Avril 2006
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Avril 2006
H UM EU R S J O U R N A L I N T E R - S E M O R O M A N D S Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Édito Objectif apprentissage! C’est au cours d’une expérience vécue récemment où j’ai eu l’occasion d’effectuer un magnifique vol en montgolfière dans le cadre du festival des ballons à air chaud de Château- d’Oex, que je me suis rendue compte que je devais regarder au loin pour mon avenir. Prenez l’exemple d’une vue aérienne, depuis là-haut on voit tous les reliefs des montagnes. Ceux-ci m’ont fait penser à certains moments de la vie avec ses hauts et ses bas et je pense que comparer une vie à un paysage peut être bénéfique car à quoi bon se bloquer sur un obstacle si ce n’est pour perdre du temps…. Observez la nature : à la fin de l’hiver, si on taille les arbres, c’est pour mieux qu’ils repoussent ou même mieux encore, regardez les vignes, on les effeuille, on les vendange et elles repoussent de plus belle et nous fournissent une magnifique récolte ! Tout ça pour vous dire qu’il ne faut pas avoir peur de regarder au dessus des montagnes et que dans la vie il faut s’y prendre à plusieurs reprises pour arriver au sommet de nos désirs. « C’est en faisant des erreurs qu’on forge son expérience… » Alicia Tille, PFJ Aigle 2 Photos, Tangui Henchoz, PFJ Aigle Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Spécial Qui peut adopter un enfant? En Suisse, pour adopter des enfants, les époux doivent être mariés depuis 5 ans au moins ou que chacun ait plus de 35 ans. Il faut aussi qu’ils fassent ménage commun, c’est-à-dire qu’ils habitent sous le même toit. Une personne seule, homme ou femme, peut également adopter un enfant : elle doit pour cela être âgée de plus de 35 ans. Ce cas de figure est cependant rare et n’est pas encouragé. Il faut en outre justifier d’une bonne réputation (enquête sociale), d’une bonne santé (examen médical) et d’un bon équilibre psychologique (examen auprès d’un psychologue). Oliver Jurkovic, Monthey http://www.adopte.ch/francais/liens.htm L’adoption : entre «d’eux» Ils sont bien conscients de l’amour qu’on leur donne, mais ça les ronge tellement de savoir qu’en réalité ces gens sont des «étrangers», qu’ils n’arrivent à accepter ni leur aide, ni leur amour. questions: pourquoi moi? Pourquoi eux? Pourquoi cette séparation? Comment sont mes parents biologiques? A quoi croient-ils? Comment serait la vie avec eux? Qui sont mes vrais parents, ceux qui m’ont mis au monde ou ceux qui m’élèvent? Est-ce que je dois les aimer? Pourquoi je les déteste parfois autant?… Et toutes ces questions tournent des milliers de fois dans la tête et ça peut durer des années et des années. A force, certains se sentent perdus et n’arrivent pas à savoir qui ils sont réellement. Un enfant devrait suivre les pas de ses parents, oui… mais lesquels? Celui qui a été adopté se sent entre deux, divisé, pas à sa place, écartelé entre une famille naturelle qu’il ne connaît pas et l’autre qu’il connaît, mais qu’il voit comme des étrangers. Il se sent seul. Souvent il faut plus de temps à ces enfants-là pour se construire. Ils ont aussi besoin de beaucoup d’amour et d’attention et, en même temps, ils se sentent vite étouffés et peuvent, à un moment donné, repousser tout ce que leur entourage leur propose, ou au contraire demander encore plus que ce qu’ils ont déjà. C’est vrai que ce n’est pas toujours évident de se dire que ceux qui t’ont fait grandir n’ont pas le même sang que toi. On se pose énormément de Pourtant , il y a des jeunes qui semblent ne pas souffrir d’avoir été adoptés. L’important pour eux c’est l’amour qu’ils reçoivent de leurs parents. Ils Les enfants ne réagissent pas toujours de la même façon face à l’adoption. Des expériences montrent que les filles sont plus sensibles à cette réalité que les garçons, qui se posent aussi des questions, mais plus tard. Il y a des jeunes que l’adoption intrigue, alors ils ne savent plus trop comment être avec leurs parents adoptifs, surtout à l’adolescence quand, de toute façon, tout a tendance à se compliquer… Ceux qui ont été adoptés éprouvent un malaise particulier : ils ont encore plus de doutes que les autres jeunes et parfois ils expriment leur mal-être en déversant leur rage sur leurs parents adoptifs, même s’ils se rendent compte que, dans le fond, ils se font plus de mal encore en faisant souffrir ces personnes qui les nourrissent, les élèvent, les aiment… disent que ça leur est égal que cet amour vienne de leurs parents naturels ou adoptifs. L’amour parental est bien là, ça leur suffit et voilà ! Mais les enfants adoptés qui se sentent mal dans leur peau se demandent-ils comment leurs parents se sentent, eux, par rapport à leur adoption ? Déjà, il faudrait comprendre que ceux qui adoptent voulaient avoir des enfants à tout prix. Fonder une famille est le désir de beaucoup de couples, presque une obligation. Or, pour une raison ou une autre, un homme et une femme ne peuvent pas avoir leur propre progéniture, le plus souvent pour une cause de stérilité. Pour eux, le seul espoir de pouvoir fonder une famille, l’unique moyen de guérir cette blessure, c’est l’adoption. L’envie d’aimer un enfant est si forte qu’elle gomme tous les autres soucis, du genre comment sera cet enfant, est-ce qu’il va se plaire ici, est-ce qu’il va pouvoir nous aimer, est-ce qu’il sera accepté par la société, est-ce qu’il sera heureux chez nous ?… Il faudrait que chacune des personnes concernées se mette à la place de l’autre : l’enfant adopté à la place de ses parents et les parents à la place de l’enfant, et tous se comprendraient peut-être mieux. (suite en page 4) 3 Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Spécial (suite de la page 3) On dit toujours qu’on n’a qu’un père et qu’une mère, mais notre cœur est grand : on peut y mettre les deux parents biologiques et les deux parents adoptifs. Après tout, quand on a été adoptés, on est peut-être plus riches que les autres et peut-être que ce n’est pas si important que ça finalement si on ne connaît pas forcément ses parents biologiques et si on partage le toit d’une famille qui ne nous a pas mis au monde. L’important c’est l’amour, aimer la mère qu’on ne connaîtra peut-être jamais (et avec laquelle ça n’aurait peut-être pas été tout rose) et celle dont on partage la vie (et avec laquelle c’est pas toujours tout rose non plus !) Moi, je n’ai pas grandi auprès de mon père biologique et je ne le connais pas vraiment. Je l’ai croisé quelquefois au pays, pendant les vacances, mais nous n’avons jamais eu de dialogue comme un père et sa fille. Je ne sais pas pourquoi il nous a laissés, mes frères et moi. Tout ce que je sais c’est que malgré ses fautes, la distance qui nous sépare et toute ses absences, il aura toujours sa place dans mon cœur, parce que c’est mon père… Pour mon père adoptif, je dois dire qu’il m’a beaucoup apporté aussi et il a sa place de toute façon dans mon cœur. Et puis il m’a soignée quand j’étais malade et je lui dois peut-être d’être encore en vie aujourd’hui. L’important quand on est adopté, malgré la souffrance, je crois que c’est de respecter ses parents biologiques, ses parents adoptifs et de se respecter soimême pour ce que l’on est : des gens qui ont fait et qui font de leur mieux. Avoir une bonne estime de soi et se dire qu’ on a le droit d’être là , aussi bien que les étoiles dans le ciel ou les arbres ou n’importe qui d’autre et que les choses sont sûrement comme elles doivent être, même si on ne comprend pas encore toujours tout. Et pourquoi pas, un jour, à notre tour, enfanter et … adopter ? Joedel, Monthey 4 Adopter un enfant... pas si facile! «Maman, je n’ai manqué de rien... sauf de toi!» L’adoption n’est pas seulement aller chercher un enfant et le ramener chez soi, il faut aussi être prêt à l’accueillir et à affronter le regard des autres… Peut-être y aura-t-il du racisme envers cet enfant ou peut-être que lui-même ne se sentira pas «à la maison»… Il faut aussi savoir qu’un enfant qui a été adopté à l’âge de quelques mois peut avoir encore plus de difficultés qu’un enfant plus grand… Car un enfant peut être marqué même tout petit par son vécu et s’il y a eu à un moment une absence d’affection ou une douloureuse séparation entre le bébé et ses parents biologiques, cela se ressentira plus tard. Les parents adoptifs auront plus de facilité et seront plus à l’aise pour parler à l’enfant de son adoption s’ils possèdent des informations sur la famille d’origine et peut-être même des photos. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Plus tard, vers l’âge de 3-4 ans, voyant des femmes enceintes, l’enfant va obligatoirement demander à sa mère adoptive : «Moi aussi, maman, j’étais dans ton ventre?» Ce genre de questions reviendra souvent par la suite. Si les parents adoptifs ont assez de force et s’ils sont préparés, ils pourront y répondre sans trop de difficultés. Si par contre les parents acceptent mal d’en parler, l’enfant va se sentir rejeté et va beaucoup souffrir. On devrait toujours parler aux enfants, leur dire les choses comme elles sont : je crois que c’est encore plus vrai quand il s’agit d’enfants ayant vécu une adoption. A l’adolescence, le jeune va se poser encore plus de questions et cela pourrait mal tourner. C’est alors que les parents doivent être présents, répondre sincèrement aux questions et tout faire pour que leur enfant ne manque de rien et, surtout, qu’il reçoive assez d’affection. Vers quinze ans, tous les jeunes se posent mille questions, se demandent qui ils sont, pourquoi ils sont là et ce qu’ils vont faire de leur vie. Pour l’enfant adopté, toutes ces questions redoublent d’intensité, parce qu’il y a comme deux vies à mener en même temps. Aux questions normales que tout jeune se pose, il faut ajouter la question de la loyauté envers sa maman, oui, mais laquelle des deux? Et celle qui m’a mis au monde n’auraitelle pas pu tout de même me garder? A-t-elle fait tout ce qu’elle a pu? Comment aurait été ma vie là-bas? Puis-je vraiment faire confiance à ma mère adoptive? M’aime-t-elle comme elle le devrait? Pourquoi cela m’arrive-t-il à moi?… Des questions à ne plus en finir avec des réponses parfois satisfaisantes, parfois non… Il est vrai aussi que pour certains, ce passage se fait plus facilement : il y a même des enfants adoptés qui voient l’adoption comme une chance… Pour les parents adoptifs, s’il y a des problèmes, c’est douloureux aussi, vu qu’ils élèvent cet enfant comme s’il était le leur, oubliant parfois de faire attention à ce qu’ils disent ou font, blessant l’enfant adopté bien malgré eux. Certains enfants adoptés, involontairement, acceptent mal le fait de réussir quelque chose dans leur vie et font tout pour se mettre en échec, une manière de se punir, comme s’ils n’avaient pas le droit d’exister, comme s’ils ne devaient pas être là. C’est encore une étape difficile à affronter, mais avec le soutien de son entourage, il y a de grandes chances pour que le jeune finisse par accepter la réalité et réussisse à avancer petit à petit. Lorsqu’on parle d’adoption, on pense d’abord à «abandon». Mais ne faudrait-il pas y voir d’abord le geste d’amour de la femme qui, ayant mis un enfant au monde et ne pouvant le garder, l’a remis entre les mains d’une autre femme qui, ne pouvant avoir d’enfant, l’a accueilli dans ses bras et dans son cœur et reconnaître, derrière l’injuste cruauté de la vie, toute l’incroyable force de l’amour? Siham, MOnthey Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Spécial Malgré la tendresse éprouvée pour ses parents adoptifs, il est certain qu‛un jour ou l‛autre l‛enfant adopté posera des questions sur sa famille biologique et ceci dès l‛âge de 3 ou 4 ans. Lorsque l‛enfant avance en âge, lui parler de sa mère et de son père naturels peut être essentiel pour l‛aider à se connaître lui-même et à grandir. Il est donc important que les parents adoptifs sachent le plus possible de choses sur les parents d‛origine, sur leur pays, leur culture, etc. Mirlinda, Monthey Connaissances du monde Le Kosovo Je m’appelle Liridona Berbatovci . J’ai 15 ans 1/2 et je viens de Fushe-Kosov , au Kosovo. Je suis née à Pristina le 17 avril 1990. Quand j’avais un an je suis venue en Suisse. Il y a eu la guerre avec les Serbes deux ou trois fois. Puisque j’habitais en Suisse je n’ai pas subi directement cette guerre mais je l’ai suivie en regardant la télévision . J’étais touchée et attristée par les images que je voyais. Le Kosovo est un pays de 2,1 millions d’habitants. Sa capitale est Pristina. Les langues parlées sont l’albanais et le serbe. Les Albanais sont majoritaires et les Serbes, Tsiganes, Roms et Croates minoritaires. Le Kosovo n’est pas encore un pays indépendant à cause de la guerre mais les démarches avec les pays européens sont en cours. Le Kosovo est un très beau pays comme d’autres régions du monde. Comme tous les pays, on a tous un héros, le nôtre se nomme Skenderbei, il s’est battu pour la liberté du pays. Heureusement maintenant les filles sont plus libres qu’avant ; on ne les marie plus de force avec un homme qu’elles ne connaissent pas. Cela arrive encore mais moins qu’avant. Liridona, Martigny 5 Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Expérience personnelle Vue depuis un ballon Bonjour je me présente, Je m’appelle Alicia, j’ai 21 ans et je suis actuellement au Semo d’Aigle. Je veux vous raconter mon aventure au festival des ballons à air chaud de Châteaux d’Oex, notre Semo y participe chaque année et sur place nous donnons un coup de main aux organisateurs de ce rassemblement. Aigle, Mercredi 22 janvier 08h00 du matin, nous partons pour Château d’Oex. Il est environ 8h30 quand monsieur Villalon, un encadrant de PFJ, m’annonce que je vais avoir la chance de faire un tour en ballon armée d’une caméra vidéo et franchement cela ne m’a pas déplu ! D’abord, j’ai assisté au montage du tout. Pour ce faire on prépare la nacelle et il faut y installer les bonbonnes de gaz pour les relier aux brûleurs et ensuite ils doivent étendre l’enveloppe du ballon pour pouvoir la gonfler et celle-ci prend beaucoup de place. Quand tout est prêt, il faut la remplir d’air chaud ce qui prend environ 20 minutes. Ils s’aident d’un grand ventilateur pour donner de l’élan au gonflement du ballon. Dès que l’opération est terminée, le ballon est prêt à partir. Nous étions quatre dans la nacelle et ce n’est pas de tout repos. Vers 10h00 nous avons décollé et les conditions étaient idéales, il faisait grand beau et tout était dégagé. Il faut je pense, bien trente minutes pour prendre de l’altitude et dans la lancée aussi tenir compte des vents. Altitude prise, nous volons. Franchement je vous conseille de le faire au moins une fois dans votre vie. Là-haut, tout est calme mais pour ce qui est d’être dans la nacelle, ce n’est pas si paisible que ça, car ça n’a l’air de rien, mais ce n’est pas de tout repos, il faut toujours se déplacer d’après les vents. Le pilote doit s’orienter face au courant donc une fois à gauche une fois à droite, il ne faut pas avoir peur. 6 Pour ce qui est des sensations, c’est vraiment cool en plus il ne fait pas froid là-haut car avec l’air