
Les équipes SGD
Philippe Klingler, directeur des Verreries de la Somme et Alain Thorré, directeur qualité Parfumerie-Cosmétique ont
récemment rejoints les équipes SGD. Ils nous livrent quelques informations clés sur leurs missions, leurs objectifs et
leurs grands chantiers.
… Philippe Klingler, directeur des Verreries de la Somme
Que représente pour vous ce nouveau challenge ?
Philippe Klingler : « J’ai conscience d’avoir une
responsabilité, tant vis-à-vis de ma hiérarchie et
des collaborateurs du site que de nos clients. Nous
devons réussir notre plan de modernisation et
retrouver notre position de site leader sur un
marché difficile, où les niveaux de qualité, de
flexibilité et de coûts sont très exigeants. Ce challenge représente un
moment très important dans ma vie professionnelle. »
Quels sont les points forts des Verreries de la Somme ?
P. K. : « Ils sont multiples. D’une part, nous bénéficions d’un savoirfaire très pointu en matière de laquage et de décor, deux activités
complémentaires qui sont gérées sur le même site. Nos équipes,
compétentes et reconnues, maîtrisent des technologies variées et
sont très sensibles à l’optimisation de la qualité. »
Quels sont les grands chantiers à venir ?
P. K. : « Les prochains mois s’annoncent particulièrement chargés car
nous menons plusieurs actions de front. D’une part, nous poursuivons notre démarche d’amélioration et de maîtrise technique de nos
procédés et produits. Ensuite, nous cherchons à simplifier la gestion
des flux tout en finalisant l’installation et le démarrage de nouveaux
équipements.Enfin,nous allons faire évoluer notre organisation,afin
que nos compétences s’adaptent aux technologies nouvelles,tout en
privilégiant l’amélioration continue. »
… Alain Thorré, directeur qualité Parfumerie-Cosmétique
Un mot sur votre parcours ?
Alain Thorré : « Je travaille dans ces domaines
depuis environ 20 ans. J’ai passé 10 ans dans le
secteur de l’emballage, puis autant dans celui de
l’automobile »
Comment résumez-vous les missions liées à votre fonction ?
A. T. : « Mon poste traite à la fois de la qualité et de l’amélioration
continue. Globalement, mon objectif est de déployer de façon
adéquate un programme d’amélioration continue de la performance : à l’externe vis-à-vis de nos clients en contribuant à
l’amélioration de la qualité des produits et des services, mais aussi
à l’interne en participant aux progrès de nos performances
industrielles et de notre organisation ».
Parfumerie-Cosmétique :
Quelle est votre actualité ?
A.T. : « Je travaille à la poursuite du déploiement du projet TOP 2013
(lire page 15). Mon objectif est d’étendre cette démarche
d’amélioration continue pour qu’elle fasse pleinement partie de
l’ADN de SGD et associe progressivement l’ensemble des
collaborateurs, quels que soient leur métier,leur niveau hiérarchique,
leur site ou leur service. Notre volonté est de mieux prendre en
compte les exigences et attentes de nos clients, et de déployer des
plans d’action efficaces pour satisfaire ceux qui nous font
confiance. »
lancements
> Corporate
Patrick Choël, nommé
Président du conseil d’administration du groupe SGD
Trip
On men
Voltage
> Boticario
> Rihanna
La société a choisi SGD pour lancer sa
nouvelle gamme Eudora, un ensemble
de 8 parfums, produit et décoré dans
les usines du Groupe au Brésil sur des
modèles de La Collection.
Une silhouette évasée rappelant un
talon aiguille inversé, comme un
ruban or et noir s’enroulant autour du
flacon… Le premier parfum de
Rihanna, est à la fois très élégant et
d’un haut niveau technique pour sa
sérigraphie contouring en deux
couleurs superposées.
6 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011
Après une longue carrière chez
Unilever où il a occupé les fonctions de
Président Directeur Général de la filiale
Elida-Gibbs-Fabergé
basée
aux
Etats-Unis, Patrick Choël est revenu
en France en 1996, pour prendre la
Direction Générale des Parfums
Christian Dior. En 1997, il est nommé
Président Parfums et Cosmétiques
pour le groupe LVMH, poste qu’il a
quitté en 2004. Patrick Choël
apportera au groupe SGD sa riche
expérience dans le domaine de
l’industrie cosmétique et de la
parfumerie.
ou comment sublimer le verre
En développant les décors des flacons et pots, SGD assure une maîtrise complète de la
chaîne, de la fabrication du verre à la conception puis à la réalisation du parachèvement.
Une prise en charge globale grâce à l’expertise des équipes Recherche & Développement
installées sur le site SGD de Mers-les-Bains (Somme). Ceux-ci collaborent étroitement avec
les sites français de parachèvement, mais aussi avec les usines du Groupe à l’étranger.
SGD favorise le partage du savoir-faire en interne afin de proposer une qualité similaire et
la plus grande palette de décors possibles à ses clients à travers le monde.
Cela garantit une double approche : créativité, grâce à une innovation constante, et
performance, soutenue par à un vaste plan de modernisation des installations et des
processus de production.
Dossier
Le parachèvement
L’Atelier de Création : une ruche de créativité
C’est sous la houlette de Christophe Wagner,
responsable de l’innovation et du développement
produits, qu’intervient l’Atelier de Création. La créativité
est la règle : les membres de l’équipe sont à l’affût des
nouvelles techniques, des dernières tendances… « Nous
sommes toujours en recherche », confirme Anne Lemaire,
responsable du développement parachèvement. « Qu’il
s’agisse de design, de couleurs, de machines, nous exerçons
une veille constante ». Le développement de nouveaux
décors nécessite une période d’étude et de test de un à
six mois. Afin de faire profiter les marques de ses
innovations durant toute l’année, l’Atelier de Création
démontre son savoir-faire grâce aux présentations
Tendances. Force de proposition sur l’étendue des
possibilités offertes, SGD présente à cette occasion les
derniers courants en matière de décor. Cependant, les
clients sont souvent à l’initiative de nouveautés. Suite à
un brief de leur part : une étude est réalisé et des
prototypes élaborés en partenariat avec le chef de projet
SGD. Une fois validés, les experts de l’Atelier de Création
travaillent en collaboration avec l’un des sites de parachèvement du Groupe – en France ou à l’étranger – pour
vérifier que le processus choisi peut être industrialisé.
