Environ 300 postes au Speed dating de l`emploi

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Environ 300 postes au Speed dating de l`emploi
No.111 – 14 février 2011
« Une chaîne est aussi forte que le plus faible de ses maillons »
« Au
de la communauté, pour le mieux-être des personnes et de la collectivité ! »
Les organismes communautaires au bout de vos doigts ! www.cdcmemphremagog.com
Environ 300 postes au Speed dating de l'emploi
Par Jean-François Gagnon La Tribune 14 février 2011
(MAGOG) Tenu pour la première fois l'an dernier, le Speed dating de l'emploi de Magog
suscite sa part d'engouement, à tel point que 300 emplois devraient être offerts lors de sa
deuxième édition, qui est prévue jeudi prochain entre 14 h 30 et 20 h.
En comparaison de l'édition 2010, on doublera donc cette année le nombre d'emplois proposés
dans le cadre du Speed dating de l'emploi. La preuve sans doute que l'événement répond à un
besoin.
«On s'attend au double de l'an dernier compte tenu du succès de l'édition 2010. On a eu
beaucoup de participants l'an dernier alors ça a encouragé les employeurs à participer en plus
grand nombre. Et puis il y a plus d'emplois disponibles à cause de la reprise économique»,
explique Marie Côté, agente de communication au Carrefour jeunesse-emploi Memphrémagog.
Au total, 18 employeurs mèneront des entrevues éclair de cinq minutes durant l'événement. En
2010, seulement 11 organisations s'étaient prêtées à ce jeu.
Parmi les employeurs qui seront présents, on retrouve Gurit, American Biltrite, Gexel Télécom,
Structure Laferté, Hôtel et spa Étoile-sur-le-lac, le Centre de santé et des services sociaux
Memphrémagog, Karting Orford ainsi que Les Jardins d'Eastman.
Date et heure : Jeudi le 17 février 2011 De 14 h 30 à 20 h
Lieu : Au Centre intégré de formation industrielle (CIFI)
520, boul. Poirier (dans le parc industriel), Magog
Pour plus d’informations :
http://www.cjememphremagog.qc.ca/fr/images/Informations%20sur%20l'événement_site%20web_2011.
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Et ça continue : Activités à venir
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Déjeuner des chercheurs d'emplois
Déjeunez gratuitement et recevez de l'information pouvant faciliter la
recherche d'emploi,
Quand : les 11 et 25 février à 9 h,
Où : Centre d'éducation des adultes de Magog (local 415),
277 rue St-Patrice Ouest.
Inscription à l'avance au 819 843-2292, poste 2356.
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Magog, bientôt une ville amie des aînés
Par Vincent Cliche, Le Reflet du Lac, 14 janvier 2011
Le président de l'AQDR Memphrémagog, Ronald O. Maheu, croit que 2011 sera une année des plus actives pour son
organisme. (photo archives: Vincent Cliche)
L'Association québécoise de défense des droits de personnes retraitées (AQDR)
Memphrémagog songe à une année 2011 plutôt active. L'un de ses plus grands projets: inscrire
Magog à titre de «Ville amie des aînés».
Ce programme est une initiative du ministère de la Famille et des Aînés du gouvernement du
Québec. «On souhaite que Magog soit officiellement reconnue comme Ville amie des aînés
cette année», mentionne le président de l'AQDR Memphrémagog, Ronald O. Maheu.
La section Memphrémagog de l'organisme fait également partie des onze groupes inscrits au
projet «Fraude», dont le thème est «Serez-vous le prochain poisson?». «Ce programme consiste
à identifier les fraudeurs, les étapes de la dénonciation et, surtout, comment les prévenir»,
indique M. Maheu.
Sur la scène culturelle, l'AQDR Memphrémagog présentera sa deuxième pièce, intitulée «Ah!
La famille», en mars prochain, dans les différentes résidences de la région.
Le congrès national de l'organisme se tiendra les 5, 6 et 7 juin prochains, à l'Hôtel Chéribourg,
au Canton d'Orford.
Pour les membres de l'AQDR, la clinique d'impôts est de retour cette année. Du 1er mars au 29
avril, les gens à faible revenu pourront bénéficier de ce service. Pour de plus amples
informations, il suffit de composer le 819 868-2342.
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Autres activités de nos membres
Accueil Notre-Dame
Souper mensuel le mercredi 16 février à 18 h. Bienvenue à tous.
Aînés en perte d'autonomie (Stanstead)
Les adultes en perte d'autonomie peuvent bénéficier d'activités de stimulation
favorisant le maintien de leurs capacités physiques, psychologiques et sociales. Ces
activités sont animées par des professionnels du CSSS de Memphrémagog tous les
jeudis de 9 h 30 à 14 h 30, au point de services de Stanstead (CLSC), situé au 435, rue
Dufferin. Pour info ou inscription: 819 843-2572 ou 1 800 268-2572 (demandez
l'Accueil social).
CAB R.H. Rediker
Journée santé pour les 55 ans et plus le jeudi de 9 h à 14 h, au 112, rue
Principale, Stanstead.