chaud dégagé par le ballon la sensation de froid ne se sent pas ! Durant deux bonnes heures, j’ai pu admirer la vue et depuis là-haut on aperçoit une bonne partie de la Romandie et c’était tellement bien dégagé que j’ai même aperçu le Mont Blanc. Nous avons survolé Gstaad et ses pistes de ski et d’ailleurs nous avons atterri à Zweisimmen. Le fait de prendre de l’altitude ne se ressent pas car c’est tellement lent que la différence de hauteur ne se voit pas sauf si l’on regarde en bas. Après deux heures de vol, fallait bien atterrir, et ce n’est pas non plus très simple car il faut doser l’air chaud du ballon pour que celui-ci puisse perdre de l’altitude. Quand cela est fait, le ballon descend et nous atterrissons. L’atterrissage est assez mouvementé car imaginez- vous que le fond de la nacelle est plat donc dès que l’on touche le sol il faut plier légèrement les genoux sinon on se prend une sacrée secousse dans les jambes. Pieds à terre, il faut replier le matériel et à mon plus grand étonnement c’est plutôt rapide. Pour ce faire, le pilote tire sur une corde qui permet de laisser échapper l’air du ballon et ainsi la toile peut descendre. Celle-ci couchée au sol, ils se mettent à trois voir quatre pour bien la dégonfler. Ils se mettent à genoux dessus pour bien évacuer l’air qu’il pourrait y rester et quand tout est bien plat, ils la plient et la rangent dans un espèce de gros sac, ce qui forme une grosse boule. Pour ce qui est de la nacelle c’est différent, ils déchargent les bonbonnes de gaz puis ensuite ils démontent les brûleurs et les rangent dans la nacelle puis ils mettent le tout dans la remorque. Passons maintenant au moment de détente, après deux heures de vol, l’estomac crie famine et l’air de la montagne ça creuse. Justement mon équipage avait tout prévu. Ils ont sorti l’apéro. J’ai eu droit à tout : pain, fromage, saucisson, salami et boissons et en même temps nous avons partagé mes impressions. En plus mon équipage était belge et comme je suis à moitié belge, je vous laisse imaginer l’ambiance c’était vraiment sympa !! Pour le retour à Château d’Oex, nous sommes rentrés en voiture et pour vous prouver que le ballon est un moyen de transport lent, nous avons fait Zweisimmen - Château d’Oex en environ quarante minutes sachant que pour faire l’inverse il nous a fallu deux heures ! Arrivés au point de départ, il a fallu recharger les bonbonnes de gaz pour un prochain vol et ensuite le pilote m’a fait un certificat de vol et il m’a donné son adresse. La rencontre avec mes collègues quelques heures plus tard était vraiment sympa car je leur ai raconté tout ce que j’avais vu et je suis vraiment heureuse d’avoir vécu cette expérience et je remercie les organisateurs de ce meeting et PFJ Aigle de m’avoir permis de vivre cette expérience. A bon entendeur salut ! Alicia PFJ Aigle Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Expérience personnelle Le chantier Durant 9 jours, par équipe de 7 ou 8, les SeMo Aigle et de Bex se sont rendu à Châteaux d’Oex pour aider à l’organisation du festival international du ballon à air chaud. midi offerts étaient de bonne qualité et en suffisance. Le repas du soir, pris à l’abri PC, était excellent, rien de telle qu’une bonne fondue après une journée de travail intensif. Pour ma part j’ai trouvé ça sympa même si le travail est souvent pénible mais on trouve toujours le moyen de s’amuser en travaillant. Les repas de Le soir, après la fondue, nous sommes allés faire un bowling, ce qui était très drôle même si j’ai fini beau dernier. Après cette partie endiablée nous sommes redescendus à l’abri pour partir dans des parties de cartes infinisables et au rythme effréné. Une fois que nous ne sentions plus nos mains nous avons décidé de nous ranger pour la nuit, il était quand même 1 heure du matin. Le lendemain au réveil, on s’est vite preparé, on a fait nos sacs, avons mangé, et sommes partis pour notre dernière journée de boulot. Le travail n’a pas duré trop longtemps vu qu’on est parti à midi. Points positifs : -Bonne ambiance -Création de liens d’amitié entre stagiaires -Egalement avec les accompagnateurs Points négatifs : -Nous n’avons pas pu choisir nos coéquipiers pour cette aventure -Certaines personnes avaient l’air de vraiment s’ennuyer à l’abri PC Cuisine Hachis Parmentier Ingrédients : 1 kg de viande hachée 500 grammes de pommes de terre 1 tomate pelée 1 oignon haché 1 cuillère (café) de basilic haché sel 1 œuf 1 feuille de laurier ½ litre de lait 0,30 l de bière Purée : Peler les pommes de terre et les mettre à cuire. Quand elles sont cuites, les retirer du feu et réduire les pommes de terre en purée. Préparation : Préchauffer le four à 200°c. Dans une casserole, mélanger la purée plus le lait chaud, mélanger tout afin que le lait soit absorbé par la purée. Entre temps, faire dorer l’oignon dans une casserole en y ajoutant la feuille de laurier, le basilic, la bière et ensuite la viande. Laisser cuire le tout jusqu’à ce que la viande ne soit plus de teinte rouge. Ajouter une pincée de sel, ainsi que la tomate. Réduire la température et laisser reposer le tout lentement à basse chaleur (10-15min) en prenant la peine de remuer de temps en temps. Enduire ensuite un grand moule carré (ou rond) avec du beurre. Étaler une couche de purée dans le fond du moule, ensuite une couche de viande et pour finir le reste de purée. Battre un œuf dans un bol et le badigeonner sur la purée. Mettre le tout au four jusqu’à ce que la croûte soit dorée. Servir avec de la salade. Jeune de Nyon 7 Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Connaissances du monde Canada Capitale : Langues : officielles Ottawa anglais, français Dix provinces et leurs capitales 5 Québec , Québec (seule province francophone) 6 Ontario, Toronto 1 2 Ile du Prince Edouard, Harlottetown 7 Manitoba, Winnipeg Terre-Neuve, St John’s 8 Saskatchewan, Saskatoon Alberta, Edmonton 3 Nouveau Brunswick, Fredericton (seule province bilingue) 4 Nouvelle Ecosse, Halifax 9 10 Colombie Britannique, Victoria Trois territoires 1.Territoire du Nord-Ouest , Yellowknife 2.Yukon, Whitehouse 3.Nunavut, Iqualavit Grands lacs Lac Huron Lac Ontario Lac Michigan Lac Erie Lac Superior (on peut même y mettre la Suisse) Argent : Dollar Canadien (CAD) à peu près égal au CHF 8 Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Connaissances du monde Alors maintenant laissez-moi vous présenter notre première province sur la liste : L’Ile du Prince Edouard Je m’appelle Miranda Michellod, j’ai 16 ans, j’habite en Valais, dans la vallée de Bagnes. Et bien sûr, je suis moitié suisse moitié canadienne, je suis 50/50 comme certains le diraient. En ce moment, je suis en Suisse. Ca fait déjà 6 ans que j’apprends la langue française également. Mais pourquoi ne pas faire un retour en arrière pour vous expliquer un peu la vie de là-bas. Le Canada est un pays très doux, sec, chaud, froid, un peu de tout en fait. Où j’habitais c’était, comment dire ? Tout simplement très chaud en été et très froid en hiver, l’habitude quoi ! Les gens sont très, même trop gentils là-bas. Ils sont très accueillants et certains bourrés d’argent. Il faut les prendre à la rigolade ! Les baraques, maisons, huttes, cabanes… ce que vous voulez, choisissez, il y a de tout. Sur l’île, j’habitais dans un quartier appelé Eliot Park. Le quartier c’était trop bien : bonne ambiance avec les voisins, les amies, les enfants qui crient, les chiens qui courent, les chats qui jouent… etc. Vous voyez ce que je veux dire. Un peu, non, exactement comme à la télévision dans les films américains. Vous voyez un petit peu mieux