Qu’est ce qui rend un
flacon unique ? Son
contenu bien sûr, mais
aussi l’harmonie créative
entre sa forme et son décor.
Agrémenter de couleurs,
d’effets de matières, le
décor permet au produit
d’affirmer sa personnalité.
Ce processus est nommé
Anne Lemaire
parachèvement. L’innovation et le développement de nouveaux décors sont
assurés, par les équipes de l’Atelier de Création de SGD.
Une politique du sur-mesure
Chez SGD, chaque client est unique, chaque demande
particulière. Dès lors, l’Atelier de Création développe des
décors respectant l’ADN propre à chaque client avec un
crédo : le sur-mesure. « Nos seules limites sont les
contraintes techniques liées au verre… à notre imagination et à celle de nos clients ! »
7
Dossier
> Comment s’explique cette tendance ?
« Le fait de maîtriser à la fois la
fabrication du verre et le parachèvement nous permet de proposer une
offre globale à nos clients, de mieux
traiter les contraintes techniques,
d’assurer une gestion optimale des
stocks et des délais de livraison »
nous confie Hélène Marchand,
H. M. : « J’identifie deux raisons essentielles. D’abord, il est
important de noter que notre palette de décors s’est profondément
élargie. Aujourd’hui, les possibilités de décor du verre sont
presqu’illimitées. Nul doute que cette créativité accrue a su attirer
l’œil de nos clients. Ensuite, il est beaucoup plus facile – et plus
rapide - de changer uniquement le décor d’un flacon, que de
développer un nouveau produit. Lancer une déclinaison d’un
parfum ou d’un soin déjà sur la marché est un excellent outil de
notoriété auprès des consommateurs pour le produit originel et la
marque.»
directrice commerciale et marketing
Parfumerie-Cosmétique chez SGD.
> Dans ce contexte, quelles sont les forces de SGD ?
> Quelle est l’importance du parachèvement sur le
marché de la parfumerie-cosmétique ?
Hélène Marchand : « Un chiffre est éloquent : dans 70 % des
nouveaux lancements, nos clients des marchés de la parfumerie
et de la cosmétique optent pour un flacon décoré. Et c’est une
vraie tendance de fond car dix ans auparavant, ce taux était de
60 %, et même de 50 % il y a 15 ans. Le parachèvement
constitue donc une réelle valeur ajoutée que SGD est à même
de proposer à ses clients. »
H. M. : « SGD est un acteur majeur dans le domaine du parachèvement depuis très longtemps. Nous avons d’ailleurs beaucoup
développé cette activité, assurant l’immense majorité des décors
en interne. Le fait de maîtriser à la fois la fabrication du verre et le
parachèvement nous permet de proposer une offre globale à nos
clients, de mieux traiter les contraintes techniques, d’assurer une
gestion optimale des stocks et des délais de livraison. D’autre part,
qu’il s’agisse du verre ou des décors, SGD sait innover : régulièrement, nos équipes inventent de nouvelles techniques, tel le
traitement intérieur miroir or ou argent, désormais disponible pour
tous nos clients. Et, pour continuer d’avancer et de créer, SGD a
choisi d’investir, afin d’optimiser la production et d’accroître encore
nos performances en termes de qualité. »
Zoom sur les nouvelles tendances
de parachèvement
Les marques rivalisent toujours plus d’imagination pour se
différencier sur le marché de la parfumerie et cosmétique, et le décor
en est l’un des principaux leviers. SGD est au rendez-vous et à l’écoute
des besoins de ses clients. Il a choisi de multiplier les innovations pour
rendre toujours plus attrayants flacons et pots, et ainsi répondre à la
demande croissante de nouveautés sur le marché. Si plusieurs
techniques actuellement en cours de développement, restent pour
l’instant confidentielles, de nombreuses innovations, dont certaines
ont fait l’objet d’un dépôt de brevet, ont récemment marqué les esprits.
• La tendance « prestige » : parfaitement adapté le traitement intérieur
miroir, une exclusivité SGD, permet d’appliquer un revêtement miroir
or ou argent à l’intérieur du flacon compatible avec les formules.
• Le tendance « écologie » : le recours à des encres organiques dites “propres” est une tendance
forte et la palette de décor disponible de plus en plus importante.
• L’impression d’image : il s’agit d’une tendance émergente s’appuyant sur différentes techniques
permettent une reproduction parfaite d’un graphisme ou d’une photographie sur le verre.
• L’effet de matière et de texture : ici l’axe est donné à l’expérience sensorielle et
tactile du consommateur.Le résultat est obtenu par la combinaison de différentes encres et laques.
8 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011
Dossier
Ligne de laquage - Verreries de l’Orne
Un important programme
de modernisation
Pour optimiser son activité parachèvement, SGD a entrepris un vaste plan de modernisation de ses installations. D’abord déployé
dans les deux sites français de décor – les Verreries de l’Orne et les Verreries de la Somme – ce programme concerne aussi les
filiales à l’étranger et sera achevé fin 2011. En France, SGD a consenti un investissement de 17 millions d’euros, exclusivement sur
la décoration. « Nous avons choisi de spécialiser un site sur les grandes séries » détaille Antoine Baggioni, chef de projet du plan
de transformation des unités de décors. « Il s’agit des Verreries de l’Orne, le site de la Somme étant plus spécifiquement dédié aux
petites séries. » La tendance est donc à la spécialisation des sites, sachant que chacune des deux unités a été équipée de zones
à atmosphère contrôlée, pour la cosmétique. Globalement, la modernisation porte à la fois sur les processus de production –
avec la mise en place d’indicateurs de suivi et le déploiement du concept 6 Sigma – et sur l’installation de nouvelles machines,
soit achetées à l’extérieur soit développées par les équipes
SGD. Par exemple, des caméras en sortie de ligne ont été
installées, permettant de contrôler automatiquement la
qualité du décor. En entrée et en bout de ligne, des systèmes
de dépollution ont également été mis en place. Par ailleurs,
SGD a investi dans de nouvelles machines de sérigraphie :
un équipement numérique portant à 12,5 millions de flacons
par an la capacité de production. En parallèle, le procédé de
laquage va très bientôt être automatisé tandis que, d’ici à
la fin de l’année, la première phase de l’automatisation des
lignes de sérigraphie sera achevée. Ce projet résolument
ambitieux, doublé d’un plan de formation du personnel,
aura deux effets majeurs : optimiser la production et
accroître la qualité de service au client.