Centre d'action bénévole de Magog (Carrefour du partage)
- La clinique d'impôt aura lieu du 1er mars au 1er avril en avant-midi. Nous ne
prenons aucun rapport d'impôt avant ou après ces dates. Les rapports sont payables à
l'avance.
- Urgent besoin de bénévoles possédant une voiture pour transporter des gens
à l'hôpital et dans les cliniques. Pour info: 819 843-8138.
Cuisines collectives «Bouchée double» Memphrémagog
Joignez-vous à un groupe de cuisson des Cuisines collectives. Cuisine santé
et économique un avant-midi aux deux semaines. Possibilité de faire un essai pour
une cuisson. Animatrices sur place. Info au 819 868-2153.
Maison de la famille Memphrémagog
Formation pour gardiens avertis (11 ans et plus) durant la semaine de relâche.
Inscription dès maintenant au 819 868-0145.
Maison des jeunes de Magog
Ouvert du mardi au samedi à compter de 18 h.
Zone libre Memphrémagog
Vous vous questionnez au sujet de votre consommation d'alcool?
Besoin d'informations ou d'aide?
Nous offrons le Programme de consommation réfléchie d'alcool (PCRA).
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Christian Vachon prêche la persévérance scolaire
Par Vincent Cliche, Le Reflet du lac, 14 février 2011
Christian Vachon est venu s'entretenir avec les élèves
de l'école St-Jean-Bosco de Magog, ce matin (14
février). (photo: Vincent Cliche)
Le succès colle à la peau de Christian
Vachon. Grand sportif, il cumule les records
à l'intérieur de différentes disciplines, surtout
la course à pied. Cependant, ce même succès
était difficile à atteindre lorsque le jeune
homme se retrouvait derrière les bancs
d'école. Loin d'avoir honte de ces années
laborieuses, l'homme de 34 ans en discute
largement avec plusieurs élèves.
Sujets : école St-Jean-Bosco de Magog ,
Service d'incendie de Magog , Fondation ,
New York , Memphrémagog
Ce message de persévérance a été entendu par une centaine d'élèves de l'école St-Jean-Bosco de Magog, ce
matin (14 février). «La persévérance, c'est un choix, une manière d'être. On peut la développer. C'est
probablement la qualité qui m'a aidé à accomplir le plus de choses dans ma vie», a-t-il lancé aux jeunes curieux
lors d'une conférence pour souligner les Journées de la persévérance scolaire.
«Je me souviens de ma première journée d'école. Avant de prendre la traditionnelle photo, je m'étais caché
derrière la maison, car je ne voulais pas y aller. Ma mère était réellement découragée et, pour dire vrai, elle
n'était pas au bout de ses peines», confie Christian Vachon.
Les échecs ont malheureusement été nombreux au cours du parcours scolaire du jeune garçon. «J'ai doublé ma
première année et j'ai perdu tous mes amis. Quelques années plus tard, ma mère a rencontré le directeur de mon
école, Viateur Proulx. Il avait dit qu'il ne savait pas ce qu'il allait faire avec moi. Il doutait que je sois capable de
réussir et d'obtenir mon diplôme. Ça m'a fait de la peine. C'est là que j'ai découvert la persévérance. Je me suis
dit qu'il se trompait. J'allais lui prouver que j'étais capable de réussir dans la vie.»
Même si cela a pris quelques années avant de reprendre le chemin de la réussite, Christian Vachon ne s'est pas
décourage et a plutôt jeté son dévolu sur la course à pied. «C'est un de mes profs, Bernard Roy, qui m'a fait
découvrir ce sport. Pour la première fois, j'étais le meilleur dans une discipline. Les gens ont appris à me voir
différemment. Je sentais vraiment que j'étais capable d'accomplir des choses et de bien les réussir.»
Diplôme d'études secondaires en main, le sportif s'inscrit au marathon de New York, où il termine 171e. «C'est
à ce moment que je suis devenu un homme», se souvient-il.
Sa détermination et sa force d'esprit lui décrochent ensuite un travail au Service d'incendie de Magog, puis à
titre d'ambulancier. Une rencontre avec Pierre Provost le pousse à faire le tour du lac Memphrémagog à la
course en 2006. Par le fait même, il amasse 10 000 $ pour la Fondation qui porte son nom. «Depuis cinq ans,
nous avons recueilli pas moins de 100 000 $ pour aider les jeunes à l'école, dans les sports», explique-t-il
fièrement.
«Si je suis capable d'accomplir tout ça, imaginez tout ce que vous pouvez faire, a-t-il dit aux jeunes de l'école
St-Jean-Bosco. Il suffit d'être persévérant et de ne pas hésiter à demander de l'aide.»
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Une belle réussite pour le programme Pair
Le porte-parole provincial du programme Pair, Michel
Louvain, en compagnie du policier communautaire de
la Régie de police de Memphrémagog, Paul Tear
La relance du programme Pair,
effectuée par la Régie de police de
Memphrémagog porte ses fruits. En
effet, 22 nouveaux adhérents se sont
prévalus de ce service gratuit d’appels
automatisés depuis novembre dernier.
