Avril 2006

Transcription

Avril 2006
H UM EU R S
J O U R N A L
I N T E R - S E M O
R O M A N D S
Journal Humeurs
avril 2006
N° 22
Édito
Objectif apprentissage!
C’est au cours d’une expérience
vécue récemment où j’ai eu
l’occasion d’effectuer un magnifique
vol en montgolfière dans le cadre
du festival des ballons à air chaud
de Château- d’Oex, que je me
suis rendue compte que je devais
regarder au loin pour mon avenir.
Prenez
l’exemple
d’une
vue
aérienne, depuis là-haut on voit
tous les reliefs des montagnes.
Ceux-ci m’ont fait penser à certains
moments de la vie avec ses hauts et
ses bas et je pense que comparer
une vie à un paysage peut être
bénéfique car à quoi bon se bloquer
sur un obstacle si ce n’est pour
perdre du temps….
Observez la nature : à la fin de l’hiver,
si on taille les arbres, c’est pour
mieux qu’ils repoussent ou même
mieux encore, regardez les vignes,
on les effeuille, on les vendange et
elles repoussent de plus belle et
nous fournissent une magnifique
récolte ! Tout ça pour vous dire qu’il
ne faut pas avoir peur de regarder au
dessus des montagnes et que dans
la vie il faut s’y prendre à plusieurs
reprises pour arriver au sommet de
nos désirs.
« C’est en faisant des erreurs qu’on
forge son expérience… »
Alicia Tille, PFJ Aigle
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Photos, Tangui Henchoz, PFJ Aigle
Journal Humeurs
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N° 22
Spécial
Qui peut adopter un enfant?
En Suisse, pour adopter des enfants,
les époux doivent être mariés depuis
5 ans au moins ou que chacun ait plus
de 35 ans. Il faut aussi qu’ils fassent
ménage commun, c’est-à-dire qu’ils
habitent sous le même toit.
Une personne seule, homme ou
femme, peut également adopter un
enfant : elle doit pour cela être âgée
de plus de 35 ans. Ce cas de figure
est cependant rare et n’est pas
encouragé.
Il faut en outre justifier d’une bonne
réputation (enquête sociale), d’une
bonne santé (examen médical) et d’un
bon équilibre psychologique (examen
auprès d’un psychologue).
Oliver Jurkovic, Monthey
http://www.adopte.ch/francais/liens.htm
L’adoption : entre «d’eux»
Ils sont bien conscients de l’amour
qu’on leur donne, mais ça les ronge
tellement de savoir qu’en réalité ces
gens sont des «étrangers», qu’ils n’arrivent à accepter ni leur aide, ni leur
amour.
questions: pourquoi moi? Pourquoi
eux? Pourquoi cette séparation? Comment sont mes parents biologiques?
A quoi croient-ils? Comment serait la
vie avec eux? Qui sont mes vrais parents, ceux qui m’ont mis au monde
ou ceux qui m’élèvent? Est-ce que je
dois les aimer? Pourquoi je les déteste
parfois autant?… Et toutes ces questions tournent des milliers de fois dans
la tête et ça peut durer des années et
des années. A force, certains se sentent perdus et n’arrivent pas à savoir
qui ils sont réellement.
Un enfant devrait suivre les pas de ses
parents, oui… mais lesquels? Celui
qui a été adopté se sent entre deux,
divisé, pas à sa place, écartelé entre
une famille naturelle qu’il ne connaît
pas et l’autre qu’il connaît, mais qu’il
voit comme des étrangers. Il se sent
seul. Souvent il faut plus de temps à
ces enfants-là pour se construire.
Ils ont aussi besoin de beaucoup
d’amour et d’attention et, en même
temps, ils se sentent vite étouffés et
peuvent, à un moment donné, repousser tout ce que leur entourage leur
propose, ou au contraire demander
encore plus que ce qu’ils ont déjà.
C’est vrai que ce n’est pas toujours
évident de se dire que ceux qui t’ont
fait grandir n’ont pas le même sang
que toi. On se pose énormément de
Pourtant , il y a des jeunes qui semblent ne pas souffrir d’avoir été adoptés. L’important pour eux c’est l’amour
qu’ils reçoivent de leurs parents. Ils
Les enfants ne réagissent pas toujours
de la même façon face à l’adoption.
Des expériences montrent que les
filles sont plus sensibles à cette réalité
que les garçons, qui se posent aussi
des questions, mais plus tard.
Il y a des jeunes que l’adoption intrigue, alors ils ne savent plus trop comment être avec leurs parents adoptifs,
surtout à l’adolescence quand, de
toute façon, tout a tendance à se compliquer…
Ceux qui ont été adoptés éprouvent
un malaise particulier : ils ont encore
plus de doutes que les autres jeunes
et parfois ils expriment leur mal-être
en déversant leur rage sur leurs parents adoptifs, même s’ils se rendent
compte que, dans le fond, ils se font
plus de mal encore en faisant souffrir
ces personnes qui les nourrissent, les
élèvent, les aiment…
disent que ça leur est égal que cet
amour vienne de leurs parents naturels ou adoptifs. L’amour parental est
bien là, ça leur suffit et voilà !
Mais les enfants adoptés qui se sentent mal dans leur peau se demandent-ils comment leurs parents se
sentent, eux, par rapport à leur adoption ? Déjà, il faudrait comprendre que
ceux qui adoptent voulaient avoir des
enfants à tout prix. Fonder une famille
est le désir de beaucoup de couples,
presque une obligation. Or, pour une
raison ou une autre, un homme et une
femme ne peuvent pas avoir leur propre progéniture, le plus souvent pour
une cause de stérilité. Pour eux, le seul
espoir de pouvoir fonder une famille,
l’unique moyen de guérir cette blessure, c’est l’adoption. L’envie d’aimer
un enfant est si forte qu’elle gomme
tous les autres soucis, du genre comment sera cet enfant, est-ce qu’il va se
plaire ici, est-ce qu’il va pouvoir nous
aimer, est-ce qu’il sera accepté par la
société, est-ce qu’il sera heureux chez
nous ?…
Il faudrait que chacune des personnes
concernées se mette à la place de
l’autre : l’enfant adopté à la place de
ses parents et les parents à la place
de l’enfant, et tous se comprendraient
peut-être mieux.
(suite en page 4)
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Journal Humeurs
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N° 22
Spécial
(suite de la page 3)
On dit toujours qu’on n’a qu’un père
et qu’une mère, mais notre cœur est
grand : on peut y mettre les deux parents biologiques et les deux parents
adoptifs. Après tout, quand on a été
adoptés, on est peut-être plus riches
que les autres et peut-être que ce
n’est pas si important que ça finalement si on ne connaît pas forcément
ses parents biologiques et si on partage le toit d’une famille qui ne nous
a pas mis au monde. L’important c’est
l’amour, aimer la mère qu’on ne connaîtra peut-être jamais (et avec laquelle ça n’aurait peut-être pas été
tout rose) et celle dont on partage la
vie (et avec laquelle c’est pas toujours
tout rose non plus !)
Moi, je n’ai pas grandi auprès de mon
père biologique et je ne le connais pas
vraiment. Je l’ai croisé quelquefois au
pays, pendant les vacances, mais
nous n’avons jamais eu de dialogue
comme un père et sa fille. Je ne sais
pas pourquoi il nous a laissés, mes
frères et moi. Tout ce que je sais c’est
que malgré ses fautes, la distance qui
nous sépare et toute ses absences, il
aura toujours sa place dans mon cœur,
parce que c’est mon père…
Pour mon père adoptif, je dois dire
qu’il m’a beaucoup apporté aussi et il
a sa place de toute façon dans mon
cœur. Et puis il m’a soignée quand
j’étais malade et je lui dois peut-être
d’être encore en vie aujourd’hui.
L’important quand on est adopté, malgré la souffrance, je crois que c’est de
respecter ses parents biologiques, ses
parents adoptifs et de se respecter soimême pour ce que l’on est : des gens
qui ont fait et qui font de leur mieux.
Avoir une bonne estime de soi et se
dire qu’ on a le droit d’être là , aussi
bien que les étoiles dans le ciel ou les
arbres ou n’importe qui d’autre et que
les choses sont sûrement comme elles
doivent être, même si on ne comprend
pas encore toujours tout.
Et pourquoi pas, un jour, à notre tour,
enfanter et … adopter ?
Joedel, Monthey
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Adopter un enfant... pas si facile!
«Maman, je n’ai manqué de rien... sauf de toi!»