Nouvelle ligne de décor - Verreries de la Somme
9
Savoir-faire
Dans les secrets
de la construction
d’un four
Four reconstruit
Depuis 2010, SGD multiplie
les projets de reconstruction
de ses fours, outils industriels
bien évidemment indispensables à la production d’un
verre de qualité. Pour mener
à bien ces différents
chantiers, l’équipe ingénierie
Fours-Feeders, mobilise toute
son expertise.
Explications…
10 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011
En France, en Allemagne, au Brésil… dans de
nombreux points du globe, SGD a entrepris
de rénover ou développer ses outils de
production, en l’occurrence les fours qui
assurent l’élaboration du verre. Si chaque
projet est spécifique, de nombreux points
communs peuvent être soulignés : à chaque
fois, l’investissement consenti par le Groupe
est conséquent, l’objectif est toujours
d’optimiser qualité, productivité et coûts…
et l’équipe Ingénierie Fours-Feeders est
systématiquement mobilisée.
Basée sur le site de Mers-les-Bains, elle est
composée de cinq personnes et est pilotée
par Philippe Lacour qui travaille dans le
domaine du verre depuis plus de 20 ans. Elle
rassemble un spécialiste des réfractaires
(matériaux résistants à haute température
utilisés dans la construction des fours
verriers et des feeders), un dessinateur, un
spécialiste des constructions et des
opérations spéciales ainsi qu’un ingénieur
basé au Brésil. Le responsable élaboration
verre de Mers-les-Bains intervient
également de concert avec l’équipe
Ingénierie Fours-Feeders. Cette équipe
d’experts fait partie du pôle ingénierie de
SGD, dirigé par Jean-Jacques Barlier. Si, à
l’origine,l’équipe intervenait principalement
sur les projets menés à Mers-les-Bains,
depuis 2009 elle a élargi son champ
d’intervention à tous les sites du Groupe.
Son périmètre est vaste et complet puisque
ces spécialistes interviennent sur tous les
types de four (à boucles, transversal,
électrique ou à oxygène) ou de verre
(parfumerie, pharmacie, blanc et couleur).
Le parc actuel est constitué de 15 fours
alimentant 57 lignes sur 7 sites différents.
Le rôle de cette équipe est fondamental sur
la qualité des flacons produits . « La qualité
de construction d’un four impacte
directement la qualité du verre produit. C’est
donc un enjeu majeur pour SGD dans la
recherche d’une satisfaction client optimale »,
confirme Philippe Lacour. Et au vu du
nombre de projets menés actuellement,
l’équipe ingénierie Fours-Feeders a un
emploi du temps bien rempli pour les mois
et années à venir !
Savoir-faire
avant l’attrempage
Philippe Lacour,
Responsable de l’équipe
Ingénierie Fours-Feeders
Trois questions à Philippe Lacour,
responsable de l’équipe ingénierie
Fours-Feeders
Quelles sont les missions de votre équipe ?
Philippe Lacour : « Elles sont multiples.
Notre périmètre couvre notamment les
études de réfractaires et d’armatures du
four, réalisées avec des logiciels de dessin
en trois dimensions, pour une meilleure
lisibilité des plans et pour mieux cerner les
anomalies de construction. De même,
nous assurons la consultation des
fournisseurs, la préparation et le suivi du
chantier en collaboration avec l’usine
concernée (matérialisation des axes avec
le géomètre, reconstruction, gestion des
déchets réfractaires…). Nous intervenons
également
lors
de
l’attrempage,
c'est-à-dire la montée en température à
Réhaussage du toit de l’usine de Sucy-en-Brie pour accueillir le nouveau four 3
1550°C et le remplissage du four. Enfin, notre
équipe gère également les opérations
spéciales, comme certaines réparations à
chaud délicates car effectuées sur un four
en activité, et nécessitant des compétences
non présentes en usine.
Quels sont les projets menés actuellement ?
P. L. : « Nous sommes actuellement au
cœur de la reconstruction d’un four à
boucles de 54 m² à Sucy-en-Brie. Au Brésil,
nous aurons redémarré fin 2011 un four
arrêté depuis une dizaine d’années.
A Mers-les-Bains, nous allons reconstruire,
pour la Pharmacie, le four électrique n°2 et
à l’horizon 2012, le four 4. Un nouveau four
est également en projet à Kipfenberg
(Allemagne) pour 2012. »
Quelle est votre approche en matière de
sécurité et de protection de l’environnement ?
P. L. : « Intervenir sur un four est une
opération très sensible. Notre démarche
sécurité est très stricte à toutes les étapes
d’un projet. Dès la préparation des dossiers
certains points sont analysés : diagnostics
amiante, surcharge des planchers, analyse
des risques et méthodologies mises en
œuvre au chantier. Le but est avant tout la
sécurité des personnes tout au long du
processus de reconstruction. Dans le même
esprit, nous veillons à limiter l’impact de
nos interventions sur l’environnement.
Par exemple,lors de la démolition,le chantier
est bâché et un brouillard d’eau est utilisé
pour éviter la propagation des poussières.
