15 RETOUR SUR LA JOURNÉE NATIONALE 2010

Transcription

15 RETOUR SUR LA JOURNÉE NATIONALE 2010
RETOUR SUR
LA JOURNÉE NATIONALE 2010
12 JUIN 2010 :
LA JOURNÉE NATIONALE
DES SAPEURS-POMPIERS À
SAINT-JEAN DE MAURIENNE.
| P.2
GROUPEMENTS
TERRITORIAUX
RESSOURCES
HUMAINES | P.8
NOUVELLE ORGANISATION
AU GROUPEMENT TARENTAISE
L’ACTION SOCIALE...
POUR QUI?
POURQUOI?
RESSOURCES
GÉNÉRALES | P.6
LE FPTGPSR. POUR RÉPONDRE
À DES ATTENTES SAVOYARDES
JUILLET 2010
15
Sdis de la Savoie | 226 rue de la Perrodière | 73230 Saint-Alban-Leysse
Tél. : 04 79 60 73 00 | Fax : 04 79 60 74 44 | www.sdis73.fr
Edito
VERS UNE NOUVELLE
ORGANISATION
DOSSIER
12 JUIN 2010 : RETOUR SUR
LA JOURNÉE NATIONALE
DES SAPEURS-POMPIERS
La cérémonie départementale de La clique, les JSP et le détachement
la journée nationale des sapeurs- 73-74 pour le 14 juillet ont défilé
pompiers à Saint-Jean de dans les rues de Saint-Jean
Maurienne a été l’occasion de
réunir tous les chefs de centres du
département. Mon intervention
au cours de cette réunion a permis de rendre hommage au travail
qu’ils accomplissent au quotidien
n Savoie, comme dans tous les départements
et, à travers eux, ce sont tous les
de France, les sapeurs-pompiers ont rendu
sapeurs-pompiers du Sdis 73 que
je remercie pour leurs actions hommage, ce week-end, à leurs collègues morts en
et leur disponibilité. service commandé depuis le mois de juin 2009.
Cette réunion a également été Cette année, après Albertville l’an dernier, c’est à
l’occasion d’aborder l’évolution Saint-Jean de Maurienne que des délégations d’offides structures du Sdis afin ciers, sous-officiers et hommes du rang du Sdis, des
d’optimiser les circuits internes trois groupements territoriaux, des groupements
pour impulser une réelle dyna- fonctionnels, des équipes spécialisées, de l’Union
mique humaine, logistique et départementale, des anciens sapeurs-pompiers et
opérationnelle. La préparation de des Jeunes sapeurs-pompiers se sont retrouvés pour
ce “second souffle” - prescrit dans une cérémonie en présence de Rémi Darroux, sousle dernier rapport d’inspection préfet de Saint-Jean de Maurienne, Jean-Marc
nationale- s’appuie sur le renfor- Léoutre, président du Sdis, Pierre-Marie Charvoz,
cement de l’échelon CSP et conseiller général et maire de Saint-Jean et du colopermettra ainsi de donner du nel Xavier Jouannet, directeur départemental.
sens à l’implication de chaque
niveau de responsabilité.
Cette réflexion, à laquelle chacun
est associé, pourrait permettre
Festival des métiers de la montagne. Ce
une réorganisation des structures
festival, qui a lieu tous les deux ans à
d’ici la fin de l’année 2010
Chambéry, rassemble autour de stands et
de forums les professionnels et passionnés
Colonel Xavier JOUANNET
du milieu de la montagne.
Directeur départemental SDIS 73
Le Groupe montagne des sapeurs-pompiers sera présent sur le festival comme
pour les éditions précédentes en encadrant
le parcours aventure pour les enfants, mais
également à travers un stand et une table
ronde ouverte à tous.
Le festival sera aussi l’occasion de rassembler tous les conseillers techniques
montagne de la zone Sud-Est pour une
réunion de travail.
E
info sdis 73
InSDIScrétions ...
Avant la cérémonie s’est tenue l’assemblée générale
de l’UDSP et une réunion des officiers du Sdis
Les sonneries de la cérémonie étaient assurées par la
clique départementale.
La matinée avait commencé plus tôt pour les présidents d’amicales, chefs de centres et officiers des
groupements qui étaient conviés dès 8 h 30 à deux
réunions successives.
Dans un premier temps, l’Union départementale a
présenté son bilan d’activité puis, en lien avec le
groupement Ressources humaines, les grandes
lignes du rapport Ambition volontariat et les
actions menées en Savoie pour la promotion du
volontariat. Une seconde partie de réunion allait
permettre de faire le point sur l’avancée des projets
Antares, Artemis et sur la gestion individuelle ainsi
que sur les projets d’avenir du Sdis (réorganisation
territoriale, congrès national…).
12 savoyards le 14 juillet sur les
Champs-Elysées. Après 3 mois d’entraînements intenses, 12 savoyards ont intégré le détachement de la zone Sud-Est
pour défiler sur les Champs-Elysées. La
Savoie était représentée par le commandant Prallet du groupement prévention,
Gilles Guitton du CS Beaufort, Michel
Mugnier de Courchevel, Jérôme Dameron
et Céline Marot de Moutiers, Julien
Combaz et Xavier Miché de Bourg-SaintMaurice, David Métral et Hubert Pascal
d’Aiguebelle, Mathilde Cécillon de
Lanslebourg, Julien Papoz de Valloire et
Pierre Beauquis d’Aix-les-Bains.
Pendant ce temps, un défilé se préparait à traverser le centre-ville. Il était
mené par la clique départementale, suivie par la garde départementale du
drapeau, la délégation Savoie-Haute Savoie qui défilera le 14 juillet sur les
Champs-Elysées et les Jeunes sapeurs-pompiers de Saint-Jean et du
Guiers.
A 12 heures 30, la cérémonie pouvait commencer. Avant la revue officielle par les autorités, les troupes défilantes du 14 juillet se présentaient
en ordre serré, chantant en choeurs l’hymne qui sera repris sur les champs
Elysées : « Courage et dévouement ».
Après la revue des troupes, le président du Sdis et le sous-préfet allaient
remettre les galons de médecin-commandant à Valérie Borella et les
galons de lieutenant à Gérard Berlioz du CSM les Ménuires et Georges
Rubod du groupement logistique.
Au nom du Ministre de l’Intérieur, le sous-préfet remettait ensuite au
médecin-capitaine Jean Dumont d’Aiguebelle, à l’infirmière Nathalie
Véronèse d’Albertville et au Caporal François Decottignies du CTA la
médaille de bronze pour acte de courage et dévouement suite à leur mission à Haïti après le tremblement de terre dans le cadre de la délégation
sécurité civile.
Suivait ensuite la remise de la médaille d’honneur des sapeurs-pompiers
échelon or à Francis Georges pour 30 ans de service au CSP Saint-Jean de
Maurienne.
La cérémonie se poursuivait
par la lecture du message du
Ministre de l’intérieur aux
sapeurs-pompiers de France
puis par l’hommage rendu
aux sapeurs-pompiers décédés en service commandé.
Tour à tour, le président de
l’Union départementale, le
président du Sdis et le
conseiller général, puis le
sous-préfet et le directeur ont
déposé une gerbe devant le
monument aux morts.
La cérémonie se terminait
par la sortie du drapeau
départemental.
