La Saône-et-Loire - Installeunmedecin.com

Transcription

La Saône-et-Loire - Installeunmedecin.com
DIRECTION DE LA COORDINATION
Documentation
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Dossier suivi par
Franciane BOUVARD
Espace Duhesme
18 rue de Flacé
71026 MÂCON Cedex
Tél. : 03 85 39 76 91
Fax : 03 85 39 76 51
Mél : [email protected]
REVUE DE PRESSE du 21 novembre 2013
Campagne d’information
installeunmedecin.com : la Saône-et-Loire soigne ses futures recrues
- Le concours médical du 11/2013
Installeunmedecin.com : le pouls s’accélère !
- 71 - Saône-et-Loire Info (version papier) du 11/2013
La Saône-et-Loire soigne les médecins
- 71 - Saône-et-Loire Info (version papier) du 10/2013
Saône-et-Loire. Opération séduction contre la désertification médicale
- Service public territorial du 10/2013
Le département de Saône-et-Loire "ose l'esprit potache" pour attirer les médecins
- localtis.info du 23/10/2013
La Saône-et-Loire soigne les médecins
- Intermédia hebdo du 16/10/2013
Initiative de la Saône-et-Loire. Installeunmédecin.com, un site pour lutter contre les déserts médicaux
- pourquoi-docteur.nouvelobs.com du 14/10/2013
Installeunmedecin.com : opération séduction des médecins
- allodocteurs.fr du 14/10/2013
La Saône-et-Loire anticipe la prochaine désertification médicale
- cadredesante.com/ du 14/10/2013
Déserts médicaux : La Saône-et-Loire joue au plus offrant
- miroir-mag.fr du 12/10/2013
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Communication : la Bourgogne enlève le bas pour mieux faire passer ses messages
- France 3 du 11/10/2013
La Saône-et-Loire se soigne
- La Renaissance du 11/10/2013
En Saône-et-Loire, on vous soigne !
- Le Journal de Saône-et-Loire du 10/10/2013
Études de médecine : Installeunmedecin, l'initiative pour aider les jeunes diplômés à s'installer !
- meltycampus.fr du 10/10/2013
installeunmedecin.com
- 20 minutes du 10/10/2013
Installeunmedecin.com, recherche docteur désespérément
- etudiant.lefigaro.fr/ du 10/10/2013
Installe un médecin
- cadureso.com du 09/10/2013
Une campagne de com potache pour attirer les futurs médecins en Saône-et-Loire
- lejsl.com du 09/10/2013
La Saône-et-Loire veut capter les médecins. Une stratégie globale contre les déserts médicaux
- Le Journal du Palais de Bourgogne du 07/10/2013
Les praticiens territoriaux : une nouvelle arme contre la désertification
- departements.fr du 16/09/2013
Installeunmedecin.com : opération séduction des médecins
- santeinnovations.wordpress.com du 14/09/2013
Réunions d’information avec le Président Rémy Chaintron (du 13 mai au 3 juin)
Exercer en désert médical rural pour 3 640 € net. Installeunmedecin.com : une trentaines de
communes intéressées
- Le Journal de Saône-et-Loire du 02/09/2013
Louhans « Installeunmedecin.com » : une perfusion financière pour inciter les jeunes médecins à
venir s'installer
- L'Indépendant du Louhannais et du Jura du 07/06/2013
Installation de jeunes médecins : les mesures présentées à Louhans
- Le Journal de Saône-et-Loire du 05/06/2013
Alors que le département met en place des aides à l’installation, le point sur la situation en Bresse.
Médecins : favoriser la relève
- Le Journal de Saône-et-Loire du 04/06/2013
Charolles. Urgent : Département attractif cherche médecin motivé
- La Renaissance du 31/05/2013
Givry. Pour contrer la désertification médicale, le conseil général en quête de médecins. Le
Département mobilisé
- Le Journal de Saône-et-Loire du 31/05/2013
Page 2/4
DIRECTION DE LA COORDINATION
Documentation
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Charolles. Le Charolais-Brionnais, désert médical, bénéficie de mesures pour attirer les médecins.
SOS médecins en détresse
- Le Journal de Saône-et-Loire du 25/05/2013
Saint-Martin-Belle-Roche. Déserts médicaux. Alors que le Conseil général présente ses mesures
pour remédier à ce problème. Le Mâconnais moins touché, mais...
- Le Journal de Saône-et-Loire du 21/05/2013
Lutte contre les déserts médicaux en Saône-et-Loire
- Le Journal du Palais de Bourgogne du 20/05/2013
Saint-Martin-Belle-Roche. Quand le Conseil Général expose son dispositif contre la désertification
médicale
- macon-infos.com du 17/05/2013
Broye. Le Conseil Général présente son dispositif "installeunmedecin.com" au plus proche de la
population
- creusot-infos.com du 14/05/2013
Broye. Les nouveaux VRP de la santé
- Le Journal de Saône-et-Loire du 14/05/2013
Le Conseil général 71 veut attirer des professionnels de santé
- L'Indépendant du Louhannais et du Jura du 14/05/2013
La Saône-et-Loire cherche le remède pour attirer des médecins
- France 3 du 13/05/2013
Le Conseil général entame une tournée pour expliquer le dispositif installeunmedecin.com. De quoi
draguer les médecins
- Le Journal de Saône-et-Loire du 13/05/2013
Digoin. Maison de santé. Le Département met en place un nouveau dispositif. L’aide du conseil
général ?
- Le Journal de Saône-et-Loire du 12/05/2013
Dispositif pour lutter contre les déserts médicaux en Saône-et-Loire
- Le Journal du Palais de Bourgogne du 06/05/2013
Démographie médicale : le Département présente son nouveau dispositif
- La Renaissance du 03/05/2013
Démographie médicale. La Saône-et-Loire se veut attractive
- L'Exploitant agricole de Saône-et-Loire du 03/05/2013
Installeunmedecin.com : le Département vous présente son dispositif
- 71 - Saône-et-Loire Info (version papier) du 05/2013
Conseil général. Désertification médicale : une réunion d'information le 3 juin à Louhans
- L'Indépendant du Louhannais et du Jura du 30/04/2013
Charolles. La démographie médicale débattue à la Maison du Charolais jeudi 23 mai
- Le Journal de Saône-et-Loire du 28/04/2013
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Démographie médicale en Saône-et-Loire. Le Département présente son nouveau dispositif aux
Saône-et-Loiriens
- Médias71.com du 24/04/2013
Département. Déserts médicaux : cinq réunions pour s’informer
- Le Journal de Saône-et-Loire du 24/04/2013
Articles généraux
La Saône-et-Loire met en place le dispositif installeunmedecin.com
- lagazettedescommunes.com du 04/04/2013
Mobilisation générale pour
« installeunmedecin.com »
attirer
de
- 71 - Saône-et-Loire Info (version papier) du 04/2013
Page 4/4
nouveaux
médecins
en
Saône-et-Loire
avec
{ ACTUALITES | Initiatives
installeunmedecin.com :
la Saône-et-Loire soigne ses futures recrues
Faciliter le recrutement et l’installation des médecins en Saône-et-Loire, en proposant des mesures
financières adaptées et un accompagnement personnalisé au sein de la cellule SIM71 : c’est l’ambition
du dispositif installeunmedecin.com, qui s’appuie sur une campagne de communication décapante.
Entretien avec Rémi Chaintron, président du conseil général (PS).
Propos recueillis par
CG71
Gaëlle Desgrées du Loû
Rémi Chaintron
Pourquoi le département a-t-il
choisi de s’investir sur ce sujet
de la désertification médicale,
qui ne relève pas initialement
de ses compétences ?
Rémi Chaintron : Ce n’est effectivement pas de la compétence du
conseil général, mais les départements sont les collectivités territoriales des solidarités et de l’aménagement du territoire. Or l’offre de
soins de proximité, c’est surtout de
l’aménagement du territoire. Nous
avons fait le constat que la situation
continuait à se dégrader dans notre
département. Ces dix dernières années, de moins en moins de médecins s’installent et de plus en plus
partent à la retraite. La moyenne
d’âge des médecins généralistes est
de 55 ans, 28 % d’entre eux ayant
60 ans et plus. Dans les cinq ans, le
tiers des médecins va donc faire valoir ses droits à la retraite, sans forcément avoir de remplaçant. Alors
que les mesures incitatives ont été
choisies par le gouvernement dans
le cadre du Pacte territoire-santé
nous avons cherché à aller plus loin
en les adaptant à nos difficultés de
terrain. Nous travaillons sur l’attractivité de notre territoire, or un
département ne peut être attractif
s’il n’a pas une offre de soins suffisante. On ne vient pas fonder une
famille ou passer sa retraite sur un
lieu où on n’aurait pas la possibilité
d’accéder à un médecin généraliste
dans des conditions satisfaisantes.
La campagne de
communication est offensive,
en jouant sur la thématique
soignant-soigné et en
insistant sur l’incitatif. Les
expérimentations précédentes
Ce que propose le conseil général
•P
our les médecins : un chèque à l’installation pour financer une partie des frais d’équipement
(50 % des dépenses liées à l’équipement du cabinet médical, plafonnés à 5 000 euros, sous condition d’un
engagement à exercer au moins 3 ans dans la commune), la priorité étant donnée à l’installation regroupée.
• Pour les futurs médecins : une bourse d’étude pour les étudiants de 3e cycle, en contrepartie d’une
promesse d’installation de 3 ans, à hauteur de 1 000 euros par mois et une aide pour financer les frais liés au
logement (400 euros par mois) et au transport (200 euros par mois) pendant les stages SASPASS ou réseaux.
• Pour les collectivités : une aide pour financer le recours à un cabinet de recrutement
(5 000 euros par demande) et une subvention pour la construction ou la rénovation de locaux médicaux.
678 | LE CONCOURS MéDICAL vous ont-elles fait comprendre
que la contrainte ne
fonctionnait pas ?
Nous avions déjà proposé des
bourses pour les étudiants en médecine pour leurs trois dernières
années, en contrepartie d’une installation dans les zones déficitaires
définies par l’ex-ARH. Sur 55 cantons, seulement 4 étaient considérés
comme très déficitaires, ce qui était
très restrictif. Nous avons réussi à
installer un médecin, mais les deux
autres ont préféré rembourser la
bourse plutôt que de s’installer.
Aujourd’hui, je considère que toute
la Saône-et-Loire est déficitaire et
la situation commence à être tendue dans nos villes. Nous avons un
bon maillage de maisons de santé
pluridisciplinaires, voire pluriprofessionnelles, cofinancées par le
conseil général, la région et l’État.
Nous proposons ainsi de financer
des cabinets secondaires pour les
médecins du secteur qui exercent
en ville et peuvent assurer des vacations une journée par semaine sur
un canton déficitaire. Nous avons
essayé de prendre le meilleur de ce
qui existait ailleurs, dans les 101 départements de France et dans les 22
régions. Nous nous sommes rendu
compte qu’il manquait un outil pour
les médecins, à l’image de ce qui se
fait pour attirer les entreprises, à savoir une agence de développement
économique qui accompagne les entrepreneurs dans tous les domaines,
tome 135 | n° 9 | novembre 2013
en leur trouvant des solutions de
transports, de garde d’enfants, d’offres éducatives et culturelles… etc.
Si on veut attirer les médecins, il
faut vendre nos territoires ! Nous
avons une qualité de vie appréciable, un territoire bien desservi, notre département est connecté, à la
porte de Lyon et proche de Paris en
TGV. Il faut tenir compte du fait que
le conjoint ou la conjointe du médecin puisse également trouver un
emploi. En relation avec l’ensemble
de nos services départementaux,
la cellule SIM71 accompagne les
médecins, pour faciliter leur vie
personnelle. C’est la pierre angulaire du dispositif, qui fait le lien
avec l’agence régionale de santé, le
Conseil de l’Ordre, l’union régionale
des professionnels de santé (URPS)
les facultés et les communes.
Avez-vous déjà reçu des appels
et sur quelles problématiques
portent-ils ?
Nous avons déjà eu une trentaine de contacts. Nous faisons
connaître le dispositif aux élus
locaux et aux chasseurs de tête,
mais nous avons aussi eu des relations avec des étudiants et des médecins plus âgés qui ont fait une
carrière dans le privé et souhaitent
revenir exercer en libéral. Nous
avons signé trois bourses d’études
à destination de jeunes médecins.
J’ai signé moi-même récemment
un dossier « chèque installation »
(encadré) de 5 000 euros pour un
généraliste qui s’installe. Et trois
aides au logement et au transport
ont été votées pour des étudiants
qui viennent réaliser leur stage
dans le département. Nous avons
lancé cet automne la communication auprès des facultés de Lyon,
Besançon et Dijon, pour faire en
sorte que les jeunes viennent en
stage en Saône-et-Loire. Nous
avons en effet 47 maîtres de stage
tome 135 | n° 9 | novembre 2013 sur la Saône-et-Loire, mais seulement 11 stagiaires.
DR
Initiatives
Vous appuyez-vous toujours
néanmoins sur des cabinets de
recrutement ?
Oui et nous proposons même de
les cofinancer. Cela a fonctionné
deux fois sur trois, avec des médecins roumains et des médecins
hollandais. Nous allons maintenant
travailler vraiment sur l’accompagnement à moyen et long terme.
De quel budget disposez-vous
pour ce dispositif et combien
de bourses, de chèques à
l’installation et d’aides pour
les collectivités comptez-vous
offrir ?
Pour l’année 2013, nous avons
prévu 440 000 euros. Si ce budget
est entièrement consommé, tant
mieux, car cela voudra dire que
nous avons fait installer 10 médecins, que nous avons payé 10 bourses d’études pour des étudiants et
que nous avons eu 20 stagiaires
dans le département. S’il manque de
l’argent, je suis persuadé que mes
collègues accorderont une petite
rallonge. Ce n’est d’ailleurs pas une
question d’argent, nous ne sommes
pas là pour faire de la surenchère,
car un médecin ça ne s’achète pas.
Nous voulons avant tout insister sur
l’accompagnement humain.
Ce dispositif est-il compatible
avec celui des contrats de
praticien territorial ?
Oui, nous sommes complémentaires, mais le nombre de ces
contrats est limité et concerne
uniquement les dispositifs déficitaires. Le mode d’exercice libéral
seul, à l’ancienne, c’est terminé ;
beaucoup de jeunes veulent travailler en salariat, et nous allons
essayer d’explorer cette piste.
J’ai d’ailleurs fait la proposition à
Marisol Touraine que le département de Saône-et-Loire puisse être
un département d’expérimentation
pour du salariat. Nous proposons
aussi d’être un territoire d’expérimentation pour aller plus loin
dans la télémédecine, grâce au déploiement de la fibre optique. Nous
avons des ressources médicales
que nous ne soupçonnons pas, avec
les médecins qui exercent dans les
entreprises, dans les laboratoires,
dans les Ehpad, dans les hôpitaux
locaux. Ces personnes pourraient,
une journée ou deux par semaine,
consulter des patients extérieurs à
leur établissement dans des cabinets secondaires que nous sommes
prêts à financer. En géolocalisant
mieux les ressources médicales et
paramédicales sur un territoire, on
peut mailler un territoire de façon
plus optimale. On se bat pour des
bureaux de poste ou des distributeurs de banque, il faut qu’on se
batte aussi pour l’offre de soins,
c’est vital. Il y a suffisamment de
médecins généralistes en France,
le problème est leur meilleure répartition sur le territoire. •
Le visuel
à l’humour
potache
vise les
étudiants
en médecine
LE CONCOURS MéDICAL | 679
Saône & Loire Info de novembre 2013
BUZZ
Installeunmedecin.com
le pouls s’accélère !
Le 8 octobre, la campagne de communication du dispositif installeunmedecin.com
a été dévoilée, provoquant un déferlement de commentaires sur les réseaux
sociaux. Sur Facebook, ce sont près de
4 000 personnes qui ont liké ou partagé
une information de notre page « Soigner
les médecins ». Sur Twitter, 180 tweets ont
été comptabilisés dont une information
retweettée par Marine Lorphelin, Miss
France 2013. Les médias tels le Nouvel
observateur, le Figaro étudiant ou encore
Femme actuelle se sont également emparés
d
de l’information. Le
vvisuel de la camp
pagne, assurément
potache, a pour
objectif de réveiller
l’esprit carabin qui
sommeille en tout
médecin mais aussi
de faire connaître
le dispositif au
niveau national…
Mission réussie !
©TEMPS RÉEL
Saône-et-Loire Info - Octobre 2013
SANTÉ
La Saône-et-Loire
soigne les médecins
Le dispositif Installeunmedecin.com est en marche depuis
quelques mois. Aujourd’hui un site Internet est disponible et une chargée
de mission anime ce dispositif pour l’ensemble du département.
V
ous êtes médecin, étudiant ou une collectivité en quête de généraliste ? Rendez-vous
sur le nouveau site www.installeunmedecin.com, véritable porte d’entrée pour
découvrir le dispositif mis en place par le Département contre la désertification médicale. Voté en
mars dernier, cet ensemble de mesures englobe,
entre autres, des aides au logement et au transport
pour les étudiants stagiaires, des bourses d’études,
des chèques installation pour ouvrir un cabinet
médical ou un financement pour les collectivités
souhaitant construire ou rénover des locaux médicaux.
La plus-value de ce dispositif est aussi l’accompagnement dispensé par la cellule SIM 71 - Soutien
aux installations médicales. Interlocutrice privilégiée en Saône-et-Loire, Clémence Alix recueille les
demandes, oriente vers les bons interlocuteurs,
accompagne les projets d’installation et réalise un
travail important de promotion pour faire connaître
les mesures d’Installeunmedecin.com. Pour elle, le
soutien du Département est unique en France, avec
« une palette très large d’outils et d’aides pour accompagner l’installation de médecins ». Bien que récemment mis en œuvre, le dispositif fait l’objet d’un
véritable engouement, remarque Clémence Alix.
Plusieurs regroupements de professionnels de santé
sont en cours et un médecin va prochainement poser
ses valises et exercer en libéral dans le département.
Cinq étudiants vont également bénéficier de bourses
d’études, d’aides pour l’hébergement ou le transport.
Un bon début !
Sim71, votre cellule dédiée pour un accueil
et un accompagnement personnalisés :
03 85 39 57 90 – www.installeunmedecin.com
Service public territorial d'octobre 2013
Le département de Saône-et-Loire "ose l'esprit potache" pour attirer les médecins
Communication / Désert médical Publié le mercredi 23 octobre 2013
Pour promouvoir son dispositif "installe un médecin", le département de Saône-et-Loire déploie une campagne de communication
revendiquée "audacieuse" ("racoleuse", diront certains.). "L'univers de cette communication est résolument potache pour réveiller
l'esprit carabin qui sommeille en tout médecin", assume la collectivité. Elle avait été préparée sur les réseaux sociaux via une
application pour mobiles et tablettes (www.facebook.com/installeunmedecin et twitter.com/installemedecin) où il était promis "des
visuels évocateurs et des slogans riches en clins d'œil coquins".
1.000 euros par mois pour des étudiants en médecine
Derrière la blague, le dispositif installeunmedecin.com est des plus sérieux. Voté à l'assemblée départementale le 29 mars 2013, il
décline un ensemble de mesures financières en direction des médecins et de mesures d'accompagnement des collectivités, pour
favoriser l'installation de nouveaux praticiens.
Aux étudiants en médecine, il propose des aides à l'installation via une bourse d'études de 1.000 euros/mois en contrepartie d'un
engagement d'installation de 3 ans, ou encore, pour les stagiaires en médecine et en kinésithérapie, une aide de 400 euros par
mois pour l'hébergement et de 200 euros par mois pour les déplacements. Pour les médecins déjà en exercice, le chèqueinstallation peut aller jusqu'à 5.000 euros maximum.
Un guichet unique pour les médecins et les collectivités
Le département prévoit également un soutien financier aux collectivités territoriales. D'une part, une subvention de 5.000 euros
maximum pour les collectivités qui feraient appel à des cabinets de recrutement pour l'installation de médecins généralistes.
