La Saône-et-Loire - Installeunmedecin.com
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DIRECTION DE LA COORDINATION Documentation ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Dossier suivi par Franciane BOUVARD Espace Duhesme 18 rue de Flacé 71026 MÂCON Cedex Tél. : 03 85 39 76 91 Fax : 03 85 39 76 51 Mél : [email protected] REVUE DE PRESSE du 21 novembre 2013 Campagne d’information installeunmedecin.com : la Saône-et-Loire soigne ses futures recrues - Le concours médical du 11/2013 Installeunmedecin.com : le pouls s’accélère ! - 71 - Saône-et-Loire Info (version papier) du 11/2013 La Saône-et-Loire soigne les médecins - 71 - Saône-et-Loire Info (version papier) du 10/2013 Saône-et-Loire. Opération séduction contre la désertification médicale - Service public territorial du 10/2013 Le département de Saône-et-Loire "ose l'esprit potache" pour attirer les médecins - localtis.info du 23/10/2013 La Saône-et-Loire soigne les médecins - Intermédia hebdo du 16/10/2013 Initiative de la Saône-et-Loire. Installeunmédecin.com, un site pour lutter contre les déserts médicaux - pourquoi-docteur.nouvelobs.com du 14/10/2013 Installeunmedecin.com : opération séduction des médecins - allodocteurs.fr du 14/10/2013 La Saône-et-Loire anticipe la prochaine désertification médicale - cadredesante.com/ du 14/10/2013 Déserts médicaux : La Saône-et-Loire joue au plus offrant - miroir-mag.fr du 12/10/2013 ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Communication : la Bourgogne enlève le bas pour mieux faire passer ses messages - France 3 du 11/10/2013 La Saône-et-Loire se soigne - La Renaissance du 11/10/2013 En Saône-et-Loire, on vous soigne ! - Le Journal de Saône-et-Loire du 10/10/2013 Études de médecine : Installeunmedecin, l'initiative pour aider les jeunes diplômés à s'installer ! - meltycampus.fr du 10/10/2013 installeunmedecin.com - 20 minutes du 10/10/2013 Installeunmedecin.com, recherche docteur désespérément - etudiant.lefigaro.fr/ du 10/10/2013 Installe un médecin - cadureso.com du 09/10/2013 Une campagne de com potache pour attirer les futurs médecins en Saône-et-Loire - lejsl.com du 09/10/2013 La Saône-et-Loire veut capter les médecins. Une stratégie globale contre les déserts médicaux - Le Journal du Palais de Bourgogne du 07/10/2013 Les praticiens territoriaux : une nouvelle arme contre la désertification - departements.fr du 16/09/2013 Installeunmedecin.com : opération séduction des médecins - santeinnovations.wordpress.com du 14/09/2013 Réunions d’information avec le Président Rémy Chaintron (du 13 mai au 3 juin) Exercer en désert médical rural pour 3 640 € net. Installeunmedecin.com : une trentaines de communes intéressées - Le Journal de Saône-et-Loire du 02/09/2013 Louhans « Installeunmedecin.com » : une perfusion financière pour inciter les jeunes médecins à venir s'installer - L'Indépendant du Louhannais et du Jura du 07/06/2013 Installation de jeunes médecins : les mesures présentées à Louhans - Le Journal de Saône-et-Loire du 05/06/2013 Alors que le département met en place des aides à l’installation, le point sur la situation en Bresse. Médecins : favoriser la relève - Le Journal de Saône-et-Loire du 04/06/2013 Charolles. Urgent : Département attractif cherche médecin motivé - La Renaissance du 31/05/2013 Givry. Pour contrer la désertification médicale, le conseil général en quête de médecins. Le Département mobilisé - Le Journal de Saône-et-Loire du 31/05/2013 Page 2/4 DIRECTION DE LA COORDINATION Documentation ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Charolles. Le Charolais-Brionnais, désert médical, bénéficie de mesures pour attirer les médecins. SOS médecins en détresse - Le Journal de Saône-et-Loire du 25/05/2013 Saint-Martin-Belle-Roche. Déserts médicaux. Alors que le Conseil général présente ses mesures pour remédier à ce problème. Le Mâconnais moins touché, mais... - Le Journal de Saône-et-Loire du 21/05/2013 Lutte contre les déserts médicaux en Saône-et-Loire - Le Journal du Palais de Bourgogne du 20/05/2013 Saint-Martin-Belle-Roche. Quand le Conseil Général expose son dispositif contre la désertification médicale - macon-infos.com du 17/05/2013 Broye. Le Conseil Général présente son dispositif "installeunmedecin.com" au plus proche de la population - creusot-infos.com du 14/05/2013 Broye. Les nouveaux VRP de la santé - Le Journal de Saône-et-Loire du 14/05/2013 Le Conseil général 71 veut attirer des professionnels de santé - L'Indépendant du Louhannais et du Jura du 14/05/2013 La Saône-et-Loire cherche le remède pour attirer des médecins - France 3 du 13/05/2013 Le Conseil général entame une tournée pour expliquer le dispositif installeunmedecin.com. De quoi draguer les médecins - Le Journal de Saône-et-Loire du 13/05/2013 Digoin. Maison de santé. Le Département met en place un nouveau dispositif. L’aide du conseil général ? - Le Journal de Saône-et-Loire du 12/05/2013 Dispositif pour lutter contre les déserts médicaux en Saône-et-Loire - Le Journal du Palais de Bourgogne du 06/05/2013 Démographie médicale : le Département présente son nouveau dispositif - La Renaissance du 03/05/2013 Démographie médicale. La Saône-et-Loire se veut attractive - L'Exploitant agricole de Saône-et-Loire du 03/05/2013 Installeunmedecin.com : le Département vous présente son dispositif - 71 - Saône-et-Loire Info (version papier) du 05/2013 Conseil général. Désertification médicale : une réunion d'information le 3 juin à Louhans - L'Indépendant du Louhannais et du Jura du 30/04/2013 Charolles. La démographie médicale débattue à la Maison du Charolais jeudi 23 mai - Le Journal de Saône-et-Loire du 28/04/2013 ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Démographie médicale en Saône-et-Loire. Le Département présente son nouveau dispositif aux Saône-et-Loiriens - Médias71.com du 24/04/2013 Département. Déserts médicaux : cinq réunions pour s’informer - Le Journal de Saône-et-Loire du 24/04/2013 Articles généraux La Saône-et-Loire met en place le dispositif installeunmedecin.com - lagazettedescommunes.com du 04/04/2013 Mobilisation générale pour « installeunmedecin.com » attirer de - 71 - Saône-et-Loire Info (version papier) du 04/2013 Page 4/4 nouveaux médecins en Saône-et-Loire avec { ACTUALITES | Initiatives installeunmedecin.com : la Saône-et-Loire soigne ses futures recrues Faciliter le recrutement et l’installation des médecins en Saône-et-Loire, en proposant des mesures financières adaptées et un accompagnement personnalisé au sein de la cellule SIM71 : c’est l’ambition du dispositif installeunmedecin.com, qui s’appuie sur une campagne de communication décapante. Entretien avec Rémi Chaintron, président du conseil général (PS). Propos recueillis par CG71 Gaëlle Desgrées du Loû Rémi Chaintron Pourquoi le département a-t-il choisi de s’investir sur ce sujet de la désertification médicale, qui ne relève pas initialement de ses compétences ? Rémi Chaintron : Ce n’est effectivement pas de la compétence du conseil général, mais les départements sont les collectivités territoriales des solidarités et de l’aménagement du territoire. Or l’offre de soins de proximité, c’est surtout de l’aménagement du territoire. Nous avons fait le constat que la situation continuait à se dégrader dans notre département. Ces dix dernières années, de moins en moins de médecins s’installent et de plus en plus partent à la retraite. La moyenne d’âge des médecins généralistes est de 55 ans, 28 % d’entre eux ayant 60 ans et plus. Dans les cinq ans, le tiers des médecins va donc faire valoir ses droits à la retraite, sans forcément avoir de remplaçant. Alors que les mesures incitatives ont été choisies par le gouvernement dans le cadre du Pacte territoire-santé nous avons cherché à aller plus loin en les adaptant à nos difficultés de terrain. Nous travaillons sur l’attractivité de notre territoire, or un département ne peut être attractif s’il n’a pas une offre de soins suffisante. On ne vient pas fonder une famille ou passer sa retraite sur un lieu où on n’aurait pas la possibilité d’accéder à un médecin généraliste dans des conditions satisfaisantes. La campagne de communication est offensive, en jouant sur la thématique soignant-soigné et en insistant sur l’incitatif. Les expérimentations précédentes Ce que propose le conseil général •P our les médecins : un chèque à l’installation pour financer une partie des frais d’équipement (50 % des dépenses liées à l’équipement du cabinet médical, plafonnés à 5 000 euros, sous condition d’un engagement à exercer au moins 3 ans dans la commune), la priorité étant donnée à l’installation regroupée. • Pour les futurs médecins : une bourse d’étude pour les étudiants de 3e cycle, en contrepartie d’une promesse d’installation de 3 ans, à hauteur de 1 000 euros par mois et une aide pour financer les frais liés au logement (400 euros par mois) et au transport (200 euros par mois) pendant les stages SASPASS ou réseaux. • Pour les collectivités : une aide pour financer le recours à un cabinet de recrutement (5 000 euros par demande) et une subvention pour la construction ou la rénovation de locaux médicaux. 678 | LE CONCOURS MéDICAL vous ont-elles fait comprendre que la contrainte ne fonctionnait pas ? Nous avions déjà proposé des bourses pour les étudiants en médecine pour leurs trois dernières années, en contrepartie d’une installation dans les zones déficitaires définies par l’ex-ARH. Sur 55 cantons, seulement 4 étaient considérés comme très déficitaires, ce qui était très restrictif. Nous avons réussi à installer un médecin, mais les deux autres ont préféré rembourser la bourse plutôt que de s’installer. Aujourd’hui, je considère que toute la Saône-et-Loire est déficitaire et la situation commence à être tendue dans nos villes. Nous avons un bon maillage de maisons de santé pluridisciplinaires, voire pluriprofessionnelles, cofinancées par le conseil général, la région et l’État. Nous proposons ainsi de financer des cabinets secondaires pour les médecins du secteur qui exercent en ville et peuvent assurer des vacations une journée par semaine sur un canton déficitaire. Nous avons essayé de prendre le meilleur de ce qui existait ailleurs, dans les 101 départements de France et dans les 22 régions. Nous nous sommes rendu compte qu’il manquait un outil pour les médecins, à l’image de ce qui se fait pour attirer les entreprises, à savoir une agence de développement économique qui accompagne les entrepreneurs dans tous les domaines, tome 135 | n° 9 | novembre 2013 en leur trouvant des solutions de transports, de garde d’enfants, d’offres éducatives et culturelles… etc. Si on veut attirer les médecins, il faut vendre nos territoires ! Nous avons une qualité de vie appréciable, un territoire bien desservi, notre département est connecté, à la porte de Lyon et proche de Paris en TGV. Il faut tenir compte du fait que le conjoint ou la conjointe du médecin puisse également trouver un emploi. En relation avec l’ensemble de nos services départementaux, la cellule SIM71 accompagne les médecins, pour faciliter leur vie personnelle. C’est la pierre angulaire du dispositif, qui fait le lien avec l’agence régionale de santé, le Conseil de l’Ordre, l’union régionale des professionnels de santé (URPS) les facultés et les communes. Avez-vous déjà reçu des appels et sur quelles problématiques portent-ils ? Nous avons déjà eu une trentaine de contacts. Nous faisons connaître le dispositif aux élus locaux et aux chasseurs de tête, mais nous avons aussi eu des relations avec des étudiants et des médecins plus âgés qui ont fait une carrière dans le privé et souhaitent revenir exercer en libéral. Nous avons signé trois bourses d’études à destination de jeunes médecins. J’ai signé moi-même récemment un dossier « chèque installation » (encadré) de 5 000 euros pour un généraliste qui s’installe. Et trois aides au logement et au transport ont été votées pour des étudiants qui viennent réaliser leur stage dans le département. Nous avons lancé cet automne la communication auprès des facultés de Lyon, Besançon et Dijon, pour faire en sorte que les jeunes viennent en stage en Saône-et-Loire. Nous avons en effet 47 maîtres de stage tome 135 | n° 9 | novembre 2013 sur la Saône-et-Loire, mais seulement 11 stagiaires. DR Initiatives Vous appuyez-vous toujours néanmoins sur des cabinets de recrutement ? Oui et nous proposons même de les cofinancer. Cela a fonctionné deux fois sur trois, avec des médecins roumains et des médecins hollandais. Nous allons maintenant travailler vraiment sur l’accompagnement à moyen et long terme. De quel budget disposez-vous pour ce dispositif et combien de bourses, de chèques à l’installation et d’aides pour les collectivités comptez-vous offrir ? Pour l’année 2013, nous avons prévu 440 000 euros. Si ce budget est entièrement consommé, tant mieux, car cela voudra dire que nous avons fait installer 10 médecins, que nous avons payé 10 bourses d’études pour des étudiants et que nous avons eu 20 stagiaires dans le département. S’il manque de l’argent, je suis persuadé que mes collègues accorderont une petite rallonge. Ce n’est d’ailleurs pas une question d’argent, nous ne sommes pas là pour faire de la surenchère, car un médecin ça ne s’achète pas. Nous voulons avant tout insister sur l’accompagnement humain. Ce dispositif est-il compatible avec celui des contrats de praticien territorial ? Oui, nous sommes complémentaires, mais le nombre de ces contrats est limité et concerne uniquement les dispositifs déficitaires. Le mode d’exercice libéral seul, à l’ancienne, c’est terminé ; beaucoup de jeunes veulent travailler en salariat, et nous allons essayer d’explorer cette piste. J’ai d’ailleurs fait la proposition à Marisol Touraine que le département de Saône-et-Loire puisse être un département d’expérimentation pour du salariat. Nous proposons aussi d’être un territoire d’expérimentation pour aller plus loin dans la télémédecine, grâce au déploiement de la fibre optique. Nous avons des ressources médicales que nous ne soupçonnons pas, avec les médecins qui exercent dans les entreprises, dans les laboratoires, dans les Ehpad, dans les hôpitaux locaux. Ces personnes pourraient, une journée ou deux par semaine, consulter des patients extérieurs à leur établissement dans des cabinets secondaires que nous sommes prêts à financer. En géolocalisant mieux les ressources médicales et paramédicales sur un territoire, on peut mailler un territoire de façon plus optimale. On se bat pour des bureaux de poste ou des distributeurs de banque, il faut qu’on se batte aussi pour l’offre de soins, c’est vital. Il y a suffisamment de médecins généralistes en France, le problème est leur meilleure répartition sur le territoire. • Le visuel à l’humour potache vise les étudiants en médecine LE CONCOURS MéDICAL | 679 Saône & Loire Info de novembre 2013 BUZZ Installeunmedecin.com le pouls s’accélère ! Le 8 octobre, la campagne de communication du dispositif installeunmedecin.com a été dévoilée, provoquant un déferlement de commentaires sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, ce sont près de 4 000 personnes qui ont liké ou partagé une information de notre page « Soigner les médecins ». Sur Twitter, 180 tweets ont été comptabilisés dont une information retweettée par Marine Lorphelin, Miss France 2013. Les médias tels le Nouvel observateur, le Figaro étudiant ou encore Femme actuelle se sont également emparés d de l’information. Le vvisuel de la camp pagne, assurément potache, a pour objectif de réveiller l’esprit carabin qui sommeille en tout médecin mais aussi de faire connaître le dispositif au niveau national… Mission réussie ! ©TEMPS RÉEL Saône-et-Loire Info - Octobre 2013 SANTÉ La Saône-et-Loire soigne les médecins Le dispositif Installeunmedecin.com est en marche depuis quelques mois. Aujourd’hui un site Internet est disponible et une chargée de mission anime ce dispositif pour l’ensemble du département. V ous êtes médecin, étudiant ou une collectivité en quête de généraliste ? Rendez-vous sur le nouveau site www.installeunmedecin.com, véritable porte d’entrée pour découvrir le dispositif mis en place par le Département contre la désertification médicale. Voté en mars dernier, cet ensemble de mesures englobe, entre autres, des aides au logement et au transport pour les étudiants stagiaires, des bourses d’études, des chèques installation pour ouvrir un cabinet médical ou un financement pour les collectivités souhaitant construire ou rénover des locaux médicaux. La plus-value de ce dispositif est aussi l’accompagnement dispensé par la cellule SIM 71 - Soutien aux installations médicales. Interlocutrice privilégiée en Saône-et-Loire, Clémence Alix recueille les demandes, oriente vers les bons interlocuteurs, accompagne les projets d’installation et réalise un travail important de promotion pour faire connaître les mesures d’Installeunmedecin.com. Pour elle, le soutien du Département est unique en France, avec « une palette très large d’outils et d’aides pour accompagner l’installation de médecins ». Bien que récemment mis en œuvre, le dispositif fait l’objet d’un véritable engouement, remarque Clémence Alix. Plusieurs regroupements de professionnels de santé sont en cours et un médecin va prochainement poser ses valises et exercer en libéral dans le département. Cinq étudiants vont également bénéficier de bourses d’études, d’aides pour l’hébergement ou le transport. Un bon début ! Sim71, votre cellule dédiée pour un accueil et un accompagnement personnalisés : 03 85 39 57 90 – www.installeunmedecin.com Service public territorial d'octobre 2013 Le département de Saône-et-Loire "ose l'esprit potache" pour attirer les médecins Communication / Désert médical Publié le mercredi 23 octobre 2013 Pour promouvoir son dispositif "installe un médecin", le département de Saône-et-Loire déploie une campagne de communication revendiquée "audacieuse" ("racoleuse", diront certains.). "L'univers de cette communication est résolument potache pour réveiller l'esprit carabin qui sommeille en tout médecin", assume la collectivité. Elle avait été préparée sur les réseaux sociaux via une application pour mobiles et tablettes (www.facebook.com/installeunmedecin et twitter.com/installemedecin) où il était promis "des visuels évocateurs et des slogans riches en clins d'œil coquins". 