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L’agence de développement et d’urbanisme
urbanisme
du pays de Montbéliard
www.adu-montbeliard.r
blog.adu-montbeliard.fr
Enquête logement
des nouveaux salariés
du Pays de Montbéliard
mars 2011
Document rédigé par Elodie Bruas, ADU
SOMMAIRE
I-
CONTEXTE
II-
OBJECTIFS ET ENJEUX
1234-
III-
METHODOLOGIE
12345-
IV-
Etudes antérieures
Objectifs poursuivis
Enjeux
Hypothèses
Cible
Le questionnaire
Mode d’administration
Taux de retour
Les principales étapes de l’enquête
RESULTATS DE L’ENQUETE
1- Profil général de l’échantillon
2- Les implantations résidentielles
3- Un problème de logement, notamment dans le rapport qualité-prix et en
particulier sur le locatif
4- Un problème d’attractivité et d’image : toujours une comparaison avec Belfort
5- Autres composantes de l’attractivité résidentielle
V-
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
VI-
ANNEXES
Enquête logement des nouveaux salariés
1- Le questionnaire
2- Remarques de la partie expression libre
2
CONTEXTE
L’Agence de Développement et d’Urbanisme a conduit une enquête sur le
logement des nouveaux salariés du Pays de Montbéliard entre septembre 2010 et mars
2011.
Pourquoi cette enquête ?
Cette enquête intervient à un moment où l’on commence à s’interroger sur le bilan du
Programme Local de l’Habitat (PLH) 2007-2012. Celui-ci, approuvé en 2006, présentait
des objectifs ambitieux en matière de production de logements (800 logements neufs/an)
afin de répondre à la demande et d’enrayer la baisse démographique.
Depuis des années l’on expliquait le déficit migratoire par l’insuffisance de la production
de logements neufs dans l’agglomération.
Or aujourd’hui on constate que malgré l’augmentation de l’offre produite en logements une production de 600 logements neufs en moyenne par an entre 2003 et 2009 - ceux-ci
ne trouvent pas toujours preneurs.
Le déficit démographique se poursuit
D’autre part, le Pays de Montbéliard ne parvient toujours pas à stopper la fuite de ses
habitants et continue à perdre sa population (-3695 habitants entre 1999 et 2007 soit une
baisse de 3% de sa population).
Ces évolutions sont cependant très contrastées au sein de l’agglomération. Ainsi les
communes du cœur d’agglomération sont celles qui perdent le plus de population.
Tandis que les villages en regagnent.
Mais le déficit migratoire se poursuit, et le solde naturel du Pays de Montbéliard, pourtant
positif, ne permet plus de compenser les départs.
A l’échelle de l’Aire Urbaine ce déficit démographique est cependant relatif puisque la
tendance démographique globale y est positive sur la période 1999-2007 (+1,4% entre
1999 et 2007).
Par le biais de différents retours d’expériences, il semblerait que les nouveaux salariés
qui viennent travailler sur notre territoire ont des difficultés à se loger dans
l’agglomération.
Notamment, les services en charge du développement économique ont remonté des
difficultés sur les produits logement à destination des cadres nouveaux arrivants.
Des navettes domicile-travail en constante augmentation
Par ailleurs, un chiffre éloquent est souvent invoqué : plus de 23 000 personnes viennent
quotidiennement travailler dans l’agglomération sans y résider (données RRP06). Si l’on
rapporte ce chiffre à la population du Pays de Montbéliard, cela équivaudrait à 20% de
3
Des difficultés à se loger pour les nouveaux arrivants ?
sa population. Et cette mobilité domicile-travail est en hausse depuis 1999 (+13%). Entre
1999 et 2006 le nombre de personnes qui travaillent dans le Pays de Montbéliard tout en
y résidant a diminué (- 2 463 personnes, soit - 6%).
En comparaison, dans l’agglomération de Besançon, ce sont plus de 24 000 personnes
qui viennent travailler quotidiennement dans la Communauté d’Agglomération du Grand
Besançon (CAGB) sans y résider. Si l’on rapporte ce chiffre à la population de
l’agglomération de Besançon, cela équivaudrait à 14% de sa population.
Dans l’agglomération belfortaine ce sont plus de 15 000 personnes qui viennent travailler
dans la Communauté d’Agglomération Belfortaine (CAB) sans y résider, ce chiffre
rapporté à sa population équivaudrait à 16% de sa population.
Cependant, même si le nombre de personnes qui travaillent dans le Pays de Montbéliard
sans y résider paraît important, il peut être relativisé à l’échelle de l’Aire Urbaine, puisque
sur ces 23 000 personnes qui viennent travailler quotidiennement dans l’agglomération
17 000 résident quand même dans le périmètre de l’Aire Urbaine (72%).
Dans ce contexte Pays de Montbéliard Agglomération a sollicité l’ADU afin de réaliser
une enquête qui doit permettre de faire émerger les tendances actuelles en matière de
choix résidentiels.
Cette enquête s’adresse aux nouveaux salariés et répond ainsi aux questions suivantes :
Où habitent les nouveaux salariés du Pays de Montbéliard ? Pour quelles raisons
n’habitent-ils pas dans le Pays de Montbéliard ? Sont-ils satisfaits de leur logement dans
le Pays de Montbéliard ? Quels sont les critères de choix dans leur recherche de
logement ? Quelle était leur perception du Pays de Montbéliard avant d’y travailler ?
4
OBJECTIFS ET ENJEUX
1- Etudes antérieures
La problématique du logement des nouveaux salariés n’est pas récente. Plusieurs
études ont déjà traité ce thème et essayé de comprendre les raisons de cette « fuite des
ménages ».
Une étude de l’ADU datée de 1995 intitulée « Stratégie et itinéraires résidentiels des
nouveaux embauchés des principales entreprises publiques et privées du Pays de
Montbéliard » mettait déjà en avant l’intérêt de faire un état des lieux des implantations
résidentielles de la population nouvellement embauchée et d’essayer de comprendre ce
qui les incite à s’éloigner du Pays de Montbéliard.
Les résultats de cette enquête (71 réponses) concluaient sur le fait que l’hypothèse
d’une fuite de la population du Pays de Montbéliard ne se vérifiait pas (les deux tiers des
enquêtés habitaient dans le Pays de Montbéliard), mais que l’échantillon était trop faible
pour être représentatif.
En 2004-2005 deux études concomitantes ont abordé cette problématique.
L’une de ces études a été menée par l’ADU et comprenait deux volets, le premier intitulé
« Quel(s) produits résidentiels pour les arrivants dans la CAPM ? » et le second « Quel
produit résidentiel temporaire de confort pour les arrivants ». Cette étude cherchait à
déterminer le type de produit résidentiel à destination des cadres nouvellement
embauchés et des cadres bi-résidents afin de quantifier les besoins en logements de ces
populations.
La deuxième étude a été réalisée par le cabinet Guy Taieb Conseil dans le cadre du
diagnostic PLH. Cette enquête a interrogé uniquement des personnes qui travaillaient
dans le Pays de Montbéliard mais qui résidaient en dehors de l’agglomération (des
personnes qui habitaient avant dans le Pays de Montbéliard mais qui ont déménagé en
dehors du Pays de Montbéliard depuis moins de 5 ans). Cette enquête cherchait à savoir
ce qui a participé au choix de s’installer en dehors du Pays de Montbéliard. L’enjeu était
de mieux identifier les logements qui manquaient dans l’agglomération.
Les résultats de cette enquête (110 réponses) ont montré que les personnes qui
quittaient l’agglomération étaient plutôt des ménages avec enfants, employés et
composés de deux actifs. Environ 60% des ménages avaient prospecté sur
5
Cette étude (34 questionnaires sous forme d’entretiens directs) avait alors fait ressortir
l’intérêt de développer certains produits logements afin d’améliorer l’accueil des cadres :
les meublés, les gîtes, les chambres d’hôtes et les meublés de tourisme, les grandes
maisons ou les grands appartements de qualité. Cette étude avait aussi montré l’intérêt
de disposer sur le territoire de résidences hôtelières, ou résidences-services à condition
d’un rapport qualité/prix acceptable, qui répondent aux besoins en logement de certains
nouveaux arrivants et permettent une alternative à l’hôtel pour les bi-résidents qui ont fait
le choix de garder leur résidence principale.
l’agglomération avant de choisir d’habiter ailleurs, ce qui démontrait : une « marque
d’attachement au territoire que l’on peut considérer comme déçue par l’offre de
logements rencontrée » à cause des prix du marché considérés comme excessifs, du
bâti dont la qualité des logements ne correspondent pas aux prix demandés, et à cause
du cadre de vie (recherche calme, sécurité etc.). La motivation du déménagement était
le désir de devenir propriétaire et une volonté de calme, de ruralité. Cette enquête avait
aussi souligné la faiblesse de l’offre neuve dans le Pays de Montbéliard.
2- Objectifs poursuivis
Par le biais de cette enquête l’ADU, cherche aujourd’hui (au regard d’un contexte qui a
évolué avec notamment une production soutenue de logements depuis la mise en œuvre
du PLH) à recueillir les perceptions, les besoins et les attentes des nouveaux salariés du
Pays de Montbéliard en matière de logement, mais aussi en termes de cadre de vie et
de services.
Il s’agit de pouvoir comprendre les choix résidentiels, et les facteurs qui déterminent ces
choix : identifier les raisons pour lesquelles les nouveaux salariés n’habitent pas toujours
le Pays de Montbéliard alors qu’ils y travaillent.
Mais l’objectif est aussi de pouvoir mesurer la satisfaction et de connaître les attentes
des nouveaux salariés qui résident dans l’agglomération. C’est la raison pour laquelle
cette enquête s’est adressée autant aux nouveaux salariés qui résident dans le Pays de
Montbéliard qu’à ceux qui n’y résident pas.
Remarque : cette enquête n’a pas eu comme objectif d’identifier précisément les produits
logements manquants dans le Pays de Montbéliard. Cependant une question ouverte a
été posée et éclaire sur les attentes liées au type de logement souhaité.
3- Enjeux
Cette enquête qui s’adresse aux nouveaux salariés du Pays de Montbéliard quel que soit
leur lieu de résidence est guidé par deux grands enjeux. Il s’agit d’une part de pouvoir
améliorer l’attractivité résidentielle du Pays de Montbéliard à destination des nouveaux
arrivants, qu’il faut « convaincre », attirer et retenir. Il s’agit d’autre part de pouvoir
satisfaire les besoins des populations déjà en place (les retenir et cerner leurs attentes).
Les résultats de cette enquête doivent permettre de donner des informations sur ce qui
oriente les choix des nouveaux salariés en matière de logement.
L’enjeu qui sous-tend cette enquête est bien de mieux connaître les attentes des
nouveaux salariés et des ménages dans leur ensemble (puisque cette enquête n’est pas
composée uniquement de nouveaux arrivants) afin de mieux répondre à leurs besoins.
En matière de politique de l’habitat du Pays de Montbéliard, l’enjeu essentiel est de
pouvoir « offrir à tous la possibilité d’habiter le Pays de Montbéliard mais aussi en
donner envie » (document d’orientation du PLH).
6
4- Hypothèses
Plusieurs hypothèses de travail ont guidé cette enquête, et sont destinées à être
vérifiées, confirmées ou infirmées.