Dans la conception des fours, nous nous
interdisons le recours aux fibres céramiques
réfractaires, classées à risques, et privilégions
l’usage de fibres bio.Tout nouveau produit fait
l’objet d’une étude approfondie afin de vérifier s’il peut être utilisé en toute sécurité avant
d’être agréé. Notre effort concerne
également la gestion des déchets
réfractaires : la démolition sélective permet
de séparer les différentes qualités pour
optimiser leur élimination. Les principales
filières sont le recyclage. Les matériaux
récupérés après la démolition sont utilisés
comme matières premières pour la fabrication
d’autres produits en céramique, mais aussi
pour une utilisation en cimenterie ou comme
remblai routier. Enfin pour une minorité, l’élimination se fait via les décharges classées. »
11
Savoir-faire
Zoom sur la construction d’un four
Un projet de construction d’un four se déroule en huit grandes phases, chacunes de ces étapes s’appuient sur un
système qualité très complet, au travers de procédures et de modes opératoires détaillés et bilingues.
1 - Phase de planification
6 - Préparation de chantier
La première étape consiste à définir
précisément les conditions d’utilisation du futur four. Et, dès la
conception initiale, on prévoit déjà sa
date de reconstruction sachant que la
durée de vie d’un four varie de 2 à 13
ans. Les fours en activité sur les
différents sites de production du Groupe sont régulièrement
contrôlés : ces inspections permettent d’affiner précisément la
date de la prochaine reconstruction.
Tandis que les réfractaires sont
réceptionnés sur le site, l’équipe de
Philippe Lacour travaille avec celles de
l’usine pour définir précisément le
calendrier des interventions. L’objectif
est double : limiter au maximum la
phase d’arrêt de l’usine tout en
50% des réfractaires utilisés
optimisant les conditions de sécurité.
pour la reconstruction d’un four
2 - Définition du projet
Avant d’entrer dans la conception
proprement dite, l’usine, l’équipe
R&D et l’équipe Ingénierie FoursFeeders définissent les attendus du
futur four : volume et type de verre à
fabriquer, choix de la technique de
fusion, nombre de lignes à prévoir…
3 - Phase d’études
Image 3D du futur four
Les experts Ingénierie Fours-Feeders
établissent alors le plan de principe
du four.
Une fois celui-ci validé, nous lançons
les études de détails, le dessin en trois
dimensions des réfractaires et des
armatures…
4 - Achat des réfractaires
Sur la base des études de détails et en
collaboration avec la Direction des
Achats SGD, les matériaux réfractaires nécessaires à la reconstruction
du four sont commandés. Ils proviennent du monde entier - Europe,
Inde, Chine… Il est important de noter
que certains matériaux demandent plus de six mois pour être
livrés et font l’objet d’une inspection chez le fournisseur avant
expédition. L’anticipation des études est donc un point très
important.
5 - Sélection des fournisseurs
Une fois les cahiers des charges
établis, les fournisseurs sont sélectionnés, qu’il s’agisse du géomètre,
du démolisseur, du fumiste (corps de
métier ayant en charge la reconstruction du four avec la mise en œuvre
des réfractaires), des armatures ou du
recyclage des déchets réfractaires.
12 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011
7 - Démolition – Reconstruction
Un membre de l’équipe ingénierie
fusion est présent sur le site tout au
long du chantier. La première étape,
très spectaculaire est pilotée par
l’usine. Elle dure trois jours et consiste
à vider le verre de l’ancien four et à
assurer son refroidissement.
Four reconstruit
Le four est alors inspecté avec
minutie. C’est en effet le seul moment où l’on peut voir en détail
toutes les parties du four et évaluer correctement toutes les
usures afin d’en tirer des enseignements pour les futurs projets.
Le four est ensuite démoli, ce qui nécessite une semaine de
travail. Enfin, la reconstruction est lancée : les différentes pièces
sont assemblées à froid un peu comme un Lego géant ! Au total,
quelques 1 400 tonnes de réfractaires sont utilisés. Cette phase
s’étale sur une période allant de trois semaines à 1 mois et demi
selon l’ampleur du chantier.
8 - Démarrage des équipements
Une fois le four reconstruit, on
procède à son attrempage. Il
s’agit de passer l’ensemble de
20°C à… 1500°C puis de le
remplir de verre. Cette opération est très délicate et très
importante. Elle doit tenir
compte des différentes dilatations des matériaux utilisés,
Four en fonctionnement
les armatures sont ajustées
pour tenir l’ensemble étanche au verre. Deux mois plus tard, on
procède à diverses vérifications (consommation, qualité de
production…). La boucle est bouclée !
Chiffres clés :
• 2 à 5 millions d’euros : le budget global moyen de chaque
projet de (re)construction
• De 15 à 80 m2 : la surface d’un four
• 2 ans : la durée moyenne d’un projet, de la définition du
besoin au démarrage.
Des investissements tous azimuts
Etat du marché, investissements
en cours ou à venir, orientations
stratégiques… Laurent Zuber,
Directeur Général de la Business
Unit Pharmacie, évoque dans le
détail l’actualité de sa division.
A mi-2011, comment jugez-vous l’état du
marché ?
Laurent Zuber : « Nous constatons
clairement que le marché de l’emballage
pharmaceutique en verre moulé est revenu
aux niveaux que nous connaissions dans les
années 2007/2008. La crise économique
récente, qui avait vu ce marché enregistrer
une baisse de 5 à 7 %, semble donc derrière
nous. Nos indicateurs en Allemagne, en
Suisse et en Autriche nous montrent que le
marché en Europe de l’Ouest a renoué avec
une certaine croissance. Et dans le même
temps, nous enregistrons de fortes hausses
au Brésil et en Asie,liées à la forte croissance
de l’accès aux soins de ces populations. La
reprise d’activité est donc réelle et en 2011,
nous prévoyons un chiffre d’affaires de
l’ordre de 211 millions d’euros,en progression
de 7 % par rapport à 2009 (année la plus
basse).