1.000 euros par mois pour des étudiants en médecine Derrière la blague, le dispositif installeunmedecin.com est des plus sérieux. Voté à l'assemblée départementale le 29 mars 2013, il décline un ensemble de mesures financières en direction des médecins et de mesures d'accompagnement des collectivités, pour favoriser l'installation de nouveaux praticiens. Aux étudiants en médecine, il propose des aides à l'installation via une bourse d'études de 1.000 euros/mois en contrepartie d'un engagement d'installation de 3 ans, ou encore, pour les stagiaires en médecine et en kinésithérapie, une aide de 400 euros par mois pour l'hébergement et de 200 euros par mois pour les déplacements. Pour les médecins déjà en exercice, le chèqueinstallation peut aller jusqu'à 5.000 euros maximum. Un guichet unique pour les médecins et les collectivités Le département prévoit également un soutien financier aux collectivités territoriales. D'une part, une subvention de 5.000 euros maximum pour les collectivités qui feraient appel à des cabinets de recrutement pour l'installation de médecins généralistes. D'autre part, une aide à l'investissement à destination des organismes publics, pour la création, l'extension ou la rénovation de maisons de santé pluridisciplinaires, de centres de santé, de cabinets de groupe, de cabinets secondaires "et éventuellement de cabinet unique". Cette aide à l'investissement répond également à une autre ambition portée par le dispositif : favoriser le salariat de nouveaux médecins. Pour mettre en musique toutes ces actions, une personne est dédiée au "Soutien aux installations médicales" départemental (SIM71). Son rôle : "établir un lien permanent entre les médecins demandeurs et les territoires pour un accompagnement en amont, pendant et en aval de leur installation", présente le département. La Saône-et-Loire compte 88 généralistes pour 100.000 habitants, à comparer à une moyenne nationale de 108 pour 100.000 habitants. Leur âge moyen est de 52 ans, en hausse de 6 ans depuis 1999. Valérie Liquet En savoir plus Aller plus loin sur le web Le site "installeunmedecin.com" A lire sur Localtis 14/10/2013 Attractivité des territoires : l'Allier joue sur les atouts de la ruralité 12/03/2013 "Pays de santé" : retour positif sur trois ans d'expérimentation 06/03/2013 Santé et hôpitaux : les petites villes prônent une "approche territoriale" 08/02/2013 Installation des médecins et mesures coercitives : le Sénat se trompe-t-il de combat ? 30/05/2012 Installation des médecins : le conseil de l'Ordre se prononce pour des mesures coercitives Localtis © Tous droits réservés Intermédia hebdo du 16/10/2013 La Saône-et-Loire soigne les médecins ne campagne résolument potache pour réveiller l’esprit carabin qui sommeille en tout jeune médecin : c’est le parti-pris du Conseil général de Saône-et-Loire. « De nombreuses collectivités communiquent pour inciter les jeunes médecins à s’installer sur leur territoire. Mais le ton est d’ordinaire très institutionnel. Nous avons voulu nous démarquer, et créer le buzz avec une campagne qui ne laisse pas indifférent », explique Matthias Cardon, directeur de la communication du Département. U Du street dans les facs. Réaalisée par l’agence Temps Réell (Dijon), la campagne est diffu-sée en insertions presse (presse quotidienne gratuite et presse spécialisée). Des opérations de street-marketing dans les facultés de médecine à Dijon, Lyon et Besançon sont également prévues. Enfin, un site web dédié et des comptes Facebook et Twitter « Soigner les médecins » ont été mis en place par l’agence Socializy (Dijon). Le budget de la campagne s’élève à 40 K€. v pourquoi-docteur.nouvelobs.com du 14/10/2013 LES DÉSERTS MÉDICAUX Initiative de la Saône-et-Loire Installeunmédecin.com, un site pour lutter contre les déserts médicaux par Audrey Vaugrente | Publié le 11 Octobre 2013 0 La Saône-et-Loire lance une initiative unique en son genre : Installe un médecin. Un site « potache » et des avantages financiers : tout est bon pour attirer de nouveaux médecins. Dans la lignée du site « Adopte un mec », la Saôneet-Loire met en place un site unique en son genre. Depuis le 8 octobre, le département propose le site installeunmedecin.com. L'objectif est de lutter contre la désertification médicale. Un site « potache » pour attirer les médecins Le département mise sur un site qu'il assume comme « potache » et sur les nouvelles technologies pour motiver les jeunes médecins : présence sur les réseaux sociaux, site Internet compatible sur tablettes et mobiles... Le site internet SUR LE MÊME THÈME « Des médecins itinérants pour les déserts médicaux » « Des véhicules pluridisciplinaires dans les déserts médicaux » « Déserts médicaux : faut-il comporte même un onglet "Saône-et-Loire" digne obliger les médecins à s’y installer ? » du plus bel office de tourisme. Il y fait la promotion de son réseau de transports et de ses bonnes connections avec les grandes villes. Il loue aussi ses réussites culturelles et ses projets « ambitieux. » Tout démontre le dynamisme du département et son énergie. Ludique et coloré, le site n'en oublie pas moins son objectif : montrer aux praticiens que la Saône-et-Loire met les moyens pour les attirer. Le Conseil général fait feu de tout bois et propose trois volets : étudiants, médecins diplômés, collectivités. Aux communes, le Conseil de Saône-et-Loire propose d'aider au recrutement en finançant des cabinets. Côtés facultés de médecine, un appel du pied est fait aux étudiants. 1000€ mensuels de bourse sont attribués aux étudiants de 3e cycle sous promesse d'installation d'un cabinet dans le département pendant 3 ans. Mais ce sont les médecins diplômés qui ont le plus à gagner avec ce partenariat. Le Conseil général participe au financement et aux frais de déplacement. Un chèque d'installation prend en charge 50% de la somme, avec un plafond de 5000€. Un département peu à peu abandonné par les médecins libéraux La Saône-et-Loire met donc le paquet pour attirer des médecins car le département se désertifie progressivement. Depuis 2009, le département a perdu 24 médecins, soit presque 4% de sa population médicale. On compte actuellement 88 médecins pour 100 000 habitants. C'est largement en-dessous la moyenne nationale. L'âge moyen d'un médecin est de 52 ans, mais plus d'un quart d'entre eux dépasse 60 ans. Cette dégradation préoccupe le Conseil général, qui encourage l'installation et l'épanouissement de ses médecins. A moyen terme, le département souhaite favoriser le salariat des praticiens, à l'image de l'intiative de Domats (Yonne) qui vient d'ouvrir un centre de santé faute de pouvoir recruter des médecins libéraux. Dans la durée, le télémédecine devrait aussi être développée dans les zones les plus isolées de Saône-et-Loire. Reste que cette initiative originale et moderne pourrait bien inspirer d'autres déserts médicaux. 0 A NE PAS MANQUER Nathan Verhelst : quand un changement de sexe raté conduit à l… (Pourquoi Docteur) Les automutilations augmentent, les médecins s'inquiètent (Pourquoi Docteur) 4 Français sur 10 ne se lavent pas les mains avant de s'occuper d'un… (Pourquoi Docteur) DANS LA MÊME RUBRIQUE Greffe de rein : pourquoi les malades ont besoin de donneurs vivants - Publié le 17 Octobre 2013 Les Oreos rendent aussi accro que la cocaïne - Publié le 16 Octobre 2013 Des chercheurs peuvent espionner notre cerveau - Publié le 16 Octobre 2013 allodocteurs.fr du 14/10/2013 Actualités Installeunmedecin.com : opération séduction des médecins Par Oriane Dioux rédigé le 14 octobre 2013, mis à jour le 14 octobre 2013 0 Depuis le 8 octobre 2013, le département de Saône-et-Loire mise sur un nouvel outil pour lutter contre les déserts médicaux : Installeunmedecin.com. Un site Internet inédit qui veut inciter les médecins à s'installer dans ce département, caractérisé par une offre médicale en déclin. Installeunmedecin.com : opération séduction des médecins Dans la lignée des sites de rencontres où l'on peut adopter un compagnon, voici Installeunmedecin.com ! Son objectif n'est pas de catalyser les rencontres entre médecins, mais de les inciter à s'installer en Saône-et-Loire. Présenté comme "potache pour réveiller l'esprit carabin qui sommeille en tout médecin", le site s'adresse aux médecins, étudiants et collectivités. "Il présente l'ensemble des actions mises en œuvre par le département pour faciliter le recrutement et l'installation des médecins", explique Bérangère Mérigot, en charge de la communication au Conseil général de Saône-et-Loire. Des mesures incitatives pour les médecins, les étudiants et les communes Pour attirer les médecins, le département a mis les petits plats dans les grands. Il leur propose un chèque d'installation permettant de participer à hauteur de 50% au financement des équipements, plafonné à 5.000 euros. Les étudiants peuvent recevoir des aides aux transports et au logement lors de leur stage et une bourse mensuelle de 1.000 euros est proposée aux étudiants de troisième cycle, sous promesse de s'installer pendant 3 ans dans la région. Le Conseil général offre également un soutien financier aux communes faisant appel à des cabinets de recrutement. Conscient que l'argument financier ne suffit pas, le département propose aussi un accompagnement à l'installation. "Il s'agit de fournir aux médecins les informations dont ils ont besoin comme les modes de garde, par exemple, mais aussi d'aider le conjoint dans sa recherche d'emploi", précise Bérengère Mérigot. Le site dispose même d'un onglet "Saône-et-Loire" vantant les atouts du département. Connexion aux grandes villes par son réseau de transport, promotion de son patrimoine naturel et culturel... Tout est prétexte à séduire les nouveaux venus. Compatible sur les tablettes et mobiles, Installeunmédecin.com se décline sur les réseaux sociaux (facebook et twitter) avec l'ambition de s'adresser aux jeunes médecins, "particulièrement ciblés par cette démarche." La Saône-et-Loire, désert médical Le département souffre d'un recul du nombre de médecins exerçant sur son territoire. Au 1er janvier 2012, 88 médecins généralistes étaient récencés pour 100.000 habitants, alors que la moyenne nationale est de 108 pour 100.000 habitants. Et le nombre de médecins généralistes en activité régulière a chuté de 3,5% en trois ans. Dans le même temps, leur âge moyen a augmenté. De 46 ans en 2009, il est passé à 52 ans en 2012. Avec le lancement de ce site, le département entend inverser cette tendance. En savoir plus Sur Allodocteurs.fr : Portrait d'une pionnière dans les déserts médicaux Déserts médicaux : un meilleur salaire pour s'installer dans un village ? Déserts médicaux : le Sénat opte pour un service médical obligatoire Déserts médicaux : 4.600 euros/mois garantis pour les jeunes médecins Déserts médicaux : le gouvernement passe à l'action 0 MOTS CLÉS Démographie médicale Réagir à cet article Pour réagir à cet article merci de vous identifier Se connecter / S'inscrire Envoyer La Saône et Loire anticipe la prochaine désertification médicale - cadredesante.com LA SAÔNE ET LOIRE ANTICIPE DÉSERTIFICATION MÉDICALE LA PROCHAINE lundi 14 octobre 2013 Le Conseil Général de Saône et Loire a mis en place un dispositif incitatif, appelé installeunmedecin.com, pour anticiper les futurs départs à la retraite sur un département où 28% des médecins ont plus de 60 ans. Il s’agit d’aller plus loin que les bourses annoncées par l’Etat récemment, et d’attribuer des bourses de 1 000 euros par mois durant les trois dernières années de médecine (soir 36 000 euros) pour tout jeune médecin qui choisit de s’installer au moins trois ans en Saône-et-Loire. Cette initiative fait l’objet d’une campagne de communication dans les facultés de médecine de la région. Voir en ligne http://www.installeunmedecin.com/ : PARTAGER CET ARTICLE http://www.cadredesante.com/spip/infos/breve/la-saone-et-loire-anticipe-la-prochaine-desertification-medicale.html[17/10/2013 09:00:16] - Miroir Mag - http://www.miroir-mag.fr - Déserts médicaux : La Saône-et-Loire joue au plus offrant Ecrit par Marion Chevassus le Samedi 12 octobre 2013 à 7h00. Dans la catégorie A la Une,En vedette,Société | Commentaires désactivés. Jusqu’où peuvent aller les territoires pour récupérer des médecins au moment – crucial – où ceux-ci désertent le monde rural ? Le président du conseil général de Saône-et-Loire [1] a trouvé une réponse-choc à la désertification médicale en installant, avec ses équipes, un dispositif incitatif pour anticiper les futurs départs à la retraite sur un département où 28% des médecins ont plus de 60 ans. C’est installeunmedecin.com [2] . Et pour être sûre que l’information ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd, une équipe était expressément dépêchée aux abords de la faculté de médecine de Dijon pour vanter les mérites de la Saône-et-Loire. Nous avons discuté avec Rémi Chaintron, le président PS du conseil général de Saône-et-Loire et instigateur de cette opération… Rémi Chaintron, bonjour. Pourquoi avoir lancé une telle stratégie ? Nous ne sommes pas un département où la situation est hypertendue, mais nous avons voulu prendre les devants. D’après nos statistiques, 28% de nos médecins ont 60 ans et plus. Cela veut dire que dans cinq ans, ils vont prendre leur retraite sans forcément être remplacés. Donc même si ce n’est pas catastrophique par rapport à d’autres départements, nous avons décidé justement de ne pas attendre d’être dans le mur pour réagir. Le dispositif imaginé par le conseil général de Saône-et-Loire va-t-il plus loin que le plan national de lutte contre les déserts médicaux qu’a proposé la ministre Marisol Touraine ? Oui, bien sûr. Pour les bourses jeunes médecins, alors que le plan national ne propose que quelques places par région pour s’installer dans des zones déficitaires. Nous sommes plus larges puisque nous attribuons des bourses de 1 000 euros par mois durant les trois dernières années de médecine (soir 36 000 euros) pour tout jeune médecin qui choisit de s’installer au moins trois ans en Saône-et-Loire, et non pas forcément sur les zones les plus déficitaires. 1/4 Télécharger le document PDF (204KB) [3] À combien s’élève le montant de la cagnotte attribuée par le conseil général au plan installeunmédecin.com ? À environ 450 000 euros tout compris, hors communication où les frais s’élèvent à 60 000 euros. Autant en investissement qu’en frais de fonctionnement. Le tout a été voté le 29 mars 2013, comme l’ensemble du dispositif, pour la fin de l’année 2013. Pourquoi l’accent est mis sur la communication avec une affiche audacieuse, un site en ligne, une hotline dédiée ? Si les étudiants en médecine n’ont pas connaissance d’un dispositif comme celui-ci, ils ne prendront pas d’engagement vis-à-vis de la Saône-et-Loire. Nous devons bien évidemment avoir une communication en direction des étudiants – comme celle qui a été menée sur le campus de Dijon. Nous la poursuivons à Lyon, à Besançon. Nous nous adressons également aux médecins en place, et puis nous avons eu des réunions publiques sur ce thème. [4] Mais notre dispositif ne concerne pas qu’eux. En dehors de la bourse jeune médecin, nous proposons des aides pour les stages. Nous avons 47 médecins généralistes prêts à accueillir des stagiaires. Or par session tous les 6 mois, nous n’avons que onze stagiaires environ. Nous avons donc la possibilité d’en accueillir beaucoup plus. Quels sont les premiers résultats de l’opération ? Nous avons déjà eu trente mesures – en cours de validation. Deux bourses Jeunes médecins ont été votées, trois stagiaires signés [des étudiants de Dijon], et une installation de médecin a été actée. Avec 5 000 euros de subvention d’équipement à la clé. Nous avons une sizaine de projets immobiliers avec des communautés de communes, où nous pouvons installer par exemple des cabinets secondaires et où des médecins de ville peuvent effectuer un jour ou deux de pratique. Avec la campagne de communication qui a désormais cours sur les campus universitaires, nous pensons qu’il y aura beaucoup plus de retours, notamment sur les mesures étudiantes. Salarier des médecins peut-il être une solution ? C’est une solution qui n’est pas prévue dans ce plan-là. Mais que nous envisageons. J’ai d’ailleurs envoyé une lettre à la ministre Marisol Touraine pour que nous puissions être un département d’expérimentation en la matière. Nous avons vu dans les études que nous avons réalisées auprès des médecins ou des futurs médecins qu’un certain nombre d’entre eux souhaite exercer autrement et pas forcément en mode libéral. Ça peut être une solution dans certains endroits de revenir aux “dispensaires” avec des médecins salariés. Par ailleurs, nous aidons les communes financièrement à monter des maisons de santé, demandées par les praticiens – ils s’installent plus facilement dans une ville ou un département lorsqu’ils ont la possibilité de travailler en groupe, avec d’autres confrères ou professionnels de santé. L’opération est-elle spécifique au CG 71, est-il le seul à intervenir financièrement ? Les communes peuvent intervenir pour faire des offres aux médecins, notamment en missionnant des cabinets de recrutement, ce que l’on appelle vulgairement des “chasseurs de têtes”, qui cherchent des médecins en France mais aussi à l’étranger pour les faire venir ici. Nous payons 50% de leurs honoraires, lorsqu’ils sont mandatés par une commune ou tout organisme public. Nous avons déjà fait venir en Saône-et-Loire des médecins hollandais, roumains. La greffe a pris d’ailleurs pour une majorité d’entre eux – pas pour tous. politique France3 Communication : la Bourgogne enlève le bas pour mieux faire passer ses messages La ville de Dijon a choisi le sexe et l'humour pour attirer les électeurs aux urnes. C’est aussi le pari fait par le conseil général de Saône-et-Loire pour lutter contre la désertification médicale et recruter des médecins. BL Publié le 10/10/2013 | 12:37 mis à jour le 11/10/2013 | 07:10 La ville de Dijon et le conseil général de Saône-et-Loire ont choisi le sexe et l'humour pour