Mouvements de personnel au 1er juillet 010
RECRUTEMENT SPP : Lt
Laurent
Duvernois
(Gpt
Maurienne), Sap Maxime Rovelli
(CSM Val d’Isére), Sap Steven
Ferant (CSM Méribel), Sap Alexis
Pivel (CSM La Plagne), Sap
Julien
Nicolas
(CSM
Courchevel), Sap Alexis Bessmer
(Spasm Moutiers), Sap Charline
Pachod (CSM Tignes), Sap
Clément Brun (SCM Val d’Isère),
Sap Eric Perrin (Gpt Formation).
ADMINISTRATIFS ET TECHNIQUES : Sylvie Gauvenet (Gpt
Personnel),
Sauline
Rollet
(magasin), Armelle Boyer (informatique), Gilles Floret (mécanique).
DÉPARTS DANS D’AUTRES
SDIS : Cap Guillaume Chaix
(Sdis05), Lt-col Florian Souyris
(Sdis 81), Sgt Julien Tetu
(Sdis83), Sap Jérôme Laurent
(Sdis13).
DÉPARTS PATS : Delphine
Fréfourg (Modane), Jérôme
Battentier (Fluides), Marlène
Cottet (RH-Patrimoine), Bruno
Henry (Opérations).
DÉPARTS EN RETRAITE : AdjChef
Robert
Pattinier
(Chindrieux), Adj-Chef rené
Lombard, Major Guy Pravaz
(CSP Chambéry), Adjudant francis Georges (CSP St Jean), JeanFrançois Barret (informatique).
NOMINATION
:
Lieutenant
Gérard Berlioz (CSM Bellevilles),
Lieutenant Alain Vaillant (CSM
Val d’Isère), Lieutenant Georges
Rubod (Mécanique), Major JeanMarc Fayard (Prévision), Major
Jean-Pierre
Deville
(CSM
Méribel), Major Pascal Ferrand
(CSP Albertville),
Capitaine
Samuel
Marchand
(CSP
Chambéry), Lieutenant-colonel
Pierre Masson (Opérations)
info sdis 73
Pascale Farrer
Service communication
3
RESSOURCES OPÉRATIONNELLES
UNE NOUVELLE SAISON COMMENCE
POUR 97 SAUVETEURS AQUATIQUES
32 LIEUX DE BAIGNADE SERONT SURVEILLÉS
CET ÉTÉ PAR DES SAPEURS-POMPIERS RECRUTÉS
ET FORMÉS SPÉCIFIQUEMENT POUR ASSURER
CES RESPONSABILITÉS.
our la 19e année consécutive, le SDIS de la Savoie est sollicité par 29
communes pour assurer la sécurité de 32 lieux de baignade (plans
d'eau, lacs) du département. Depuis le mois de janvier, le service BNSSA
s'active à former et recruter du personnel pour les 97 places de sauveteurs
aquatiques disponibles cette saison .
Afin d'assurer ce recrutement, des stages de formation aux premiers
secours en équipe (PSE 1 et PSE 2) et au brevet national de sécurité et
sauvetage aquatique (BNSSA) ont été programmés.
En complément de ces diplômes, une formation spécifique concernant la
surveillance en lac est imposée à chaque sauveteur aquatique retenu pour
la saison. Lors de ce stage sont abordés plusieurs thèmes : révision du
secourisme spécifique aux risques des baignades, rôle des plongeurs
sapeurs-pompiers, spécificités médicales et pharmaceutiques, sauvetage
en milieu naturel, rappels sur rôles et responsabilités. Les cours sont dispensés par les différents services du
SDIS.
Le dispositif de surveillance prend
effet à compter du 12 juin pour les
premiers postes de secours et est
complet dès le 26 juin. Les fermetures sont programmées pour le 19
ou le 26 aout selon les communes.
Misons sur une météorologie clémente pour offrir aux vacanciers et
aux savoyards des baignades agréables
et en sécurité.
info sdis 73
P
En 2009, environ 700 000 personnes ont fréquenté les zones de baignades surveillées de Savoie, avec plus de 2 000 soins prodigués et
59 évacuations sanitaires réalisées vers des centres hospitaliers.
Rappelons toutefois que le dispositif de surveillance ne dispense pas de
la prudence et de la vigilance, surtout envers les enfants. La baignade
doit être synonyme de plaisir pour tous.
Enfin, n'hésitez pas à consulter vos sauveteurs en poste, ils sont à votre
écoute et à votre disposition pour répondre à vos interrogations et pour
vous donner des conseils .
Capitaine Guillaume Bourbon
Service Sauvetage Aquatique
RESSOURCES OPÉRATIONNELLES
LA DÉFENSE EXTÉRIEURE CONTRE
L’INCENDIE DES COMMUNES (DECI)
L
copie sera adressée au SDIS 73 (Groupement Prévision). Le point d’eau
est alors intégré dans le logiciel de gestion départementale et pris en
compte pour la DECI.
Pour garantir la disponibilité continue d’une installation de poteaux d’incendie, une inspection et une maintenance régulières doivent être pratiquées.
La règlementation en vigueur
La règlementation en vigueur considère que, pour un risque ordinaire, le besoin en eau moyen est de 120 m³ disponibles en deux
heures, à une distance de 150 mètres du risque à défendre.
Toutefois, dans le cas de risques considérés comme faibles, des
minorations peuvent être appliquées jusqu’à un besoin de 30 m³
disponibles en une heure à une distance de 400 mètres du risque à
défendre.
Le Maire peut demander conseil auprès du SDIS sur les préconisations réglementaires à respecter.
Le SDIS donne un avis consultatif en qualité de conseiller
technique et détermine notamment le volume d’eau en fonction du
risque à défendre.
Dès l’implantation de l’hydrant, le Maire doit informer le Sdis (service
prévision). A défaut de visite de réception règlementaire, telle que prévue par la norme NF S 62-200, ce dernier procède à une prise en compte
du point d’eau avec des mesures du débit et de la pression de l’hydrant.
Ces mesures sont propres à nos services et ne permettent pas la délivrance d’une attestation de conformité.
La vérification des points d’eau est réalisée une fois par an sous forme de
reconnaissance opérationnelle ou de contrôle avec, dans ce dernier cas,
les mesures débit/pression.
L’entretien et les éventuelles réparations des points d’eau sont à la charge
des communes.
Les objectifs
de la future règlementation
La méthodologie est basée sur l’analyse des risques, courant (faible, ordinaire, important) et particulier. La quantité d’eau de référence sera de
30 m³ sur 1 heure, 120 m³ pendant 2 heures ou plus en fonction du
risque à défendre.
Un cadre national va fixer les grands principes par décret et arrêté.
Au niveau départemental, un Règlement Départemental de Défense
Extérieure Contre l’Incendie sera la déclinaison du référentiel national. Il
est actuellement en cours d’élaboration par le SDIS 73.
Il est prévu au niveau communal
un schéma communal de DECI,
facultatif, réalisé à la demande du
Maire. Pour la Savoie, les études
menées dans le cadre des Schémas
Directeurs d’Alimentation en Eau
Le Groupement Prévision
Potable servent de support pour
est à votre disposition
l’analyse de la DECI des compour tout renseignement
munes concernées.
concernant la DECI.
Major Jean-Marc Fayard,
Service Prévision
info sdis 73
a défense extérieure contre l’incendie des communes est actuellement
encadrée par un ensemble de textes allant du Code Général des
Collectivités Territoriales jusqu’à d’anciennes circulaires datant de 1951,
1957 et 1967.
Elle est placée sous l’autorité et la responsabilité du maire au titre des
pouvoirs de police administrative, au terme de l’article L2212-2 du
CGCT.