maintenant j’espère. Changeons de sujet !!! L’Université de L’Ile du Prince Edouard: Collège de vétérinaires (un des meilleurs au monde) Liste d’attente d’en tout cas 3 ans. Les gens viennent de partout dans le monde. mis se fait à 16 ans au Canada .C’est beaucoup mieux pour les jeunes, pour se déplacer, mieux que le train durant 3 heures !!! Vous êtes d’accord avec moi ? J’en suis sûre! Tous ces jeunes qui rêvent de leurs 18 ans !! Attendez tranquillement et ça viendra !! Hockey canadien Anne of Green Gables ! (Anne et les pignons verts) L’histoire traîne dans tout le Canada et beaucoup de gens visitent l’île pour en savoir plus de sa vie. C’est une orpheline rousse qui débarque à l’île du Prince Edouard chez les Cuthburks (Marilla et Matthew, frère et sœur). Pour le reste de son histoire, connue dans le monde et traduite dans plus de dix langues, écrite par Lucy Maud Montgomery, lisez ce livre. Il y a 9 livres qui parlent de sa vie, de 13 ans à 50 ans, alors plongez !!! Revenons à moi !!! Il y a peut-être, même sûr, beaucoup de gens qui sont partis en vacances au Canada. Je suis certaine que ça vous a plu. Y’a intérêt ! Quand j’y pense que là, en ce moment, je pourrais avoir mon permis de voiture. Le per- C’est un sport principal au Canada , il y a Montréal, Ottawa, Toronto, Calgary, Edmonton et Vancouver comme équipes. Ils sont champions olympiques!! Ca vous intéresse un peu plus ? Une équipe est composée de douze attaquants, huit défenseurs et 1 gardien. Parfois une équipe peut se retrouver à jouer à quatre ou trois joueurs. En effet, si un joueur a commis une faute, il va deux minutes en prison et son équipe a un joueur de moins sur la glace. Le temps de jeu est de 3 fois 20 minutes effectives. Les Canadiens sont des grands fans de ce sport. Il y a des journalistes qui ne font que cela: suivre l’équipe lors de tous ses matchs. Une semaine de hockey compte 80 matchs. Quarante matchs sont à l’extérieur donc quarante occasions de tromper leurs femmes ; vu l’éloignement, ils dorment à l’hôtel, le soir après les matchs. C’est un plaisir de vous avoir parlé de mon pays dans ce journal… Miranda, Martigny Si je vous parlais de la messe…. Mais non pas la messe à la Suisse, la messe aux Canadiens. Moi personnellement je n‘aime pas la messe des Suisses. C’est la déprime totale et aucune ambiance. On est là pour parler de Dieu alors pourquoi pas avec des enfants qui rigolent, de la musique motivante et avec le sourire sur nos visages en partant ! Bien sûr que c’est possible : sur l’île, c’est exactement comme ça. Vous irez tous les dimanches à la messe, même vous, les jeunes délinquants !! (un peu d’humour ça fait pas de mal). 9 Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Expérience personnelle Les petits jobs Avant d’entrer au SEMO j’ai fait divers petits boulots dans l’électricité, le déménagement, le nettoyage, la pose de parquet. Mais ce que je vais vous raconter aujourd’hui c’est l’organisation de concerts. J’ai trouvé ce boulot grâce à un ami qui savait que je cherchais un travail. Il m’a appelé et m’a dit de venir me présenter à un concert à Genève et c’est comme ça que ça a commencé. Je me suis tout de suite entendu avec le patron et j’ai pu travailler. Mais entrons dans le vif du sujet en vous racontant mes expériences et les stars que j’ai croisées. J’ai pu ainsi rencontrer Julie Zenatti, Stomy Bugsy, Michel Sardou, Raphaël, Isabelle Boulay, Destiny’s Child, Véronique Sanson, Muriel Robin, Col and The Gang, et tous ceux qui ont fait partie du NRJ music tour. Parlons un peu du montage de scène: cela commence toujours par décharger les camions des artistes qui sont tout le temps remplis à ras bord. Imaginez, 14 camions pour les Destiny’s Child tout droit venus des USA. Une fois les camions déchargés il faut dispatcher le matériel pour ensuite pouvoir le raccorder aux prises avec une lourde responsabilité avec des machines à l’intérieur qui valaient souvent plusieurs milliers de francs. Après il faut monter l’infrastructure qui prend environ entre une heure et quatre heures. Ensuite une pause bien méritée avant de faire de la sécurité un peu partout dans le concert au parking, dans les loges, devant la scène, au Back Stage etc. Ensuite il faut démonter la scène et tout remettre dans les fly* caisses et cela finissait presque tout le temps vers les deux ou trois heures du matin. Bien sûr tout cela est sympa, concerts gratuits et sur place repas offerts. Mais il y a aussi des points négatifs, les lourdes charges à porter, les horaires irréguliers et pas tout le temps du travail. Mais ce fut une très belle expérience. En espérant ne pas vous avoir trop ennuyés avec ces quelques lignes. A bon entendeur salut. * Une fly caisse est une boîte où est rangé le matériel. H. Semo Genève Le divorce est-il toujours négatif ? ? Je vais vous raconter le divorce de mes parents. J’ai 16 ans, j’habite à Genève. J’y habite depuis toujours. C’était lorsque j’étais au cycle en 7ème année que j’ai ressenti le plus le conflit entre mes parents. Ca a commencé à me perturber et donc j’ai doublé mon année. Il y a un an mes parents ont divorcé. Pour moi, ça n’a pas été un choc et ça me paraissait la meilleure solution pour eux car la situation à la maison était catastrophique. Tous les jours, c’était des engueulades. Durant cette longue période, j’ai soutenu et aidé ma mère 10 à se séparer. Elle a été reconnaissante envers moi car elle avait peur de le faire. Moi je me suis sentie très soulagée qu’elle l’accepte. Ma fin de scolarité s’est beaucoup mieux passée. Je n’avais plus la peur de rentrer chez moi après l’école en croyant qu’ils étaient déjà en train de s’engueuler. Pour ma sœur cela a été différent par contre. Cela a été un gros traumatisme pour elle car elle était beaucoup plus proche de mon père que moi qui l’étais de ma mère. Elle a commencé à boire et à prendre de la drogue pour soulager sa souffrance. Pour mon père, cela a été difficile. Il a très mal supporté la séparation. Il a «pété» un plomb et il est parti. Aujourd’hui pour moi et ma mère la situation est claire. Depuis ce divorce, ma mère va beaucoup mieux : elle rit, elle sort et elle a même rencontré quelqu’un. Ma sœur a repris les choses en mains. Elle va beaucoup mieux, elle boit encore un petit peu, mais la drogue, c’est fini. Moi je n’ai plus la peur que j’avais avant de rentrer chez moi. Je peux plus sortir et je n’ai plus besoin de me cacher pour fumer. Le divorce n’est pas toujours négatif. Aurélie, SEMO Genève Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Spécial Pierre Bellemare et ses histoires extraordinaires Brève biographie Né à Boulogne-Billancourt en 1929, Pierre Bellemare est devenu très jeune un homme de radio, son beau-frère lui ayant communiqué la passion de cette dernière. Jacques Antoine lui donne sa chance avec l’émission « Vous êtes formidable.» et c’est le début d’une carrière où les émissions, tant à la radio qu’à la télévision, vont se succéder. Désirant bien maîtriser la technique, il se consacre ensuite à l’enregistrement et à la prise du son, puis à la mise en onde. Un autre livre que j’ai beaucoup apprécié s’intitule «50 histoires vraies ». Ce sont de petites histoires qui se sont passées aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. Ce sont des histoires de meurtres avec beaucoup de personnages, parfois fous, pyromanes. Il y a aussi des histoires de crimes passionnels. Dans ce livre, Pierre Bellemare se dévoile, et nous fait découvrir ces récits tout en gardant le suspens et la curiosité. Je ne peux que vous conseiller et vous inviter, à vous plonger