mieux faire passer leurs messages Comment inciter les citoyens à participer aux élections qui se profilent en 2014 ? (les municipales les 23 et 30 mars, juste avant les européennes le 25 mai) La ville du sénateur-maire PS François Rebsamen a choisi un slogan qui ne laisse pas indifférent : "Les troubles de l'élection, ça se soigne...". Objectif : rappeler que l'inscription sur les listes électorales est obligatoire aux termes de l'article L. 9 du code électoral et donner tous les renseignements pour s'inscrire ou voter par procuration. Les électeurs ont jusqu'au 31 décembre 2013 pour s'inscrire sur les listes électorales de leur commune. Cette campagne s’adresse notamment aux jeunes qui votent pour la première ou à ceux qui ont déménagé. "Les jeunes connaissent moins leurs droits, ils pensent être inscrits et découvrent à la dernière minute qu'ils ne peuvent pas voter. Par l'humour, on essaie de les interpeller", déclare François Rebsamen. Le sénateur-maire de Dijon rappelle que la ville avait déjà misé sur l'humour en 2011. La campagne de communication parodiait les messages sanitaires sur les paquets de cigarettes. "Ne pas s'inscrire sur les listes électorales tue la démocratie", était-il écrit. C’est aussi cette approche humoristique qu’à choisi le département de Saône-et-Loire pour résoudre sa pénurie de médecins. Le territoire ne compte que 88 généralistes pour 100 000 habitants. "Face à ce constat, le Département de Saône-et-Loire se mobilise et a lancé en mars 2013 le dispositif installeunmedecin.com pour attirer et maintenir les professionnels de santé sur son territoire", indique le site internet du conseil général. Le département revendique "un dispositif audacieux" et assure que "l’univers de cette communication est résolument potache pour réveiller l’esprit carabin qui sommeille en tout médecin". La Renaissance du 11/10/2013 Le Journal de Saône-et-Loire - 10/10/2013 DÉPARTEMENT 37.5 °C TEMPÉRATURE IDÉALE POUR S’INSTALLER EN SAÔNE-ET-LOIRE ! Vous êtes médecin ou étudiant en médecine ? Vous cherchez un territoire idéal pour vous installer ? En Saône-et-Loire, on vous soigne ! LE DÉPA RTEMEN T DE SAÔN E-ET-LOIR E FACILITE L’INSTALL AT DES MÉDE ION CINS. installeunmedecin.com En Saône-et-Loire, on vous soigne ! Sympa, la campagne de communication du conseil général de Saône-etLoire pour vanter son dispositif Installeunmedecin.com. Le visuel, dont les formes suggestives rappellent les douces courbes du Brionnais, revendique son côté « potache pour réveiller l’esprit carabin qui sommeille en tout médecin ». La campagne va être menée à l’extérieur (facs de médecine de Dijon, Lyon et Besançon) pour faire passer le message aux étudiants : « Si vous cherchez un territoire pour vous installer, en Saône-et-Loire on vous soigne ! » Crédit DR meltycampus.fr du 10/10/2013 Études de médecine : Installeunmedecin, l'initiative pour aider les jeunes diplômés à s'installer ! Par Romain (Herveys) il y a 7 jours 33 réactions Études de médecine Le département de Saône-et-Loire, concerné par le manque de médecins généralistes, se mobilise et lance un dispositif pour aider les étudiants en médecine. meltyCampus vous explique les détails de l'offre. La question du jour Quelle version de Pokémon avez-vous ? Pokémon X Pokémon Y Les deux Aucune Voter Voter Le département a lancé il y a 3 semaines, sur les réseaux sociaux, un débat sous le titre "soigner les médecins". Voici Suis nous ! aujourd'hui cette campagne au ton décalé via le site Installeunmedecin.com. Afin de favoriser l'installation des médecins dans la région bourguignonne, le dispositif propose des aides aux médecins et aux étudiants en médecine. La mission de soutien aux installations Publicité médicales nommée SIM71 vise à accompagner les jeunes et les Zoom sur SUR MELTY médecins récemment diplômés dans leurs démarches avec des aides pour le logement et les transports, ainsi qu'avec une bourse d'étude. Elle facilitera également la recherche de stage et propose déjà de les contacter sur le site. Alors que l'Europe de l'Est cartonne pour les études de médecine, la Bourgogne veut faire mieux ! Top 5 des films qui vous donnent envie d'étudier l'art SUR WAT tout est fait pour valoriser la région et faire des clins d'œil aux aspirants médecins ! La campagne met les grands moyens pour attirer ses futurs médecins, une page nous dirige vers une infographie sur la région et ses qualités, une autre propose des aides à des communautés ou des associations liées à la médecine tandis que la photo de couverture montre un thermomètre et des fesses en forme de montagnes… Cette dernière vise les étudiants de 3ème cycle de médecine générale et les étudiants de kinésithérapie. En gros, tout est fait pour valoriser la région et faire des clins d'œil aux aspirants médecins ! Donc si vous avez envie de changer d'air, et si vous savez que la Bourgogne attire les étudiants étrangers, vous savez où aller ! La mission nommée SIM71 vise à accompagner les jeunes dans leurs démarches avec des aides pour le logement et les transports, ainsi qu'avec une bourse d'étude. VOIR LES 5 PHOTOS DE L'ARTICLE Twitter 5 0 L'actu Études de médecine 1 Réagir 1789 - Les mots que l'on ne dit pas 20 minutes du 10/10/2013 !"!" #! '2,-1+"'&+2 0!1".2 -(&+ )#0*)'"..2+ 2* )"/*2$2'$.(0+2 % &<.3 80!3 +:"!$/) <. :0."/%)0 !) +:"!$/)! 7 &<.3 $2!5$2!= .) 0!55/0</5! /":%9<.5 ,<.3 /)30%--!5 7 *) '%;)!1!01(</5!# <) ,<.3 3</4)! 6 +2 31*" (&2)20 & 32 '",0 2%2&%+.-( 2 /"!-+-& +#-0'&"+ 2 +" 32' )13 &-.0 2!-0'$ &"!#*%%'!#$'(')&"&%"$ etudiant.lefigaro.fr du 10/10/2013 Installeunmedecin.com, recherche docteur désespérément Par Figaro Etudiant Publié le 10/10/2013 à 16:25 4 Pour lutter contre le désert médical, la Saône et Loire offre des aides allant jusqu’à 600 euros par mois pour les étudiants qui souhaitent faire leur stage dans le département. Ce nouveau site, lancée par le Conseil général de Saône et Loire, devrait attirer l’œil des étudiants en médecine en cette rentrée. A condition bien sûr de ne pas être centré sur Paris et de grandes métropoles mais PUBLICITÉ avoir un goût pour les petites villes et villages… Son intitulé: Installeunmedecin.com. Un peu décalé, il se veut attrayant pour les carabins. Si le sujet du désert médical préoccupe le gouvernement et les collectivités ,cette initiative essaie de sortir des sentiers battus. Car il y a urgence: pour attirer de futurs médecins et repeupler ainsi son «désert médical» ,le département cherche à capter les étudiants en médecine généraliste en 3ème cycle qui doivent effectuer un stage. Un chiffre résume à lui seul le problème, que vivent d’autres départements: 28 % des généralistes de Saône-et-Loire ont 60 ans et plus. La moyenne nationale se situe à 26,6 %. Quant à la densité en Saône-et-Loire, elle est de 88 généralistes pour 100 000 habitants - la moyenne nationale est de 136,5 médecins généralistes pour 100 000 habitants .Et depuis trois ans le nombre de médecins a reculé de 3,5 % pour atteindre 668 professionnels. Le dispositif vise les étudiants Installeunmedecin.com a donc décidé de viser directement les étudiants. Dans le détail, les carabins qui choisissent d’effectuer leur stage dans un cabinet libéral peuvent obtenir une aide forfaitaire mensuel de 400 euros pour le logement et de 200 euros pour les transports. Autre coup de pouce, le département propose des bourses d’études. Concrètement il s’agit d’une somme versée chaque mois, contre la promesse d’une installation pour trois ans en Saône-et-Loire à la fin des études. La cible: des étudiants de 3ème cycle ayant choisi la spécialité «médecine générale». Enfin, le département offre un «chèque-installation» aux nouveaux médecins qui décident de s’installer. Pour le moment, le dispositif doit encore faire ses preuves: 2 bourses d’études ont été signées et 5 aides aux logement et transport. LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE Médecine: les spécialités qui payent le mieux sont les plus prisées Des étudiants en médecine badigeonnent une église de mercurochrome SERVICE: » Trouvez la formation qui révélera vos talents LES UNIVERSITÉS AMÉRICAINES, REINES DES ... ÉTATS-UNIS : TWITTER PLUS POPULAIRE QUE ... Installe un médecin cadureso.com du 09/10/2013 Écrit par Département de Saône-et-Loire | 09 Octobre 2013 La Saône-et-Loire, une campagne innovante ! Pour attirer les médecins sur son territoire plein de ressources, le Département de Saône-etLoire mise sur une campagne de communication innovante pour promouvoir son dispositif « installe un médecin ». Fin août, le débat s'est engagé de manière très ouverte sur les réseaux sociaux sous le titre « Soigner les médecins », dépassant largement les frontières du département. Ce 8 octobre, l'intégralité du dispositif est dévoilé et frappe fort : · Un dispositif judicieux : l'action coordonne un accompagnement des médecins, des étudiants en médecine et les collectivités du 71. · Un dispositif ambitieux : une cellule dédiée à l'accueil et à la coordination, SIM71 avec une interlocutrice permanente. · Un dispositif audacieux : l'univers de cette communication est résolument « potache » pour réveiller l'esprit carabin qui sommeille en tout médecin. · Un dispositif multimédia : décliné sur internet, prolongé sur les réseaux sociaux, interactif et mobilisateur grâce à l'application pour mobiles et tablettes La campagne sur les réseaux sociaux : www.facebook.com/installeunmedecin twitter.com/installemedecin La Saône et Loire s'est mise à l'écoute de ce foisonnement de témoignages et de réactions concrètes pour mieux y répondre. La page Facebook a dépassé fin septembre les 1000 « j'aime « et maintenant : · un site internet participatif et mobilisateur : www.installeunmedecin.com · l'application gratuite installeunmedecin pour smartphone et tablette pour soutenir l'action et suivre les actualités · la diffusion de la plaquette d'installation en Saône et Loire et surtout : la Saône et Loire « soigne ses médecins », et les met en appétit grâce à des visuels évocateurs et des slogans riches en clins d'œil coquins lejsl.com du 09/10/2013 CONSEIL GÉNÉRAL Une campagne de com potache pour attirer les futurs médecins en Saône-et-Loire Notez cet article : le 09/10/2013 à 17:29 | F. P. Vu 630 fois Le visuel de la campagne pour attirer de nouveaux médecins Pour vanter son dispositif d'aides à l'installation, le conseil général de Saône-et-Loire mise sur l'humour. Installeunmedecin.com : PARTAGER derrière le site internet participatif, un dispositif complet d'aides à l'installation pour attirer de nouveaux praticiens et pallier la Envoyer à un ami 0 désertification médicale dans le département. Ce mercredi, le conseil général de Saôneet-Loire a rendu publique sa campagne de communication à destination des étudiants en médecine. Les visuels seront déployés dans les facultés de médecine de Lyon, Dijon et Besançon. L'esprit de la campagne est volontairement potache pour "réveiller l'esprit carabin qui sommeille en tout médecin". Le message est clair : "Vous êtes médecin ou étudiant en médecine ? Vous cherchez un territoire où vous installez ? En Saône-et-Loire, on vous soigne !" Plus d'infos sur le site : installeunmedecin.com Le Journal du Palais de Bourgogne - 07 au 13/10/2013 http://www.departements.fr 16 septembre 2013 Les praticiens territoriaux : Une nouvelle arme contre la désertification Santé, Tous les départements Le contrat de praticien territorial est entré en vigueur cet été. Pour permettre à de jeunes médecins de s’installer dans des zones médicalement sous dotées, en leur garantissant des revenus pendant deux ans. Ce système prévoit la signature de deux cents contrats par an dans les prochaines années. Depuis longtemps, la pénurie en professionnels de santé dans les territoires ruraux et plus particulièrement en médecins généralistes et chirurgiens dentistes suscite de grandes inquiétudes. Les départements n’ont pas attendu pour réagir. C’est par exemple le cas dans l’Aude, en Lozère ou dans la Saône-et-Loire. La remobilisation des praticiens territoriaux de médecine générale prend forme. Prévu par la loi de financement de la Sécurité sociale 2013, ce dispositif départemental d’incitation à l’exercice de la médecine générale en zone rurale prévoit la signature de 200 premiers contrats dès cette année. Il offre à de jeunes généralistes une garantie de revenus pendant deux ans en contrepartie de leur installation dans une zone fragile. Bien que les questions de démographie médicale et d’accès aux soins ne relèvent pas des compétences directes des Conseils généraux, ceux d’entre eux qui sont les plus touchés ont anticipé. C’est le cas du Département de l’Aude avec le projet de Schéma Départemental d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire. Il a mis là en œuvre une incitation à la réalisation de stages d’internat en médecine générale dans les secteurs ruraux du département. De son côté, le Conseil général de la Lozère a mis en place des mesures d’accompagnement financier d’aide à l’installation en faveur des étudiants en médecine générale, qui s’engagent à exercer sur le département : aide à la création des maisons de santé, ou encore bourses afin de favoriser les installations et les stages, attribuées aux internes de médecine générale et étudiants de 5ème et 6ème année de chirurgie dentaire. Cette action a déjà porté ses fruits avec 7 conventions d’engagement et 11 conventions de stages signées. Elles sont accompagnées d’une campagne d’information auprès des étudiants et des enseignants des facultés de médecine et de chirurgie dentaire. A ce jour, 3 jeunes médecins nouveaux venus exercent déjà en Lozère. Le Conseil général a consacré près de 140 000 euros à ce programme, depuis 2008. Il a voulu aller encore plus loin en lançant un projet de télémédecine, avec viso-conférence et prise en charge informatisée des urgences, destiné à améliorer l’accès et la qualité des soins en zone rurale de montagne. La Saône-et-Loire ne compte que 88 généralistes pour 100 000 habitants. Face à ce constat, le Conseil général a lancé en mars 2013 le dispositif www.installerunmedecin.com. Il vise à attirer et maintenir les professionnels de santé, à améliorer et moderniser les conditions d’exercice, à sécuriser les praticiens et rapprocher les médecins des patients. C’est une véritable ressource pour les professionnels de santé, mais aussi pour les étudiants et les collectivités. Chacun peut y retrouver les aides financières qui le concernent et consulter les offres de stage et d’emploi. Depuis le lancement de ce site, déjà cinq demandes d’aides financières (deux bourses d’études et trois aides financières pour des stages) et une trentaine de communes intéressées. Mise en ligne le 16 septembre 2013 P.B santeinnovations.wordpress.com OCTOBER 14, 2013 Installeunmedecin.com : opération séduction des médecins : Allodocteurs.fr Dans la lignée des sites de rencontres où l’on peut adopter un compagnon, voici Installeunmedecin.com ! Son objectif n’est pas de catalyser les rencontres entre médecins, mais de les inciter à s’installer en Saône-et-Loire. Présenté comme “potache pour réveiller l’esprit carabin qui sommeille en tout médecin”, le site s’adresse aux médecins, étudiants et collectivités. “Il présente l’ensemble des actions mises en œuvre par le département pour faciliter le recrutement et l’installation des médecins”, explique Bérangère Mérigot, en charge de la communication au Conseil général de Saône-et-Loire. Des mesures incitatives pour les médecins, les étudiants et les communes Pour attirer les médecins, le département a mis les petits plats dans les grands. Il leur propose un chèque d’installation permettant de participer à hauteur de 50% au financement des équipements, plafonné à 5.000 euros. Les étudiants peuvent recevoir des aides aux transports et au logement lors de leur stage et une bourse mensuelle de 1.000 euros est proposée aux étudiants de troisième cycle, sous promesse de s’installer pendant 3 ans dans la région. Le Conseil général offre également un soutien financier aux communes faisant appel à des cabinets de recrutement. Conscient que l’argument financier ne suffit pas, le département propose aussi un accompagnement à l’installation. “Il s’agit de fournir aux médecins les informations dont ils ont besoin comme les modes de garde, par exemple, mais aussi d’aider le conjoint dans sa recherche d’emploi”, précise Bérengère Mérigot. Le site dispose même d’un onglet “Saône-et-Loire” vantant les atouts du département. Connexion aux grandes villes par son réseau de transport, promotion de son patrimoine naturel et culturel… Tout est prétexte à séduire les nouveaux venus. Compatible sur les tablettes et mobiles, Installeunmédecin.com se décline sur les réseaux sociaux (facebook et twitter) avec l’ambition de s’adresser aux jeunes médecins, “particulièrement ciblés par cette démarche.” See on www.allodocteurs.fr Posted in esanté, Médecin | Leave a Comment » Tags: meetic Le Journal de Saône-et-Loire du 02/09/2013 6 900 24 heures. 