Garagiste dealer condamné
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Garagiste dealer condamné
LA LIBERTÉ CANTON - GRAND FRIBOURG 15 MARDI 4 OCTOBRE 2005 ESPACE NUITHONIE en Garagiste dealer condamné Laherbegrâcedansdesunacteurs texte lourd JUSTICE • Le Tribunal de la Sarine a infligé 21 mois de prison à un Macédonien de 30 ans, qui trafiquait des pilules thaïes et d’ecstasy. MARC-ROLAND ZOELLIG Le Tribunal de la Sarine a rendu hier son jugement dans l’affaire du garagiste macédonien trafiquant d’ecstasy et de pilules thaïes («La Liberté» des 7 et 9 juillet). L’individu a été reconnu coupable – entre autres – d’infraction à la loi fédérale sur les stupéfiants, et condamné à 21 mois de prison. Son petit commerce parallèle, de même que ses infractions à la loi sur la circulation routière et autres rapines, lui valent par ailleurs la révocation de deux sursis prononcés à son encontre par les justices bernoise et fribourgeoise, en 2000 et 2001. Il s’agissait alors d’affaires d’escroquerie, de stupé- fiants et de vol – qui lui valent aujourd’hui six mois de prison supplémentaires. Pour ce qui est de ses dernières infractions en date, Asan*, 30 ans, avait déjà comparu devant les juges sarinois cet été. La procédure avait alors été ajournée pour permettre l’audition de plusieurs témoins entendus lors de l’instruction. Consommateurs et parfois revendeurs, ils s’accordaient tous sur un point: ils désignaient Asan comme étant un fournisseur de pilules thaïes et d’ecstasy. 14 000 francs pour rien Deux ne se sont pas présentés à l’audience d’hier. Et ceux qui ont fait le déplacement sont partiellement revenus sur leurs déclarations. A les écouter, Asan n’aurait jamais honoré un «contrat»: il se serait contenté d’empocher l’argent (jusqu’à 14 000 francs) que des consommateurs lui remettaient pour leur procurer des pilules. Un autre témoin a carrément blanchi Asan, s’accusant lui-même d’avoir raconté des mensonges «par jalousie». «Avez-vous été contacté par l’accusé avant cette séance?», lui a demandé Patrick Rohner, substitut du procureur. Au passif judiciaire d’Asan figurent également des menaces, notamment lors de son arrestation en mars 2004 – il avait alors menacé un des agents («Tu verras quand je te croiserai en ville sans ton uniforme…») Le substitut ne s’est en tout cas pas démonté, et a imputé à Asan un trafic portant sur près de 1600 pilules thaïes, 2500 d’ecstasy, 780 g de marijuana, 1000 pilules d’anabolisants, ainsi que de petites quantités de cocaïne et de speed. Son réquisitoire, qu’il a conclu en demandant 30 mois de prison, n’a pas été entièrement suivi. Les juges n’ont toutefois pas jugé opportun de prononcer une peine avec sursis, comme le leur suggérait Louis-Marc Perroud, avocat du prévenu. I * Prénom fictif Sarina a mis ses cuisines au vert PREZ-VERS-NORÉAZ • L’entreprise ouvre le 15 octobre ses portes au public. Dans un bâtiment rénové de fond en comble pour sa nouvelle affectation. CLAUDINE DUBOIS «Autrefois», raconte Paul Rossier, le patron de Sarina Cuisines qui vient de s’implanter à Prez-vers-Noréaz, «la cuisine était purement fonctionnelle et les meubles qui accompagnaient le potager à bois le plus souvent métalliques.» Si elle a gardé son côté fonctionnel, au fil des ans la cuisine est devenue «plus esthétique, et même luxueuse». Actuellement, le produit phare de la maison est réalisé en bois massif – en perte de vitesse – et surtout en stratifié, avec un vaste choix de revêtements et de couleurs. Et les équipements – fournis par l’entreprise selon les choix du client – sont de plus en plus sophistiqués. Au four traditionnel se juxtaposent four à vapeur et micro-ondes, frigo et congélateur, lave-vaisselle et jusqu’à la machine à café encastrée, énumère le patron. Car il