A ce titre, le maire doit prendre toutes les dispositions utiles pour
assurer le fonctionnement normal du service de défense contre l’incendie dans sa commune, y compris la réalisation éventuelle de
réserves artificielles en zone rurale. L’insuffisance d’implantation
de points d’eau nécessaires ou leur défaut d’entretien sont de nature
à engager l’éventuelle responsabilité de la commune.
Dans la plupart des cas, le maire demande au service de distribution
de l’eau potable d’installer des poteaux d’incendie sur le réseau. Ces
appareils sont d’un usage rapide et efficace pour les sapeurspompiers à condition que le réseau soit effectivement en mesure
d’assurer le débit et la pression nécessaires, ce qui n’est pas toujours le cas, surtout en milieu rural.
En confiant au distributeur d’eau le soin d’assurer l’approvisionnement en
eau pour les besoins de la lutte contre l’incendie, le Maire n’est pas pour
autant dégagé de sa responsabilité, car il lui appartient de contrôler les
conditions dans lesquelles celui-ci exécute ses obligations. Par conséquent la commune sera considérée comme responsable si, en cas d’incendie, les équipements se révèlent défectueux ou inaptes à assurer le débit
d’eau ou la pression règlementaire et qu’il s’ensuit une aggravation du
sinistre (jurisprudences - Insuffisance de pression et de débit à un poteau
d'incendie (Tribunal Administratif, Limoges 12/03/1992, Commune de
Feytiat et Défaut de fonctionnement de la bouche incendie la plus
proche (Conseil d'Etat 23/05/1980, Cie d'assurance Zurich)..
Les règles d’installation,
de réception et de maintenance
Elles sont définies par la norme française NF S 62-200 de septembre
1990, modifiée en août 2009.
Elles stipulent, entre autres, que chaque installation de poteau d’incendie
doit, sous une pression d’un bar minimum en régime d’écoulement mesurée en sortie de l’appareil, délivrer le débit minimum suivant :
- 30 m³/h pour un poteau d’incendie de DN 80
- 60 m³/h pour un poteau d’incendie de DN 100
- 120 m³/h pour un poteau d’incendie de DN 150
Le demandeur doit s’assurer auprès du propriétaire du réseau de la capacité de celui-ci à délivrer le débit
minimum requis pour l’hydrant à
installer.
L’installation des poteaux d’incendie doit faire l’objet d’une
visite de réception en présence de
l’installateur et du propriétaire de
l’installation ou de son représentant désigné, de l’exploitant du
réseau s’il est concerné et éventuellement du SDIS.
Cette réception doit faire l’objet
d’un rapport d’essai dont une
RESSOURCES GÉNÉRALES
LE FPTGPSR, UN ENGIN
POLYVALENT PUR SAVOYARD
C
Conçu et aménagé
selon les besoins
et équipements validés
pour notre département,
ce camion allie
les fonctions incendie
et secours routier.
ourant 2008, sous l’impulsion du Groupement
Logistique et des unités territoriales, le comité de direction validait un plan départemental ambitieux dans le domaine du secours
routier. Outre la révision du matériel de secours routier et secours
routier en ravin, la gamme des vecteurs de transport de ces matériels
était arrêtée comme suit :
- FSR (Fourgon secours routier)
- VSR (Véhicule secours routier)
- FPTSR (Fourgon pompe-tonne
secours routier)
- FPT plus lot d’abordage.
Si l’on connait l’imposant FPTSR
(développé dans d’autres départements et qui allie les fonctions
incendie et secours routier), le
comité de direction, pour des raisons de gestion et de rationalisation des coûts, affichait la volonté
de fabriquer un FPTSR sur la base
d’un Fourgon pompe-tonne
grande puissance (FPTGP) classique. Ainsi est née l’idée de créer
un FPTGPSR.
Ce nouveau véhicule ainsi défini
deviendrait le modèle standard du
FPT du Sdis73 qui pourrait, à la
guise des besoins opérationnels
et des affectations, posséder ou
non du matériel de secours
routier.
L’originalité du dossier qui
mérite d’être soulignée ici est
d’avoir réussi à réaliser un
fourgon incendie grande
puissance et de secours rou-
info sdis 73
Détails de la démarche
Aujourd’hui, 2 FPTGPSR à 6 rideaux sont en cours de réalisation par la
société GIMAEX, lauréat de la procédure de marché public.
La démarche a été la suivante :
- visite de la société afin de visualiser le mode de conception et prendre en
compte les retours d’expérience d’aménagements des autres départements
;
- travail avec le bureau d’étude dans le cadre de nos doléances et de nos
propositions d’aménagements ;
- échanges de remarques afin d’affiner les emplacements des divers matériels ;
- visites en cours de réalisation chez la société GIMAEX en vue d’ajustement avec les retours des demandes de modification des centres de secours
destinataires des engins.
tier de 40 cm de moins qu’un
FPTSR classique.
Ce lourd dossier avait également
pour objectif de lancer un plus
vaste projet de rationalisation des
aménagements des engins opérationnels.
Les contraintes techniques importantes d’un tel véhicule ont obligé
le groupe de travail piloté par le
capitaine Karine Salavin, officier
logistique du Groupement AixChambéry, à fixer précisément les
équipements et leurs emplacements en prenant en compte l’ergonomie de l’engin. Il en est ressorti un besoin de figer les emplacements des matériels présents
dans ces futurs véhicules mais
également dans tous les engins à
venir, suite à la validation des
inventaires en CATSIS (commission technique). L’objectif visé est
l’harmonisation des équipements
sur l’ensemble du département.
Les aménagements sont donc réalisés en amont, avant l’affectation,
afin de rationaliser les équipements et d’unifier les matériels, et
par conséquent, les méthodes et
techniques opérationnelles.
Cne Karine Salavin
Cdt Emmanuel Viaud
RESSOURCES GÉNÉRALES
AVANCÉE DES OPÉRATIONS IMMOBILIÈRES
Point sur l'avancée des opérations immobilières validées dans le
cadre d'un financement (Conseil Général et secteur 1° appel)
Comme indiqué dans le précédent journal les trois chantiers sont en
cours:
Construction
du CSP MODANE
Construction d'un nouveau
centre de secours avec un centre
de formation à Modane
Rappel : Coût de l'opération :
8 282 732 € TTC
Livraison du bâtiment : novembre 2011
Restructuration et extension
du CSM VALLOIRE
Restructuration et agrandissement du centre de secours actuel
Rappel : Coût de l'opération
1 626 500 € TTC
Livraison du bâtiment : juin 2011
Les opérations en cours d'étude :
Construction
du CS VAL D'ARLY
Construction d'un centre de
secours sur la commune de Saint
Nicolas la Chapelle
Rappel : Coût de l'opération :
1 542 000 € TTC
Livraison du bâtiment : septembre 2011
INTERCOMMUNICATION. La politique
d’interconnexion des centres de secours
concernant le réseau de téléphonie est en
cours de finalisation. Cette restructuration
sera source d’économie à terme car les
lignes téléphoniques entre les centres
deviennent des lignes internes.
FOURNITURES DE BUREAU. La mise en
place d’un catalogue restreint de fournitures
de bureau a permis de faire des économies
de près de 15 000 € au Sdis 73.
MARCHÉ DE LA TÉLÉPHONIE. Les économies réalisées sur le marché de la téléphonie ont permis d’anticiper la mise en
place des dispositifs de sécurisation du
réseau informatique et d’alerte du Sdis.