Sujets : Centre d’Action Bénévole
Ces résultats font suite aux différentes rencontres au cours desquelles les citoyens de la région
ont pu découvrir ce programme offert tout à fait gratuitement.
«C’est par le bouche à oreille qu’il est le plus facile d’informer la population de l’existence du
programme Pair, a affirmé le policier communautaire, Paul Tear. Mes rencontres avec les
groupes de l’AQDR, du Centre de jour et de différents clubs de l’âge d’or nous ont permis
d’augmenter de façon significative le nombre de membres du programme Pair et ce n’est qu’un
début. »
Rappelons que le programme Pair est un service qui offre une aide de maintien à domicile aux
personnes âgées vivant seules. Il agit à titre préventif en contactant l’abonné chaque jour à la
même heure afin de s’assurer de son état de santé. En cas de non-réponse, une vérification est
faite au domicile de l’abonné afin de lui porter secours en cas de besoin. Ce programme peut
ainsi sauver des vies.
«Pair offre non seulement une sécurité aux personnes vivant seules, mais il permet par la même
occasion de rassurer leurs proches. Les adhérents sont conquis par la qualité de ce service et
aussi séduits par le porte-parole du programme Pair qui est nul autre que Monsieur Michel
Louvain», a conclu M. Tear
Pour toute information supplémentaire, les personnes intéressées peuvent consulter le
www.programmepair.com, contacter leur Centre d’Action Bénévole ou l’agent Paul Tear au
819 843-3334 poste 247.
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Offre d’emploi
Agent(e) de développement culturel et rural
Type de poste
Permanent, Temps plein
Responsabilités
Relevant du directeur général, l’agent(e) supportera le développement culturel et rural du territoire de la MRC
de Memphrémagog.
Principales responsabilités
Élabore et assure la mise en œuvre du plan d’action de la Politique culturelle de la MRC
Gère des programmes de soutien financier
Accompagne les promoteurs dans le développement de projets
Collabore avec l’analyste financier à l’analyse des projets soumis dans le cadre du Pacte rural
Effectue les suivis administratifs relatifs aux comités culturel et de ruralité de la MRC et anime les rencontres
de ces comités
Fait rapport au conseil de la MRC des travaux de ces comités
Représente la MRC au sein de diverses organisations régionales
Anime des séances d’information publiques
Exigences
3 à 5 ans d’expérience pertinente
Diplôme universitaire en administration, sciences humaines, communications, travail social ou toute autre
discipline connexe
Excellente capacité de rédaction et de communication
Connaissance du milieu municipal
Autonomie, organisation, communication
Bilinguisme un atout
Conditions de travail
Entrée en fonction : mars 2011
Poste à temps complet / 35 heures par semaine
Salaire en fonction de la politique salariale en vigueur
Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae aux coordonnées suivantes au plus tard le vendredi 25 février
2011.
MRC de Memphrémagog
A/S Direction générale
455, rue MacDonald, bur. 200 Magog QC J1X 1M2
Téléphone : (819) 843-9292 Télécopieur : (819_843-7295
Courriel : [email protected]
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Tiré de :
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Régional
C’est cette semaine !
Participez aux Journées de la persévérance scolaire
du 14 au 18 février 2011
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Des politiciens deviennent des «cybermentors»
Isabelle Pion, La Tribune, 14 février 2011
France Bonsant, députée de Compton-Stanstead, Claude Boucher, maire St-Denis-de-Brompton, et Pascal
Cloutier, coordonnateur administratif Carrefour Jeunese-Emploi, ont participé à un exercice de mentorat
électronique. Imacom, Jocelyn Riendeau
(Sherbrooke) Afin d'aider les jeunes à faire un choix de carrière, des politiciens de la
région ont accepté de devenir des «cybermentors» d'Academos, un site web visant à
informer les élèves sur les multiples professions qui pourraient les intéresser.
Par l'entremise de ce service de mentorat électronique, les jeunes peuvent consulter
des travailleurs bénévoles qui sont aptes à leur parler des réalités de leur métier. Le
service est offert aux élèves à compter du troisième secondaire.
En Estrie, 16 écoles publiques et privées utilisent le service, précise l'agent-régional
d'Academos, Thomas Dandurand.
Lundi, lors d'un point de presse, la députée de Compton-Stanstead, France Bonsant, le
maire de St-Denis-de-Brompton, Claude Boucher, la présidente de l'arrondissement de
Brompton, Nicole Bergeron, le maire d'Eastman et préfet de la MRC de
Memphrémagog, Gérard Marinovitch, et le député de Johnson, Étienne-Alexis Boucher
se sont ajoutés à la banque de mentors d'Academos.
L'activité a eu lieu dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire, qui se
déroulent jusqu'à vendredi.
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Atelier d’information gratuit sur les
Régimes Enregistrés d’Épargne-Études – REÉÉ
Offert par l’ACEF Estrie,
Organisme de défense des droits des consommateurs
Vous songez à investir pour les études de vos enfants ou petitsenfants ?