au moins une fois dans un de ses livres. Les Crimes passionnels Pierre Bellemare et Jean-François Nahmias Infos sur le livre : « Les crimes passionnels », écrit en collaboration avec JeanFrançois Nahmias, s’inspire de faits authentiques et complète la série des Histoires vraies tirées de l’émission télévisée de Pierre Bellemare et racontées dans divers ouvrages : Les Dossiers extraordinaires, C’est arrivé un jour, Les Aventuriers, etc... Mais Pierre Bellemare est très connu du public à cause de ses nombreux livres sur les enquêtes policières non résolues. Par Lucie , SeMo Déclic, Bassecourt, Jura Avis personnel sur les histoires extraordinaires de Pierre Bellemare Ce qui me plaît chez Pierre Bellemare, c’est sa façon de raconter une histoire, de garder le suspens tout au long du récit. Son style d’écriture nous plonge dans des histoires bizarres mais à la fois passionnantes. Dans ses livres, il se met toujours à la place d’un des personnages de l’histoire, ce qui nous permet de voir LE CRIME sous différents points de vue. L’une de mes premières lectures de Pierre Bellemare a été le livre suivant « Quand les femmes tuent ». Ce livre contient uniquement des récits de crimes effectués par des femmes. C’est passionnant parce qu’on a l’impression que le criminel doit toujours être un homme, or dans ce livre, les criminels sont des femmes. Les apparences sont donc trompeuses. Un crime commis par une femme est plus caché en elle, plus calculé, plus réfléchi et prémédité. C’est surtout plus compliqué à résoudre pour l’inspecteur. Les infos ont été tirées des sites suivants : http://www.moveandbe.com/article_pierre_bellemare_1.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Bellemare www.eurafecam.org/ateliers_du_relief/Documents/bibliotheque/Crimes/sommaire.htm 11 Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Musique Une passion qui deviendra un jour mon métier Qu’est-ce que c’est le djing ? Le djing est l’art pratiqué par un DJ lors d’une soirée ou alors plus simplement c’est l’art de mixer de la musique. Le matériel du DJ Les platines : Les platines s’utilisent avec des vynils 33 tours. C’est, en très grande majorité, l’accessoire le plus utilisé par le DJ pour mettre la musique en soirée. Prix : de 400 à 1500 francs pièce (il en faut 2 pour mixer !) Table de mix : Outil indispensable également, car il permet de régler la qualité du son de la musique que vous passez. Et pour les bons DJ’s, il permet de faire des enchaînements de 2 musiques en jonglant entre les basses, les aigus et les graves. Prix : de 200 à 600 francs Le casque : Que ce soit pour la frime ou pour avoir l’air d’un professionnel, ce petit engin est indispensable pour pourvoir écouter et enchaîner le morceau suivant sans que personne ne se doute de quelque chose. Prix : de 50 à 200 francs Top 15 des meilleurs DJ 1 Carl Cox 2 Jeff Miles 3 DJ Tiesto 4 Djaimin 5 Benny Benassi 6 David Guetta 7 DJ Tatana 8 Gigi D’agostino 9 Max B. Grant 10 DJ Energy 11 Manu From Newcastle 12 Dacid 13 DJ Nooma 14 DJ Alexxx 15 MOI ! ! ! Poème Ma différence… Dans la rue, Je marche seule, Je suis en deuil, Car dans ce monde je me sens perdue… Le regard des gens Me transperce au fond de mon âme. Etre ce que je suis est pour vous un drame, Mais c’est ainsi que je me comprends… Ma différence vous déchire les yeux, 12 Vous me voyez telle que je suis, Une jeune fille errant dans un univers interdit, Où les cieux ne sont jamais bleus… Vous êtes dans mon monde, Votre cauchemar devient réalité, De mon corps je me suis évadée pour pouvoir vous le montrer, Entrez dans ma ronde… Ici les oiseaux ne chantent pas au dessus des parcs de jeux, Mais les corbeaux entament des odes funèbres au dessus des tombes de marbre blanc. C’est de là que provient mon néant, Car ici il ne règne aucun dieu… La nuit est mon paradis, L’artificiel ne compte pas, Plus jamais je ne me cacherai derrière le visage qu’on attend de moi, Je serai haïe pour ce que je suis… Une jeune fille vêtue de noir, Dont les idées parfois choquent, Par leur sens un peu baroque, Mais qui représentent la personne que je vois chaque jour dans mon miroir… C Gaëlle, SMJ de Martigny C Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Musique Les lecteurs CD : Alternative aux platines si vous ne possédez que des CD’s pour mixer. Existe en simple ou en double lecteur CD. Prix : de 400 à 1000 francs Mon expérience Cette expérience du djing, je la vis depuis maintenant 6 ans. Elle a commencé alors que je n’étais qu’en 9ème année. A cette époque, après les cours, je passais tout mon temps libre à regarder des émissions de télévision sur les DJ’s les plus connus de l’époque et cet univers de la musique m’a tout de suite tapé à l’œil. Mes débuts dans le djing ont commencé en douceur avec une bande de copains dans un pub de la ville de Delémont et ce, dans tous les styles de musique. Puis, je me suis perfectionné en regardant la technique de mes amis et 6 mois plus tard, je décrochais le poste de DJ résident de ce pub durant 2 mois. J’ai ensuite été repéré par le patron d’un pub plus réputé à Moutier (BE). J’ai donc décidé de bonifier mon expérience en mixant pendant 6 mois dans ce pub. Ensuite, pendant 6 mois, j’ai zigzagué dans plusieurs pubs de la région du Jura et du Jura bernois avant de devenir résident dans un pub réputé de Moutier(BE) pendant 1 an. En même temps, j’ai connu mes premières expériences dans les clubs et il est même arrivé que je sois résident à Moutier (BE) et dans un club de Neuchâtel (3 mois). Cependant, ce qui me manquait, c’étaient les concours de DJ’s, les contests, les championnats, pour que je puisse me frotter aux meilleurs. J’en ai eu l’occasion… Tout en continuant de mixer dans les pubs en 2002, je me suis inscrit au championnat suisse de DJ’s amateurs. Au départ, nous étions plus de 300 et au final, j’ai terminé 7ème. Rebelote en 2003, où dans l’euphorie la plus totale, je fus sacré meilleur DJ amateur romand en arrivant 2ème du concours. En 2004, je me suis consacré uniquement aux contests organisés en Suisse romande. Je suis arrivé 3ème au Mad à Lausanne, ensuite non classé à l’Amnésia à Lausanne, 2ème au TooSee Club de Fribourg, 1er au Feedback de Neuchâtel, 1er à l’Afterclub de La Chaux-de-Fonds et enfin 1er au Take5 de Bienne. Toutes ces récompenses m’ont valu de mixer dans les plus grandes boîtes de nuit de Suisse. dans le bain, j’ai parcipé à un contest au club 138 en arrivant 3ème. Depuis juillet 2005, je suis DJ résident dans un pub en vieille ville de Delémont et je fais partie d’une discomobile de la région. J’attends avec impatience le 15 avril 2006 pour la demi-finale du championnat suisse de DJ’s amateurs au Casino de la Rotonde à Neuchâtel. DJ Ouazabi SEMO-Declic Bassecourt Néanmoins, fin 2004, j’ai décidé de rester dans le Jura en devenant DJ résident du New Bus. Malheureusement, le club a dû fermer pour des problèmes de patente. Je n’ai pas exercé mon métierpassion de DJ durant 6 mois. Pour me remettre TOP 10 DJ OUAZABI HOUSE 1. Alter Ego – Rocker 2. Muttonheads – I’ll Be There 3. DJ DM – Pro3 4. Hi-Tack – Say Say Say(Waiting 4 U) 5. Martin Solveig – Jealousy 6. Roger Sanchez – Turn On The Music 7. Junior Jack – Stupidisco 8. Victoria Luna – Salsita (Caliente Mix) 9. Mylo vs Miami Sound Machine – Dr. Pressure 10. The Drill – The Drill AUTRES STYLES 1. Sean Paul – Temperature 2. Chris Brown – Run It 3. Pussycat Doll’s feat. Busta Rhymes – Don’t Cha 4. Rihanna feat. Fatman Scoop – Pon de Replay (Remix) 5. Sean Paul – Ever Blazin’ 6. Don Omar – Dile 7. 