Dossier de Presse

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Dossier de Presse
Pièce de Grand Guignol
Mise en scène et décorée par Frédéric Jessua
La Loge Théâtre (Paris 11)
Les 20, 21, 22, 27, 28 et 29 décembre 2011 à 21 h
77, rue de Charonne – 75011 Paris – M° Faidherbe
Réservations : 01 40 09 70 40 ou www.lalogeparis.fr
La Boite à Outils, spectacles vivants
Contact Frédéric Jessua
06 80 17 88 18 et [email protected]
ACCROCHE (pour les lignes programmes)
Dans une école privée de jeunes
filles à Versailles, chaque fin
d’année, la directrice, Madame de
Challens, organise des festivités.
Les réjouissances ne seraient pas
complètes sans la participation de
Solange, la professeure de danse…
(Photo : Sarah Preston)
RESUME (ne pas dévoiler)
Madame de Challens dirige une
institution de jeunes filles à Versailles.
Chaque année elle organise une fête
pour la remise des prix. Elle convoque
pour cela un professeur de danse,
Solange, qui est en fait sa maîtresse.
Les deux femmes partagent les
mêmes gouts pervers : séduire,
abuser et torturer des jeunes filles.
Une
enfant
disparaît
mystérieusement. Après enquête, on
fini par la trouver pendue et violentée
dans l’armoire de Madame de
Challens. Durée 1 heure et 05
minutes
(Photo : Fabrice Bouvart)
UN SPECTATEUR (privilégié)
« Je ne tarderai pas d’avantage à vous
dire l’admiration sans bornes que j’ai
conçue pour « Les Détraquées » qui reste
et restera la seule œuvre dramatique,
j’entends faite uniquement pour la scène,
dont je veuille me souvenir ». André
Breton
(Photo : Sarah Preston)
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LE GRAND GUIGNOL (un peu d’histoire)
Avant de passer dans le langage courant, le grand Guignol est avant tout un
genre et un lieu : on a écrit, joué et mis en scène de 1897 à 1962 pour le
Théâtre du Grand Guignol, situé cité Chaptal, dans la rue Blanche, à deux pas
de Pigalle. Auteurs et acteurs terrorisaient des spectateurs finalement très
consentants en leur proposant des programmes de pièces courtes
d’épouvante. Le Grand Guignol a assisté à l’arrivée du grand écran et disparu
avant l’explosion du petit...
RECONCILER (tragique et comique)
Porter le Grand Guignol à nouveau sur scène, c’est avant tout surprendre, en
sortant de l’idée reçue d’un théâtre grotesque, proche de la farce, qui met en
scène à gros traits des personnages plein d’emphase. Non, ce théâtre est
médical, il scrute les vices, il cherche le mal dans l’homme sous toutes ses
formes possibles. Chaque situation aussi horrible soit-elle, prend origine dans
le vrai. C’est un exutoire, mais surtout un rejet des faux semblants. Certains
vont rire, certains vont crier, d’autres s’insurger, mais très peu resteront de
glace. Pour les acteurs, il ne s’agit pas de jouer à faire peur, mais d’éprouver
toutes les situations, faire croire absolument… Au spectateur de faire le reste.
C’est un jeu concret, « fataliste » comme j’aime à dire. Il s’agit de construire pas
à pas une partition, explorer une gamme dont la note la plus aiguë, la plus
soutenue, coïnciderait avec l’issue de la pièce… C’est un travail, un jeu qui
réconcilie le tragique et le comique, le naturalisme et l’emphase. A notre
époque, confortablement assis ou en mouvement, les yeux rivés sur nos écrans,
grands, petits et de poche, on a peut être déjà tout vu et entendu… Pour de
vrai ? Aujourd’hui, plus encore qu’avant, le Grand Guignol est en mesure de
proposer une expérience au spectateur ; sans distance bien sûr…
LA PIECE (une place à part)
Composée en 1921 par un acteur, Palau, et un neurologue, Joseph Babinski dit
Olaf, inventeur du réflexe du même nom qui permet de détecter précocement
les cas de démence en touchant la plante des pieds des nouveaux nés, « Les
Détraquées » intrigue « policière » où l’horreur est au rendez-vous en fin de
pièce, comme c’est la règle avec le Grand Guignol. Le chemin pour y parvenir
est tortueux, vicieux, dérangeant. A l’époque la pièce s’était attiré les foudres
de la censure. André Breton, en défenseur avisé du texte et du spectacle, n’avait
pas manqué de faire part de son admiration en faisant l’éloge d’une des
interprètes dans « Nadja ». On peut également supposer que Jean Genet a lu
ou vu la pièce puisque l’on retrouvera Solange, Chantal et l’emblématique
« madame » avec son tilleul et ses fleurs, vingt ans après dans « Les Bonnes ».
