La lutte continue
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La lutte continue
Nouveau Parti Anticapitaliste Comités de Savoie ! e u n i t n o c e t La lut Jeudi 30 avril 2009 n° 4 La colère monte... Licenciements à Clerc et Cardone à la Motte Servolex, chez Böllöff Otalu à La Ravoire, liquidation de Soudalp à St Etienne de Cuines, plus de 80 entreprises en chômage partiel le mois dernier en Savoie : comme partout dans le pays, les travailleurs de notre département continuent à payer pour une crise dont ils ne sont pas responsables! Sommaire En réponse, le patronat et son gouvernement aux ordres multiplient les menaces et les actions en justice : Fillon a qualifié les séquestrations de patrons ou les coupures de courant par les électriciens de « sabotage ». Les saboteurs sont ceux qui ferment les usines, licencient, démantèlent les services publics pour pouMais la colère monte chez les voir sauvegarder les profits victimes des fermetures d’usine, des actionnaires et des des licenciements, du chômage grands patrons. partiel, des bas salaires, de la déEngluées dans leur stratégie gradation des conditions de trad'unité syndicale à tout prix, les vail : à côté des travailleurs du confédérations appellent, comprivé, ce sont aussi les électriciens me suite au 29 janvier et au 19 et les gaziers qui se mobilisent, mai, à manifester le 1er mai, c'est alors que depuis onze semaines à dire à une journée d'action les enseignants des universités et sans grève, et ont déjà décidé de les chercheurs sont en lutte. ne pas nous donner de nouveau rendez-vous avant les élections européennes ! Malgré cela il faut œuvrer au succès des manifestations du 1er mai, en faire une démonstration de force et de détermination pour préparer la suite, car dans le privé comme dans le public, chacun prends conscience de la nécessité de généraliser les luttes pour mettre un coup d’arrêt à la politique du Medef et du gouvernement. Les militantes et militants du NPA vous donnent donc rendez vous pour les manifestations du 1er mai 2009 qui auront lieu partout en Savoie, à 10h : à Chambéry, place de la Sasson, à Albertville au Dôme et à St Michel de Maurienne devant Métaltemple. • Solidarité avec Serge Tranchant p. 2 • Casse du logement social à Chambéry-le-Haut p. 2 • Manif à Strasbourg p. 3 • Albertville : l’eau reste déléguée au privée p. 4 • Chambéry : 1.5 million pour un patron qui licencie p. 4 • Les électriciens et gaziers sont en lutte, p. 5 • Les licenciements se multiplient en Savoie p. 6 • Interview d’une militant du Réseau Sortir Du Nucléaire p. 7 L’agenda militant : • Vendredi 1er mai à 10h : Manifestations du 1ermai à Chambéry (place de la Sasson), Albertville (au Dôme) et St Michel de Maurienne (devant Métaltemple) • Vendredi 1er mai à 12h : Fête de l’UL CGT de Chambéry à Buisson Rond - Chambéry. • Samedi 2 mai à 09h30 : 2ème édition du Contre Grenelle de l’environnement - Lyon. Infos : www.contre-grenelle.org • Jeudi 7 mai à 19h30 : "L’empreinte écologique : un véritable indicateur alternatif ?"conférence-débat organisée par Chiche !- Chambéry, 19h30, espace Pierre Cot. • Lundi 11 mai : .Meeting avec Olivier Besancenot, Myriam Combet et Raoul Marc Jennar - Vénissieux, salle Irène Joliot-Curie, 68 bd Joliot -Curie. Départ en bus gratuit de Montmélian (17h45), Chambéry (18h15) et du péage d’Aiguebelette (18h30). Inscriptions : 06-87-55-44-32 Page Solidarité avec Serge Tranchant Afin de casser les résistances syndicales et plus particulièrement celles de la CGT, la direction d’EDF cherche depuis près de 3 années à faire un exemple, en faisant condamner 6 militants de la CGT, auxquels elle reproche d’avoir participé à l’occupation du siège régional d’EDF à Valence le 3 octobre 2006. Après les avoir déjà fait passé en conseil de discipline, la direction d’EDF est parvenue à les envoyer devant le tribunal correctionnel de Valence le 30 avril prochain. L’enjeu de ce procès est fondamental, car il s’agit d’une attaque frontale contre les libertés syndicales et une tentative de criminalisation du mouvement social. particulièrement au savoyard Serge