L’adoption n’est pas seulement aller
chercher un enfant et le ramener chez
soi, il faut aussi être prêt à l’accueillir
et à affronter le regard des autres…
Peut-être y aura-t-il du racisme envers
cet enfant ou peut-être que lui-même
ne se sentira pas «à la maison»…
Il faut aussi savoir qu’un enfant qui a
été adopté à l’âge de quelques mois
peut avoir encore plus de difficultés
qu’un enfant plus grand… Car un enfant peut être marqué même tout petit
par son vécu et s’il y a eu à un moment
une absence d’affection ou une douloureuse séparation entre le bébé et
ses parents biologiques, cela se ressentira plus tard.
Les parents adoptifs auront plus de facilité et seront plus à l’aise pour parler
à l’enfant de son adoption s’ils possèdent des informations sur la famille
d’origine et peut-être même des photos. Malheureusement, ce n’est pas
toujours le cas.
Plus tard, vers l’âge de 3-4 ans, voyant
des femmes enceintes, l’enfant va
obligatoirement demander à sa mère
adoptive : «Moi aussi, maman, j’étais
dans ton ventre?» Ce genre de questions reviendra souvent par la suite. Si
les parents adoptifs ont assez de force
et s’ils sont préparés, ils pourront y répondre sans trop de difficultés. Si par
contre les parents acceptent mal d’en
parler, l’enfant va se sentir rejeté et va
beaucoup souffrir.
On devrait toujours parler aux enfants,
leur dire les choses comme elles sont
: je crois que c’est encore plus vrai
quand il s’agit d’enfants ayant vécu
une adoption.
A l’adolescence, le jeune va se poser
encore plus de questions et cela pourrait mal tourner. C’est alors que les
parents doivent être présents, répondre sincèrement aux questions et tout
faire pour que leur enfant ne manque
de rien et, surtout, qu’il reçoive assez
d’affection.
Vers quinze ans, tous les jeunes se
posent mille questions, se demandent qui ils sont, pourquoi ils sont là
et ce qu’ils vont faire de leur vie. Pour
l’enfant adopté, toutes ces questions
redoublent d’intensité, parce qu’il y a
comme deux vies à mener en même
temps. Aux questions normales que
tout jeune se pose, il faut ajouter la
question de la loyauté envers sa maman, oui, mais laquelle des deux? Et
celle qui m’a mis au monde n’auraitelle pas pu tout de même me garder?
A-t-elle fait tout ce qu’elle a pu? Comment aurait été ma vie là-bas? Puis-je
vraiment faire confiance à ma mère
adoptive? M’aime-t-elle comme elle
le devrait? Pourquoi cela m’arrive-t-il
à moi?…
Des questions à ne plus en finir avec
des réponses parfois satisfaisantes,
parfois non…
Il est vrai aussi que pour certains, ce
passage se fait plus facilement : il y a
même des enfants adoptés qui voient
l’adoption comme une chance…
Pour les parents adoptifs, s’il y a des
problèmes, c’est douloureux aussi, vu
qu’ils élèvent cet enfant comme s’il
était le leur, oubliant parfois de faire attention à ce qu’ils disent ou font, blessant l’enfant adopté bien malgré eux.
Certains enfants adoptés, involontairement, acceptent mal le fait de
réussir quelque chose dans leur vie
et font tout pour se mettre en échec,
une manière de se punir, comme s’ils
n’avaient pas le droit d’exister, comme
s’ils ne devaient pas être là.
C’est encore une étape difficile à affronter, mais avec le soutien de son
entourage, il y a de grandes chances
pour que le jeune finisse par accepter
la réalité et réussisse à avancer petit
à petit.
Lorsqu’on parle d’adoption, on pense
d’abord à «abandon».
Mais ne faudrait-il pas y voir d’abord le
geste d’amour de la femme qui, ayant
mis un enfant au monde et ne pouvant
le garder, l’a remis entre les mains
d’une autre femme qui, ne pouvant
avoir d’enfant, l’a accueilli dans ses
bras et dans son cœur et reconnaître,
derrière l’injuste cruauté de la vie, toute l’incroyable force de l’amour?
Siham, MOnthey
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N° 22
Spécial
Malgré la tendresse éprouvée pour ses parents adoptifs,
il est certain qu‛un jour ou
l‛autre l‛enfant adopté posera
des questions sur sa famille
biologique et ceci dès l‛âge de
3 ou 4 ans.
Lorsque l‛enfant avance en âge,
lui parler de sa mère et de son
père naturels peut être essentiel pour l‛aider à se connaître
lui-même et à grandir.
Il est donc important que les
parents adoptifs sachent le
plus possible de choses sur
les parents d‛origine, sur leur
pays, leur culture, etc.
Mirlinda, Monthey
Connaissances du monde
Le Kosovo
Je m’appelle Liridona Berbatovci . J’ai
15 ans 1/2 et je viens de Fushe-Kosov
, au Kosovo. Je suis née à Pristina
le 17 avril 1990. Quand j’avais un an
je suis venue en Suisse. Il y a eu la
guerre avec les Serbes deux ou trois
fois. Puisque j’habitais en Suisse je
n’ai pas subi directement cette guerre
mais je l’ai suivie en regardant la télévision . J’étais touchée et attristée par
les images que je voyais.
Le Kosovo est un pays de 2,1 millions
d’habitants. Sa capitale est Pristina.
Les langues parlées sont l’albanais
et le serbe. Les Albanais sont majoritaires et les Serbes, Tsiganes, Roms
et Croates minoritaires. Le Kosovo
n’est pas encore un pays indépendant à cause de la guerre mais les
démarches avec les pays
européens sont en
cours.
Le Kosovo est un très
beau pays comme
d’autres régions du
monde. Comme tous
les pays, on a tous un
héros, le nôtre se nomme
Skenderbei, il s’est battu
pour la liberté du pays.
Heureusement maintenant les
filles sont plus libres qu’avant
; on ne les marie plus de force
avec un homme qu’elles ne connaissent pas. Cela arrive encore
mais moins qu’avant.
Liridona, Martigny
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N° 22
Expérience personnelle
Vue depuis un ballon
Bonjour je me présente,
Je m’appelle Alicia, j’ai 21 ans et je
suis actuellement au Semo d’Aigle.
Je veux vous raconter mon aventure
au festival des ballons à air chaud de
Châteaux d’Oex, notre Semo y participe chaque année et sur place nous
donnons un coup de main aux organisateurs de ce rassemblement.
Aigle, Mercredi 22 janvier 08h00 du
matin, nous partons pour Château
d’Oex. Il est environ 8h30 quand monsieur Villalon, un encadrant de PFJ,
m’annonce que je vais avoir la chance
de faire un tour en ballon armée d’une
caméra vidéo et franchement cela ne
m’a pas déplu !
D’abord, j’ai assisté au montage du
tout. Pour ce faire on prépare la nacelle et il faut y installer les bonbonnes
de gaz pour les relier aux brûleurs et
ensuite ils doivent étendre l’enveloppe du ballon pour pouvoir la gonfler
et celle-ci prend beaucoup de place.
Quand tout est prêt, il faut la remplir
d’air chaud ce qui prend environ 20
minutes. Ils s’aident d’un grand ventilateur pour donner de l’élan au gonflement du ballon.
Dès que l’opération est terminée, le
ballon est prêt à partir. Nous étions
quatre dans la nacelle et ce n’est pas
de tout repos. Vers 10h00 nous avons
décollé et les conditions étaient idéales, il faisait grand beau et tout était
dégagé. Il faut je pense, bien trente
minutes pour prendre de l’altitude et
dans la lancée aussi tenir compte
des vents. Altitude prise, nous volons.
Franchement je vous conseille de le
faire au moins une fois dans votre vie.
Là-haut, tout est calme mais pour ce
qui est d’être dans la nacelle, ce n’est
pas si paisible que ça, car ça n’a l’air de
rien, mais ce n’est pas de tout repos,
il faut toujours se déplacer d’après les
vents. Le pilote doit s’orienter face au
courant donc une fois à gauche une
fois à droite, il ne faut pas avoir peur.
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Pour ce qui est des sensations, c’est
vraiment cool en plus il ne fait pas
froid là-haut car avec l’air chaud dégagé par le ballon la sensation de froid
ne se sent pas ! Durant deux bonnes
heures, j’ai pu admirer la vue et depuis
là-haut on aperçoit une bonne partie
de la Romandie et c’était tellement
bien dégagé que j’ai même aperçu le
Mont Blanc. Nous avons survolé Gstaad et ses pistes de ski et d’ailleurs
nous avons atterri à Zweisimmen. Le
fait de prendre de l’altitude ne se ressent pas car c’est tellement lent que la
différence de hauteur ne se voit pas
sauf si l’on regarde en bas.