D'autre part, une aide à l'investissement à destination des organismes publics, pour la création, l'extension ou la rénovation de
maisons de santé pluridisciplinaires, de centres de santé, de cabinets de groupe, de cabinets secondaires "et éventuellement de
cabinet unique". Cette aide à l'investissement répond également à une autre ambition portée par le dispositif : favoriser le salariat
de nouveaux médecins.
Pour mettre en musique toutes ces actions, une personne est dédiée au "Soutien aux installations médicales" départemental
(SIM71). Son rôle : "établir un lien permanent entre les médecins demandeurs et les territoires pour un accompagnement en amont,
pendant et en aval de leur installation", présente le département.
La Saône-et-Loire compte 88 généralistes pour 100.000 habitants, à comparer à une moyenne nationale de 108 pour 100.000
habitants. Leur âge moyen est de 52 ans, en hausse de 6 ans depuis 1999.
Valérie Liquet
En savoir plus
Aller plus loin sur le web
Le site "installeunmedecin.com"
A lire sur Localtis
14/10/2013 Attractivité des territoires : l'Allier joue sur les atouts de la ruralité
12/03/2013 "Pays de santé" : retour positif sur trois ans d'expérimentation
06/03/2013 Santé et hôpitaux : les petites villes prônent une "approche territoriale"
08/02/2013 Installation des médecins et mesures coercitives : le Sénat se trompe-t-il de combat ?
30/05/2012 Installation des médecins : le conseil de l'Ordre se prononce pour des mesures coercitives
Localtis © Tous droits réservés
Intermédia hebdo du 16/10/2013
La Saône-et-Loire soigne les médecins
ne campagne résolument
potache pour réveiller l’esprit carabin qui sommeille
en tout jeune médecin : c’est le
parti-pris du Conseil général de
Saône-et-Loire.
« De nombreuses collectivités
communiquent pour inciter les
jeunes médecins à s’installer sur
leur territoire. Mais le ton est
d’ordinaire très institutionnel.
Nous avons voulu nous démarquer, et créer le buzz avec une
campagne qui ne laisse pas
indifférent », explique Matthias
Cardon, directeur de la communication du Département.
U
Du street dans les facs. Réaalisée par l’agence Temps Réell
(Dijon), la campagne est diffu-sée en insertions presse (presse
quotidienne gratuite et presse
spécialisée).
Des opérations de street-marketing dans les facultés de médecine à Dijon, Lyon et Besançon
sont également prévues. Enfin,
un site web dédié et des
comptes Facebook et Twitter
« Soigner les médecins » ont
été mis en place par l’agence
Socializy (Dijon).
Le budget de la campagne
s’élève à 40 K€. v
pourquoi-docteur.nouvelobs.com du 14/10/2013
LES DÉSERTS MÉDICAUX
Initiative de la Saône-et-Loire
Installeunmédecin.com, un site pour
lutter contre les déserts médicaux
par Audrey Vaugrente | Publié le 11 Octobre 2013
0
La Saône-et-Loire lance une initiative unique en son genre
: Installe un médecin. Un site « potache » et des
avantages financiers : tout est bon pour attirer de
nouveaux médecins.
Dans la lignée du site «
Adopte un mec », la Saôneet-Loire met en place un site
unique en son genre. Depuis
le 8 octobre, le département
propose le site
installeunmedecin.com.
L'objectif est de lutter contre la
désertification médicale.
Un site « potache »
pour attirer les
médecins
Le département mise sur un site qu'il assume
comme « potache » et sur les nouvelles
technologies pour motiver les jeunes médecins :
présence sur les réseaux sociaux, site Internet
compatible sur tablettes et mobiles... Le site internet
SUR LE MÊME THÈME
« Des médecins itinérants
pour les déserts médicaux »
« Des véhicules
pluridisciplinaires dans les
déserts médicaux »
« Déserts médicaux : faut-il
comporte même un onglet "Saône-et-Loire" digne
obliger les médecins à s’y
installer ? »
du plus bel office de tourisme. Il y fait la promotion
de son réseau de transports et de ses bonnes
connections avec les grandes villes. Il loue aussi ses réussites culturelles et ses
projets « ambitieux. » Tout démontre le dynamisme du département et son énergie.
Ludique et coloré, le site n'en oublie pas moins son objectif : montrer aux praticiens
que la Saône-et-Loire met les moyens pour les attirer.
Le Conseil général fait feu de tout bois et propose trois volets : étudiants, médecins
diplômés, collectivités. Aux communes, le Conseil de Saône-et-Loire propose d'aider
au recrutement en finançant des cabinets. Côtés facultés de médecine, un appel du
pied est fait aux étudiants. 1000€ mensuels de bourse sont attribués aux étudiants de
3e cycle sous promesse d'installation d'un cabinet dans le département pendant 3
ans. Mais ce sont les médecins diplômés qui ont le plus à gagner avec ce partenariat.
Le Conseil général participe au financement et aux frais de déplacement. Un chèque
d'installation prend en charge 50% de la somme, avec un plafond de 5000€.
Un département peu à peu abandonné par les médecins libéraux
La Saône-et-Loire met donc le paquet pour attirer des médecins car le département
se désertifie progressivement. Depuis 2009, le département a perdu 24 médecins, soit
presque 4% de sa population médicale. On compte actuellement 88 médecins pour
100 000 habitants. C'est largement en-dessous la moyenne nationale. L'âge moyen
d'un médecin est de 52 ans, mais plus d'un quart d'entre eux dépasse 60 ans.
Cette dégradation préoccupe le Conseil général, qui encourage l'installation et
l'épanouissement de ses médecins. A moyen terme, le département souhaite
favoriser le salariat des praticiens, à l'image de l'intiative de Domats (Yonne) qui vient
d'ouvrir un centre de santé faute de pouvoir recruter des médecins libéraux. Dans la
durée, le télémédecine devrait aussi être développée dans les zones les plus isolées
de Saône-et-Loire. Reste que cette initiative originale et moderne pourrait bien
inspirer d'autres déserts médicaux.
0
A NE PAS MANQUER
Nathan Verhelst : quand
un changement de sexe
raté conduit à l…
(Pourquoi Docteur)
Les automutilations
augmentent, les médecins
s'inquiètent
(Pourquoi Docteur)
4 Français sur 10 ne se
lavent pas les mains avant
de s'occuper d'un…
(Pourquoi Docteur)
DANS LA MÊME RUBRIQUE
Greffe de rein : pourquoi les malades ont besoin de donneurs vivants - Publié le 17 Octobre
2013
Les Oreos rendent aussi accro que la cocaïne - Publié le 16 Octobre 2013
Des chercheurs peuvent espionner notre cerveau - Publié le 16 Octobre 2013
allodocteurs.fr du 14/10/2013
Actualités
Installeunmedecin.com :
opération séduction des
médecins
Par Oriane Dioux
rédigé le 14 octobre 2013, mis à jour le 14 octobre 2013
0
Depuis le 8 octobre 2013, le département de Saône-et-Loire mise sur un nouvel outil
pour lutter contre les déserts médicaux : Installeunmedecin.com. Un site Internet
inédit qui veut inciter les médecins à s'installer dans ce département, caractérisé
par une offre médicale en déclin.
Installeunmedecin.com : opération séduction des médecins
Dans la lignée des sites de rencontres où l'on peut adopter un compagnon, voici
Installeunmedecin.com ! Son objectif n'est pas de catalyser les rencontres entre médecins,
mais de les inciter à s'installer en Saône-et-Loire. Présenté comme "potache pour réveiller
l'esprit carabin qui sommeille en tout médecin", le site s'adresse aux médecins, étudiants et
collectivités. "Il présente l'ensemble des actions mises en œuvre par le département pour
faciliter le recrutement et l'installation des médecins", explique Bérangère Mérigot, en charge
de la communication au Conseil général de Saône-et-Loire.
Des mesures incitatives pour les médecins, les étudiants et les communes
Pour attirer les médecins, le département a mis les petits plats dans les grands. Il leur
propose un chèque d'installation permettant de participer à hauteur de 50% au financement
des équipements, plafonné à 5.000 euros. Les étudiants peuvent recevoir des aides aux
transports et au logement lors de leur stage et une bourse mensuelle de 1.000 euros est
proposée aux étudiants de troisième cycle, sous promesse de s'installer pendant 3 ans dans
la région. Le Conseil général offre également un soutien financier aux communes faisant
appel à des cabinets de recrutement.
Conscient que l'argument financier ne suffit pas, le département propose aussi un
accompagnement à l'installation. "Il s'agit de fournir aux médecins les informations dont ils
ont besoin comme les modes de garde, par exemple, mais aussi d'aider le conjoint dans sa
recherche d'emploi", précise Bérengère Mérigot.
Le site dispose même d'un onglet "Saône-et-Loire" vantant les atouts du département.
Connexion aux grandes villes par son réseau de transport, promotion de son patrimoine
naturel et culturel... Tout est prétexte à séduire les nouveaux venus. Compatible sur les
tablettes et mobiles, Installeunmédecin.com se décline sur les réseaux sociaux (facebook et
twitter) avec l'ambition de s'adresser aux jeunes médecins, "particulièrement ciblés par cette
démarche."
La Saône-et-Loire, désert médical
Le département souffre d'un recul du nombre de médecins exerçant sur son territoire. Au 1er
janvier 2012, 88 médecins généralistes étaient récencés pour 100.000 habitants, alors que
la moyenne nationale est de 108 pour 100.000 habitants. Et le nombre de médecins
généralistes en activité régulière a chuté de 3,5% en trois ans. Dans le même temps, leur
âge moyen a augmenté. De 46 ans en 2009, il est passé à 52 ans en 2012. Avec le
lancement de ce site, le département entend inverser cette tendance.
En savoir plus
Sur Allodocteurs.fr :
Portrait d'une pionnière dans les déserts médicaux
Déserts médicaux : un meilleur salaire pour s'installer dans un village ?
Déserts médicaux : le Sénat opte pour un service médical obligatoire
Déserts médicaux : 4.600 euros/mois garantis pour les jeunes médecins
Déserts médicaux : le gouvernement passe à l'action
0
MOTS CLÉS Démographie médicale
Réagir à cet article
Pour réagir à cet article merci de vous identifier
Se connecter / S'inscrire
Envoyer
La Saône et Loire anticipe la prochaine désertification médicale - cadredesante.com
LA SAÔNE ET LOIRE ANTICIPE
DÉSERTIFICATION MÉDICALE
LA PROCHAINE
lundi 14 octobre 2013
Le Conseil Général de Saône et Loire a mis en place un dispositif incitatif,
appelé installeunmedecin.com, pour anticiper les futurs départs à la
retraite sur un département où 28% des médecins ont plus de 60 ans.
Il s’agit d’aller plus loin que les bourses annoncées par l’Etat récemment,
et d’attribuer des bourses de 1 000 euros par mois durant les trois
dernières années de médecine (soir 36 000 euros) pour tout jeune
médecin qui choisit de s’installer au moins trois ans en Saône-et-Loire.
Cette initiative fait l’objet d’une campagne de communication dans les
facultés de médecine de la région.
Voir
en
ligne
http://www.installeunmedecin.com/
:
PARTAGER CET ARTICLE
http://www.cadredesante.com/spip/infos/breve/la-saone-et-loire-anticipe-la-prochaine-desertification-medicale.html[17/10/2013 09:00:16]
- Miroir Mag - http://www.miroir-mag.fr -
Déserts médicaux : La Saône-et-Loire joue au plus offrant
Ecrit par Marion Chevassus le Samedi 12 octobre 2013 à 7h00. Dans la catégorie A la Une,En vedette,Société |
Commentaires désactivés.
Jusqu’où peuvent aller les territoires pour récupérer des médecins au moment – crucial – où ceux-ci désertent
le monde rural ? Le président du conseil général de Saône-et-Loire [1] a trouvé une réponse-choc à la
désertification médicale en installant, avec ses équipes, un dispositif incitatif pour anticiper les futurs départs
à la retraite sur un département où 28% des médecins ont plus de 60 ans. C’est installeunmedecin.com [2] .
Et pour être sûre que l’information ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd, une équipe était expressément
dépêchée aux abords de la faculté de médecine de Dijon pour vanter les mérites de la Saône-et-Loire. Nous
avons discuté avec Rémi Chaintron, le président PS du conseil général de Saône-et-Loire et instigateur de
cette opération…
Rémi Chaintron, bonjour. Pourquoi avoir lancé une telle stratégie ?
Nous ne sommes pas un département où la situation est hypertendue, mais nous avons voulu prendre les
devants. D’après nos statistiques, 28% de nos médecins ont 60 ans et plus. Cela veut dire que dans cinq ans,
ils vont prendre leur retraite sans forcément être remplacés. Donc même si ce n’est pas catastrophique par
rapport à d’autres départements, nous avons décidé justement de ne pas attendre d’être dans le mur pour
réagir.
Le dispositif imaginé par le conseil général de Saône-et-Loire va-t-il plus loin que le plan national de lutte
contre les déserts médicaux qu’a proposé la ministre Marisol Touraine ?
Oui, bien sûr. Pour les bourses jeunes médecins, alors que le plan national ne propose que quelques places
par région pour s’installer dans des zones déficitaires. Nous sommes plus larges puisque nous attribuons des
bourses de 1 000 euros par mois durant les trois dernières années de médecine (soir 36 000 euros) pour tout
jeune médecin qui choisit de s’installer au moins trois ans en Saône-et-Loire, et non pas forcément sur les
zones les plus déficitaires.
1/4
Télécharger le document PDF (204KB) [3]
À combien s’élève le montant de la cagnotte attribuée par le conseil général au plan installeunmédecin.com ?
À environ 450 000 euros tout compris, hors communication où les frais s’élèvent à 60 000 euros. Autant en
investissement qu’en frais de fonctionnement. Le tout a été voté le 29 mars 2013, comme l’ensemble du
dispositif, pour la fin de l’année 2013.
Pourquoi l’accent est mis sur la communication avec une affiche audacieuse, un site en ligne, une hotline
dédiée ?
Si les étudiants en médecine n’ont pas connaissance d’un dispositif comme celui-ci, ils ne prendront pas
d’engagement vis-à-vis de la Saône-et-Loire. Nous devons bien évidemment avoir une communication en
direction des étudiants – comme celle qui a été menée sur le campus de Dijon. Nous la poursuivons à Lyon, à
Besançon. Nous nous adressons également aux médecins en place, et puis nous avons eu des réunions
publiques sur ce thème.
[4]
Mais notre dispositif ne concerne pas qu’eux. En dehors de la bourse jeune médecin, nous proposons des aides
pour les stages. Nous avons 47 médecins généralistes prêts à accueillir des stagiaires. Or par session tous les
6 mois, nous n’avons que onze stagiaires environ. Nous avons donc la possibilité d’en accueillir beaucoup plus.
Quels sont les premiers résultats de l’opération ?
Nous avons déjà eu trente mesures – en cours de validation. Deux bourses Jeunes médecins ont été votées,
trois stagiaires signés [des étudiants de Dijon], et une installation de médecin a été actée. Avec 5 000 euros
de subvention d’équipement à la clé. Nous avons une sizaine de projets immobiliers avec des communautés
de communes, où nous pouvons installer par exemple des cabinets secondaires et où des médecins de ville
peuvent effectuer un jour ou deux de pratique. Avec la campagne de communication qui a désormais cours
sur les campus universitaires, nous pensons qu’il y aura beaucoup plus de retours, notamment sur les
mesures étudiantes.
Salarier des médecins peut-il être une solution ?
C’est une solution qui n’est pas prévue dans ce plan-là. Mais que nous envisageons. J’ai d’ailleurs envoyé une
lettre à la ministre Marisol Touraine pour que nous puissions être un département d’expérimentation en la
matière. Nous avons vu dans les études que nous avons réalisées auprès des médecins ou des futurs
médecins qu’un certain nombre d’entre eux souhaite exercer autrement et pas forcément en mode libéral. Ça
peut être une solution dans certains endroits de revenir aux “dispensaires” avec des médecins salariés.
Par ailleurs, nous aidons les communes financièrement à monter des maisons de santé, demandées par les
praticiens – ils s’installent plus facilement dans une ville ou un département lorsqu’ils ont la possibilité de
travailler en groupe, avec d’autres confrères ou professionnels de santé.
L’opération est-elle spécifique au CG 71, est-il le seul à intervenir financièrement ?
Les communes peuvent intervenir pour faire des offres aux médecins, notamment en missionnant des cabinets
de recrutement, ce que l’on appelle vulgairement des “chasseurs de têtes”, qui cherchent des médecins en
France mais aussi à l’étranger pour les faire venir ici. Nous payons 50% de leurs honoraires, lorsqu’ils sont
mandatés par une commune ou tout organisme public. Nous avons déjà fait venir en Saône-et-Loire des
médecins hollandais, roumains. La greffe a pris d’ailleurs pour une majorité d’entre eux – pas pour tous.
politique
France3
Communication : la Bourgogne enlève
le bas pour mieux faire passer ses
messages
La ville de Dijon a choisi le sexe et l'humour pour attirer les électeurs aux urnes. C’est aussi le pari
fait par le conseil général de Saône-et-Loire pour lutter contre la désertification médicale et recruter
des médecins.
BL
Publié le 10/10/2013 | 12:37 mis à jour le 11/10/2013 | 07:10
La ville de Dijon et le conseil général de Saône-et-Loire ont choisi le sexe et l'humour pour mieux faire passer leurs messages
Comment inciter les citoyens à participer aux élections qui se profilent
en 2014 ? (les municipales les 23 et 30 mars, juste avant les européennes le 25 mai) La ville du sénateur-maire PS François Rebsamen a choisi un slogan qui ne laisse pas
indifférent : "Les troubles de l'élection, ça se soigne...". Objectif : rappeler que l'inscription
sur les listes électorales est obligatoire aux termes de l'article L. 9 du code électoral et
donner tous les renseignements pour s'inscrire ou voter par procuration. Les électeurs ont
jusqu'au 31 décembre 2013 pour s'inscrire sur les listes électorales de leur commune.
Cette campagne s’adresse notamment aux jeunes qui votent pour la première
ou à ceux qui ont déménagé. "Les jeunes connaissent moins leurs droits, ils pensent être
inscrits et découvrent à la dernière minute qu'ils ne peuvent pas voter. Par l'humour, on
essaie de les interpeller", déclare François Rebsamen. Le sénateur-maire de Dijon
rappelle que la ville avait déjà misé sur l'humour en 2011. La campagne de
communication parodiait les messages sanitaires sur les paquets de
cigarettes. "Ne pas s'inscrire sur les listes électorales tue la
démocratie", était-il écrit.
C’est aussi cette approche humoristique qu’à choisi le département de
Saône-et-Loire pour résoudre sa pénurie de médecins. Le territoire ne compte
que 88 généralistes pour 100 000 habitants. "Face à ce constat, le Département de
Saône-et-Loire se mobilise et a lancé en mars 2013 le dispositif installeunmedecin.com
pour attirer et maintenir les professionnels de santé sur son territoire", indique le site
internet du conseil général. Le département revendique "un dispositif audacieux" et
assure que "l’univers de cette communication est résolument potache pour réveiller
l’esprit carabin qui sommeille en tout médecin".
La Renaissance du 11/10/2013
Le Journal de Saône-et-Loire - 10/10/2013
DÉPARTEMENT
37.5
°C
TEMPÉRATURE IDÉALE
POUR S’INSTALLER
EN SAÔNE-ET-LOIRE !
Vous êtes médecin ou étudiant en médecine ?
Vous cherchez un territoire idéal
pour vous installer ?
En Saône-et-Loire, on vous soigne !
