La Terre entre mes mains
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La Terre entre mes mains
La Terre entre mes mains Une pièce de sensibilisation à l’environnement pour 3 acteurs et 10 marionnettes à partir de 7 ans Un spectacle produit par la compagnie Et demain… et Théâtragogie Coproduit par Les Atomes Crochus, et l’Anglo-French Theatre Project, avec l’aide de la Fondation Véolia. La Terre entre mes mains Une pièce écrite par Emmanuel Suarez et Laetitia Hipp Avec Charlotte Andrès Laetitia Hipp Valérie Pangallo Mise en scène Emmanuel Suarez Marionnettes Laurent Huet et Annaic Penon Décor Daniel Roussel Lumières Yann Boutigny Projections Nicolas Vercken Peintures Deborah Zloto Assistante marionnettes Matisse Wessels Une production Et demain… et Théâtragogie En coproduction avec Atomes Crochus et l’Anglo-French Theatre Project Avec le soutien de la Fondation Véolia pour l’Environnement La Terre entre mes mains a été créée le 19 juin 2007 au Grand Théâtre d’Angers (49) La Terre entre mes mains C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l’écoute pas. Victor Hugo La Terre entre mes mains La pièce Une petite fille des villes, Louna, se réveille en pleine nuit. A sa portée, son globe terrestre l’invite à la rêverie. Devant les merveilles de la terre, elle fait le vœu de visiter notre monde ! Le globe, magique, exauce son souhait, et l’entraîne dans un voyage aux quatre coins d’une planète meurtrie par les activités des Hommes. Du Groenland à l’Amazonie, du fond des mers au désert, Louna rencontre des animaux, des végétaux et un petit garçon, tous victimes des déséquilibres environnementaux et à la recherche de solutions pour y remédier au plus vite. Louna sort grandie de ce voyage, bien décidée à trouver les moyens pour créer une planète plus belle et plus juste. Extrait : Tableau 1, au Groenland LOUNA Et la neige, la glace, les icebergs ? On est dans le grand Nord, non ? LIV (nouveau fou rire) Eh ça veut dire quoi Groenland ? Groen Land, Grünn Land, Green Land : pays vert ! Ben voilà. Tout est vert. Si t’avais demandé à aller au pays blanc, ç’aurait p’têt été blanc ! ! La pièce présente l’ensemble des questions d’environnement d’une manière scientifiquement rigoureuse en évitant tout manichéisme et toute culpabilisation. Le propos (qui présente une dizaine de thèmes et dont le contenu a été validé par un comité d’experts et de scientifiques) et le style ont été étudiés pour être adaptés au jeune public. Mais si le texte est riche d’enseignements, il demeure avant tout le vecteur d’une heure de plaisir qui associe réflexion et émotion, questionnements et émerveillement. LOUNA Pas du tout ! C’est déjà l’automne, ici, normalement, c’est gelé et plein de neige, de pingouins, d’ours et de morses ! Et d’ailleurs, vous l’oiseau, vous ne devriez pas être parti dans le Sud, en Espagne ou en Egypte, pour passer l’hiver au chaud avec vos petits ? LIV Waaaah ! L’Egypte, c’est dépassé ! ! Moi, les migrations, ça me fatigue les ailerons, alors tant que je peux, je reste ici. Si ça continue, je pourrais bien y rester toute l’année ! Et je me ferais construire un nid en dur avec tout le confort moderne, sauna, jacuzzi…Waaaaaaah ! LOUNA Mais vous êtes dingue, vous ! Vous allez m’expliquer ce qui se passe ? LIV T’énerve pas, poulette sans plume ! Si tu veux de la glace, fais comme tout le monde, migre vers le Nord ! Mais si tu veux voir quelqu’un de savant, vas au cabaret du Dégel, chez le vieil Albert. Albert, c’est la mémoire de la banquise, le cerveau de l’Arctique. Mais attention, il aime pas trop les humains, surtout depuis quelques temps… A propos, une petite question : à force d’aller L’humour