-
Les nouveaux salariés du pays de Montbéliard ont du mal à trouver un logement
dans l’agglomération.
-
Les nouveaux salariés préfèrent s’installer en dehors du territoire (à Belfort,
Mulhouse etc.).
-
Parmi ces nouveaux salariés qui habitent en dehors de l’agglomération
beaucoup seraient des cadres (niveau de vie plus élevé, plus exigeants, attentes
particulières ?)
-
Les raisons de cette fuite : des problèmes liés au logement (prix, qualité,
localisation, logements qui ne répondent pas ou plus aux besoins des ménages :
taille des logements, neuf/ancien, etc.)
Cette enquête a été suivie par un comité technique, qui a participé à la définition des
objectifs de l’enquête et de la méthode, et à l’élaboration du questionnaire.
Ce comité technique est composé des partenaires suivants :
CCI du Doubs
Logilia
Maison de l’Emploi
Pays de Montbéliard Agglomération
SEDD
SMAU
Ville de Montbéliard
−
−
−
−
−
−
−
7
METHODOLOGIE
1- Cible
Les personnes ciblées dans cette enquête sont les nouveaux salariés du Pays de
er
Montbéliard, arrivés dans l’entreprise depuis le 1 janvier 2006, qu’ils habitent ou non
dans le Pays de Montbéliard.
Les nouveaux salariés ne sont pas toujours des nouveaux arrivants. Dans le cadre de
cette enquête la seule variable de sélection des personnes enquêtées est la date
d’arrivée dans l’entreprise. Pour cette raison l’échantillon se compose de :
-
Nouveaux salariés nouveaux arrivants pour qui ce nouvel emploi a occasionné
un déménagement
-
Nouveaux salariés pour qui ce nouvel emploi n’a pas occasionné de
déménagement
Parmi cette dernière catégorie l’on compte aussi des nouveaux salariés qui ont toujours
habité le Pays de Montbéliard. Ce profil pourra être exclu des résultats au besoin lors
d’analyses liées aux a priori, à l’image et à la connaissance du territoire. Cependant ce
profil peut apporter à cette analyse des indications essentielles sur les attentes en
matière de logement. Qu’ils soient originaires de l’agglomération ne signifie pas qu’ils
soient pour autant satisfaits de leur logement dans le Pays de Montbéliard.
Afin d’entrer en contact avec ces nouveaux salariés 30 entreprises et structures
publiques du Pays de Montbéliard ont été sollicitées par courrier (20 entreprises et 10
structures publiques). 15 structures ont finalement accepté de participer à l’enquête :
Entreprises
Structures publiques
Décathlon Montbéliard
ADU
Faurecia Bavans
CAF
Kéolis Pays de Montbéliard
Centre Hospitalier Belfort-Montbéliard
Néolia
Peugeot Japy Industries
Polyclinique des Portes du Jura
Peugeot Hérimoncourt
UFR STGI
PSA (Sochaux)
UTBM
8
2- Le questionnaire (voir annexe)
Le questionnaire s’articule en 6 parties :
-
Le profil des nouveaux salariés
Le logement des nouveaux salariés résidant dans le Pays de Montbéliard
Le logement des nouveaux salariés résidant en dehors du Pays de Montbéliard
Les déplacements
Les impressions sur le Pays de Montbéliard
Expression libre
Plusieurs questions ont été laissé volontairement ouvertes afin de ne pas orienter les
réponses des enquêtés. A l’exemple des questions 24 sur la « recherche d’un logement
précis ». 35 concernant les raisons pour lesquelles les nouveaux salariés n’habitent pas
le Pays de Montbéliard. Et 45 sur l’image que les nouveaux salariés avaient du Pays de
Montbéliard avant de venir y travailler.
3- Mode d’administration
L’enquête a été réalisée par questionnaire sous le logiciel Sphinx. Les résultats ont été
administrés sous le logiciel pour les deux moyens de transmission choisis (électronique
et papier).
-
Par mail : un mail contenant un lien vers le questionnaire en ligne est envoyé
aux DRH qui se chargent de le transférer aux nouveaux salariés. Les données
sont récupérées automatiquement.
-
Par courrier : le questionnaire imprimé est envoyé aux entreprises qui se
chargent de les distribuer aux nouveaux salariés. Certaines entreprises ont
accepté de centraliser le retour des questionnaires. D’autres ont demandé un
retour des questionnaires directement à l’ADU : une enveloppe T est jointe dans
ce cas.
4- Taux de retour
L’enquête a concerné 3170 personnes au sein des 15 structures, dont :
-
560 en ligne
2610 par questionnaire papier
Le taux de retour est de 18%, avec 582 exploitables (112 en ligne et 470 sous format
papier) sur les 646 questionnaires retournés.
9
Les questionnaires ont été envoyés par mail ou par courrier aux entreprises impliquées :
5- Les principales étapes de l’enquête
-
-
-
-
-
-
-
Définition de la mission d’enquête : sujet, cible, objectifs et enjeux, hypothèses,
méthode
Listing des entreprises visées par l’enquête : base intradu, contact service
développement économique ADU et CAPM
Elaboration du questionnaire sous le logiciel Sphinx
Organisation d’un comité technique (validation de la méthode, suivi de la mission
et échanges) qui doit se réunir 3 fois
Présentation aux élus de la commission n°8 « Habi tat-Logement-FoncierUrbanisme de Pays de Montbéliard Agglomération (comité de pilotage) qui doit
se réunir 2 fois : au lancement de la mission (validation des orientations) et
avant restitution des résultats
Test du questionnaire et modifications
Envoi d’un courrier aux directeurs d’entreprises signé par P. Moscovici,
Président de l’ADU (questionnaire joint à titre d’info) pour les informer et avoir un
contact en interne qui soit le référent de l’enquête
Relances téléphoniques et prises de rendez-vous avec le référent désigné (DRH
en général)
Elaboration d’une grille d’entretien en vue de la rencontre avec les DRH
Envoi d’un courrier signé par A. Aubert, Président délégué de l’ADU aux
structures en charge du 1% logement (Logilia, HLC Worldlink et Mobi Est) pour
échanger avec eux sur la façon dont ils répondent aux attentes des salariés en
recherche de logement et leur point de vue sur le logement et le Pays de
Montbéliard plus généralement.
Elaboration d’une grille d’entretien en vue de la rencontre avec les structures 1%
logement
Entretiens avec les DRH (sensibiliser et discuter des modalités de l’enquête, des
conditions de transmission des questionnaires (mail/papier), et avoir leur point
de vue sur la question du logement, démarche prospective sur les arrivées à
venir
Validation du questionnaire après intégration des remarques du comité
technique
Article dans la presse locale (Est Républicain)
Article dans le Puissance 29 et Montbéliard à la Une de novembre, diffusion
article dans journal interne des structures si possible
Préparation du questionnaire en ligne
Contrat avec Sphinx : compte qui héberge le questionnaire en ligne : 350 euros
pour 500 réponses possibles sans durée définie
Contrat avec La Poste pour enveloppes T : 100 euros de frais dossier, et 30
euros minimum par mois, si ce montant est dépassé, coût au nombre de plis
retournés 0,52 centimes/pli.
Transmission des questionnaires (mail et courrier)
Entretiens avec les services en charge du 1% logement
Retour des questionnaires : collecte des données
Préparation de la base de saisie : recodification des données
Saisie et traitement des données
Analyse/interprétation des données et rédaction
Restitution globale des résultats
Rédaction d’un document de synthèse
10
RESULTATS DE L’ENQUETE
1- Profil général de l’échantillon
L’échantillon total représente 582 nouveaux salariés. Parmi ces nouveaux salariés :
-
42% sont des salariés nouveaux arrivants : ils ont dû déménager pour occuper
ce nouvel emploi, et résident soit dans le Pays de Montbéliard, soit en dehors.
-
58% sont des nouveaux salariés qui n’ont pas eu besoin de déménager pour
occuper ce nouvel emploi et résident de la même façon soit dans le Pays de
Montbéliard soit en dehors.
Ainsi notre échantillon ne se compose pas uniquement de nouveaux arrivants, ce qui
permet d’avoir un profil de ménages relativement large, d’autant plus que le terme
nouveaux arrivants ne signifie pas qu’ils résident nécessairement dans le Pays de
Montbéliard. L’intérêt va être de comprendre les choix résidentiels des nouveaux salariés
dans leur ensemble et de pouvoir comparer les nouveaux arrivants avec les autres
nouveaux salariés n’ayant pas déménagé.
1.1- Genre, âge, situation familiale
Parmi les nouveaux arrivants la proportion d’hommes est de 73%, et 27% de femmes.
Parmi les autres nouveaux salariés, on compte 50% d’hommes et 50% de femmes.
81% des nouveaux arrivants sont en couple, dont :
-
26% sont en couple sans enfant
-
55% sont des couples avec enfants (dont 15% ont 3 enfants ou plus)
19% des nouveaux arrivants sont célibataires, dont :
11
Parmi les nouveaux arrivants 76% ont moins de 40 ans, dont 24% sont âgés de moins
de 30 ans. Parmi les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé 76% ont moins de 40
ans, dont 36% sont âgés de moins de 30 ans.
-
16% sont sans enfant
-
3% familles monoparentales
75% des nouveaux salariés n’ayant pas déménagé sont en couple, dont :
-
26% sont en couple sans enfant
-
49% sont des couples avec enfants (dont 9% ont 3 enfants ou plus)
25% des nouveaux salariés n’ayant pas déménagé sont célibataires, dont :
-
20% sont sans enfant
-
5% familles monoparentales
Ainsi notre échantillon se compose pour moitié de couples avec enfants, part équivalente
chez les nouveaux arrivants ou autres nouveaux salariés. La proportion de célibataires
sans enfant est aussi plutôt importante, notamment chez les nouveaux salariés n’ayant
pas déménagés et à mettre en relation avec l’âge relativement jeune des enquêtés.
1.2- Statut professionnel et type de contrat
Remarque : Le statut de fonctionnaire recouvre plusieurs catégories et grades, dont
nous n’avons pas connaissance dans le cadre de cette enquête, ce qui rend difficile des
comparaisons avec les autres catégories socioprofessionnelles. De même pour le statut
de cadre qui regroupe des réalités salariales qui peuvent varier fortement, et qui par
ailleurs est difficilement comparable au statut de fonctionnaire.
Parmi les nouveaux arrivants la proportion de cadres est de 51%, 29% d’employés, 6%
d’ouvriers et 14% de fonctionnaires.
Parmi les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé la proportion de cadres est de 21%,
35% d’employés, 15% d’ouvriers et 28% de fonctionnaires.
Parmi les nouveaux arrivants 7% sont en CDD. Parmi eux, on compte autant d’employés
que de cadres et de fonctionnaires.
Parmi les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé 16% sont en CDD. Ce sont
essentiellement des employés et des fonctionnaires.
La proportion de cadres est plus importante chez les nouveaux arrivants que chez les
autres nouveaux salariés. Les nouveaux arrivants sont aussi moins souvent en CDD que
les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé.
12
1.3- Composition de l’échantillon par entreprise
Composition de l'échantillon par entreprise
49,5%
PSA
11,3%
CHBM
10,8%
Les nouveaux salariés de
l’entreprise PSA représentent
la moitié des nouveaux salariés
ayant répondu à l’enquête.