LE DÉPA
RTEMEN
T
DE SAÔN
E-ET-LOIR
E
FACILITE
L’INSTALL
AT
DES MÉDE ION
CINS.
installeunmedecin.com
En Saône-et-Loire, on vous soigne ! Sympa, la campagne de communication du conseil général de Saône-etLoire pour vanter son dispositif Installeunmedecin.com. Le
visuel, dont les formes suggestives rappellent les douces
courbes du Brionnais, revendique son côté « potache pour
réveiller l’esprit carabin qui sommeille en tout médecin ». La
campagne va être menée à l’extérieur (facs de médecine de
Dijon, Lyon et Besançon) pour faire passer le message aux
étudiants : « Si vous cherchez un territoire pour vous installer, en Saône-et-Loire on vous soigne ! » Crédit DR
meltycampus.fr du 10/10/2013
Études de médecine : Installeunmedecin, l'initiative pour
aider les jeunes diplômés à s'installer !
Par Romain (Herveys)
il y a 7 jours
33 réactions
Études de médecine
Le département de Saône-et-Loire, concerné par le manque de
médecins généralistes, se mobilise et lance un dispositif pour aider
les étudiants en médecine. meltyCampus vous explique les détails
de l'offre.
La question du jour
Quelle version de Pokémon avez-vous
?
Pokémon X
Pokémon Y
Les deux
Aucune
Voter
Voter
Le département a lancé il y a 3 semaines,
sur les réseaux sociaux, un débat sous le
titre "soigner les médecins". Voici
Suis nous !
aujourd'hui cette campagne au ton décalé
via le site Installeunmedecin.com. Afin de
favoriser l'installation des
médecins dans la région
bourguignonne, le dispositif
propose des aides aux médecins
et aux étudiants en médecine. La
mission de soutien aux installations
Publicité
médicales nommée SIM71 vise à
accompagner les jeunes et les
Zoom sur
SUR MELTY
médecins récemment diplômés dans leurs démarches avec des aides pour le
logement et les transports, ainsi qu'avec une bourse d'étude. Elle facilitera également la
recherche de stage et propose déjà de les contacter sur le site. Alors que l'Europe de l'Est
cartonne pour les études de médecine, la Bourgogne veut faire mieux !
Top 5 des films qui vous donnent
envie d'étudier l'art
SUR WAT
tout est fait pour valoriser la région et faire des clins d'œil aux aspirants médecins !
La campagne met les grands moyens pour attirer ses futurs médecins,
une page nous dirige vers une infographie sur la région et ses qualités, une autre propose
des aides à des communautés ou des associations liées à la médecine tandis que la photo
de couverture montre un thermomètre et des fesses en forme de
montagnes… Cette dernière vise les étudiants de 3ème cycle de médecine
générale et les étudiants de kinésithérapie. En gros, tout est fait pour valoriser
la région et faire des clins d'œil aux aspirants médecins ! Donc si vous avez envie de
changer d'air, et si vous savez que la Bourgogne attire les étudiants étrangers, vous savez
où aller !
La mission nommée SIM71 vise à accompagner les jeunes dans leurs
démarches avec des aides pour le logement et les transports, ainsi qu'avec une
bourse d'étude.
VOIR LES 5
PHOTOS DE
L'ARTICLE
Twitter
5
0
L'actu Études de médecine
1
Réagir
1789 - Les mots que l'on ne dit pas
20 minutes du 10/10/2013
!"!"
#!
'2,-1+"'&+2 0!1".2
-(&+ )#0*)'"..2+
2* )"/*2$2'$.(0+2 %
&<.3 80!3 +:"!$/) <. :0."/%)0 !) +:"!$/)! 7
&<.3 $2!5$2!= .) 0!55/0</5! /":%9<.5 ,<.3 /)30%--!5 7
*) '%;)!1!01(</5!# <) ,<.3 3</4)! 6
+2 31*"
(&2)20
&
32 '",0
2%2&%+.-(
2
/"!-+-&
+#-0'&"+ 2
+"
32' )13 &-.0
2!-0'$
&"!#*%%'!#$'(')&"&%"$
etudiant.lefigaro.fr du 10/10/2013
Installeunmedecin.com, recherche
docteur désespérément
Par Figaro Etudiant
Publié le 10/10/2013 à 16:25

4
Pour lutter contre le désert médical, la Saône
et Loire offre des aides allant jusqu’à 600
euros par mois pour les étudiants qui
souhaitent faire leur stage dans le
département.
Ce nouveau site, lancée
par le Conseil général
de Saône et Loire,
devrait attirer l’œil
des étudiants en
médecine en cette
rentrée. A condition
bien sûr de ne pas être
centré sur Paris et de
grandes métropoles mais
PUBLICITÉ
avoir un goût pour les
petites villes et
villages… Son intitulé:
Installeunmedecin.com. Un
peu décalé, il se veut
attrayant pour les
carabins.
Si le sujet du désert
médical préoccupe le gouvernement et les collectivités
,cette initiative essaie de sortir des sentiers battus. Car
il y a urgence: pour attirer de futurs médecins et
repeupler ainsi son «désert médical» ,le département
cherche à capter les étudiants en médecine généraliste en
3ème cycle qui doivent effectuer un stage. Un chiffre
résume à lui seul le problème, que vivent d’autres
départements: 28 % des généralistes de Saône-et-Loire ont
60 ans et plus. La moyenne nationale se situe à 26,6 %.
Quant à la densité en Saône-et-Loire, elle est de 88
généralistes pour 100 000 habitants - la moyenne nationale
est de 136,5 médecins généralistes pour 100 000 habitants
.Et depuis trois ans le nombre de médecins a reculé de
3,5 % pour atteindre 668 professionnels.
Le dispositif vise les étudiants
Installeunmedecin.com a donc décidé de viser directement
les étudiants. Dans le détail, les carabins qui choisissent
d’effectuer leur stage dans un cabinet libéral peuvent
obtenir une aide forfaitaire mensuel de 400 euros pour le
logement et de 200 euros pour les transports.
Autre coup de pouce, le département propose des bourses
d’études. Concrètement il s’agit d’une somme versée chaque
mois, contre la promesse d’une installation pour trois ans
en Saône-et-Loire à la fin des études. La cible: des
étudiants de 3ème cycle ayant choisi la spécialité
«médecine générale».
Enfin, le département offre un «chèque-installation» aux
nouveaux médecins qui décident de s’installer.
Pour le moment, le dispositif doit encore faire ses
preuves: 2 bourses d’études ont été signées et 5 aides aux
logement et transport.
LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE
Médecine: les spécialités qui payent le mieux sont les plus
prisées
Des étudiants en médecine badigeonnent une église de
mercurochrome
SERVICE:
» Trouvez la formation qui révélera vos talents
LES UNIVERSITÉS
AMÉRICAINES, REINES DES ...
ÉTATS-UNIS : TWITTER PLUS
POPULAIRE QUE ...
Installe un médecin
cadureso.com du 09/10/2013
Écrit par Département de Saône-et-Loire | 09 Octobre 2013
La Saône-et-Loire, une campagne innovante !
Pour attirer les médecins sur son territoire plein de ressources, le Département de Saône-etLoire mise sur une campagne de communication innovante pour promouvoir son dispositif «
installe un médecin ».
Fin août, le débat s'est engagé de manière très ouverte sur les réseaux sociaux sous le titre
« Soigner les médecins », dépassant largement les frontières du département.
Ce 8 octobre, l'intégralité du dispositif est dévoilé et frappe fort :
· Un dispositif judicieux : l'action coordonne un accompagnement des médecins, des
étudiants en médecine et les collectivités du 71.
· Un dispositif ambitieux : une cellule dédiée à l'accueil et à la coordination, SIM71
avec une interlocutrice permanente.
· Un dispositif audacieux : l'univers de cette communication est résolument « potache
» pour réveiller l'esprit carabin qui sommeille en tout médecin.
· Un dispositif multimédia : décliné sur internet, prolongé sur les réseaux sociaux,
interactif et mobilisateur grâce à l'application pour mobiles et tablettes
La campagne sur les réseaux sociaux :
www.facebook.com/installeunmedecin
twitter.com/installemedecin
La Saône et Loire s'est mise à l'écoute de ce foisonnement de témoignages et de réactions
concrètes pour mieux y répondre. La page Facebook a dépassé fin septembre les 1000 «
j'aime «
et maintenant :
· un site internet participatif et mobilisateur : www.installeunmedecin.com
· l'application gratuite installeunmedecin pour smartphone et tablette pour soutenir
l'action et suivre les actualités
· la diffusion de la plaquette d'installation en Saône et Loire
et surtout :
la Saône et Loire « soigne ses médecins », et les met en appétit grâce à des visuels
évocateurs et des slogans riches en clins d'œil coquins
lejsl.com du 09/10/2013
CONSEIL GÉNÉRAL
Une campagne de com potache pour attirer les futurs médecins
en Saône-et-Loire
Notez cet article :
le 09/10/2013 à 17:29 | F. P. Vu 630 fois
Le visuel de la campagne pour attirer de nouveaux médecins
Pour vanter son dispositif d'aides à l'installation, le conseil général de Saône-et-Loire mise sur
l'humour.
Installeunmedecin.com :
PARTAGER
derrière le site internet
participatif, un dispositif
complet d'aides à l'installation
pour attirer de nouveaux
praticiens et pallier la
Envoyer à un ami
0
désertification médicale dans le
département. Ce mercredi, le conseil général de Saôneet-Loire a rendu publique sa campagne de communication
à destination des étudiants en médecine. Les visuels
seront déployés dans les facultés de médecine de Lyon,
Dijon et Besançon. L'esprit de la campagne est
volontairement potache pour "réveiller l'esprit carabin qui
sommeille en tout médecin". Le message est clair : "Vous êtes médecin ou étudiant en médecine ? Vous cherchez
un territoire où vous installez ? En Saône-et-Loire, on vous soigne !" Plus d'infos sur le site :
installeunmedecin.com
Le Journal du Palais de Bourgogne - 07 au 13/10/2013
http://www.departements.fr
16 septembre 2013
Les praticiens territoriaux : Une nouvelle arme
contre la désertification
Santé, Tous les départements
Le contrat de praticien territorial est entré en vigueur cet été. Pour permettre à de jeunes médecins de s’installer dans
des zones médicalement sous dotées, en leur garantissant des revenus pendant deux ans. Ce système prévoit la
signature de deux cents contrats par an dans les prochaines années. Depuis longtemps, la pénurie en professionnels de
santé dans les territoires ruraux et plus particulièrement en médecins généralistes et chirurgiens dentistes suscite de
grandes inquiétudes. Les départements n’ont pas attendu pour réagir. C’est par exemple le cas dans l’Aude, en Lozère
ou dans la Saône-et-Loire.
La remobilisation des praticiens territoriaux de médecine générale prend forme. Prévu par la loi de financement de la Sécurité sociale 2013,
ce dispositif départemental d’incitation à l’exercice de la médecine générale en zone rurale prévoit la signature de 200 premiers contrats dès
cette année. Il offre à de jeunes généralistes une garantie de revenus pendant deux ans en contrepartie de leur installation dans une zone
fragile.
Bien que les questions de démographie médicale et d’accès aux soins ne relèvent pas des compétences directes des Conseils généraux,
ceux d’entre eux qui sont les plus touchés ont anticipé.
C’est le cas du Département de l’Aude avec le projet de Schéma Départemental d’Aménagement et de Développement Durable du
Territoire. Il a mis là en œuvre une incitation à la réalisation de stages d’internat en médecine générale dans les secteurs ruraux du
département.
De son côté, le Conseil général de la Lozère a mis en place des mesures d’accompagnement financier d’aide à l’installation en faveur des
étudiants en médecine générale, qui s’engagent à exercer sur le département : aide à la création des maisons de santé, ou encore bourses
afin de favoriser les installations et les stages, attribuées aux internes de médecine générale et étudiants de 5ème et 6ème année de
chirurgie dentaire. Cette action a déjà porté ses fruits avec 7 conventions d’engagement et 11 conventions de stages signées. Elles sont
accompagnées d’une campagne d’information auprès des étudiants et des enseignants des facultés de médecine et de chirurgie dentaire.
A ce jour, 3 jeunes médecins nouveaux venus exercent déjà en Lozère. Le Conseil général a consacré près de 140 000 euros à ce
programme, depuis 2008. Il a voulu aller encore plus loin en lançant un projet de télémédecine, avec viso-conférence et prise en charge
informatisée des urgences, destiné à améliorer l’accès et la qualité des soins en zone rurale de montagne.
La Saône-et-Loire ne compte que 88 généralistes pour 100 000 habitants. Face à ce constat, le Conseil général a lancé en mars 2013 le
dispositif www.installerunmedecin.com. Il vise à attirer et maintenir les professionnels de santé, à améliorer et moderniser les conditions
d’exercice, à sécuriser les praticiens et rapprocher les médecins des patients. C’est une véritable ressource pour les professionnels de santé,
mais aussi pour les étudiants et les collectivités. Chacun peut y retrouver les aides financières qui le concernent et consulter les offres de
stage et d’emploi. Depuis le lancement de ce site, déjà cinq demandes d’aides financières (deux bourses d’études et trois aides financières
pour des stages) et une trentaine de communes intéressées.
Mise en ligne le 16 septembre 2013
P.B
santeinnovations.wordpress.com
OCTOBER 14, 2013
Installeunmedecin.com : opération
séduction des médecins : Allodocteurs.fr
Dans la lignée des sites de rencontres où l’on peut
adopter
un
compagnon,
voici Installeunmedecin.com ! Son objectif n’est pas
de catalyser les rencontres entre médecins, mais de
les inciter à s’installer en Saône-et-Loire. Présenté
comme “potache pour réveiller l’esprit carabin qui
sommeille en tout médecin”, le site s’adresse aux
médecins, étudiants et collectivités. “Il présente
l’ensemble des actions mises en œuvre par le
département pour faciliter le recrutement et
l’installation des médecins”, explique Bérangère
Mérigot, en charge de la communication au Conseil
général de Saône-et-Loire.
Des mesures incitatives pour les médecins, les
étudiants et les communes
Pour attirer les médecins, le département a mis les
petits plats dans les grands. Il leur propose un
chèque d’installation permettant de participer à
hauteur de 50% au financement des équipements,
plafonné à 5.000 euros. Les étudiants peuvent
recevoir des aides aux transports et au logement
lors de leur stage et une bourse mensuelle de 1.000
euros est proposée aux étudiants de troisième
cycle, sous promesse de s’installer pendant 3 ans
dans la région. Le Conseil général offre également
un soutien financier aux communes faisant appel à
des cabinets de recrutement.
Conscient que l’argument financier ne suffit pas, le
département propose aussi un accompagnement à
l’installation. “Il s’agit de fournir aux médecins les
informations dont ils ont besoin comme les modes
de garde, par exemple, mais aussi d’aider le
conjoint dans sa recherche d’emploi”, précise
Bérengère Mérigot.
Le site dispose même d’un onglet “Saône-et-Loire”
vantant les atouts du département. Connexion aux
grandes villes par son réseau de transport,
promotion de son patrimoine naturel et culturel…
Tout est prétexte à séduire les nouveaux venus.
Compatible
sur
les
tablettes
et
mobiles,
Installeunmédecin.com se décline sur les réseaux
sociaux (facebook et twitter) avec l’ambition de
s’adresser aux jeunes médecins, “particulièrement
ciblés par cette démarche.”
See on www.allodocteurs.fr
Posted in esanté, Médecin | Leave a Comment »
Tags: meetic
Le Journal de Saône-et-Loire du 02/09/2013
6 900
24 heures.
02
£
Retrouvez un condensé de sujets d’actualité développés dans nos
différentes éditions locales. À lire en page 9
En
euros, le revenu
professionnel global
brut garanti aux jeunes
médecins, pendant
deux ans, par le biais
de ces contrats de
praticien territorial de
médecine générale.
SAÔNEetLOIRE
BONJOUR
Rentrons
PAR JEAN-PIERRE TISSIER
M
ême si l’actualité n’a
pas vraiment pris de
vacancestantsurleplandes
faitsdivers,delapolitique,du
social,dessports,delaculture,quedespeople…Provoquantdeslarmes,delacolère,
del’indignationmaisausside
lajoie,l’heuredelarentréea,
quandmême,sonné.
Lemomentestvenuderelégueraurayondessouvenirs
leplaisirdebullerausoleilau
bord de la mer, de faire des
bombes dans la piscine, de
faire rôtir des saucisses au
barbecue,desiroterl’apéro
entreamis…Cesbonssouvenirspermettrontdetenirjusqu’auxprochainesvacances
auxquelsvontpouvoirgoûterles« septembriens ».
Les juillettistes étant déjà
biendanslebain,ilesttemps
pourlesaoûtiensderetrouverleursmarques,quiaubureau,quiàl’école.Derouvrir
les boîtes mails ou les cahiers… bref de reprendre
contactaveclaréalitéquotidienne,sesstressentousgenres et ses soucis garantis.
L’heure est venue aussi de
prendre de bonnes résolutions.Décidonsd’adopterla
zenattitude.Choisissonsde
viderdenostêtestoutesles
émotionsnégativesetoptons
résolumentpourunerentrée
optimiste,enfaisantl’économiedetouteslestracasseries
inutiles…Décidonsquerien
ni personne n’entamera la
belleénergiequinousmotiverachaquematin…Alors,
rentrons !
SOMMAIRE
£ Faits divers
£ Carnet
£ Le fait du jour
£ France monde
£ Sports
£ Hippisme
£ Cahier des locales
24 pages
p.04
p.13
p.14
p.16
p.21
p.32
SANTÉ.LaBourgogneobtientdouzecontratsdepraticiensterritoriauxdemédecinegénérale,
Exercer en désert médi
200.Lenombredecescontrats,d’uneduréededeux
ansmaximum,créeparundécretdu14août2013.
Distance.En Saône-et-Loire, 0,44 % de la
population est à plus de 10 minutes d’un cabinet.
DECRYPTAGE
PAR LEONIE PLACE
Une rémunération additionnelle pour que les jeunes
médecins s’installent à la
campagne. La mesure sera
efficace si elle se fond dans
le dispositif existant.
F
avoriser l’installation
précoce des médecins.
Etlesinciteràexerceren
milieu rural. Tels sont les objectifs du décret n° 2013-736,
du14août2013,relatifaucontrat de praticien territorial de
médecine générale (PTMG).
Ce nouveau statut, réservé à
des jeunes diplômés ou des
médecins exerçant depuis
moins d’un an dans des cabinets libéraux, est issu du Pacte
territoire-santé, présenté par
Marisol Touraine, ministre de
la Santé, en décembre 2012,
pour lutter contre les déserts
médicaux.
LaBourgogneobtientdouze
de ces postes, d’une durée
maximum de deux ans, sur les
200 créés par le décret. À
l’Agence régionale de santé
(ARS) de Bourgogne de les répartir d’ici la fin de l’année.
Notamment en Saône-et-Loire où sur 127 communes qui
disposent d’au moins un médecin généraliste, 37 sont fragilescarl’ensembledesprofessionnels y ont plus de 55 ans.
« Nous allons déterminer les
zones où la démographie médicale sera la plus faible après
des cessations d’activité récente ou imminente, et où les
départs à la retraite vont être
les plus nombreux. Et nous
sommesenrelationavecledépartement de médecine à
l’université de Dijon pour la
promotion de ce nouveau statut », explique Chantal Mehay, de la direction de l’offre
des soins à l’ARS.
La France ne manque pas de médecins. Au 1er janvier 2011, le Cnom recensait 94 122 médecins
libéraux exclusifs. Le problème est leur répartition inégale sur le territoire. Photo JSL
3640€net
Aucœurdudécret,deuxmesures. La première est financière. Le médecin doit justifier
d’au moins 165 consultations
au tarif opposable de 23 €,
horspermanencedessoins.Et
s’il n’atteint pas le chiffre d’affaires de 6900 € par mois, soit
un revenu de 3640 € net, l’Assurance-maladie lui finance
une rémunération complémentairepourl’obtenir.« Cette aide enlèvera le stress du début d’installation et permettra
aux jeunes médecins d’en vivre, car nos charges sont très
importantes », confie Dr
Aubry, à Cluny. La deuxième
mesure est sociale, le statut
prévoit un complément de rémunération en cas de maladie
ou de maternité. « Un progrès
majeur », avance Dr Copreaux,vice-présidentduconseil départemental de l’Ordre
des médecins de Saône-etLoire. « La profession se féminise et le régime libéral n’est
pas favorable à la maternité.