Après deux heures de vol, fallait bien
atterrir, et ce n’est pas non plus très
simple car il faut doser l’air chaud du
ballon pour que celui-ci puisse perdre
de l’altitude. Quand cela est fait, le
ballon descend et nous atterrissons.
L’atterrissage est assez mouvementé
car imaginez- vous que le fond de la
nacelle est plat donc dès que l’on touche le sol il faut plier légèrement les
genoux sinon on se prend une sacrée
secousse dans les jambes.
Pieds à terre, il faut replier le matériel
et à mon plus grand étonnement c’est
plutôt rapide. Pour ce faire, le pilote
tire sur une corde qui permet de laisser échapper l’air du ballon et ainsi la
toile peut descendre. Celle-ci couchée
au sol, ils se mettent à trois voir quatre
pour bien la dégonfler. Ils se mettent à
genoux dessus pour bien évacuer l’air
qu’il pourrait y rester et quand tout est
bien plat, ils la plient et la rangent dans
un espèce de gros sac, ce qui forme
une grosse boule. Pour ce qui est de
la nacelle c’est différent, ils déchargent
les bonbonnes de gaz puis ensuite ils
démontent les brûleurs et les rangent
dans la nacelle puis ils mettent le tout
dans la remorque.
Passons maintenant au moment de
détente, après deux heures de vol,
l’estomac crie famine et l’air de la
montagne ça creuse. Justement mon
équipage avait tout prévu. Ils ont sorti
l’apéro. J’ai eu droit à tout : pain, fromage, saucisson, salami et boissons
et en même temps nous avons partagé mes impressions. En plus mon
équipage était belge et comme je suis
à moitié belge, je vous laisse imaginer
l’ambiance c’était vraiment sympa !!
Pour le retour à Château d’Oex, nous
sommes rentrés en voiture et pour
vous prouver que le ballon est un
moyen de transport lent, nous avons
fait Zweisimmen - Château d’Oex en
environ quarante minutes sachant que
pour faire l’inverse il nous a fallu deux
heures !
Arrivés au point de départ, il a fallu
recharger les bonbonnes de gaz pour
un prochain vol et ensuite le pilote m’a
fait un certificat de vol et il m’a donné
son adresse.
La rencontre avec mes collègues quelques heures plus tard était vraiment
sympa car je leur ai raconté tout ce
que j’avais vu et je suis vraiment heureuse d’avoir vécu cette expérience
et je remercie les organisateurs de ce
meeting et PFJ Aigle de m’avoir permis de vivre cette expérience.
A bon entendeur salut !
Alicia PFJ Aigle
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N° 22
Expérience personnelle
Le chantier
Durant 9 jours, par équipe de 7 ou
8, les SeMo Aigle et de Bex se sont
rendu à Châteaux d’Oex pour aider à
l’organisation du festival international
du ballon à air chaud.
midi offerts étaient de bonne qualité
et en suffisance. Le repas du soir,
pris à l’abri PC, était excellent, rien de
telle qu’une bonne fondue après une
journée de travail intensif.
Pour ma part j’ai trouvé ça sympa
même si le travail est souvent pénible
mais on trouve toujours le moyen de
s’amuser en travaillant. Les repas de
Le soir, après la fondue, nous sommes
allés faire un bowling, ce qui était très
drôle même si j’ai fini beau dernier.
Après cette partie endiablée nous
sommes redescendus à l’abri pour
partir dans des parties de cartes
infinisables et au rythme effréné. Une
fois que nous ne sentions plus nos
mains nous avons décidé de nous
ranger pour la nuit, il était quand même
1 heure du matin.
Le lendemain au réveil, on s’est vite
preparé, on a fait nos sacs, avons
mangé, et sommes partis pour notre
dernière journée de boulot. Le travail
n’a pas duré trop longtemps vu qu’on
est parti à midi.
Points positifs :
-Bonne ambiance
-Création de liens d’amitié entre
stagiaires
-Egalement avec les
accompagnateurs
Points négatifs :
-Nous n’avons pas pu choisir nos
coéquipiers pour cette aventure
-Certaines personnes avaient l’air de
vraiment s’ennuyer à l’abri PC
Cuisine
Hachis Parmentier
Ingrédients :
1 kg de viande hachée
500 grammes de pommes de terre
1 tomate pelée
1 oignon haché
1 cuillère (café) de basilic haché
sel
1 œuf
1 feuille de laurier
½ litre de lait
0,30 l de bière
Purée :
Peler les pommes de terre et les mettre à cuire. Quand elles sont cuites, les
retirer du feu et réduire les pommes de
terre en purée.
Préparation :
Préchauffer le four à 200°c.
Dans une casserole, mélanger la purée plus le lait chaud, mélanger tout
afin que le lait soit absorbé par la
purée.
Entre temps, faire dorer l’oignon dans
une casserole en y ajoutant la feuille
de laurier, le basilic, la bière et ensuite
la viande.
Laisser cuire le tout jusqu’à ce que la
viande ne soit plus de teinte rouge.
Ajouter une pincée de sel, ainsi que la
tomate.
Réduire la température et laisser reposer le tout lentement à basse chaleur
(10-15min) en prenant la peine de remuer de temps en temps.
Enduire ensuite un grand moule carré
(ou rond) avec du beurre.
Étaler une couche de purée dans le
fond du moule, ensuite une couche de
viande et pour finir le reste de purée.
Battre un œuf dans un bol et le badigeonner sur la purée.
Mettre le tout au four jusqu’à ce que la
croûte soit dorée.
Servir avec de la salade.
Jeune de Nyon
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N° 22
Connaissances du monde
Canada
Capitale :
Langues :
officielles
Ottawa
anglais, français
Dix provinces
et leurs capitales
5
Québec ,
Québec
(seule province
francophone)
6
Ontario,
Toronto
1
2
Ile du Prince Edouard,
Harlottetown
7
Manitoba,
Winnipeg
Terre-Neuve,
St John’s
8
Saskatchewan,
Saskatoon
Alberta,
Edmonton
3
Nouveau Brunswick,
Fredericton
(seule province bilingue)
4
Nouvelle Ecosse,
Halifax
9
10 Colombie Britannique,
Victoria
Trois territoires
1.Territoire du Nord-Ouest ,
Yellowknife
2.Yukon,
Whitehouse
3.Nunavut,
Iqualavit
Grands lacs
Lac Huron
Lac Ontario
Lac Michigan Lac Erie
Lac Superior
(on peut même
y mettre la Suisse)
Argent : Dollar Canadien
(CAD) à peu
près égal au CHF
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N° 22
Connaissances du monde
Alors maintenant laissez-moi vous
présenter notre première province sur
la liste :
L’Ile du Prince Edouard
Je m’appelle Miranda Michellod, j’ai
16 ans, j’habite en Valais, dans la vallée de Bagnes. Et bien sûr, je suis moitié suisse moitié canadienne, je suis
50/50 comme certains le diraient. En
ce moment, je suis en Suisse. Ca fait
déjà 6 ans que j’apprends la langue
française également.
Mais pourquoi ne pas faire un retour
en arrière pour vous expliquer un peu
la vie de là-bas.
Le Canada est un pays très doux, sec,
chaud, froid, un peu de tout en fait. Où
j’habitais c’était, comment dire ?
Tout simplement très chaud en été
et très froid en hiver, l’habitude quoi
! Les gens sont très, même trop gentils là-bas. Ils sont très accueillants et
certains bourrés d’argent. Il faut les
prendre à la rigolade ! Les baraques,
maisons, huttes, cabanes… ce que
vous voulez, choisissez, il y a de tout.
Sur l’île, j’habitais dans un quartier appelé Eliot Park. Le quartier c’était trop
bien : bonne ambiance avec les voisins, les amies, les enfants qui crient,
les chiens qui courent, les chats qui
jouent… etc. Vous voyez ce que je
veux dire. Un peu, non, exactement
comme à la télévision dans les films
américains. Vous voyez un petit peu
mieux maintenant j’espère.
Changeons de sujet !!!
L’Université de L’Ile du Prince
Edouard: Collège de vétérinaires (un
des meilleurs au monde)
Liste d’attente d’en tout cas 3 ans.