10,0%
6,7%
Kéolis
NEOLIA
3,1%
ADU
2,9%
CAF
Cette représentation importante
s’explique dans la mesure où
les effectifs de nouveaux
salariés sont importants chez
PSA, de fait la moitié des
questionnaires a concerné
cette entreprise.
1,4%
PSA Hérimoncourt
1,4%
UFR STGI
0,9%
Peugeot Japy
0,9%
UTBM 0,7%
DECATHLON 0,3%
FAURECIA 0,2%
2. D’où viennent les nouveaux arrivants ?
33,9%
Ile-de-France
18,8%
Franche-Comté
Alsace
6,9%
Nord-Pas-de-Calais
6,5%
Lorraine
5,7%
Rhône-Alpes
5,3%
Bretagne
4,9%
Bourgogne
3,7%
Etranger
3,7%
Pays de la Loire
1,6%
Haute-Normandie
1,6%
Champagne-Ardenne
1,6%
Basse-Normandie
1,2%
Auvergne
1,2%
Languedoc-Roussillon
0,8%
Aquitaine
0,8%
Picardie 0,4%
Provence-Alpes-Côte d'Azur 0,4%
Centre 0,4%
Limousin 0,4%
13
Les nouveaux arrivants viennent
en premier lieu de la région Ilede-France (34%), puis de
Franche-Comté (19%).
L’Alsace
et
la
Lorraine
représentent 13% des nouveaux
arrivants.
Ces nouveaux arrivants venus
d’Ile-de-France sont pour 90%
d’entre eux des salariés de PSA.
Ce chiffre est important et n’est
vraisemblablement
pas
ponctuel. Il existe au sein de
cette entreprise une politique de
« rotation » des salariés qui
conduit de façon régulière à des
mutations sur le site de
Sochaux. Les deux tiers de ces
nouveaux arrivants venus d’Ilede-France et travaillant chez
PSA sont des cadres.
Région de résidence antérieure des
nouveaux arrivants
Ces arrivées régulières posent la question des attentes particulières de ces nouveaux
arrivants, notamment pour ceux qui viennent d’Ile-de-France, en termes de commerces
et services mais aussi en termes de qualité de vie.
3. Date d’arrivée des nouveaux arrivants
Les deux tiers des nouveaux arrivants sont arrivés après 2008 (dont 44% après 2009).
Dans le cadre de cette enquête l’intérêt de connaître la date à laquelle sont arrivés les
salariés nouveaux arrivants est de pouvoir connaître la proportion de personnes arrivées
très récemment (moins de 3 ans, soit après 2008) et la proportion des personnes qui
sont arrivées il y a un peu plus longtemps, et qui suppose une expérience du territoire
plus ou moins grande, des attentes et des pratiques qui peuvent être plus ou moins
différentes.
En résumé
Les nouveaux salariés enquêtés sont plutôt jeunes : les 3/4 ont moins de 40 ans,
dont 1/3 moins de 30 ans
•
La moitié est en couple avec des enfants
•
Près d’1/4 des enquêtés sont célibataires
•
La moitié des nouveaux arrivants sont des cadres
•
1/3 des nouveaux arrivants vient de la région Ile-de-France
•
Les 2/3 des nouveaux arrivants sont arrivés il y a moins de 3 ans
•
14
2- Les implantations résidentielles
Une des hypothèses qui a guidé cette enquête était que les salariés qui travaillent dans
l’agglomération étaient nombreux à préférer s’installer en dehors du territoire. Il s’agit
donc bien de voir où habitent les nouveaux salariés et d’essayer de comprendre les
facteurs qui ont déterminé les choix d’implantations résidentielles (ex : statut
professionnel, situation familiale, âge, a priori etc.).
2.1- Où habitent les nouveaux salariés ?
Parmi les nouveaux arrivants interrogés, 51% résident dans le Pays de Montbéliard et
49% en dehors.
Parmi les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé, 54% résident dans le Pays de
Montbéliard et 46% en dehors.
Qu’ils soient nouveaux arrivants ou pas, les nouveaux salariés interrogés ne semblent
pas faire de réelle différence dans le choix de leur lieu de résidence.
Concernant les nouveaux arrivants, il n’existe pas de différence dans leurs implantations
résidentielles en fonction de leur date d’arrivée. Que ce soit avant ou après 2008 la
tendance est la même : les nouveaux arrivants sont un peu plus de la moitié à résider
Ces chiffres peuvent être mis en parallèle avec ceux communiqués par l’organisme
Logilia (Action Logement, collecteur du 1% logement). Entre 2008 et 2010, sur les
salariés en mobilité que l’agence Logilia d’Exincourt a accompagnés dans leur recherche
de logement, 76% ont trouvé à se loger dans le Pays de Montbéliard.
A partir de ces données, la supposée fuite des salariés en dehors du Pays de
Montbéliard ou tout du moins l’impression d’évitement du territoire ne se vérifie
pas.
Parmi les nouveaux arrivants on constate qu’ils résident principalement dans la
commune de :
-
Montbéliard (38%)
-
Valentigney (8%)
-
Grand-Charmont (6%)
-
Audincourt (6%)
-
Hérimoncourt et Béthoncourt (à part égale 5%)
15
2.2- Commune de résidence des nouveaux salariés qui habitent le Pays de
Montbéliard
Parmi les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé qui habitent le Pays de Montbéliard,
ils résident le plus souvent dans la commune de :
Montbéliard (28%)
Valentigney (10%)
Audincourt (7%)
Béthoncourt et Mandeure (à part égale 5%)
2.3- Pour quelle raison vient-on dans le Pays de Montbéliard ?
Aux nouveaux salariés qui résident dans le Pays de Montbéliard, nous avons posé la
question de savoir quelle était la raison de leur venue dans l’agglomération.
Parmi les nouveaux arrivants qui résident dans le Pays de Montbéliard, la proportion de
ceux qui sont venus pour un emploi est de 92% et ceux qui ont suivi leur conjoint(e) est
de 7%.
Pour les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé qui résident dans le Pays de
Montbéliard 46% sont venus pour un emploi, 9% ont suivi leur conjoint(e) et 41% y ont
toujours habité. La part de nouveaux salariés qui résident dans le Pays de Montbéliard et
qui y ont toujours habité est relativement importante. Et s’explique notamment par le fait
que les entreprises enquêtées recrutent beaucoup localement pour des postes
d’employés ou d’ouvriers.
2.4- Lieux de résidence des nouveaux salariés qui résident hors Pays de
Montbéliard
Parmi les nouveaux arrivants qui résident en dehors du Pays de Montbéliard, 45% sont
implantés dans le Territoire de Belfort, 28% dans le Doubs, 21% en Haute-Saône et 5%
dans le Haut-Rhin.
Parmi les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé qui résident hors Pays de
Montbéliard, 44% sont implantés dans le Territoire de Belfort, 24% dans le Doubs, 21%
en Haute-Saône et 11% dans le Haut-Rhin.
Parmi l’ensemble de ces nouveaux salariés qui résident en dehors du Pays de
Montbéliard, 71% résident quand même dans l’Aire Urbaine.
Cette part importante peut être rapprochée des chiffres de l’INSEE sur les navettes
domicile-travail. L’INSEE établissait que sur les 23000 personnes qui viennent
quotidiennement travailler dans l’agglomération et qui n’y résident pas, 72% résident
quand même dans l’Aire Urbaine.
Concordance qui nous montre qu’une grande partie des nouveaux salariés interrogés ne
vont pas forcément habiter très loin du Pays de Montbéliard.
Le bassin d’habitat des salariés du Pays de Montbéliard est bien plus large que le
périmètre de l’agglomération et dépasse même celui de l’Aire urbaine BelfortMontbéliard-Héricourt-Delle vers l’Ouest.
Aussi, on peut s’intéresser aux données sur le temps de trajet domicile-travail.
16
En moyenne les nouveaux arrivants qui résident hors Pays de Montbéliard sont 70% à
mettre moins de 30 min pour effectuer ce trajet, 27% entre 30 min et 1h, et 3% plus d’1h.
Quant aux nouveaux salariés n’ayant pas déménagé ils sont 68% à mettre moins de 30
min, 26% à mettre entre 30 min et 1h et 6% plus d’1h.
Lieu de résidence des nouveaux salariés hors Pays de Montbéliard
2.5.1-
Le statut professionnel explique-t-il les implantations résidentielles ?
Parmi les nouveaux arrivants on constate que :
-
Les cadres sont 52% à résider dans le Pays de Montbéliard contre 48% en dehors.
-
Les employés sont à part égale implantés dans le Pays de Montbéliard et en dehors.
-
En revanche les ouvriers sont 75% à résider dans le Pays de Montbéliard et 25% en
dehors.
-
Les fonctionnaires : 40% à résider dans le Pays de Montbéliard et 60% en dehors.
17
2.5- Implantations résidentielles en fonction du profil des nouveaux salariés
On constate que globalement les implantations résidentielles sont indifférenciées chez
les nouveaux arrivants cadres et les employés, mais que les ouvriers nouveaux arrivants
ont plutôt tendance à résider dans le Pays de Montbéliard, et que les fonctionnaires ont
plutôt tendance à résider hors Pays de Montbéliard.
Parmi les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé :
-
Les cadres sont 43% à résider dans le Pays de Montbéliard et 57% en dehors.
-
Les employés sont 54% à résider dans le Pays de Montbéliard contre 46% en
dehors.
-
Les ouvriers sont 65% à résider dans le Pays de Montbéliard et 35% en dehors.
-
Les fonctionnaires sont 55% à résider dans le Pays de Montbéliard contre 45% en
dehors.
On constate que chez les autres nouveaux salariés, les cadres sont en grande majorité
implantés hors Pays de Montbéliard. En revanche les employés, ouvriers et
fonctionnaires sont en majorité implantés dans le Pays de Montbéliard.
Sur la totalité de l’échantillon des nouveaux salariés les implantations résidentielles sont
quasiment indifférenciées hormis chez les ouvriers qui ont plutôt tendance à résider dans
le Pays de Montbéliard.
2.5.2-
Le type de contrat a-t-il une influence sur les implantations résidentielles ?
Parmi les nouveaux arrivants, ceux en CDI sont 51% à résider dans le Pays de
Montbéliard et 49% en dehors. Et ceux en CDD sont 53% à résider dans le Pays de
Montbéliard et 47% en dehors.
Parmi les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé, ceux en CDI sont 55% à résider
dans le Pays de Montbéliard et 45% en dehors, tandis que ceux en CDD sont 46% à
résider dans le Pays de Montbéliard et 54% en dehors.
Globalement les implantations résidentielles ne se contrarient pas en fonction du type de
contrat des nouveaux salariés, qui ont quand même plutôt tendance à résider dans le
Pays de Montbéliard.
18
2.5.3-
La situation familiale influence-t-elle les choix résidentiels ?
Parmi les nouveaux arrivants, ceux en couple avec enfants sont un peu plus nombreux à
résider en dehors du Pays de Montbéliard (54%) contre 46% à l’intérieur. On remarque
que les personnes sans enfant et les célibataires ont une tendance plus forte à résider
Parmi les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé, la même tendance est observée
chez les nouveaux arrivants.