C‘est un frein à l’installation
des jeunes, qui exercent des
remplacements jusqu’à ce
qu’ils fondent une famille. »
Isolésmaisgroupés
Cette mesure, pour être efficace,nedoitpasisolerlesnouveaux médecins. « Le plus
possible, nous signerons ces
contrats sur des lieux où l’on
trouved’autresprofessionnels
de santé », détaille Chantal
Mehay.
Pour amoindrir les charges
d’installation, mais aussi pour
répondre à un choix de vie.
« Les jeunes médecins veulent exercer en milieu groupé.
Où ils sont épaulés », précise
Dr Copreaux. L’argent ne fait
donc pas tout.
Élargissementdu« contratd’engagementdeservicepublic »
32decescontratsontdéjàétésignéesenBourgogne, sur les 45 attribués à la région. Crée par
la loi Hôpital, patients, santé et territoire du
21 juillet 2009, cette mesure de lutte contre les
désertsmédicauxviseàverserauxétudiantsen
médecine une allocation mensuelle, s’ils s’engagent à s’installer dans une zone sous-dotée
pouruneduréeégaleàcelledelabourseversée
etquinepeutêtreinférieureàdeuxans.Unautre
décretdu14août,le2 013-734élargitleszones
concernées par les contrats d’engagement. Il
précise que le signataire s’engage à exercer
sonactivitédesoin(etnonplusprofessionnelle)
sur un ou plusieurs territoires. Cette distinction
permet aux jeunes médecins de mener des activitésderechercheoud’enseignement,làoùils
lesouhaitent.Ledécret2 013-735étend,lui,les
contrats auxétudiants enodontologie.
LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE
LE DOSSIER / SAÔNE-ET-LOIRE
Lundi 2
septembre 2013
Votre @vis sur lejsl.com
À quel distance de chez vous se
trouve le médecin le plus proche ?
43% 24% 33%
Dans ma
commune
A moins
de 5 km
A plus
de 5 km
362 internautes ont à cette question.
03
DENSITÉ MÉDICALE
MESURES COERCITIVES
Inférieure à la moyenne nationale
Le Sénat au rapport
En Saône-et-Loire, il y a 83,6 médecins
généralistes pour 100 000 habitants.
Contre 108 au niveau national. Au cœur du
département, des variations significatives
sont notées : en Bresse bourguignonne, ils
sont 63,6 et 100,3 en Sud Bourgogne.
À l’inverse du gouvernement, le 7 février,
Hervé Moray, sénateur UDI, a proposé
d’exclure de l’Assurance-maladie les
médecins qui choisiraient de s’installer dans
des zones déjà saturées. Leurs patients ne
seraient plus remboursés par la Sécu.
,unemesurepourluttercontrelesdésertsmédicauxquiseveutcomplémentairedesdispositifsenplace.
cal rural pour 3640 € net
Retraites.En Bourgogne, 48 % des médecins ont plus de 55 ans,
34 % plus de 58 ans, et 10 % plus de 63 ans.
Nièvre.Il s’agit du désert médical le plus important en Bourgogne,
avec 78 médecins généralistes pour 100 000 habitants.
INSTALLEUNMEDECIN.COM : UNE TRENTAINE DE COMMUNES INTÉRESSÉES
5 000 € pour les généralistes
exerçant pour la première
fois dans le département.
« L’attractivité de notre territoire passe par l’offre de
santé », note le président.
Alors, une bourse d’étude de
1 000 € par mois pour une
durée de trois ans est proposée aux étudiants en médecine, pour une promesse
d’installation de trois ans.
Enfin Installeunmede-
cin.com assouplit le financement des maisons pluridisciplinaires, centres de
santé et cabinets de groupe.
« Depuis le mois de juin,
nous avons reçu une trentaine de demandes et onze jeunes se sont montrés intéressés pour les premières
installations et aide de stage », se satisfait Rémi
Chaintron.
L.P
Partez cet automne de votre région !
Le président du conseil général de Saône-et-Loire, Rémi
Chaintron, lors de sa venue dans le bassin chalonnais, en mai,
pour présenter le dispositif installeunmedecin.com Photo JSL
cultés que rencontrent les
jeunes à exercer des stages
loin de leurs facs », com-
mente Rémi Chaintron. Le
dispositif prévoit aussi une
aide à l’installation de
Croisière
Anvers
Rotterdam
Amsterdam
Visite du célèbre
Rijksmuseum
Amsterdam et ses
canaux
18 au 22 octobre 2013
QU’EN PENSEZ-VOUS ?
OLIVIER
ROCHET
CHRISTELLE
BONNEFOY
LYDIA
KLERS
42 ans,
Anost
40 ans,
Louhans
20 ans,
Le Creusot
Quelque chose
de nécessaire
C’est eux qui doivent
faire leur choix
Oui, complètement
C’est un sujet délicat, je pense qu’effectivement, ce serait
bien. Lorsque l’on voit la situation dans nos campagnes,
j’irais même jusqu’à dire que
ce serait quelque chose de
nécessaire. Maintenant, il
faut être clair, on ne peut pas
contraindre sans contrepartie. Il faut forcément quelque
chose pour motiver.
Les obliger, non. C’est eux
qui doivent faire leur choix
de leur installation. On ne
peut pas leur imposer. Mais
c’est vrai qu’il faut essayer
d’avoir des médecins de
proximité dans les zones
rurales. Un peu partout, sur
le territoire, nombre de praticiens font défaut, c’est une
constatation de faits.
Oui, complètement. Ce
n’est pas normal que le territoire ne soit pas couvert
correctement. La population doit pouvoir se soigner sans faire de longs
trajets. Il y a des personnes
âgées qui sont complètement isolées, sans voiture.
Chaque village devrait
avoir son médecin.
*
1270€
*
Croisière
Andalouse
sur le
Guadalquivir
Découverte de Séville,
Grenade, Cordoue
Visite de Cadix, d’un
élevage de chevaux
1er au 8 novembre 2013
Pourquoi choisir ces croisières ?
• Départ de chez vous
• Excursions et boissons à bord incluses
• Animations à bord
Croisières fluviales 2014 au départ de la région disponibles sur
www.voyages-girardot.com
03 85 42 82 57
456371900
Faut-il obliger les médecins à s’installer dans les déserts médicaux ?
659€
*Prix au 2 septembre 2013, à partir de, par personne, en chambre double, sous réserve d’évolution tarifaire ultérieure et de disponibilité le jour de la réservation et jusqu’à épuisement du
stock. Conditions générales et particulières de vente Brochure Voyages Girardot 2013 ou sur www.voyages-girardot.com. IM 071100004.
Ce dispositif, voté en mars,
présenté publiquement en
juin, Rémi Chaintron en est
f i e r. I n s t a l l e u n m e d e cin.com vise à lutter contre
les déserts médicaux. « Il est
complet et certaines mesures sont inédites », s’enthousiasme le président du Conseil général de Saône-etLoire. Comme le service
d’accompagnement, qui
prend en charge les à-côtés.
Tel que « l’emploi du conjoint », « la garde des enfants », « le logement ».
Autre mesure, dont le conseil général s’apprête à faire
la publicité lors des rentrées
universitaires à Dijon, Lyon
et Besançon : les aides pour
l’hébergement à hauteur de
400 € par mois et pour le
transport de 200 € par mois,
pour les jeunes effectuant
un stage en Saône-et-Loire.
« Il faut gommer ces diffi-
L'INDÉPENDANT
~PENDANT
"
,.
"
El
vendredi 7juin 2013
juin 2013
« Instàllerunmedecin.com » : une perfus.ion financière
pour inciter les jeunes médecins à venir s'installer
Lundi soir, le président
du Conseil général Rémi
Chaintron a présenté à
Louhans son dispositifpour
'inciter les jeunes médecins
à s'installer en Saôneet-Loire, intifl,tlé
"installerunmedecin.com"
S,
~nseurs
appuyant sur le constat
effectué par divers médecins (visibles ce soir-là via
une vidéo) sur leur métier,
sur ce qui leur semble iniportant pour leur épanouissement et sur leurs inquiétudes
quant à l'avenir de leur profession,le président du Département accompagné
d'Évelyne Couillerot, 1re vice-présidente du Conseil général, a présenté l'arSenal de
mesures financières {{ en direction des médecins et des
mesUres d'accompagnement des collectivités » lundi
soir à Louhans devant une
soixantaine de personnes.
Mises en place par le Département, elles {{ favorisent
l'irlstallation de nouveaux
praticiens tout en modernisant et en sécurisant leurs
conditions d'exercice», et
sont en cohérence avec le
,plan national de lutte contre
in-
l de l'unî-
allocations
ians le déIlres d'acIt, si l'auynombre de
)ienvenue
lancer ?} r il
Irieux par
pprimer la
npôt pour
collège et
!imaintenir
iants ... En
« l'univerprend un
Ilei Juillard
~e
Llndi
landat
Branges
mportants
1e mise
Ité retenue
re un peu
et, deux
~tier. La
,mais il
Iféhiemes
les déserts médicaux.
«L'action phare du dispositif: "la mission SIM" (soutien aux installations médicales). Unique en France,
elle vise à ce qu'un référent à
l'installation établisse un lien
permanent entre les médecins demandeurs et les acteurs des territoires. Cette
porte d'entrée de la première
demande dtinformation s'accompagne d'une triple aide
à l'installation mise en place
en direction des étudiants et
des médecins ». « Une boursè d'étude [... ], une aide pour
le financement de l'hébergement et des déplacements
pour les étudiants de 3e cycle
(médecine générale et kiné)
[... ] et un chèque-installation
pour les médecins qui s'installent pour la 1re fois en Saône-et-Loire ,», comme l'a précisé Évelyne Couillerot.
Aides également aux élus
Les élus n'ont pas été délaissés puisque «le Département, dans son dispositif, apporte aussi son soutien aux
collectivités soucieuses de
développer leur offre de
soins. Via des aides, elles
pourrontfaire appel à des cabinets de recrutement ou encore être aidées pour la créa,
'
tion, l'extension ou la
rénovation de Maisons de
santé pluridisciplinaires.
Mais «le Conseil général
veut aller plus loin et voir à
moyen terme, ({ et parce que
C'est ce que demandent de
plus en plus de nouveaux
praticiens qui vont s'iiistaller,
installerunmedecin.com
veut favoriser le salanat de
nouveaux médecins».
Point d'orgue de ce dispositif comme l'a' rappelé la
lere vice-présidente: «pratiquer la télémédecine dans
les zone~ les plus isolées».
Pour cela, il faudra que le très
haut débit passe partout.
Ne remettant pas en cause
ce dispositif, les docteurfi
Coulon et Varlot ont souhaité
néanmoins «tempérer cet
enthousiasme». Le premier
s'est insurgé contre la liberté
d'installation dont bénéficient les jeunes diplômés.
« On fait la part belle faite
aux jeunes médecins qui
s'installentoù bon leur semble». Et s'est ditfavorable à
la mise en place d'une « carte sanitaire de la France».
Quant à son ,confrère, il a
soulevé le problème des
aides promises par la CPAM
aux jeunes médecins «etqui
ne sont pas tenues {voir ci-
COUp de'bistouri de la CPAM'dans
le dispositif du Conseil général
e Consejl général, général, pour pouvoir pré- sayerait"de débloquer la
cc Ll'ARS
etla Caisse d'as- tendre obtenir cette rémuné- tuation. » Espoirvite annihilé
surance-maladie incitent les ration.'
puisqu'elle a reçu voilà quelsi~
'~,
jeunes médecins à s'installer.
,
Or, les aides promises ne sont 550 patients pour le médecin,
pas versées. Ulle de mes 89 selon la, CPAM
consœurs est concernée. Et {{ Pire»commeelleleprécise
cela peut remettre en cause dans la lettre de réclamation
son exercice à'Louhans. Cet- qu'elle a envoyée le 15 avril
te consœur évoquée par le Dr au responsable de la CPAM,
Varlot à la réunion, c'est· Alain Piffeteau: «Quand je
Gaëlle Pretlo. .
reçois mon relevé de la
Jeune médecin installée CPAMsurmapatientèlemé(sans aucune aide quelle decin traitant en un an, j'ai
qu'elle soit) depuis lan 1/2 environ 500 patients durégidans la Maison cI.e santé plu-me général qui m' ont déclaré
riprofessionnelle de Lou-'. médecin traitant. Soit envihans, elle a effectué dès son ron550patientstousrégimés
installation toutes les démar- confondus au 31 décembre
ches pour obtenir, comme 2012[ ...]Pourquoiauseindu
ses deux confrères associés, service SROP, personne ne
une {{ rémunération sur ob- s'est étonné qu'un médecin
jectifs de santé publique». installé en zone blanche,
Un système qui vise à inciter, n'ait aucun patient du régientre autres, les médecins me général qui i'ait déclaré
généralistes à se doter d'un médecintraitantenplusd'un
logiciel de télétransmission an ? [... ] II faut avoir un peu
et ainsi {{ éviter àla CPAM de de bon sens ! )} Idem pour son
recevoir des centaines de logiciel. {{ Comme je l'ai dit
feuilles de soins », explique- au directeur dans ma lettre, il
t-elle.
répond à tous les prérequis.
Début avril 2013, elle n'a Mon taux de télétransmistoujours rien perçu... a con- sion est de 87 % [... ] Mes
trario de ses deux associés deux collègues qui ontle mêqui fonctionnent avec les me logiciel que moi et qui ont
mêmes outils. La jeune mé- fourni les mêmes justificatifs
decin téléphone alors à la que moi ont bénéficié de la
CPAM, section profession- rémunération attenante à ce
nelle. On lui répond que logiciel. Pas moi. Pourd'après leurs données, elle quoi?» Elle a recontacté le
n'a pas assez de patients (89 directeur de la CPAM. C'est
recensés par la CPAM en un une adjointe qui lui a réponan et demi) dont 0 en régime du en précisant {{ qu'elle es-
ques jours un courrier du directeur lui signifiant que son
dossier « avait été transmis
au niveau national avec toutes les réclamations des
autres médecins et qu'il n'en
savait pas plus». Et il Y en a
des dossiers comme l'a montré REAGJIR (regroupement
autonome des généralistes
jeunes installés et remplaçants) en faisant une enquête
sur le sujet visible sur site internet. Le constat est sans appel et résumé dans la première phrase de l'article:
({ Jeunes généralistes installés et rémunération sur objectifs de santé publique: un
jeudehasard? »
En effet, après enquête nationale; 50 000 généralistes
ont touché une prime. Mais
les deux tiers des installés en
2012 n'ont rien touché. Comme l'écrit REAGJIR, malgré
des indicateurs identiques et
des profils similaires, {{ les
montants sont très variables,
tout [... ] comme les réponses.
Certains n'ont même rien reçu ». Ce qui n'incite certainement pas les jeunes médecins à s'installer, et surtout à
rester. Rémi Chaintron a déclaré pouvoir {{ être le relais
de ce déficit. Si on s'engage,
on doit respecter ses engagements » a-t-il lancé en direct}.oilde la CPAM.
R. Chaintron a présenté le dispositif et a pris connaissance des
problèmes existants.
dessous) ». «Je vais dès demain matin (mardi) contacter
le directeur pour savoir ce
qui se passe» a déclaré Rémi
Chaintron.
Pascal Pretlo
ufMaisonlllédicalede garde risque
,dèfenœrdéfiniIiVementenseptembre !
lefinànCElment d~la Maisonmedicaiedegarde(MMG) aété modifié.
NégafiyElmlil1'it1e DrClmrles Coulon a aI~ ce soir-là le président du
CQllSeUgélléralsur:œtétafde fait,« Enprincipe,en septembre, on
fermer >lEfd'expliquer:«l:Agence régionale de santé verse
nol'malemlmt93 000 euroslan àla MMG. Orlà, elle n'a versé que
50000E!uros.~I)'~pas suffisant Pour l'instant, la directrice de
l'hôpital~eloUhailsacceptedepayer la différenéemais pas pour
l(jngtemps.~enseHous que cette décision puisse attirer de
noLiyeauxmédeçins?» Rémi Chajntron a répondu : «Dès demain,
(m~i, Ndlr)j'!(lten'(lger'ai lerespQnsable de l'ARS [.••]. On doit
'tro\ïIierdes finan~thentspour que la MMG continue ».Sinon, il n'y
,,âu~pll.!$dé fl)~deci,ndêQ~Ei,le$Qir,J'lntre ZO het minUit ni le,
sam~dietdim(i/1t:h~ I/fâudra alQrs se rendre aux urgences de, Lons
'ouChalQri .• :<'
" ' 0
Au
de
de.uiettet
Le Journal de Saône-et-Loire, 05/06/2013
SANTÉ
Installation de jeunes médecins : les mesures présentées à Louhans
Professionnels de santé,
élus, mais aussi patients
étaient réunis lundi soir au Palace, à Louhans, par le conseil
général. Rémi Chaintron, président, et Évelyne Couillerot,
1re vice-présidente, ont présenté le dispositif “installeunmedecin.com”. Il comporte
toute une batterie de mesures
destinées à attirer des médecins en Saône-et-Loire, où les
praticiens sont âgés (52 ans
Les mesures ont été présentées aux élus et professionnels
de santé de la Bresse. Photo P. A.
de moyenne d’âge, 28 % de
plusde60ans).Pourattirerles
jeunes médecins, le départementanotammentmisenplace une mission d’accueil et
d’accompagnement individuels, nommée Sim 71, une
bourse d’étudesde 1 000 € par
mois avec pour condition de
venir s’installer en Bresse, ou
encore un chèque à l’installation. Des mesures qui ne plaisent pas forcément aux méde-
cins les plus âgés, comme
Charles Coulon, de Sornay,
qui remet en cause la liberté
d’installation. « On fait la part
trop belle aux jeunes, ce sont
eux qui imposent leurs exigences.LaSécupourraitlesforcer
à aller là où on a besoin d’eux.
Il pourrait y avoir une carte sanitaire de la France. » RéponsedeRémiChaintron :« Vous
prêchez un convaincu. »
P.A.
Le Journal de Saône-et-Loire, 04/06/2013
SANTÉ. Alors que le département met en place des aides à l’installation, le point sur la situation en Bresse.
Médecins :favoriserlarelève
Problème.Les médecins généralistes ont du mal à transmettre
leur activité. Les jeunes ne veulent pas travailler seuls en campagne.
Solution.Les jeunes médecins préfèrent officier dans des maisons
médicales. Plusieurs maisons de santé ont ouvert en Bresse.
“
On ne reste pas
enterré dans notre
vision de médecin
généraliste.”
Sur le Louhannais, la
moyenne d’âge des médecins est de 52 ans. Mais d’ici
cinq ou six ans, ils seront
plusieurs à partir à la retraite
en même temps, et sans
avoir de relève.
Lison Mazué, médecin, à propos
des avantages des maisons
médicales
D
epuis deux ans, je
mets des annonces
un peu partout : on a
des sites dédiés à ça », témoigne le docteur Patrice Guyonnet, médecin généraliste à
Verdun-sur-le-Doubs. Cependant, le 30 juin prochain, il
cessera son activité et personne ne la reprendra.
Pourtant, ce n’est pas faute
d’avoir essayé : « J’ai moi-même contacté quelques personnes qui m’ont gentiment écouté, mais leur choix est
tellement large… Maintenant, il faut se vendre, aller démarcher sur place, dans les facultés, quelques fois avec le
maire, et des petits fours…
C’est devenu fou ! », poursuit
le docteur Guyonnet.