Saviez-vous qu’il existe plusieurs types de fournisseurs de REÉÉ et que
certains ont des restrictions qu’il vaut mieux connaître avant de
s’engager ?
Saviez-vous que les gouvernements offrent des subventions
accessibles pour encourager ce mode d’épargne ?
Informez-vous avant de prendre une décision !
L’ACEF Estrie met à votre disposition des ateliers d’information neutres qui
vous aideront à y voir plus clair.
Un atelier aura lieu : Mercredi 09 mars 2011 à 19h00
Au 95, Merry Nord – Salle Loisirs (232)
D’autres ateliers sont aussi disponibles, de jour et de soir.
Inscriptions : 819 563 8144
[email protected]
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Non aux chercheurs d'or: Saint-Camille ne veut pas être Malartic
Par Hugo Fontaine, La Presse, 11 février 2011
Le maire Benoit Bourassa, qui
s'adressait aux citoyens mercredi soir, dit
que Saint-Camille préfère d'abord attirer
des gens qui s'enracineront et qui
créeront éventuellement des emplois
durables.
Photo Robert Skinner, La Presse
(Saint-Camille) Comme bien d'autres villages du Québec, la vie collective de Saint-Camille se
concentre à l'intersection des deux routes qui traversent la communauté de 500 habitants.
L'église, l'hôtel de ville, l'école, la petite salle de spectacle. Et la salle communautaire, où s'est
massé en ce mercredi soir neigeux le quart de la population du village, situé à 25 kilomètres au
nord-est de Sherbrooke.
La salle est bondée, des gens doivent rester debout dans le vestiaire à l'arrière. Officiellement,
ils sont venus pour s'informer sur une société minière qui cherche de l'or chez eux. En fait, ils
sont là pour organiser la résistance, même si aucun forage n'a encore été effectué.
Déjà, le projet est vu comme une menace. C'est que Saint-Camille n'est pas un village comme
les autres. Depuis 20 ans, grâce à un modèle de développement axé sur la qualité de vie, la
communauté a réussi à contrer la décroissance qui affecte plusieurs municipalités rurales de la
province.
Une mine? Non merci. En décembre, le passage d'un hélicoptère recueillant des données
géophysiques a provoqué la création d'un comité citoyen et la mobilisation des villageois. Des
Camillois ont envoyé une lettre à la société junior Bowmore Exploration pour lui interdire
l'accès à leurs terrains pour l'exploration. «C'est un moratoire sur notre propre terrain», explique
le porte-parole du comité Mine de rien, Joël Nadeau.
M. Nadeau, 30 ans, concepteur de site web, premier bébé en route, vient d'emménager à SaintCamille. «Je suis venu m'installer ici à cause du dynamisme et des projets du village. S'il y avait
eu une mine, pas sûr que je serais venu.»
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Un modèle gagnant
Le succès du modèle de développement de Saint-Camille fait la fierté du village. En 2006, le
très crédible Monde diplomatique y a consacré un article significatif. Mercredi après-midi, des
gens de Bécancour visitaient le village pour y trouver une inspiration. «Il y a souvent de la
visite comme ça», nous dit un Camillois travaillant au P'tit bonheur.
Le P'tit bonheur, à la fois lieu d'exposition, salle de spectacle et café, est en quelque sorte un
lieu symbolique du modèle de développement, au coeur du village. Quand le magasin général
s'est mis à vivoter, des investisseurs locaux rassemblés dans le Groupe du coin ont racheté
l'endroit, le temps qu'un organisme à but non lucratif puisse en faire ce qu'il est devenu
aujourd'hui. C'est dans ce lieu que viendront chanter sous peu les Jorane, Bernard Adamus et
Luc De Larochellière.
Jacques Proulx, ancien président de l'Union des producteurs agricoles et de Solidarité rurale,
fait partie du Groupe du coin (qui n'encaisse aucun profit) avec une poignée d'autres Camillois.
Originaire du village, l'homme de 71 ans a été un témoin privilégié de la décroissance de la
population du village.
«Le signal d'alarme, c'est quand il a fallu sauver l'école», relate-t-il. Depuis, la communauté a
sauvé le bureau de poste, a ouvert le P'tit bonheur, une résidence pour personnes âgées, une
coopérative de produits agricoles locaux. Il est aujourd'hui question de transformer l'église en
centre multifonctionnel, tout en y conservant un lieu de culte. Des projets résidentiels, au
village ou dans les rangs, ont réussi à attirer des jeunes familles. Saint-Camille a fondé son
développement sur la qualité de vie, l'initiative citoyenne et l'engagement communautaire. «Le
quart de la population est bénévole», note le maire Benoit Bourassa.
Le modèle fonctionne. Passé de 1000 à 435 habitants au cours du siècle dernier, Saint-Camille a
refranchi le seuil des 500 habitants.
Nul besoin d'une mine
Sur sa terre de 100 acres, un peu en retrait du village, l'ancien maire Claude Larose se construit
une nouvelle maison. En 2008, des géologues l'ont approché pour lui demander l'autorisation de
prendre des échantillons de roche sur sa propriété. Il a accepté.