02 £ Retrouvez un condensé de sujets d’actualité développés dans nos différentes éditions locales. À lire en page 9 En euros, le revenu professionnel global brut garanti aux jeunes médecins, pendant deux ans, par le biais de ces contrats de praticien territorial de médecine générale. SAÔNEetLOIRE BONJOUR Rentrons PAR JEAN-PIERRE TISSIER M ême si l’actualité n’a pas vraiment pris de vacancestantsurleplandes faitsdivers,delapolitique,du social,dessports,delaculture,quedespeople…Provoquantdeslarmes,delacolère, del’indignationmaisausside lajoie,l’heuredelarentréea, quandmême,sonné. Lemomentestvenuderelégueraurayondessouvenirs leplaisirdebullerausoleilau bord de la mer, de faire des bombes dans la piscine, de faire rôtir des saucisses au barbecue,desiroterl’apéro entreamis…Cesbonssouvenirspermettrontdetenirjusqu’auxprochainesvacances auxquelsvontpouvoirgoûterles« septembriens ». Les juillettistes étant déjà biendanslebain,ilesttemps pourlesaoûtiensderetrouverleursmarques,quiaubureau,quiàl’école.Derouvrir les boîtes mails ou les cahiers… bref de reprendre contactaveclaréalitéquotidienne,sesstressentousgenres et ses soucis garantis. L’heure est venue aussi de prendre de bonnes résolutions.Décidonsd’adopterla zenattitude.Choisissonsde viderdenostêtestoutesles émotionsnégativesetoptons résolumentpourunerentrée optimiste,enfaisantl’économiedetouteslestracasseries inutiles…Décidonsquerien ni personne n’entamera la belleénergiequinousmotiverachaquematin…Alors, rentrons ! SOMMAIRE £ Faits divers £ Carnet £ Le fait du jour £ France monde £ Sports £ Hippisme £ Cahier des locales 24 pages p.04 p.13 p.14 p.16 p.21 p.32 SANTÉ.LaBourgogneobtientdouzecontratsdepraticiensterritoriauxdemédecinegénérale, Exercer en désert médi 200.Lenombredecescontrats,d’uneduréededeux ansmaximum,créeparundécretdu14août2013. Distance.En Saône-et-Loire, 0,44 % de la population est à plus de 10 minutes d’un cabinet. DECRYPTAGE PAR LEONIE PLACE Une rémunération additionnelle pour que les jeunes médecins s’installent à la campagne. La mesure sera efficace si elle se fond dans le dispositif existant. F avoriser l’installation précoce des médecins. Etlesinciteràexerceren milieu rural. Tels sont les objectifs du décret n° 2013-736, du14août2013,relatifaucontrat de praticien territorial de médecine générale (PTMG). Ce nouveau statut, réservé à des jeunes diplômés ou des médecins exerçant depuis moins d’un an dans des cabinets libéraux, est issu du Pacte territoire-santé, présenté par Marisol Touraine, ministre de la Santé, en décembre 2012, pour lutter contre les déserts médicaux. LaBourgogneobtientdouze de ces postes, d’une durée maximum de deux ans, sur les 200 créés par le décret. À l’Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne de les répartir d’ici la fin de l’année. Notamment en Saône-et-Loire où sur 127 communes qui disposent d’au moins un médecin généraliste, 37 sont fragilescarl’ensembledesprofessionnels y ont plus de 55 ans. « Nous allons déterminer les zones où la démographie médicale sera la plus faible après des cessations d’activité récente ou imminente, et où les départs à la retraite vont être les plus nombreux. Et nous sommesenrelationavecledépartement de médecine à l’université de Dijon pour la promotion de ce nouveau statut », explique Chantal Mehay, de la direction de l’offre des soins à l’ARS. La France ne manque pas de médecins. Au 1er janvier 2011, le Cnom recensait 94 122 médecins libéraux exclusifs. Le problème est leur répartition inégale sur le territoire. Photo JSL 3640€net Aucœurdudécret,deuxmesures. La première est financière. Le médecin doit justifier d’au moins 165 consultations au tarif opposable de 23 €, horspermanencedessoins.Et s’il n’atteint pas le chiffre d’affaires de 6900 € par mois, soit un revenu de 3640 € net, l’Assurance-maladie lui finance une rémunération complémentairepourl’obtenir.« Cette aide enlèvera le stress du début d’installation et permettra aux jeunes médecins d’en vivre, car nos charges sont très importantes », confie Dr Aubry, à Cluny. La deuxième mesure est sociale, le statut prévoit un complément de rémunération en cas de maladie ou de maternité. « Un progrès majeur », avance Dr Copreaux,vice-présidentduconseil départemental de l’Ordre des médecins de Saône-etLoire. « La profession se féminise et le régime libéral n’est pas favorable à la maternité. C‘est un frein à l’installation des jeunes, qui exercent des remplacements jusqu’à ce qu’ils fondent une famille. » Isolésmaisgroupés Cette mesure, pour être efficace,nedoitpasisolerlesnouveaux médecins. « Le plus possible, nous signerons ces contrats sur des lieux où l’on trouved’autresprofessionnels de santé », détaille Chantal Mehay. Pour amoindrir les charges d’installation, mais aussi pour répondre à un choix de vie. « Les jeunes médecins veulent exercer en milieu groupé. Où ils sont épaulés », précise Dr Copreaux. L’argent ne fait donc pas tout. Élargissementdu« contratd’engagementdeservicepublic » 32decescontratsontdéjàétésignéesenBourgogne, sur les 45 attribués à la région. Crée par la loi Hôpital, patients, santé et territoire du 21 juillet 2009, cette mesure de lutte contre les désertsmédicauxviseàverserauxétudiantsen médecine une allocation mensuelle, s’ils s’engagent à s’installer dans une zone sous-dotée pouruneduréeégaleàcelledelabourseversée etquinepeutêtreinférieureàdeuxans.Unautre décretdu14août,le2 013-734élargitleszones concernées par les contrats d’engagement. Il précise que le signataire s’engage à exercer sonactivitédesoin(etnonplusprofessionnelle) sur un ou plusieurs territoires. Cette distinction permet aux jeunes médecins de mener des activitésderechercheoud’enseignement,làoùils lesouhaitent.Ledécret2 013-735étend,lui,les contrats auxétudiants enodontologie. LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE LE DOSSIER / SAÔNE-ET-LOIRE Lundi 2 septembre 2013 Votre @vis sur lejsl.com À quel distance de chez vous se trouve le médecin le plus proche ? 43% 24% 33% Dans ma commune A moins de 5 km A plus de 5 km 362 internautes ont à cette question. 03 DENSITÉ MÉDICALE MESURES COERCITIVES Inférieure à la moyenne nationale Le Sénat au rapport En Saône-et-Loire, il y a 83,6 médecins généralistes pour 100 000 habitants. Contre 108 au niveau national. Au cœur du département, des variations significatives sont notées : en Bresse bourguignonne, ils sont 63,6 et 100,3 en Sud Bourgogne. À l’inverse du gouvernement, le 7 février, Hervé Moray, sénateur UDI, a proposé d’exclure de l’Assurance-maladie les médecins qui choisiraient de s’installer dans des zones déjà saturées. Leurs patients ne seraient plus remboursés par la Sécu. ,unemesurepourluttercontrelesdésertsmédicauxquiseveutcomplémentairedesdispositifsenplace. cal rural pour 3640 € net Retraites.En Bourgogne, 48 % des médecins ont plus de 55 ans, 34 % plus de 58 ans, et 10 % plus de 63 ans. Nièvre.Il s’agit du désert médical le plus important en Bourgogne, avec 78 médecins généralistes pour 100 000 habitants. INSTALLEUNMEDECIN.COM : UNE TRENTAINE DE COMMUNES INTÉRESSÉES 5 000 € pour les généralistes exerçant pour la première fois dans le département. « L’attractivité de notre territoire passe par l’offre de santé », note le président. Alors, une bourse d’étude de 1 000 € par mois pour une durée de trois ans est proposée aux étudiants en médecine, pour une promesse d’installation de trois ans. Enfin Installeunmede- cin.com assouplit le financement des maisons pluridisciplinaires, centres de santé et cabinets de groupe. « Depuis le mois de juin, nous avons reçu une trentaine de demandes et onze jeunes se sont montrés intéressés pour les premières installations et aide de stage », se satisfait Rémi Chaintron. L.P Partez cet automne de votre région ! Le président du conseil général de Saône-et-Loire, Rémi Chaintron, lors de sa venue dans le bassin chalonnais, en mai, pour présenter le dispositif installeunmedecin.com Photo JSL cultés que rencontrent les jeunes à exercer des stages loin de leurs facs », com- mente Rémi Chaintron. Le dispositif prévoit aussi une aide à l’installation de Croisière Anvers Rotterdam Amsterdam Visite du célèbre Rijksmuseum Amsterdam et ses canaux 18 au 22 octobre 2013 QU’EN PENSEZ-VOUS ? OLIVIER ROCHET CHRISTELLE BONNEFOY LYDIA KLERS 42 ans, Anost 40 ans, Louhans 20 ans, Le Creusot Quelque chose de nécessaire C’est eux qui doivent faire leur choix Oui, complètement C’est un sujet délicat, je pense qu’effectivement, ce serait bien. Lorsque l’on voit la situation dans nos campagnes, j’irais même jusqu’à dire que ce serait quelque chose de nécessaire. Maintenant, il faut être clair, on ne peut pas contraindre sans contrepartie. Il faut forcément quelque chose pour motiver. Les obliger, non. C’est eux qui doivent faire leur choix de leur installation. On ne peut pas leur imposer. Mais c’est vrai qu’il faut essayer d’avoir des médecins de proximité dans les zones rurales. Un peu partout, sur le territoire, nombre de praticiens font défaut, c’est une constatation de faits. Oui, complètement. Ce n’est pas normal que le territoire ne soit pas couvert correctement. La population doit pouvoir se soigner sans faire de longs trajets. Il y a des personnes âgées qui sont complètement isolées, sans voiture. Chaque village devrait avoir son médecin. * 1270€ * Croisière Andalouse sur le Guadalquivir Découverte de Séville, Grenade, Cordoue Visite de Cadix, d’un élevage de chevaux 1er au 8 novembre 2013 Pourquoi choisir ces croisières ? • Départ de chez vous • Excursions et boissons à bord incluses • Animations à bord Croisières fluviales 2014 au départ de la région disponibles sur www.voyages-girardot.com 03 85 42 82 57 456371900 Faut-il obliger les médecins à s’installer dans les déserts médicaux ? 659€ *Prix au 2 septembre 2013, à partir de, par personne, en chambre double, sous réserve d’évolution tarifaire ultérieure et de disponibilité le jour de la réservation et jusqu’à épuisement du stock. Conditions générales et particulières de vente Brochure Voyages Girardot 2013 ou sur www.voyages-girardot.com. IM 071100004. Ce dispositif, voté en mars, présenté publiquement en juin, Rémi Chaintron en est f i e r. I n s t a l l e u n m e d e cin.com vise à lutter contre les déserts médicaux. « Il est complet et certaines mesures sont inédites », s’enthousiasme le président du Conseil général de Saône-etLoire. Comme le service d’accompagnement, qui prend en charge les à-côtés. Tel que « l’emploi du conjoint », « la garde des enfants », « le logement ». Autre mesure, dont le conseil général s’apprête à faire la publicité lors des rentrées universitaires à Dijon, Lyon et Besançon : les aides pour l’hébergement à hauteur de 400 € par mois et pour le transport de 200 € par mois, pour les jeunes effectuant un stage en Saône-et-Loire. « Il faut gommer ces diffi- L'INDÉPENDANT ~PENDANT " ,. " El vendredi 7juin 2013 juin 2013 « Instàllerunmedecin.com » : une perfus.ion financière pour inciter les jeunes médecins à venir s'installer Lundi soir, le président du Conseil général Rémi Chaintron a présenté à Louhans son dispositifpour 'inciter les jeunes médecins à s'installer en Saôneet-Loire, intifl,tlé "installerunmedecin.com" S, ~nseurs appuyant sur le constat effectué par divers médecins (visibles ce soir-là via une vidéo) sur leur métier, sur ce qui leur semble iniportant pour leur épanouissement et sur leurs inquiétudes quant à l'avenir de leur profession,le président du Département accompagné d'Évelyne Couillerot, 1re vice-présidente du Conseil général, a présenté l'arSenal de mesures financières {{ en direction des médecins et des mesUres d'accompagnement des collectivités » lundi soir à Louhans devant une soixantaine de personnes. Mises en place par le Département, elles {{ favorisent l'irlstallation de nouveaux praticiens tout en modernisant et en sécurisant leurs conditions d'exercice», et sont en cohérence avec le ,plan national de lutte contre in- l de l'unî- allocations ians le déIlres d'acIt, si l'auynombre de )ienvenue lancer ?} r il Irieux par pprimer la npôt pour collège et !imaintenir iants ... En « l'univerprend un Ilei Juillard ~e Llndi landat Branges mportants 1e mise Ité retenue re un peu et, deux ~tier. La ,mais il Iféhiemes les déserts médicaux. «L'action phare du dispositif: "la mission SIM" (soutien aux installations médicales). Unique en France, elle vise à ce qu'un référent à l'installation établisse un lien permanent entre les médecins demandeurs et les acteurs des territoires. Cette porte d'entrée de la première demande dtinformation s'accompagne d'une triple aide à l'installation mise en place en direction des étudiants et des médecins ». « Une boursè d'étude [... ], une aide pour le financement de l'hébergement et des déplacements pour les étudiants de 3e cycle (médecine générale et kiné) [... ] et un chèque-installation pour les médecins qui s'installent pour la 1re fois en Saône-et-Loire ,», comme l'a précisé Évelyne Couillerot. Aides également aux élus Les élus n'ont pas été délaissés puisque «le Département, dans son dispositif, apporte aussi son soutien aux collectivités soucieuses de développer leur offre de soins. Via des aides, elles pourrontfaire appel à des cabinets de recrutement ou encore être aidées pour la créa, ' tion, l'extension ou la rénovation de Maisons de santé pluridisciplinaires. Mais «le Conseil général veut aller plus loin et voir à moyen terme, ({ et parce que C'est ce que demandent de plus en plus de nouveaux praticiens qui vont s'iiistaller, installerunmedecin.com veut favoriser le salanat de nouveaux médecins». Point d'orgue de ce dispositif comme l'a' rappelé la lere vice-présidente: «pratiquer la télémédecine dans les zone~ les plus isolées». Pour cela, il faudra que le très haut débit passe partout. Ne remettant pas en cause ce dispositif, les docteurfi Coulon et Varlot ont souhaité néanmoins «tempérer cet enthousiasme». Le premier s'est insurgé contre la liberté d'installation dont bénéficient les jeunes diplômés. « On fait la part belle faite aux jeunes médecins qui s'installentoù bon leur semble». Et s'est ditfavorable à la mise en place d'une « carte sanitaire de la France». Quant à son ,confrère, il a soulevé le problème des aides promises par la CPAM aux jeunes médecins «etqui ne sont pas tenues {voir ci- COUp de'bistouri de la CPAM'dans le dispositif du Conseil général e Consejl général, général, pour pouvoir pré- sayerait"de débloquer la cc Ll'ARS etla Caisse d'as- tendre obtenir cette rémuné- tuation. » Espoirvite annihilé surance-maladie incitent les ration.' puisqu'elle a reçu voilà quelsi~ '~, jeunes médecins à s'installer. , Or, les aides promises ne sont 550 patients pour le médecin, pas versées. Ulle de mes 89 selon la, CPAM consœurs est concernée. Et {{ Pire»commeelleleprécise cela peut remettre en cause dans la lettre de réclamation son exercice à'Louhans. Cet- qu'elle a envoyée le 15 avril te consœur évoquée par le Dr au responsable de la CPAM, Varlot à la réunion, c'est· Alain Piffeteau: «Quand je Gaëlle Pretlo. . reçois mon relevé de la Jeune médecin installée CPAMsurmapatientèlemé(sans aucune aide quelle decin traitant en un an, j'ai qu'elle soit) depuis lan 1/2 environ 500 patients durégidans la Maison cI.e santé plu-me général qui m' ont déclaré riprofessionnelle de Lou-'. médecin traitant. Soit envihans, elle a effectué dès son ron550patientstousrégimés installation toutes les démar- confondus au 31 décembre ches pour obtenir, comme 2012[ ...]Pourquoiauseindu ses deux confrères associés, service SROP, personne ne une {{ rémunération sur ob- s'est étonné qu'un médecin jectifs de santé publique». installé en zone blanche, Un système qui vise à inciter, n'ait aucun patient du régientre autres, les médecins me général qui i'ait déclaré généralistes à se doter d'un médecintraitantenplusd'un logiciel de télétransmission an ? [... ] II faut avoir un peu et ainsi {{ éviter àla CPAM de de bon sens ! )} Idem pour son recevoir des centaines de logiciel. {{ Comme je l'ai dit feuilles de soins », explique- au directeur dans ma lettre, il t-elle. répond à tous les prérequis. Début avril 2013, elle n'a Mon taux de télétransmistoujours rien perçu... a con- sion est de 87 % [... ] Mes trario de ses deux associés deux collègues qui ontle mêqui fonctionnent avec les me logiciel que moi et qui ont mêmes outils. La jeune mé- fourni les mêmes justificatifs decin téléphone alors à la que moi ont bénéficié de la CPAM, section profession- rémunération attenante à ce nelle. On lui répond que logiciel. Pas moi. Pourd'après leurs données, elle quoi?» Elle a recontacté le n'a pas assez de patients (89 directeur de la CPAM. C'est recensés par la CPAM en un une adjointe qui lui a réponan et demi) dont 0 en régime du en précisant {{ qu'elle es- ques jours un courrier du directeur lui signifiant que son dossier « avait été transmis au niveau national avec toutes les réclamations des autres médecins et qu'il n'en savait pas plus». Et il Y en a des dossiers comme l'a montré REAGJIR (regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants) en faisant une enquête sur le sujet visible sur site internet. Le constat est sans appel et résumé dans la première phrase de l'article: ({ Jeunes généralistes installés et rémunération sur objectifs de santé publique: un jeudehasard? » En effet, après enquête nationale; 50 000 généralistes ont touché une prime. Mais les deux tiers des installés en 2012 n'ont rien touché. Comme l'écrit REAGJIR, malgré des indicateurs identiques et des profils similaires, {{ les montants sont très variables, tout [... ] comme les réponses. Certains n'ont même rien reçu ». Ce qui n'incite certainement pas les jeunes médecins à s'installer, et surtout à rester. Rémi Chaintron a déclaré pouvoir {{ être le relais de ce déficit. Si on s'engage, on doit respecter ses engagements » a-t-il lancé en direct}.oilde la CPAM. R. Chaintron a présenté le dispositif et a pris connaissance des problèmes existants. dessous) ». «Je vais dès demain matin (mardi) contacter le directeur pour savoir ce qui se passe» a déclaré Rémi Chaintron. Pascal Pretlo ufMaisonlllédicalede garde risque ,dèfenœrdéfiniIiVementenseptembre ! lefinànCElment d~la Maisonmedicaiedegarde(MMG) aété modifié. NégafiyElmlil1'it1e DrClmrles Coulon a aI~ ce soir-là le président du CQllSeUgélléralsur:œtétafde fait,« Enprincipe,en septembre, on fermer >lEfd'expliquer:«l:Agence régionale de santé verse nol'malemlmt93 000 euroslan àla MMG. Orlà, elle n'a versé que 50000E!uros.~I)'~pas suffisant Pour l'instant, la directrice de l'hôpital~eloUhailsacceptedepayer la différenéemais pas pour l(jngtemps.~enseHous que cette décision puisse attirer de noLiyeauxmédeçins?» Rémi Chajntron a répondu : «Dès demain, (m~i, Ndlr)j'!(lten'(lger'ai lerespQnsable de l'ARS [.••]. On doit 'tro\ïIierdes finan~thentspour que la MMG continue ».Sinon, il n'y ,,âu~pll.!$dé fl)~deci,ndêQ~Ei,le$Qir,J'lntre ZO het minUit ni le, sam~dietdim(i/1t:h~ I/fâudra alQrs se rendre aux urgences de, Lons 'ouChalQri .