Dans le même secteur, le
docteur Alain Espaze, à Navilly, cessera aussi son activité
au 30 juin prochain, sans successeur. « On a même un fils
Les contraintes que subit un médecin de campagne sont nombreuses. Photo d’illustration
qui est en dernière année de
médecine. Mais il ne viendra
pas s’installer en Bresse : les
contraintes sont trop importantes. Vous n’avez pas d’horaire, vous êtes de garde une
fois par mois. Et quand vous
êtes de garde, vous retravaillez le lendemain. Mon
mari a fait jusqu’à 70 heures
par semaine. Plus personne
ne veut faire ça ! », confie Danielle Espaze, son épouse.
Avec sept médecins pour
une moyenne d’âge de 56 ans,
la situation semble critique
sur le secteur de Pierre-deBresse (dont dépend Navilly).
Quant au Louhannais, qui
compte 21 médecins pour
une moyenne d’âge de 52 ans,
dans quelques années, le problème risque aussi d’être préoccupant : ils sont un petit
nombre de praticiens à avoir
autour de la cinquantaine.
« Dans cinq ou six ans, plusieurs partiront, et la relève ne
sera pas assurée », alerte-on
au conseil de l’ordre de Saô-
ne-et-Loire.
La solution
des maisons médicales
Heureusement, la Bresse
commence à répondre aux attentes des jeunes médecins,
avec les maisons de santé de
Saint-Germain-du-Bois, Louhans, Montret, Cuiseaux, et
bientôt Romenay. « Il était
hors de question que je m’installe seule. Le pôle santé de
Cuiseaux – Varennes a beaucoup compté : je n’avais pas à
investir, il y avait un loyer plus
que raisonnable, le matériel
commun à la maison de santé
a été pris en charge par les collectivités, de même qu’une
part des charges pour les secrétaires », explique Floriane
Müller, médecin généraliste,
qui s’est installée il y a peu au
pôle santé de Cuiseaux – Varennes.
Pour Lison Mazué, installée
à la maison médicale de Montret, le fait de travailler à plusieurs est un atout : « Quand
on a un problème, on va pouvoir échanger avec un collègue. Et puis c’est intéressant
de travailler avec des infirmières, un kiné, une gynécologue.
On ne reste pas enterré dans
notre vision de médecin généraliste », commente-t-elle.
AURÉLIE BIDAUT
Plus de femmes
ÉTUDIANTS, PRATICIENS ET COLLECTIVITÉS : DES AIDES EXISTENT
La profession de médecin
se féminise de plus en plus.
Actuellement, il y a plus
d’étudiantes en médecine
que d’étudiants. En Bresse
louhannaise, par exemple,
on recense 11 femmes sur
21 médecins. Parmi les
conséquences : l’augmentation des temps partiels.
Celles-ci souhaitent en effet
préserver leur vie de famille
et préfèrent donc diminuer
leur temps de travail.
Pour attirer les médecins en Saône-etLoire, le conseil général a mis en place
différentes aides, à destination des étudiants, en finançant en partie leur hébergement et leurs frais de déplacement
et en leur proposant des bourses d’étude
en contrepartie d’une installation en
Saône-et-Loire. Lison Mazué, installée
à la maison médicale en a bénéficié :
« J’ai eu 1 000 € d’aides par mois du
conseil général pendant mes trois ans
d’internat. Et en contrepartie, je m’engageais à m’installer dans une zone blan-
Le conseil général donnera des aides
aux collectivités pour financer des
constructions ou rénovations de local
médical. Photo d’archives JSL
che en Saône-et-Loire », témoigne-t-elle. Dès sa première année, les porteurs
du projet de maison médicale l’ont sollicitée pour venir s’installer à Montret.
Ces aides visent aussi les praticiens, en
finançant une partie de l’équipement du
cabinet médical, sous condition d’un
engagement à exercer au moins trois
ans dans la commune. Enfin, elles
s’adressent aussi aux collectivités, notamment pour les aider à construire ou
à rénover un local médical.
A. B.
. ','
6
ctUQ':lte
31 mai 2013- La Renaissance.
Santé
.L'ASSURANCE2MALADIE
DE SAÔNE~ET~LOIRE met en
garde les assurés sociaux
contre l'envoi de mails frauduleuxles invitant à communiquer
leurs coordonnées bancaires.
Ces mails ressemblent à
celui que l'Assurance-maladie
envoie tous les' mois pour
informer lès assurés de la présence de remboursements
intervenus le mois précédent.
Le mail indique à l'assuré
qu'il a droit à 200 € et que pour
plus de détails il doit cliquer sur
le lien indiqué.
En réalité, le lien proposé
dans ces messages renvoie sur
une page qui ressemble à s'y
méprendre au compte Ameli,
mais qui est en fait un site frauduleux dans le but d'obtenir les
coordonnées bancaires de l'assuré.
En bref...
RETRAITE. En 2012, plus
d'un million d'a-ris ont été
demandés via le portail de l'Assurance retraite: www.lassuranceretraite.fr. Ce service en ligne
permet à chaque assuré d'obtenir en quelques clics un document qui récapitule ses droits
acquis pour la retraite de base
et complémentaire.
Il suffit de s'inscrire sur
www.lassuranceretraite.fr dans
un espace sécurisé, en indiquant son numéro de sécurité
sociale et son adresse mail. On
peut ensuite dem,mder son
relevé de situation en ligne, dit
e-ris, en cliquant sur "visualiser
votre
carrière"I"Demandez
votre relevé de situation individuelle':
Une fois inscrit, chacun peut
consulter son relevé de situation individuelle non seulement
sur le site www.lassuranceretraite.fr, mais également sur son
téléphone avec l'application
smartphone Retraite sécu disponible sur l'Apple store et sur
Google play.
L'ASSOCIATION
DÉFI
ANTHONY organise sa neuvième randonnée pédestre au
bourg de Saint-Racho, près de
La Clayette, dimanche 2 juin, à
partir de 8 h.
Trois parcours seront proposés: 8,10 et 18 km.
Comme toujours, Claude
Minjolet fera déguster ses gaufres à l'arrivée.
CHEVAUX AUX VENTS AU
GRAND SITE DE SOLUTRÉ
POUillY VERGISSON. La
journée du samedi 1er juin sera
consacrée aux chevaux du
Grand site Solutré Pouilly Vergisson.Toute l'année, les Konik
Polski pâturent et entretiennent
les zones Natura 2000 du Mont
Pouilly et de la roche de Solutré,
et ce depuis dix ans.
L:heure de la transhumance
est arrivée et les chevaux doi-·
vent donc quitter le MOl)t
Pouilly pour rejoindre les
pelouses de la Roche de Solutré
pour la saison estivale.
Les randonneurs sont donc
invités à transhumer avec eux
au cours d'une randonnée de
8 km aller-retour. Le départ est
prévu à 9 h de la Maison du
grand site.
Renseignements par téléphone au 0385358323, par mail
à l'adresse suivante: [email protected]ù
sur
le
site
internet:
www.solutre.com
,[.(iI"
La Renaissance, 31/05/2013
Urgent: Département attractif
cherche méde'cin motivé
JeudF23 mai, RémfChaintron,président du Conseil
général de Saône-êt-loire, s' estrendù àla Maison du
Charolais à Charolles, pour présenter le dispositif "installeunmedecin.com':
Un ensemble de mesures qui, semble-t-il,:intéresse
nombre de professionnels de santé, d'élus et d'habitants'
en Charollais-Brionnais.
Professionnels de santé, élus,
habitants du Charollais-Brionnais,
ils étaient nombreux,.jelJdi 23 mai
au soir, à avoir fait ledépracement
jusqu'à Charolles pour écouterle.
président duConseil:genéral, Rémi
Cha i ntron,présentér lè qlspositif:
"installeunmedecin.com': Il faut
dire queles mesures prises par le
Département sont ambitieuses et
veulent répondre aux besoins de
tous.
Ces mesures, comme l'a rappelé Rémi Chaintron, "viennent en
complément de celles mises en
place par l'État, par le biais de
l'Agence régionale de santé (ARS),
dans le cadre du Pacte territorial
de santé. Car le Département n'a
pas vocation à s'occuper de sante.
Mais il a décidé de s'impliquer car
il ya une prise de conscience de la
ministre de la Santé; MarisalTouraine, de la nécessité de traiter le
problème. Lê Conseilgéiléral doit
donc défendre l'offre de soins sur
Soh tétritôire, ·i/né bffre'qûiérjtre
aussi dans le cadre de l'attractivité
de la Saône-et-L6irë~"
Déléguée territoriale de Saôneet-Loire de l'ARS, Geneviève Fribourg a d'ailleurs présenté les
grands axes du Pacte territorial de
santé, dont l'un des points forts
sera d'amener tous les étudiants
en médecine à faire un stage en
médecine générale, d'ici 2017.
Bourses, télémédecine, appui au
travail en groupes ... ; de nombreuses pistes sont, là aussi, étudiées pour favoriser l'implantation
de nouveaux médecins dans les
zones Elites "déficitairas':t:ARS ren~
force d'ailleurs ses partenariats
avec les élus, les professionnels de
santé, les organismes de sécurité
sociale, .. pour, ensemble, trouver
les meilleures réponses au pro~
blème actuel.
.
de la démarche: "Nous sommes
allés voir dans chaque département français ce qui se fait pour
attirer de nOuveaux médecins.
Nous avons gardé les' bonnes
idées, celles qUi marchent, et
avons imaginé Un dispositif que
nous souhaitons aussÎcomplet
que possible."
"
Des mesures qui vont beaucoup plus loin que celles prises il y
a quelques années: "En 2006, nous
avons financé trois bourses
d'études qui n'ont débouché que
sUr une seule installation, les deux
autres étudiants ayant remboursé
les sommes versées. Nous avons
donc élargi le champ d'actionS et
avons alloué 424 000 € pour ce dispositif. Un budget voté à l'unanimité des conseillers généraux le
29 mars dernier et qui pourra être
augmenté, si le besoin s'en fait
sentir:'
Tous concernés
Jeudi soir, à Charolles, dans la
salle, les . problèmes évoqués
étaient plus què concrets: àGénelard, le médeCin roumain qui
devait s'installer a préféré la
Gironde à quinzè jours de son
arrivée,laissant un cabinet vide,
sans compter le dentiste qui partira
bientôt en retraite. À Charolles,
c'est le manque 'de places 'qui
empêche deux professionnels de
santé de s'établir. ..
L:autre problème soulevé par
les élus concerne les zones dites
déficitaires lorsqu'elles n'ôft~
presque ou plus de médecinetqùi
ne le sont plus dès qu'elles en trouvent un, au grand dam des médecins qui,'dU' jour au lendemairi"ne
perçoivent plus d'aide financière.'
Difficile dans ce cas de motiver de
nouvéaux professionnels àvenIr
s'installer, sans compter les situaUn dispositif complet
tions qui se dégradent fortement
aVant que les zones ne soient
Évoquant quelques chiffres un / reclassées déficitaires.
peu alarmants, puisque d'ici cinq
Si, de son côté, l'État a pris'
ans28 % des médecins seront en consCience :de 'la limite du
âgadefairevaloirleurdtoit à la "zonage" et va; notamment, faire
retraite, le préSident du Conseil sortir les bourses d'études de ce
général a rappelé le déroulement processus, le Département,lui,est
totalement' sorti de ce concElpt'
puisque les aides financières à
l'installation concerneront toute la
Saône"èt~t.oireet'pas uniquement
des zones plus touchées par I.a
désertification 'médicale. Répondant plus particUlièrement à la
demande du Dr Mailly, à l'origine
dela maisonmédicalè de Charolles;Rérni Chairiti'on luiaassuré
que l'installation des deux professi'orinels dé' sante entrait totalec
ment danSledisp6sitif, mais qu'il
restaitai.fCdnseil général à détermrn'èt"te'iTl6rlMrît'<:Ie' :l'aidè'''à'
accorder.
usern'Os médecins, s'èst inqUiétY'
Rémi Chaintron qui regrette la fait
que certaines régions de France
comptent desdiiaines de médecins quandd'autl-es peinent à en
trouver quelques-uns. Il ya dix'
ans;lénùmerus Clausus (nombre
de médecins en ardit d'èxercer) a
été. diminué.' Nôus le payOns
aujourd'hui. Le problème est d'au"
tant p/uSjJréoccùpant qu'à pré~'
simt,beaùcdupde patients se tournentvers !fis urgenceS, faute de
rendez-vous chez leUr médecin.
Mais'j'Neut s"tiiJqiN:jl.Je'dès que l'oi]
franchit la porte aesutgencespàî.ir
sé faiiesciÎgrief; (feJacoûtë30fJ€à
la Sécurité sociale 1"
'
La libert,ed'installation .
Alors même si la Saône-etsera-t-ellerel11ise en cause? Loire fait figure de bon élève pour
son nombre de maisons de santé,
c ,Snes inquiétudes sOl1tnommême si elle seveut départeme\1t
brètlses:..I~sidée.s le, sont tout pilote pour la mise en,plàce de iâ,
aut~nt :p:réer un fich)erdans les
télémédecinEl ou de toUte nbuvell'e
Ehpad (Etablissementd~h~berga- tentativepotir résoud~e la question
ment pour person\1~s. âgée.sgeladésèrtif!cationQJc~di,~ale,
d?pendantes),sty/e,~éa~net .de: .,EèlithG!J~ugri~au, .déplJtéJ:) d!') la
SgrJté>p6urfacilit~r Ie.suiviâês per.,; ,2e'çirç;ôij~crlptiori;préàÈmté:à cettè
son n~s::âgéesqu,i. qntsouveni 'réuniôr\;acoh~lu' que./'peut-êtré
, aftalrea pltl?ieurs médecins,rému., Hi!.;~.tip,m()mentqné!l!Plb.ese,inde
• nêrer:;les':O'i,~gllci i:i,s.~e!brir~1.Jr: ;i~g[flj.r€tr ",our,qb:{igÙ}e!$ jeun~s
patiemèlei,simpllfie.tlesmédepinsir pê1.s§er JJnèertaïn
d~marches au près du conseU detèmpsdans,des ~erritoirf}$préèis:'
119rdre s:!e$,:rn'éde:cln'S:qp:k€l~cider:it ;::'Une;re.mlsÉr!:Îo,çausE)?de,té)iUlièrté
de~, lnstal,latioO,s g~(;abII;lEl~~,ll)édii" .,d'L~~é!H9~ipn që,plu~;eD .plusé,X9~\
èaùx: .. l\lla]~ 'i1':l;ôlllfiol;l,(i1i'rilde n'â"qûee)'même .', $1 '. éne'ri'est
pas,endôreéfe'hotl\;èeetlàsitua~'e,nçc}re'd!actùalli:é.
.
tiqnr;il)qj.le:desf-aggraveP<:l'cifis;l!')s,'",
',.' .
"
dix'ans à venir. "On va finir par
DelphineMIGNAT
:,pas'
"l.Jn.irïterlocüteûr"'ull iqu~
Afin d'aller au bbUt de sa démarche,leCdnseil général à choisid'accompagne!' les futurs candidats à t'installation dans tdus les domaines
'de la vie courante. "C'est âussièela l'aide à l'installation, a prééisé
RémiCh~i;ntrc>n. Un médecin qui érrive a soiÎvent Ilnefaffiille; Son
object;f:l:J~fâ.0~ëatissi detroÜv;erpn travail poursoncon}àin,t pu sa
'èànj9:ii!l'ê;~âetl;:ou\ler uneécolè pàur ses enfants, dès maYf}nsdetfansporttd~$sti:,actures pour se~/oisirs ... "
.'",.,,?'r:,"':. ,.', . eÔl:irrépbridr~ à toutesc;~s demand~s,'le;Çori~i'li!gé,n~ràl:~irjj~gl,hé:
lamissibo Sim71' (Soutieri':aux inStallâiidnsmédicalès),' u~è'p~r§'ofiné~ ,
ress:a!J'rçe'poUflès profe'~$i()rnèls âé'~~~i1'té~;i1)ais,aussi,~ÔtJr!e~:~f~~'
di~nts~~le~;Go,!prTiun~,s. yn.interlocuteü~il;l~,i~!J.e·gui a.cco(llMgf:l~ra
. "lèsW1edè'êir1s~ùr:lesdeOx: i3JmElctsqye COmPQrte une: i nstClllati.c:m~~KE1n~
··~~~;iiÈ!~Èiii~~\~~:if~~~'~f~~~(t;,·
lèpresidentdü Cônsê\lgehé~àl)n' fil§tXpà$\e,l'Iê6reenpos!e.SO:n:r:~C:rl1:témentës,fè'itcÔ\irs'efleseritretiens'S'epqU'r~l!i.yêQH·Catil.fàuf':'Qe,
persorinequlconnàisse lemilieumédicaf; qui sache trouver les bons
contacts au bon moment; quiaitunb6hrelationnel;qoi'sOitréacti\ie
etefficacef,:Bref; unepei'sonneUniquesUr lèsépauleSdè qt.lirêposeront les espoirs de 'beaucoup de mohdér·'
'.
Pour
plùs 'de
renseigl1emel1ts"surle' disp'ositif l)
"installeunrru::ideêin.com'; rendéz'-\tc)(jSsur4e site du Conseil gené'ràl':!
www.cg7tfr
.,
.
...
.1.;
LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE
CÔTE CHALONNAISE
Vendredi 31
mai 2013
Cahier
Local
13
GIVRY. Pour contrer la désertification médicale, le conseil général en quête de médecins.
Le Département mobilisé
Lundi soir, à la salle des fêtes, la réunion (*) présidée
par Rémi Chaintron, président du conseil général de
Saône-et-Loire, a réuni une
cinquantaine de participants, élus et professionnels de santé.
C
e n’est pas une nouveauté, le département
de Saône-et-Loire est
confronté à la problématique
des déserts médicaux. La démographie des médecins généralistes du 71 devient même préoccupante, avec
88 praticiens pour 100 000
habitants, alors que la moyenne nationale en compte 20 de
plus pour la même base de référence. Avec un médecin
pour 1 136 habitants, le département est même en dessous de la moyenne régionale
(1 pour 1 041 habitants) :
27,7 % des médecins ont
60 ans ou plus, la moyenne
d’âge se situant à 52 ans.
Le président du CG71 Rémi Chaintron est venu dans le bassin
chalonnais présenter le dispositif installeunmedecin.com
Photo E. M. (CLP)
La réalité d’un territoire en
déshérence médicale
(668 médecins en activité en
2012 contre 692 trois ans plus
tôt), atteint de surcroît d’une
démographie vieillissante, implique qu’il sera rapidement
en perte de vitesse et deviendra moins attractif pour de
nouvelles populations.
Devant ce constat alarmant,
le conseil général a décidé de
se mobiliser pour attirer de
nouveaux médecins en Saône-et-Loire, plus en tout cas
que la petite quarantaine
d’installations en 2010, dont
42 % de salariés et 32 % de
remplaçants pour seulement
25 % exerçant en libéral. Pour
cela, le conseil général a adopté un dispositif départemental. Ce dernier décline un arsenal de mesures financières en
direction des médecins : favoriser la venue d’étudiants pour
leur stage obligatoire et favoriser l’installation durable de
jeunes médecins par une
boursed’études.Ilyaaussides
mesures d’accompagnement
des collectivités locales, notamment en répondant au besoin identifié de regroupement des professionnels, pour
favoriser l’installation de nouveaux praticiens, tout en modernisant et en sécurisant
leurs conditions d’exercice.
Cette opération s’inscrit en
complément du Pacte Territoire-Santé.
installeunmedecin.com
Actionpharedudispositif,la
mission SIM71 (Soutien aux
installations médicales) se
veut un référent à l’installation, chargé d’établir un lien
permanententrelesmédecins
demandeurs et les acteurs des
territoires. Elle prend aussi en
charge les aspects personnels
et familiaux qu’implique cette
démarche d’installation. « On
use nos médecins jusqu’à la
corde, a martelé Rémi Chaintron. On manque de médecins, mais pas de patients. Il
faut se battre pour construire
un service de soins de proximité compétent qui réponde
durablement aux besoins. »
Après la présentation du dispositif installeunmedecin.com effectué conjointement par Rémi Chaintron,
Nathalie Leblanc, conseillère
générale, et Évelyne Couillerot, première vice-présidente
du conseil général, un débat
avec le public a permis de discerner les premiers besoins et
répondre aux questions des
professionnels de santé.