Tranchant, secrétaire de la CGT énergie, militant et élu du PCF bien connu dans notre département. Une manifestation d’envergure nationale est donc prévue à Valence le 30 avril, avec rassemblement place du champ de Mars à 11h. Des départs en car sont prévus depuis la Savoie. Les militant(e)s du NPA 73 apportent leur solidarité et leur soutien aux 6 de Valence et plus Manifestation nationale prévu le 30 avril, place du champs de Mars à 11h Chambéry-le-Haut : mobilisation contre l’ANRU L’ANRU est un programme de « renouvellement urbain » mis en place en 2003 par Raffarin et Borloo. Son but est simple : ayant perdu le contrôle de certains quartiers populaires, l’Etat cherche à restaurer son autorité, en finançant la démolition de grands ensembles de logements sociaux, afin d’y installer de nouvelles populations (en particulier des propriétaires issus des classes moyennes). Quant aux locataires chassés de leurs quartiers, ils doivent être relogés dans des appartements situés en général plus loin des centres d’agglomération, mais aussi souvent à un coût plus important. Tel est le cas de l’actuelle phase du projet ANRU, piloté par Chambéry métropole. Le projet est de détruire 432 logements sociaux, dont certains sont pourtant de bonne qualité et ont parfois même, comme c’est le cas pour le Bois joli, fait l’objet d’une rénovation et d’un exhaussement récents. Ces locataires doivent être relogés dans les nouveaux programmes de l’agglo, où les logements sont de 30 à 40 % plus chers. Refusant d’être chassés de leurs quartiers, les locataires s’organisent pour demander un moratoire sur les démolitions. Un collectif for- mé de la CNL, de la CGL, FO consommateurs et la CSL s’est mis en place et s’est fortement engagé depuis plusieurs semaines contre les démolitions. Du côté des partis politiques, un appel commun contre les démolitions est en cours (NPA, PCF, POI, Fédération etc.). En difficulté, la municipalité est sur la dé« Le projet est de défensive : il truire 432 logements faut amsociaux, dont certains plifier la mobilisasont pourtant de bontion, car il ne qualité et ont parest possifois même, comme ble de la c’est le cas pour le Bois faire rejoli, fait l’objet d’une culer ! rénovation et d’un exhaussement récents. » 2 Page 3 Manifestation de Strasbourg : le témoignage d'une militante du NPA Charlotte, militante savoyarde du NPA, était présente à la manif anti OTAN de Strasbourg. Comment s'est passé le trajet ? On est parti de Chambéry en covoiturage car le bus du collectif anti-Otan était plein. Le voyage c'est passé plutôt correctement, même si on a eu l'impression que la police a tout essayé pour nous rendre difficile l'accès à Strasbourg (déviations, routes barrées, temps d'attente très long lors des contrôles d'identité ...). Et à Strasbourg ? bordée d'entrepôts et là on s'est retrouvé coincés. Derrière nous, il y avait un barrage de CRS qui tiraient au flash ball et vers l'avant, il y avait une voie de chemin de fer surélevée : des « blacks blocks » y sont montés pour caillasser les flics qui étaient de l'autre côté, puis les gardes mobiles sont montés sur le talus et de là ils ont bombardé la foule à coup de grenades lacrimos. A ce moment là, on était plusieurs milliers dans un petit espace, serrés comme des sardines : on a fait des chaines, ça a sans doute évité de gros mouvements de foule qui auraient pu être très dangereux. Ce qui m'a marquée c'est la volonté délibérée d'empêcher la manifestation pacifique : le déploiement de forces était impressionnant, des canons à Comment ça s'est fini ? eau, des dizaines de cars, des CRS et On a essayé de repartir dans l'autre des gardes mobiles partout et l'esplasens. Les CRS ouvraient un peu le barnade où on devait se rassembler était rage, laissaient passer des manifestants, noyée sous les lacrymogènes! en arrêtaient certains, du coup les gens La manifestation a pu quand criaient. Les flics tiraient dans le tas au même avoir lieu ? flash ball, balançaient des lacrimos, des Oui, mais dans de très mauvaises grenades assourdissantes. Des gens par conditions. Comme sur l'esplanade terre