Mais il a changé d'attitude depuis. Il fait partie des quelque 40 citoyens qui ont envoyé à
Bowmore Exploration une lettre interdisant l'accès à son terrain. Pour lui, l'industrie minière est
totalement incompatible avec les orientations de Saint-Camille. «La vision qu'on a est valable
parce que des gens viennent effectivement s'installer ici, dit-il à La Presse Affaires au milieu de
la salle à manger toujours en chantier. Et là, une entreprise va arriver et bullshiter tout ça?»
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L'industrie met de l'avant la création d'emploi. Mais Saint-Camille n'a pas adopté ce credo. Le
village préfère d'abord attirer des gens qui s'enracineront et qui créeront éventuellement des
emplois durables, explique le maire Bourassa.
Les emplois à la mine, c'est du court terme, estiment plusieurs Camillois. Ils ne croient pas à
une économie mono-industrielle. Asbestos, à une vingtaine de kilomètres de là, leur sert
d'exemple à ne pas suivre. «Il n'y a pas de pérennité autour de cette industrie», croit Jacques
Proulx.
Quoique préliminaires, les informations géologiques recueillies à Saint-Camille pointent vers
une mine à ciel ouvert, comme celle que développe Osisko à Malartic, en Abitibi. Mais
contrairement à Malartic, «on n'attend pas une bouée de sauvetage pour se développer», dit
Claude Larose.
La défense s'organise
En vertu des articles 65 et 235 de la Loi sur les mines, la société Bowmore doit obtenir
l'autorisation de tout propriétaire de terrain avant de faire de l'exploration minière. Lundi, le
conseil municipal de Saint-Camille avait déjà interdit à toute compagnie minière ou gazière
l'accès aux terrains municipaux. Même si la loi ne lui permet pas de le faire, elle a aussi interdit
l'exploration à l'intérieur du périmètre urbain.
Pendant l'assemblée citoyenne, tous ceux qui se sont exprimés ont manifesté leur inquiétude et
leur opposition. S'il y avait des gens plus favorables, ils sont restés silencieux. L'assemblée
d'information s'est transformée en charge à fond de train contre l'industrie minière.
Le comité Mine de rien a demandé aux citoyens de refuser l'accès à leurs terres. «C'est le seul
droit qu'on a», a souligné le maire Benoit Bourassa. Théoriquement, la société pourrait
demander au gouvernement d'utiliser une procédure d'expropriation, ce qu'elle n'envisage pas.
Saint-Camille lance aussi un appel à toutes les autres communautés du Québec concernées par
l'exploration gazière et minière afin qu'ils la suivent dans le mouvement. Cela permettra à leur
avis de montrer au gouvernement qu'il est temps d'accorder aux municipalités un contrôle sur le
genre de développement qu'elles souhaitent.
Le ministre responsable des Mines, Serge Simard, a réagi à l'action de Saint-Camille hier. «Que
les gens disent ouvertement qu'ils ne veulent pas de prospection sur leur terrain, c'est
absolument correct et c'est comme ça qu'il faut que ça se fasse, a-t-il affirmé à La Presse
Affaires. Ça prend obligatoirement la permission du propriétaire pour avoir accès à son terrain.»
Le ministre ajoute que la réforme de la Loi sur les mines donnera davantage de pouvoir aux
municipalités et viendra encadrer l'acceptabilité sociale et les relations entre entreprises et
municipalités.
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National et divers
Des groupes de femmes refusent les reculs découlant des choix
budgétaires du gouvernement du Québec
Publié le 3 Février 2011
La Fédération des femmes du Québec, L’R des centres de femmes du Québec ainsi que la
Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec rencontrent ce
matin l'adjoint parlementaire au ministre des Finances, M. Emmanuel Dubourg, dans la foulée des
consultations pré-budgétaires.
À cette occasion, les groupes de femmes feront la démonstration que le gouvernement du Québec
peut effectuer d’autres choix que de privatiser et tarifer davantage les services publics et de sabrer
dans les programmes sociaux pour élaborer son budget visant à atteindre le déficit zéro d’ici 201314. Ces changements auront un effet néfaste et discriminatoire pour les femmes et contreviennent
aux engagements internationaux du Québec à l’égard du droit des femmes à l’égalité.