La situation familiale apparaît comme un bon indicateur qui permet de révéler une
tendance propre aux couples avec enfants. Ceux-ci ayant tendance à résider en dehors
du Pays de Montbéliard, contrairement aux couples sans enfants et aux célibataires
avec ou sans enfant.
Ce constat peut être lié à la périurbanisation observée n’importe où en France, qui est un
moyen de trouver un produit individuel avec jardin et souvent à un coût plus accessible
qu’en ville.
2.5.4-
L’âge est-il un facteur permettant d’expliquer les choix résidentiels ?
Les nouveaux arrivants de moins de 50 ans semblent résider de façon indifférenciée
dans le Pays de Montbéliard ou en dehors. En revanche les nouveaux arrivants de plus
de 50 ans sont une grande majorité à résider dans le Pays de Montbéliard.
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé de moins de 40 ans résident de façon
indifférenciée dans le Pays de Montbéliard et en dehors, en revanche à partir de 40 ans
ils ont plutôt tendance à résider dans le Pays de Montbéliard.
L’âge ne permet pas d’établir des tendances évidentes permettant d’expliquer les
implantations résidentielles des nouveaux salariés.
2.5.5-
Les a priori que les nouveaux salariés avaient sur le Pays de Montbéliard avant
d’y travailler ont-ils une influence sur leur implantation résidentielle ? (exclusion
faite des nouveaux salariés qui ont toujours habité le Pays de Montbéliard)
-
Ceux qui avaient un a priori positif du territoire avant de venir y travailler sont
aujourd’hui 83% à résider dans l’agglomération contre 17% en dehors.
-
Ceux qui avaient un a priori négatif sont 47% à résider dans l’agglomération contre
53% en dehors.
-
Ceux qui avaient un a priori neutre sont 47% à résider dans l’agglomération contre
53% en dehors.
19
Parmi les nouveaux arrivants :
Parmi les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé :
-
Ceux qui avaient un a priori positif du territoire avant de venir y travailler sont
aujourd’hui 60% à résider dans l’agglomération contre 40% en dehors.
-
Ceux qui avaient un a priori négatif sont 31% à résider dans l’agglomération contre
69% en dehors.
-
Ceux qui avaient un a priori neutre sont 59% à résider dans l’agglomération contre
41% en dehors.
Ce critère permet de mettre en évidence un lien direct entre implantation résidentielle et
type d’a priori. On constate que les a priori positifs influencent fortement les
implantations résidentielles, en particulier des nouveaux arrivants.
Le Pays de Montbéliard semble attirer davantage ceux qui n’ont pas d’enfant et les
célibataires ou plutôt faire partir les couples avec enfants ?
L’idée de fuite vers l’extérieur du Pays de Montbéliard n’est en fait pas catastrophique.
Les implantations résidentielles apparaissent, au regard de ces facteurs, plutôt
indifférenciées.
Le seul facteur qui semble intervenir est la situation familiale des enquêtés. Les couples
sans enfant et les célibataires ont davantage tendance à résider dans le Pays de
Montbéliard, tandis que les couples avec enfants sont un peu plus nombreux à résider
en dehors du Pays de Montbéliard.
Le statut professionnel n’explique pas les implantations résidentielles. Et l’hypothèse
selon laquelle les nouveaux salariés et en particulier les cadres préfèrent s’installer en
dehors du Pays de Montbéliard est discutable. Il n’apparaît pas d’impression
d’évitement du Pays de Montbéliard pour ces cadres qui sont aussi nombreux à
résider dans l’agglomération qu’en dehors.
On constate en revanche l’influence que peuvent avoir les a priori, sur les implantations
résidentielles des nouveaux salariés dans leur ensemble.
Les a priori jouent un rôle dans les implantations résidentielles des nouveaux salariés en
particulier les a priori des nouveaux arrivants qui, lorsqu’ils sont positifs, influencent
considérablement leur lieu de résidence dans le Pays de Montbéliard. (enjeu : pour ce
profil l’image du territoire est très importante)
Au travers de ces premiers éléments il apparaît donc que les nouveaux salariés habitent
autant dans le Pays de Montbéliard qu’en dehors. Et surtout qu’il n’existe pas
d’évitement a priori du Pays de Montbéliard, au sens où l’on supposait que la tendance
20
la plus forte était l’implantation des salariés hors agglomération, et que cette situation
était très affirmée.
Pour autant ces éléments posent la question de savoir quelles sont les raisons qui
amènent près de la moitié de ces nouveaux salariés à résider en dehors de
l’agglomération.
Le premier constat que l’on peut faire à la lecture des commentaires des enquêtés est
qu’ils n’ont pas forcément une vision d’agglomération : lorsque l’on parle du Pays de
Montbéliard, les enquêtés ont été nombreux à parler de la ville de Montbéliard.
Le Pays de Montbéliard n’est pas vraiment identifié en tant qu’entité administrative. Dans
les pratiques quotidiennes les enquêtés semblent avoir une vision plus large et donner
plus de sens à l’échelle Aire Urbaine.
Le bassin d’habitat est plus large que les limites du Pays de Montbéliard : les choix
résidentiels ne se réalisent pas à cette échelle.
En résumé
Les implantations résidentielles sont indifférenciées
•
Communes de résidence dans le Pays de Montbéliard : Montbéliard, Valentigney,
Audincourt, Grand-Charmont
•
Hors Pays de Montbéliard : Territoire de Belfort (près de la moitié des nouveaux
salariés hors Pays de Montbéliard)
•
Près des 3/4 des nouveaux salariés qui résident hors Pays de Montbéliard, résident
quand même dans le périmètre de l’Aire Urbaine
•
Les couples avec enfants sont plus nombreux à habiter hors du Pays de Montbéliard
•
Les a priori influencent les implantations résidentielles
•
Pas d’évitement du Pays de Montbéliard, ni chez les cadres, ni plus globalement
•
Le bassin d’habitat est plus large que les limites du Pays de Montbéliard : les choix
résidentiels ne se réalisent pas à cette échelle
•
21
3- Un problème de logement, notamment dans le rapport qualité-prix et en
particulier sur le locatif privé
3.1- Les nouveaux salariés sont davantage propriétaires en dehors du Pays de
Montbéliard
3.1.1-
Statut d’occupation et type de logement des nouveaux salariés dans leur
ensemble
Ensemble de l’échantillon : 43% locataires, 52% propriétaires, 5% hébergés. Plus
souvent locataires d’un appartement et propriétaires d’une maison. Mais une majorité
des nouveaux salariés vit dans une maison (54%).
•
Les nouveaux arrivants :
45% locataires, 52% propriétaires, 3% hébergés. Lorsqu’ils sont locataires c’est en très
grande majorité d’un appartement. Et lorsqu’ils sont propriétaires c’est aussi
majoritairement d’une maison. La majorité des nouveaux arrivants vit dans une maison
(57%).
•
−
Dans le Pays de Montbéliard, ils sont 55% à être locataires, 42% propriétaires,
3% hébergés. Plus souvent locataire d’un appartement et propriétaire d’une
maison. La majorité vit en appartement (52%)
−
En dehors du Pays de Montbéliard, ils sont 35% locataires, 63% propriétaires,
2% hébergés. Plus souvent locataire d’un appartement (la proportion de
propriétaires d’appartement est un peu plus élevée que chez les nouveaux
arrivants qui résident dans le Pays de Montbéliard) et propriétaire d’une maison.
Mais qu’ils soient propriétaires ou locataires une très grande majorité vit dans
une maison (67%).
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé :
42% locataires, 52% propriétaires, 7% hébergés. Lorsqu’ils sont locataires c’est en très
grande majorité d’un appartement. Et lorsqu’ils sont propriétaires c’est aussi
majoritairement d’une maison. La proportion de personnes qui vivent en appartement
(36%) ou dans une maison (39%) est quasiment la même.
22
−
Dans le pays de Montbéliard : 50% locataires, 45% propriétaires, 5% hébergés.
Plus souvent locataire d’un appartement et propriétaire d’une maison. La
majorité vit en appartement (56%)
−
En dehors du Pays de Montbéliard : 32% locataires, 59% propriétaires, 9%
hébergés. Plus souvent locataire d’un appartement et propriétaire d’une maison.
Mais qu’ils soient propriétaires ou locataires une grande majorité vit dans une
maison (60%).
Ces éléments font ressortir que les nouveaux salariés, qu’ils soient nouveaux arrivants
ou non, sont bien plus nombreux à être propriétaires en dehors du Pays de Montbéliard,
et plus souvent locataires dans le Pays de Montbéliard. On remarque aussi qu’ils sont
beaucoup plus nombreux à vivre dans un appartement dans le Pays de Montbéliard et
dans une maison en dehors du pays de Montbéliard.
Les comparaisons que l’on peut effectuer se trouvent être davantage dans le rapport
Pays de Montbéliard/hors Pays de Montbéliard qu’en fonction du profil des nouveaux
salariés nouveaux arrivants ou non.
3.1.2-
Statut d’occupation en fonction du statut professionnel
Sur l’ensemble des nouveaux salariés : les cadres sont 56% à être propriétaires dans le
Pays de Montbéliard alors qu’ils sont 75% à l’être en dehors du Pays de Montbéliard.
Les employés et les fonctionnaires sont majoritairement locataires dans le Pays de
Montbéliard alors qu’ils sont majoritairement propriétaires lorsqu’ils résident en dehors
du Pays de Montbéliard. Les ouvriers sont majoritairement locataires qu’ils habitent dans
le Pays de Montbéliard ou en dehors.
•
Les cadres nouveaux arrivants sont à part égale locataires et propriétaires dans le Pays
de Montbéliard, alors qu’ils sont 72% à être propriétaires lorsqu’ils habitent hors Pays de
Montbéliard.
Les employés et les fonctionnaires nouveaux arrivants sont majoritairement locataires
dans le Pays de Montbéliard alors qu’ils sont majoritairement propriétaires lorsqu’ils
résident en dehors du Pays de Montbéliard.
Les ouvriers nouveaux arrivants sont majoritairement locataires dans le Pays de
Montbéliard. La proportion d’ouvriers nouveaux arrivants qui résident en dehors du Pays
de Montbéliard est trop faible pour pouvoir en tirer des conclusions.
23
•
Les cadres sont en très grande majorité propriétaires qu’ils habitent le Pays de
Montbéliard ou en dehors.
Les employés et les fonctionnaires sont majoritairement locataires dans le Pays de
Montbéliard alors qu’ils sont majoritairement propriétaires lorsqu’ils résident en dehors
du Pays de Montbéliard.
Les ouvriers sont majoritairement locataires qu’ils habitent dans le Pays de Montbéliard
ou en dehors.
Ces résultats font ressortir que les différences entre statuts d’occupation du logement ne
se constatent pas par rapport au profil des nouveaux salariés mais montrent plutôt que
les disparités apparaissent en fonction du lieu de résidence. Les employés et
fonctionnaires qui sont plutôt locataires dans le Pays de Montbéliard (nouveaux arrivants
ou non) sont majoritairement propriétaires lorsqu’ils résident hors Pays de Montbéliard.
La tendance est un peu différente chez les cadres où des différences se remarquent en
fonction du profil et du lieu de résidence : les cadres nouveaux arrivants sont davantage
propriétaires en dehors du Pays de Montbéliard en comparaison des autres cadres (qui
n’ont pas déménagé).