Elles financeront également une partie du
projet DISPOTEL.
CSP BOURG SAINT MAURICE : Trois équipes d'architectes
sélectionnées par un jury de concours ont reçu le cahier des charges
du concours et remettront leur projet de restructuration et extension du centre de secours fin octobre 2010.
Coût de l'opération : 4 828 746 € TTC.
CHANGEMENT DU COEUR DE RÉSEAU.
La colonne vertébrale de notre réseau informatique a changé.
Le nouveau coeur de réseau, qui relie l’informatique administratif à l’opérationnel,
symbolise le regroupement de ces deux
services.
Cette restructuration fera prochainement
l’objet d’une présentation plus approfondie.
EXPRESSION DES BESOINS. Comme
chaque année du 23 juin au 5 septembre se
déroule le recueil des expressions de
besoins en matériel et budget pour l’exercice 2011. C’est également l’occasion pour
le groupement logistique de faire le point
avec les unités territoriales.
info sdis 73
En bref...
CS MONTMELIAN : L'équipe lauréate du concours d'architecte
pour la construction d'un nouveau centre de secours à Montmélian
est le cabinet Bernard POCHON de Bourg en Bresse. Présentation
du projet le 8 juillet 2010 aux élus de la Communauté de
Communes et de la Commune de Montmélian et aux sapeurs pompiers de Montmélian.
Coût de l'opération : 5 695 350 € TTC
7
RESSOURCES HUMAINES
Créé en 2007, le service
Action Sociale est depuis
animé par Nathalie Exertier.
Il est à la croisée
des services Ressources
Humaines, SSSM et UDSP
pour apporter une réponse
la mieux adaptée à chacun
des besoins.
L’ACTION SOCIALE :
POUR QUI ? POURQUOI ?
N
é de la volonté commune de l’Etat-major et du conseil d’administration du Sdis, le service Action Sociale
a été mis en place en 2007 après le recrutement de Nathalie Exertier en tant que conseillère sociale pour
en assurer l’animation. Dès sa création, la volonté était de répondre à 3 objectifs définis par des besoins et des
attentes réels : être un lieu d’accueil, d’écoute et d’orientation, proposer un accompagnement dans les
démarches et apporter des réponses aux besoins sociaux de tous les agents du Sdis, qu’ils soient jeunes sapeurspompiers, sapeurs-pompiers volontaires, professionnels ou personnels administratifs et techniques.
ACTION SOCIALE ET RESSOURCES HUMAINES
Rattaché au pôle Ressources humaines, le services d’action sociale est placé
sous le commandement du lieutenant-colonel Pascal Farouil.
Pourquoi le Sdis 73 a-t il souhaité créer un service d’action sociale?
Lt-col Farouil : L’idée a germé une année avant sa création. Au niveau de
l’Etat Major, nous sentions qu’il y avait un réel besoin d’accompagner les personnels en difficultés, et souhaitions que ce soutien puisse se faire autour
d’une structure fédératrice entre le commandement, le SSSM et les structures
externes.
Avant la création du service social, certaines réponses pouvaient être trouvées
au travers de la hiérarchie, grâce aux chefs de centres, aux groupements territoriaux et au service RH, d’autres par les services du SSSM, d’autres encore
par l’UDSP et les amicales, où les degrés de réponses pouvaient être divers.
Pourquoi avoir rattaché ce service au pôle RH?
Lt-col Farouil : Par définition, nous répondons à des missions humaines qui
nécéssitent une parfaite confidentialité. Et puis naturellement, par la connais-
sance de nos dossiers, nous sommes au coeur des difficultés des agents par le
logement, le salaire, la carrière, la maladie...
Nous travaillons également en étroite collaboration avec les chefs de centres
qui vivent au quotidien les épreuves de leurs collègues. Il est aussi dans mon
rôle de discerner l’orientation de certains dossiers : management? problème
de communication? difficultés professionnelles? discipline? action sociale?
Peut-on déjà faire un bilan ?
Lt-col Farouil : A la vue du nombre de personnes accompagnées, il est indéniable qu’il y a une réelle demande. Certains agents sont dans une situation
professionnelle ou personnelle difficile et l’aide personnalisée apportée est
d’un réel soutien.
Nous avons nos limites mais la plupart des dossiers ont reçu une réponse
adaptée avec une mise en relation avec le service le plus compétent.
Par le lien avec l’UDSP, nous espérons remettre les amicales au coeur de leurs
missions d’aide sociale.
Formation : La FISPP 010 se prépare
info sdis 73
Le 8 septembre prochain
s’ouvrira à l’école départementale du Sdis 73 une nouvelle Formation d’intégration
pour 24 sapeurs-pompiers
professionnels
(FISPP).
Pendant 15 semaines, 24
stagiaires dont 3 femmes
recrutés pour les départements de la Savoie pour 14
d’entre-eux, de la HauteSavoie pour 8 et du Puy-deDôme pour les 2 derniers,
vont suivre la formation qui
leur permettra ensuite d’intégrer les centres de secours
où ils ont été affectés. La formation représente 600
heures de cours dont 150
heures de sport. Elle permet
de valider 8 modules après
la réussite de 6 évaluations
écrites et 4 épreuves pratiques.
Les 24 stagiaires de la
FISPP 2010 seront accueillis
pour une grande partie de
leur formation à l’auberge de
jeunesse d’Aix-les-Bains, qui
fonctionnera pour l’occasion
comme un centre de secours
où seront affectés 3 FPT, 3
VTP, 1VL, 1 VTU, 1 Cellule,
1 VSAV.
La formation sera placée
sous la direction de l’adju-
dant
Jean-Christophe
Sandraz, soutenu au niveau
de l’école départementale
par le lieutenant Hervé
Lombard, et sera assisté
pour la formation incendie
par le sergent Mérendet, le
caporal-chef Margueron et le
caporal-chef Louis (du Sdis
74), pour le sport par le sergent Pascal Henry et le
caporal-chef Lebigot et pour
la logistique par le caporal
Richard....
Dès à présent, quelques
dates importantes marqueront les 15 semaines de
stage : le raid cohésion, du
29 septembre au 1er octobre, une semaine de
manoeuvres sur le plateau
technique de l’ENSOSP du
15 au 19 novembre 2010 et
la participation aux cross
organisés dans le département les 25 septembre, 23
octobre et 20 novembre.
RESSOURCES HUMAINES
LE FONCTIONNEMENT DU SERVICE D’ACTION SOCIALE
Le CMS, une équipe pluridisciplinaire
Le Comité médico-social se réunit tous les deux mois pour étudier toutes
les situations sur l’ensemble du département concernant l’ensemble des
intervenants ( JSP, SPV, SPP, PATS). Ce comité est composé du directeur
départemental, du directeur des ressources humaines et des responsables
médicaux-sociaux (médecin, infirmière, psychologue, conseiller social).
L’ensemble des participant est tenu au secret professionnel et son rôle est
d’analyser et d’aider à la prise de décision sur la suite à donner à chaque
situation.
L’équipe analyse notamment les inaptitudes professionnelles et opérationnelles, les maladies graves (congés longue maladie et congés longue
durée) et tout dossier individuel le necessitant.
Le COS, pour tous les agents
salariés en activité (SPP et
PATS)
Le rôle du Comité des oeuvres
sociales est d’améliorer les conditions des agents grâce à des prestations sociales.