Les gens viennent de partout dans le
monde.
mis se fait à 16 ans au Canada .C’est
beaucoup mieux pour les jeunes, pour
se déplacer, mieux que le train durant
3 heures !!! Vous êtes d’accord avec
moi ? J’en suis sûre! Tous ces jeunes
qui rêvent de leurs 18 ans !! Attendez
tranquillement et ça viendra !!
Hockey canadien
Anne of
Green
Gables !
(Anne et les
pignons verts)
L’histoire traîne dans tout
le Canada et
beaucoup de
gens visitent
l’île pour en
savoir plus de
sa vie.
C’est une orpheline rousse qui débarque à l’île du Prince Edouard chez les
Cuthburks (Marilla et Matthew, frère et
sœur). Pour le reste de son histoire,
connue dans le monde et traduite
dans plus de dix langues, écrite par
Lucy Maud Montgomery, lisez ce livre.
Il y a 9 livres qui parlent de sa vie, de
13 ans à 50 ans, alors plongez !!!
Revenons à moi !!!
Il y a peut-être, même sûr, beaucoup
de gens qui sont partis en vacances
au Canada. Je suis certaine que ça
vous a plu. Y’a intérêt ! Quand j’y pense que là, en ce moment, je pourrais
avoir mon permis de voiture. Le per-
C’est un sport principal au Canada ,
il y a Montréal, Ottawa, Toronto, Calgary, Edmonton et Vancouver comme
équipes.
Ils sont champions olympiques!! Ca
vous intéresse un peu plus ?
Une équipe est composée de douze attaquants, huit défenseurs et 1 gardien.
Parfois une équipe peut se retrouver à
jouer à quatre ou trois joueurs.
En effet, si un joueur a commis une
faute, il va deux minutes en prison et
son équipe a un joueur de moins sur
la glace.
Le temps de jeu est de 3 fois 20 minutes effectives.
Les Canadiens sont des grands fans
de ce sport. Il y a des journalistes qui
ne font que cela: suivre l’équipe lors
de tous ses matchs.
Une semaine de hockey compte 80
matchs.
Quarante matchs sont à l’extérieur
donc quarante occasions de tromper leurs femmes ; vu l’éloignement,
ils dorment à l’hôtel, le soir après les
matchs.
C’est un plaisir de vous avoir parlé de
mon pays dans ce journal…
Miranda, Martigny
Si je vous parlais de la messe….
Mais non pas la messe à la Suisse,
la messe aux Canadiens. Moi personnellement je n‘aime pas la messe
des Suisses. C’est la déprime totale et
aucune ambiance. On est là pour parler de Dieu alors pourquoi pas avec
des enfants qui rigolent, de la musique
motivante et avec le sourire sur nos visages en partant ! Bien sûr que c’est
possible : sur l’île, c’est exactement
comme ça. Vous irez tous les dimanches à la messe, même vous, les jeunes délinquants !! (un peu d’humour
ça fait pas de mal).
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Journal Humeurs
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N° 22
Expérience personnelle
Les petits jobs
Avant d’entrer au SEMO j’ai fait divers
petits boulots dans l’électricité, le déménagement, le nettoyage, la pose de
parquet. Mais ce que je vais vous raconter aujourd’hui c’est l’organisation
de concerts.
J’ai trouvé ce boulot grâce à un ami
qui savait que je cherchais un travail. Il
m’a appelé et m’a dit de venir me présenter à un concert à Genève et c’est
comme ça que ça a commencé. Je me
suis tout de suite entendu avec le patron et j’ai pu travailler. Mais entrons
dans le vif du sujet en vous racontant
mes expériences et les stars que j’ai
croisées.
J’ai pu ainsi rencontrer Julie Zenatti,
Stomy Bugsy, Michel Sardou, Raphaël, Isabelle Boulay, Destiny’s Child,
Véronique Sanson, Muriel Robin, Col
and The Gang, et tous ceux qui ont
fait partie du NRJ music tour. Parlons
un peu du montage de scène: cela
commence toujours par décharger les
camions des artistes qui sont tout le
temps remplis à ras bord. Imaginez,
14 camions pour les Destiny’s Child
tout droit venus des USA. Une fois les
camions déchargés il faut dispatcher
le matériel pour ensuite pouvoir le raccorder aux prises avec une lourde responsabilité avec des machines à l’intérieur qui valaient souvent plusieurs
milliers de francs. Après il faut monter
l’infrastructure qui prend environ entre
une heure et quatre heures. Ensuite
une pause bien méritée avant de faire
de la sécurité un peu partout dans le
concert au parking, dans les loges, devant la scène, au Back Stage etc. Ensuite il faut démonter la scène et tout
remettre dans les fly* caisses et cela
finissait presque tout le temps vers les
deux ou trois heures du matin. Bien
sûr tout cela est sympa, concerts gratuits et sur place repas offerts. Mais il y
a aussi des points négatifs, les lourdes
charges à porter, les horaires irréguliers et pas tout le temps du travail.
Mais ce fut une très belle expérience.
En espérant ne pas vous avoir trop ennuyés avec ces quelques lignes. A bon
entendeur salut.
* Une fly caisse est une boîte où est
rangé le matériel.
H. Semo Genève
Le divorce est-il toujours négatif ? ?
Je vais vous raconter le divorce de
mes parents.
J’ai 16 ans, j’habite à Genève. J’y habite depuis toujours. C’était lorsque
j’étais au cycle en 7ème année que j’ai
ressenti le plus le conflit entre mes parents. Ca a commencé à me perturber
et donc j’ai doublé mon année. Il y a
un an mes parents ont divorcé. Pour
moi, ça n’a pas été un choc et ça me
paraissait la meilleure solution pour
eux car la situation à la maison était
catastrophique. Tous les jours, c’était
des engueulades. Durant cette longue
période, j’ai soutenu et aidé ma mère
10
à se séparer. Elle a été reconnaissante envers moi car elle avait peur de le
faire.
Moi je me suis sentie très soulagée
qu’elle l’accepte. Ma fin de scolarité s’est beaucoup mieux passée. Je
n’avais plus la peur de rentrer chez moi
après l’école en croyant qu’ils étaient
déjà en train de s’engueuler. Pour ma
sœur cela a été différent par contre.
Cela a été un gros traumatisme pour
elle car elle était beaucoup plus proche de mon père que moi qui l’étais de
ma mère. Elle a commencé à boire et
à prendre de la drogue pour soulager
sa souffrance.
Pour mon père, cela a été difficile. Il
a très mal supporté la séparation. Il a
«pété» un plomb et il est parti.
Aujourd’hui pour moi et ma mère la situation est claire. Depuis ce divorce,
ma mère va beaucoup mieux : elle
rit, elle sort et elle a même rencontré
quelqu’un.
Ma sœur a repris les choses en mains.
Elle va beaucoup mieux, elle boit encore un petit peu, mais la drogue, c’est
fini.
Moi je n’ai plus la peur que j’avais
avant de rentrer chez moi. Je peux
plus sortir et je n’ai plus besoin de me
cacher pour fumer.
Le divorce n’est pas toujours négatif.
Aurélie, SEMO Genève
Journal Humeurs
avril 2006
N° 22
Spécial
Pierre Bellemare et ses histoires extraordinaires
Brève biographie
Né à Boulogne-Billancourt en 1929,
Pierre Bellemare est devenu très jeune
un homme de radio, son beau-frère lui
ayant communiqué la passion de cette
dernière.
Jacques Antoine lui donne sa
chance avec l’émission « Vous êtes
formidable.» et c’est le début d’une
carrière où les émissions, tant à la radio
qu’à la télévision, vont se succéder.
Désirant bien maîtriser la technique, il
se consacre ensuite à l’enregistrement
et à la prise du son, puis à la mise en
onde.
Un autre livre que j’ai beaucoup
apprécié s’intitule «50 histoires
vraies ». Ce sont de petites histoires
qui se sont passées aux Etats-Unis
et en Amérique du Sud. Ce sont des
histoires de meurtres avec beaucoup
de
personnages,
parfois
fous,
pyromanes. Il y a aussi des histoires
de crimes passionnels.
Dans ce livre, Pierre Bellemare se
dévoile, et nous fait découvrir ces
récits tout en gardant le suspens et la
curiosité.
Je ne peux que vous conseiller et vous
inviter, à vous plonger au moins une
fois dans un de ses livres.
Les Crimes passionnels
Pierre Bellemare et Jean-François
Nahmias
Infos sur le livre :
« Les
crimes
passionnels »,
écrit en collaboration avec JeanFrançois Nahmias, s’inspire de faits
authentiques et complète la série des
Histoires vraies tirées de l’émission
télévisée de Pierre Bellemare et
racontées dans divers ouvrages : Les
Dossiers extraordinaires, C’est arrivé
un jour, Les Aventuriers, etc...