24
3.2- Habitants du Pays de Montbéliard
3.2.1-
Temps de recherche logement
Nouveaux arrivants : 79% ont mis moins de 3 mois pour trouver leur logement actuel.
(Aide à la mobilité ?)
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé : 56% ont mis moins de 3 mois pour
trouver leur logement (plus de difficultés à trouver ?)
Différence notable dans le temps de recherche du logement en fonction du profil des
nouveaux salariés. On peut expliquer que les nouveaux arrivants ont eu plus de facilités
à trouver leur logement par les moyens dont ils disposent pour être accompagnés dans
cette démarche (1% logement).
3.2.2-
Insatisfactions liées au logement : ¼ des nouveaux salariés qui habitent
l’agglomération
Les nouveaux arrivants sont 81% à être satisfaits de leur logement et 19% à être
insatisfaits.
Les nouveaux salariés qui n’ont pas eu besoin de déménager sont beaucoup plus
mécontents de leur logement que les nouveaux arrivants. Pourquoi ?
C’est en tout cas un enjeu car il s’agit aussi de pouvoir retenir ceux qui sont déjà
installés depuis un certain temps.
25
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé, qui n’ont pas eu besoin de déménager
sont 73% à être satisfaits de leur logement et 27% à être insatisfaits.
3.2.3-
Les raisons de cette insatisfaction : qualité, taille et prix des logements
Les raisons de l'insatisfaction liée au logement pour les
nouveaux arrivants qui habitent dans le Pays de Montbéliard
qualité du logement
22,0%
taille du logement
22,0%
14,0%
montant élevé du loyer
12,0%
aspect extérieur du bâtiment
localisation, quartier
8,0%
éloignement des commerces
4,0%
absence d'espaces verts
4,0%
éloignement des lieux de loisirs
2,0%
éloignement de la famille, des amis
2,0%
image de la commune
2,0%
éloignement du lieu de travail
2,0%
impôts locaux élevés
2,0%
problèmes de voisinage
2,0%
autre
2,0%
éloignement/absence de crèches 0,0%
éloignement des écoles/collèges/ lycées 0,0%
desserte en transport en commun insuffisante 0,0%
•
−
Les deux premières raisons à part égale : la qualité (22%) et la taille du
logement (22%)
−
En 3
−
L’aspect extérieur du bâtiment arrive juste après (25%)
ème
: le montant élevé du loyer (14%)
Les 3/4 des nouveaux arrivants insatisfaits de leur logement ont moins de 40 ans.
Une majorité (53%) des nouveaux arrivants insatisfaits de leur logement sont des
couples avec enfants.
67% sont locataires d’un appartement (dont 58% dans le privé et 8% dans le parc social)
26
Les raisons de l'insatisfaction liée au logement pour les autres
nouveaux salariés qui habitent le Pays de Montbéliard
25,9%
17,6%
taille du logement
13,9%
montant élevé du loyer
12,0%
9,3%
6,5%
absence d'espaces verts
problèmes de voisinage
2,8%
éloignement des commerces
2,8%
éloignement du lieu de travail
1,9%
desserte en transport en commun insuffisante
1,9%
autre
1,9%
image de la commune
0,9%
éloignement de la famille, des amis
0,9%
éloignement/absence de crèches
0,9%
impôts locaux élevés
0,9%
éloignement des écoles/collèges/ lycées 0,0%
éloignement des lieux de loisirs 0,0%
•
−
En 1 : la qualité du logement (26%)
−
En 2
ème
: la taille du logement (18%)
−
En 3
ème
: le montant élevé du loyer (14%)
−
L’aspect extérieur du bâtiment (25%) et la localisation (21%) arrivent sont cités
ensuite
er
87% ont moins de 40 ans.
58% sont des personnes qui n’ont pas d’enfants
Les raisons avancées sont identiques selon le profil des nouveaux salariés, mais on
constate que la qualité du logement ressort un peu plus chez les nouveaux salariés qui
n’ont pas eu besoin de déménager.
Le profil des nouveaux salariés insatisfaits de leur logement est plutôt jeune. Plutôt des
couples avec enfants chez les nouveaux arrivants, et plutôt des personnes sans enfant
chez les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé.
Surtout, on constate que ce sont en très grande majorité des locataires d’appartement
qui se plaignent de leur logement : dans le privé chez les nouveaux arrivants et à part
égale dans le privé et le parc social chez les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé.
27
69% sont locataires d’un appartement (dont 29% dans le privé, 31% dans le parc social
et 8% dans le parc conventionné)
Remarque : les deux premières raisons de l’insatisfaction liée au logement pour ceux qui
résident dans le Pays de Montbéliard sont la qualité et la taille du logement, et sont
identiques aux premiers critères de choix dans la recherche de logement pour ceux qui
résident hors Pays de Montbéliard.
3.2.4-
Les projets logement
a- Souhait de changer de logement
Nouveaux arrivants :
39% souhaitent changer de logement, 61% ne l’envisagent pas. Parmi ces nouveaux
arrivants qui souhaitent changer de logement 80% sont locataires (dont 55% d’un
appartement : 47% privé et 8% social).
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé : 47% souhaitent changer de logement,
53% ne le souhaitent pas. Parmi ceux qui envisagent de déménager 73% sont locataires
(dont 64% d’un appartement : 31% dans le privé, 29% social et 4% dans le parc
conventionné).
On constate encore ici que les nouveaux salariés qui n’ont pas eu besoin de déménager
se démarquent des nouveaux arrivants, par leur souhait beaucoup plus prononcé de
changer de logement.
On remarque aussi que la très grande majorité des nouveaux salariés qui souhaitent
déménager, qu’ils soient nouveaux arrivants ou non sont actuellement locataires d’un
appartement, plutôt dans le privé chez les nouveaux arrivants et à part égale entre privé
et social chez les autres nouveaux salariés.
b- Souhait changer/satisfaction logement : vouloir changer de logement ne signifie
pas toujours être insatisfait de son logement actuel
Nouveaux arrivants : parmi ceux qui souhaitent changer de logement 57% se déclarent
satisfaits de leur logement. Parmi ceux qui ne sont pas satisfaits de leur logement, 87%
souhaitent déménager. Mais parmi ceux qui sont satisfaits de leur logement 28%
souhaitent quand même déménager.
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé : parmi ceux qui souhaitent changer de
logement la moitié (51%) se déclarent quand même satisfaits de leur logement. Parmi
ceux qui ne sont pas satisfaits de leur logement, 87% souhaitent déménager. Mais parmi
ceux qui sont satisfaits de leur logement 33% souhaitent quand même déménager.
Le projet de changer de logement n’est donc pas toujours directement lié à une
insatisfaction du logement.
c- Statut d’occupation et type de logement souhaité par ceux qui envisagent de
déménager
Nouveaux arrivants : 78% des nouveaux arrivants qui souhaitent changer de logement
l’envisagent pour être propriétaires (dont 61% d’une maison, 8% d’un appartement et 8%
appartement ou maison de façon indifférente) ; 22% des nouveaux arrivants qui
souhaitent changer de logement envisagent d’être locataires (dont 10% d’un
appartement, 8% d’une maison et 4% appartement ou maison de façon indifférente).
28
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé : 77% envisagent d’être propriétaires
(dont 55% d’une maison, 9% d’un appartement et 13% appartement ou maison de façon
indifférente) ; 23% envisagent d’être locataires (dont 10% d’un appartement, 6% d’une
maison et 7% appartement ou maison de façon indifférente).
On constate que les nouveaux salariés, qu’ils soient nouveaux arrivants ou non qui ont le
souhait de déménager, l’envisagent pour être propriétaire et généralement d’une maison.
Ces résultats peuvent être relativisés, avec les réponses apportées à la deuxième
question qui suivait « si vous recherchez un logement précis, lequel ? » Cette question
était ouverte et laissait donc libre réponse aux enquêtés. Cependant des exemples entre
parenthèses ont été proposés à la suite de cette question : « (ex : loft, duplex,
appartement meublé…) »
Les résultats sont intéressants, puisque autant les nouveaux arrivants que les autres
nouveaux salariés ont cité des produits logements qui avaient été cités en exemple et
qui sont plutôt des produits rares dans le Pays de Montbéliard.
Les enquêtés ont été orientés dans leurs réponses, et il convient donc de relativiser le
type de logement souhaité (la maison individuelle). La demande est influencée par l’offre
actuellement disponible et de façon plus générale par un produit type, le modèle idéal de
la maison individuelle avec jardin. Mais l’on voit que cette demande réagit aussi lorsque
d’autres modèles sont proposés, et cela montre que la proposition (l’offre de logement)
crée le besoin.
Nouveaux arrivants : les locataires nouveaux arrivants sont 31% à avoir l’intention
d’acheter dans le Pays de Montbéliard, 40% ne le souhaitent pas et 29 ne savent pas.
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé : les locataires sont 37% à souhaiter
acheter dans le Pays de Montbéliard, 26% à ne pas souhaiter acheter et 37% qui ne
savent pas.
On remarque ici que la proportion des locataires nouveaux salariés n’ayant pas
déménagé qui souhaitent acheter dans le Pays de Montbéliard est un peu plus
importante que celle des nouveaux arrivants. Et qu’en revanche les locataires nouveaux
arrivants sont beaucoup plus nombreux à ne pas avoir l’intention d’acheter dans le Pays
de Montbéliard.
29
d- Intention d’acheter dans le Pays de Montbéliard pour les locataires
e- Les raisons de ne pas acheter dans le Pays de Montbéliard
Nouveaux arrivants : la première des raisons avancée par les locataires nouveaux
arrivants est qu’ils pensent quitter la région (38%), vient ensuite le manque de moyens
financiers (30%), la satisfaction dans le logement actuel (11%) et ne pas avoir confiance
dans le marché de l’immobilier (8%).
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé : la première raison est le manque de
moyens financiers (33%), et à part égale qu’ils pensent quitter la région (21%) et que
l’offre ne convient pas (21%), viennent ensuite à part égale le fait de ne pas avoir
confiance dans le marché de l’immobilier (9%) et la satisfaction dans le logement actuel
(9%).
On constate bien que les nouveaux arrivants, du moins locataires ont dans l’idée de
quitter la région, et ne se projettent donc pas sur le territoire. Le manque de moyens
financiers est bien présent autant chez les nouveaux arrivants que les nouveaux salariés
n’ayant pas déménagé. C’est même la première des raisons avancée par les nouveaux
salariés n’ayant pas déménagé pour ne pas acheter dans le Pays de Montbéliard.
Les remarques négatives sur le logement dans le Pays de Montbéliard ont été très
nombreuses : (cf. annexes)
« D'une façon générale, la qualité et l'aspect extérieur des logements dans le Pays de
Montbéliard sont de piètre qualité. L'offre dans le neuf n'est pas très importante et assez
chère? Dans l'ancien c'est "cher pour ce que c'est" ».
« Il n'existe aujourd'hui pas d'offre réelle d'appartements de standing (ceux qui m'ont été
proposés comme tels ne correspondent pas aux standards d'autres agglomérations :
hauteurs sous plafonds, parquets, terrasses, etc.). Plus que cela, c'est l'absence de
diversité qui est pénalisante : le choix se limite au pavillon (mais peu de maisons de ville
ou de formes intermédiaires) ou à l'appartement en collectif avec des prestations limitées
ou "datées" ».