Autres alternatives fiscales possibles
À l’instar des 140 organisations membres de la Coalition opposée à la tarification et la privatisation
des services publics, les groupes de femmes proposent que le gouvernement s’engage dans une
refonte du régime fiscal de façon à réduire les iniquités sociales et pour assurer le droit des femmes à
l’égalité. D’autres sources de revenus existent pour renflouer les coffres de l’État ; le gouvernement
peut explorer des options plus égalitaires – mais il refuse de les considérer. Les groupes de femmes
exigent le retrait des mesures introduites dans le budget de l’an dernier, notamment l’accélération de
la hausse des frais de scolarité à partir de 2012 ; la hausse des tarifs d’électricité à compter de 2014 ;
la contribution santé de 25$ en 2010, 100$ en 2011 et 200$ en 2012, peu importe le revenu des
personnes ; et toute compression budgétaire ayant un impact sur la qualité et l’accessibilité des
services publics et programmes sociaux. Investir dans l’égalité économique
Les groupes de femmes proposent également d’investir dans la lutte contre la pauvreté et la justice
économique pour les femmes, notamment,
•・ en éliminant les catégories à l’aide sociale ;
•・ en augmentant le salaire minimum à 11.08 $ de l’heure;
•・ en exemptant totalement les pensions alimentaires pour enfants du calcul des prestations prévues
pour les familles monoparentales dans toutes les lois sociales ;
•・ en augmentant le nombre de places en garderie à tarif réduit ;
•・ en amorçant un grand chantier de construction de logements sociaux ;
•・ en adoptant une politique en itinérance ;
•・ en investissant dans les services publics, l’économie sociale, les coopératives et les organismes
communautaires ;
•・ en renforçant la mise en application des mesures d'accès à l'égalité en y appliquant une parité
femmes/hommes pour les groupes cibles des communautés ethnoculturelles, des minorités visibles
et des autochtones et
•・ en maintenant la Commission sur l’équité salariale.
Le mémoire est disponible à http://www.ffq.qc.ca/2011/01/memoire-de-la-ffq-deposee-dans-le-cadre/.
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Voyez le vidéo annonce au : http://vimeo.com/19731390
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Un luxe, les soins dentaires?
Environ 30% des Québécois auraient de la difficulté à se payer des soins
Par Catherine Montpetit, Le Devoir, 11 février 2011
L’écart dans la santé buccale entre les riches et les pauvres se manifeste dès le plus jeune âge. Plus ils sont pauvres, plus
leurs dents sont en mauvais état. Et plus ils sont pauvres, moins ils ont d'argent pour se payer des soins dentaires.
C'est le cercle vicieux dont faisait état hier le Dr Paul Allison, doyen de la Faculté de médecine dentaire de l'Université
McGill, à la veille de l'ouverture d'une clinique dentaire gratuite s'adressant aux personnes défavorisées fréquentant la
mission Bon Accueil, dans Saint-Henri.
Selon le Dr Allison, qui avoue être en faveur d'un système public québécois de soins dentaires, environ 30 % des citoyens
d'une ville comme Montréal n'arrivent pas à s'inscrire dans le système de soins dentaires privé tel qu'il existe au Québec
actuellement. Les raisons de cette exclusion sont multiples: il y a les raisons financières, mais il y a aussi des raisons
d'accessibilité physique, pour les personnes à mobilité réduite. Il y a aussi des barrières linguistiques et culturelles vécues
par les nouveaux immigrants, qui ne comprennent pas le système dentaire québécois.
La clinique dentaire de la mission Bon Accueil mettra à la disposition des usagers trois fauteuils de dentiste, disponibles
trois jours par semaine. L'Université McGill dirige aussi depuis douze ans une clinique mobile de soins dentaires, également
financée à l'aide de dons.
Au-delà des personnes qui reçoivent une aide financière d'urgence, et qui ont droit, comme les enfants de moins de 10 ans,
à un financement de la Régie de l'assurance maladie du Québec pour leurs soins dentaires, il y a tous les petits salariés,
recevant le salaire minimum par exemple, qui ne bénéficient ni de subventions ni d'assurance, souligne le Dr Allison.
«Ce n'est pas que ces personnes ne peuvent pas prendre soin de leurs dents, mais qu'elles ont tellement d'autres
problèmes dans la vie. Les soins dentaires figurent assez bas dans leur liste de priorités», dit le Dr Allison.
Selon lui, on devrait trouver plus de dentistes dans les CLSC, les hôpitaux et les résidences pour personnes âgées. Car
une mauvaise hygiène dentaire peut avoir des conséquences importantes sur la santé générale. Elle peut par exemple
entraîner des pneumonies, explique-t-il.
Selon une étude de Christophe Bedos et Christine Loignon, intitulée Pauvreté et accès aux soins bucco-dentaires, 24 %
des Québécois de 35 à 44 ans seraient complètement édentés chez les personnes dont le revenu annuel est de 15 000 $
ou moins, alors que cette proportion baisse à 6 % chez les personnes gagnant 75 000 $ ou plus.
Dès le plus jeune âge
Cet écart dans la santé buccale entre les riches et les pauvres se manifeste dès le plus jeune âge. On trouve en effet plus
de deux fois plus de caries dentaires dans la bouche des enfants de cinq à six ans dont les parents gagnent moins de 30
000 $ par année que dans celle des enfants dont les parents ont un revenu annuel de 50 000 $ ou plus.
En fait, les personnes défavorisées, lorsqu'elles ont des problèmes dentaires, vont plutôt avoir recours à différents
calmants, souligne le Dr Allison, jusqu'à ce qu'elles se décident tout simplement à se faire arracher leur dent malade.
Si elles ne peuvent pas, légalement, offrir leurs services aux prestataires d'aide de dernier recours ou aux enfants, les
facultés de médecine dentaire de l'Université de Montréal et de l'Université Laval tiennent également des cliniques
dentaires destinées aux démunis.
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Pourquoi les jeunes devraient-ils persévérer?