Mais Pierre Bellemare est très connu
du public à cause de ses nombreux
livres sur les enquêtes policières non
résolues.
Par Lucie ,
SeMo Déclic,
Bassecourt, Jura
Avis personnel
sur les histoires
extraordinaires de Pierre Bellemare
Ce qui me plaît chez Pierre Bellemare,
c’est sa façon de raconter une histoire,
de garder le suspens tout au long du
récit. Son style d’écriture nous plonge
dans des histoires bizarres mais à la
fois passionnantes.
Dans ses livres, il se met toujours à
la place d’un des personnages de
l’histoire, ce qui nous permet de voir
LE CRIME sous différents points de
vue.
L’une de mes premières lectures de
Pierre Bellemare a été le livre suivant
« Quand les femmes tuent ». Ce livre
contient uniquement des récits de
crimes effectués par des femmes. C’est
passionnant parce qu’on a l’impression
que le criminel doit toujours être un
homme, or dans ce livre, les criminels
sont des femmes. Les apparences
sont donc trompeuses.
Un crime commis par une femme est
plus caché en elle, plus calculé, plus
réfléchi et prémédité. C’est surtout
plus compliqué à résoudre pour
l’inspecteur.
Les infos ont été tirées des sites suivants :
http://www.moveandbe.com/article_pierre_bellemare_1.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Bellemare
www.eurafecam.org/ateliers_du_relief/Documents/bibliotheque/Crimes/sommaire.htm
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Journal Humeurs
avril 2006
N° 22
Musique
Une passion qui deviendra un jour mon métier
Qu’est-ce que c’est le djing ?
Le djing est l’art pratiqué par un DJ lors
d’une soirée ou alors plus simplement
c’est l’art de mixer de la musique.
Le matériel du DJ
Les platines : Les platines s’utilisent
avec des vynils 33 tours. C’est, en très
grande majorité, l’accessoire le plus
utilisé par le DJ pour mettre la musique en soirée.
Prix : de 400 à 1500 francs pièce (il en
faut 2 pour mixer !)
Table de mix : Outil indispensable
également, car il permet de régler la
qualité du son de la musique que vous
passez. Et pour les bons DJ’s, il permet de faire des enchaînements de 2
musiques en jonglant entre les basses, les aigus et les graves.
Prix : de 200 à 600 francs
Le casque : Que ce soit pour la frime
ou pour avoir l’air d’un professionnel,
ce petit engin est indispensable pour
pourvoir écouter et enchaîner le morceau suivant sans que personne ne se
doute de quelque chose.
Prix : de 50 à 200 francs
Top 15 des meilleurs DJ
1
Carl Cox
2
Jeff Miles
3
DJ Tiesto
4
Djaimin
5
Benny Benassi
6
David Guetta
7
DJ Tatana
8
Gigi D’agostino
9
Max B. Grant
10
DJ Energy
11
Manu From Newcastle
12
Dacid
13
DJ Nooma
14
DJ Alexxx
15
MOI ! ! !
Poème
Ma différence…
Dans la rue,
Je marche seule,
Je suis en deuil,
Car dans ce monde
je me sens perdue…
Le regard des gens
Me transperce au
fond de mon âme.
Etre ce que je suis est
pour vous un drame,
Mais c’est ainsi que
je me comprends…
Ma différence vous
déchire les yeux,
12
Vous me voyez telle que je suis,
Une jeune fille errant dans un
univers interdit,
Où les cieux ne sont jamais
bleus…
Vous êtes dans mon monde,
Votre cauchemar devient réalité,
De mon corps je me suis évadée
pour pouvoir vous le montrer,
Entrez dans ma ronde…
Ici les oiseaux ne chantent pas au
dessus des parcs de jeux,
Mais les corbeaux entament des
odes funèbres au dessus des
tombes de marbre blanc.
C’est de là que provient mon néant,
Car ici il ne règne aucun dieu…
La nuit est mon paradis,
L’artificiel ne compte pas,
Plus jamais je ne me cacherai
derrière le visage qu’on attend de
moi,
Je serai haïe pour ce que je suis…
Une jeune fille vêtue de noir,
Dont les idées parfois choquent,
Par leur sens un peu baroque,
Mais qui représentent la personne
que je vois chaque jour dans mon
miroir…
C Gaëlle,
SMJ de Martigny C
Journal Humeurs
avril 2006
N° 22
Musique
Les lecteurs CD : Alternative aux platines si vous ne possédez que des
CD’s pour mixer. Existe en simple ou
en double lecteur CD.
Prix : de 400 à 1000 francs
Mon expérience
Cette expérience du djing, je la vis
depuis maintenant 6 ans. Elle a commencé alors que je n’étais qu’en 9ème
année. A cette époque, après les
cours, je passais tout mon temps libre
à regarder des émissions de télévision
sur les DJ’s les plus connus de l’époque et cet univers de la musique m’a
tout de suite tapé à l’œil.
Mes débuts dans le djing ont commencé en douceur avec une bande de
copains dans un pub de la ville de Delémont et ce, dans tous les styles de
musique. Puis, je me suis perfectionné
en regardant la technique de mes amis
et 6 mois plus tard, je décrochais le
poste de DJ résident de ce pub durant
2 mois. J’ai ensuite été repéré par le
patron d’un pub plus réputé à Moutier
(BE). J’ai donc décidé de bonifier mon
expérience en mixant pendant 6 mois
dans ce pub.
Ensuite, pendant 6 mois, j’ai zigzagué
dans plusieurs pubs de la région du
Jura et du Jura bernois avant de devenir résident dans un pub réputé de
Moutier(BE) pendant 1 an. En même
temps, j’ai connu mes premières expériences dans les clubs et il est même
arrivé que je sois résident à Moutier
(BE) et dans un club de Neuchâtel (3
mois).
Cependant, ce qui me manquait,
c’étaient les concours de DJ’s, les
contests, les championnats, pour que
je puisse me frotter aux meilleurs. J’en
ai eu l’occasion… Tout en continuant
de mixer dans les pubs en 2002, je me
suis inscrit au championnat suisse de
DJ’s amateurs. Au départ, nous étions
plus de 300 et au final, j’ai terminé 7ème.
Rebelote en 2003, où dans l’euphorie
la plus totale, je fus sacré meilleur DJ
amateur romand en arrivant 2ème du
concours. En 2004, je me suis consacré uniquement aux contests organisés en Suisse romande. Je suis arrivé 3ème
au Mad à Lausanne,
ensuite non classé à
l’Amnésia à Lausanne,
2ème au TooSee Club
de Fribourg, 1er au
Feedback de Neuchâtel, 1er à l’Afterclub de
La Chaux-de-Fonds et
enfin 1er au Take5 de
Bienne. Toutes ces récompenses m’ont valu
de mixer dans les plus
grandes boîtes de nuit
de Suisse.
dans le bain, j’ai parcipé à un contest
au club 138 en arrivant 3ème.
Depuis juillet 2005, je suis DJ résident
dans un pub en vieille ville de Delémont et je fais partie d’une discomobile
de la région. J’attends avec impatience
le 15 avril 2006 pour la demi-finale du
championnat suisse de DJ’s amateurs
au Casino de la Rotonde à Neuchâtel.
DJ Ouazabi
SEMO-Declic
Bassecourt
Néanmoins, fin 2004,
j’ai décidé de rester
dans le Jura en devenant DJ résident du
New Bus. Malheureusement, le club a dû
fermer pour des problèmes de patente. Je n’ai
pas exercé mon métierpassion de DJ durant 6
mois. Pour me remettre
TOP 10 DJ OUAZABI
HOUSE
1. Alter Ego – Rocker
2. Muttonheads – I’ll Be There
3. DJ DM – Pro3
4. Hi-Tack – Say Say Say(Waiting 4 U)
5. Martin Solveig – Jealousy
6. Roger Sanchez – Turn On The Music
7. Junior Jack – Stupidisco
8. Victoria Luna – Salsita (Caliente Mix)
9. Mylo vs Miami Sound Machine – Dr. Pressure
10. The Drill – The Drill
AUTRES STYLES
1. Sean Paul – Temperature
2. Chris Brown – Run It
3. Pussycat Doll’s feat. Busta Rhymes – Don’t Cha
4. Rihanna feat. Fatman Scoop – Pon de Replay (Remix)
5. Sean Paul – Ever Blazin’
6. Don Omar – Dile
7. 50 Cent – Window Shopper
8. Methodman feat. Redman – Da Rock-wilder
9. Dr. Dre feat. Snoop Dogg – Still Dre
10. Aceyalone – Find Out
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Journal Humeurs
avril 2006
N° 22
Coup de gueule
Le coût des transports publics
Durant ces dernières années, le coût
des transports publics a beaucoup
augmenté, c’est pourquoi beaucoup
de personnes, des jeunes ainsi que
des personnes âgées, se plaignent de
cette vertigineuse augmentation des
prix ces dernières années.