Quelles sont les grandes lignes de votre
stratégie ?
L. Z. : « Nous souhaitons défendre nos
positions sur nos marchés matures, en
Europe de l’Ouest et aux Etats-Unis, tout en
continuant de nous développer fortement
sur les marchés émergents, c'est-à-dire en
Amérique du Sud, en Asie, en Europe de l’Est
voire au Moyen-Orient. Nos objectifs sont
clairs : d’ici à 2013, nous souhaitons que la
part des marchés émergents atteignent 30 %
de notre chiffre d’affaires global, sachant
que pour l’instant ils représentent 25 %. Pour
atteindre ces objectifs, nous jouons la carte
de l’investissement. Et notre effort est
important puisque, entre 2010 et 2013, nous
aurons investi 100 millions d’euros. »
Sur quoi vont porter ces investissements ?
L. Z. : « Plus de 60 % de ces 100 millions ont
déjà été engagés. La moitié concerne des
opérations de maintenance – reconstruction
ou remplacement de fours essentiellement
– l’autre moitié étant liée à des améliorations en termes de productivité et de
qualité, avec par exemple l’achat de
nouvelles machines de contrôle. »
Comment cela se traduit-il concrètement ?
L. Z. : « Les exemples sont nombreux. Nous
allons reconstruire un four et ouvrir deux
nouvelles lignes de production au Brésil, ce
qui nous permettra de faire face à la
croissance des marchés dans cette zone
géographique. Dans le même temps, nous
investissons 6 millions d’euros dans des
machines de contrôle sur le four 4 de notre
usine de Mers-les-Bains. Un site où nous
allons en parallèle reconstruire le four 2 qui
entrera en activité début 2012. Ces deux
investissements nous permettront de suivre
le développement du marché du verre
neutre, utilisé notamment en oncologie ou
SGD & vous
> Corporate
pour la fabrication des biberons et de
gagner en capacité et en flexibilité. A Sucyen-Brie, notre investissement global
pourrait atteindre 50 millions d’euros. Nous
avons déjà engagé 30 millions d’euros afin
de remplacer deux fours de verre jaune
par un seul four, plus performant. Nous
entamons par ailleurs une démarche de
certification ISO 14001 dans nos deux usines
françaises. En Allemagne, nous avons également un projet de reconstruction de four,
à l’horizon 2012, tandis qu’en Chine nous
continuons d’investir pour développer la
qualité. »
« SGD est le fournisseur de
packaging primaire qui a le
plus investi pour développer
la qualité et la productivité »
Ce déploiement est réellement mondial !
L. Z. : « Notre approche est en phase avec
les attentes de notre marché. Nos clients
internationaux produisent les mêmes
médicaments quels que soient les pays où
ils sont implantés. Dès lors, il est évident
qu’ils attendent de SGD la même qualité de
packaging, qu’ils soient en Europe, aux
Etats-Unis,en Chine ou en Amérique du Sud.
Notre rôle est de les accompagner à
l’international grâce à notre maillage
industriel qui est le plus complet du secteur.
Ce n’est donc pas un hasard si nous sommes
le fournisseur de packaging primaire qui a
le plus investi pour développer la qualité et
la productivité. »
13
> Pharmacie
Qualité
Gestion pointue pour les dérivés sanguins
Pour conserver
dans des conditions optimum les
dérivés sanguins,
produits extrêmement sensibles,
SGD a mis en
place un processus
de fabrication des
flacons particulièrement rigoureux.
Ligne de remplissage Octopharma
Médicaments
issus du plasma sanguin, les dérivés sanguins sont utilisés pour
soigner de nombreuses maladies, telles que l’hémophilie ou la
déficience immunitaire. Leur utilisation est fréquemment
associée à un enjeu vital. Ces produits très sensibles représentent un marché annuel de l’ordre de 10 milliards de dollars, en
croissance régulière de l’ordre de 10 %. Présent sur ce marché
depuis une vingtaine d’années, SGD travaille avec les principaux
fabricants et a su développer son expertise pour produire plus de
50 millions de flacons dédiés chaque année.
Fabrication sous haute surveillance
Comme le rappelle Vincent Langlade, Directeur marketing
Pharmacie, ces flacons ont des spécificités techniques très
particulières, qui diffèrent en fonction des clients : « les molécules
des dérivés sanguins sont très sensibles au relargage chimique. Les
standards qualité des flacons sont donc plus élevés. Chez SGD, nous
utilisons du verre de type I – fabriqué à Mers-les-Bains – et de type II
– réalisé à Kipfenberg en Allemagne. Nous concevons beaucoup de
flacons de grande capacité, supérieure à 100 ml, car beaucoup de
molécules sont lyophilisées pour être mieux conservées. Et nous
portons une attention particulière à l’inertie chimique et à l’aspect
du flacon car, si un flacon semble altéré, l’infirmière ne l’utilisera
pas. » Ces flacons, diffusés en Europe, aux Etats-Unis, en Chine et
en Australie, font l’objet d’un contrôle qualité renforcé. Et bien sûr,
ils doivent toujours être disponibles. Pour s’en assurer, SGD a mis
en place une organisation logistique spécifique et fait en sorte
d’avoir systématiquement un stock de secours disponible. Une
assurance indispensable pour un secteur d’activité où les enjeux
sont souvent vitaux.
Entretien avec le Dr Karl Leitner, Directeur de production Octapharma
Pourriez-vous nous
présenter Octapharma et ses activités en matière de
développement,
de production et
de distribution de
produits issus du
plasma sanguin ?
La principale activité d’Octapharma est la
mise au point, la production et la commercialisation de médicaments sûrs et
efficaces, dérivés des protéines humaines
et utilisés dans les domaines suivants :
hématologie (troubles de la coagulation),
immunothérapie (troubles immunitaires),
soins intensifs et médecine d’urgence.