« Je suis amené à bouger sur le plan professionnel à moyen terme. Je cherchais donc à
acheter un logement qui me serait plus facile de revendre. C'est la raison pour laquelle
j'ai choisi Belfort. »
« Montant des loyers élevés par rapport à d'autres villes plus grandes et plus attractives.
Manque de qualité de l'offre de logement en général ».
« Absence d'offre locative décente : surfaces restreintes, mauvaise qualité
(isolation/chauffage, décoration/style des logements). Projet d'acquisition très incertain
pour un salarié non enraciné familialement (toujours potentiellement amené à quitter la
région dans les 10 ans à venir) compte tenu 1/ de la médiocrité de l'offre (cf. ci-dessus,
cela vaut pour l'achat, bien que dans une moindre mesure) 2/ de prix qui restent élevés
si l'on vise un bien convenable 3/ et d'une forte incertitude quant à la liquidité/valorisation
dudit bien en cas de revente forcée ».
30
3.3- Habitants hors Pays de Montbéliard
3.3.1-
Critères de choix dans la recherche de logement
Les nouveaux arrivants : la qualité (14%), la taille (13%), la localisation (11%), présence
d’espaces verts (9%)
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé : à part égale la qualité et la localisation
(13%), la taille (12%), la proximité de la famille, des amis (11%).
Critères de choix dans la recherche de logement des
nouveaux arrivants qui résident hors Pays de Montbéliard
13,8%
13,2%
taille du logement
11,2%
8,6%
présence d'espaces verts
7,9%
proximité des crèches proximité des écoles/collèges/lycées
montant du loyer/prix achat
7,1%
6,5%
proximité des commerces
6,5%
proximité du lieu de travail
6,3%
image de la commune
6,1%
5,7%
proximité de la famille, des amis
proximité des lieux de loisirs
2,0%
calme, cadre de vie agréable
1,2%
autre
0,6%
On constate que la qualité et la taille des logements ressortent clairement comme étant
des critères de choix dans la recherche d’un logement. C’est un résultat à mettre en
31
desserte en transport en commun
3,5%
parallèle avec les raisons de l’insatisfaction liée au logement citées par les habitants du
Pays de Montbéliard qui sont aussi la qualité et la taille.
La localisation, le quartier est aussi un critère qui a de l’importance pour les nouveaux
salariés. C’est donc un arbitrage qui nous montre que le logement en lui-même ne suffit
pas à concrétiser le choix de l’implantation résidentielle.
On remarque par ailleurs que chez les autres nouveaux salariés un critère entre en jeu
dans le choix du logement, pour lequel il n’y a aucune maîtrise possible : la proximité de
la famille, des amis.
3.3.2-
Parcours résidentiels
a- Proportion des nouveaux salariés qui ont déjà habité le Pays de Montbéliard
71% des nouveaux salariés (autant les nouveaux arrivants que les autres) n’ont jamais
habité le Pays de Montbéliard. 29% ont donc déjà une expérience résidentielle dans
l’agglomération.
b- Proportion de ceux qui ont cherché à habiter le Pays de Montbéliard
Nouveaux arrivants : 58% des nouveaux arrivants qui habitent aujourd’hui en dehors du
Pays de Montbéliard n’ont pas cherché à y habiter au moment de la recherche de
logement.
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé : 81% n’ont pas cherché à habiter le Pays
de Montbéliard au moment de la recherche de logement.
A mettre en parallèle (la cible n’est pas la même) de l’enquête 2005 : environ 60% des
ménages avaient prospecté sur l’agglomération avant de choisir d’habiter ailleurs. Dans
cette enquête c’est l’inverse qui se produit. Une très grande majorité des nouveaux
salariés qui résident hors Pays de Montbéliard n’ont même pas cherché à y habiter.
c-
Mise en parallèle des nouveaux salariés qui ont déjà habité le Pays de
Montbéliard et ceux qui ont cherché à y habiter
Nouveaux arrivants : près de la moitié des nouveaux arrivants (48%) n’ont jamais résidé
dans le Pays de Montbéliard et n’ont même pas cherché à y habiter lors de la recherche
de leur logement actuel. 10% ont déjà habité le Pays de Montbéliard mais n’ont pas
cherché à y habiter à nouveau.
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé : 63% de ces autres nouveaux salariés
n’ont jamais résidé dans le Pays de Montbéliard et n’ont même pas cherché à y habiter
lors de la recherche de leur logement actuel. 18% ont déjà habité le Pays de Montbéliard
mais n’ont pas cherché à y habiter à nouveau.
On constate que la proportion de ceux qui n’ont jamais habité l’agglomération et qui n’ont
pour autant pas cherché à y habiter est importante (la moitié chez les nouveaux arrivants
et près des deux tiers des autres nouveaux salariés) et montre pour ces personnes une
persistance dans le choix de ne pas résider dans le Pays de Montbéliard.
32
3.3.3-
•
Les raisons de ne pas résider dans le Pays de Montbéliard
Nouveaux arrivants :
4.
pas d’offre qui convient (24%)
5.
prix immobilier élevés (20%)
6.
lieu de travail du conjoint (19%)
7.
manque d’activités/de dynamisme (16%)
•
−
lieu de travail du conjoint (16%)
−
pas d’offre qui convient (14%)
−
prix immobilier élevés (13%)
−
choix proximité avec la famille (11%)
−
logement choisi avant ce poste (11%)
Parmi les trois raisons avancées par les nouveaux salariés pour expliquer le fait qu’ils ne
résident pas dans le Pays de Montbéliard deux sont liées au produit logement (offre qui
ne convient pas et prix de l’immobilier élevés), et une raison est non maîtrisable : la
proximité au lieu de travail du conjoint.
3.3.4-
Projets logement
a- Projet d’installation dans le Pays de Montbéliard
Nouveaux arrivants : 13% des nouveaux arrivants ont le projet de s’installer dans le Pays
de Montbéliard, 87% n’en ont pas le projet.
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé : 11% ont le projet de s’installer dans le
Pays de Montbéliard et 89% non.
b- Mise en parallèle des nouveaux salariés qui ont déjà habité le Pays de
Montbéliard et ceux qui ont le projet de s’y installer
Nouveaux arrivants : 61% n’ont jamais habité dans le Pays de Montbéliard et n’ont pas
non plus le projet de s’y installer. 26% ont déjà habité le Pays de Montbéliard mais n’ont
pas le projet de s’y installer.
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé : 63% n’ont jamais habité dans le Pays de
Montbéliard et n’ont pas non plus le projet de s’y installer. 26% ont déjà habité le Pays
de Montbéliard mais n’ont pas le projet de s’y installer.
33
La proportion de nouveaux salariés qui envisagent une installation dans le Pays de
Montbéliard est très réduite, et l’est encore plus chez les nouveaux salariés n’ayant pas
déménagé.
La proportion de personnes qui n’ont jamais habité l’agglomération et qui ne souhaitent
pas s’y installer, est importante. Ce sont des personnes déjà convaincues de leur
implantation résidentielle et qu’il sera difficile d’attirer.
D’autre part plus d’un quart des nouveaux salariés qui habitent hors agglomération ont
déjà habité le Pays de Montbéliard mais n’ont pas le projet de s’y installer à nouveau. Ce
sont donc des personnes qui ont eu une expérience résidentielle sur le territoire mais qui
ne les a pas convaincus d’y revenir un jour, et suppose que ce sont des personnes
difficiles à attirer à nouveau.
3.3.5.
Profil des nouveaux salariés qui ont le projet de s’installer dans le Pays de
Montbéliard
Que ce soit chez les nouveaux arrivants ou les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé
qui ont le projet de s’installer dans le Pays de Montbéliard, la proportion de couples avec
enfants ou de personnes sans enfants est la même.
Il n’existe donc pas un profil particulier au regard de la situation familiale parmi les
personnes qui souhaitent s’installer dans l’agglomération.
En revanche au regard du statut professionnel on constate que chez les nouveaux
arrivants qui souhaitent s’installer dans l’agglomération on retrouve en très grande
majorité des cadres, puis des employés. Alors que chez les nouveaux salariés n’ayant
pas déménagé ce sont plutôt des employés et des ouvriers.
3.3.6-
Commune de résidence souhaitée et délais d’installation
Autant chez les nouveaux arrivants que les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé
une bonne partie a répondu ne pas savoir dans quelle commune du Pays de Montbéliard
ils souhaitaient s’installer, cependant la première commune citée est la ville de
Montbéliard.
Les délais d’installation projetés sont pour les nouveaux arrivants de moins de 1 an pour
33% et plus de 1 an pour 67%.
Chez les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé le délai d’installation est envisagé
pour 29% d’entre dans moins de 1 an et 71% plus de 1 an.
Selon Logilia, les raisons qui font que les salariés n'ont pas choisi l'agglomération sont :
-
Des logements plus "haut de gamme" à Belfort
-
L’image de la ville de Belfort plus "urbaine" que Montbéliard : centre-ville,
déplacement à pied possible
-
Des établissements scolaires mieux cotés
34
En résumé
-
Plus nombreux à être propriétaires en dehors du Pays de Montbéliard
Habitants du Pays de Montbéliard :
-
Près d’1/4 des nouveaux salariés qui habitent le Pays de Montbéliard sont
insatisfaits de leur logement
-
Les nouveaux salariés insatisfaits de leur logement sont très majoritairement des
locataires d’un appartement dans le parc privé.
-
Les raisons de l’insatisfaction : qualité et taille du logement, montant élevé du loyer,
-
Ceux qui ont le projet de changer de logement sont généralement des locataires
d’appartement
-
Mais le projet de changer de logement n’est pas toujours directement lié à une
insatisfaction du logement.
-
1/3 des locataires ont l’intention d’acheter dans le Pays de Montbéliard
-
Les raisons avancées par ceux qui ne souhaitent pas acheter : pensent quitter la
région, manque de moyens financiers
-
Critères de choix du logement pour ceux qui résident hors Pays de Montbéliard :
qualité, taille et localisation du logement
-
Part importante des nouveaux salariés qui n’ont jamais habité l’agglomération et qui
n’ont pour autant pas cherché à y habiter
-
Raisons de ne pas habiter le Pays de Montbéliard : offre ne convient pas, prix de
l’immobilier élevés, lieu de travail du conjoint
-
A peine plus de 10% des nouveaux salariés qui résident en dehors du Pays de
Montbéliard souhaitent s’y installer
-
Part importante de nouveaux salariés qui n’ont jamais habité l’agglomération et qui
n’ont pour autant pas le projet de s’y installer
-
1/4 des nouveaux salariés qui habitent hors agglomération ont déjà habité le Pays
de Montbéliard mais n’ont pas le projet de s’y installer à nouveau
Un problème d’habitat dans le Pays de Montbéliard : au-delà d’un déficit dans
l’offre de logement, un problème dans le rapport qualité-prix, et un problème sur le
locatif.
35
Habitants hors Pays de Montbéliard :
4- Un problème d’attractivité et d’image : toujours une comparaison avec Belfort
Si les choix résidentiels sont globalement indifférenciés à une échelle bien plus large que
celle du Pays de Montbéliard, on constate que la comparaison Belfort-Montbéliard est
persistante et le plus souvent en défaveur de Montbéliard.