est omniprésent, dans les dialogues et les vers le Nord, on va finir par arriver au bout, non ? Y a quoi, au Nord du pôle Nord ? situations, le rythme et les chansons. Les personnages que rencontre la petite fille rivalisent de drôlerie, d’Albert, le phoque mélomane et ronchon à Armande Cousteau, la tortue allergique au stress ; de Sam, le requin déjanté accro aux produits chimiques à Liv, l’oiseau migrateur qui rêve de s’installer au chaud en fredonnant du Joe Dassin. La Terre entre mes mains L’univers visuel Si la pièce évoque les sujets environnementaux avec exactitude et rigueur scientifique, la mise en scène s’adresse aux émotions et à l’imagination des jeunes spectateurs. Telle Alice, Louna quitte l’univers familier de sa chambre pour un monde où les animaux parlent et où il suffit de pointer son doigt sur un globe pour passer en un instant du Groenland à la Forêt amazonienne. Est-ce un rêve ou la réalité ? Jusqu’à la fin de la pièce, le doute demeure. L’univers visuel du spectacle tend à rendre concret ce mouvement permanent entre réel et imaginaire. Trois comédiens et dix marionnettes pour un voyage onirique aux quatre coins du monde. Face à la petite fille, interprétée par une comédienne de chair, une dizaine de marionnettes incarne nos héros imaginaires aux maux bien réels. Manipulées à vue par des interprètes cagoulés, ces marionnettes représentent des animaux menacés en taille réelle (Albert le phoque mesure 1 .30m de la tête à la queue, Armande Cousteau la tortue plus d’1.20m d’envergure). Elles font entrer la nature sur le plateau. Trois espaces existent, qui tendent des ponts entre rêve et réalité. La chambre de Louna, lit suspendu au-dessus du plateau, sert de décor au prologue et à l’épilogue. Si ce qui s’y passe est réel, tout le reste n’est-il pour autant qu’un songe ? La nature se déploie ensuite, sous la forme d’une grande fresque et d’un castelet qui deviennent tour à tour iceberg, océan, arbre ou dune. C’est l’univers des marionnettes et des objets, surgis du réel (une plante, des ordures) pour rappeler que la vie n’est pas si loin du théâtre. Un immense écran d’images sert de fond à ce voyage. Matières, formes et couleurs s’y mêlent qui ne représentent rien de précis mais créent un univers de sensations visuelles en accord avec les espaces traversés par nos héros. Manipulées en direct, en respiration avec la pièce, ces images s’adressent à la « partie rêveuse » de chaque spectateur. Les lumières et les sons participent de ce mouvement oscillatoire entre la représentation du réel (enregistrements de sons de la nature, restitution des lumières sous-marines ou de la forêt vierge) et l’appel à l’imaginaire. La Terre entre mes mains Presse Articles recueillis à l’issue de la création de La Terre entre mes mains à Angers le 19 juin 2007 et de la représentation à Chambéry le 24 octobre 2007 « La pièce fait rire et réfléchir en même temps », Paul, jeune spectateur Le Courrier de l’Ouest, 21/06/2007, page 7 « Un spectacle à la fois scientifique et poétique, drôle et instructif », Claudine Quiblier. Ouest France, 20/06/2007,page 11 « Un spectacle plein d’humour. Emerveillement, réflexion, imagination, sciences, art, rêve mêlés pour préparer nos enfants à leur future mission de citoyens » Le Dauphiné libéré, 26/10/2007 La Terre entre mes mains L’équipe A l’origine de La Terre entre mes mains, Laetitia Hipp et Emmanuel Suarez ont conçu un spectacle à la croisée de leurs formations, de leur expérience et de leurs convictions. Tous deux titulaires du Magistère de Relations Internationales et d’action à l’étranger de l’Université Paris I, ils ont acquis de l’expérience dans l’humanitaire et