50 Cent – Window Shopper 8. Methodman feat. Redman – Da Rock-wilder 9. Dr. Dre feat. Snoop Dogg – Still Dre 10. Aceyalone – Find Out 13 Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Coup de gueule Le coût des transports publics Durant ces dernières années, le coût des transports publics a beaucoup augmenté, c’est pourquoi beaucoup de personnes, des jeunes ainsi que des personnes âgées, se plaignent de cette vertigineuse augmentation des prix ces dernières années. Les étudiants ainsi que les jeunes chômeurs, comme nous, sont confrontés à cette dure réalité. En plus, une bonne majorité de ces derniers n’ont pas le droit à une bourse d’étude qui leur permettrait de faire face à ces frais de transport et souvent ils n’ont pas d’autres moyens que les transports publics, pour se rendre à l’école ou à leur place de travail. Nous pensons que les chemins de fer suisses devraient s’aligner aux tarifs des autres pays européens, surtout que les CFF font des millions de bénéfices chaque année ! Pour expliquer la problématique Rail 2000, nous nous sommes basés sur l’article de Yelmarc Roulet, paru le mardi 14 décembre 2004 dans Le Temps. Les autres informations sont tirées du site internet suivant : http://www.letemps.ch/dossiers/ dossiersarticle.asp RAIL 2000 - Plus d’entrain pour la Suisse Le 12 décembre 2004, la Suisse introduit le nouvel horaire de Rail 2000. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 12% de trains en plus, 14 % de trainskilomètres supplémentaires et un horaire modifié à 90 %. Les temps de parcours de plus de la moitié des relations CFF de longues distances sont réduits d’au moins 5 minutes. En outre, près de 30 % de ces relations sont plus rapides d’au moins 1 quart d’heure. Par rapport à aujourd’hui, les voyageurs gagnent quotidiennement environ 14 8000 heures de temps de parcours entre les 125 gares de Suisse les plus importantes. «Les durées des trajets sont calculées en incluant une marge de quelques minutes pour rattraper d’éventuels retards », explique Jean-Louis Scherz, porte-parole des CFF. Cette marge permet à la régie fédérale de garantir aux trains une ponctualité de plus de 90%. Les CFF ont réussi leur passage au nouvel horaire et l’exercice de ponctualité est concluant. Du côté des passagers, certains doivent changer leurs habitudes alors que d’autres ont retrouvé leur train tout aussi bondé. A Neuchâtel, et dans le Nord vaudois, on voit ce qui ne va pas : les liaisons avec Berne ne sont pas compétitives. Quant à la liaison Fribourg - Yverdon, elle fait partie des laissés-pour-compte de Rail 2000. Ce sont évidemment dans ces régions que l’augmentation de prix passe le plus mal. Sur la côte vaudoise, la « révolution » du rail va carrément de pair avec la suppression des trains. La grogne peut être compréhensible, si l’on en croit le calcul fourni par cet habitant de Burnisel. « Le prix d’un aller-retour pour Lausanne augmente de 52% et le temps de parcours passe de 42 à 44 minutes. » Le changement a toutefois un avantage, que ne manquent pas de relever les usagers des heures calmes de l’après-midi. « Le bus vous dépose plus près de chez vous, alors que les gares sont éloignées des villages. Par Sébastien et Cathy, SeMo Déclic, Bassecourt, Jura Mais qu’en pensent les jeunes de cette augmentation des prix ? Voici les propos recueillis lors d’une petite enquête auprès des jeunes de notre SeMo. Pedro : « Ça n’a pas changé grand-chose, à part la hausse des prix. En revanche, la qualité des trains a été améliorée. Par contre, les horaires sont mal foutus. » Mélanie : « Tout augmente sauf le salaire ! Je suis dégoûtée par le prix des billets. Par exemple, celui de Porrentruy - Bassecourt qui coûte 85 fr. par mois. Par contre, les horaires sont améliorés ; ils me conviennent mieux. » Cosette : « Pour moi, c’est également le coût des billets, le problème. En plus, dans les nouveaux trains, je trouve qu’il y a moins de places assises et les sièges sont trop bas ( rires !). » Sandro : « Les prix sont exorbitants ! Les trains sont beaucoup mieux, mais il faudrait que ces derniers soient à deux étages. En plus, maintenant il n’y a presque pas de contrôleurs, parce qu’ils ne peuvent pas circuler entre les wagons. Il y a aussi un manque de places. » Laura : « Je trouve que c’est beaucoup trop cher. Je ne prends pas beaucoup le train pour cette raison. » Nance : « Je trouve que les billets de train sont trop chers et ce n’est pas normal qu’on nous donne des amendes, lorsqu’on oublie notre abonnement. Je suis dégoûté. » Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Spécial Histoire et origines du cheval Il y a 60 millions d’années, l’Eohippus, ancêtre du cheval actuel, fait ses premiers pas dans les forêts du Paléocène*. Petit mammifère de la taille du chien, il mesurait 40 centimètres et se nourrissait de feuilles. Les bouleversements climatiques l’obligeront à quitter les forêts pour les plaines. La mythologie* grecque et romaine, les mythes de Pégase ou des Centaures (mi-hommes / mi-chevaux) et la légende du cheval de Troie témoignent de l’importance du cheval dans ces sociétés. VI siècle Introduction de l’étrier en Occident par les Huns (tribus nomades des steppes mongoles). Moyen Age Naissance de la légende du chevalier Saint-Georges qui aurait vaincu un féroce dragon grâce à l’aide de son fidèle destrier*. 1519 Les conquistadors du célèbre Cortez débarquent sur les côtes de l’actuel Mexique avec une quinzaine de chevaux. 1719 Louis Henri de Bourbon, septième Prince de Condé, qui croyait se réincarner en cheval après sa mort, commande à l’architecte Jean Aubert des écuries dignes de son rang. Ces écuries, considérées comme les plus belles du monde, s’étendent sur 186 mètres de longueur. 1814 Création de l’Ecole Nationale d’Equitation de Saumur. 1881 On découvre en Mongolie une horde sauvage d’une ancienne espèce, le cheval de Prjevalski. 1887 Le dernier véritable tarpan (considéré comme l’ancêtre de toutes les ra- ces de chevaux) meurt en captivité au zoo de Munich. 1900 Deux disciplines hippiques entrent aux Jeux Olympiques : le dressage et la course de saut d’obstacles. 1952 Les JO, qui étaient jusque-là réservés aux officiers, sont ouverts à tous les cavaliers. 1966 Dernière observation d’un cheval de Prjevalski à l’état sauvage. Un programme d’échange à travers les zoos du monde entier a depuis permis la réintroduction de l’espèce en Mongolie. 1971 Le premier salon du cheval à Paris. Le saviez-vous ? Ce sont les conquistadors espagnols qui ont réintroduit le cheval sur le continent américain où il avait disparu depuis plusieurs millénaires. Les Amérindiens, n’ayant jamais vu de chevaux auparavant, ont pris pour des dieux ces hommes perchés sur des montures. Cortez aurait d’ailleurs déclaré : «Nous devons notre victoire à Dieu et à nos chevaux». Quelques données techniques : Poids d’un cheval adulte Entre 400 et 1000 kg selon les races Longévité 20 à 25 ans Vitesse Au pas 6 à 8km/h Au trot 10 à 48km/h Au galop 15 à 62km/h Record de saut en hauteur 2,47 m Record de saut en longueur 8,40 m 15 Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Spécial Tour à tour bête de somme, de combat ou de compagnie, le cheval, domestiqué depuis l’Antiquité, a traversé l’histoire de l’humanité en compagnon fidèle. Cheval Quand je te vois galoper, Tu me fais penser à la liberté. Alors, pour aller plus vite, Il me suffit d’appuyer mes jambes sur ton flanc. Quand je galope avec toi, Plus rien n’existe autour de moi. Je n’entends plus que tes sabots, Qui frappent le sol comme des marteaux. Tu es le plus bel animal du monde, Et je t’aime plus que tout le monde. LEXIQUE Paléocène : Le Cénozoïque est une