Aujourd’hui « Les Détraquées » attire encore, véritable objet de séduction pour
les interprètes, les techniciens et bien évidemment pour les spectateurs. En tant
que metteur en scène, je suis jour après jour surpris par la pièce, son évidence,
son insolence, tant et si bien que je me demande parfois si nous pourrions
aujourd’hui de produire un tel texte ; et si nous le pouvions, serait-il joué ?…
Frédéric Jessua
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Drame en 2 actes
Représenté pour la première fois au Théâtre des Deux Masques le 15 février 1921
MADAME DE CHALLENS Stéphanie Papanian
SOLANGE Dominique Massat
MADEMOISELLE CLAIRE Elise Chièze
MADAME LE GOFF Laure-Lucile Simon ou Fanny Sintès
LUCIENNE Justine Bachelet
LE CONCIERGE Aurélien Osinski
LE COMMISSAIRE LEVRON Julien Buchy
LE DOCTEUR BERNIER Frédéric Jessua
MISE EN SCENE & DECORS Frédéric Jessua
ASSISTANAT Elise Chièze LUMIERE Florent Barnaud COSTUMES Victoria Vignaux
MAQUILLAGES ET EFFETS SPECIAUX Elodie Martin & Laura Ozier
PEINTURE DE l’OEIL Aurélien Bédéneau GRAPHISME Olivier Company
EXTRAIT MUSICAL Charlotte Leslie
DUREE 1 heure 05 minutes
PRODUCTION La Boite à Outils, spectacles vivants et Grand Guignol-CBAM
INFOS www.cbam.biz
Le BLOOD BAR, prend soin des spectateurs avant, pendant ou après le
spectacle. Carte thématique (alcoolisée ou non), et préparée par la compagnie
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FREDERIC JESSUA (metteur en scène)
Comédien, metteur en scène et producteur de théâtre formé au sein du Studio 34. Il a
suivi des stages de jeu sous la direction d’Edward Bond (en anglais), de Jean-Pierre
Garnier et une formation continue à la mise en scène au Conservatoire National
Supérieur d’Art Dramatique. Il est bilingue en anglais et a traduit une pièce
élisabéthaine, The Changeling de Middleton et Rowley. Cofondateur la compagnie
acte6, il participe à la création des spectacles de la troupe en tant que comédien et
directeur de production, puis il se lance dans la mise en scène en 2006. Il est
également photographe et batteur. Titulaire d’une Maîtrise de Gestion à l’Université
Paris IX Dauphine, il a effectué son service militaire chez les Sapeurs Pompiers de
Paris. Il s’est lancé dans le théâtre en 1998. Il met en scène : Tailleur pour Dames de
Georges Feydeau au Festival NTP Fontaine-Guérin (49), L’Amant de la Morte de
Maurice Renard au CNSAD, La Chambre d'Harold Pinter au Théâtre du Moulin-Neuf
(Aigle-CH), Sapeur Jessua, Stand up Chic ! de Frédéric Jessua au Cine13 Théâtre, Les
Détraquées d'Olaf et Palau au Théâtre Berthelot (Montreuil) au Ciné13 Théâtre et au
Théâtre du Ranelagh, L'Atroce Volupté de G.Neveux et M.Maurey au Théâtre du
Beauvaisis au Ciné13 Théâtre au Théâtre du Ranelagh, Jules César de William
Shakespeare au Théâtre 14, Gabegie 11 de Jean-François Mariotti au Studio de
l’Ermitage (Paris), Le Misanthrope de Molière au Théâtre Berthelot (Montreuil), Le Roi
Lear de William Shakespeare au Théâtre du Moulin-Neuf (Aigle-CH). Il a joué sous la
direction de Sébastien Rajon, Frédéric Ozier, Franck Berthier, Valia Boulay, Yves
Burnier, Jean-François Mariotti, Isabelle Siou, Carole Anderson, Lazare-HersonMacarel, Léo Cohen-Paperman, Sacha Todorov et Jo Boegli. Il se produit seul en scène
dans un texte de sa composition en 2011. Il a produit des spectacles au Théâtre 13,
à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, au Théâtre 14, au Théâtre du Beauvaisis, à l’Etoile du
Nord, au Ciné13 Théâtre, au Théâtre des Déchargeurs, au Théâtre du Moulin-Neuf
(Aigle-CH), au Théâtre de la Tempête. Il organise en 2009 un festival de deux mois
autour du Grand Guignol à Paris au Ciné13 Théâtre et au Théâtre du Ranelagh, puis
une revue de pièces de ce même répertoire au Théâtre Berthelot à Montreuil en 2010
et enfin un festival d’écriture contemporaine autour du fait divers à Paris en 2011. Il
anime des ateliers d’acteurs : écriture et improvisation au Théâtre Romain Rolland
de Villejuif, sur le Grand Guignol au Théâtre du Beauvaisis et au LFTP Maxime
Franzetti, sur Shakespeare et Claudel au Studio 34 à Paris, sur du travail de
monologues au Théâtre 13.