Ainsi, depuis sa création, les
agents du Sdis peuvent prétendre
à des chèques vacances (CV) ou
Chèques emploi service universel (CESU), des prestations sociales exceptionnelles à l’occasion de fêtes ou rentrée scolaire, des secours financiers
exceptionnels à taux zéro (“coup dur”, évènement, divorce, déménagement...).
Un service “interservices”
En fonction des demandes auxquelles il doit répondre, le service action
sociale est une véritable interface de tous les services et administrations
acteurs de la protection sociale. Ainsi, en externe, il est en relation avec les
assistants sociaux de secteur, les organismes publics (CPAM, CAF,
Maison départementale des personnes handicapées, MDJ, MLJ) et privés
(assurances, mutuelles...).
Au sein du Sdis, il est en relation directe avec la direction et le pôle
Ressources Humaines, le réseau associatif (UDSP, amicales), les dispositifs internes (CMS, COS) ou encore les syndicats.
ACTION SOCIALE ET UDSP
Interlocuteur priviliégié dans le
milieu associatif, l’UDSP est un partenaire clé de l’action sociale au travers des amicales, de la Fédération et
de l’Union
De quels moyens dispose la fédération dans ce domaine ?
Major Bruno Magne : - une commission nationale administrée par le
Colonel Bernard Franoz, qui permet
d'apporter des idées et des réflexions
aux U.R et U.D sur des dispositifs
locaux, proposer des textes législatifs
à l'Etat (l'allocation de fidélité, la
PFR...), soutenir financièrement les
SP de france en difficultés (tempête
Xynthia, inondations ...) ;
- une commission régionale administrée par le Capitaine Jean-Paul
Bosland, qui permet d'échanger sur
les difficultés rencontrées dans la
région, de connaître et d'uniformiser
les procédures d'aide et d'organiser
une première réunion régionale
parents/ODP en 2011 ;
- une commission sociale, au sein de
l'UDSP de la Savoie, administrée par
le Lieutenant Gonnet, qui permet
d'apporter l'aide nécessaire par les
actions de terrain : soutien financier
de nos pupilles, recherche de vêtements ou de meubles pour la famille
d'un SP en difficulté, délivrance de
bons alimentaires etc...
Quel est le lien entre l'UDSP et l'action sociale??
Major Bruno Magne : Les amicales
et les unions ont été créées, à l'origine, pour répondre aux difficultés
de tous les adhérents (maladie, accident, décès, veuves, pupilles...). Le
rôle du Lt Gonnet est de suivre plus
particulièrement ces dossiers, d’apporter éventuellement des aides
financières validées par le CA de
l’UD. Il est également l'interlocuteur
privilégié de Nathalie Exertier pour
l'accompagner à rencontrer les présidents d'amicale, afin d'apporter des
réponses rapides et nécessaires.
Quelle est la politique de l'UDSP
dans le domaine de l'action sociale?
Major Bruno Magne : La commission sociale est une de mes priorités.
J'ai souhaité lors de mon élection,
nommer à la tête de cette commssion
un SP, qui connaisse parfaitement le
maillage et les personnels du département. Son dévouement et les actions
déjà réalisées, ont été importantes et
le soulagement signalé. En temps de
crise et de rigueur, outre de répondre
aux accidents en intervention, il me
parait aussi important répondre et
d'être présent auprés de nos adhérents, qui sont en difficulté suite à un
passage difficile dans leur
vie. L'Union départementale a un
rôle et des actions importantes à
mener, que ce soit par elle-même ou
par nos amicales.
Les limites du service
Si son rôle fondamental est d’être
un lieu d’accueil social, d’écoute,
d’information et d’orientation, il
a néanmoins ses limites :
- il ne se substitue pas aux décisions hiérarchiques mais permet
une autre analyse de la situation,
-il n’est pas un syndicat mais est
complémentaire aux actions syndicales,
- il n’est pas un “passage obligé”.
Chacun est libre de s’adresser ou
non au Service d’action sociale.
Pour plus de renseignements,
contacter Nathalie Exertier
au service Action Sociale
[email protected]
Port. 06 75 56 96 03
Tel. 04 79 60 76 18
info sdis 73
Ses moyens d’action peuvent être de deux sortes :
Par des actions individuelles grâce à l’accueil, l’écoute, l’orientation et l’accompagnement individuel (accident, décès, divorce, logement, difficultés
financières...) en orientant tant que possible vers les services ou administrations les mieux adaptés, ou par la gestion des dossiers d’attribution
d’une subvention (séjour d’enfant scolaire ou extra-scolaire, handicapé ou
non par exemple).
D’autres actions sont menées de façon collective à travers le Comité
Médico-Social (CMS), le Comité des Oeuvres sociales (COS SDIS73),
l’UDSP ou par des actions de réflexion, d’information ou de sensibilisation (addictions, handicap...).
GROUPEMENT AIX-CHAMBÉRY
ORSEC NOVI, EXERCICE GRANDEUR NATURE
SUR LE LAC DU BOURGET
L
e mardi 22 Juin 2010 à 9h40, le CTA-CODIS 73 reçoit un appel
« 112 » : le moteur d’un bateau de plaisance avec à son bord 55
passagers (figurants sapeurs-pompiers et personnels administratifs du
SDIS de la Savoie) vient de prendre feu et deux explosions se sont fait
entendre. Il est immobilisé à 400 mètres au large de la plage de Brison St
Innocent. Tel était le scénario retenu par M. le Préfet de la Savoie pour un
exercice d’ampleur de Sécurité Civile.
Tout au long de cette manœuvre
dont les deux objectifs majeurs
étaient la vérification des procédures du Plan de Secours du Lac
du Bourget et la mise en œuvre
des procédures et moyens inscrits
dans le projet de refonte du plan
ORSEC NOVI, c’est une centaine de sapeurs-pompiers et plus
de 25 véhicules dont 2 tentes
Poste Médical Avancé qui ont été
mobilisés.
A ceux-ci, se sont associés les personnels du SAMU 73, du Groupement
de Gendarmerie et de sa Brigade Nautique, les moyens héliportés de la
Sécurité Civile positionnés en Haute Savoie et l’hélicoptère du P.G.H.M.
de Modane.Un test grandeur nature qui a permis d’évaluer la mise en
œuvre des secours au travers de la coopération interservices notamment
dans l’activation du Poste Médical Avancé.
Cdt Thierry Peyressatre
Le plan ORSEC NOVI (Organisation de la Réponse
de SEcurité Civile NOmbreuses VIctimes)
info sdis 73
En fonction du nombre
important de blessés dans
une catastrophe, le plan
ORSEC NOVI peut être
déclenché par le Préfet afin
d’organiser l’ensemble des
services concourant aux
missions de secours.
Le plan ORSEC NOVI est la
nouvelle appellation du Plan
Rouge mis en place par la loi
de modernisation de la
sécurité civile du 13 aout
2004 et le décret ORSEC du
13 septembre 2005.
Le plan ORSEC NOVI est
signé par le Préfet de
chaque département. Il fixe
10
10
toutes les dispositions d’organisation face à un accident impliquant de nombreuses victimes.
Un plan adaptable
Selon le nombre de victimes, le plan ORSEC NOVI
prévoit un dimensionnement
des moyens de secours
nécessaires.
Déclenchement du plan
Dès réception de l’alerte, les
services de secours et le
SAMU prennent les disposi-
tions opérationnelles pour
l’envoi des moyens nécessaires sur les lieux de l’évènement. Ils rendent compte
au Préfet du premier bilan.
La décision de déclencher le
Plan ORSEC NOVI appartient au Préfet sur proposition du commandant des
opérations de secours via le
CODIS (Centre opérationnel
départemental d’incendie et
de secours).