Opinions – Cyberpresse, 13 février 2011
C'est la semaine de la persévérance scolaire, un sujet qu'on n'associe pratiquement jamais à l'orientation scolaire
et professionnelle. C'est peut-être la semaine pour voir la persévérance autrement...
PHOTO: ERICK LABBE, ARCHIVES LE SOLEIL
Laurent Matte
L'auteur est président de l'Ordre des conseillers et conseillères d'orientation du
Québec.
En cette semaine de la persévérance scolaire qui commencera demain, nous
pouvons tous signifier notre soutien aux initiatives susceptibles de favoriser la
persévérance scolaire des jeunes et notre propre engagement envers cet objectif. J'y
souscris.
L'angle de vision de ma profession m'amène toutefois à m'interroger sur une
question essentielle: pourquoi les jeunes devraient-ils persévérer? Nous avons tous
intérêt à ce qu'ils le fassent et à ce qu'ils réussissent, mais eux, après tout, quelles
raisons ont-ils vraiment de se maintenir dans l'effort?
Les sciences du comportement, auxquelles appartient l'orientation, nous apprennent
que pour persévérer, il existe deux conditions fondamentales: croire que cela va
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rapporter quelque chose qui a de la valeur à nos yeux, et croire qu'on a la capacité
d'y parvenir.
La persévérance n'est pas une fin en soi. Sans objectif clair, qui puisse correspondre
à ses aspirations et à ses besoins, la persévérance n'a pas beaucoup de sens. Elle
reste un objectif théorique voire, pour certains, un appel à la conformité sociale, une
pression du «système». Encore davantage lorsque véhiculé par l'autorité, qui croit
par exemple pouvoir garder les garçons à l'école en leur faisant miroiter, sans trop
de subtilité, les filles et le fric.
Avoir un projet qui ressemble à ce que l'on est au fond de soi, un projet qui vient de
soi et qui permette d'obtenir ce à quoi l'on aspire, de «faire ce que l'on est», ou du
moins qui soit un compromis suffisamment mobilisant, c'est la pierre d'assise sans
laquelle l'édifice de la persévérance scolaire vacille quand le sol bouge.
Or, tous n'ont pas la même facilité à bâtir ce projet, malgré les cours, les sites web,
les visites de collèges, les activités scolaires, les salons carrière et les tests. Bien sûr,
la majorité des jeunes parviennent à bénéficier de ces ressources et s'orientent sans
trop de difficulté. Certains ressentent quand même le besoin de se valider, d'en
parler à un expert. Quand celui-ci n'est pas trop accaparé par des tâches
administratives qui ont pris la priorité.
D'autres encore le vivent comme un véritable problème. Parce qu'ils ne parviennent
pas à sortir de l'indécision, parce qu'ils vivent de l'anxiété face au choix ou parce
qu'ils ne savent plus vraiment qui ils sont (ou ne l'ont jamais su). Ou encore parce
qu'ils ne correspondent pas au modèle standard, sont handicapés ou en difficulté
d'adaptation ou d'apprentissage. Et, qu'ils soient en classe régulière ou spéciale,
l'attention est davantage attirée sur leur présent que sur leur futur.
Ne pas réussir à voir dans son futur une image de soi claire, une fierté, une image
d'un projet de vie concrétisé, c'est courir une course sans fin et sans trophée. C'est...
ne pas avoir de raison de persévérer.
C'est la semaine de la persévérance scolaire, un sujet qu'on n'associe pratiquement
jamais à l'orientation scolaire et professionnelle. C'est peut-être la semaine pour voir
la persévérance autrement...
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QuébecLeaks: un WikiLeaks à la québécoise
Par Philippe Teisceira-Lessard, La Presse Canadienne (Montréal) 9 février 2011
Des internautes lanceront, le 16 février prochain, un site inspiré de WikiLeaks mais «fait par des Québécois
pour des Québécois», où les individus disposant d'un accès privilégié à des documents sensibles pourront les
rendre publics anonymement.
Ce site, appelé QuébecLeaks, se veut une plateforme plus locale, qui ne diffusera que des documents en lien
avec les affaires publiques de la province.
«WikiLeaks étant une très grosse organisation, les documents peuvent souvent prendre beaucoup de temps
avant d'être sortis, en plus d'être dilués dans une marre d'informations concernant tous les autres pays du
monde», affirme le groupe d'internautes, par courriel.
Les membres du groupe refusent de s'identifier, affirmant que le nom de leur porte-parole, le Julian Assange
québécois, sera révélé la semaine prochaine, en même temps que la mise en ligne du site. On cite notamment
le sort de la tête d'affiche de WikiLeaks pour expliquer cette discrétion.
Les courriels échangés avec La Presse Canadienne sont signés du nom de Noam Chomsky, un célèbre
linguiste, professeur du Massachussetts Institute of Technology (MIT) et militant progressiste.
«Nous sommes un groupe fortement décentralisé composé de plusieurs personnes», assure l'interlocuteur
anonyme. «Notre groupe est constitué de tous les genres, mais avant tout d'experts, d'entrepreneurs et de
professionnels.»