se faisaient tirer dessus au flash c'était intenable, les manifestants sont ball à bout portant. Beaucoup de manipartis à l'opposé de l'hôtel qui brûlait. festants étaient épuisés nerveusement et Mais c'était un peu la débandade : mis à part le NPA et Alternative Libertaire, il n'y avait pas de cortège organisé ni de service d'ordre. On voyait passer des personnes plutôt âgées du PCF ou du Mouvement de la Paix un peu perdues. Les « blacks blocs » étaient par petits groupes mais mêlés aux manifestants, tout ça avec les hélicos qui passaient en rase motte et le bruit des grenades lacrymogènes. Et ensuite ? Le pont qui permettait de retourner en ville était bloqué par des camions avec d'énormes grillages. La manif a été obligée d'aller dans une grande rue physiquement. On se sentait tellement pris au piège que certains levaient les mains pour passer le barrage de CRS comme s'ils se rendaient, comme si c'étaient eux les fautifs, les criminels... Bref on sentait une volonté de faire mal, de faire peur pour dégouter les gens de manifester. Finalement, Olivier Besancenot qui était dans le cortège du NPA a pu aller négocier avec les flics et comme il y avait des journalistes, ils ont dû avoir peur que leur violence se voit trop et on a pu passer. Quel bilan tire tu de cette manif? Je pense que tout a été fait pour qu'on ne voit à la télé que les images de violence. Vu le nombre de flics, ils auraient très bien pu gérer les black blocks, mais ils les ont laissé faire. De notre côté on a réussi à imposer notre droit de manifester malgré les provocations policières... et on a aussi montré qu'il pouvait être utile d'avoir un bon SO et un cortège structuré ! Page 4 Albertville : l’eau de nouveau déléguée à la Lyonnaise L’une des rares promesses progressistes de la liste de gauche plurielle qui a emporté la mairie d’Albertville en mars dernier avait été de mettre l’eau de la ville en régie municipale. Mais la gauche plurielle n’ayant décidément rien appris, la majorité municipale vient de voter, lors du conseil du 23 mars dernier, le renouvellement de la concession de service public des eaux de la ville à la Lyonnaise des eaux. Pour justifier leur retournement de veste, les élus PS, Verts et PC bottent en touche, en expliquant que la droite leur a laissé une telle dette qu’il n’était pas possible de dégager les ressources nécessaires pour met- tre en place une régie municipale. Une telle argumentation prête à sourire lorsque l’on sait que la dette de la commune d’Albertville (1491 €/hbt) est bien inférieure à celle de Chambéry (2030 €/ hbt), où la même majorité de gauche plurielle nous explique qu’un tel niveau d’endettement n’a rien de problématique ! Comme une trahison en accompagne toujours une autre, le conseil municipal a décidé, dans cette même séance du 23 mars, d’augmenter les impôts de 6,2 %. Champagne pour la Lyonnaise des eaux et ceinture pour la population : un an après que la gauche a pris la mairie d’Albertville, les choses n’ont finalement guère changé ! Chambéry : la municipalité verse 1,5 million d’euros un patron licencieur L’entreprise italienne CGA a annoncé qu’elle comptait fermer l’ancienne usine Péchiney (actuelle Rubanox) qu’elle avait racheté en 2006 à Alcan. Après avoir déjà supprimé 35 emplois en 2006, la CGA va ainsi procéder à une trentaine de nouveaux licenciements. Cette décision est d’autant plus scandaleuse que la CGA a pourtant reçu un soutien important de la municipalité chambérienne, qui lui avait concédé le terrain sur lequel elle est installée à titre pratiquement gratuit en 2006, par l’intermédiaire d’un bail particulièrement avantageux (pour la somme de 1500 euros annuel, la CGA bénéficiait du terrain mais aussi du produit de diverses sous-locations qui lui rapportaient 314 000 euros par an). Cela n’a toutefois pas suffit à la CGA, qui a osé demander à la municipalité la somme d’1,5 million d’euro afin de renoncer au bail que la ville lui avait concédé en 2006. Et bien évidemment, toujours soucieuse de ne pas mécontenter le patronat, la majorité PSVerts-PC qui dirige la ville a accepté une telle