• :<' " ' 0 Au de de.uiettet Le Journal de Saône-et-Loire, 05/06/2013 SANTÉ Installation de jeunes médecins : les mesures présentées à Louhans Professionnels de santé, élus, mais aussi patients étaient réunis lundi soir au Palace, à Louhans, par le conseil général. Rémi Chaintron, président, et Évelyne Couillerot, 1re vice-présidente, ont présenté le dispositif “installeunmedecin.com”. Il comporte toute une batterie de mesures destinées à attirer des médecins en Saône-et-Loire, où les praticiens sont âgés (52 ans Les mesures ont été présentées aux élus et professionnels de santé de la Bresse. Photo P. A. de moyenne d’âge, 28 % de plusde60ans).Pourattirerles jeunes médecins, le départementanotammentmisenplace une mission d’accueil et d’accompagnement individuels, nommée Sim 71, une bourse d’étudesde 1 000 € par mois avec pour condition de venir s’installer en Bresse, ou encore un chèque à l’installation. Des mesures qui ne plaisent pas forcément aux méde- cins les plus âgés, comme Charles Coulon, de Sornay, qui remet en cause la liberté d’installation. « On fait la part trop belle aux jeunes, ce sont eux qui imposent leurs exigences.LaSécupourraitlesforcer à aller là où on a besoin d’eux. Il pourrait y avoir une carte sanitaire de la France. » RéponsedeRémiChaintron :« Vous prêchez un convaincu. » P.A. Le Journal de Saône-et-Loire, 04/06/2013 SANTÉ. Alors que le département met en place des aides à l’installation, le point sur la situation en Bresse. Médecins :favoriserlarelève Problème.Les médecins généralistes ont du mal à transmettre leur activité. Les jeunes ne veulent pas travailler seuls en campagne. Solution.Les jeunes médecins préfèrent officier dans des maisons médicales. Plusieurs maisons de santé ont ouvert en Bresse. “ On ne reste pas enterré dans notre vision de médecin généraliste.” Sur le Louhannais, la moyenne d’âge des médecins est de 52 ans. Mais d’ici cinq ou six ans, ils seront plusieurs à partir à la retraite en même temps, et sans avoir de relève. Lison Mazué, médecin, à propos des avantages des maisons médicales D epuis deux ans, je mets des annonces un peu partout : on a des sites dédiés à ça », témoigne le docteur Patrice Guyonnet, médecin généraliste à Verdun-sur-le-Doubs. Cependant, le 30 juin prochain, il cessera son activité et personne ne la reprendra. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé : « J’ai moi-même contacté quelques personnes qui m’ont gentiment écouté, mais leur choix est tellement large… Maintenant, il faut se vendre, aller démarcher sur place, dans les facultés, quelques fois avec le maire, et des petits fours… C’est devenu fou ! », poursuit le docteur Guyonnet. Dans le même secteur, le docteur Alain Espaze, à Navilly, cessera aussi son activité au 30 juin prochain, sans successeur. « On a même un fils Les contraintes que subit un médecin de campagne sont nombreuses. Photo d’illustration qui est en dernière année de médecine. Mais il ne viendra pas s’installer en Bresse : les contraintes sont trop importantes. Vous n’avez pas d’horaire, vous êtes de garde une fois par mois. Et quand vous êtes de garde, vous retravaillez le lendemain. Mon mari a fait jusqu’à 70 heures par semaine. Plus personne ne veut faire ça ! », confie Danielle Espaze, son épouse. Avec sept médecins pour une moyenne d’âge de 56 ans, la situation semble critique sur le secteur de Pierre-deBresse (dont dépend Navilly). Quant au Louhannais, qui compte 21 médecins pour une moyenne d’âge de 52 ans, dans quelques années, le problème risque aussi d’être préoccupant : ils sont un petit nombre de praticiens à avoir autour de la cinquantaine. « Dans cinq ou six ans, plusieurs partiront, et la relève ne sera pas assurée », alerte-on au conseil de l’ordre de Saô- ne-et-Loire. La solution des maisons médicales Heureusement, la Bresse commence à répondre aux attentes des jeunes médecins, avec les maisons de santé de Saint-Germain-du-Bois, Louhans, Montret, Cuiseaux, et bientôt Romenay. « Il était hors de question que je m’installe seule. Le pôle santé de Cuiseaux – Varennes a beaucoup compté : je n’avais pas à investir, il y avait un loyer plus que raisonnable, le matériel commun à la maison de santé a été pris en charge par les collectivités, de même qu’une part des charges pour les secrétaires », explique Floriane Müller, médecin généraliste, qui s’est installée il y a peu au pôle santé de Cuiseaux – Varennes. Pour Lison Mazué, installée à la maison médicale de Montret, le fait de travailler à plusieurs est un atout : « Quand on a un problème, on va pouvoir échanger avec un collègue. Et puis c’est intéressant de travailler avec des infirmières, un kiné, une gynécologue. On ne reste pas enterré dans notre vision de médecin généraliste », commente-t-elle. AURÉLIE BIDAUT Plus de femmes ÉTUDIANTS, PRATICIENS ET COLLECTIVITÉS : DES AIDES EXISTENT La profession de médecin se féminise de plus en plus. Actuellement, il y a plus d’étudiantes en médecine que d’étudiants. En Bresse louhannaise, par exemple, on recense 11 femmes sur 21 médecins. Parmi les conséquences : l’augmentation des temps partiels. Celles-ci souhaitent en effet préserver leur vie de famille et préfèrent donc diminuer leur temps de travail. Pour attirer les médecins en Saône-etLoire, le conseil général a mis en place différentes aides, à destination des étudiants, en finançant en partie leur hébergement et leurs frais de déplacement et en leur proposant des bourses d’étude en contrepartie d’une installation en Saône-et-Loire. Lison Mazué, installée à la maison médicale en a bénéficié : « J’ai eu 1 000 € d’aides par mois du conseil général pendant mes trois ans d’internat. Et en contrepartie, je m’engageais à m’installer dans une zone blan- Le conseil général donnera des aides aux collectivités pour financer des constructions ou rénovations de local médical. Photo d’archives JSL che en Saône-et-Loire », témoigne-t-elle. Dès sa première année, les porteurs du projet de maison médicale l’ont sollicitée pour venir s’installer à Montret. Ces aides visent aussi les praticiens, en finançant une partie de l’équipement du cabinet médical, sous condition d’un engagement à exercer au moins trois ans dans la commune. Enfin, elles s’adressent aussi aux collectivités, notamment pour les aider à construire ou à rénover un local médical. A. B. . ',' 6 ctUQ':lte 31 mai 2013- La Renaissance. Santé .L'ASSURANCE2MALADIE DE SAÔNE~ET~LOIRE met en garde les assurés sociaux contre l'envoi de mails frauduleuxles invitant à communiquer leurs coordonnées bancaires. Ces mails ressemblent à celui que l'Assurance-maladie envoie tous les' mois pour informer lès assurés de la présence de remboursements intervenus le mois précédent. Le mail indique à l'assuré qu'il a droit à 200 € et que pour plus de détails il doit cliquer sur le lien indiqué. En réalité, le lien proposé dans ces messages renvoie sur une page qui ressemble à s'y méprendre au compte Ameli, mais qui est en fait un site frauduleux dans le but d'obtenir les coordonnées bancaires de l'assuré. En bref... RETRAITE. En 2012, plus d'un million d'a-ris ont été demandés via le portail de l'Assurance retraite: www.lassuranceretraite.fr. Ce service en ligne permet à chaque assuré d'obtenir en quelques clics un document qui récapitule ses droits acquis pour la retraite de base et complémentaire. Il suffit de s'inscrire sur www.lassuranceretraite.fr dans un espace sécurisé, en indiquant son numéro de sécurité sociale et son adresse mail. On peut ensuite dem,mder son relevé de situation en ligne, dit e-ris, en cliquant sur "visualiser votre carrière"I"Demandez votre relevé de situation individuelle': Une fois inscrit, chacun peut consulter son relevé de situation individuelle non seulement sur le site www.lassuranceretraite.fr, mais également sur son téléphone avec l'application smartphone Retraite sécu disponible sur l'Apple store et sur Google play. L'ASSOCIATION DÉFI ANTHONY organise sa neuvième randonnée pédestre au bourg de Saint-Racho, près de La Clayette, dimanche 2 juin, à partir de 8 h. Trois parcours seront proposés: 8,10 et 18 km. Comme toujours, Claude Minjolet fera déguster ses gaufres à l'arrivée. CHEVAUX AUX VENTS AU GRAND SITE DE SOLUTRÉ POUillY VERGISSON. La journée du samedi 1er juin sera consacrée aux chevaux du Grand site Solutré Pouilly Vergisson.Toute l'année, les Konik Polski pâturent et entretiennent les zones Natura 2000 du Mont Pouilly et de la roche de Solutré, et ce depuis dix ans. L:heure de la transhumance est arrivée et les chevaux doi-· vent donc quitter le MOl)t Pouilly pour rejoindre les pelouses de la Roche de Solutré pour la saison estivale. Les randonneurs sont donc invités à transhumer avec eux au cours d'une randonnée de 8 km aller-retour. Le départ est prévu à 9 h de la Maison du grand site. Renseignements par téléphone au 0385358323, par mail à l'adresse suivante: [email protected]ù sur le site internet: www.solutre.com ,[.(iI" La Renaissance, 31/05/2013 Urgent: Département attractif cherche méde'cin motivé JeudF23 mai, RémfChaintron,président du Conseil général de Saône-êt-loire, s' estrendù àla Maison du Charolais à Charolles, pour présenter le dispositif "installeunmedecin.com': Un ensemble de mesures qui, semble-t-il,:intéresse nombre de professionnels de santé, d'élus et d'habitants' en Charollais-Brionnais. Professionnels de santé, élus, habitants du Charollais-Brionnais, ils étaient nombreux,.jelJdi 23 mai au soir, à avoir fait ledépracement jusqu'à Charolles pour écouterle. président duConseil:genéral, Rémi Cha i ntron,présentér lè qlspositif: "installeunmedecin.com': Il faut dire queles mesures prises par le Département sont ambitieuses et veulent répondre aux besoins de tous. Ces mesures, comme l'a rappelé Rémi Chaintron, "viennent en complément de celles mises en place par l'État, par le biais de l'Agence régionale de santé (ARS), dans le cadre du Pacte territorial de santé. Car le Département n'a pas vocation à s'occuper de sante. Mais il a décidé de s'impliquer car il ya une prise de conscience de la ministre de la Santé; MarisalTouraine, de la nécessité de traiter le problème. Lê Conseilgéiléral doit donc défendre l'offre de soins sur Soh tétritôire, ·i/né bffre'qûiérjtre aussi dans le cadre de l'attractivité de la Saône-et-L6irë~" Déléguée territoriale de Saôneet-Loire de l'ARS, Geneviève Fribourg a d'ailleurs présenté les grands axes du Pacte territorial de santé, dont l'un des points forts sera d'amener tous les étudiants en médecine à faire un stage en médecine générale, d'ici 2017. Bourses, télémédecine, appui au travail en groupes ... ; de nombreuses pistes sont, là aussi, étudiées pour favoriser l'implantation de nouveaux médecins dans les zones Elites "déficitairas':t:ARS ren~ force d'ailleurs ses partenariats avec les élus, les professionnels de santé, les organismes de sécurité sociale, .. pour, ensemble, trouver les meilleures réponses au pro~ blème actuel. . de la démarche: "Nous sommes allés voir dans chaque département français ce qui se fait pour attirer de nOuveaux médecins. Nous avons gardé les' bonnes idées, celles qUi marchent, et avons imaginé Un dispositif que nous souhaitons aussÎcomplet que possible." " Des mesures qui vont beaucoup plus loin que celles prises il y a quelques années: "En 2006, nous avons financé trois bourses d'études qui n'ont débouché que sUr une seule installation, les deux autres étudiants ayant remboursé les sommes versées. Nous avons donc élargi le champ d'actionS et avons alloué 424 000 € pour ce dispositif. Un budget voté à l'unanimité des conseillers généraux le 29 mars dernier et qui pourra être augmenté, si le besoin s'en fait sentir:' Tous concernés Jeudi soir, à Charolles, dans la salle, les . problèmes évoqués étaient plus què concrets: àGénelard, le médeCin roumain qui devait s'installer a préféré la Gironde à quinzè jours de son arrivée,laissant un cabinet vide, sans compter le dentiste qui partira bientôt en retraite. À Charolles, c'est le manque 'de places 'qui empêche deux professionnels de santé de s'établir. .. L:autre problème soulevé par les élus concerne les zones dites déficitaires lorsqu'elles n'ôft~ presque ou plus de médecinetqùi ne le sont plus dès qu'elles en trouvent un, au grand dam des médecins qui,'dU' jour au lendemairi"ne perçoivent plus d'aide financière.' Difficile dans ce cas de motiver de nouvéaux professionnels àvenIr s'installer, sans compter les situaUn dispositif complet tions qui se dégradent fortement aVant que les zones ne soient Évoquant quelques chiffres un / reclassées déficitaires. peu alarmants, puisque d'ici cinq Si, de son côté, l'État a pris' ans28 % des médecins seront en consCience :de 'la limite du âgadefairevaloirleurdtoit à la "zonage" et va; notamment, faire retraite, le préSident du Conseil sortir les bourses d'études de ce général a rappelé le déroulement processus, le Département,lui,est totalement' sorti de ce concElpt' puisque les aides financières à l'installation concerneront toute la Saône"èt~t.oireet'pas uniquement des zones plus touchées par I.a désertification 'médicale. Répondant plus particUlièrement à la demande du Dr Mailly, à l'origine dela maisonmédicalè de Charolles;Rérni Chairiti'on luiaassuré que l'installation des deux professi'orinels dé' sante entrait totalec ment danSledisp6sitif, mais qu'il restaitai.fCdnseil général à détermrn'èt"te'iTl6rlMrît'<:Ie' :l'aidè'''à' accorder. usern'Os médecins, s'èst inqUiétY' Rémi Chaintron qui regrette la fait que certaines régions de France comptent desdiiaines de médecins quandd'autl-es peinent à en trouver quelques-uns. Il ya dix' ans;lénùmerus Clausus (nombre de médecins en ardit d'èxercer) a été. diminué.' Nôus le payOns aujourd'hui. Le problème est d'au" tant p/uSjJréoccùpant qu'à pré~' simt,beaùcdupde patients se tournentvers !fis urgenceS, faute de rendez-vous chez leUr médecin. Mais'j'Neut s"tiiJqiN:jl.Je'dès que l'oi] franchit la porte aesutgencespàî.ir sé faiiesciÎgrief; (feJacoûtë30fJ€à la Sécurité sociale 1" ' La libert,ed'installation . Alors même si la Saône-etsera-t-ellerel11ise en cause? Loire fait figure de bon élève pour son nombre de maisons de santé, c ,Snes inquiétudes sOl1tnommême si elle seveut départeme\1t brètlses:..I~sidée.s le, sont tout pilote pour la mise en,plàce de iâ, aut~nt :p:réer un fich)erdans les télémédecinEl ou de toUte nbuvell'e Ehpad (Etablissementd~h~berga- tentativepotir résoud~e la question ment pour person\1~s. âgée.sgeladésèrtif!cationQJc~di,~ale, d?pendantes),sty/e,~éa~net .de: .,EèlithG!J~ugri~au, .déplJtéJ:) d!') la SgrJté>p6urfacilit~r Ie.suiviâês per.,; ,2e'çirç;ôij~crlptiori;préàÈmté:à cettè son n~s::âgéesqu,i. qntsouveni 'réuniôr\;acoh~lu' que./'peut-êtré , aftalrea pltl?ieurs médecins,rému., Hi!.;~.tip,m()mentqné!l!Plb.ese,inde • nêrer:;les':O'i,~gllci i:i,s.~e!brir~1.Jr: ;i~g[flj.r€tr ",our,qb:{igÙ}e!$ jeun~s patiemèlei,simpllfie.tlesmédepinsir pê1.s§er JJnèertaïn d~marches au près du conseU detèmpsdans,des ~erritoirf}$préèis:' 119rdre s:!e$,:rn'éde:cln'S:qp:k€l~cider:it ;::'Une;re.mlsÉr!:Îo,çausE)?de,té)iUlièrté de~, lnstal,latioO,s g~(;abII;lEl~~,ll)édii" .,d'L~~é!H9~ipn që,plu~;eD .plusé,X9~\ èaùx: .. l\lla]~ 'i1':l;ôlllfiol;l,(i1i'rilde n'â"qûee)'même .', $1 '. éne'ri'est pas,endôreéfe'hotl\;èeetlàsitua~'e,nçc}re'd!actùalli:é. . tiqnr;il)qj.le:desf-aggraveP<:l'cifis;l!')s,'", ',.' . " dix'ans à venir. "On va finir par DelphineMIGNAT :,pas' "l.Jn.irïterlocüteûr"'ull iqu~ Afin d'aller au bbUt de sa démarche,leCdnseil général à choisid'accompagne!' les futurs candidats à t'installation dans tdus les domaines 'de la vie courante. "C'est âussièela l'aide à l'installation, a prééisé RémiCh~i;ntrc>n. Un médecin qui érrive a soiÎvent Ilnefaffiille; Son object;f:l:J~fâ.0~ëatissi detroÜv;erpn travail poursoncon}àin,t pu sa 'èànj9:ii!l'ê;~âetl;:ou\ler uneécolè pàur ses enfants, dès maYf}nsdetfansporttd~$sti:,actures pour se~/oisirs ... " .'",.,,?'r:,"':. ,.', . eÔl:irrépbridr~ à toutesc;~s demand~s,'le;Çori~i'li!gé,n~ràl:~irjj~gl,hé: lamissibo Sim71' (Soutieri':aux inStallâiidnsmédicalès),' u~è'p~r§'ofiné~ , ress:a!J'rçe'poUflès profe'~$i()rnèls âé'~~~i1'té~;i1)ais,aussi,~ÔtJr!e~:~f~~' di~nts~~le~;Go,!prTiun~,s. yn.interlocuteü~il;l~,i~!J.e·gui a.cco(llMgf:l~ra . "lèsW1edè'êir1s~ùr:lesdeOx: i3JmElctsqye COmPQrte une: i nstClllati.c:m~~KE1n~ ··~~~;iiÈ!