Les étudiants ainsi que les jeunes
chômeurs,
comme
nous,
sont
confrontés à cette dure réalité. En plus,
une bonne majorité de ces derniers
n’ont pas le droit à une bourse d’étude
qui leur permettrait de faire face à ces
frais de transport et souvent ils n’ont
pas d’autres moyens que les transports
publics, pour se rendre à l’école ou à
leur place de travail.
Nous pensons que les chemins de fer
suisses devraient s’aligner aux tarifs
des autres pays européens, surtout
que les CFF font des millions de
bénéfices chaque année !
Pour expliquer la problématique Rail
2000, nous nous sommes basés sur
l’article de Yelmarc Roulet, paru le
mardi 14 décembre 2004 dans Le
Temps.
Les autres informations sont tirées du
site internet suivant :
http://www.letemps.ch/dossiers/
dossiersarticle.asp
RAIL 2000
- Plus d’entrain pour la Suisse
Le 12 décembre 2004, la Suisse
introduit le nouvel horaire de Rail
2000.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
12% de trains en plus, 14 % de
trainskilomètres supplémentaires et
un horaire modifié à 90 %. Les temps
de parcours de plus de la moitié des
relations CFF de longues distances
sont réduits d’au moins 5 minutes. En
outre, près de 30 % de ces relations
sont plus rapides d’au moins 1 quart
d’heure.
Par rapport à aujourd’hui, les voyageurs
gagnent quotidiennement environ
14
8000 heures de temps de parcours
entre les 125 gares de Suisse les plus
importantes.
«Les durées des trajets sont calculées
en incluant une marge de quelques
minutes pour rattraper d’éventuels
retards », explique Jean-Louis Scherz,
porte-parole des CFF. Cette marge
permet à la régie fédérale de garantir
aux trains une ponctualité de plus de
90%.
Les CFF ont réussi leur passage
au nouvel horaire et l’exercice de
ponctualité est concluant. Du côté des
passagers, certains doivent changer
leurs habitudes alors que d’autres ont
retrouvé leur train tout aussi bondé. A
Neuchâtel, et dans le Nord vaudois,
on voit ce qui ne va pas : les liaisons
avec Berne ne sont pas compétitives.
Quant à la liaison Fribourg - Yverdon,
elle fait partie des laissés-pour-compte
de Rail 2000.
Ce sont évidemment dans ces régions
que l’augmentation de prix passe
le plus mal. Sur la côte vaudoise,
la « révolution » du rail va carrément
de pair avec la suppression des
trains.
La grogne peut être compréhensible,
si l’on en croit le calcul fourni par cet
habitant de Burnisel. « Le prix d’un
aller-retour pour Lausanne augmente
de 52% et le temps de parcours passe
de 42 à 44 minutes. »
Le changement a toutefois un
avantage, que ne manquent pas de
relever les usagers des heures calmes
de l’après-midi. « Le bus vous dépose
plus près de chez vous, alors que les
gares sont éloignées des villages.
Par Sébastien et Cathy,
SeMo Déclic,
Bassecourt, Jura
Mais qu’en pensent les jeunes de cette augmentation des prix ? Voici les propos
recueillis lors d’une petite enquête auprès des jeunes de notre SeMo.
Pedro :
« Ça n’a pas changé grand-chose, à part la hausse des prix. En revanche, la
qualité des trains a été améliorée. Par contre, les horaires sont mal foutus. »
Mélanie :
« Tout augmente sauf le salaire ! Je suis dégoûtée par le prix des billets. Par
exemple, celui de Porrentruy - Bassecourt qui coûte 85 fr. par mois. Par contre,
les horaires sont améliorés ; ils me conviennent mieux. »
Cosette :
« Pour moi, c’est également le coût des billets, le problème. En plus, dans les
nouveaux trains, je trouve qu’il y a moins de places assises et les sièges sont
trop bas ( rires !). »
Sandro :
« Les prix sont exorbitants ! Les trains sont beaucoup mieux, mais il faudrait que
ces derniers soient à deux étages. En plus, maintenant il n’y a presque pas de
contrôleurs, parce qu’ils ne peuvent pas circuler entre les wagons. Il y a aussi
un manque de places. »
Laura :
« Je trouve que c’est beaucoup trop cher. Je ne prends pas beaucoup le train
pour cette raison. »
Nance :
« Je trouve que les billets de train sont trop chers et ce n’est pas normal
qu’on nous donne des amendes, lorsqu’on oublie notre abonnement. Je suis
dégoûté. »
Journal Humeurs
avril 2006
N° 22
Spécial
Histoire et origines du cheval
Il y a 60 millions d’années, l’Eohippus,
ancêtre du cheval actuel, fait ses premiers pas dans les forêts du Paléocène*. Petit mammifère de la taille du
chien, il mesurait 40 centimètres et se
nourrissait de feuilles. Les bouleversements climatiques l’obligeront à quitter
les forêts pour les plaines.
La mythologie* grecque et romaine,
les mythes de Pégase ou des Centaures (mi-hommes / mi-chevaux) et
la légende du cheval de Troie témoignent de l’importance du cheval dans
ces sociétés.
VI siècle
Introduction de l’étrier en Occident par
les Huns (tribus nomades des steppes
mongoles).
Moyen Age
Naissance de la légende du chevalier
Saint-Georges qui aurait vaincu un féroce dragon grâce à l’aide de son fidèle destrier*.
1519
Les conquistadors du célèbre Cortez
débarquent sur les côtes de l’actuel
Mexique avec une quinzaine de chevaux.
1719
Louis Henri de Bourbon, septième
Prince de Condé, qui croyait se réincarner en cheval après sa mort, commande à l’architecte Jean Aubert
des écuries dignes de son rang. Ces
écuries, considérées comme les plus
belles du monde, s’étendent sur 186
mètres de longueur.
1814
Création de l’Ecole Nationale d’Equitation de Saumur.
1881
On découvre en Mongolie une horde
sauvage d’une ancienne espèce, le
cheval de Prjevalski.
1887
Le dernier véritable tarpan (considéré comme l’ancêtre de toutes les ra-
ces de chevaux) meurt en captivité au
zoo de Munich.
1900
Deux disciplines hippiques entrent aux
Jeux Olympiques : le dressage et la
course de saut d’obstacles.
1952
Les JO, qui étaient jusque-là réservés
aux officiers, sont ouverts à tous les
cavaliers.
1966
Dernière observation d’un cheval de
Prjevalski à l’état sauvage. Un programme d’échange à travers les zoos
du monde entier a depuis permis la
réintroduction de l’espèce en Mongolie.
1971
Le premier salon du cheval à Paris.
Le saviez-vous ?
Ce sont les conquistadors espagnols
qui ont réintroduit le cheval sur le continent américain où il avait disparu depuis plusieurs millénaires. Les Amérindiens, n’ayant jamais vu de chevaux
auparavant, ont pris pour des dieux
ces hommes perchés sur des montures. Cortez aurait d’ailleurs déclaré :
«Nous devons notre victoire à Dieu et
à nos chevaux».
Quelques données techniques :
Poids d’un cheval adulte
Entre 400 et 1000 kg selon les races
Longévité
20 à 25 ans
Vitesse
Au pas 6 à 8km/h
Au trot 10 à 48km/h
Au galop 15 à 62km/h
Record de saut en hauteur 2,47 m
Record de saut en longueur 8,40 m
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Journal Humeurs
avril 2006
N° 22
Spécial
Tour à tour bête de somme, de combat ou de compagnie, le cheval, domestiqué depuis l’Antiquité, a traversé
l’histoire de l’humanité en compagnon
fidèle.
Cheval
Quand je te vois galoper,
Tu me fais penser à la liberté.
Alors, pour aller plus vite,
Il me suffit d’appuyer mes jambes sur
ton flanc.
Quand je galope avec toi,
Plus rien n’existe autour de moi.
Je n’entends plus que tes sabots,
Qui frappent le sol comme des marteaux.
Tu es le plus bel animal du monde,
Et je t’aime plus que tout le monde.