proposition ! Depuis des années, nous dénonçons les subventions publiques que les collectivités territoriales donnent, sans aucune contrepartie, aux entreprises dont certaines n’hésitent pas à licencier. Avec la CGA, on a atteint toutefois le summum : après avoir bénéficié de l’argent public, le patronat aura non seulement licencié mais obtenu de sur- croît un petit bonus d’1,5 million d’euros ! « ...la municipalité chambérienne, qui lui avait concédé le terrain sur lequel elle est installée à titre pratiquement gratuit en 2006, par l’intermédiaire d’un bail particulièrement avantageux (pour la somme de 1500 euros annuel…) » Page Les électriciens et gaziers sont en lutte ! Depuis 4 semaines, les électriciens et gaziers sont en lutte. A l’initiative de la CGT et de façon unitaire, les énergéticiens réclament eux aussi leur part du gateau, EDF ayant fait plus de 4 milliard € de bénéfices en 2008. Les principales revendications portent sur : une augmentation du salaire de base ; la prise en compte de l’astreinte pour le calcul de la retraite ; le respect des salariés et syndiqués ; l’arrêt de la discrimination syndicale ; une politique du logement en faveur des jeunes ; l’annulation de la vente du RTE (filiale d’EDF, hier entité de cette dernière) ; l’arrêt du pillage du RTE par EDF. Plus de 150 agents étant dans l’action, les actions ont pu être diversifiées. Les sites de Bissy, d’Albertville et de Montmélian ont été bloqués, ce qui a permis des coupures réseau, le passage des clients en heures creuses, et la remise en service de l’énergie suite à coupure pour impayés. Le PDG d’EDF, Gadonneix , qui vient d’avoir 20% d’augmentation de son salaire en 2008 et va bientôt partir en retraite avec 100 000€ par mois, n’offre aux revendications des salaries qu’une seule réponse : des CRS… Nul doute que ce dialogue là conduira à l’apaisement social dans l’énergie ! Bus gratuit ! 17h45 : Montmélian 18h15 : Chambéry 18h30 : Péage d’Aiguebelette Pour s’inscrire : 06-87-55-44-32 5 Page 6 En Savoie comme partout, le patronat profite de la crise pour licencier ! Si les licenciements se multiplient dans notre département, ils ne frappent que très exceptionnellement des entreprises en réelles difficultés. Dans tous les cas qui ont défrayé récemment la chronique, il ne s’agissait toujours que d’un effet d’aubaine pour le patronat, qui profite de la crise pour imposer des restructurations depuis longtemps dans les tiroirs, qui détruisent des entreprises rentables afin de maximiser encore un peu plus les profits des actionnaires. Emblématique est le cas de l’entreprise Clerc et Cardonne à la Motte -Servolex, où la direction a annoncé 36 licenciements sur 71 salariés, alors même que cette entreprise a rapporté 470 000 € de bénéfices nets en 2007. Si le groupe HEC, propriétaire de Clerc et Cardonne, tente de justifier sa décision en évoquant les actuelles difficultés de la métallurgie, ces licenciements étaient prévus depuis des années, le groupe ayant décidé de relocaliser ses activités à SaintEtienne, où il vient d’acquérir un bâtiment de 7 500 m2 sur le site de Manufacture. Le but de cette opération est simple : en relocalisation son activité à Saint-Etienne, HEC pourra s’inscrire dans le cadre du pôle de compétitivité stéphanois ViaMéca, ce qui lui permettra de profiter aux maximum des subventions publiques de l’Etat et du conseil régional ! De la même manière, l’entreprise EDACERE, filiale de Veolia environnement, vient d’annoncer la fermeture de son site d’Albertville qui emploie 34 salariés. Avec son bénéfice de 405 millions d’euros en 2008, Veolia environnement est bien loin de la faillite et les activités de conseil et d’ingénierie d’EDACERE y participent largement. Toutefois, le groupe espère faire des économies d’échelle, en liquidant son site albertvillois pour mieux restructurer l’ensemble de son personnel régional sur son site lyonnais. restructurer la production sur un autre site en Saône-et-Loire. Après avoir annoncé le 1er avril à ses salariés que leur boite fermait 1er mai, le groupe Oxymétal leur a annoncé qu’ils n’auraient, en guise