~Èiii~~\~~:if~~~'~f~~~(t;,· lèpresidentdü Cônsê\lgehé~àl)n' fil§tXpà$\e,l'Iê6reenpos!e.SO:n:r:~C:rl1:témentës,fè'itcÔ\irs'efleseritretiens'S'epqU'r~l!i.yêQH·Catil.fàuf':'Qe, persorinequlconnàisse lemilieumédicaf; qui sache trouver les bons contacts au bon moment; quiaitunb6hrelationnel;qoi'sOitréacti\ie etefficacef,:Bref; unepei'sonneUniquesUr lèsépauleSdè qt.lirêposeront les espoirs de 'beaucoup de mohdér·' '. Pour plùs 'de renseigl1emel1ts"surle' disp'ositif l) "installeunrru::ideêin.com'; rendéz'-\tc)(jSsur4e site du Conseil gené'ràl':! www.cg7tfr ., . ... .1.; LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE CÔTE CHALONNAISE Vendredi 31 mai 2013 Cahier Local 13 GIVRY. Pour contrer la désertification médicale, le conseil général en quête de médecins. Le Département mobilisé Lundi soir, à la salle des fêtes, la réunion (*) présidée par Rémi Chaintron, président du conseil général de Saône-et-Loire, a réuni une cinquantaine de participants, élus et professionnels de santé. C e n’est pas une nouveauté, le département de Saône-et-Loire est confronté à la problématique des déserts médicaux. La démographie des médecins généralistes du 71 devient même préoccupante, avec 88 praticiens pour 100 000 habitants, alors que la moyenne nationale en compte 20 de plus pour la même base de référence. Avec un médecin pour 1 136 habitants, le département est même en dessous de la moyenne régionale (1 pour 1 041 habitants) : 27,7 % des médecins ont 60 ans ou plus, la moyenne d’âge se situant à 52 ans. Le président du CG71 Rémi Chaintron est venu dans le bassin chalonnais présenter le dispositif installeunmedecin.com Photo E. M. (CLP) La réalité d’un territoire en déshérence médicale (668 médecins en activité en 2012 contre 692 trois ans plus tôt), atteint de surcroît d’une démographie vieillissante, implique qu’il sera rapidement en perte de vitesse et deviendra moins attractif pour de nouvelles populations. Devant ce constat alarmant, le conseil général a décidé de se mobiliser pour attirer de nouveaux médecins en Saône-et-Loire, plus en tout cas que la petite quarantaine d’installations en 2010, dont 42 % de salariés et 32 % de remplaçants pour seulement 25 % exerçant en libéral. Pour cela, le conseil général a adopté un dispositif départemental. Ce dernier décline un arsenal de mesures financières en direction des médecins : favoriser la venue d’étudiants pour leur stage obligatoire et favoriser l’installation durable de jeunes médecins par une boursed’études.Ilyaaussides mesures d’accompagnement des collectivités locales, notamment en répondant au besoin identifié de regroupement des professionnels, pour favoriser l’installation de nouveaux praticiens, tout en modernisant et en sécurisant leurs conditions d’exercice. Cette opération s’inscrit en complément du Pacte Territoire-Santé. installeunmedecin.com Actionpharedudispositif,la mission SIM71 (Soutien aux installations médicales) se veut un référent à l’installation, chargé d’établir un lien permanententrelesmédecins demandeurs et les acteurs des territoires. Elle prend aussi en charge les aspects personnels et familiaux qu’implique cette démarche d’installation. « On use nos médecins jusqu’à la corde, a martelé Rémi Chaintron. On manque de médecins, mais pas de patients. Il faut se battre pour construire un service de soins de proximité compétent qui réponde durablement aux besoins. » Après la présentation du dispositif installeunmedecin.com effectué conjointement par Rémi Chaintron, Nathalie Leblanc, conseillère générale, et Évelyne Couillerot, première vice-présidente du conseil général, un débat avec le public a permis de discerner les premiers besoins et répondre aux questions des professionnels de santé. EMMANUEL MÈRE (CLP) £ Infos : www.installeunmedecin.com £ (*) Lundi s’est tenue à Givry, l’avant-dernière des cinq réunions de présentation du dispositif. Nos agences locales Paray : 03.85.81.03.95 Digoin : 03.85.53.77.00 Gueugnon : 03.85.85.40.71 N° 7067 - Fondé en 1826 Ne peut être vendu séparément www.lejsl.com Charolais Brionnais ÉDITION PAGE 6 PARAY-LE-MONIAL PAGE 11 Un joli périple La morosité à encourager gagne l’AIEC BILLET D’HUMEUR Il y a urgence… PAR CHARLES-ÉDOUARD BRIDE P lus d’un quart des médecins généralistes ont actuellement 60 ans et plus en Saône-et-Loire. C’est dire s’il y a urgence. Urgence face au vieillissement des professionnelsdesantéquivadepair,en zoneruraleenparticulier,avecceluidelapopulation.Etcespersonnesâgéesontjustementunbesoin croissant en matière d’offre de soins de proximité. Un dilemme compliqué qu’a tenté de résoudre le conseil général de Saône-etLoire en améliorant l’attractivité de notre territoire. Laquelle passe d’abord par des mesures financièrement incitatives en faveur de jeunes médecins ou de jeunes étudiantsenmédecine.Leconseilgénéral a aussi mis en place un soutien aux installations médicales (le SIM 71) pour mobiliser tous lesacteursdesanté.Faceauxdifficultés, de nombreux maires ruraux n’hésitent plus à recruter des étrangers. De quoi peut-être soigner, à terme, une autre maladie de plus en plus persistante en France : la peur des différences. Car là aussi, il y a urgence… Fête des Mères PAGE 20 Vélo : Thévenet dans la course SANTÉ. Les difficultés croissantes des professionnels de santé en zone rurale obligent le Département à réagir. Le point sur les mesures prises.PAGE 2 La médecine malade Rythmes de travail très soutenus, horaires extensibles : les médecins souffrent en Charolais-Brionnais. Le conseil général a ainsi pris une batterie de mesures incitatives pour leur donner un second souffle en attirant des jeunes. Photo d’archives JSL VERNAY Le compagnon de vos loisirs opération CLIN D’ŒIL Pots Déco -Rotomoulés -Résistance +70° et -40°C -Résistance UV -Modèles lumineux Le Temps des Fleurs GRAND CHOIX DE PLANTES FLEURIES vous invite à sa POUR LA FÊTE DES MÈRES Foire aux fleurs Samedi 25 et dimanche 26 mai : à partir de 25€ 岼 03 85 28 90 96 - www.mrjardinage.com jusqu’au 30 juin PROMO SUSPENSION FLEURIE ..............18€ 367552402 Le Bourg - 71800 St-Symphorien-des-Bois Vente directe du producteur les 2.............. S.A.S. 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Cette rencontre, connue des professionnels dans le monde entier, est organisée par Saône-et-Loire Galop. Le grand public est convié cette année, via un concours photo ouvert jusqu’au 20 juin. SANTÉ. Le Charolais-Brionnais, désert médical, bénéficie de mesures pour attirer les médecins. S.O.S. médecins en détresse 424 000€.C’est le budget total prévu par le conseil général de Saône-et-Loire pour faciliter l’installation de jeunes médecins. Pacte.Ces mesures départementales accompagnent le Pacte territoire santé lancé en décembre en France par le gouvernement. DÉCRYPTAGE Le Département donnera 1 000 € par mois sur trois ans à un étudiant en médecine qui s’installera en Saône-et-Loire. PAR CHARLES-ÉDOUARD BRIDE Avec plus d’un quart de médecins de plus de 60 ans en Saône-et-Loire, il y a urgence à trouver de la relève. Surtout en zone rurale. O n use nos médecins jusqu’à la corde en Saône-et-Loire. Beaucoup sont proches du burn-out. Surtout à la campagne. » Rémi Chaintron, président du conseil général de Saône-et-Loire, veut prendre le taureau charolais par les cornes. Présent à Charolles jeudi soir pour présenter les mesures du Département destinées à faciliter l’installation de jeunes médecins (lire cidessous), les élus ruraux l’ont vite interpellé sur l’état d’urgence sur le terrain. À l’instar du maire de Génelard, une ville de 1 500 habitants. « Le médecin de ma commune est parti à la retraite il y a moins d’un an. Depuis, je cherche, en vain. Un médecin roumain devait le remplacer mais il est finalement parti en Gironde. Alors, j’ai contac- SOMMAIRE £ Charolles £ La Clayette £ Chauffailles £ Semur £ Macigny £ Paray £ Digoin £ Bourbon £ Gueugnon £ Charolais sports £ Arroux-Bourbince £ Détente p. 3 p. 9 p. 8 p. 9 p. 10 p. 11 p. 13 p. 16 p. 18 p. 20 p. 21 p. 26 Outre le vieillissement de sa population, le Charolais-Brionnais, tout comme la Saône-et-Loire, a aussi vu l’âge moyen de ses médecins généralistes augmenter en près de 15 ans : 49 ans en 1999 contre 52 ans en 2013. Photo d’archives JSL té quatre ou cinq médecins. Sans aucun résultat. » L’élu est très amer. Car la Gironde n’est pas déficitaire sur le plan médical. Et pourtant, les jeunes médecins, français ou étrangers, continuent à se précipiter pour travailler dans le Sud, au soleil. « Le gouvernement ne veut pas remettre en cause la liberté d’installation », résuma Rémi Chaintron. D’où une concurrence féroce entre les territoires ruraux pour bénéficier d’aides incitatives à l’installation de jeunes médecins. Un seul médecin pour 1 136 habitants En Charolais, le zonage déterminé par l’Agence régionale de Santé (ARS) à Dijon, a ainsi été soulevé par un médecin de Perrecy-les-Forges. « C’est une catastrophe ! Nous ne sommes plus considérés comme déficitaires depuis 2012. L’ARS a déclassé le canton de Toulon-sur-Ar- roux. La pérennité des aides promises est donc remise en cause. Et on en a vraiment besoin pour attirer des jeunes médecins. » La Saône-et-Loire ne compte en effet, cette année, qu’un seul médecin pour 1 136 habit ants en moyenne. Malgré cela, la représentante de l’ARS a reconnu, jeudi soir, que « le système de zonage a ses limites en zones rurales ». Le Charolais-Brionnais doit en effet faire face à d’autres handicaps bien plus graves, « comme une démographie vieillissante et une installation de plus en plus tardive de ces médecins », analysa le président du Département. Une réalité justement prise à bras-le-corps par les professionnels de santé locaux. Le docteur Patrice Maily a initié le projet de maison médicale à Charolles depuis 2009. Avec une vraie réussite. « Sur deux médecins qui partent, deux vont arriver. Les maisons de santé sont le seul outil efficace pour attirer des jeunes médecins à la campagne. Lesquels veulent d’abord être salariés pour une meilleure qualité de vie et par peur d’être isolés », observa le médecin de Charolles. La Saône-et-Loire est en effet le premier département de Bourgogne à porter des projets de création de maisons de santé. Un atout que le Département tente d’optimiser dans le cadre de mesures fortes et complémentaires au Pacte territoire santé lancé en décembre dernier par le gouvernement au niveau national. « Mais ce n’est pas gagné pour autant. En CharolaisBrionnais, c’est toujours en moyenne six mois au moins pour pouvoir trouver un rendez-vous chez un ophtalmologiste », concluait la députée PS de la seconde circonscription, Édith Gueugneau. [email protected] SIX MESURES DU DÉPARTEMENT POUR ATTIRER DES MÉDECINS LeconseilgénéraldeSaône-et-Loireavoté, à l’unanimité, le 29 mars dernier, six mesures pour attirer de nouveaux professionnels de santé en Saône-et-Loire, tout en accompagnant tous les différents territoires du département : Favoriser la venue d’étudiants en médecine pour leurs stages obligatoires en prenant en charge leur hébergement. Une bourse d’études pour chaque étudiant en troisième cycle de médecine qui s’installe en Saône-et-Loire. La bourse s’élève à 1 000 € par mois sur trois ans (horsbénéficiairesdudispositifnational). Rémi Chaintron (au centre) a détaillé les mesures du Département. Photo C.-É.B. Une subvention d’investissement allant jusqu’à 5 000 € (chèque d’installation) pour aider le jeune médecin à venir. Recruter des médecins en France et à l’étranger en accordant des aides pour financer un cabinet de recrutement. Aides au cas par cas à la construction ou à la rénovation de locaux médicaux après avoir identifié des besoins de regroupements de professionnels. La Saône-et-Loire est candidate pour être un département pilote pour expérimenter le salariat et la télémédecine. C.-É.B. Le Journal de Saône-et-Loire-21/05/2013 DÉSERTS MÉDICAUX. Alors que le conseil général présente ses mesures pour remédier à ce problème. LeMâconnaismoinstouché,mais... Attractivité.Les axes de communication ou la proximité de villes comme Lyon ou Dijon rendent moins critique la situation locale. DensitéAvec 100 médecins pour 100 000 habitants, la moyenne mâconnaise est bien supérieure à la moyenne départementale. gion dans son ensemble, contre 8 % pour le secteur. Un signe de l’attractivité somme toute positive du Val de Saône comme s’accordent à le dire les spécialistes. Alors que le conseil général présente son arsenal de mesures pour lutter contre les déserts médicaux, état des lieux de la situation en Mâconnais. T enter de répondre à la problématique de l’offre de soins en milieu rural ou sensible et présenter l’arsenal de mesures incitatives pour favoriser l’installation de médecins, généralistes ou spécialistes, en Saône-etLoire, tel était l’objet de la soirée de présentation organisée par le conseil général jeudi 16 mai à Saint-Martin-BelleRoche. Une soirée présidée par le plus haut représentant du département, Rémy Chaintron, et sa vice-présidente chargée de l’enfance, des familles et du handicap, Joëlle Marzio. Une soirée qui a réuni une trentainedeprofessionnelsde santé et d’habitants préoccupés par cette question, conduisant par exemple un riverain du village hôte à s’orienter récemment vers Chalon-sur-Saône plutôt que Mâconpouruneconsultation SOMMAIRE £ Mâcon £ Entreprise £ Mâcon sports £ Mâconnais £ La Chapelle £ Rive gauche £ Tramayes £ Matour £ Lugny £ Cluny £ Tournus £ Saône et Guye p.3 p.5 p.7 p.8 p.10 p.11 p.13 p.13 p.14 p.15 p.17 p.18 Pyramide des âges et saturation Si le Mâconnais est moins affecté, il n’en demeure pas moins menacé par la difficulté de renouvellement ou l’énorme charge d’activité des médecins en place. Photo DR chez un ophtalmologiste, afin de faire passer le délai d’attente « d’un an à un mois ». 100 médecins pour 100 000 habitants Pourtant, comme le souligne Geneviève Fribourg, déléguée département ale de l’Agence régionale de santé, le Mâconnais n’est pas le sec- teur saône-et-loirien le plus touché : « Par exemple, en termes de densité en médecins libéraux, la moyenne départementale était de 83,6 pour 100 000 habitants, de 89 pour 100 000 habitants à l’échelle régionale contre 100 pour 100 000 habitants pour la Bourgogne du Sud correspondant au Mâconnais, au Clunisois et au Tournugeois. Pas très loin de la moyenne nationale en somme, atteignant les 108 médecins, et bien au-dessus de la moyenne critique recensée en Bresse, qui est de 69 pour 100 000 habitants. Autre indicateur, la part de médecins âgés de plus de 63 ans est de 10 % pour la ré- Mais il y a un « mais » et de taille : la pyramide des âges, comme le souligne Sylvie Thévenon, médecin départementaldePMI :« Ilyauncertain nombre de médecins en place ici, mais beaucoup d’entre-deux sont dans un âge avancé ». Et pour cause, selon l’ARS, 47 % des médecins de la Bourgogne du Sud étaient âgés de plus de 55 ans en 2012. Enfin, un autre point noir demeure. Si la population saône-et-loirienne, et en particulier sur le Mâconnais, augmente, la demande en termes de soins peut être confrontée à une difficulté de taille selon Sylvie Thévenon : « Comme beaucoup de médecins sont surchargés, voire à saturation, il est parfois difficile de trouver un médecin référent. » ARNAUD CLÉMENT LES MESURES MISES EN PLACE PAR LE CONSEIL GÉNÉRAL Le Département veut lutter contre les déserts médicaux notamment grâce à cinq grandes mesures incitatives : Une bourse d’études de 1 000 € par mois pendant le 3e cycle (N.D.L.R. : durée de 3 ans) pour les étudiants de médecine générale pour une promesse d’installation de 3 ans. Une aide pour l’hébergement (400 €/mois) et le transport (200 €/ mois) pour les étudiants de 3e cycle en médecine générale ou kinésithérapie Lors de la réunion de présentation effectuant un stage en Saône-et-Loire. d’Installeunmédecin.com, le 16 mai à Saint Un chèque installation pour tous MartinBelleRoche. Photo A. C. les généralistes s’installant pour la première fois dans le département (plafonné à 5 000 € et représentant 50 % des dépenses d’installation). Faire appel à des cabinets de recrutement pour l’installation de généralistes, français ou étrangers. Élargir le périmètre de l’aide à l’investissement à destination des organismes publics pour la création, l’extension ou la rénovation de maisons pluridisciplinaires, centres de santé, cabinets de groupe, etc. £ Plus d’infos : Installeunmédecin.com S_~o1é~ ________________ _ Le Journal du Palais de Bourgogne, 20/05/2013 lUTIE CONTRE LES DÉSERTS MÉDICAUX EN SAÔNE-ET-LoIRE. Jusqu'au 3 juin, Rémi Chaintron, président du conseil général de Saône-et-Loire, les élus locaux et les principaux responsables de la mise en œuvre du dispositif installeunmedecin.com se rendent dans les différents bassins de vie du département et présentent en détailles différentes mesures. L'objectif est de faire partager aux Saône-etLoiriens les ambitions de ce dispositif volontariste destiné à lutter activement contre la désertification médicale. Les prochaines réunions auront lieu le 23 mai à Charolles, le 27 mai à Givry et le 3 juin à Louhans. ~ Réunions jeudi 23 mai à Charolles, Maison du Charolais, lundi 27 mai à Givry, salle des fêtes et lundi 3 juin à Louhans au Palace. Réunion de 20 heures à 21h30. instolleunmedecin.com DIRECTION DE LA COORDINATION Documentation 17 mai 2013 +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Saint-Martin-Belle-Roche Quand le Conseil Général expose son dispositif contre la désertification médicale Le président du Conseil général et sa viceprésidente tenait hier soir la seconde réunion d'information sur le dispositif censé lutter contre la désertification médicale. Le dispositif installeunmedecin.com, voté à l'unanimité le 29 mars dernier en assemblée départementale, a pour objectif général de traiter en amont la problématique de désertification médicale. Cela en accompagnant les médecins, mais aussi les territoires, afin de favoriser de nouvelles installations. En Saône-et-Loire, on compte aujourd'hui 88 généralistes pour 100 000 habitants, contre une moyenne nationale plus importante de 108 généralistes pour autant de population. Et sur le département, leur âge moyen est de 52 ans, en hausse de 6 ans depuis 1999. Le président du Conseil Général Rémi Chaintron a annoncé, par ce genre de réunions, vouloir réfléchir et échanger « sur la manière dont on peut faire ensemble ». L'occasion d'affirmer « le besoin d'une mobilisation générale ». Pour stopper une hémorragie qui continue d'après ses propos : « En Saône-et-Loire, les médecins généralistes sont en diminution de 3,5% sur les trois dernières années, près de 28% d'entre eux ont plus de 60 ans et seulement 23% des nouvelles installations sur la Bourgogne ont été effectuées dans le département, alors même que la Saône-et-Loire représente 40% du poids démographique et économique de la région. L'attrait est plutôt pour la Côte-d'Or et Dijon, avec des conditions et des structures peut-être plus avantageuses ». Justement, il est aussi recherché, dans cette dynamique, de mettre en avant tout un ensemble, intégrant les aspects professionnels tout en montrant aux futurs médecins une certaine qualité de vie bien réelle. « Il nous fallait réagir, en partenariat avec l'ARS et l'Ordre des médecins. C'est un arsenal de mesures complet et pertinent, en complément des dispositifs régional et national. Il y a là un enjeu de proximité et de délais ». Avec la volonté du Département d'accompagner chaque projet dans un territoire donné. « Nous n'avons pas le luxe de pouvoir choisir tel ou tel projet aujourd'hui vu la situation, et nous avons décidé de tout accepter, de tout étudier », a insisté Rémi Chaintron. Le SIM71 installations (soutien aux médicales) a d'ailleurs été créé dans cette logique d'accompagnement, en amont on l'a dit, durant l'activité et en aval aussi. Un chargé de mission, dont le recrutement devrait être officialisé dans les prochains jours, aura pour tâche de coordonner, de voir les opportunités de territoires et de faire en sorte que toutes les conditions soient réunies au mieux pour préparer une installation et permettre à l'activité médicale autant qu'au médecin de se sentir en bonne place. L'ARS soutient évidemment cette dynamique collective de santé, poursuivant elle aussi des axes importants tels que la formation des jeunes médecins, ou encore l'investissement pour des territoires dits isolés. Dans l'assemblée, les élus ont également insisté sur plusieurs points et souligné