EMMANUEL MÈRE (CLP)
£ Infos : www.installeunmedecin.com
£ (*) Lundi s’est tenue à Givry,
l’avant-dernière des cinq réunions de présentation du dispositif.
Nos agences locales
Paray :
03.85.81.03.95
Digoin : 03.85.53.77.00
Gueugnon : 03.85.85.40.71
N° 7067 - Fondé en 1826
Ne peut être vendu séparément
www.lejsl.com
Charolais
Brionnais
ÉDITION
PAGE 6
PARAY-LE-MONIAL
PAGE 11
Un joli périple La morosité
à encourager gagne l’AIEC
BILLET
D’HUMEUR
Il y a urgence…
PAR CHARLES-ÉDOUARD BRIDE
P
lus d’un quart des médecins
généralistes ont actuellement
60 ans et plus en Saône-et-Loire.
C’est dire s’il y a urgence. Urgence
face au vieillissement des professionnelsdesantéquivadepair,en
zoneruraleenparticulier,avecceluidelapopulation.Etcespersonnesâgéesontjustementunbesoin
croissant en matière d’offre de
soins de proximité. Un dilemme
compliqué qu’a tenté de résoudre
le conseil général de Saône-etLoire en améliorant l’attractivité
de notre territoire. Laquelle passe
d’abord par des mesures financièrement incitatives en faveur de
jeunes médecins ou de jeunes étudiantsenmédecine.Leconseilgénéral a aussi mis en place un soutien aux installations médicales
(le SIM 71) pour mobiliser tous
lesacteursdesanté.Faceauxdifficultés, de nombreux maires ruraux n’hésitent plus à recruter des
étrangers. De quoi peut-être soigner, à terme, une autre maladie
de plus en plus persistante en
France : la peur des différences.
Car là aussi, il y a urgence…
Fête des Mères
PAGE 20
Vélo : Thévenet
dans la course
SANTÉ. Les difficultés croissantes des professionnels de santé en zone
rurale obligent le Département à réagir. Le point sur les mesures prises.PAGE 2
La médecine malade
Rythmes de travail très soutenus, horaires extensibles : les médecins souffrent en Charolais-Brionnais. Le conseil général
a ainsi pris une batterie de mesures incitatives pour leur donner un second souffle en attirant des jeunes. Photo d’archives JSL
VERNAY Le compagnon de vos loisirs
opération
CLIN D’ŒIL
Pots Déco
-Rotomoulés
-Résistance +70°
et -40°C
-Résistance UV
-Modèles lumineux
Le Temps des Fleurs
GRAND CHOIX DE
PLANTES
FLEURIES
vous invite à sa
POUR LA FÊTE DES MÈRES
Foire aux fleurs Samedi 25 et dimanche 26 mai :
à partir de
25€
岼 03 85 28 90 96 - www.mrjardinage.com
jusqu’au 30 juin PROMO SUSPENSION FLEURIE
..............18€
367552402
Le Bourg - 71800 St-Symphorien-des-Bois
Vente directe du producteur
les 2..............
S.A.S. Le Temps des Fleurs 71110 MARCIGNY - Tél. 03 85 25 41 70
Ouvert 7j/7 de 9/12h et de 14/19h (18h en mars et juin)
www.letempsdesfleurs.com
370028800
LA CLAYETTE
Samedi 25 mai 2013
Cahier
Local
02
TEMPS FORT
LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE
Samedi 25
mai 2013
GILLY-SUR-LOIRE
SAINT-AUBIN-EN-CHAROLLAIS
PARAY-LE-MONIAL
Rendez-vous économique
Pétanque du foot loisirs
Concours, vente de chevaux de course
La députée Édith Gueugneau poursuit ses
visites d’entreprises au coeur du CharolaisBrionnais. Lundi 27 mai, l’élue se rendra
chez Morin système architectonique,
à Gilly-sur-Loire. Visite qui s’effectuera
en présence du maire, Maurice Forêt.
La traditionnelle pétanque du club de foot
loisirs de Saint-Aubin-en-Charollais aura
lieu vendredi 7 juin, au stade de Poujux.
Inscriptions dès 18 heures et concours
à partir de 19 heures. Sur place, buvette,
restauration rapide et ambiance assurée !
Le Chaser day aura lieu vendredi 28 juin,
dès 9 heures à l’hippodrome. Cette rencontre,
connue des professionnels dans le monde
entier, est organisée par Saône-et-Loire
Galop. Le grand public est convié cette année,
via un concours photo ouvert jusqu’au 20 juin.
SANTÉ. Le Charolais-Brionnais, désert médical, bénéficie de mesures pour attirer les médecins.
S.O.S. médecins en détresse
424 000€.C’est le budget total prévu par le conseil général
de Saône-et-Loire pour faciliter l’installation de jeunes médecins.
Pacte.Ces mesures départementales accompagnent le Pacte
territoire santé lancé en décembre en France par le gouvernement.
DÉCRYPTAGE
Le Département
donnera 1 000 €
par mois sur trois
ans à un étudiant
en médecine
qui s’installera
en Saône-et-Loire.
PAR CHARLES-ÉDOUARD BRIDE
Avec plus d’un quart de médecins de plus de 60 ans en
Saône-et-Loire, il y a urgence à trouver de la relève.
Surtout en zone rurale.
O
n use nos médecins
jusqu’à la corde en
Saône-et-Loire.
Beaucoup sont proches du
burn-out. Surtout à la campagne. » Rémi Chaintron, président du conseil général de
Saône-et-Loire, veut prendre
le taureau charolais par les
cornes. Présent à Charolles
jeudi soir pour présenter les
mesures du Département destinées à faciliter l’installation
de jeunes médecins (lire cidessous), les élus ruraux l’ont
vite interpellé sur l’état d’urgence sur le terrain.
À l’instar du maire de Génelard, une ville de 1 500 habitants. « Le médecin de ma
commune est parti à la retraite il y a moins d’un an. Depuis,
je cherche, en vain. Un médecin roumain devait le remplacer mais il est finalement parti
en Gironde. Alors, j’ai contac-
SOMMAIRE
£ Charolles
£ La Clayette
£ Chauffailles
£ Semur
£ Macigny
£ Paray
£ Digoin
£ Bourbon
£ Gueugnon
£ Charolais sports
£ Arroux-Bourbince
£ Détente
p. 3
p. 9
p. 8
p. 9
p. 10
p. 11
p. 13
p. 16
p. 18
p. 20
p. 21
p. 26
Outre le vieillissement de sa population, le Charolais-Brionnais,
tout comme la Saône-et-Loire, a aussi vu l’âge moyen
de ses médecins généralistes augmenter en près de 15 ans :
49 ans en 1999 contre 52 ans en 2013. Photo d’archives JSL
té quatre ou cinq médecins.
Sans aucun résultat. » L’élu
est très amer. Car la Gironde
n’est pas déficitaire sur le plan
médical. Et pourtant, les jeunes médecins, français ou
étrangers, continuent à se précipiter pour travailler dans le
Sud, au soleil. « Le gouvernement ne veut pas remettre en
cause la liberté d’installation », résuma Rémi Chaintron. D’où une concurrence
féroce entre les territoires ruraux pour bénéficier d’aides
incitatives à l’installation de
jeunes médecins.
Un seul médecin
pour 1 136 habitants
En Charolais, le zonage déterminé par l’Agence régionale de Santé (ARS) à Dijon, a
ainsi été soulevé par un médecin de Perrecy-les-Forges.
« C’est une catastrophe !
Nous ne sommes plus considérés comme déficitaires depuis 2012. L’ARS a déclassé le
canton de Toulon-sur-Ar-
roux. La pérennité des aides
promises est donc remise en
cause. Et on en a vraiment besoin pour attirer des jeunes
médecins. » La Saône-et-Loire ne compte en effet, cette
année, qu’un seul médecin
pour 1 136 habit ants en
moyenne. Malgré cela, la représentante de l’ARS a reconnu, jeudi soir, que « le système
de zonage a ses limites en zones rurales ».
Le Charolais-Brionnais doit
en effet faire face à d’autres
handicaps bien plus graves,
« comme une démographie
vieillissante et une installation de plus en plus tardive de
ces médecins », analysa le
président du Département.
Une réalité justement prise à
bras-le-corps par les professionnels de santé locaux. Le
docteur Patrice Maily a initié
le projet de maison médicale
à Charolles depuis 2009.
Avec une vraie réussite. « Sur
deux médecins qui partent,
deux vont arriver. Les maisons de santé sont le seul outil
efficace pour attirer des jeunes médecins à la campagne.
Lesquels veulent d’abord être
salariés pour une meilleure
qualité de vie et par peur
d’être isolés », observa le médecin de Charolles.
La Saône-et-Loire est en effet le premier département de
Bourgogne à porter des projets de création de maisons de
santé. Un atout que le Département tente d’optimiser dans
le cadre de mesures fortes et
complémentaires au Pacte
territoire santé lancé en décembre dernier par le gouvernement au niveau national.
« Mais ce n’est pas gagné
pour autant. En CharolaisBrionnais, c’est toujours en
moyenne six mois au moins
pour pouvoir trouver un rendez-vous chez un ophtalmologiste », concluait la députée
PS de la seconde circonscription, Édith Gueugneau.
[email protected]
SIX MESURES DU DÉPARTEMENT POUR ATTIRER DES MÉDECINS
LeconseilgénéraldeSaône-et-Loireavoté, à l’unanimité, le 29 mars dernier, six
mesures pour attirer de nouveaux professionnels de santé en Saône-et-Loire, tout
en accompagnant tous les différents territoires du département :
Favoriser la venue d’étudiants en médecine pour leurs stages obligatoires en
prenant en charge leur hébergement.
Une bourse d’études pour chaque étudiant en troisième cycle de médecine qui
s’installe en Saône-et-Loire. La bourse
s’élève à 1 000 € par mois sur trois ans
(horsbénéficiairesdudispositifnational).
Rémi Chaintron (au centre) a détaillé
les mesures du Département. Photo C.-É.B.
Une subvention d’investissement allant jusqu’à 5 000 € (chèque d’installation) pour aider le jeune médecin à venir.
Recruter des médecins en France et à
l’étranger en accordant des aides pour financer un cabinet de recrutement.
Aides au cas par cas à la construction
ou à la rénovation de locaux médicaux
après avoir identifié des besoins de regroupements de professionnels.
La Saône-et-Loire est candidate pour
être un département pilote pour expérimenter le salariat et la télémédecine.
C.-É.B.
Le Journal de Saône-et-Loire-21/05/2013
DÉSERTS MÉDICAUX. Alors que le conseil général présente ses mesures pour remédier à ce problème.
LeMâconnaismoinstouché,mais...
Attractivité.Les axes de communication ou la proximité de villes
comme Lyon ou Dijon rendent moins critique la situation locale.
DensitéAvec 100 médecins pour 100 000 habitants, la moyenne
mâconnaise est bien supérieure à la moyenne départementale.
gion dans son ensemble, contre 8 % pour le secteur. Un signe de l’attractivité somme
toute positive du Val de Saône
comme s’accordent à le dire
les spécialistes.
Alors que le conseil général
présente son arsenal de
mesures pour lutter contre
les déserts médicaux, état
des lieux de la situation en
Mâconnais.
T
enter de répondre à la
problématique de l’offre de soins en milieu
rural ou sensible et présenter
l’arsenal de mesures incitatives pour favoriser l’installation de médecins, généralistes
ou spécialistes, en Saône-etLoire, tel était l’objet de la soirée de présentation organisée
par le conseil général jeudi
16 mai à Saint-Martin-BelleRoche. Une soirée présidée
par le plus haut représentant
du département, Rémy
Chaintron, et sa vice-présidente chargée de l’enfance,
des familles et du handicap,
Joëlle Marzio.
Une soirée qui a réuni une
trentainedeprofessionnelsde
santé et d’habitants préoccupés par cette question, conduisant par exemple un riverain du village hôte à
s’orienter récemment vers
Chalon-sur-Saône plutôt que
Mâconpouruneconsultation
SOMMAIRE
£ Mâcon
£ Entreprise
£ Mâcon sports
£ Mâconnais
£ La Chapelle
£ Rive gauche
£ Tramayes
£ Matour
£ Lugny
£ Cluny
£ Tournus
£ Saône et Guye
p.3
p.5
p.7
p.8
p.10
p.11
p.13
p.13
p.14
p.15
p.17
p.18
Pyramide des âges
et saturation
Si le Mâconnais est moins affecté, il n’en demeure pas moins menacé par la difficulté
de renouvellement ou l’énorme charge d’activité des médecins en place. Photo DR
chez un ophtalmologiste, afin
de faire passer le délai d’attente « d’un an à un mois ».
100 médecins
pour 100 000 habitants
Pourtant, comme le souligne Geneviève Fribourg, déléguée département ale de
l’Agence régionale de santé, le
Mâconnais n’est pas le sec-
teur saône-et-loirien le plus
touché : « Par exemple, en termes de densité en médecins libéraux, la moyenne départementale était de 83,6 pour
100 000 habitants, de 89 pour
100 000 habitants à l’échelle
régionale contre 100 pour
100 000 habitants pour la
Bourgogne du Sud correspondant au Mâconnais, au
Clunisois et au Tournugeois.
Pas très loin de la moyenne
nationale en somme, atteignant les 108 médecins, et
bien au-dessus de la moyenne
critique recensée en Bresse,
qui est de 69 pour 100 000 habitants.
Autre indicateur, la part de
médecins âgés de plus de
63 ans est de 10 % pour la ré-
Mais il y a un « mais » et de
taille : la pyramide des âges,
comme le souligne Sylvie
Thévenon, médecin départementaldePMI :« Ilyauncertain nombre de médecins en
place ici, mais beaucoup d’entre-deux sont dans un âge
avancé ». Et pour cause, selon
l’ARS, 47 % des médecins de
la Bourgogne du Sud étaient
âgés de plus de 55 ans en
2012.
Enfin, un autre point noir
demeure. Si la population
saône-et-loirienne, et en particulier sur le Mâconnais, augmente, la demande en termes
de soins peut être confrontée
à une difficulté de taille selon
Sylvie Thévenon : « Comme
beaucoup de médecins sont
surchargés, voire à saturation,
il est parfois difficile de trouver un médecin référent. »
ARNAUD CLÉMENT
LES MESURES MISES EN PLACE PAR LE CONSEIL GÉNÉRAL
Le Département veut lutter contre les
déserts médicaux notamment grâce à
cinq grandes mesures incitatives :
Une bourse d’études de 1 000 € par
mois pendant le 3e cycle (N.D.L.R. :
durée de 3 ans) pour les étudiants de
médecine générale pour une promesse d’installation de 3 ans.
Une aide pour l’hébergement
(400 €/mois) et le transport (200 €/
mois) pour les étudiants de 3e cycle en
médecine générale ou kinésithérapie Lors de la réunion de présentation
effectuant un stage en Saône-et-Loire. d’Installeunmédecin.com, le 16 mai à Saint
Un chèque installation pour tous MartinBelleRoche. Photo A. C.
les généralistes s’installant pour la
première fois dans le département
(plafonné à 5 000 € et représentant
50 % des dépenses d’installation).
Faire appel à des cabinets de recrutement pour l’installation de généralistes, français ou étrangers.
Élargir le périmètre de l’aide à l’investissement à destination des organismes publics pour la création, l’extension ou la rénovation de maisons
pluridisciplinaires, centres de santé,
cabinets de groupe, etc.
£ Plus d’infos : Installeunmédecin.com
S_~o1é~
________________ _
Le Journal du Palais de Bourgogne,
20/05/2013
lUTIE CONTRE LES DÉSERTS MÉDICAUX EN
SAÔNE-ET-LoIRE. Jusqu'au 3 juin, Rémi
Chaintron, président du conseil général de
Saône-et-Loire, les élus locaux et les principaux
responsables de la mise en œuvre du dispositif
installeunmedecin.com se rendent dans les
différents bassins de vie du département et
présentent en détailles différentes mesures.
L'objectif est de faire partager aux Saône-etLoiriens les ambitions de ce dispositif
volontariste destiné à lutter activement contre la
désertification médicale. Les prochaines réunions
auront lieu le 23 mai à Charolles, le 27 mai à
Givry et le 3 juin à Louhans.
~ Réunions jeudi 23 mai à Charolles, Maison du
Charolais, lundi 27 mai à Givry, salle des fêtes et
lundi 3 juin à Louhans au Palace. Réunion de
20 heures à 21h30. instolleunmedecin.com
DIRECTION DE LA COORDINATION
Documentation
17 mai 2013
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Saint-Martin-Belle-Roche
Quand le Conseil Général expose son dispositif contre la
désertification médicale
Le président du Conseil
général
et
sa
viceprésidente tenait hier soir la
seconde
réunion
d'information sur le dispositif
censé lutter contre la
désertification médicale.
Le
dispositif
installeunmedecin.com, voté
à l'unanimité le 29 mars
dernier
en
assemblée
départementale, a pour
objectif général de traiter en
amont la problématique de
désertification
médicale.
Cela en accompagnant les
médecins, mais aussi les
territoires, afin de favoriser
de nouvelles installations.
En
Saône-et-Loire,
on
compte
aujourd'hui
88
généralistes pour 100 000
habitants,
contre
une
moyenne nationale plus
importante
de
108
généralistes pour autant de
population.
Et
sur
le
département,
leur
âge
moyen est de 52 ans, en
hausse de 6 ans depuis
1999.
Le président du Conseil
Général Rémi Chaintron a
annoncé, par ce genre de
réunions, vouloir réfléchir et
échanger « sur la manière
dont on peut faire ensemble
». L'occasion d'affirmer « le
besoin d'une mobilisation
générale ». Pour stopper
une hémorragie qui continue
d'après ses propos : « En
Saône-et-Loire,
les
médecins généralistes sont
en diminution de 3,5% sur
les trois dernières années,
près de 28% d'entre eux ont
plus de 60 ans et seulement
23%
des
nouvelles
installations
sur
la
Bourgogne
ont
été
effectuées
dans
le
département, alors même
que
la
Saône-et-Loire
représente 40% du poids
démographique
et
économique de la région.
L'attrait est plutôt pour la
Côte-d'Or et Dijon, avec des
conditions et des structures
peut-être plus avantageuses
».
Justement, il est aussi
recherché,
dans
cette
dynamique, de mettre en
avant tout un ensemble,
intégrant
les
aspects
professionnels
tout
en
montrant
aux
futurs
médecins
une
certaine
qualité de vie bien réelle. « Il
nous fallait réagir, en
partenariat avec l'ARS et
l'Ordre des médecins. C'est
un arsenal de mesures
complet et pertinent, en
complément des dispositifs
régional et national. Il y a là
un enjeu de proximité et de
délais ». Avec la volonté du
Département
d'accompagner
chaque
projet dans un territoire
donné. « Nous n'avons pas
le luxe de pouvoir choisir tel
ou tel projet aujourd'hui vu la
situation, et nous avons
décidé de tout accepter, de
tout étudier », a insisté Rémi
Chaintron.
Le SIM71
installations
(soutien aux
médicales) a
d'ailleurs été créé dans cette
logique d'accompagnement,
en amont on l'a dit, durant
l'activité et en aval aussi. Un
chargé de mission, dont le
recrutement devrait être
officialisé dans les prochains
jours, aura pour tâche de
coordonner, de voir les
opportunités de territoires et
de faire en sorte que toutes
les conditions soient réunies
au mieux pour préparer une
installation et permettre à
l'activité médicale autant
qu'au médecin de se sentir
en
bonne
place.