Les nouveaux salariés qui résident en dehors du Pays de Montbéliard sont 44% à
habiter dans le Territoire de Belfort. Et notamment, près d’un tiers des nouveaux salariés
qui résident en dehors du Pays de Montbéliard, résident dans la Communauté
d’Agglomération Belfortaine.
La proximité des deux agglomérations de Belfort et Montbéliard les met inévitablement
en concurrence. Le fait est que l’on peut aller toujours plus loin en moins de temps, et
qu’en l’occurrence la distance est ici très réduite (une dizaine de km).
Cette concurrence crée de vraies attentes auxquelles il faudra être en mesure de pouvoir
répondre.
« Belfort et Montbéliard sont si proches que j’ai parfois le sentiment que c’est le même
département ».
« Synergie Belfort-Montbéliard : querelles politiques, quand verrons-nous l’émergence
d’une vraie métropole avec des projets pour l’avenir de ses habitants (éducation, loisirs,
emploi) ? »
4.1- Comparaison entre Montbéliard et Belfort sur le déficit d’attractivité, le manque
de commerces et d’activités
La proximité entre Belfort et Montbéliard entraîne une concurrence, qui amène
notamment à comparer l’offre urbaine de Belfort par rapport à celle de Montbéliard.
Belfort est en effet toujours positionné comme étant la « vraie ville », plus attractive et
plus dynamique, qui propose une vraie offre de centre-ville. Cette idée est notamment
ressortie dans les commentaires des enquêtés.
« La plupart des loisirs et commerces sont éparpillés. De ce fait le Pays de Montbéliard
ne dispose pas de zones particulièrement attractive « centre » vivant et animé pour les
jeunes actifs qui préfèrent se tourner vers la ville de Belfort »
« Beaucoup de nos amis vivent à Belfort car il y a plus de commerces »
C’est notamment dans le manque de commerces, et d’activités urbaines dans leur
ensemble, que le Pays de Montbéliard est dévalorisé par rapport à Belfort.
36
Parmi les principales raisons
évoquées par les nouveaux
arrivants pour expliquer leur
implantation
résidentielle
en
dehors du Pays de Montbéliard on
retrouve
le
manque
de
commerces, d’activités et de
dynamisme de façon générale.
Cette raison est citée en
quatrième position et concerne
16% des nouveaux arrivants. La
proportion est nettement inférieure
parmi les nouveaux salariés
n’ayant
pas
déménagé :
seulement 3% citent le manque de commerce et de dynamisme du Pays de Montbéliard
pour expliquer leur installation en dehors de l’agglomération.
Au-delà de cette explication donnée
de façon spontanée (la question sur
les raisons de ne pas habiter dans le
Pays de Montbéliard était une
question ouverte et non orientée), qui
nous montre que le critère de l’offre
commerciale a une influence directe
sur les choix résidentiels, les
nouveaux salariés se sont très
largement exprimés au travers de
leurs remarques.
« Le Pays de Montbéliard manque de vie : peu de gens dans les rues le soir ou même le
week-end. Manque d’animations, de magasins, d’attractions touristiques ».
« Le centre de Montbéliard est mort le soir. Il manque des bars, des restaurants, des
lieux de loisirs ».
« Région très peu vivante avec des commerces qui ferment très tôt ».
« Après 19h à la sortie des bureaux, il n’y a plus aucun commerce ouvert hormis les
grandes surfaces (mais sans magasins dans les galeries marchandes). Le centre-ville
est guère animé ».
« L’attractivité des communes pour les « jeunes cadres célibataires » est loin d’être
bonne. L’image des communes est plutôt liée à une vie familiale tranquille. Or des
célibataires il y en a de plus en plus…avec du pouvoir d’achat ».
37
« A part travailler il n’y a rien à faire à Montbéliard ».
Parmi les nouveaux arrivants :
13% ont cité le manque
d’activités et de dynamisme
comme image qu’ils avaient
du territoire avant de venir y
travailler.
Ceux qui habitent dans le
Pays de Montbéliard sont 12%
à avoir cité cette image. Ceux
qui habitent en dehors du
Pays de Montbéliard sont 11%
à l’avoir citée.
Parmi les nouveaux salariés n’ayant pas
déménagé : 11% ont cité le manque
d’activités et de dynamisme comme
image qu’ils avaient du territoire avant
de venir y travailler.
Ceux qui habitent dans le Pays de
Montbéliard sont 8% à avoir cité cette
image. Ceux qui habitent en dehors du
Pays de Montbéliard sont 11% à l’avoir
citée.
Cette
image
n’est
pas
perçue
uniquement par les nouveaux salariés
qui résident actuellement en dehors du
Pays de Montbéliard, mais aussi par
ceux qui habitent dans le Pays de
Montbéliard.
La proportion de personnes ayant cité cette image de manque de commerces et de
dynamisme est de 10% chez les nouveaux arrivants d’Ile-de-France mais monte à 20%
pour les nouveaux arrivants qui viennent de la région Franche-Comté.
38
Dans les critères de choix du logement, le critère commerce n’est pas prépondérant : 6%
de l’ensemble des nouveaux salariés qui résident hors Pays de Montbéliard ont cité ce
critère comme participant au choix d’un logement.
Que ce soit parmi les nouveaux arrivants ou parmi les nouveaux salariés n’ayant pas
déménagé ce critère est cité dans les mêmes proportions.
Le critère commerce semble donc avoir une influence plus limitée sur le choix du
logement des nouveaux salariés qui habitent hors Pays de Montbéliard.
4.2- L’image du territoire (mauvaise ou non mais surtout une méconnaissance du
Pays de Montbéliard et de ses atouts : déficit de communication)
4.2.1-
L’image du territoire
Chez les nouveaux arrivants :
44% n’ont aucune image
précise
du
Pays
de
Montbéliard
15% territoire industriel
7% bonne image
39
Image que les nouveaux
salariés
n’ayant
pas
déménagé avaient du Pays
de Montbéliard avant d’y
travailler : le plus souvent pas
d’image particulière (50% de
l’échantillon
global
n’a
aucune image précise du
Pays de Montbéliard)
Territoire industriel (13%)
Bonne image (12%)
« L’image du Pays de Montbéliard est très mauvaise vue de l’extérieur. Les atouts ne
sont pas assez valorisés (activités de plein air, proximité de Besançon, Mulhouse,
Strasbourg) ».
« La vie y est agréable même si la première image n’est pas toujours favorable »
« Je ne connais que le marché de Noël ».
« L’offre culturelle est importante, mais pas toujours connue des habitants de longue
date ».
« Problème de communication sur ce qu’il se passe dans la région (sorties, expo…) ».
4.2.2-
La connaissance du territoire
Parmi les nouveaux arrivants 53% connaissaient le Pays de Montbéliard avant d’y
travailler.
Parmi les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé 70% connaissaient le Pays de
Montbéliard avant d’y travailler (exclusion faite de ceux qui ont toujours habité le Pays de
Montbéliard).
4.2.3-
Les a priori sur le Pays de Montbéliard
Parmi les nouveaux arrivants : 52% avaient des a priori neutres, 36% négatifs et 12%
positifs.
Parmi les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé, 59% avaient des a priori neutres,
25% négatifs et 16% positifs (exception faite des originaires).
40
La proportion de personnes qui avaient des a priori négatifs monte même à 37% chez
les nouveaux arrivants qui viennent d’Ile-de-France, et dans les mêmes proportions chez
ceux qui viennent de la région Franche-Comté.
Des remarques sur l’insécurité ont été formulées dans la partie expression libre. Ces
remarques, même si elles ne sont pas nombreuses proportionnellement à notre
échantillon, la virulence de certains propos dénote une image et un ressenti du territoire
très négatif.
« Sentiment d’insécurité à Montbéliard »
« Rue piétonne le samedi ne donne pas envie d’y aller car sentiment d’insécurité
permanent avec tous ces jeunes en bande ».
En résumé
Le manque d’activités et de dynamisme du Pays de Montbéliard cité comme
raison de ne pas habiter le Pays de Montbéliard.
•
Le manque d’activités et de dynamisme cité comme image que les nouveaux
salariés avaient du Pays de Montbéliard avant de venir y travailler.
•
Comparaison avec Belfort persistante
•
Problème d’identification du territoire : le Pays de Montbéliard n’est pas
assez connu, déficit d’image du Pays de Montbéliard
•
Déficit de communication (connaissance insuffisante de ce qui se passe sur
le territoire, le territoire ne sait pas faire valoir ses atouts).
•
41
5- Autres composantes de l’attractivité résidentielle
Plusieurs autres thèmes qui participent à l’attractivité résidentielle ont été abordés par le
biais des questions mais aussi de la partie expression libre.
5.1- Transports et déplacements : les pratiques et les attentes
5.1.1-
Les trajets domicile-travail
Pays de Montbéliard :
Les nouveaux arrivants : 81% utilisent la voiture, 10% viennent à pied, 4% en bus, 3%
en vélo et 2% covoiturage. Par ailleurs 46% possèdent 1 voiture et 50% en possèdent 2.
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé : 86% utilisent la voiture, 7% viennent à
pied et 4% en bus, 2% font du covoiturage. 52% possèdent 1 voiture et 39% en
possèdent 2.
Hors Pays de Montbéliard :
Les nouveaux arrivants : 85% utilisent la voiture, 9% le train, 3% covoiturage, 2% le bus.
Par ailleurs 27% possèdent 1 voiture et 64% en possèdent 2.
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagé : 78% utilisent la voiture, 8% en bus, 8%
covoiturage et 5% le train. 40% possèdent 1 voiture et 52% en possèdent 2.
5.1.2-
La durée du trajet domicile-travail
Pays de Montbéliard :
Les nouveaux arrivants : 79% mettent moins de 15 min, et 21% entre 15 et 30 min.
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagés : 65% mettent moins de 15 min, 34%
entre 15 et 30 min, et 1% entre 30 min et 1h.
Hors Pays de Montbéliard :
Les nouveaux arrivants : 12% mettent moins de 15 min, 58% entre 15 et 30 min, 27%
entre 30 min et 1h, et 3% plus d’1h.
Les nouveaux salariés n’ayant pas déménagés : 18% mettent moins de 15 min, 50%
entre 15 et 30 min, 26% entre 30 min et 1h, et 6% plus d’1h.
La thématique des transports n’est pas ressortie nettement des réponses sur les critères
de choix ou d’insatisfaction liés au logement. Cependant un certain nombre de
remarques ont été formulées dans la partie expression libre qui expriment clairement des
attentes dans ce domaine.
42
Les attentes exprimées portent sur les transports en commun, notamment une desserte
insuffisante du territoire, les horaires, la fréquence.
Sur les pistes cyclables : insuffisance, non sécurisées, et sur les problèmes de
circulation
5.2- Impôts locaux trop élevés
Ce critère ne faisait pas partie des choix de réponses à l’origine. Ce critère a été cité
dans le choix « autre » dans la question sur les raisons de l’insatisfaction liée au
logement pour ceux qui habitent dans le Pays de Montbéliard, dans la question sur les
raisons de ne pas acheter dans le Pays de Montbéliard données par les locataires qui y
résident, et dans les raisons de ne pas résider dans le Pays de Montbéliard.