l'importance du dispositif installeunmedecin.com. Rémi Chaintron a assuré que la prise de conscience est enfin d'actualité et annoncé sur le département « un investissement pour l'avenir, pour un effet-levier et un rôle d'ascenseur social ». Avec l'intention de s'inscrire, avec adaptation et attractivité, dans une mutation et des situations qui évoluent : par exemple, sur les nouvelles installations en Bourgogne, 42,5% correspondent à un statut salarié alors que 25% sont en libéral ou mixte. L'âge moyen des médecins est de 36 ans. Une évolution à prendre en considération pour un Département souhaitant notamment attirer les jeunes médecins. Sur son budget annuel, le Conseil Général de Saôneet-Loire consacre 424 000 euros (250 000 euros en investissement et 174 000 euros en fonctionnement) à ce dispositif, auquel des « rallonges » pourraient être attribuées si cela est nécessaire. Un dispositif qui sera de nouveau présenté le 23 mai à la Maison du Charolais, le 27 mai à la salle des fêtes de Givry et le 3 juin au Palace à Louhans. DIRECTION DE LA COORDINATION Documentation 14 mai 2013 ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Le Conseil Général présente son dispositif "installeunmedecin.com" au plus proche de la population La première réunion d'informations s'est tenue à la salle communale de Broye ce lundi soir. Les élus du Département ont exposé les enjeux et les mesures du dispositif. Dans ses propos d'accueil avant ceux du conseiller général du canton Christian Gillot, le maire de Broye, Jean-François Aluze, l'a dit implicitement mais assez clairement : le manque de médecins est un sujet préoccupant pour les habitants des communes touchées par cette pénurie. Pour la région de Mesvres, le départ en retraite d'un médecin après 33 ans d'exercice avait posé le souci d'une nouvelle installation. Il a fallu plusieurs mois pour qu'elle se fasse. Le dispositif installeunmedecin.com, voté à l'unanimité le 29 mars dernier en assemblée départementale, a pour objectif général de traiter en amont cette problématique de désertification médicale. Cela en accompagnant les médecins mais aussi les territoires, afin de favoriser de nouvelles installations. Il faut dire qu'en Saône-et-Loire, on compte aujourd'hui 88 généralistes pour 100 000 habitants, contre une moyenne nationale plus importante de 108 généralistes pour autant de population. Et sur le département, leur âge moyen est de 52 ans, en hausse de 6 ans depuis 1999. Passé le petit film présentant en quelque sorte ce contexte actuel autant que l'évolution des pratiques, le président du Conseil Général Rémi Chaintron a annoncé, par ce genre de réunions, vouloir réfléchir et échanger « sur la manière dont on peut faire ensemble ». L'occasion d'affirmer « le besoin d'une mobilisation générale ». Pour stopper une hémorragie qui continue d'après ses propos : « En Saône-et-Loire, les médecins généralistes sont en diminution de 3,5% sur les trois dernières années, près de 28% d'entre eux ont plus de 60 ans et seulement 23% des nouvelles installations sur la Bourgogne ont été effectuées dans le département, alors même que la Saône-et-Loire représente 40% du poids démographique et économique de la région. L'attrait est plutôt pour la Côted'Or et Dijon, avec des conditions et des structures peut-être plus avantageuses ». « Tout étudier » Justement, il est aussi recherché, dans cette dynamique, de mettre en avant tout un ensemble, intégrant les aspects professionnels tout en montrant aux futurs médecins une certaine qualité de vie bien réelle. « Il nous fallait réagir, en partenariat avec l'ARS et l'Ordre des médecins. C'est un arsenal de mesures complet et pertinent, en complément des dispositifs régional et national. Il y a là un enjeu de proximité et de délais ». Avec la volonté du Département d'accompagner chaque projet dans un territoire donné. « Nous n'avons pas le luxe de pouvoir choisir tel ou tel projet aujourd'hui vu la situation, et nous avons décidé de tout accepter, de tout étudier », a insisté Rémi Chaintron. Le SIM71 (soutien aux installations médicales) a d'ailleurs été créé dans cette logique d'accompagnement, en amont on l'a dit, durant l'activité et en aval aussi. Un chargé de mission, dont le recrutement devrait être officialisé dans les prochains jours, aura pour tâche de coordonner, de voir les opportunités de territoires et de faire en sorte que toutes les conditions soient réunies au mieux pour préparer une installation et permettre à l'activité médicale autant qu'au médecin de se sentir en bonne place. La première vice-présidente départementale, Evelyne Couillerot, a aussi exposé les principales mesures d'aides financières (voir ci-dessous). L'élue qui a réaffirmé un double objectif, celui donc de soutenir les projets et de répondre aux besoins des territoires. Pour « des vrais projets de territoires ». Suite à cette présentation, d'aides disons directes et d'ambitions à moyen terme, Geneviève Fribourg, au nom de l'Agence régionale de santé, a approuvé ce dispositif, dans la continuité du pacte émanant du ministère de la Santé. Selon sa déléguée territoriale, l'ARS soutient évidemment cette dynamique collective de santé, poursuivant elle aussi des axes importants tels que la formation des jeunes médecins ou encore l'investissement pour des territoires dits isolés. Dans l'assemblée, les élus ont également insisté sur plusieurs points et souligné l'importance du dispositif installeunmedecin.com. L'âge étant une question aussi primordiale, le docteur JeanFrançois Nicolas a fait part de l'accueil de stagiaires à la maison médicale d'Epinac. Des stagiaires qu'il convient de sensibiliser au bon vivre de la Saône-et-Loire. « Il faut jouer de séduction », a-t-il répété, lui qui considère en parallèle que le renforcement de pôles médicaux peut permettre d'élargir le champ d'intervention des médecins y exerçant. La qualité de vie, le maire de Mesvres André Jarlot et le maire du Creusot André Billardon la voient comme un aspect à promouvoir plutôt qu'un cadre à dévoiler, puisque cette qualité de vie est prouvée selon les deux élus. « Il y a quinze ans, il était dur de faire venir des au Creusot. ingénieurs Aujourd'hui, ils sont 600 à 800 dans l'industrie... », a relevé comme exemple André Billardon. Tout en mesurant : « Evidemment, l'initiative ne va pas régler toute la question et tout ce problème. Mais je pense que la Saône-et-Loire est assez vaste pour être harmonieuse, et réguler la concurrence entre les territoires à ce niveau-là ». « Un investissement pour l'avenir » En réponse au médecin exerçant depuis une trentaine d'années à Marmagne, Bernard Notteghem, regrettant que la médecine générale aie été sous-cotée depuis trop longtemps, Rémi Chaintron a assuré que la prise de conscience est enfin d'actualité et annoncé sur le département « un investissement pour l'avenir, pour un effet-levier et un rôle d'ascenseur social ». Avec l'intention de s'inscrire, avec adaptation et attractivité, dans une mutation et des situations qui évoluent : par exemple, sur les nouvelles installations en Bourgogne, 42,5% correspondent à un statut salarié alors que 25% sont en libéral ou mixte. L'âge moyen des médecins est de 36 ans. Une évolution à prendre en considération pour un Département souhaitant notamment attirer les jeunes médecins. Et « des moyens pour accompagner la mutation », a appuyé le maire d'Autun Rémy Rebeyrotte en parlant d'une approche collective. André Jarlot a lui appelé à l'implication de tous, davantage des médecins euxmêmes notamment. Sur son budget annuel, le Conseil Général de Saône-etLoire consacre 424 000 euros (250 000 euros en investissement et 174 000 euros en fonctionnement) à ce dispositif, auquel des « rallonges » pourraient être attribuées si cela est nécessaire. Un dispositif qui sera de nouveau présenté le 16 mai à la salle des fêtes de Saint-Martin-Belle-Roche, le 23 mai à la Maison du Charolais, le 27 mai à la salle des fêtes de Givry et le 3 juin au Palace à Louhans. Alix BERTHIER LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE ACTUALITÉ / Mardi 14 mai 2013 BROYE Une trentaine d’élus de l’Autunois, du Morvan et de la région creusotine ont répondu à l’invitation du conseil général. Geneviève Fribourg de l’ARS était aussi présente. Photo M.G. LesnouveauxVRPdelasanté Hier soir à Broye, le conseil général a lancé une série de réunions de territoire visant à expliquer le dispositif « installunmedecin.com » qui servira à contrer la désertification médicale. S eulement 23 % des installationsdegénéralistes deBourgognesonteffectuées en Saône-et-Loire et les « zonesblanchesmédicales » menacentdangereusementle département. Face à ce constat,leconseilgénéralaprésenté hier à une trentaine de professionnels de santé et d’élus (parfois les deux à la fois) son nouveaudispositif« installunmedecin.com ».Avecunarsenal d’incitations financières à l’installation et une personne référentepourl’accompagnementhumain,l’initiativenaissante mais offensive a été applaudie par toutes les personnes présentes. « On a perdu beaucoup de temps maisaveccenouveaugouvernement,onveutcroireàl’effet levier », souligne Rémy Chaintron, président du con- seil général. D’ailleurs, en parallèlel’ARSengagerabientôt unétatdeslieuxdesixterritoiressaône-et-loiriens. Principederéalité Maissilesujetfaitconsensus (le budget de 424 000 € a été voté à l’unanimité), les interventions de la salle ont souvent ramené au principe de réalité. Quand André Jarlot, maire de Mesvres a entendu qu’ilfallaitaller« chercherles médecinsparlamanche »,ila rappelé que quand le seul généralistedesonvillageestparti,l’éluasillonnélesfacultésde médecine et passé des annonces dans les journaux professionnels…Sansquepersonne neseprésente ! Avectroisgénéralistesde60, 65 et 55ans à Étang-sur-Arroux,leconseillergénéral,DominiqueCommeau,afaitpart de son inquiétude. Mais JeanClaudeNoualletarappeléque s a c o m m u n e d’A n o s t d e 700 âmes ne comptait pas de médecindutout.Enmilieuurbain, le problème semble tout aussi criant. André Billardon, maireduCreusots’estdit« angoissé » concernant cette questiondesgénéralistes.« La ville va être très vite en grande difficulté »,a-t-ilalerté.Ducôté d’Autun, le maire Rémy Rebeyrotte a rappelé qu’il fallait « faire de la qualité », coller auxaspirationsprofessionnelles des jeunes médecins qui veulentdelapluridisciplinarité.Jean-FrançoisNicolas,médecin et conseiller général, a apporté une touche optimiste enprésentantlamaisonmédicale d’Épinac qui fonctionne bien, comme celle de Couches,néeenjanvier2013. « Et si le problème venait du fait que les généralistes sont considérés comme des sousmédecins dans les facultés de médecine ? »interrogefinalementleDrNotteghem,31ans d’e x e r c i c e à M a r m a g n e . Quand les généralistes ne seront plus les parents pauvres desétudesdemédecine,lesdésertsmédicauxdisparaîtront. MARIONGIOUSE £ Laprochaineréunionaura lieule16maiàSaint-MartinBelle-Roche L'Indépendant du Louhannais et du Jura du 14 mai 2013 La Saône-et-Loire cherche le remède pour attirer des médecins - France 3 Bourgogne Page 1 sur 3 Bourgogne France santé La Saône-et-Loire cherche le remède pour attirer des médecins La Saône-et-Loire voit son nombre de médecins chuter d'année en année. Pour lutter contre les déserts médicaux, le conseil général veut favoriser l'installation de nouveaux médecins en aidant financièrement les étudiants et les collectivités locales. Il lance l'opération "installeunmedecin.com" Par Christophe Tarrisse © F3 Publié le 13/05/2013 | 17:10, mis à jour le 13/05/2013 | 17:58 illustration Nom code de l'opération : "installeunmedecin.com". Le Conseil Général de la Saône-etLoire met en place un arsenal de mesures pour lutter contre la fuite des médecins dans le département et attirer de jeunes praticiens. Le dispositif a été adopté le vendredi 29 mars 2013 et va se déployer petit à petit. Le président du Conseil Général, Rémi Chaintron avoue "Il faut arrêter de penser que les médecins seront partout dans l'avenir". http://bourgogne.france3.fr/2013/05/13/la-saone-et-loire-cherche-le-remede-pour-attir... 14/05/2013 La Saône-et-Loire cherche le remède pour attirer des médecins - France 3 Bourgogne Page 2 sur 3 En 2009, la Saône-et-Loire comptait 692 médecins en activité régulière, l'an passé, il n'était plus que 668, soit une baisse de 3,5% en 3 ans. Autre chiffre inquiétant, 27.7% des médecins en Saône-et-Loire ont plus de 60 ans...La densité médicale du département s’élève à 88 médecins généralistes pour 100 000 habitants, contre 96 pour 100 000 en Bourgogne. Objectif aidé à l'installation de jeunes praticiens. Des aides financières pour le cabinet médical mais aussi dans l'installation de sa vie quotidienne. Une mission SIM 71 (Soutien Installation de Médecins) sera également lancée. Enfin, ce dispositif concerne aussi les collectivités qui voudraient développer leur offre de soin... Ce plan mobilisera une enveloppe de 100 000 euros par an. Une bourse d’études de 1 000 euros par mois pour les étudiants de 3e cycle en médecine s’engageant à exercer au moins trois ans en Saône-et-Loire sera octroyé. « Nous n’imposons pas aux jeunes de s’installer dans l’un des quatre cantons déficitaires. Ils s’installeront où ils veulent dans le département.» précise Rémi Chaintron, qui vise une dizaine de bourses par an. Une première réunion publique de présentation est prévue ce lundi 13 mai 2013 à 20h à Broye dans le canton de Mesvres qui n'a pas hésité à aller chercher un médecin étranger pour garder son cabinet ouvert. L'opération sera présentée publiquement pendant tout le mois de mai dans les cantons du département. Les prochaines dates : Lundi 13 mai à Broye (salle communale) Jeudi 16 mai à Saint-Martin-Belle-Roche (salle des fêtes) Jeudi 23 mai à Charolles (Maison du Charolais, 43 route de Mâcon) Lundi 27 mai à Givry (salle des fêtes) Lundi 3 juin à Louhans (Le Palace) Voir le reportage de Stéphane Robert et Gabriel Talon : http://bourgogne.france3.fr/2013/05/13/la-saone-et-loire-cherche-le-remede-pour-attir... 14/05/2013 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE Lundi 13 mai 2013 ACTUALITÉ / SAÔNE-ET-LOIRE 05 SANTÉ. Le Conseil général entame une tournée pour expliquer le dispositif installeunmedecin.com Dequoidraguerlesmédecins Le Conseil général lance ce soir une série de réunions pour présenter le dispositif installeunmedecin.com : un ensemble d’outils visant à attirer les professionnels de santé. Les rendez-vous C e n’est un secret pour personne, la Saône-etLoire ne fait pas vraiment rêver les jeunes médecins. Et dans un département où la moyenne d’âge des praticiens est élevée, la désertification médicale est plus que jamais un problème. Pour inciter les médecins à venir poser leurs plaques en Saône-etLoire, le Conseil général a donc imaginé un véritable plan de bataille destinée à aimanter les stéthoscopes. Nom de code de l’opération : installeunmedecin.com. À partir de ce soir, les élus du Conseil général entament une grande tournée pour présenter les mesures de ce dispositif. La première réunion d’information se tiendra ce soir à Le combat contre la désertification médicale du département est lancé. Photo archives JSL Broye. La colonne vertébrale d’installeunmedecin.com en Saône-et-Loire sera la mission Soutien aux installations médicales (SIM71). Elle sera l’interlocuteur unique pour les étudiants en médecine, les professionnels de santé ou les collectivités locales. La SIM71 sera chargée d’accompagner l’installation des professionnels, mais aussi les aspects personnels et familiales qu’implique cette démarche. Des aides financières pour tous les acteurs concernés Pour faire venir les blouses blanches entre Saône-et-Loire, pas de recette miracle, le nerf de la guerre sera évidemment les incitations financières. Ainsi, installeunmedecin.com prévoit de subventionner 10 médecins Plusieurs réunions d’informations sont organisées pour expliquer le dispositif installeunmedecin.com Lundi 13 mai à Broye (salle communale) ; jeudi 16 mai à Saint-Martin-Belle-Roche (salle des fêtes) ; jeudi 23 mai à Charolles (Maison du Charolais, 43 route de Mâcon) ; lundi 27 mai à Givry (salle des fêtes) ; lundi 3 juin à Louhans (Le Palace). généralistes par an. L’aide départementale pour ces praticiens posant leurs valises en Saône-et-Loire consistera en une prise en charge de 50 % des dépenses d’installation (jusqu’à 5 000 €). Les futurs médecins auront droit, eux aussi, à leur carotte. Installeunmedecin.com vise à attirer chaque année 4 étudiants de 3e cycle ayant choisi la médecine générale. Le départe- ment verserait alors 1 000 € par mois jusqu’à la fin de leur cycle (pour un maximum de 3 ans) à ces jeunes acceptant de s’installer en Saône-et-Loire à leur sortie de la fac. Des enveloppes indemnisant les étudiants en médecine (et les kinés) ayant choisi le département pour leurs stages ont également été prévues. (400 €/mois pour l’hébergement et 200 €/mois pour les déplacements.) Les collectivités locales pourront aussi bénéficier des efforts du département pour réduire les déserts médicaux. Installeunmedecin.com pourra par exemple financer la moitié de l’argent dépensé par une commune ayant engagé un cabinet de recrutement dans le but de trouver un médecin (jusqu’à un plafond de 5 000 €). Des aides ont également été imaginées pour accompagner les projets de construction ou la rénovation de locaux médicaux. BENOIT MONTAGGIONI Digoin Le Journal de Saône-et-Loire du 12 mai 2013 MAISON DE SANTÉ. Le Département met en place un nouveau dispositif. L’aide du conseil général ? “ Il faut faire bouger les choses, c’est le but de cette démarche” Alors que le dossier de maison de santé traîne en longueur, le conseil général a mis en place un nouveau dispositif visant à faciliter l’installation de médecins sur les territoires ruraux. Philomène Baccot, conseillère générale du canton 4 24 000 €. C’est le mont ant de l’enveloppe que le conseil général a mis sur la table pour lancer ce nouveau dispositif. En fonction des projets présentés et des conditions d’attributions (voir encadré), les subventions pourront aller de 10 000 € à 60 000 €. « Ce dispositif devrait permettre de lutter contre la désertification