de plan social, qu’une prime de 1000 € ! « Emblématique est Cette sile cas de l’entreprise tuation Clerc et Cardonne à est d’autant plus la Motte-Servolex, où scandaleuse que la direction a annonSoudalp a cé 36 licenciements bénéficié sur 71 salariés, alors de submême que cette enventions régionales treprise a rapporté considé470 000 € » rables, puisqu’elle a empoché 182 000 euros en 2001, puis de nouveau 46 000 en 2004. Ces situations montrent qu’il est urgent d’en finir avec les licenciements. Pour ce faire, il n’y a qu’une solution : imposer le vote d’une loi pour interdire les licenciements. C’est dans cet objectif que nous pensons qu’il est nécessaire d’organiser une marche sur Paris de toutes les entreIl en va de même pour prises frappées par les licenciements. Soudalp qui vient lui aussi d’annoncer le licenciement de ses 25 derniers salariés à SaintEtienne de Cuines, son propriétaire, le groupe Oxymétal, souhaitant Page 7 Interview d'Anne-Sophie Cordoeiro, militante de Sortir Du Nucléaire 73 Peux tu nous présenter SDN 73? buant des tracts en gare de Chambéry et avons sollicités à plusieurs reprises la PréSDN 73 c'est fecture pour qu'elle informe la population un collectif des dispositions à prendre en cas d'acci« ...depuis 18 mois savoyard qui dent. Mais pour le moment, pas de réponenviron des convois de regroupe des se si ce n'est la présence massive de poliindividus et déchets radioactifs veciers en gare au moment du passage des des organinant d'Italie traversent sations dont convois! régulièrement la Sa- les Verts, le L'Etat français présente la relanvoie par rail en direc- N P A , ce du programme nucléaire comme tion de La Hague, sans e t c . . . N o u s une solution au réchauffement clique la population ou faisons partie matique, alors, le nucléaire, une du Réseau énergie propre? les salariés de la SNCF « Sortir du Bien sûr, surtout si on passe sous silenne soient informés des Nucléaire » ce les risques d'accidents, on vient de risques liés à ce type de qui regroupe « fêter »la 23ème commémoration de transport. » nationaleTchernobyl, et la question des déchets! En ment plus de plus on nous vend le nucléaire comme 800 organigarant de l'indépendance énergétique sations locales, partis, syndicats et qui alors que l'uranium des centrales françailutte contre le nucléaire civil et militaire. ses vient de pays pauvres où Areva En Savoie il n'y a pas de centra- exploite des mines d'uranium au détrile nucléaire, quelle est l'utilité ment de l'environnement et de la santé des populations locales, comme au d'un tel collectif? Niger. C'est ce qu'explique l'exposition Nous n'avons effectivement pas de du collectif « Areva ne fera pas la loi au centrale, mais par contre depuis 18 mois Niger »que nous avons installé à la environ des convois de déchets radioacMaison des Associations de Chambéry. tifs venant d'Italie traversent régulièreQuels sont les actions à venir ment la Savoie par rail en direction de La Hague, sans que la population ou les pour SDN 73? salariés de la SNCF ne soient informés Nous allons continuer à mobiliser des risques liés à ce type de transport. sur la questions des transports de déNous informons les usagers en districhets, en faisant passer l'information et en essayant de mettre la pression sur la Préfecture. Nous participerons sans doute également à la grande mobilisation qui aura lieu en octobre à Colmar pour exiger la fermeture de Fessenheim qui est la plus vieille centrale française encore en activité. La centrale de Fessenheim a été conçue à l’origine pour fonctionner une vingtaine d’années ; elle a déjà dépassé largement cette durée puisqu’elle a eu 30 ans en mars 2007. Mais EDF veut encore obtenir l’autorisation d’une prolongation de son activité pour au moins dix années de plus. Nous sommes déterminés à nous opposer à une telle décision. Fessenheim est un gouffre financier mais surtout un haut lieu de risque nucléaire. D’autres actions doivent être mises en place dans les mois à venir. Joindre le Nouveau Parti Anticapitaliste en Savoie : 06.62.17.55.49 [email protected] http://lcrsavoie.free.fr