L'ARS soutient évidemment
cette dynamique collective
de santé, poursuivant elle
aussi des axes importants
tels que la formation des
jeunes médecins, ou encore
l'investissement pour des
territoires dits isolés. Dans
l'assemblée, les élus ont
également
insisté
sur
plusieurs points et souligné
l'importance du dispositif
installeunmedecin.com.
Rémi Chaintron a assuré
que la prise de conscience
est enfin d'actualité et
annoncé sur le département
« un investissement pour
l'avenir, pour un effet-levier
et un rôle d'ascenseur social
». Avec l'intention de
s'inscrire, avec adaptation et
attractivité,
dans
une
mutation et des situations
qui évoluent : par exemple,
sur
les
nouvelles
installations en Bourgogne,
42,5% correspondent à un
statut salarié alors que 25%
sont en libéral ou mixte.
L'âge moyen des médecins
est de 36 ans. Une évolution
à prendre en considération
pour
un
Département
souhaitant notamment attirer
les jeunes médecins.
Sur son budget annuel, le
Conseil Général de Saôneet-Loire consacre 424 000
euros (250 000 euros en
investissement et 174 000
euros en fonctionnement) à
ce dispositif, auquel des «
rallonges » pourraient être
attribuées si cela est
nécessaire.
Un dispositif qui sera de
nouveau présenté le 23 mai
à la Maison du Charolais, le
27 mai à la salle des fêtes
de Givry et le 3 juin au
Palace
à
Louhans.
DIRECTION DE LA COORDINATION
Documentation
14 mai 2013
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Le Conseil Général présente son dispositif
"installeunmedecin.com" au plus proche de la population
La
première
réunion
d'informations s'est tenue à la
salle communale de Broye ce
lundi soir. Les élus du
Département ont exposé les
enjeux et les mesures du
dispositif.
Dans ses propos d'accueil
avant ceux du conseiller
général du canton Christian
Gillot, le maire de Broye,
Jean-François Aluze, l'a dit
implicitement
mais
assez
clairement : le manque de
médecins
est
un
sujet
préoccupant pour les habitants
des communes touchées par
cette pénurie. Pour la région
de Mesvres, le départ en
retraite d'un médecin après 33
ans d'exercice avait posé le
souci
d'une
nouvelle
installation. Il a fallu plusieurs
mois pour qu'elle se fasse.
Le
dispositif
installeunmedecin.com, voté à
l'unanimité le 29 mars dernier
en
assemblée
départementale,
a
pour
objectif général de traiter en
amont cette problématique de
désertification médicale. Cela
en
accompagnant
les
médecins mais aussi les
territoires, afin de favoriser de
nouvelles installations. Il faut
dire qu'en Saône-et-Loire, on
compte
aujourd'hui
88
généralistes pour 100 000
habitants,
contre
une
moyenne
nationale
plus
importante
de
108
généralistes pour autant de
population.
Et
sur
le
département, leur âge moyen
est de 52 ans, en hausse de 6
ans
depuis
1999.
Passé le petit film présentant
en quelque sorte ce contexte
actuel autant que l'évolution
des pratiques, le président du
Conseil
Général
Rémi
Chaintron a annoncé, par ce
genre de réunions, vouloir
réfléchir et échanger « sur la
manière dont on peut faire
ensemble
».
L'occasion
d'affirmer « le besoin d'une
mobilisation générale ». Pour
stopper une hémorragie qui
continue d'après ses propos :
« En Saône-et-Loire, les
médecins généralistes sont en
diminution de 3,5% sur les
trois dernières années, près
de 28% d'entre eux ont plus
de 60 ans et seulement 23%
des nouvelles installations sur
la
Bourgogne
ont
été
effectuées
dans
le
département, alors même que
la Saône-et-Loire représente
40% du poids démographique
et économique de la région.
L'attrait est plutôt pour la Côted'Or et Dijon, avec des
conditions et des structures
peut-être plus avantageuses
».
« Tout étudier »
Justement,
il
est
aussi
recherché,
dans
cette
dynamique, de mettre en
avant tout un ensemble,
intégrant
les
aspects
professionnels
tout
en
montrant aux futurs médecins
une certaine qualité de vie
bien réelle. « Il nous fallait
réagir, en partenariat avec
l'ARS et l'Ordre des médecins.
C'est un arsenal de mesures
complet et pertinent, en
complément des dispositifs
régional et national. Il y a là un
enjeu de proximité et de délais
». Avec la volonté du
Département d'accompagner
chaque
projet
dans
un
territoire donné. « Nous
n'avons pas le luxe de pouvoir
choisir tel ou tel projet
aujourd'hui vu la situation, et
nous avons décidé de tout
accepter, de tout étudier », a
insisté
Rémi
Chaintron.
Le
SIM71
(soutien
aux
installations
médicales)
a
d'ailleurs été créé dans cette
logique d'accompagnement,
en amont on l'a dit, durant
l'activité et en aval aussi. Un
chargé de mission, dont le
recrutement
devrait
être
officialisé dans les prochains
jours, aura pour tâche de
coordonner, de voir les
opportunités de territoires et
de faire en sorte que toutes
les conditions soient réunies
au mieux pour préparer une
installation et permettre à
l'activité médicale autant qu'au
médecin de se sentir en bonne
place.
La première vice-présidente
départementale,
Evelyne
Couillerot, a aussi exposé les
principales mesures d'aides
financières (voir ci-dessous).
L'élue qui a réaffirmé un
double objectif, celui donc de
soutenir les projets et de
répondre aux besoins des
territoires. Pour « des vrais
projets
de
territoires
».
Suite à cette présentation,
d'aides disons directes et
d'ambitions à moyen terme,
Geneviève Fribourg, au nom
de l'Agence régionale de
santé,
a
approuvé
ce
dispositif, dans la continuité du
pacte émanant du ministère
de la Santé. Selon sa
déléguée territoriale, l'ARS
soutient évidemment cette
dynamique collective de santé,
poursuivant elle aussi des
axes importants tels que la
formation
des
jeunes
médecins
ou
encore
l'investissement
pour
des
territoires dits isolés. Dans
l'assemblée, les élus ont
également
insisté
sur
plusieurs points et souligné
l'importance
du
dispositif
installeunmedecin.com.
L'âge étant une question aussi
primordiale, le docteur JeanFrançois Nicolas a fait part de
l'accueil de stagiaires à la
maison médicale d'Epinac.
Des stagiaires qu'il convient
de sensibiliser au bon vivre de
la Saône-et-Loire. « Il faut
jouer de séduction », a-t-il
répété, lui qui considère en
parallèle que le renforcement
de pôles médicaux peut
permettre d'élargir le champ
d'intervention des médecins y
exerçant.
La qualité de vie, le maire de
Mesvres André Jarlot et le
maire du Creusot André
Billardon la voient comme un
aspect à promouvoir plutôt
qu'un cadre à dévoiler,
puisque cette qualité de vie
est prouvée selon les deux
élus. « Il y a quinze ans, il était
dur de faire venir des
au
Creusot.
ingénieurs
Aujourd'hui, ils sont 600 à 800
dans l'industrie... », a relevé
comme
exemple
André
Billardon. Tout en mesurant : «
Evidemment, l'initiative ne va
pas régler toute la question et
tout ce problème. Mais je
pense que la Saône-et-Loire
est assez vaste pour être
harmonieuse, et réguler la
concurrence
entre
les
territoires à ce niveau-là ».
« Un investissement pour
l'avenir »
En réponse au médecin
exerçant depuis une trentaine
d'années
à
Marmagne,
Bernard Notteghem, regrettant
que la médecine générale aie
été sous-cotée depuis trop
longtemps, Rémi Chaintron a
assuré que la prise de
conscience
est
enfin
d'actualité et annoncé sur le
département
«
un
investissement pour l'avenir,
pour un effet-levier et un rôle
d'ascenseur social ». Avec
l'intention de s'inscrire, avec
adaptation et attractivité, dans
une mutation et des situations
qui évoluent : par exemple, sur
les nouvelles installations en
Bourgogne,
42,5%
correspondent à un statut
salarié alors que 25% sont en
libéral ou mixte. L'âge moyen
des médecins est de 36 ans.
Une évolution à prendre en
considération
pour
un
Département
souhaitant
notamment attirer les jeunes
médecins. Et « des moyens
pour accompagner la mutation
», a appuyé le maire d'Autun
Rémy Rebeyrotte en parlant
d'une approche collective.
André Jarlot a lui appelé à
l'implication
de
tous,
davantage des médecins euxmêmes
notamment.
Sur son budget annuel, le
Conseil Général de Saône-etLoire consacre 424 000 euros
(250
000
euros
en
investissement et 174 000
euros en fonctionnement) à ce
dispositif, auquel des «
rallonges » pourraient être
attribuées
si
cela
est
nécessaire. Un dispositif qui
sera de nouveau présenté le
16 mai à la salle des fêtes de
Saint-Martin-Belle-Roche, le
23 mai à la Maison du
Charolais, le 27 mai à la salle
des fêtes de Givry et le 3 juin
au Palace à Louhans.
Alix
BERTHIER
LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE
ACTUALITÉ /
Mardi 14
mai 2013
BROYE
Une trentaine d’élus de l’Autunois, du Morvan et de la région creusotine ont répondu à
l’invitation du conseil général. Geneviève Fribourg de l’ARS était aussi présente. Photo M.G.
LesnouveauxVRPdelasanté
Hier soir à Broye, le conseil
général a lancé une série de
réunions de territoire visant
à expliquer le dispositif
« installunmedecin.com »
qui servira à contrer la désertification médicale.
S
eulement 23 % des installationsdegénéralistes
deBourgognesonteffectuées en Saône-et-Loire et les
« zonesblanchesmédicales »
menacentdangereusementle
département. Face à ce constat,leconseilgénéralaprésenté hier à une trentaine de professionnels de santé et d’élus
(parfois les deux à la fois) son
nouveaudispositif« installunmedecin.com ».Avecunarsenal d’incitations financières à
l’installation et une personne
référentepourl’accompagnementhumain,l’initiativenaissante mais offensive a été applaudie par toutes les
personnes présentes. « On a
perdu beaucoup de temps
maisaveccenouveaugouvernement,onveutcroireàl’effet
levier », souligne Rémy
Chaintron, président du con-
seil général. D’ailleurs, en parallèlel’ARSengagerabientôt
unétatdeslieuxdesixterritoiressaône-et-loiriens.
Principederéalité
Maissilesujetfaitconsensus
(le budget de 424 000 € a été
voté à l’unanimité), les interventions de la salle ont souvent ramené au principe de
réalité. Quand André Jarlot,
maire de Mesvres a entendu
qu’ilfallaitaller« chercherles
médecinsparlamanche »,ila
rappelé que quand le seul généralistedesonvillageestparti,l’éluasillonnélesfacultésde
médecine et passé des annonces dans les journaux professionnels…Sansquepersonne
neseprésente !
Avectroisgénéralistesde60,
65 et 55ans à Étang-sur-Arroux,leconseillergénéral,DominiqueCommeau,afaitpart
de son inquiétude. Mais JeanClaudeNoualletarappeléque
s a c o m m u n e d’A n o s t d e
700 âmes ne comptait pas de
médecindutout.Enmilieuurbain, le problème semble tout
aussi criant. André Billardon,
maireduCreusots’estdit« angoissé » concernant cette
questiondesgénéralistes.« La
ville va être très vite en grande
difficulté »,a-t-ilalerté.Ducôté d’Autun, le maire Rémy Rebeyrotte a rappelé qu’il fallait
« faire de la qualité », coller
auxaspirationsprofessionnelles des jeunes médecins qui
veulentdelapluridisciplinarité.Jean-FrançoisNicolas,médecin et conseiller général, a
apporté une touche optimiste
enprésentantlamaisonmédicale d’Épinac qui fonctionne
bien, comme celle de Couches,néeenjanvier2013.
« Et si le problème venait du
fait que les généralistes sont
considérés comme des sousmédecins dans les facultés de
médecine ? »interrogefinalementleDrNotteghem,31ans
d’e x e r c i c e à M a r m a g n e .
Quand les généralistes ne seront plus les parents pauvres
desétudesdemédecine,lesdésertsmédicauxdisparaîtront.
MARIONGIOUSE
£ Laprochaineréunionaura
lieule16maiàSaint-MartinBelle-Roche
L'Indépendant du Louhannais et du Jura du 14 mai 2013
La Saône-et-Loire cherche le remède pour attirer des médecins - France 3 Bourgogne
Page 1 sur 3
Bourgogne
France
santé
La Saône-et-Loire cherche le remède pour attirer des
médecins
La Saône-et-Loire voit son nombre de médecins chuter d'année en année. Pour lutter contre les
déserts médicaux, le conseil général veut favoriser l'installation de nouveaux médecins en aidant
financièrement les étudiants et les collectivités locales. Il lance l'opération "installeunmedecin.com"
Par Christophe Tarrisse
© F3
Publié le 13/05/2013 | 17:10, mis à jour le 13/05/2013 | 17:58
illustration
Nom code de l'opération : "installeunmedecin.com". Le Conseil Général de la Saône-etLoire met en place un arsenal de mesures pour lutter contre la fuite des médecins dans le
département et attirer de jeunes praticiens. Le dispositif a été adopté le vendredi 29
mars 2013 et va se déployer petit à petit. Le président du Conseil Général,
Rémi Chaintron avoue "Il faut arrêter de penser que les médecins seront partout dans
l'avenir".
http://bourgogne.france3.fr/2013/05/13/la-saone-et-loire-cherche-le-remede-pour-attir... 14/05/2013
La Saône-et-Loire cherche le remède pour attirer des médecins - France 3 Bourgogne
Page 2 sur 3
En 2009, la Saône-et-Loire comptait 692 médecins en activité régulière, l'an passé, il
n'était plus que 668, soit une baisse de 3,5% en 3 ans. Autre chiffre inquiétant, 27.7%
des médecins en Saône-et-Loire ont plus de 60 ans...La densité médicale du
département s’élève à 88 médecins généralistes pour 100 000 habitants, contre 96
pour 100 000 en Bourgogne.
Objectif aidé à l'installation de jeunes praticiens. Des aides financières pour le cabinet
médical mais aussi dans l'installation de sa vie quotidienne. Une mission SIM 71 (Soutien
Installation de Médecins) sera également lancée. Enfin, ce dispositif concerne aussi les
collectivités qui voudraient développer leur offre de soin...
Ce plan mobilisera une enveloppe de 100 000 euros par an. Une bourse d’études de 1
000 euros par mois pour les étudiants de 3e cycle en médecine s’engageant à
exercer au moins trois ans en Saône-et-Loire sera octroyé. « Nous n’imposons pas
aux jeunes de s’installer dans l’un des quatre cantons déficitaires. Ils s’installeront où ils
veulent dans le département.» précise Rémi Chaintron, qui vise une dizaine de bourses par
an.
Une première réunion publique de présentation est prévue ce lundi 13 mai 2013 à 20h à
Broye dans le canton de Mesvres qui n'a pas hésité à aller chercher un médecin étranger
pour garder son cabinet ouvert. L'opération sera présentée publiquement pendant tout le
mois de mai dans les cantons du département.
Les prochaines dates :
Lundi 13 mai à Broye (salle communale)
Jeudi 16 mai à Saint-Martin-Belle-Roche (salle des fêtes)
Jeudi 23 mai à Charolles (Maison du Charolais, 43 route de Mâcon)
Lundi 27 mai à Givry (salle des fêtes)
Lundi 3 juin à Louhans (Le Palace)
Voir le reportage de Stéphane Robert et Gabriel Talon :
http://bourgogne.france3.fr/2013/05/13/la-saone-et-loire-cherche-le-remede-pour-attir... 14/05/2013
LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE
Lundi 13
mai 2013
ACTUALITÉ / SAÔNE-ET-LOIRE
05
SANTÉ. Le Conseil général entame une tournée pour expliquer le dispositif installeunmedecin.com
Dequoidraguerlesmédecins
Le Conseil général lance ce
soir une série de réunions
pour présenter le dispositif
installeunmedecin.com : un
ensemble d’outils visant à
attirer les professionnels de
santé.
Les rendez-vous
C
e n’est un secret pour
personne, la Saône-etLoire ne fait pas vraiment rêver les jeunes médecins. Et dans un département
où la moyenne d’âge des praticiens est élevée, la désertification médicale est plus que jamais un problème. Pour
inciter les médecins à venir poser leurs plaques en Saône-etLoire, le Conseil général a
donc imaginé un véritable
plan de bataille destinée à
aimanter les stéthoscopes.
Nom de code de l’opération :
installeunmedecin.com.
À partir de ce soir, les élus du
Conseil général entament une
grande tournée pour présenter les mesures de ce dispositif.
La première réunion d’information se tiendra ce soir à
Le combat contre la désertification médicale du département
est lancé. Photo archives JSL
Broye. La colonne vertébrale
d’installeunmedecin.com en
Saône-et-Loire sera la mission
Soutien aux installations médicales (SIM71). Elle sera l’interlocuteur unique pour les
étudiants en médecine, les
professionnels de santé ou les
collectivités locales. La
SIM71 sera chargée d’accompagner l’installation des professionnels, mais aussi les aspects personnels et familiales
qu’implique cette démarche.
Des aides financières
pour tous les acteurs
concernés
Pour faire venir les blouses
blanches entre Saône-et-Loire, pas de recette miracle, le
nerf de la guerre sera évidemment les incitations financières. Ainsi, installeunmedecin.com prévoit de
subventionner 10 médecins
Plusieurs réunions d’informations sont organisées
pour expliquer le dispositif
installeunmedecin.com
Lundi 13 mai à Broye (salle
communale) ; jeudi 16 mai à
Saint-Martin-Belle-Roche
(salle des fêtes) ; jeudi
23 mai à Charolles (Maison
du Charolais, 43 route de
Mâcon) ; lundi 27 mai à Givry (salle des fêtes) ; lundi
3 juin à Louhans (Le Palace).
généralistes par an.
L’aide départementale pour
ces praticiens posant leurs valises en Saône-et-Loire consistera en une prise en charge de
50 % des dépenses d’installation (jusqu’à 5 000 €). Les futurs médecins auront droit,
eux aussi, à leur carotte. Installeunmedecin.com vise à attirer chaque année 4 étudiants
de 3e cycle ayant choisi la médecine générale. Le départe-
ment verserait alors 1 000 €
par mois jusqu’à la fin de leur
cycle (pour un maximum de 3
ans) à ces jeunes acceptant de
s’installer en Saône-et-Loire à
leur sortie de la fac.
Des enveloppes indemnisant les étudiants en médecine (et les kinés) ayant choisi le
département pour leurs stages
ont également été prévues.
(400 €/mois pour l’hébergement et 200 €/mois pour les
déplacements.) Les collectivités locales pourront aussi bénéficier des efforts du département pour réduire les déserts
médicaux.
Installeunmedecin.com
pourra par exemple financer
la moitié de l’argent dépensé
par une commune ayant engagé un cabinet de recrutement dans le but de trouver un
médecin (jusqu’à un plafond
de 5 000 €). Des aides ont également été imaginées pour accompagner les projets de
construction ou la rénovation
de locaux médicaux.
BENOIT MONTAGGIONI
Digoin
Le Journal de Saône-et-Loire du 12 mai 2013
MAISON DE SANTÉ. Le Département met en place un nouveau dispositif.
L’aide du conseil général ?
“
Il faut faire
bouger les choses,
c’est le but de cette
démarche”
Alors que le dossier de maison de santé traîne en longueur, le conseil général a
mis en place un nouveau
dispositif visant à faciliter
l’installation de médecins
sur les territoires ruraux.
Philomène Baccot, conseillère
générale du canton
4
24 000 €. C’est le mont ant de l’enveloppe
que le conseil général
a mis sur la table pour lancer ce nouveau dispositif.