suffit de dire «cuisine», à Paul Rossier pour que les évocations se succèdent. Cet ancien des Etablissements Sarina a racheté en 1987 le département cuisines de l’entreprise sise à la rue des Arsenaux, à Fribourg, le reste étant repris par Tyba. Les cuisines – dont les prix varient de 7000 à 30 000 fr. – sont construites sur place par l’atelier de menuiserie Michel Clément (4 à 5 personnes), qui travaille en indépendant pour un acheteur unique. Une gamme française, produite en HauteSavoie, complète l’offre (20% PUBLICITÉ FLORENCE MICHEL Les places étaient gratuites et le public en a profité: une salle Mummenschanz pleine (470 personnes) a découvert, samedi, l’atelier-spectacle présenté par la 2e volée de la Haute école de théâtre de Suisse romande, alias la Manufacture. La saison 2005-06 de l’Espace Nuithonie à Villars-sur-Glâne s’est ainsi ouverte sur les premiers pas des comédiens de demain, découverte émouvante d’autant que cette école ouverte en 2003, dotée de moyens conséquents par les cantons, suscite de grandes attentes. Son atelier-spectacle, qui tourne en Suisse romande, représente pour les élèves un travail pratique approfondi réalisé dans des conditions professionnelles. Et pour la Manufacture, une carte de visite. La première volée d’étudiants avait monté, en 2004, «Dom Perlimpin» de Garcia Lorca sous la direction d’Omar Porras. Changement radical d’univers, d’esthétique et d’approche avec «La Mère» de Brecht. Un texte militant de 1932, adapté du roman éponyme de Gorki, où l’ouvrière russe Pélagie Vlassova devient, sur les pas de son fils mort, une héroïne de la révolution communiste. Les seize apprentis comédiens ont monté la pièce avec JeanLouis Benoit, metteur en scène, auteur, cinéaste et directeur du théâtre national de Marseille La Criée (où le spectacle a été créé en juin passé). On admire notamment le travail accompli pour interpréter, en chœur ou en solo, les nombreux chants écrits par Hanns Eisler en 1932. Ils chantent en allemand (le texte traduit est projeté sur le décor), accompagnés par le pianiste Daniel Fuchs. Le souci de cohésion de la troupe apparaît dans ces moments musicaux comme dans tout le spectacle d’ailleurs. Ainsi les dix filles se répartissent-elles le rôle de la mère, se passant comme un témoin le sac à dos rempli de tracts que transporte Pélagie Vlassova. Forte présence des jeunes comédiens, intensité du jeu, perfection de la diction, l’atelierspectacle traduit les qualités pédagogiques de la Manufacture. Mais «La Mère», long manifeste politique où le souci didactique et l’action artistique engagée de Brecht prennent des formes bien lourdes, a malheureusement de la peine à captiver le public de 2005 (alors que «Mère Courage» n’a pas pris une ride). I MOUVEMENT OUVERTURE André Repond candidat pour le Conseil communal de Fribourg STÉPHANIE BUCHS Coup de jeune pour le bâtiment presque quinquagénaire. VINCENT MURITH du chiffre d’affaires de 8 à 9 millions). Une équipe de poseurs maison se charge du montage. Plus récente, l’évolution des salles de bains a aussi inspiré Paul Rossier et la vice-directrice Josette Grognuz. Le trio standard lavabo-toilette-baignoire décline aujourd’hui formes, couleurs et matières et mobilier assorti. Basé pendant deux bonnes décennies à Villars-sur-Glâne, Sarina a fait le choix de Prezvers-Noréaz pour être dans ses meubles plutôt que de payer un loyer qui avait tendance à prendre l’ascenseur. Paul Rossier connaissait le bâtiment, où il venait «acheter ses cigares» (voir ci-contre). Les nouveaux propriétaires avaient pensé refaire le toit, et «rebietzer» ce qui était nécessaire», raconte Paul Rossier. Mais le rapiéçage n’a pas suffi: «Quand on fixait un radiateur, la paroi tombait.» Toute l’ossature a donc été revisitée. Au matin du