LEXIQUE
Paléocène :
Le Cénozoïque est une ère géologique qui débute il y a 65,5 millions d’années, soit juste après la disparition des
dinosaures à la fin du Crétacé.
Mythologie grecque et romaine :
Histoire légendaire des personnages
divins de l’antiquité, ensemble des
mythes.
Fidèle destrier :
Cheval de bataille.
Par Cosette et Laura,
SeMo Bassecourt, Jura
Infos tirées des sites internet suivants
www.linternaute.com/savoir/encyclopedie/cheval.shtml
Poème
Je garderai nos souvenirs
Tes baisers, tes regards, tes caresses
Tes mots tendres, tes promesses et nos rêves
Tu m’as fait rêver et moi j’y ai cru jusqu’au bout
J’avais entièrement confiance en toi et je t’aurais donné
tout ce que j’avais et même plus
Mais hier tu m’annonces que tout est terminé
Pour des raisons que je ne peux pas comprendre tu me
laisses tomber…
Je te faisais confiance mais maintenant tout est brisé
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A cet instant je me sens trahie et abandonnée
Plus jamais je ne pourrai faire confiance
Je suis brisée
Je n’arrive plus à sourire
Je ne fais que pleurer
Plus jamais je ne pourrai me sentir bien et en sécurité
dans les bras de quelqu’un
J’ai perdu le peu de confiance que j’avais en moi
Plus jamais je ne me sentirai aimée
Mais, malgré tout ça, je te remercie du bonheur que tu
m’as donné pendant que tu étais là
Journal Humeurs
avril 2006
N° 22
Loisirs et sports
Hip-Hop
Apparu aux Etats-Unis vers le
milieu des années 1970, par le
biais des personnes de couleur
noire, le hip hop (plutôt le rap) voit
le jour.
Dans les premiers temps, les
DJ’s ( «Disc Jockey») passent de
courts extraits de disque en les
«scratchant» (remixant) ou juste
avec l’aiguille des platines ; un
«rappeur» chante ou récite ses
«lyrics» (paroles) sur le son remixé
du «DJ».
Le rap naît vraiment dans les
années 1980 avec des groupes
comme Sugarhill Gang (Rapper’s
Delight), Grandmaster Flash (The
Message) et Chic (Good Times).
Ils évolueront par la suite dans la
«mode» Hip-hop, avec un «style»
de danse particulier, le «breakdance».
Dans ce style, la plupart du temps,
le danseur fait ses pas au sol, pour
ensuite enchaîner des «tricks»
(figures) assez impressionnantes!
Mais il y a aussi le «smurf» qui
consiste à faire bouger son corps
comme un «serpent» en faisant
des «vagues» avec ses bras, son
torse, sa tête et même avec ses
jambes!
Dans les années 1990, cette
musique et ce style commencent
à être réellement reconnus par la
population américaine ; on les voit
à la télévision – sur les chaînes
musicales – et on les entend sur
les ondes. Ils ont une visibilité et
les portes de la gloire ne leurs
sont plus fermées. Des groupes
de rappeurs, noirs (Run Dmc) ou
blancs (Beastye Boys), prennent
l’assaut des hits parades!
Mais les portes de la gloire
s’ouvriront toutes grandes avec
la génération suivante d’artistes
beaucoup plus connus : Dr.Dre ,
Ice Cube, Snoop Doggy Dog (qui
change de nom pour : Snoop
Dogg), Puffy Daddy (aujourd’hui :
P.diddy). Tupac Shaku deviendra
l’un des plus grands rappeurs de
tous les temps avec son «rival» ou
«ennemi» Notorius Biggy ; peutêtre aussi parce qu’ils sont tous les
deux assassinés autour de 1995.
Si la scène rap est surtout l’apanage
des blacks, des rappeurs blancs
se font aussi leur place au soleil.
C’est l’apparition de Fat Joe ou du
très connu Eminem. Sinon il y a
toujours des artistes tels que: The
Game, 50 Cent, Nelly, G-unit, D12,
Dmx, Xibit, Nat Dog, Lil Jon, Ying
Yang Twins, Ludacris, etc. …
Moi j’écoute le rap car c’est l’un
des styles de musiques qui «me
touche» le plus…J’aime leur façon
de s’exprimer sur des sons, beats,
et autres!
Mais ce n’est pas pour autant que
je suis contre le hardcore ou le
métal!
Nenad,
Vevey
Poèmes
L’enfant délaissée…
Le soir tombant,
Le vent s’envolant,
Emporte les pleurs d’une enfant,
Se lamentant,
De n’avoir qu’un seul parent…
Son enfance n’a pas été gaie,
Loin de lui tout semblait différent,
Pourtant jamais elle n’a vu qui il était
vraiment,
Et c’est de là que lui venaient tous ses
tourments…
Rêvant aux étoiles,
Perdue dans les nuages,
Tout se révèle n’être qu’une toile,
Et c’est là que vient la rage !
L’histoire d’une fée
Les larmes d’une fée
Un passé oublié
Elle n’a jamais brillé
Comme toutes les autres fées
Elle n’a pas les yeux bleus
Comme tous ses aïeux
Les larmes d’une fée
Différente et délaissée
Auparavant, elle se cachait
Sur elle strass et paillettes brillaient
Mais ce n’étaient que bijoux
Différente et délaissée
Différente et humiliée
Son âme devient sombre,
Ses sourires se font languir,
Elle entame sa vie au milieu des ombres,
D’où plus jamais elle ne voudrait ressortir…
Elle se cachait derrière cela
Se croyant protégée…
Mais ils ont découvert la vérité
Et l’ont humiliée
Arraché ses beaux bijoux
Pour laisser apparaître un ange noir
Texte dédié à mon père…
Délaissé et humilié
L’ange se retira
Les ailes brisées
Gaëlle, SMJ de Martigny
Charlotte, Martigny
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Journal Humeurs
avril 2006
N° 22
Sport et lopisir
Fan de foot, de clubs et de coupes
LE REAL MADRID
RONALDINHO
Je m’appelle Barat, j’ai commencé le
foot à 7 ans. J’ai joué attaquant ou
dans les couloirs ou gardien ; je connais donc plusieurs postes et je sais
que pour chaque poste, des qualités
doivent être plus développées. Je sais
que pour être gardien il faut avoir le
réflexe et que l’équipe doit lui faire
confiance. Pour être attaquant il faut
avoir la vitesse et de la technique et
être précis, surtout pour dépasser les
défenseurs : l’attaquant est le joueur le
plus mêlé à l’autre équipe.
C’est quand je suis monté en C, que
j’ai commencé à plus me spécialiser.
Il y avait trop de gardiens alors, je n’ai
plus été qu’en attaque. Maintenant
le rôle de gardien ne me manque ni
ne me plaît plus. Ca m’aide à rester
en bonne condition
physique. J’ai le plaisir de jouer au foot
avec mon équipe.
J’aimerais gagner le
championnat. En attendant, je m’inspire
du Real Madrid…
Je m’appelle Burhan. J’ai commencé
à 9 ans à jouer au foot. C’était avec
mon oncle et avec mes amis, dans les
parcs. À force de passes, mon oncle
m’a inscrit dans une équipe de foot.
Et donc, je suis passé des jardins aux
vrais terrains. Mon entrée dans les
stades s’est faite en Macédoine (à Kumanovo) avec l’équipe de KF BASHKIMI.
J’aime le Real Madrid car ce sont des
joueurs professionnels qui composent
l’équipe ; c’est par exemple Zidane,
Raoul, Ronaldo ou Bekam dont j’aime
Depuis la première passe, le ballon n’a
plus quitté mon pied et quand, après,
je suis venu en Suisse, j’ai continué à
Vevey. J’avais alors 13 ans et le numéro 10 parce que je fais des bonnes
et belles passes. Aujourd’hui, je suis
toujours à Vevey, toujours attaquant et
je suis fan de Ronaldinho….
J’aime bien comme il joue c’est un bon
technicien. Il est rapide, patient et il ne
s’énerve jamais. Je l’aime d’autant
mieux qu’il joue dans une de mes
équipes préférées.
Ronaldinho
Numéro de Club: 10
Poste: Attaquant
Né: 21/03/80
Nationalité: brésilienne
Taille: 1.80
Poids: 76
Début de contrat: 2001
Ronaldinho est né le 21 mars 1980 à
Porto Alègre au Brésil. Issu d’une famille passionnée de football, il vivait
dans une maison en bois située au
les tirs. En plus, ce Club est vraiment
fort : ils ont gagné 9 fois la League des
champions.