TRAVAUX (autour du Grand Guignol)
Athénée Théâtre Louis-Jouvet (Paris) création et exploitation d’une pièce (janvier
2008), Théâtre du Beauvaisis (Picardie) résidence et exploitation de 3 pièces (avril
2009), Théâtre Berthelot (Montreuil -France) organisation d’un festival de 7 pièces,
(mai 2009), Ciné13 Théâtre (Paris) organisation d’un festival de 6 pièces (juillet/août
2009), Théâtre Le Ranelagh (Paris) revue de 4 pièces (octobre 2009), Théâtre du
Moulin-Neuf (Aigle - VD) tournée de 2 pièces, (novembre 2009), AM Stadtgarten
(Winterthur - ZH) tournée de 2 pièces (novembre 2009), Théâtre Berthelot
(Montreuil) revue de 4 pièces, (décembre 2010), Conservatoire National de Paris
création d’une pièce (mai 2011), TPR (La Chaux-de-Fonds – NE) tournée de 3 pièces
(décembre 2011), La Loge (Paris) présentation d’une pièce (décembre 2011), JTN
(Paris) présentation d’une pièce (février 2012).
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LE MONDE (en parle)
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ET LES AUTRES (…)
« Et si les personnages passent un sale quart d'heure, pour nous, spectateurs, le moment est des
plus agréables» PARISCOPE – août 2009
« Frédéric Jessua n’en est pas à son coup
d’essai. « Ça bute à Montmartre », dans les
velours du très accueillant Ciné 13 Théâtre,
c’était lui. Au Théâtre du Ranelagh, lui encore.
Souhaitons qu’il ne cesse pas de dézinguer si
tôt. Qu’il trucide, flingue et bousille quelques
détraqués encore. Il règle son compte aux
histrions du Grand-Guignol comme personne.
Jessua, il a la saynète facile. » LES 3 COUPS –
mai 2011
Photo : Sarah Preston
« Les acteurs jouent avec un excès maîtrisé»
TELERAMA – juillet 2009
« La mise en scène est efficace et Frédéric
Jessua
en
restitue
parfaitement
les
singularités, qui tiennent notamment à des
codes de jeu appuyés et un savant dosage
millimétré en douche écossaise de l'inquiétant
et du comique, dans un spectacle jubilatoire
qui n'est pas sans semer un certain trouble. »
FROGGY'S DELIGHT – mai 2011
Photo : Sophie Pincemaille
« Non seulement on a peur, mais en plus on ne veut plus partir ! » LES 3 COUPS - juillet 2009
« Sang et évanouissements. Les Acteurs et actrices restent impeccablement impavides, sans tomber
dans le piège de la caricature .» UN SOIR OU UN AUTRE - juillet 2009
« Un effrayant medley de journalisme, d'horreur et d'humour pour des pièces fantastiques, peu
communes et enthousiasmantes.» EVENE.FR – août 2009
« Pénétrez pour un temps les arcanes des cervelles surchauffées. Et jouissez. » SALADIN SANE –
juillet 2009
« Décalé, décadent et absolument jouissif ! »
BILLET REDUC – octobre 2009
« Allez absolument voir ces pièces. »
THEATREONLINE – septembre 2009
« Aucun temps mort si j’ose dire. Tout est
dirigé, maîtrisé. » MARIE ORDINIS – juillet
2009
Photo : Sarah Preston
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