Moyens opérationnels
Ils comprennent les services
appelés à intervenir dans le
cadre de leurs missions
habituelles. Il s’agit notamment des services d’incendie et de secours, de police
et gendarmerie, de ceux
chargés de l’aide médicale
d’urgence (SAMU), des
moyens de sécurité civile
(hélicoptères…). D’autres
organismes peuvent se joindre au plan en fonction des
besoins : transports sanitaires privés, associations
de secourisme détentrices
de l’agrément sécurité civile
(Croix-Rouge Française par
exemple…).
Nouvelles
GROUPEMENT AIX-CHAMBÉRY
LES ELUS DU SECTEUR RECUS AU CSP D’AIX-LES-BAINS.
Un mois après sa prise de fonction en tant que
chef du CSP d’Aix-Les-Bains, le capitaine
Claude Sugny a souhaité réunir tous les élus
du secteur de premier appel au centre de
secours. Une première partie de soirée a été
consacrée à la présentation du fonctionnement
et des équipes du centre, notamment les chefs
de groupes que les élus sont susceptibles de
rencontrer sur le terrain, puis le commandant
Jean-Philippe Moiron a expliqué aux maires
leur rôle en tant que DOS sur une opération de secours et les questions auxquelles ils pourraient être confrontés et sur
lesquelles ils peuvent anticiper. La réunion se poursuivait par une visite des locaux et des remises puis d’un moment de
convivialité qui fut l’occasion d’échanges très constructifs.
MANOEUVRE EN FEUX REELS A CHAMBÉRY-LE-HAUT
Pendant 12 demi-journées des mois d’avril et mai, les sapeurs-pompiers de Chambéry et de
plusieurs centres de l’Avant-Pays ont pu s’entraîner dans des conditions de feux réels grâce
à la mise à disposition d’un bâtiment voué à la démolition sur le secteur des Hauts de
Chambéry. Par demi-journée, les participants s'entraînaient dans différentes configurations
de feux, d'attaque et de ventilation opérationnelle. Pendant une journée, deux pompiers suédois sont venus confronter leurs techniques nordiques aux nôtres.
L'autre demi-journée de formation était consacrée à une visite guidée de la ville présentée
par une guide-conférencière qui axait plus particulièrement ses propos sur le patrimoine, l'architecture et les joyaux du centre ancien, occasion pour les sapeurs-pompiers de porter un
autre regard sur leur ville et sur les méthodes d'intervention.
LE CSP CHAMBÉRY EN CENTRE VILLE LE 12 JUIN 2010
Le 12 juin, une centaine de sapeurs-pompiers volontaires et professionnels du CSP
Chambéry étaient mobilisés à l’occasion de la Journée nationale pour des démonstrations
en centre-ville. Toute la journée, le centre de secours s’est délocalisé, le traitement de
l’alerte et les engins partant de la Place de l’Europe, occasion de présenter le savoir-faire et
les spécialités, mais également de passer des messages de sécurité aux populations sur les
accidents domestiques et les gestes de premiers secours.
PORTES OUVERTES A ENTREMONT-LE-VIEUX.
info sdis 73
A l’occasion des 30 ans du centre de secours, les sapeurs-pompiers d’Entremont-le-Vieux, sous la
houlette du chef de centre Eric Dufrene et du président de l’amicale, présenteront leur savoir-faire à
l’occasion d’une grande journée portes ouvertes le dimanche 29 août 2010 à partir de 10 heures.
Pendant toute cette journée se succèderont des manoeuvres de secours impliquant notamment les
spécialités. Ce sera également l’occasion de promouvoir le volontariat, de présenter les matériels,
donner des conseils de prévention et de sécurité et pour les plus jeunes, de découvrir le monde des
sapeurs-pompiers autour d’ateliers ludiques. En fin de journée, une cérémonie officielle sera l’occasion de baptiser le centre de son nouveau nom : Chartreuse Nord.
11
GROUPEMENT TARENTAISE
EXERCICE D’AMPLEUR DANS LE
Mardi 15 juin à 22h30 s’est tenu un exercice organisé
conjointement par la DIRCE (Direction Inter-Régionale
Centre-Est), exploitant du tunnel, et le SDIS 73.
L
a RN 90 présente la particularité d’être l’axe quasi-unique de circulation permettant d’accéder aux stations de la Haute-Tarentaise. Sur
cette route, entre Moutiers et Bourg-Saint-Maurice, le tunnel du Siaix,
long de 1592 m est le plus important de Tarentaise.. La fermeture de cet
axe entraîne systématiquement d’importantes perturbations dans la circulation (bouchons, déviations difficiles à mettre en place), principale
raison pour laquelle l’organisation d’exercices dans l’ouvrage est peu courante. Néanmoins, la Préfecture a souhaité réaliser un véritable exercice
terrain avec l’ensemble des services susceptibles d’intervenir pour un incident majeur dans ce tunnel.
Plusieurs réunions préparatoires avec la DIRCE et la Gendarmerie
Nationale ont permis de définir le scénario et les moyens logistiques à
mettre en place :
- Un AVP PL/VL suivi d’un incendie
- 5 VL fournies par la DIR
- 12 victimes (7 employés de la DIR et 5 mannequins)
- la DIR responsable de l’enfumage du tube (machine à fumée de la
SFTRF)
- coupure de l’éclairage.
Le scénario devait rester crédible pour être « joué » sur un créneau court
de fermeture du tunnel (3 heures de fermeture, 2 heures d’exercice). Pour
profiter au maximum de la coupure, 3 objectifs avaient été fixés :
- faire reconnaître le tube à un maximum de personnel,
- tester les procédures d’intervention en tunnel,
- tester un nouvel OPT (ordre permanent de transmission) car les problèmes de liaison entre les deux têtes de tunnels sont connus de longue
date.
info sdis 73
Photos M. Halbout
Pour répondre au premier objectif, le scénario prévoyait de faire manœuvrer l’ensemble des moyens SDIS prévu dans le plan ETARE, c’est-à-dire :
1
1
- 3 groupes tunnel (Bourg-saint-Maurice, Moûtiers et Albertville) composés d’un VSAV, 1 fourgon incendie tunnélisé, 1 VTU (Véhicule Toute
Utilité) tunnélisé, 1 VL chef de groupe chacun,
- VRAC la Léchère (Véhicule Réserve d’Air Comprimé)
- Officier de garde de Tarentaise et chef de groupe de renfort au PC
Osiris,
- Véhicule PC. Ont été ajoutés 2 Chefs de groupe renfort (pour les fonctions de renseignement et de moyens au PCC (PC Colonne) et un Sousofficier au CRM (Centre de Regroupement des Moyens).
La reconnaissance complémentaire et l’extinction finale ont été confiées
au 3ème groupe tunnel (Albertville).
Pour répondre au 2ème objectif, un briefing présentant les caractéristiques de l’ouvrage et rappelant les procédures d’intervention en tunnel
(conditions d’engagement, missions, …) a été fait avant la mise en place
des moyens. Par ailleurs, deux semaines auparavant, l’ensemble de la
chaîne de commandement avait participé à deux exercices-cadres
construits sur un scénario similaire.
Enfin, pour répondre au 3ème objectif, le soir de l’exercice le PCC a travaillé sur le talk-groupe SPE2 (« fréquence » spécialisée Antarès) avec
les différents chefs de groupe engagés et l’officier du PC Osiris.