l’enseignement avant de se consacrer au théâtre. Emmanuel Suarez (texte et mise en scène) s’est formé au théâtre auprès de Blanche Salant, Ariane Mnouchkine et Philippe Vallepin. Il a également une formation musicale et de danse. Comédien, il a joué au téâtre sous la direction notamment de Vincent Dussart, Claire Le Michel et Claude Duparfait . Il a aussi joué une dizaine de rôles au cinéma et à la télévision. Après avoir effectué des assistanats et des collaborations artistiques, il adapte et met en scène Notre Dame de Paris de Victor Hugo pour une tournée en Italie puis Dracula de Bram Stoker en anglais pour le jeune public français, dirige une lecture mise en espace et en musique du Baladin du monde occidental de J.M. Synge au Centre Culturel Irlandais et met en scène La Vie selon Charles, spectacle musical d’après Aznavour. Dans ses spectacles, il cherche à créer un univers où les sensations priment, où le texte trouve son sens dans un ensemble visuel, charnel et musical. Il poursuit une activité pédagogique auprès de lycéens et d’écoliers, notamment handicapés, axée autour d’une initiation au jeu, à l’écriture scénique et une production de spectacle. Il écrit des récits, des nouvelles et du théâtre. Laetitia Hipp (texte et comédienne ) a été formée à l’Atelier International Blanche Salant, à l’Académie des Arts de Minsk (Biélorussie) et auprès de Philippe Vallepin à l’Ecole Normale Supérieure, puis a effectué des stages avec Patricia Sterlin, Rafaël Bianciotto et Benoit Lavigne, Mahmoud Shahali, Philippe Vela, Daniel Delabesse. Elle a joué sous la direction de Rafaël Bianciotto (Lysistrata), Patricia Koseleff (Les Choéphores), Béatrice Bouaud (Penthésilée), Philippe Vallepin (La Cerisaie), Christine Hooper(The Taming of the Shrew et The Tempest en anglais) et Emmanuel Suarez (Notre-Dame de Paris). Elle a co-mis en scène un spectacle de marionnettes, Un Vieux monsieur avec des ailes immenses avec Ombline de Benque. Après l’école du cirque Annie Fratellini, Valérie Pangallo (comédienne) a effectué sa formation au studio Tania Balachova-Véra Gregh, à l’Ecole Claude Mathieu et lors de stages auprès d’Ariane Mnouchkine, Philippe Vela, Rafaël Bianciotto et Benoit Lavigne, Pierre-Olivier Scotto. Avant d’interpréter Lysistrata sous la direction de Rafaël Bianciotto et Mme de Pontagnac dans le Dindon de Feydeau mis en scène par Olivier Mellor, elle a alterné répertoire (Merlin, le Tartuffe) et pièces contemporaines (Une femme seule de Dario Fo, l’Affaire Jessica Hair de Frantz Herman, Rock et Veure de C. Bobet, Si Camille me voyait de R. Dubillard). Au cinéma, elle joué sous la direction de Jonathan Demme et Bernard Nauer. La Terre entre mes mains L’équipe (suite) Formée à l’Ecole Claude Mathieu, puis lors de stages auprès d’Ariane Mnouchkine et de maîtres Bauls, Charlotte Andrès (comédienne) a travaillé avec Xavier Durringer et Elvire Duchaffaud avant de s’installer à la Cartoucherie avec la Compagnie TafThéâtre, Hélène Cinque et le Théâtre du Soleil. Elle joue dans Macbeth de Shakespeare et l’Appartement de Zoika de Boulgakov mis en scène par Alexandre Zloto au théâtre du Soleil et prépare actuellement Peines d’Amour perdues sous la direction d’Hélène Cinque dans ce même lieu. Elle participe activement à l’organisation du Festival Premiers pas-enfants de troupe à la Cartoucherie depuis 2002.Elle est l’auteur de plusieurs pièces de théâtre et mises en scène. Elle a été animatrice sur France Culture. Les marionnettes sont réalisées par Laurent Huet et Anaic Penon, collaborateurs réguliers des Guignols de l’info, de la compagnie Philippe Genty et de la compagnie Délits de façade, ils conçoivent et construisent