18
coeur d’une favela, quartier de Porto
Alègre. Son père, Joao Da Silva Moreira, qui joua dans un club amateur
avant d’être soudeur dans un arsenal,
sauvait les fins de mois en surveillant
les voitures sur le parking du Gremio
Porto Alegre. Son frère, Roberto Assis,
milieu offensif, était un grand espoir du
club avant qu’une blessure au genou
ne le condamne au second plan, en
Suisse (Sion), au Japon et au Mexique
et à Montpellier lors de la première saison de Ronaldinho en France.
Sur les traces de son frère, Ronaldinho
se forme à l’école de football du club,
multipliant les exploits dont ses éducateurs n’en reviennent toujours pas
aujourd’hui. «J’adorais dribbler. J’ai
appris dans mon salon contre les meubles et entre les chaises, ou dans le
jardin contre mon chien. C’est toujours
ce que je faisais pour m’entraîner»,
se souvient-il. Parce que son père est
mort quand il avait 8 ans, c’est Roberto Assis, son grand frère, qui va gérer
sa carrière. Il est son agent donc, partout où Ronaldinho est, Roberto n’est
jamais bien loin.
En 1997, il est champion du monde
avec la sélection brésilienne des
moins de 17 ans considéré comme le
meilleur joueur de cette compétition
disputée en Égypte. Après, tout va
très vite. Le PSV Eindovhen propose
alors 7 millions d’euros que le Grémio
refuse. Et, dès 1999, il fait ses débuts
sous les couleurs de son club formateur ; il marque 15 buts en seulement
14 matches.
Luxembourgo, alors sélectionneur
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Sport et lopisir
de la Selecao l’appela pour disputer
la Copa America au Paraguay. Entré
en fin de match contre le Venezuela,
il réussit un but extraordinaire: sombrero sur un défenseur puis une aile
de pigeon sur un autre, et enfin un tir
croisé imparable. Dès le lendemain
une télé brésilienne émet déjà une
comparaison entre son but et celui de
Pelé contre le Pays de Galles lors de
la Coupe du Monde de 1958.
Quelques mois plus tard, les dirigeants
de Leeds (ligue anglaise) proposent
près de 75 millions d’euros pour s’attacher ses services, mais le président du
Grémio refuse l’offre. C’est finalement
en 2001, que Ronaldinho négocie son
arrivée en Europe et plus précisément
au PSG. Ne souhaitant pas prolonger
au Grémio, Ronaldinho finit sa saison
en marquant un coup franc qui lui vaut
les sifflements de ses supporters.
6 mois plus tard, sans avoir rejoué, il
débarque au PSG avec l’étiquette de
«future grande star» qui attire tous
les journalistes à son premier match
disputé à Auxerre. Son dernier match
avec le PSG, c’est pour la finale de la
Coupe de France qui lui échappe. (Il
est tout de même sacré champion du
monde en Corée et au Japon avec la
selecao) Après deux saisons, Le Phénomène laisse les supporters du PSG
orphelins : on apprend le 19 juillet,
que Ronaldinho signe en faveur du FC
Barcelone pour une durée de 5 ans.
Alors qu’on l’attendait plutôt à Manchester United pour remplacer Beckham, il est accueilli en véritable star
pour le championnat ibérique et sa
technique fait rapidement de lui le
chouchou des supporters catalans, un
véritable «crack».
Pour sa première saison en Catalogne, Ronaldinho a fait parler de lui.
Il a fini la saison meilleur buteur de
l’équipe (pichichi) et a terminé avec
le Barça 2ème de la liga derrière Valence FC mais juste devant ... le Real
Madrid auteur d’une saison blanche...
Idole de tous, le technicien, le nouveau «ROI du Camp Nou «, devra cette année endosser le rôle de buteur et
faire face à l’arrivée de Larsson, Guily,
Eto’o, Edmilson, Belletti, Sylvinho et
de Deco. Alors, suivons le jeu. Suivons
aussi les qualifications pour la Coupe
du Monde.
LA COUPE DU MONDE
Parce que, mine de rien, cette compétition est très ancienne. Si on s’en
réfère à ce que nous dit Wikipédia
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_
du_monde_de_football, consulté le
05.10.2005), « L’organisation d’une
coupe du monde existe dans les cartons de la FIFA depuis sa création
en 1904. Des désaccords entre fédérations puis la Première Guerre
mondiale repoussent toutefois ces
débuts. Devant le succès des tour-
nois olympiques de football en 1924
et 1928, la FIFA décide de mettre sur
pied une Coupe du monde, malgré le
manque d’enthousiasme de nombre
de fédérations. Ainsi, seulement quatre sélections européennes acceptent
d’effectuer le long déplacement en
Uruguay en 1930 : France, Belgique,
Yougoslavie et Roumanie. Le président de la FIFA est alors Jules Rimet,
et c’est lui qui fédère les énergies afin
de mener à bien ce projet. En hommage, le premier trophée qui reste
en usage de 1930 à 1970 se nomme
« Coupe Jules Rimet ». Ainsi, la première Coupe du Monde date de ….
1930. On vous donne ici les années,
les organisateurs et les gagnants de
toutes les compétitions. Mais, qui sont
les rares qui connaissent tout ceci par
cœur…
Petite parenthèse sur l’Italie
L’Italie a été championne trois fois de la
compétition : en 1934, 1938, et 1982.
Elle a été finaliste en 1970 et 1994.
Donc, l’Italie connaît les rouages de
la coupe. D’autant mieux qu’elle en a
organisé deux (1934, 1990). Actuellement (04.10.2005),
pour la coupe 2006,
l’Italie n’est pas mal
placée. Avec ses 17
points au classement, elle est première, suivie par la
Norvège et la Slovénie qui ont 12 points.
Donc, si l’Italie gagne
le prochain match
qui se joue le 8 octobre 2005 à 21hoo
contre la Slovénie,
la qualification est
presque assurée.
Barath, Burhan, Agostino,
Vevey
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Sport et loisir
The orange ball
temps, le ballon revient à l’autre équipe. Les caractéristiques du jeu sont
mises en valeur par les qualités individuelles et collectives des joueurs.
Le contact physique avec l’adversaire,
initialement interdit, est omniprésent et
souvent rude. Le basket développe les
qualités suivantes: force musculaire,
détente verticale, vitesse de course,
agilité, anticipation au jeu, affirmation
de soi et esprit d’équipe, car la victoire
n’est possible que si chaque joueur attaque puis défend.
The Basket Ball
Le Basket est né en 1891. C’est le
Canadien James Naismith, né le 6 novembre 1861, à Almonte, en Ontario,
qui a inventé ce sport. Il est reconnu
comme le père du basket ball. Ce
sport connaît une grande notoriété par
son côté spectaculaire et l’âpreté de
nombreuses rencontres. La première
partie de basket s’est jouée en décembre 1891. Le basket ball a fait son entrée aux Jeux Olympiques en 1936,
tandis que le premier tournoi olympique féminin a été tenu à Montréal, en
1976. Le basket met aux prises deux
équipes de cinq joueurs. Des remplacements illimités sont autorisés à chaque arrêt du jeu. Ce sport se joue sur
un terrain de 15 mètres par 28 mètres,
avec à chaque bout des paniers à filet
de 45 cm de diamètre qui sont à 3,5
mètre du sol. Le jeu consiste à lancer
le ballon dans le panier défendu par
l’autre équipe.
Lorsqu’un joueur arrête de dribbler,
il doit passer ou lancer la balle, bien
20
qu’il soit aussi permis de pivoter en
gardant un pied au sol. Pour que le jeu
soit rapide, chaque équipe a droit à 24
secondes pour lancer le ballon dans
le panier. Si un lancer n’a pas été effectué au cours de cette période de
The Street Ball
Le street basket est né peu après le
basket de salle. On ne sait pas en
quelle année exactement. Le basket
de rue est tout autant spectaculaire
mais comporte plus de techniques que
celui en salle. Le street basket développe les mêmes qualités que celle du
basket. Mais le street basket oppose
deux équipes de trois joueurs. Les
règles sont les mêmes qu’au basket
mais moins sévères, pour la règle du
«marché» et du «porté». L’avantage
dans le street basket c’est qu’il n y a
pas besoin d’être inscrit dans un club
pour pouvoir en faire. Il suffit d’avoir
une équipe de trois joueurs minimum
et de savoir jouer au basket. Il existe
une équipe de street basket qui fait
des tournées dans le monde entier en
faisant des shows spectaculaires.
Stefan, Vevey
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