ère géologique qui débute il y a 65,5 millions d’années, soit juste après la disparition des dinosaures à la fin du Crétacé. Mythologie grecque et romaine : Histoire légendaire des personnages divins de l’antiquité, ensemble des mythes. Fidèle destrier : Cheval de bataille. Par Cosette et Laura, SeMo Bassecourt, Jura Infos tirées des sites internet suivants www.linternaute.com/savoir/encyclopedie/cheval.shtml Poème Je garderai nos souvenirs Tes baisers, tes regards, tes caresses Tes mots tendres, tes promesses et nos rêves Tu m’as fait rêver et moi j’y ai cru jusqu’au bout J’avais entièrement confiance en toi et je t’aurais donné tout ce que j’avais et même plus Mais hier tu m’annonces que tout est terminé Pour des raisons que je ne peux pas comprendre tu me laisses tomber… Je te faisais confiance mais maintenant tout est brisé 16 A cet instant je me sens trahie et abandonnée Plus jamais je ne pourrai faire confiance Je suis brisée Je n’arrive plus à sourire Je ne fais que pleurer Plus jamais je ne pourrai me sentir bien et en sécurité dans les bras de quelqu’un J’ai perdu le peu de confiance que j’avais en moi Plus jamais je ne me sentirai aimée Mais, malgré tout ça, je te remercie du bonheur que tu m’as donné pendant que tu étais là Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Loisirs et sports Hip-Hop Apparu aux Etats-Unis vers le milieu des années 1970, par le biais des personnes de couleur noire, le hip hop (plutôt le rap) voit le jour. Dans les premiers temps, les DJ’s ( «Disc Jockey») passent de courts extraits de disque en les «scratchant» (remixant) ou juste avec l’aiguille des platines ; un «rappeur» chante ou récite ses «lyrics» (paroles) sur le son remixé du «DJ». Le rap naît vraiment dans les années 1980 avec des groupes comme Sugarhill Gang (Rapper’s Delight), Grandmaster Flash (The Message) et Chic (Good Times). Ils évolueront par la suite dans la «mode» Hip-hop, avec un «style» de danse particulier, le «breakdance». Dans ce style, la plupart du temps, le danseur fait ses pas au sol, pour ensuite enchaîner des «tricks» (figures) assez impressionnantes! Mais il y a aussi le «smurf» qui consiste à faire bouger son corps comme un «serpent» en faisant des «vagues» avec ses bras, son torse, sa tête et même avec ses jambes! Dans les années 1990, cette musique et ce style commencent à être réellement reconnus par la population américaine ; on les voit à la télévision – sur les chaînes musicales – et on les entend sur les ondes. Ils ont une visibilité et les portes de la gloire ne leurs sont plus fermées. Des groupes de rappeurs, noirs (Run Dmc) ou blancs (Beastye Boys), prennent l’assaut des hits parades! Mais les portes de la gloire s’ouvriront toutes grandes avec la génération suivante d’artistes beaucoup plus connus : Dr.Dre , Ice Cube, Snoop Doggy Dog (qui change de nom pour : Snoop Dogg), Puffy Daddy (aujourd’hui : P.diddy). Tupac Shaku deviendra l’un des plus grands rappeurs de tous les temps avec son «rival» ou «ennemi» Notorius Biggy ; peutêtre aussi parce qu’ils sont tous les deux assassinés autour de 1995. Si la scène rap est surtout l’apanage des blacks, des rappeurs blancs se font aussi leur place au soleil. C’est l’apparition de Fat Joe ou du très connu Eminem. Sinon il y a toujours des artistes tels que: The Game, 50 Cent, Nelly, G-unit, D12, Dmx, Xibit, Nat Dog, Lil Jon, Ying Yang Twins, Ludacris, etc. … Moi j’écoute le rap car c’est l’un des styles de musiques qui «me touche» le plus…J’aime leur façon de s’exprimer sur des sons, beats, et autres! Mais ce n’est pas pour autant que je suis contre le hardcore ou le métal! Nenad, Vevey Poèmes L’enfant délaissée… Le soir tombant, Le vent s’envolant, Emporte les pleurs d’une enfant, Se lamentant, De n’avoir qu’un seul parent… Son enfance n’a pas été gaie, Loin de lui tout semblait différent, Pourtant jamais elle n’a vu qui il était vraiment, Et c’est de là que lui venaient tous ses tourments… Rêvant aux étoiles, Perdue dans les nuages, Tout se révèle n’être qu’une toile, Et c’est là que vient la rage ! L’histoire d’une fée Les larmes d’une fée Un passé oublié Elle n’a jamais brillé Comme toutes les autres fées Elle n’a pas les yeux bleus Comme tous ses aïeux Les larmes d’une fée Différente et délaissée Auparavant, elle se cachait Sur elle strass et paillettes brillaient Mais ce n’étaient que bijoux Différente et délaissée Différente et humiliée Son âme devient sombre, Ses sourires se font languir, Elle entame sa vie au milieu des ombres, D’où plus jamais elle ne voudrait ressortir… Elle se cachait derrière cela Se croyant protégée… Mais ils ont découvert la vérité Et l’ont humiliée Arraché ses beaux bijoux Pour laisser apparaître un ange noir Texte dédié à mon père… Délaissé et humilié L’ange se retira Les ailes brisées Gaëlle, SMJ de Martigny Charlotte, Martigny 17 Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Sport et lopisir Fan de foot, de clubs et de coupes LE REAL MADRID RONALDINHO Je m’appelle Barat, j’ai commencé le foot à 7 ans. J’ai joué attaquant ou dans les couloirs ou gardien ; je connais donc plusieurs postes et je sais que pour chaque poste, des qualités doivent être plus développées. Je sais que pour être gardien il faut avoir le réflexe et que l’équipe doit lui faire confiance. Pour être attaquant il faut avoir la vitesse et de la technique et être précis, surtout pour dépasser les défenseurs : l’attaquant est le joueur le plus mêlé à l’autre équipe. C’est quand je suis monté en C, que j’ai commencé à plus me spécialiser. Il y avait trop de gardiens alors, je n’ai plus été qu’en attaque. Maintenant le rôle de gardien ne me manque ni ne me plaît plus. Ca m’aide à rester en bonne condition physique. J’ai le plaisir de jouer au foot avec mon équipe. J’aimerais gagner le championnat. En attendant, je m’inspire du Real Madrid… Je m’appelle Burhan. J’ai commencé à 9 ans à jouer au foot. C’était avec mon oncle et avec mes amis, dans les parcs. À force de passes, mon oncle m’a inscrit dans une équipe de foot. Et donc, je suis passé des jardins aux vrais terrains. Mon entrée dans les stades s’est faite en Macédoine (à Kumanovo) avec l’équipe de KF BASHKIMI. J’aime le Real Madrid car ce sont des joueurs professionnels qui composent l’équipe ; c’est par exemple Zidane, Raoul, Ronaldo ou Bekam dont j’aime Depuis la première passe, le ballon n’a plus quitté mon pied et quand, après, je suis venu en Suisse, j’ai continué à Vevey. J’avais alors 13 ans et le numéro 10 parce que je fais des bonnes et belles passes. Aujourd’hui, je suis toujours à Vevey, toujours attaquant et je suis fan de Ronaldinho…. J’aime bien comme il joue c’est un bon technicien. Il est rapide, patient et il ne s’énerve jamais. Je l’aime d’autant mieux qu’il joue dans une de mes équipes préférées. Ronaldinho Numéro de Club: 10 Poste: Attaquant Né: 21/03/80 Nationalité: brésilienne Taille: 1.80 Poids: 76 Début de contrat: 2001 Ronaldinho est né le 21 mars 1980 à Porto Alègre au Brésil. Issu d’une famille passionnée de football, il vivait dans une maison en bois située au les tirs. En plus, ce Club est vraiment fort : ils ont gagné 9 fois la League des champions. 