médicale en favorisant l’installation de professionnels de santé en Saôneet-Loire, explique la conseillère générale Philomène Baccot. Il y a un vrai problème puisqu’entre 2008 et 2012, le département a perdu 24 généralistes. Ceux qui partent à la retraite ne sont pas remplacés. » Des problèmes que le territoire de la CCVal connaît bien puisqu’avec seulement sept praticiens pour près de 14 000 habitants, la zone est largement déficitaire. L’élue espère ainsi que ces nouvelles aides pourront décanter la situation et faire avancer plus. Les gens sont obligés de se rendre aux urgences déjà saturées ». Une lettre aux maires Conseillère générale du canton, Philomène Baccot s’irrite de voir traîner le dossier de maison de santé. Photo JSL notamment le projet de maison de santé. « La CCVal a lancé une étude sur la pertinence d’une maison de san- té, mais on sait très bien que c’est pertinent, s’agace-t-elle. Aujourd’hui, on a des médecins qui ne se déplacent Des aides pour qui ? Bourse d’études pour les étudiants en médecine générale. Aide au financement de l’hébergement et aux déplacements pour les étudiants stagiaires. Chèque installation pour les médecins généralistes. Aide au financement du recours à un cabinet de recrutement. Aide à la construction, à l’extension ou à la réhabilitation de locaux médicaux. Afin de faire la promotion de ce dispositif, Philomène Baccot a envoyé dernièrement un courrier à l’ensemble des maires du territoire. « Je m’engage même à faire venir des intervenants afin de leur expliquer ces mesures plus en détail ». Pour elle en tout cas, il est temps de passer la vitesse supérieure. « Il ne faut pas être fataliste et dire que les médecins ne veulent pas venir chez nous, dit-elle. Notre population vieillissante a des besoins, nous devons en tenir compte ». Et de conclure : « Les choses n’ont pas trop bougé depuis deux ans, il est temps d’avancer sur ce dossier ». EMMANUEL DALIGAND PRATIQUE. Plus d’informations sur le site internet installeunmedecin.com. Le Journal du Palais de Bourgogne, 06/05/2013 La Renaissànce - 3 mai 2013 7 En bref... 9X- Ire de 9St erde Îes se- ra- les mt Us- art les rêt vu 01- lUS 'Jn- DÉMOGRAPHIE .cIVIÉDI~ CALE: LE DÉPARTEMEl\lfPRÉ~ SENTE SON NOUVEAU DISPOSITIF. Comme de nombreux aLltres. dé pa rtements français, , laSaône-et-toire est concernée par la désertifiCation médicale: Ce problème est au cœur des préQccupations de nombreux habitants du territoire. Face à cette situation, le gouvernement a lancé auniveau national, en décembre dernier, le Pacte territoire santé qui met en œuvre une série de mesures incitatives en direction des professionnels de santé et des territoires concernés. Bien que la santé ne soit pas l'une de ses compétences obligatoires, le Département souhaite prendre part à cette dynamique. Son objectif: agir efficacement pour équilibrer les territoires en faveur d'une offre de santé équitable, pour tous les habitants. C'est pourquoi il lance le dispositif: installeunmedecin.com. Le présidènt du Conseil général, Rémi Chaintron, et les élus d~partementaux souhaitent faire pa(1:ager au plusgra!V. nombre les anibitiorisd'un dis~'" positif volontariste qui vise à lutter activement contre' fa désertificàtion médicale par une \ série de mesures incitatives' , adaptées aux besoins des territoires. Des réunions se tiendront du lùndi 13 maiau lundi 3 juin, de 20 h à21 h 30. Les Saône-ét~ Loiriens pourront s'informer sur ie ~ et échanger avec !es ilS- éius, lé- Rendez-vous lundï13 mai à la salle communale de Broye, jeudi 16 mai à la salle des fêtes de Saint-Martin-Belle-Roche, jeudi 23 mai à !a Maison du Chamlais {43, mute de Mâconl à Charolles, lundi 27 mai à la salle des fêtes de Givry et IUlldi 3 juin au Palace à Louhans. Les personnes ne pouvant pas se déplacer peuvent poser leurs questions sur www.installeunmedecin.com se HS )n- flté 'rémi 'JU- )Us Jas lire ne Ir ~ à 1t:'I. L'EXPLOITANT AGRICOLE DE SAÔNE-ET-LOIRE . N° 2541- VENDREDI 3 MAI 2013 La Saône~et-loire.: se veut attractive i omme de nombreux autres départementaux entendent faire départements français, la partager au plus grand nombre Saône-et-Loire est concer- les ambitions d'un dispositif née par ladésertificàtion mé- volontariste qui vise à lutter dicale, et si le phénomène s'est activement contre la désertid'abord manifesté dans les .fication médicale par une série zones rurales, les villes ne sont de mesures incitatives adaptées plus épargnées. Cette problé- aux besoins des territoires. matique est au cœur des préoc- Plus d'informations sur cupations de nombreux hàbitants www.installeunmedecin.com .• de notre territoire. Face à cette situation, le Gouvernement a lancé au niveau national, en LéS réunions décembre dernier, le Pacte Terd'information !1 . ritoire Santé. Ce plan met en 1 œuvre une série de mesures . Ouvertes à tous, ces réunions incitatives en direction des-pro- Ise tiendront de 20h00 à 21 h 30. fessionnels de santé et des ter-- 1Les Saône-et~LàiÎ'iens pourront ritoires concernés. s'y informèr s~r le dispositif[(. Et si la santé n'est pas l'une etéchangeravec les élus ... ····.1··:'· de ses compétences obligatoires, .. lundi 13 mai: sallecom-. mUliale de Broye; .'. 1 le conseil général souhaite prendre part à cette dynamique .. jeudi 16 mai: salle desl pour« agir efficacement pour fêtes de Saint-Martin-Belleéquilibrer les territoires en Roche; faveur d'une offre de santé .. jeudi 23 mai: Maison du équitable, pour tous les habiCharolais (43 route de Mâcon) tants de Saône-et-Loil'e ». Il à Charolles ; lance pour cela le dispositif: .. lundi 27 mai: salle des "installeunmedecin.com" . fêtes de Givry; . Ainsi, du 13 mai au 3 juin .. lundr3 juin :lePalace à 2013, Rémi Chaintron, président Loùhans. du conseil général, et les élus Saône-et-Loire info de mai 2013 Du 13 mai au 3 juin, le président du Conseil général, Rémi Chaintron, et les conseillers généraux se rendront aux quatre coins du département pour vous présenter le dispositif installeunmedecin.com visant à favoriser l’installation de nouveaux professionnels de la santé en Saône-et-Loire. Ouvertes à tous, ces soirées d’informations se tiendront de 20 à 21 h 30. Vous ne pouvez pas vous déplacer ? Posez vos questions sur www.installeunmedecin.com © FOTOLIA Le Département vous présente son dispositif Lundi 13 mai, salle communale de Broye O Jeudi 16 mai, salle des fêtes de Saint-Martin-Belle-Roche O Jeudi 23 mai, maison du Charolais, Charolles O Lundi 27 mai, salle des fêtes de Givry O Lundi 3 juin, le Palace, Louhans. O L'Indépendant du Louhannais 30/04/2013 Le Journal de Saône-et-Loire du 28/04/2013 EN BREF CHAROLLES La démographie médicale débattue à la Maison du Charolais jeudi 23 mai Comme de nombreux autres départements français, la Saône-et-Loire est concernée par la désertification médicale. Cette problématique est au cœur des préoccupations de nombreux habitants de notre territoire. Face à cette situation, le gouvernement du Premier ministre Jean-Marc Ayrault a lancé au niveau national, en décembre dernier, le Pacte territoire santé. Ce plan met en œuvre une série de mesures qui se veulent essentiellement incitatives en direction des professionnels de santé et des territoires concernés par des problèmes de démographie médicale comme en Saône-et-Loire. Bien que la santé ne soit pas l’une de ses compétences obligatoires, le département de Saône-et-Loire souhaite prendre part à cette dynamique. Objectif : agir efficacement pour équilibrer les territoires en faveur d’une offre de santé équitable, pour tous les habitants de Saône-et-Loire. C’est pourquoi il lance le dispositif Installeunmedecin.com. Du 13 mai au 3 juin, le président du conseil général, Rémi Chaintron, et les élu(e)s départementaux souhaitent faire partager au plus grand nombre les ambitions d’un dispositif volontariste qui vise à lutter activement contre la désertification médicale par une série de mesures incitatives adaptées aux besoins des territoires. Ouvertes à tous, ces réunions se tiendront de 20 à 21 h 30. Les Saône-et-Loiriens pourront s’informer sur le dispositif et échanger avec les élus. Une réunion d’information aura lieu de 20 à 21 h 30, jeudi 23 mai, à la Maison du Charolais (43, route de Mâcon), à Charolles. Démographie médicale en 71 | Médias71.com Page 1 sur 2 Rugby Girls Rugby Seniors Médias71.com Site d'informations généralistes du 71 Accueil Le Flash Saône-et-Loire Autunois Chalonnais Charolais Mâconnais Montceau Economie Politique Social Sports Culture France International Facebook Twitter Démographie médicale en 71 Médias71.com Démographie médicale en Saône-et-Loire Le Département présente son nouveau dispositif aux Saône-et-Loiriens. Comme de nombreux autres départements français, la Saône-et-Loire est concernée par la désertification médicale. Cette problématique est au coeur des préoccupations de nombreux habitants de notre territoire. Face à cette situation, le Gouvernement a lancé au niveau national, en décembre dernier, le Pacte Territoire Santé. Ce plan met en oeuvre une série de mesures incitatives en direction des professionnels de santé et des territoires http://www.medias71.com/demographie-medicale-en-71/ 26/04/2013 Démographie médicale en 71 | Médias71.com Page 2 sur 2 concernés. Bien que la santé ne soit pas l’une de ses compétences obligatoires, le Département de Saône-et-Loire souhaite prendre part à cette dynamique. Objectif : agir efficacement pour équilibrer les territoires en faveur d’une offre de santé équitable, pour tous les habitants de Saône-et-Loire. C’est pourquoi il lance le dispositif : « installeunmedecin.com ». du 13 mai au 3 juin 2013, le président du Conseil général – Rémi Chaintron – et les élu(e)s départementaux souhaitent faire partager au plus grand nombre les ambitions d’un dispositif volontariste qui vise à lutter activement contre la désertification médicale par une série de mesures incitatives adaptées aux besoins des territoires. Ouvertes à tous, ces réunions se tiendront de 20h00 à 21h30. Les Saône-et-Loiriens pourront s’informer sur le dispositif et échanger avec les élus. Calendrier des réunions d’information (de 20h00 à 21h30) • Lundi 13 mai : salle communale de Broye • Jeudi 16 mai : salle des fêtes de Saint-Martin-Belle-Roche • Jeudi 23 mai : Maison du Charolais (43, route de Mâcon) à Charolles • Lundi 27 mai : salle des fêtes de Givry • Lundi 3 juin : le Palace à Louhans Vous ne pouvez pas vous déplacer ? Posez vos questions sur www.installeunmedecin.com Facebook Twitter Google+ E-mail Posted by: AD // Charolais, Le Flash, Saône-et-Loire // avril 24, 2013 ← 2013 Visit’Cluny Bourgogne Laurent Wauquiez à Montceau → © 2013 Médias71.com http://www.medias71.com/demographie-medicale-en-71/ Leaf Theme pow 26/04/2013 Le Journal de Saône-et-Loire du 24 avril 2013 DÉPARTEMENT Déserts médicaux : cinq réunions pour s’informer « installeunmedecin.com » : un nom, un site et un dispositif lancé par le conseil général pour lutter contre les déserts médicaux en Saône-et-Loire. Du 13 mai au 3 juin, le président du conseil général et les élu-e-s départementaux souhaitent faire « partager au plus grand nombre les ambitions de ces mesures incitatives », expliquent-ils dans un communiqué. Ouvertes à tous, ces réunions se tiendront de 20 h à 21 h 30. Les Saône-et-Loiriens pourront s’informer sur le dispositif et échanger avec les élus. Calendrier : le13 mai à la salle communale de Broye ; le 16 mai à la salle des fêtes de St-MartinBelle-Roche ; le 23 mai à la Maison du Charolais à Charolles ; le 27 mai à la salle des fêtes de Givry ; le 3 juin au Palace à Louhans. Les personnes dans l’incapacité de se déplacer peuvent poser des questions sur installeunmedecin.com. Retour à l'article Imprimer Adresse de l'article http://www.lagazettedescommunes.com/161569/la- saone- et- loire- met- en - place- le- dispositif- installeunmedecin- com/ SANTÉ La Saône-et-Loire met en place le dispositif installeunmedecin.com A. Caccivio | Régions | Publié le 04/04/2013 Le conseil général de Saône-et-Loire recrute un chargé de mission (cadre A) chargé de « l'accueil personnalisé auprès des professionnels de santé » et de l'accompagnement des collectivités qui souhaiteraient améliorer l'accès aux soins sur leur territoire. « C'est l'action phare du dispositif » installeunmedecin.com adopté vendredi 29 mars 2013, indique Rémi Chaintron, le président du conseil général. Un tel poste, au sein de la collectivité, « n'existe nulle part en France ». « La santé n’est pas de notre compétence, précise l’élu. En créant un service dédié, nous ne faisons pas à la place de, mais nous nous calons avec ce que la région et l’Etat font de leur côté, avec l’Ordre des médecins. (…) Aujourd’hui, il faut que les territoires complètent les mesures nationales, car elles ne vont pas assez loin. » Des aides qui ne se cantonnent pas aux zones déficitaires - Installeunmedecin.com « est un plan très complet que nous avons imaginé après avoir procédé à un benchmarking pour voir tous les dispositifs existant en France », détaille Rémi Chaintron. Ce plan mobilise une enveloppe financière de 400 000 euros par an. Il comporte, outre les moyens humains, des mesures financières. Parmi celles-ci: une bourse d’études de 1 000 euros par mois pour les étudiants de 3e cycle en médecine générale s’engageant à exercer au moins trois ans en Saône-et-Loire. Son originalité: elle n’est pas soumise aux règles en vigueur dans le cadre des contrats d’engagement de service public. « Nous n’imposons pas aux jeunes de s’installer dans l’un des quatre cantons déficitaires, précise Rémi Chaintron. Ils s’installeront où ils veulent en Saône-et-Loire. Nous espérons ainsi pouvoir accorder une dizaine de bourses par an. » « Il faut arrêter de penser que les médecins seront partout » - En appui aux collectivités, le dispositif installeunmedecin.com [1] prévoit, outre l’intervention de son chargé de mission, deux types d’aide: le financement à hauteur de 50% de la prestation d’un cabinet de recrutement ou « chasseur de tête », pour l’installation d’un généraliste; la mise à disposition d’un chèque installation pour financer l’équipement mobilier des maisons de santé, des cabinets de groupe voire d’un cabinet unique. En outre, le conseil général pérennise la subvention qu’il accorde aux porteurs d’un projet de maison de santé, même si cette dernière n’entre pas dans les critères de financement de l’ARS (agence régionale de santé). « Cela nous permettra, notamment, de participer au financement d’un cabinet secondaire, justifie le président du conseil général. Un médecin pourra ainsi organiser des consultations en dehors de son cabinet (par exemple un jour par semaine) sans que cela ne lui coûte. » « Il faut arrêter de penser que les médecins seront partout, commente-t-il également. A nous de réfléchir pour assurer la mobilité des patients et des médecins. » Un objectif à long terme: développer le salariat – Le conseil général a adressé à Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, un courrier où il se déclare volontaire pour devenir « territoire d’expérimentation » et ainsi améliorer encore son dispositif. La collectivité souhaite notamment développer dans le département le salariat des nouveaux médecins: par exemple en accompagnant financièrement les structures (type Ehpad) qui salarie un médecin volontaire pour développer des consultations sur le territoire. La densité médicale de la Saône-et-Loire s’élève à 88 médecins généralistes pour 100 000 habitants, contre 96 pour 100 000 en Bourgogne. Le département compte précisément 668 médecins généralistes, soit 3,5% de moins qu’en 2005, avec une part des plus de 60 ans supérieure d’un point à la moyenne nationale (27,7% contre 26,6%). © T.CHASSEPOUX Saône-et-Loire Info Avril 2013 Mobilisation générale pour attirer de nouveaux médecins en Saône-et-Loire avec « installeunmedecin.com » L a démographie médicale de notre département est préoccupante : nous comptons 88 généralistes pour 100 000 habitants, alors que la moyenne nationale est de 108 généralistes pour 100 000 habitants. Leur âge moyen en Saône-et-Loire est de 52 ans, en hausse de 6 ans depuis 1999 et près de 28 % d’entre eux ont plus de 60 ans. Leur relève n’est donc plus assurée. Cette réalité, c’est celle d’un territoire qui, s’il n’a plus une offre de soin suffisante, sera rapidement en perte de vitesse en matière démographique, devenant moins attractif pour de nouvelles populations. Une réalité qui, dans le cadre de la politique de solidarité et d’attractivité du territoire que nous impulsons, doit être prise à bras-le-corps. C’est pourquoi, en cohérence avec le Pacte territoire santé, plan national de lutte contre les déserts médicaux engagé depuis décembre dernier par le Gouvernement, les conseillers généraux réunis en assemblée départementale le 29 mars dernier ont voté à l’unanimité le dispositif « installeunmedecin.com » en Saône-et-Loire. Il décline un arsenal de mesures techniques et financières en direction des médecins et futurs médecins, ainsi que des mesures d’accompagnement des collectivités locales, visant à favoriser l’installation de nouveaux praticiens, tout en modernisant et en sécurisant leurs conditions d’exercice. Car il ne suffit pas d’encourager les jeunes médecins à venir s’installer dans nos territoires ; il faut aussi les aider à s’y épanouir dans les meilleures conditions d’exercice de leur activité et de vie de famille. Aussi, et c’est une mesure unique en France, un service dédié est créé au sein du Conseil général : « Soutien aux Installations Médicales en Saône-etLoire » (SIM71) qui sera le noyau dur de toutes les actions mises en œuvre. Ce service établira un lien permanent entre les médecins demandeurs et les territoires pour un accompagnement en amont, pendant, et en aval de leur installation. Nous devons servir un principe : l’égalité de l’accès aux soins à tous nos concitoyens ; et avons défini un objectif : organiser de manière équilibrée l’offre de santé dans les différents bassins de vie de notre département. Il était de notre devoir de proposer de nouvelles solutions pour y parvenir. président du Conseil général
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