des marionnettes pour différents théâtres (Comédie Française), films et films d’animation. Ils viennent de participer à la réalisation de la marionnette de Kirikou pour le spectacle musical Kirikou et Karaba. L’équipe technique est composée de Yann Boutigny (lumières), directeur technique du Théâtre 13 (Paris), et Nicolas Vercken (images et régie générale), metteur en scène et en images de la Ktha compagnie (en résidence à Mains d’œuvre, St Ouen). Conseillers : L’équipe de la compagnie Et demain… s’est entourée, pour se projet à la croisée des genres, de conseillers artistiques, scientifiques et pédagogiques, et a largement profité de leurs conseils et de leur expertise Brice Coupey, marionnettiste, comédien et enseignant en manipulation, qui a collaboré avec toutes les grandes équipes de la marionnette en France. Ombline de Benque, marionnettiste, plasticienne, metteur en scène. Marie-Hélène Thomas est directrice pédagogique d’établissement spécialisé et maître-formateur dans l’Académie de Versailles. Elle est conseillère pédagogique du projet. Stéphane Riot est consultant, spécialiste du Développement Durable. François-Marie Bréon est climatologue, directeur de recherches au Laboratoire des Sciences du climat et de l’environnement au CEA-CNRS. Il est conseiller scientifique. L’association Atomes Crochus, également coproducteurs du spectacle, spécialiste de vulgarisation scientifique et Richard-Emmanuel Eastes, chercheur au centre d’Etudes cognitives de l’Ecole Normale Supérieure d’Ulm. La Terre entre mes mains Action culturelle et éducation à l’environnement La Terre entre mes mains est l’un des volets du projet « Et demain…la terre ! », projet d’éducation à l’environnement par le théâtre qui comprend, en plus de la pièce, débats, animations et ateliers. Pour ce projet, « Et demain… » vient de recevoir une bourse de la Fondation Véolia Environnement et attend le label de l’Unesco pour la Décennie de l’Education au Développement Durable. Chaque représentation du spectacle est suivie d’un débat, qui reprend et organise les thèmes abordés dans la pièce. L’équipe du spectacle invite les enfants à se souvenir des grands thèmes évoqués dans la pièce, à les organiser, à prendre la parole sur leurs connaissances et leurs expériences en matière d’environnement. Le débat insiste également sur les moyens connus de préserver l’environnement, et ce à tous les niveaux, incitant chacun à accomplir dès aujourd’hui les gestes simples qui nous protégeront demain. Le spectacle peut également être associé à des ateliers et des animations (programme sur demande) basés sur le jeu théâtral et proposés en complément aux groupes intéressés. Adaptables à différents cadres scolaires ou périscolaires, ces activités approfondissent les effets du spectacle en proposant aux enfants de jouer eux-mêmes autour de thèmes tirés du spectacle et liés aux problèmes environnementaux et aux solutions envisageables. Déclinables dans la forme et le temps, ces interventions peuvent aboutir à l’écriture et la réalisation par les enfants d’un spectacle original dans lequel sont mobilisées les connaissances et les convictions acquises en classe et dans la vie. Engagement Pour mettre en conformité nos actes et nos propos, nous nous engageons à respecter les règles de respect de l’environnement sur tout le processus de création et de gestion de notre projet : sobriété des dépenses énergétiques, utilisation de matériaux recyclés ou de récupération dès que possible, utilisation modérée de papier, etc. Contacts « Et demain… », 42 rue Faidherbe, 75011 Paris Emmanuel Suarez : 06 88 09 46 23 Laetitia Hipp : 06 76 47 21 25 Email : [email protected]