Au total, ce sont donc 45 sapeurs-pompiers qui ont manœuvré, encadrés
par 7 animateurs/observateurs positionnés aux points stratégiques de
l’exercice (entrées du tunnel, lieu de l’accident, PCC) avec un petit coup
de pouce de la météo : peu de tirage donc peu de visibilité (moins de
10 m) dans le tube.
Le dèbriefing commun avec la DIRCE, la Gendarmerie Nationale , le
chef du SIDPC (Service Interministériel de Défense et de Protection
Civiles) en présence du directeur de cabinet du Préfet a permis à chaque
service d’exprimer un certain nombre de réflexions :
- La mise en place du talk-group SPE2 amène un réel confort de travail
(liaison fiable et claire malgré la distance entre le PCC et tous les chefs
de groupe et le chef de colonne-renfort engagés).
GROUPEMENT TARENTAISE
E TUNNEL DU SIAIX
- En saison hivernale, les demandes de renforts sanitaires en provenance de la Haute-Tarentaise poseraient très rapidement un problème de couverture opérationnelle.
- Le plan ETARE doit être modifié pour tenir compte des difficultés
liées à la coupure de l’axe (assurer la logistique air, les renforts SP, …)
- La DIRCE prévoit de mettre en place une formation de son personnel pour exploiter la salle vidéo située en tête de tunnel.
- les procédures DIRCE de désenfumage vont être retravaillées.
D’une manière générale cet exercice aura permis de nouer des relations constructives avec les responsables et personnels de la DIRCE.
C’est ce type de travail interservices qui permet de développer la culture du risque dans les tunnels routiers de Tarentaise. A refaire sans
attendre!
Lieutenant Thierry VOISINE
Mouvements de personnels au sein du groupement Tarentaise
Son adjoint, le capitaine Philippe Basty, a
été désigné pour assurer l'intérim de chef de
groupement. Une de ses missions principales durant cette phase d'intérim sera d'assurer la continuité de commandement.
Pendant ce printemps, dans le même temps,
le capitaine Lionel Vayr, ancien chef du
centre de secours principal de Bourg-SaintMaurice a rejoint le Groupement
Tarentaise en qualité d'officier logistique. Il
succède au capitaine Pierre-Philippe
Croizier, parti diriger l’école départementale du Sdis de la Haute-Savoie, dans ce
poste stratégique qui ne
pouvait souffrir plus longtemps d'une
carence.
Ce transfert de compétence a permis au
capitaine Jean-Michel Hatzenberger, qui
était son adjoint, de prendre le commandement du CSP Bourg st Maurice.
Au CS Aime, et après plus de 35 années passées au service de la collectivité, le lieutenant Robert Jugand a passé le relais à son adjoint le lieutenant Hervé Chenu qui devient chef du centre de secours. Une passation de commandement est prévue en septembre. A cette occasion, ses
collègues et les officiers du groupement Tarentaise et du Sdis salueront
l’ensemble de sa carrière et le travail accompli dans le développement du
volontariat et l’organisation des secours dans son secteur.
A Beaufort c'est le lieutenant Chaumontet qui, lui aussi après 35 années
de bons et loyaux services, a quitté ses fonctions de chef du centre de
secours, permettant au major Mortier de lui succéder et d’assurer le
commandement de ce centre. Les galons de capitaine honoraire lui ont
été remis le 14 juillet, occasion de le remercier pour son engagement
pendant toutes ces années aux côtés des sapeurs-pompiers du
Beaufortain.
Au Centre de secours principal
d’Albertville, c'est le lieutenant Sébastien
Gautier qui vient renforcer l'équipe d'encadrement en tant qu'adjoint au chef du CSP,
le capitaine Sébastien Walfard.
Enfin et après 18 mois passés à l'ENSOSP,
(Ecole nationale supérieure des officiers de
sapeurs-pompiers),
le
lieutenant
Thierry Voisine a
pris ses fonctions en
tant qu'officier prévision au groupement Tarentaise.
info sdis 73
Après 6 années passées au Groupement
Tarentaise, le Commandant Pierre Masson
a rejoint l'Etat-Major au mois d’avril en
qualité de chef de pôle des Ressources
Opérationnelles, accedant ainsi au grade de
lieutenant-colonel. Durant ces années passées au groupement, le Commandant
Masson a permis à cette structure de se
développer, de trouver sa stabilité et de
conforter la départementalisation engagée en 2001.
13
GROUPEMENT MAURIENNE
MODANE ET VALLOIRE :
DEUX CASERNES EN CHANTIER
CONSTRUCTION D’UN NOUVEAU CENTRE DE SECOURS à MODANE
Depuis le début du mois d’avril, un imposant ballet de pelleteuses et de grue
sur les hauteurs de Modane marque la concrétisation d’un ambitieux projet,
la construction d’une nouvelle structure pour le service incendie. Sous la
direction de Valérie Menduni du service patrimoine pour le suivi des travaux et du capitaine Frédéric Dutel du groupement Maurienne pour la gestion de l’interface avec les futurs utilisateurs, la mise en service de l’imposante structure se situe aux alentours de la fin de l’année 2011.
Impliqués dans la conception du cahier des charges de ce bâtiment, les
effectifs volontaires et professionnels du secteur pourront ainsi disposer de
locaux beaucoup plus adaptés que l’actuel centre datant des années 50
devenu sous-dimensionné pour héberger les personnels de garde et abriter
TRAVAUX D’AGRANDISSEMENT ET
DE RESTRUCTURATION DU CSM VALLOIRE
info sdis 73
Les travaux d’agrandissement et de
restructuration du CSM Valloire
ont débuté le 8 avril dernier.
1
1
1
La durée prévisionnelle du chantier
est de 36 semaines.
Pendant ces mois de travaux, les
personnels du CSM s’adaptent
quotidiennement aux contraintes
du chantier, afin de garantir l’activité opérationnelle.
Les dalles et les murs extérieurs
sont bien avancés, le planning est
globalement respecté.
Le suivi du chantier est assuré par
Frédéric ANDRZEJEWSKI du
service patrimoine en lien avec les
futurs utilisateurs.
la quinzaine d’engins composant
le parc (dont les spécifiques engins
rail-route : le Grande Capacité
Rail et l’ensemble Porte Cellule
Rail et ses trois berces, actuellement stockés dans des locaux
déportés).
La construction de ces nouveaux
locaux s’inscrit dans la logique
d’évolution rapide qu’a connu en
une dizaine d’années le centre de
secours de Modane, principalement au niveau de la montée en
puissance des effectifs et des
moyens mais aussi au niveau de
la technicité des savoir-faire opérationnels (spécificité tunnel,
RCH…). De plus, cette nouvelle
structure, de part sa conception,
verra son utilisation optimisée par
la possibilité d’accueillir des stages
de manière récurrente.
Nouvelles
UNE
TOURNE
adj
chefPAGE
FrancisSE
georges
rentré volontaire en 1977, SPP
AUjanvoier
CSP SAINT-JEAN
1er
80 retriate 1 erDE
juinMAURIENNE
2010, chargé mécaAprès logistique
33 annéespour
passées
dans
mondeetdes
sapeursnique
centre
de le
secours
au dela
sillonné
lesune
routes
de maurienne,
figurepour
incontournable
pompiers,
nouvelle
vie commence
l’adjudantdu
centre
chef
Francis Georges qui a fait valoir au 1er juin 2010
ses droits à la retraite. Entré SPV en 1977, il a poursuivi sa carrière au centre de Saint-Jean de Maurienne
à partir du 1er janvier 1980 en tant que SPP en prenant
une part très active dans la vie du centre et plus largement de toute la Maurienne dont il connaît parfaitement
tous les recoins.
