L`EPR recherche soudeurs et tuyauteurs

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L`EPR recherche soudeurs et tuyauteurs
L'EPR recherche soudeurs et tuyauteurs
Dans l'amphithéâtre de l'AFPA d'Equeurdreville hier :
une assemblée intéressée par les métiers proposés pour la construction de l'EPR.
Ils seront peut-être tuyauteurs ou soudeurs. Le recrutement pour la seconde grande famille de métiers de
l'EPR est lancé.
Ils viennent de toute la Basse-Normandie pour trouver du travail. Pendant deux jours, près de 450 personnes
assistent à Equeurdreville aux présentations de recrutement pour le chantier de l'EPR.
« Pour l'instant, il ne s'agit pas de mettre face à face un employeur et un demandeur d'emploi », commente
Jean-Pierre Potier, l'un des organisateurs de ces journées de découverte. « Mais plutôt d'inciter les
employeurs à donner envie de rejoindre leur entreprise dans les métiers du tuyautage et du soudage. »
Des métiers qui n'attirent pas les jeunes. Du moins c'est l'image qu'on en donne. Parce que les partenaires du
pôle emploi formation ont plutôt réussi leur coup. Sur 3 500 invitations lancées auprès des demandeurs d'emploi
de Basse Normandie, environ 450 seront venus pour découvrir ces métiers.
200 postes
« Après le génie civil, les embauches pour le démarrage des activités de montage des structures
métalliques et des équipements électromécaniques de l'EPR vont démarrer. » A vue de nez, les entreprises
comme Ponticelli, Endel, Nordon, Alstom ou encore Areva, auront besoin de 200 personnes dans ces spécialités.
La formation, financée notamment par les Assedic et le conseil régional, se fera pendant quatre mois. « On peut
très bien partir de zéro » assure Jean-Pierre Potier. Pourvu qu'on ait l'envie de s'impliquer, on peut
réussir ! » Chaque formation est adaptée aux besoins des employeurs, après un mois de pot commun où le futur
employé choisit sa spécialité.
« Les employeurs, qui ont tous répondu présents, même s'ils ne connaissent pas exactement leurs
besoins en la matière, veulent surtout dire aux demandeurs d'emploi que ces métiers ont de l'avenir. Il ne
s'agit pas d'un coup, juste pour le chantier de l'EPR. Les perspectives de carrière sont réelles. »
De plus, la formule de ces journées réparties en quatre sessions est originale. Tous les services de l'emploi s'y
sont mis, et toutes les entreprises, éventuellement concurrentes se sont retrouvées pour attirer leurs futurs
employés. Le 24 et le 25 septembre, deux d'entre elles, Ponticelli et Cicocentre seront les premières à proposer
un recrutement par la voie de la formation professionnelle.
Il y a deux ans, au moment du démarrage du chantier, un bus de l'emploi avait sillonné la région. La formule de
ces journées de découvertes est différente, mais elle à l'air de fonctionner. Il y en aura d'autres. Le chantier aura
besoin de serruriers, de métalliers, de chaudronniers, de tireurs de câbles, puis d'électriciens... Rappelons que le
pic d'emploi sur le chantier de l'EPR est attendu en 2010, avec près de 2 500 personnes travaillant sur le site de
Flamanville.
Thierry DUBILLOT.
Ouest-France

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