dibujo - desenho
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1 L’Inattendue, Galerie de la MIE présente dibujo - desenho Exposition du 5 au 23 mai 2015 - Vernissage le mardi 5 mai de 18h30 à 21h30 © F.A.N Commissaires : Anais de Senneville - Aurélie Tiffreau 2 L’exposition Avec « dibujo - desenho », O/Art propose un focus sur trois artistes d’Amérique latine et leur pratique du dessin, tantôt critique, méditative ou sculpturale. L’ exposition ne prétend pas offrir une quelconque grille de lecture commune à ces travaux puisque cela reviendrait à ignorer l’extrême diversité culturelle et artistique de cette aire géographique. Simplement, céder la parole à ces jeunes artistes voyageurs, qui ont choisi un médium propice à l’expression spontanée, à la capture d’instantanés et à l’onirique, pour raconter leur histoire, celle du monde dans lequel ils vivent et celle… du dessin. Les artistes Cíntia Ferreira N ée en 1992, à Fortaleza (Brésil), elle intègre l’ENSBA en 2014. Le travail de Cíntia Ferreira est marqué par des formes d’expressions populaires et traditionnelles qui se manifestent tant dans sa pratique de la broderie et du dessin que dans ses expérimentations en volume. Elle s’interroge sur le temps, la mémoire et l’hybridation culturelle. Ses travaux explorent la notion d’anthropologie du geste et de la technique mais également les rapports qu’entretiennent les techniques traditionnelles et contemporaines. Dans Volupté (2015), le dessin, apposé au recto d’une ancienne toile, se fait peinture mais également sculpture lorsque – froissé et déposé au sol – le support a perdu sa physionomie et sa présentation d’origine. Cette œuvre délicate, parsemée ça et là d’ornements floraux comme des matérialisations spontanées en trois dimensions des motifs dessinés, offre à la vue du spectateur ses plis et ses courbes mystérieuses, dans une forme d’érotisme de la matière. © C.F, Volupté, 2015 3 Felix Antonio Namen N é à Chimichagua (Colombie) en 1982. Vit et travaille à Paris. Son principal médium est le dessin à l’encre noire. Ses sujets, entre figuration et abstraction, questionnent la nature du dessin. Les personnages esquissés sont en déséquilibre dans un univers déconcertant, absurde, à l’image de notre réalité. Ces utopies malheureuses, parodiques, naissent de la superposition d’histoires personnelles, collectives et imaginaires, et se succèdent à la manière d’un cadavre exquis. Mises bout à bout, ces scènes de vie prennent la forme de leporellos et créent des paysages infinis, miroirs attentifs et ironiques du monde qui proposent une mosaïque complexe et vivante de notre société. Suite à la lecture des écris de Henry David Thoreau, notamment « Walden ou la Vie dans les Bois », Felix Antonio Namen a commencé une série de travaux présentant uniquement des paysages, mi réalistes mi fantasmés, desquels toute narration est absente. Libéré, l’esprit s’apaise et peut s’attarder sur le dessin seulement – comme l’écrivain devant la nature – et découvre une pluralité de techniques (encre, aquarelle, feutre, stylo à pointe fine…). L’artiste s’interroge également sur la diffusion et la circulation du dessin. Main ou ordinateur, l’outil de création lui importe peu. Le support choisi en revanche donne une autre dimension à l’objet en tant que tel : un croquis dans un carnet peut devenir un immense wall painting, comme Muro Vegetal (2015) présenté dans le parc Marcel Paul du XIVe arrondissement de Paris, reproduit pour l’occasion à l’Inattendue. A l’inverse, certains dessins sont réduits au format carte postale puis présentés dans des coffrets, sortes de bandes dessinées humoristiques et tragiques sans bulles. D’autres, plus abstraits, se développent jusqu’à devenir de véritables affiches. http://www.felixnamen.com/ © F.A.N. There is something Wrong inside 4 Nicolas Olivares N é à Quilpué (Chili) en 1986. Vit et travaille à Paris. Après avoir obtenu une licence en Art plastique à l‘Universidad Católica de Chile, il suit actuellement le master d’Art contemporain et des nouveaux médias à l’université Paris 8. Nicolas Olivares présente une série de peintures de paysages, intitulée Et maintenant la forêt a mon âge (2015), en référence au poème de l’auteur chilien Juan Luis Martinez : « L’enfant que j’étais / s’est égaré dans la forêt / et maintenant la forêt a mon âge ». Les tonalités bleues participent de la construction d’un espace onirique, suspendu dans le temps, excepté peut-être pour les travaux où point la couleur verte, évoquant la présence du soleil. Crépuscule ou aurore cependant, rien ne permet de le dire. Les lieux représentés sont des images fantasmées de la ville de naissance de l’artiste. Elles sont le résultat de la superposition de ses souvenirs d’enfance (de l’ordre de l’imaginaire) et de vues trouvées sur google streetview (documentation objective). A mi chemin entre réalité et irréalité, entre métaphysique et science, ces peintures proposent une mise en images de la dichotomie telle qu’elle a été conceptualisée par le physicien et philosophe autrichien Erwin Schrödinger (1887-1961). © N.O. Et maintenant la forêt a mon âge, 2015 5 L’Inattendue Galerie de la Maison des iniatives é t u d i a n t e s e s t u n e s p a c e d é d i é à la création artistique. Située au cœur du Marais, à proximité de la Place des Vosges, elle appartient à la Mairie de Paris. Elle est animée par le collectif O/Art et propose chaque mois une nouvelle exposition. La galerie offre la possibilité aux étudiants en cursus en Ile de France d’exprimer leurs talents. Soutenue par Christine Lemardeley, Adjointe à la Maire de L’Inattendue Paris en charge de la vie étudiante et par la Mairie de Paris, la galerie s’engage à accueillir différents univers contemporains et médiums: photographie, art visuels, cinéma, performances... tout au long de l’année. Informations pratiques dibujo - desenho L’Inattendue Galerie de la MIE www.oart-asso.fr/ /OArt/ /L’Inattendue, la galerie de la Maison des Initiatives Etudiantes 50, Rue des Tournelles 75003 Paris Métro: Chemin Vert (8) ou Bastille (1,5,8)