La médaille d’honneur des sapeurs-pompiers échelon
or lui a été remise le 12 juin par le maire, Pierre-Marie
Charvoz, à l’occasion de la journée nationale en remerciement des années passées chez les pompiers.
ACTION SOCIALE
LE SURENDETEMENT
Cela n’arrive pas qu’aux autres ! Il faut réagir !
Sapeurs pompiers, professionnels ou volontaires, personnels administratifs et techniques, jeunes sapeurs pompiers, vous pouvez, un jour, être
concernés par des difficultés financières, un déséquilibre de votre budget.
Le service d’action sociale est très sollicité par les demandes liées à des difficultés financières soit passagères, le « coup dur », soit à des situations
d’endettement qui nécessitent une étude plus approfondie, soit à des
situations de précarité plus complexes.
Comment peut-on être endetté ?
- perte d’emploi,
- divorce,
- évolution de la famille,
- accumulation excessive de prêts à la consommation....
Quelle que soit l’origine, des solutions peuvent être étudiées
Quand un particulier est-il surendetté ?
- le montant des dettes du ménage, ou de la personne, par rapport aux ressources dépasse 30 à 33%
- lorsqu’il y a deux impayés,
- vous êtes alors inscrit au FICP (Fichier National des Crédits aux
Particuliers) et on ne peut plus trouver de prêteur pour réaménager vos
dettes.
Qui peut l’aider ?
Le réseau autour de la personne :
- Les services sociaux de secteur dont il dépend,
- Les structures associatives proches de l’intéressé,
- Votre service d’action sociale du SDIS peut vous écouter, orienter et
accompagner dans la recherche de solutions en lien avec le délégué social
de l’UDSP, référent fondamental dans le réseau associatif interne.
Avant tout, il faut dédramatiser la situation et réagir au plus vite !
Quelles peuvent être les solutions ?
1.« un coup dur passager » :
Selon l’événement, les mutuelles et assurances privées peuvent être des
partenaires.
Les structures associatives peuvent soutenir leurs adhérents par des aides
ponctuelles
Le Comité des Œuvres Sociales (COS SDIS 73 réservé aux agents) peut
consentir une aide financière exceptionnelle remboursable sur étude du
dossier auprès du service d’action sociale en complément des aides associatives.
2. l’endettement est plus important, votre banque n’est plus un
partenaire privilégié, il faut trouver une autre solution :
Des structures existent :
- CREDIALYS : n° vert dédié aux sapeurs pompiers : 0 800 614 614
Société de courtage qui intervient dans le prêt immobilier et la restructuration de prêt, recommandée par la FNSPF (Fédération Nationale des
Sapeurs Pompiers de France).
- ORGANISMES DIVERS :
• AVICAP 73 : 04 79 440 770
Société de courtage locale qui effectue une analyse personnalisée,
conseille et oriente vers le meilleur taux grâce à un partenariat avec de
nombreux établissements financiers. Etude gratuite.
• C.S.F. Crédit Social des Fonctionnaires :
0 810 06 5000 ou 01 53 34 44 17
Réservé aux fonctionnaires, le groupe CSF étudie les meilleurs taux
• Autres (...)
BANQUE DE FRANCE :
Tout particulier qui rencontre des difficultés sérieuses pour rembourser
ses dettes peut saisir la commission de surendettement.
Il faut remplir un dossier que l’on peut se procurer auprès de la Banque de
France, des C.C.A.S. ou des services sociaux de secteur.
Elle a pour mission de traiter le dossier en recherchant un accord entre le
particulier et les créanciers.
O.D.P. : dossier SOL EN FA (solidarité enfants famille) :
Tout sapeur pompier ou personnel administratif et technique en grande
difficulté peut obtenir de l’aide auprès de l’œuvre des pupilles après étude
du dossier par le Président de l’UDSP en collaboration avec le service
d’action sociale du SDIS.
Des questions, besoin d’aide, n’attendez-pas !
Réagissez alors qu’il est encore temps, et contactez
votre service d’action sociale du SDIS : Nathalie
EXERTIER – 06.75.56.96.03 - 04.79.60.76.18 –
[email protected]
1
UNION DÉPARTEMENTALE
LE MONT-BLANC POUR 4 PUPILLES
Quatre orphelins des sapeurs-pompiers de France sont montés au sommet du Mont-Blanc le vendredi 2 juillet dernier, avec Thomas HUGUES le journaliste de France 5 parrain de l'ODP depuis 7 ans. Monter sur le toit de
l'Europe est un beau symbole : ils sont quatre (dont Jérémy Exertier, pupille savoyard) a avoir relevé le challenge,
proposé par l'ODP et l'équipe montagne du SDIS 74.
Il a donc fallu : traverser la vallée blanche, passer une nuit au refuge des Cosmiques, escalader la Pointe Lachenal,
franchir le Mont-Blanc du Tacul et le Mont Maudit pour arriver au Mont-Blanc.
D'après Thomas HUGUES : "les pupilles ont fait preuve de caractère, de maturité et de volonté, ils ont incarné les
valeurs de la montagne que sont la solidarité, l'humilité et le respect.
Arrivés sur le toit de l'Europe, les pupilles ont eu une grande pensée pour leurs pères.
UNE CONVENTION ORIGINALE
AVEC L’AUTO-ÉCOLE DU CHÂTEAU
Au mois de mars dernier, Fabrice Brunet, responsable de la commission
secourisme a signé au nom de l’UDSP une convention de partenariat avec
Monsieur Nuno Fernandes, directeur de l’auto-école du Château de
Chambéry.
Ce dernier va en effet proposer à tous les stagiaires qui s’inscrivent pour passer le permis de conduire dans son établissement, de passer gratuitement le
PSC 1, qui, en cas d’accident, positionne le citoyen comme le premier
maillon de la chaîne des secours en France en réalisant les gestes de premiers
secours.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’UDSP
info sdis 73
Comme chaque année, l'assemblée générale a eu lieu en présence des présidents d'amicale et
chefs de centre de notre département. Une année particulière tout de même, puisque le souhait était de se réunir à l’occasion de la journée nationale des sapeurs-pompiers du 12 juin à
Saint-Jean de Maurienne.
Le Centre de Secours avait fait le nécessaire pour nous recevoir au mieux dans les remises du
CSP tous les participants ont apprécié l’accueil du personnel et du chef de centre.
L'ordre du jour a été le suivant :
- accueil par le Capitaine Christophe Brusson
- ouverture de l'assemblée par le Président Bruno Magne
- rapport moral du secrétaire-général Cdt Alain Prallet
- forum sur le rapport Luc Ferry "ambition volontariat"
- point sur les sujets d'actualité
- questions diverses
Le bilan comptable de l'année n'a pas été validé, puisqu'il sera présenté lors d'une prochaine réunion organisée pour
les présidents d'amicales au 2ème semestre (séminaire d'apprentissage à la gestion d'une amicale).
L'ordre du jour a été épuisé en milieu de matinée.
1
Info Sdis 73 n° 15 : 3er trimestre 2010
Directeur de la publication : Colonel Xavier Jouannet
Rédaction et réalisation : Pascale Farrer| ISSN : 1770-393X
Conception graphique : www.philippe-guitton.com | 06 25 79 60 57
Impression : Arc Isère La Ravoire | Crédits photos : SDIS 73