En fonction des projets présentés et des conditions d’attributions (voir encadré), les
subventions pourront aller
de 10 000 € à 60 000 €. « Ce
dispositif devrait permettre
de lutter contre la désertification médicale en favorisant l’installation de professionnels de santé en Saôneet-Loire, explique la
conseillère générale Philomène Baccot. Il y a un vrai
problème puisqu’entre 2008
et 2012, le département a
perdu 24 généralistes. Ceux
qui partent à la retraite ne
sont pas remplacés. »
Des problèmes que le territoire de la CCVal connaît
bien puisqu’avec seulement
sept praticiens pour près de
14 000 habitants, la zone est
largement déficitaire. L’élue
espère ainsi que ces nouvelles aides pourront décanter
la situation et faire avancer
plus. Les gens sont obligés
de se rendre aux urgences
déjà saturées ».
Une lettre aux maires
Conseillère générale du canton, Philomène Baccot s’irrite
de voir traîner le dossier de maison de santé. Photo JSL
notamment le projet de maison de santé. « La CCVal a
lancé une étude sur la pertinence d’une maison de san-
té, mais on sait très bien que
c’est pertinent, s’agace-t-elle. Aujourd’hui, on a des médecins qui ne se déplacent
Des aides pour qui ?
Bourse d’études pour les étudiants en médecine générale.
Aide au financement de l’hébergement et aux déplacements pour les étudiants stagiaires.
Chèque installation pour les médecins généralistes.
Aide au financement du recours à un cabinet de recrutement.
Aide à la construction, à l’extension ou à la réhabilitation
de locaux médicaux.
Afin de faire la promotion
de ce dispositif, Philomène
Baccot a envoyé dernièrement un courrier à l’ensemble des maires du territoire.
« Je m’engage même à faire
venir des intervenants afin
de leur expliquer ces mesures plus en détail ». Pour elle en tout cas, il est temps de
passer la vitesse supérieure.
« Il ne faut pas être fataliste
et dire que les médecins ne
veulent pas venir chez nous,
dit-elle. Notre population
vieillissante a des besoins,
nous devons en tenir compte ». Et de conclure : « Les
choses n’ont pas trop bougé
depuis deux ans, il est temps
d’avancer sur ce dossier ».
EMMANUEL DALIGAND
PRATIQUE. Plus d’informations sur le site internet
installeunmedecin.com.
Le Journal du Palais de Bourgogne, 06/05/2013
La Renaissànce - 3 mai 2013
7
En bref...
9X-
Ire
de
9St
erde
Îes
se-
ra-
les
mt
Us-
art
les
rêt
vu
01-
lUS
'Jn-
DÉMOGRAPHIE .cIVIÉDI~
CALE: LE DÉPARTEMEl\lfPRÉ~
SENTE SON NOUVEAU DISPOSITIF. Comme de nombreux
aLltres. dé pa rtements français,
, laSaône-et-toire est concernée
par la désertifiCation médicale:
Ce problème est au cœur des
préQccupations de nombreux
habitants du territoire. Face à
cette situation, le gouvernement
a lancé auniveau national, en
décembre dernier, le Pacte territoire santé qui met en œuvre
une série de mesures incitatives
en direction des professionnels
de santé et des territoires
concernés.
Bien que la santé ne soit pas
l'une de ses compétences obligatoires, le Département souhaite prendre part à cette dynamique. Son objectif: agir
efficacement pour équilibrer les
territoires en faveur d'une offre
de santé équitable, pour tous
les habitants. C'est pourquoi il
lance le dispositif: installeunmedecin.com.
Le présidènt du Conseil
général, Rémi Chaintron, et les
élus d~partementaux souhaitent faire pa(1:ager au plusgra!V.
nombre les anibitiorisd'un dis~'"
positif volontariste qui vise à
lutter activement contre' fa
désertificàtion médicale par une
\ série de mesures incitatives'
, adaptées aux besoins des territoires.
Des réunions se tiendront
du lùndi 13 maiau lundi 3 juin,
de 20 h à21 h 30. Les Saône-ét~
Loiriens pourront s'informer sur
ie ~ et échanger avec !es
ilS-
éius,
lé-
Rendez-vous lundï13 mai à
la salle communale de Broye,
jeudi 16 mai à la salle des fêtes
de Saint-Martin-Belle-Roche,
jeudi 23 mai à !a Maison du Chamlais {43, mute de Mâconl à
Charolles, lundi 27 mai à la salle
des fêtes de Givry et IUlldi 3 juin
au Palace à Louhans.
Les personnes ne pouvant
pas se déplacer peuvent poser
leurs questions sur www.installeunmedecin.com
se
HS
)n-
flté
'rémi
'JU-
)Us
Jas
lire
ne
Ir
~
à
1t:'I.
L'EXPLOITANT AGRICOLE DE SAÔNE-ET-LOIRE .
N° 2541- VENDREDI 3 MAI 2013
La Saône~et-loire.:
se veut attractive
i
omme de nombreux autres départementaux entendent faire
départements français, la partager au plus grand nombre
Saône-et-Loire est concer- les ambitions d'un dispositif
née par ladésertificàtion mé- volontariste qui vise à lutter
dicale, et si le phénomène s'est activement contre la désertid'abord manifesté dans les .fication médicale par une série
zones rurales, les villes ne sont de mesures incitatives adaptées
plus épargnées. Cette problé- aux besoins des territoires.
matique est au cœur des préoc- Plus d'informations sur
cupations de nombreux hàbitants www.installeunmedecin.com .•
de notre territoire. Face à cette
situation, le Gouvernement a
lancé au niveau national, en
LéS réunions
décembre dernier, le Pacte Terd'information
!1
.
ritoire Santé. Ce plan met en
1
œuvre une série de mesures . Ouvertes à tous, ces réunions
incitatives en direction des-pro- Ise tiendront de 20h00 à 21 h 30.
fessionnels de santé et des ter-- 1Les Saône-et~LàiÎ'iens pourront
ritoires concernés.
s'y informèr s~r le dispositif[(.
Et si la santé n'est pas l'une
etéchangeravec les élus ... ····.1··:'·
de ses compétences obligatoires,
.. lundi 13 mai: sallecom-.
mUliale de Broye; .'.
1
le conseil général souhaite
prendre part à cette dynamique
.. jeudi 16 mai: salle desl
pour« agir efficacement pour
fêtes de Saint-Martin-Belleéquilibrer les territoires en
Roche;
faveur d'une offre de santé
.. jeudi 23 mai: Maison du
équitable, pour tous les habiCharolais (43 route de Mâcon)
tants de Saône-et-Loil'e ». Il
à Charolles ;
lance pour cela le dispositif:
.. lundi 27 mai: salle des
"installeunmedecin.com" .
fêtes de Givry; .
Ainsi, du 13 mai au 3 juin
.. lundr3 juin :lePalace à
2013, Rémi Chaintron, président
Loùhans.
du conseil général, et les élus
Saône-et-Loire info de mai 2013
Du 13 mai au 3 juin, le président du Conseil
général, Rémi Chaintron, et les conseillers
généraux se rendront aux quatre coins
du département pour vous présenter
le dispositif installeunmedecin.com
visant à favoriser l’installation de
nouveaux professionnels de la santé
en Saône-et-Loire. Ouvertes à tous, ces
soirées d’informations se tiendront
de 20 à 21 h 30. Vous ne pouvez pas
vous déplacer ? Posez vos questions sur
www.installeunmedecin.com
© FOTOLIA
Le Département
vous présente
son dispositif
Lundi 13 mai, salle communale
de Broye
O Jeudi 16 mai, salle des fêtes de
Saint-Martin-Belle-Roche
O Jeudi 23 mai, maison du
Charolais, Charolles
O Lundi 27 mai, salle des fêtes de
Givry
O Lundi 3 juin, le Palace, Louhans.
O
L'Indépendant du Louhannais
30/04/2013
Le Journal de Saône-et-Loire du 28/04/2013
EN BREF
CHAROLLES
La démographie médicale débattue à la Maison
du Charolais jeudi 23 mai
Comme de nombreux autres départements français, la Saône-et-Loire est concernée par la désertification médicale.
Cette problématique est au cœur des préoccupations de
nombreux habitants de notre territoire.
Face à cette situation, le gouvernement du Premier ministre
Jean-Marc Ayrault a lancé au niveau national, en décembre
dernier, le Pacte territoire santé.
Ce plan met en œuvre une série de mesures qui se veulent essentiellement incitatives en direction des professionnels de
santé et des territoires concernés par des problèmes de démographie médicale comme en Saône-et-Loire.
Bien que la santé ne soit pas l’une de ses compétences obligatoires, le département de Saône-et-Loire souhaite prendre
part à cette dynamique.
Objectif : agir efficacement pour équilibrer les territoires en
faveur d’une offre de santé équitable, pour tous les habitants
de Saône-et-Loire.
C’est pourquoi il lance le dispositif Installeunmedecin.com.
Du 13 mai au 3 juin, le président du conseil général, Rémi
Chaintron, et les élu(e)s départementaux souhaitent faire
partager au plus grand nombre les ambitions d’un dispositif
volontariste qui vise à lutter activement contre la désertification médicale par une série de mesures incitatives adaptées
aux besoins des territoires.
Ouvertes à tous, ces réunions se tiendront de 20 à 21 h 30.
Les Saône-et-Loiriens pourront s’informer sur le dispositif et
échanger avec les élus.
Une réunion d’information aura lieu de 20 à 21 h 30, jeudi
23 mai, à la Maison du Charolais (43, route de Mâcon), à
Charolles.
Démographie médicale en 71 | Médias71.com
Page 1 sur 2
Rugby Girls
Rugby Seniors
Médias71.com
Site d'informations généralistes du 71
Accueil
Le Flash
Saône-et-Loire
Autunois
Chalonnais
Charolais
Mâconnais
Montceau
Economie
Politique
Social
Sports
Culture
France
International
Facebook
Twitter
Démographie médicale en 71
Médias71.com
Démographie médicale en Saône-et-Loire
Le Département présente son nouveau dispositif aux Saône-et-Loiriens.
Comme de nombreux autres départements français, la Saône-et-Loire est concernée par la
désertification médicale. Cette problématique est au coeur des préoccupations de
nombreux habitants de notre territoire. Face à cette situation, le Gouvernement a lancé au
niveau national, en décembre dernier, le Pacte Territoire Santé. Ce plan met en oeuvre
une série de mesures incitatives en direction des professionnels de santé et des territoires
http://www.medias71.com/demographie-medicale-en-71/
26/04/2013
Démographie médicale en 71 | Médias71.com
Page 2 sur 2
concernés.
Bien que la santé ne soit pas l’une de ses compétences obligatoires, le Département de
Saône-et-Loire souhaite prendre part à cette dynamique. Objectif : agir efficacement pour
équilibrer les territoires en faveur d’une offre de santé équitable, pour tous les habitants
de Saône-et-Loire.
C’est pourquoi il lance le dispositif : « installeunmedecin.com ». du 13 mai au 3 juin 2013,
le président du Conseil général – Rémi Chaintron – et les élu(e)s départementaux
souhaitent faire partager au plus grand nombre les ambitions d’un dispositif volontariste
qui vise à lutter activement contre la désertification médicale par une série de mesures
incitatives adaptées aux besoins des territoires. Ouvertes à tous, ces réunions se tiendront
de 20h00 à 21h30. Les Saône-et-Loiriens pourront s’informer sur le dispositif et échanger
avec les élus.
Calendrier des réunions d’information (de 20h00 à 21h30)
• Lundi 13 mai : salle communale de Broye
• Jeudi 16 mai : salle des fêtes de Saint-Martin-Belle-Roche
• Jeudi 23 mai : Maison du Charolais (43, route de Mâcon) à Charolles
• Lundi 27 mai : salle des fêtes de Givry
• Lundi 3 juin : le Palace à Louhans
Vous ne pouvez pas vous déplacer ? Posez vos questions sur www.installeunmedecin.com
Facebook
Twitter
Google+
E-mail
Posted by: AD // Charolais, Le Flash, Saône-et-Loire // avril 24, 2013
← 2013 Visit’Cluny Bourgogne
Laurent Wauquiez à Montceau →
© 2013 Médias71.com
http://www.medias71.com/demographie-medicale-en-71/
Leaf Theme pow
26/04/2013
Le Journal de Saône-et-Loire du 24 avril 2013
DÉPARTEMENT
Déserts médicaux : cinq
réunions pour s’informer
« installeunmedecin.com » :
un nom, un site et un dispositif lancé par le conseil général
pour lutter contre les déserts
médicaux en Saône-et-Loire.
Du 13 mai au 3 juin, le président du conseil général et les
élu-e-s départementaux souhaitent faire « partager au
plus grand nombre les ambitions de ces mesures incitatives », expliquent-ils dans un
communiqué. Ouvertes à
tous, ces réunions se tiendront de 20 h à 21 h 30. Les
Saône-et-Loiriens pourront
s’informer sur le dispositif et
échanger avec les élus. Calendrier : le13 mai à la salle communale de Broye ; le 16 mai à
la salle des fêtes de St-MartinBelle-Roche ; le 23 mai à la
Maison du Charolais à Charolles ; le 27 mai à la salle des
fêtes de Givry ; le 3 juin au
Palace à Louhans. Les personnes dans l’incapacité de
se déplacer peuvent poser
des questions sur installeunmedecin.com.
Retour à l'article
Imprimer
Adresse de l'article http://www.lagazettedescommunes.com/161569/la- saone- et- loire- met- en - place- le- dispositif- installeunmedecin- com/
SANTÉ
La Saône-et-Loire met en place le dispositif installeunmedecin.com
A. Caccivio | Régions | Publié le 04/04/2013
Le conseil général de Saône-et-Loire recrute un chargé de mission (cadre A) chargé de « l'accueil
personnalisé auprès des professionnels de santé » et de l'accompagnement des collectivités qui
souhaiteraient améliorer l'accès aux soins sur leur territoire. « C'est l'action phare du dispositif »
installeunmedecin.com adopté vendredi 29 mars 2013, indique Rémi Chaintron, le président du
conseil général. Un tel poste, au sein de la collectivité, « n'existe nulle part en France ».
« La santé n’est pas de notre compétence, précise l’élu. En créant un service dédié, nous ne faisons pas à la
place de, mais nous nous calons avec ce que la région et l’Etat font de leur côté, avec l’Ordre des médecins.
(…) Aujourd’hui, il faut que les territoires complètent les mesures nationales, car elles ne vont pas assez loin. »
Des aides qui ne se cantonnent pas aux zones déficitaires - Installeunmedecin.com « est un plan très complet
que nous avons imaginé après avoir procédé à un benchmarking pour voir tous les dispositifs existant en
France », détaille Rémi Chaintron. Ce plan mobilise une enveloppe financière de 400 000 euros par an. Il
comporte, outre les moyens humains, des mesures financières. Parmi celles-ci: une bourse d’études de 1 000
euros par mois pour les étudiants de 3e cycle en médecine générale s’engageant à exercer au moins trois ans
en Saône-et-Loire. Son originalité: elle n’est pas soumise aux règles en vigueur dans le cadre des contrats
d’engagement de service public. « Nous n’imposons pas aux jeunes de s’installer dans l’un des quatre cantons
déficitaires, précise Rémi Chaintron. Ils s’installeront où ils veulent en Saône-et-Loire. Nous espérons ainsi
pouvoir accorder une dizaine de bourses par an. »
« Il faut arrêter de penser que les médecins seront partout » - En appui aux collectivités, le dispositif
installeunmedecin.com [1] prévoit, outre l’intervention de son chargé de mission, deux types d’aide: le
financement à hauteur de 50% de la prestation d’un cabinet de recrutement ou « chasseur de tête », pour
l’installation d’un généraliste; la mise à disposition d’un chèque installation pour financer l’équipement mobilier
des maisons de santé, des cabinets de groupe voire d’un cabinet unique. En outre, le conseil général pérennise
la subvention qu’il accorde aux porteurs d’un projet de maison de santé, même si cette dernière n’entre pas
dans les critères de financement de l’ARS (agence régionale de santé). « Cela nous permettra, notamment, de
participer au financement d’un cabinet secondaire, justifie le président du conseil général. Un médecin pourra
ainsi organiser des consultations en dehors de son cabinet (par exemple un jour par semaine) sans que cela ne
lui coûte. » « Il faut arrêter de penser que les médecins seront partout, commente-t-il également. A nous de
réfléchir pour assurer la mobilité des patients et des médecins. »
Un objectif à long terme: développer le salariat – Le conseil général a adressé à Marisol Touraine, ministre des
Affaires sociales et de la Santé, un courrier où il se déclare volontaire pour devenir « territoire
d’expérimentation » et ainsi améliorer encore son dispositif. La collectivité souhaite notamment développer
dans le département le salariat des nouveaux médecins: par exemple en accompagnant financièrement les
structures (type Ehpad) qui salarie un médecin volontaire pour développer des consultations sur le territoire.
La densité médicale de la Saône-et-Loire s’élève à 88 médecins généralistes pour 100 000 habitants, contre 96
pour 100 000 en Bourgogne. Le département compte précisément 668 médecins généralistes, soit 3,5% de
moins qu’en 2005, avec une part des plus de 60 ans supérieure d’un point à la moyenne nationale (27,7%
contre 26,6%).
© T.CHASSEPOUX
Saône-et-Loire Info Avril 2013
Mobilisation générale pour attirer
de nouveaux médecins en Saône-et-Loire
avec « installeunmedecin.com »
L
a démographie médicale de
notre département est
préoccupante :
nous comptons 88
généralistes pour 100 000
habitants, alors que la
moyenne nationale est de 108 généralistes
pour 100 000 habitants. Leur âge moyen
en Saône-et-Loire est de 52 ans, en hausse
de 6 ans depuis 1999 et près de 28 %
d’entre eux ont plus de 60 ans. Leur relève
n’est donc plus assurée.
Cette réalité, c’est celle d’un territoire qui,
s’il n’a plus une offre de soin suffisante,
sera rapidement en perte de vitesse en
matière démographique, devenant moins
attractif pour de nouvelles populations.
Une réalité qui, dans le cadre de la
politique de solidarité et d’attractivité du
territoire que nous impulsons, doit être
prise à bras-le-corps. C’est pourquoi, en
cohérence avec le Pacte territoire santé,
plan national de lutte contre les déserts
médicaux engagé depuis décembre
dernier par le Gouvernement, les
conseillers généraux réunis
en assemblée départementale le
29 mars dernier ont voté à l’unanimité
le dispositif « installeunmedecin.com »
en Saône-et-Loire.
Il décline un arsenal de mesures
techniques et financières en direction des
médecins et futurs médecins, ainsi que
des mesures d’accompagnement des
collectivités locales, visant à favoriser
l’installation de nouveaux praticiens, tout
en modernisant et en sécurisant leurs
conditions d’exercice.
Car il ne suffit pas d’encourager les jeunes
médecins à venir s’installer dans nos
territoires ; il faut aussi les aider à s’y
épanouir dans les meilleures conditions
d’exercice de leur activité et de vie de
famille. Aussi, et c’est une mesure unique
en France, un service dédié est créé au
sein du Conseil général : « Soutien aux
Installations Médicales en Saône-etLoire » (SIM71) qui sera le noyau dur de
toutes les actions mises en œuvre. Ce
service établira un lien permanent entre
les médecins demandeurs et les
territoires pour un accompagnement en
amont, pendant, et en aval de leur
installation.
Nous devons servir un principe :
l’égalité de l’accès aux soins à tous nos
concitoyens ; et avons défini un objectif :
organiser de manière équilibrée l’offre
de santé dans les différents bassins de vie
de notre département. Il était de notre
devoir de proposer de nouvelles solutions
pour y parvenir.
président du Conseil général

Documents pareils

1_ favoriser l`installation des professionnels de santé

1_ favoriser l`installation des professionnels de santé du Conseil général sera dédié à l’accueil et à l’accompagnement personnalisés auprès des professionnels de santé. Il effectuera aussi une mission d’ingénierie auprès des collectivités, permettant d...

Plus en détail