Octapharma est une société indépendante
basée en Suisse et fondée en 1983. Depuis,
le Groupe s’est étoffé et compte six usines
de fabrication à la pointe de la technologie
en Autriche, France, Allemagne, Suède et
Mexique, 54 centres de don de plasma aux
États-Unis et en Europe,ainsi que 37 filiales
et agences. Avec plus de 4 000 salariés,
Octapharma commercialise ses produits
dans plus de 80 pays. Notre chiffre
d’affaires a atteint plus d’un milliard
14 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011
d’euros en 2009. Dans les années à venir,
nous poursuivrons notre croissance ainsi
que notre politique d’investissement
massive. Nos bénéfices sont principalement affectés à la R&D, à l’amélioration et
au développement de la production.
Pourquoi avez-vous choisi le groupe SGD
comme fournisseur de flacons en verre
pour le conditionnement des médicaments issus de dérivés du sang ?
Nous avons décidé de nous fournir ailleurs
en flacons pour injection et perfusion il y a
plus de 10 ans à cause de problèmes
récurrents de qualité et de tarifs avec nos
anciens fournisseurs. Nous avons choisi
SGD car leur gamme de produits couvre
tous les besoins d’Octapharma en termes
de tailles de flacons, de types de verre et de
qualité.
Comment qualifiez-vous votre relation
avec SGD ?
En tant que fabricant de médicaments à
forte valeur ajoutée, Octapharma a été
affecté par la tendance actuelle dans
l’industrie pharmaceutique, c’est-à-dire un
durcissement de la tolérance en matière
de défauts des matériaux d’emballage
primaires. Cette nouvelle « stratégie zéro
défaut », de plus en plus demandée par les
marchés, est un immense défi pour tous
les fabricants de produits pharmaceutiques et pour les fournisseurs de
matériaux d’emballage primaires. C’est
particulièrement vrai pour les flacons en
verre moulé qui ont des caractéristiques
spécifiques. Parallèlement à cela,
Octapharma conduit
actuellement
plusieurs projets visant à réduire les rejets
de toute sorte lors du contrôle final des
flacons. Nous avons pu réduire considérablement le taux de défaut du verre lors du
contrôle final grâce aux mesures prises en
interne et par notre fournisseur SGD. La clé
du succès est de communiquer en permanence sur le niveau de qualité et le taux de
défaut ; et de fournir un retour immédiat
en cas d’écart mesurable par rapport aux
objectifs convenus par les deux parties.
Octapharma et SGD avaient beaucoup à
apprendre sur leurs activités respectives
et il est clair que nos deux entreprises
sont sur la bonne voie.
> Parfumerie-Cosmétique
Le programme TOP 2013 vise à
optimiser l’ensemble des processus, industriels et commerciaux.
Investissements et amélioration
continue permettent ainsi à SGD
d’améliorer la qualité et la fiabilité
de ses produits. Explications…
C’est à la fin de l’année 2009 que
Raymond Sinnah, ex-Directeur
Général de la Business Unit (BU)
Parfumerie-Cosmétique lance en
France un programme triennal baptisé TOP 2013 (Talent
Ouverture Performance). « L’idée de départ était d’optimiser nos
performances industrielles et notre qualité de service » rappelle
François Boizard, Directeur des Opérations de la BU ParfumerieCosmétique. TOP 2013 se déploie autour de différents axes,
avec notamment un effort important en termes d’investissement. Reconstruction du four 3 et achat de machines de
contrôles à Mers-les-Bains et plan de modernisation des
Verreries de l’Orne et des Verreries de la Somme sont ainsi
quelques-unes des illustrations concrètes de TOP 2013. Dans le
même temps, une vaste démarche d’amélioration continue
s’appuyant sur l’approche Lean 6 sigma est déployée .
François Boizard,
Directeur des Opérations
Parfumerie-Cosmétique
Qualité
Avec TOP 2013, engagement total
sur l’amélioration continue
« Nous avons choisi de former une vingtaine de chefs de projets »
détaille François Boizard. « Une fois formés, ils sont capables de
mener à bien différents projets directement liés à l’amélioration
continue. Nous avons d’ailleurs mis en place deux certifications,
Green Belt et Black Belt, pour professionnaliser leur approche. »
En parallèle, des groupes de travail ont été constitués : partant
le plus souvent de problématiques clients ou internes, ils ont
passé au crible l’ensemble des processus afin d’identifier des
leviers d’amélioration. « Cela nous a permis de lancer une vingtaine de projets d’amélioration » explique Alain Thorré, Directeur Qualité & Amélioration Continue de la BU. « Chaque
programme est géré par un chef de projet entouré d’une équipe
d’experts qui se rencontrent très régulièrement pour faire un
point sur l’avancée du dossier. A ce jour, cinq ont été achevés, et
l’ensemble des projets sera achevé d’ici la fin de l’année 2011. »
En prime, des chantiers ATAC (ateliers d’amélioration continue)
ont été lancés sur l’usine de Mers-les-Bains fin 2010 : cette fois,
il s’agit d’améliorer les conditions de travail et l’ergonomie des
postes de travail des collaborateurs. D’abord déployé dans les
sites français, l’ensemble de ce programme TOP 2013, qui a des
répercussions concrètes et directes sur la qualité des produits
et des services, sera ensuite progressivement étendu aux
autres sites du Groupe dans le monde.
Stéphanie Roy, chef de projet amélioration continue, en cours
de certification Green Belt
Qu’est-ce qui vous a conduit à préparer la certification Green Belt ?
Stéphanie Roy : « Je souhaitais apprendre à maîtriser les outils permettant de conduire un projet avec
méthode. Avec cette certification, nous avons à notre disposition une boîte à outils complète,
indispensable pour gérer efficacement des dossiers. »
Concrètement, comment se déroule la certification ?
S. R. : « D’abord, j’ai suivi une formation théorique, d’une dizaine de jours, évoquant notamment Lean et
6 Sigma. Ensuite, j’ai eu à mener deux projets : le premier était lié au verre noir, avec la volonté
d’optimiser les processus pour améliorer la qualité et la fiabilité, et le second portait sur la gestion des
défauts de verticalité des flacons. »
Avec le recul, quel est l’intérêt de cette certification ?