samedi 15 octobre, la trentaine de collaborateurs sera sur son trenteet-un pour faire visiter les 1500 m2 d’exposition au public. I MANUFACTURE DE PANTALONS L’histoire du bâtiment Sarina commence en 1968, avec la décision de René Rosset de construire une manufacture de pantalons. Son beau-frère, l’architecte Henri Coquoz, en signe les plans. L’année suivante, 60 employés se mettent au travail dans les ateliers équipés de machines à coudre électroniques. La manufacture produira jusqu’à mille paires de pantalons par jour. Vingt ans plus tard, la concurrence asiatique est devenue «insupportable» pour le manufacturier qui ne peut plus lutter contre des prix de 50 à 60% inférieurs à ceux de sa production. Le bâtiment est vendu à Margot Tabac en 1988. Peu utilisé par cette entreprise, le bâtiment se dégrade. Racheté par Sarina, il a «été merveilleusement restauré. Ça me fait très plaisir», apprécie René Rossier. CDB Le Mouvement Ouverture présentera un candidat lors des élections au Conseil communal de Fribourg, en mars 2006: André Repond. La petite formation politique a annoncé hier cette nouvelle par un communiqué de presse. Agé de 54 ans, André Repond est conseiller général depuis 2002 et vice-président de la commission financière depuis 2005. Professionnellement, il est employé par l’Etat de Fribourg: «Il a débuté en tant qu’économiste et il est aujour- d’hui chef de service de la planification financière et du contrôle budgétaire de l’Etat», précise le communiqué. Divorcé, André Repond a deux enfants âgés de 21 et 18 ans. Il figurera sur une liste commune avec quatre autres candidats: deux issus du PCS et deux autres issus des verts. «En basant sa réflexion sur la transparence, le MO se soucie du bien commun en voulant notamment améliorer l’efficacité des institutions», ajoute le communiqué. I AGENDA > SOIRÉES DE LA ROTONDE Jo Berset pour son essai «De Tito à Castro, charmes et tribulations du voyage en pays communistes» (Ed. La Sarine). BCU, rue JosephPiller 2, à 18 h 30. > DÉDICACE Colette Gaillard dédicace ses livres «Voyages» (Ed. la Bruyère) et «Téléphones et sonnettes» (Ed. Amalthée). Librairie Payot, rue de Romont, 1818 h 30. La séance sera suivie d’une lecture dès 18 h 30. > CANCER DU SEIN «Miroir, miroir, dis-moi...!» soirée de présentation d’une collection de chapeaux, bonnets et foulards pour se sentir mieux dans sa peau et à l’aise malgré le cancer et la chute des cheveux. Cave de la CroixBlanche, Posieux 20-22 h. Entrée libre. > CONFÉRENCE «La Guadeloupe - souvenirs et découvertes», Markus Vonlanthen. Auberge du Lavapesson, Granges-Paccot, 20 h. > MINICONCERT de Jérémie Kisling à l’occasion de la sortie de son nouvel opus «Le Ours». Forum de la Fnac, Fribourg Centre, 16 h 30. > KARAOKÉ «Tape Deck Fever». Fri-Son, 22 h. Apporter ses propres disques. Entrée gratuite. > PUÉRICULTURE consultations par la Croix-Rouge, Corminbœuf, école, sur rdv au 026 347 39 69. > CANCER DE LA PROSTATE Point rencontre «On en parle» chaque 1er mardi du mois, 19-20 h, cafétéria du CIS, rte Daillettes 1. > CUISINE Le Groupement des dames de Ste-Thérèse propose une soirée sur «la chasse», avec M. Marro. Haute école pédagogique, rue de Morat, 20 h 15. > PRIÈRES Cité St-Justin: 7 h messe. Providence: 16 h messe et neuvaine. Chapelle de l’Université: 12 h 10 messe. Centre SteUrsule: 12 h 15 messe, 18 h prière œcuménique. St-Nicolas (stalles): 18 h vêpres. > ORAISON parcours pour s’initier à faire oraison, avec Christine Pache et Colette Bienz. Neuf mardis une fois par mois. Prochaine rencontre: Centre Ste-Ursule, 14 h 30-16 h, 19 h-20 h 30. > MA ME MI MO MU autrement dit «Mangeons mercredi midi un morceau au Musée», demain 12 h 15 avec présentation gratuite d’une œuvre. Musée d’art et d’histoire, rue de Morat 12.