C'est le climat politique malsain ainsi que les nombreuses allégations de corruption aux niveaux provincial et
municipal qui ont provoqué la création de QuébecLeaks, explique le groupe, par voie électronique. Les
documents relatifs aux organisations paragouvernementales, aux syndicats et aux entreprises seront aussi les
bienvenus.
«Il est évident que l'objectif est la diminution (lire la disparition) de la corruption (...) par l'instauration de
systèmes offrant une transparence complète», écrit QuébecLeaks.
«Il ne faut pas oublier qu'en démocratie, ce sont eux (les politiciens) qui doivent répondre à nous et non
l'opposé.»
La difficulté pour les journalistes de protéger leurs sources aurait aussi contribué à la naissance de
l'organisation.
L'organisation a précisé qu'elle ne souhaitait pas spécifiquement s'attaquer au gouvernement de Jean
Charest, mais plus généralement assurer une plus grande transparence de la sphère politique, peu importe le
parti.
QuébecLeaks promet de protéger l'anonymat de ceux qui rendent publics des documents confidentiels grâce à
un système de soumission sophistiqué, comme c'est le cas de son grand frère international.
Sur le même ton que Julian Assange, «Noam Chomsky» mentionne «une atmosphère de changement
inévitable qui s'en vient».
Le groupe sait toutefois se faire critique du travail de sa source d'inspiration, reprochant notamment à
WikiLeaks d'avoir nui à sa cause en diffusant, parmi les milliers de câbles diplomatiques, des documents qui
relataient des «discussions de nature superficielle» entre diplomates. QuébecLeaks promet d'être plus sévère
dans le tri des documents qui pourraient lui être confiés.
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Regardez cela, c’est super !
La mélodie du bonheur
Il s'agit d'un enregistrement fait par une chaîne télé flamande. C'est donc une mise en scène,
filmée dans le hall de la gare centrale d'Anvers. 200 danseurs/danseuses se sont mêlés avec les
voyageurs et commencent tout à coup à danser sur une chanson.
Les voyageurs ne sont pas au courant et le tout est filmé avec des caméras cachées. Un vrai
bonheur
!
Cliquez sur le lien:
http://streaming.vtm.be/VTM/opzoeknaarmaria/Video/STUNT_MARIA_FINAL_EXPORT.wmv
**************************************************
Trop trop mignon
La Petite Fille
Une petite fille marchait tous les jours pour aller et revenir de l'école. Bien que ce matin là, la
température posait question et des nuages se formaient, elle se rendit à pied à son école
élémentaire.
Durant l'après-midi, les vents s'élevèrent et les éclairs apparurent.
La Maman de la petite craignait que sa fillette ne prenne peur en revenant à la maison et que la
tempête électrique puisse lui faire du tort. Inquiète, la maman , s'empressa de prendre la route,
en voiture, vers l'école.
En route, elle vit apparaître sa petite, qui, à chaque éclair, s'arrêtait, regardait en haut et souriait.
Quelques éclairs se succédèrent rapidement et, chaque fois, l'enfant regardait vers l'éclair et
souriait.
Sa mère parvint à ses côtés, baissa sa fenêtre et lui demanda : Mais, que fais-tu là?
L'enfant de répondre : J'essaie d'être belle, car Dieu n'arrête pas de prendre ma photo!
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VIEUX OU ÂGÉS
Comment se fait-il qu’avec la retraite,
certains deviennent simplement <<âgé>> alors que
d’autres deviennent <<vieux>>
C’est parce qu’être âgé, c’est différent qu’être vieux.
Alors que l’âgé pratique le sport, la découverte, les voyages,
le vieux se repose.
Alors que l’âgé a de l’amour à donner,
le vieux accumule les jalousies et les rancoeurs.
Alors que l’âgé fait des plans pour son futur,
le vieux n’a que la nostalgie du passé.
Alors que l’agenda de l’âgé comprend surtout des
<<lendemains>>,
le calendrier du vieux ne contient que des <<hiers>>.
Alors que l’âgé apprécie les jours à venir,
le vieux souffre du peu de jours qui lui restent.
Alors que l’âgé fait des rêves en dormant,
le vieux fait des cauchemars.
Il n’est pas question pour moi, pour nous, d’être vieux.
Nous pouvons être âgés, peut-être,
mais nous ne voulons pas être vieux,
Car, nous avons tant d’amour à donner, tant de projets à
réaliser, tant de choses à faire,
que nous n’avons ni le droit ni le désir d’être vieux.
Auteur inconnu
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Petite blague
Je viens de comprendre d'où viennent mes bourrelets.
Quand je suis sous la douche j'utilise habituellement les restes de
shampoing pour me savonner !
Mais aujourd'hui j'ai lu la notice :
"Pour plus de volume et d'abondance".
C'est décidé, demain je prends le liquide vaisselle :
"Élimine les graisses même les plus tenaces!
Bonne St. Valentin
Prochain Maillon 28 février 2011
Recherche : Ginette Soucy, la « fouine engagée »
Mise en page, recherche et rédaction : Marie-Denise Morency
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