18 coeur d’une favela, quartier de Porto Alègre. Son père, Joao Da Silva Moreira, qui joua dans un club amateur avant d’être soudeur dans un arsenal, sauvait les fins de mois en surveillant les voitures sur le parking du Gremio Porto Alegre. Son frère, Roberto Assis, milieu offensif, était un grand espoir du club avant qu’une blessure au genou ne le condamne au second plan, en Suisse (Sion), au Japon et au Mexique et à Montpellier lors de la première saison de Ronaldinho en France. Sur les traces de son frère, Ronaldinho se forme à l’école de football du club, multipliant les exploits dont ses éducateurs n’en reviennent toujours pas aujourd’hui. «J’adorais dribbler. J’ai appris dans mon salon contre les meubles et entre les chaises, ou dans le jardin contre mon chien. C’est toujours ce que je faisais pour m’entraîner», se souvient-il. Parce que son père est mort quand il avait 8 ans, c’est Roberto Assis, son grand frère, qui va gérer sa carrière. Il est son agent donc, partout où Ronaldinho est, Roberto n’est jamais bien loin. En 1997, il est champion du monde avec la sélection brésilienne des moins de 17 ans considéré comme le meilleur joueur de cette compétition disputée en Égypte. Après, tout va très vite. Le PSV Eindovhen propose alors 7 millions d’euros que le Grémio refuse. Et, dès 1999, il fait ses débuts sous les couleurs de son club formateur ; il marque 15 buts en seulement 14 matches. Luxembourgo, alors sélectionneur Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Sport et lopisir de la Selecao l’appela pour disputer la Copa America au Paraguay. Entré en fin de match contre le Venezuela, il réussit un but extraordinaire: sombrero sur un défenseur puis une aile de pigeon sur un autre, et enfin un tir croisé imparable. Dès le lendemain une télé brésilienne émet déjà une comparaison entre son but et celui de Pelé contre le Pays de Galles lors de la Coupe du Monde de 1958. Quelques mois plus tard, les dirigeants de Leeds (ligue anglaise) proposent près de 75 millions d’euros pour s’attacher ses services, mais le président du Grémio refuse l’offre. C’est finalement en 2001, que Ronaldinho négocie son arrivée en Europe et plus précisément au PSG. Ne souhaitant pas prolonger au Grémio, Ronaldinho finit sa saison en marquant un coup franc qui lui vaut les sifflements de ses supporters. 6 mois plus tard, sans avoir rejoué, il débarque au PSG avec l’étiquette de «future grande star» qui attire tous les journalistes à son premier match disputé à Auxerre. Son dernier match avec le PSG, c’est pour la finale de la Coupe de France qui lui échappe. (Il est tout de même sacré champion du monde en Corée et au Japon avec la selecao) Après deux saisons, Le Phénomène laisse les supporters du PSG orphelins : on apprend le 19 juillet, que Ronaldinho signe en faveur du FC Barcelone pour une durée de 5 ans. Alors qu’on l’attendait plutôt à Manchester United pour remplacer Beckham, il est accueilli en véritable star pour le championnat ibérique et sa technique fait rapidement de lui le chouchou des supporters catalans, un véritable «crack». Pour sa première saison en Catalogne, Ronaldinho a fait parler de lui. Il a fini la saison meilleur buteur de l’équipe (pichichi) et a terminé avec le Barça 2ème de la liga derrière Valence FC mais juste devant ... le Real Madrid auteur d’une saison blanche... Idole de tous, le technicien, le nouveau «ROI du Camp Nou «, devra cette année endosser le rôle de buteur et faire face à l’arrivée de Larsson, Guily, Eto’o, Edmilson, Belletti, Sylvinho et de Deco. Alors, suivons le jeu. Suivons aussi les qualifications pour la Coupe du Monde. LA COUPE DU MONDE Parce que, mine de rien, cette compétition est très ancienne. Si on s’en réfère à ce que nous dit Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_ du_monde_de_football, consulté le 05.10.2005), « L’organisation d’une coupe du monde existe dans les cartons de la FIFA depuis sa création en 1904. Des désaccords entre fédérations puis la Première Guerre mondiale repoussent toutefois ces débuts. Devant le succès des tour- nois olympiques de football en 1924 et 1928, la FIFA décide de mettre sur pied une Coupe du monde, malgré le manque d’enthousiasme de nombre de fédérations. Ainsi, seulement quatre sélections européennes acceptent d’effectuer le long déplacement en Uruguay en 1930 : France, Belgique, Yougoslavie et Roumanie. Le président de la FIFA est alors Jules Rimet, et c’est lui qui fédère les énergies afin de mener à bien ce projet. En hommage, le premier trophée qui reste en usage de 1930 à 1970 se nomme « Coupe Jules Rimet ». Ainsi, la première Coupe du Monde date de …. 1930. On vous donne ici les années, les organisateurs et les gagnants de toutes les compétitions. Mais, qui sont les rares qui connaissent tout ceci par cœur… Petite parenthèse sur l’Italie L’Italie a été championne trois fois de la compétition : en 1934, 1938, et 1982. Elle a été finaliste en 1970 et 1994. Donc, l’Italie connaît les rouages de la coupe. D’autant mieux qu’elle en a organisé deux (1934, 1990). Actuellement (04.10.2005), pour la coupe 2006, l’Italie n’est pas mal placée. Avec ses 17 points au classement, elle est première, suivie par la Norvège et la Slovénie qui ont 12 points. Donc, si l’Italie gagne le prochain match qui se joue le 8 octobre 2005 à 21hoo contre la Slovénie, la qualification est presque assurée. Barath, Burhan, Agostino, Vevey 19 Journal Humeurs avril 2006 N° 22 Sport et loisir The orange ball temps, le ballon revient à l’autre équipe. Les caractéristiques du jeu sont mises en valeur par les qualités individuelles et collectives des joueurs. Le contact physique avec l’adversaire, initialement interdit, est omniprésent et souvent rude. Le basket développe les qualités suivantes: force musculaire, détente verticale, vitesse de course, agilité, anticipation au jeu, affirmation de soi et esprit d’équipe, car la victoire n’est possible que si chaque joueur attaque puis défend. The Basket Ball Le Basket est né en 1891. C’est le Canadien James Naismith, né le 6 novembre 1861, à Almonte, en Ontario, qui a inventé ce sport. Il est reconnu comme le père du basket ball. Ce sport connaît une grande notoriété par son côté spectaculaire et l’âpreté de nombreuses rencontres. La première partie de basket s’est jouée en décembre 1891. Le basket ball a fait son entrée aux Jeux Olympiques en 1936, tandis que le premier tournoi olympique féminin a été tenu à Montréal, en 1976. Le basket met aux prises deux équipes de cinq joueurs. Des remplacements illimités sont autorisés à chaque arrêt du jeu. Ce sport se joue sur un terrain de 15 mètres par 28 mètres, avec à chaque bout des paniers à filet de 45 cm de diamètre qui sont à 3,5 mètre du sol. Le jeu consiste à lancer le ballon dans le panier défendu par l’autre équipe. Lorsqu’un joueur arrête de dribbler, il doit passer ou lancer la balle, bien 20 qu’il soit aussi permis de pivoter en gardant un pied au sol. Pour que le jeu soit rapide, chaque équipe a droit à 24 secondes pour lancer le ballon dans le panier. Si un lancer n’a pas été effectué au cours de cette période de The Street Ball Le street basket est né peu après le basket de salle. On ne sait pas en quelle année exactement. Le basket de rue est tout autant spectaculaire mais comporte plus de techniques que celui en salle. Le street basket développe les mêmes qualités que celle du basket. Mais le street basket oppose deux équipes de trois joueurs. Les règles sont les mêmes qu’au basket mais moins sévères, pour la règle du «marché» et du «porté». L’avantage dans le street basket c’est qu’il n y a pas besoin d’être inscrit dans un club pour pouvoir en faire. Il suffit d’avoir une équipe de trois joueurs minimum et de savoir jouer au basket. Il existe une équipe de street basket qui fait des tournées dans le monde entier en faisant des shows spectaculaires. Stefan, Vevey Journal Humeurs avril 2006 N° 22 BD 21 Journal Humeurs BD 22 avril 2006 N° 22 Journal Humeurs avril 2006 N° 22 BD 23 Journal Humeurs BD 24 avril 2006 N° 22