S. R. : « Grâce à nos outils méthodologiques, on voit très tôt si un projet présente réellement un intérêt. Dès lors, il nous est possible de
nous concentrer sur les thèmes qui ont vraiment une valeur ajoutée. Nous gagnons en objectivité et sommes à même d’apporter des
preuves chiffrées sur les améliorations enregistrées. »
15
Planète SGD
> Zoom
SGD Brésil s’équipe d’un nouveau four
D’ici fin 2011, SGD Brésil va étoffer ses capacités de
production en construisant un nouveau four entièrement dédié à l’activité Pharmacie. Un investissement
majeur, qui permettra au Groupe de répondre à la
demande croissante des marchés sud-américains et de
retrouver sa position de leader régional dans cette
activité.
S GD P h a r m a c i e r a s s e mb l e
se s di str i bu te u r s e t a ge n ts
d’ A mé r i qu e La t i n e à M i a m i
SGD a organisé, à Miami, le Latin American Forum,
événement permettant à la division Pharmacie de
rencontrer tous les agents et distributeurs intervenant
sur les différents marchés de cette vaste zone géographique. Deux jours de rencontres et d’échanges qui ont
permis à SGD de présenter sa stratégie et ses dernières
innovations. Cette initiative, qui sera renouvelée
régulièrement, illustre la volonté forte de SGD Pharmacie de renforcer ses relations avec les distributeurs locaux,
et d’accroître sa présence dans cette région.
L a g a m m e E a s y Ly o à l ’ h o n n e u r
a u Lyo p h i l i za t i o n A m e r i c a s
Ces derniers mois, deux équipes de scientifiques, l’une
allemande, la seconde américaine, ont mené une étude
consacrée aux performances de la gamme EasyLyo,
dédiée aux produits lyophilisés. Début février à Boston,
Christophe Wagner, Directeur de la Recherche
& Développement-SGD, a pu présenter une série de
résultats lors de la conférence Lyophilization Americas.
Le public, composé d’une centaine de scientifiques
venus de l’industrie pharmaceutique, ont pu découvrir
notamment les excellentes performances de la gamme
EasyLyo en matière de transfert thermique ou de
résistance à la pression et à la casse.
16 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011
SGD Asie
Pacifique
SGD au rendez-vous de
la croissance asiatique
Doté d’un site de production performant, la filiale
Asie-Pacifique du groupe SGD produit et commercialise des
flacons dans une vaste zone géographique, occupant ainsi
une place de choix sur des marchés très porteurs.
Avec une croissance à deux chiffres depuis plusieurs
années, SGD Asie-Pacifique connait un développement
rapide. La filiale, dirigée par Cyril Ruiz-Moïse, est installée à
Zhanjiang, entre Hong-Kong et Canton où elle produit et
commercialise des flacons en verre destinés à quatre marchés
principaux : la pharmacie, la parfumerie, la cosmétique et
l’alimentaire.
«Avec une croissance à deux chiffres depuis
plusieurs années… SGD Asie-Pacifique
connait un développement rapide. »
«Côté pharmacie, nous produisons essentiellement des
perfusions de type II et des flacons destinés aux huiles
médicinales, très appréciées en Asie », détaille Cyril Ruiz-Moïse.
Pour la Parfumerie-Cosmétique, nous produisons des flacons
et des pots à destination de nos marchés mass et masstige.
Nos productions sont avant tout destinées au marché chinois,
mais également à toute l’Asie, voire aux marchés Nord
américain et européen pour certains clients globaux. « Nos
marchés se distinguent par une dynamique forte et constante »,
se félicite Cyril Ruiz-Moïse. « Cette croissance continue se
double d’une exigence très élevée de nos clients en termes de
qualité. Aujourd’hui, dans ce domaine, nous sommes parvenus
aux niveaux des standards européens et américains.»
Planète SGD
Cyril Ruiz-Moïse (2ème à droite) et ses Directeurs des Ventes
Des ambitions affirmées
Leader sur la qualité en Chine pour les perfusions de type II, SGD AsiePacifique ambitionne de faire de même, à très court terme, en ParfumerieCosmétique. Des investissements sont prévus pour rendre encore plus
performantes les différentes lignes de production. « Dans les années à venir,
nous souhaitons intensifier l’automatisation de nos processus verre et décors
», ajoute Cyril Ruiz-Moïse. « Cela passe par l’achat de nouvelles machines de
contrôle et le renouvellement de certains équipements. » Une modernisation de l’outil de production qui se double d’une volonté d’optimiser la
qualité, sur un site déjà certifié ISO 9001 version 2008, SA 8000, et
conforme aux pharmacopées européennes et américaines. « Pour répondre
aux standards internationaux, nous avons rénové nos lignes de production
pharmacie, avec l’installation d’une salle propre classe 100 000», détaille
Cyril Ruiz-Moïse. «Et nous avons le projet de refondre notre ligne de
production dédiée à la cosmétique. »
Carte d’identité
de SGD Asie/Pacifique :
> Bureaux commerciaux installés à Shanghai
et Canton
> Usine de 90 000 m², basée à Zhanjiang et
assurant la production de verre et la réalisation
des décors
> Chiffre d’affaires 2011 de l’ordre de 30 millions
d’euros
> 250 millions d’unités produites chaque année,
> 900 collaborateurs
> Représentation dans une quinzaine
de pays de la zone Asie Pacifique
L’environnement,un enjeu de taille
Comme dans le reste du groupe SGD, la problématique environnementale
est très sérieusement prise en compte par SGD Asie-Pacifique.
