james thierrée
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THÉÂTRE DE LA VILLE • TARIF B DU 19 DÉCEMBRE AU 5 JANVIER JAMES THIERRÉE Raoul CRÉATION Dans sa tour, Raoul est entouré d’animaux invraisemblables, mais James Thierrée se trouve seul en scène. Car chez lui, le vraisemblable n’a pas cours. mise en scène, décor et interprétation James Thierrée costumes, bestiaire Victoria Thierrée son Thomas Delot lumières Jérôme Sabre On l’a connu s’envolant dans les nuages du rêve, en butte à la folie des éléments et des objets, en quête d’une femme et d’un enfant sous une pluie d’étoiles – successivement La Symphonie du Hanneton (2003), La Veillée des Abysses (2004), Au revoir parapluie (2007 et 2008). On l’a vu, acrobate, trapéziste, violoniste, se confronter à ses semblables. Aujourd’hui, le voilà seul. D’ailleurs ce n’est pas James Thierrée, c’est Raoul. Raoul, portrait d’un être humain en son royaume, aussi proche et étranger que le voisin rencontré chaque jour. Mésaventures d’un hurluberlu légèrement schizophrène, enfermé dans une tour, encerclé par des présences fantasmagoriques. Tels un poisson géant, un scarabée métallique, une méduse à l’agonie – entre autres – avec lesquels il entretient des relations de familiarité, et d’autorité. Et puis, alors qu’il n’a rien demandé, quelqu’un vient le délivrer. Qui ? Luimême dans la mesure où il est seul au monde. Dans son monde : « À partir du moment où Raoul est seul, tout devient possible puisque personne n’est là pour essayer de rationaliser la situation. Face à une énigme qu’il doit résoudre pour se trouver, se reconnaître, il avance dans les ténèbres comme s’il cherchait à se débarrasser de ses peaux en trop. Comme si, forcé par un mouvement intérieur, il voulait parvenir à s’aventurer hors de chez lui. » James Thierrée s’aventure. Pour la première fois, le voilà isolé, incarnant un personnage de théâtre avec une identité. Tout au moins un prénom. Cependant, il n’en est pas encore au moment de la parole, du texte écrit, dit : « Plutôt qu’un nouveau mode d’expression, je cherche un lien souterrain avec ce que j’ai fait dans mes précédents spectacles, et que, d’une certaine manière Raoul réunit en lui. Cet individu me permet de creuser le « langage » qui est le mien. » JAMES THIERRÉE Après une enfance circassienne avec ses parents, (Jean-Baptiste Thierrée, Victoria Chaplin-Thierrée) il fait un apprentissage de comédien avec Benno Besson, s’échappe parfois au cinéma sans toutefois abandonner le cirque. Il fonde sa Compagnie du Hanneton en 1998. Depuis, ses trois spectacles, La Symphonie du Hanneton, La Veillée des Abysses, Au revoir parapluie, parcourent et enchantent le monde. © Christophe Calais Alors tout va bien. James n’est pas Raoul, Raoul n’est pas James, qui reste lui-même, esprit des C. G. airs, poète, enchanteur. 19
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