« Ces derniers temps, nous assistons à un rattrapage très spectaculaire»,
confirme le directeur de la filiale. «Nous tendons résolument vers les
standards environnementaux internationaux. SGD est moteur dans cette
démarche, multipliant les initiatives pour limiter l’impact de son activité sur
l’environnement. Par exemple, nous privilégions les peintures à base d’eau,
nous confions la gestion de nos déchets à des sous-traitants certifiés et nous
veillons particulièrement à traiter les fumées et à réduire le bruit. »
Shanghai
CHINE
Canton
«Nous tendons résolument vers
les standards environnementaux
internationaux. SGD est moteur
dans cette démarche.»
Zhanjiang
17
SGD s’engage
« Tendre vers l’excellence opérationnelle »
David Shan a rejoint SGD en début
d’année. Il est Vice–président en
charge des Opérations Parfumerie
et Vice-président Excellence Opérationnelle. Il détaille ses objectifs et
missions pour cette dernière
activité.
Quelles sont vos missions dans le
domaine de l’Excellence Opérationnelle ?
David Shan : « Ma mission est de
faire que le groupe SGD tende vers
l’excellence opérationnelle. L’idée
est de réussir à produire dans des
conditions optimales de sécurité un
produit de la meilleure qualité
possible. Notre objectif est d’aller
vers le zéro défaut, le zéro incident,
le zéro perte et d’assurer une amélioration continue des processus
opérationnels et transactionnels. Le
tout bien sûr, dans une structure de
coût compétitive. »
Quels sont vos grands chantiers ?
D. S. : « Le premier est la sécurité.
Depuis son arrivée, notre PDG Ashok
Sudan a en effet largement mis
l’accent sur ce sujet. Depuis ma
prise de fonctions en début d’année,
j’anime un comité mensuel
totalement dédié à la sécurité.
18 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011
Il réunit l’ensemble des membres du
comité exécutif et nous permet de
définir précisément nos objectifs et
de décider des moyens et des
actions à mettre en place pour les
atteindre. Chez SGD, la sécurité
englobe à la fois la sécurité des
personnes, avec une volonté forte
de réduire au maximum le nombre
d’accidents, et celle des biens.
L’implication de tous est indispensable au sein de notre entreprise. Par
exemple, dès à présent, 10 % de la
part variable du salaire de certains
collaborateurs dépend directement
de l’atteinte de ces objectifs. Il s’agit
d’une nouveauté majeure chez SGD
et d’un signe fort donné à tout le
monde. »
« Assurer aux clients
une qualité de produits
optimale, dans les
meilleures conditions
de sécurité pour les
salariés du Groupe ».
La préservation de l’environnement
vous concerne aussi très directement…
D. S. « Bien sûr ! Et
les choses sont en
train d’évoluer chez
SGD. Nous avons
défini une stratégie
à
long
terme,
déclinée en actions
concrètes, qui repose sur quatre
leviers principaux,
les 4 R : la Réduction,
de nos émissions de
gaz à effet de serre
et de nos consommations
énergétiques ; le Recyclage,
de l’eau, des emballages secondaires
et du verre, avec le développement
du Verre Infini ; la Recherche, et le
développement de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux
afin de limiter notre impact environnemental ; et le Respect, des consommateurs des pays où nous sommes
implantés avec l’engagement que le
Groupe assure le même effort
citoyen partout où nous sommes
présents dans le monde. »
Concrètement, comment définissezvous l’impact de votre action sur les
clients de SGD ?
D. S. : « Il est positif à plus d’un titre !
D’abord, notre recherche d’excellence
opérationnelle va nous permettre
d’évoluer dans un environnement de
travail plus sûr. Cela aura donc un
impact bénéfique, à la fois sur notre
productivité et sur la qualité de nos
produits, d’autant que nous
multiplions les investissements,
notamment en nouvelles machines
de contrôle. Par ailleurs, l’analyse
affinée des incidents et des défauts
sur les produits va largement limiter
les risques sur la production. Autant
de points qui sont bien évidemment
très positifs pour nos clients. »
SGD s’engage
SGD Asie-Pacifique, sponsor de la culture
française à Zhanjiang (Chine)
Siège de SGD Asie-Pacifique, Zhanjiang
est une ville chinoise qui fut
occupée par les Français au début du
XXème siècle. L’héritage de ces années
est toujours visible aujourd’hui, avec
notamment la Maison du Gouverneur.
Le Consulat français, basé à Canton, a
donc souhaité y organiser une
exposition dédiée à la scientifique
Marie Curie et à laquelle SGD s’est
associée. Le 21 avril dernier, l’entreprise
a donc organisé un cocktail dans
la Maison du Gouverneur, réunissant
le Consul de France et les autorités
locales. Le lendemain, une vingtaine de
collaborateurs de SGD Asie-Pacifique
sont montés à bord de la frégate Le
Vendémiaire qui mouillait au large du
port de Zhanjiang.
Cet évènement confirme une nouvelle
fois les bonnes relations entre SGD et
les autorités de la ville.
Le développement durable à l’honneur
dans l’usine SGD de Sucy-en-Brie
gouvernemental
en matière de
santé environnementale.
Cette
visite a permis à la
Ministre, de découvrir ce site
SGD entièrement
Nathalie Kosciusko-Morizet,
Ministre française de l'Écologie
et du Développement durable,
s’est rendue dans l’usine SGD
de Sucy-en-Brie, courant
janvier. Une visite qui s’inscrivait dans le cadre de la tenue
d’une conférence de presse
présentant le programme
dédié à la production de flacons
destinés à l’industrie Pharmaceutique
et de mieux comprendre l’engagement de SGD dans le Développement
Durable. En particulier le dispositif de
traitement des fumées, qui représente
pour le Groupe un investissement de
3,5 millions d’euros, destiné à réduire
les émissions de dioxyde de
souffre et de particules de
métaux lourds. Après avoir
eu un aperçu de l’étendu
du savoir-faire de SGD via
une sélection de produits,
Nathalie Kosciusko-Morizet
a déclaré à cette occasion
que « le métier de verrier
est un beau métier ».
Une question ? Une réaction? Ecrivez-nous sur [email protected]
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