Ce critère a aussi été évoqué dans les remarques de la partie expression libre,
démontrant ainsi l’importance que revêt ce facteur dans les attentes en matière de
logement.
« Nous avons cherché à acheter dans le Pays de Montbéliard mais avons finalement
trouvé que la taxe foncière était trop chère pour peu de contrepartie (transport par
exemple) ».
« D’un point de vue taxes (habitation, etc.), habiter le Pays de Montbéliard a un vrai coût
et lorsque l’on habite les villes excentrées en périphéries, je ne suis pas certaine que l’on
s’y retrouve ».
5.3- Les services : un thème peu évoqué
Avant la réalisation de l’enquête, l’impression était que les services et notamment ceux
liées à la petite enfance allaient être un vrai problème, mais ce thème n’a pas été très
évoqué.
5.4- Les points positifs
Le territoire est accueillant pour les familles.
La présence de la nature et un cadre de vie plutôt agréable.
« Le Pays de Montbéliard offre un cadre de vie riche et agréable à vivre ».
« Aspects positifs du Pays de Montbéliard : activités sportives et « nature », bonne
qualité de vie pour une famille avec enfants ».
« J’apprécie la générosité des habitants contrairement au sud-est ».
« La campagne à proximité est superbe ».
« Région agréable pour la vie en famille ».
« Atouts du Pays de Montbéliard, ski à moins d’1h et richesse de la nature ».
43
Une appréciation actuelle globalement positive.
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Les hypothèses à l’origine de cette enquête ne se confirment pas toutes :
•
Les nouveaux salariés du pays de Montbéliard auraient du mal à trouver un
logement dans l’agglomération du fait de l’insuffisance de l’offre locative privée.
L’enquête montre qu’il existe bien une difficulté liée à l’offre de logement, mais de l’offre
en général et pas uniquement sur le locatif. En particulier ce sont les prix de l’immobilier
qui sont jugés trop élevés dans le Pays de Montbéliard.
•
Les nouveaux salariés préfèreraient s’installer en dehors du territoire (Belfort,
Mulhouse etc.).
Cette hypothèse ne se vérifie pas totalement puisque les nouveaux salariés interrogés
résident presque autant dans le Pays de Montbéliard, qu’en dehors : il n’y a pas un
évitement de l’agglomération. En revanche lorsqu’ils résident en dehors du Pays de
Montbéliard, il y a un vrai attrait pour Belfort.
•
Parmi ces nouveaux salariés qui habitent en dehors de l’agglomération beaucoup
seraient des cadres.
On constate que les cadres enquêtés sont quasiment aussi nombreux à résider dans
l’agglomération qu’en dehors et que parmi les nouveaux salariés qui résident hors
agglomération l’on compte autant de cadres que de fonctionnaires ou d’employés. Il n’y
a pas vraiment d’évitement du Pays de Montbéliard de la part des cadres.
•
Les raisons de cette fuite : des problèmes liés au logement (qui ne répondrait pas
aux besoins).
L’enquête montre qu’il existe un vrai problème de logement dans le Pays de Montbéliard,
en particulier lié au mauvais rapport qualité-prix des logements et surtout dans le locatif.
Mais l’on constate aussi que les choix résidentiels se portent sur un environnement et
une localisation. D’autre part les choix résidentiels s’effectuent aussi en fonction de
raisons personnelles (lieu de travail du conjoint ou proximité à la famille).
Même s’il existe un vrai problème de logement dans le Pays de Montbéliard, la
problématique de l’habitat ne se résume pas à une offre de logement. Les attentes
globales se tournent vers l’environnement du logement, des vraies aménités urbaines, et
un cadre de vie agréable. Et l’image qu’un territoire renvoie est aussi un facteur
important de l’attractivité résidentielle.
En effet, la « fuite » des salariés, même si elle ne se vérifie pas totalement, n’est pas liée
uniquement à un problème de logement, d’autres facteurs entrent en compte dans le
44
choix du lieu de résidence (cf. étude Chaire Ville et Immobilier, juillet 2010 :
« L’attractivité résidentielle des agglomérations françaises » : « Attentes quant à la
qualité de l’environnement, du cadre bâti, des services et des équipements, etc. Au plan
résidentiel c’est donc une question de cadre de vie. C’est aussi une question d’image
comme en témoigne le succès du marketing urbain.»
Le problème d’attractivité résidentielle du Pays de Montbéliard est en effet aussi lié au
manque d’attractivité globale, à l’image négative du territoire voire à son absence
d’image.
L’entité Pays de Montbéliard n’est par ailleurs pas toujours bien identifiée. Les choix
résidentiels ne se réalisent pas à cette échelle et semblent se faire d’emblée à l’échelle de
l’Aire urbaine.
On constate qu’il existe une comparaison toujours très forte avec la ville de Belfort, en
particulier sur les commerces et les lieux de sorties, le dynamisme de manière générale.
La proximité avec Belfort doit permettre au Pays de Montbéliard de se repositionner et
de faire valoir ses atouts : en complémentarité avec Belfort plutôt qu’en concurrence.
Le déficit d’attractivité résidentielle du Pays de Montbéliard est lié au cumul de deux
phénomènes :
-
-
un mouvement de périurbanisation qui répond au souhait des ménages de se rendre
propriétaires d’une maison avec jardin à l’écart des nuisances urbaines et à des prix
plus accessibles ;
l’insertion dans le bassin de vie de l’Aire urbaine qui permet aux populations de
disposer de choix d’installation multiples rendant nécessaire la comparaison des
produits logements et des offres urbaines de chaque territoire.
La production d’une offre de logements dans le Pays de Montbéliard ne peut être
raisonnée que dans cette complémentarité : elle interroge en premier lieu les avantages
concurrentiels à y résider (en quoi habiter l’agglomération et notamment ses espaces
urbains constitue-t-il une alternative crédible ?) en termes d’offre de logement, de coût
du logement, de qualité des espaces publics, d’offre commerciale, d’offre de transport,
ainsi que l’image que le territoire veut donner de lui-même.
•
Dans le cadre du Club TGV « communication » : objectif d’« attirer des
nouveaux résidents : attirer des cadres, enseignants, chercheurs…sur nos
territoires ; faire sortir la Franche-Comté de l’anonymat »
•
Les attentes en matière d’offre commerciale : enquête commerce
45
Perspectives :
ANNEXES
46
47
48
REMARQUES SUR LE LOGEMENT
Très difficile de trouver un logement de type F4 décent à un prix correct dans l'agglo.
Absence d'offre locative décente : surfaces restreintes, mauvaise qualité
(isolation/chauffage, décoration/style des logements). Projet d'acquisition : très incertain
pour un salarié non enraciné familialement (toujours potentiellement amené à quitter la
région dans les 10 ans à venir) compte tenu 1/ de la médiocrité de l'offre (cf. ci-dessus,
cela vaut pour l'achat, bien que dans une moindre mesure) 2/ de prix qui restent élevés
si l'on vise un bien convenable 3/ et d'une forte incertitude quant à la liquidité/valorisation
dudit bien en cas de revente forcée.
Absence presque totale d'appartements de caractère dans l'ancien.
Très peu de logements de type location maison avec 5 chambres.
Choix de logements limité sur Montbéliard (ancien rénové, résidences années 80, HLM).
Difficile de trouver des logements neufs adaptés aux besoins et mode de vie d'un jeune
couple.
Les logements en général sont vieux (plus de 30 ans), difficile de trouver des maisons
"calmes" car multiplication des sites industriels. Manque d'appartements dans les
villages de l'agglo.
D'une façon générale, la qualité et l'aspect extérieur des logements dans le Pays de
Montbéliard sont de piètre qualité. L'offre dans le neuf n'est pas très importante et assez
chère? Dans l'ancien c'est "cher pour ce que c'est".
Des aides plus importantes devraient être proposées pour l'acquisition de biens
immobiliers surtout pour les jeunes disposant de faibles revenus. Les prix des loyers
sont en constante augmentation. Les sociétés de location telles que Néolia et Idéha
exagèrent vraiment sur leurs prix.
Difficultés à trouver des logements habitables avec du terrain à un prix abordable.
Idéha incompétents dans la recherche de logement. A ce jour je cherche auprès des
particuliers.
Il est difficile de trouver une maison "convenable" en location.
Il faudrait des aides pour les jeunes embauchés ayant un faible revenu sans leur
proposer un logement HLM insalubre (proposer plus de résidences).
Il n'existe aujourd'hui pas d'offre réelle d'appartements de standing (ceux qui m'ont été
proposés comme tels ne correspondent pas aux standards d'autres agglomérations :
hauteurs sous plafonds, parquets, terrasses, etc. ). Plus que cela, c'est l'absence de
diversité qui est pénalisante : le choix se limite au pavillon (mais peu de maisons de ville
ou de formes intermédiaires) ou à l'appartement en collectif avec des prestations limitées
ou "datées".
J'ai habité 5 ans le quartier de la Petite Hollande dans un immeuble de 3 étages,
convenable, mais obligé de partir car appartement trop petit, pas de balcon, bruits
extérieurs, pas de garage.
J'ai parcouru les agences immobilières à mon arrivée pour au final ne visiter que 3
appartements correspondants à mes besoins (sur Montbéliard, petit logement et meublé
si possible). L'état de ces logements était très moyen (vétusté, simple vitrage, humidité,
chauffage très mauvais). J'ai eu la chance de trouver une collocation sur internet
(leboncoin).
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Il manque des appartements neufs proches du centre-ville. Les tarifs sont chers. Les
écoquartiers trainent à arriver.
J'ai recherché avant tout une location dans une maison mais les prix étaient trop élevés
à mon avis (presque identiques à ceux de la région parisienne). J'ai trouvé le prix à
l'achat plus attractif.
J'habite le quartier des Buis et le regrette, car il manque des infrastructures, la propreté
et le sens du voisinage. Je pense quitter la région.
Je suis amené à bouger sur le plan professionnel à moyen terme. Je cherchais donc à
acheter un logement qui me serait plus facile de revendre. C'est la raison pour laquelle
j'ai choisi Belfort.
Je suis satisfait dans le Pays de Montbéliard, mais je ne suis pas très satisfait de mon
logement par rapport à son aspect extérieur, ça montre une mauvaise image.
Je trouve que les loyers sont plus chers que certaines villes alentours.
Je trouve que pour la zone géographique où j'habite (Combe aux Biches) et vis à vis de
la qualité du logement (faible isolation phonique, matériaux..) le loyer demandé n'est pas
en adéquation.
L'appartement que j'ai trouvé était de loin celui qui me convenait le mieux, même s'il est
d'un standard nettement inférieur à celui que j'occupais précédemment. Le propriétaire
l'entretient plutôt bien mais la copropriété vieillit mal. Principal problème : l'isolation, mais
aussi des espaces communs certes très propres mais qui n'ont vu aucun coup de
peinture depuis au moins 20 ans. Au cours de ma recherche, j'ai vu surtout beaucoup
d'appartements mal entretenus, à la limite de la vétusté malgré mon budget relativement
confortable. J'ai vu aussi quelques appartements récents mais très petits (les T3
semblent rares) et pour certains loin du centre-ville et des services (ex : Mont Chevis).
L'offre foncière est trop réduite, notamment les terrains à bâtir. Rapport qualité-prix cher
pour la région.
La politique de "déficit d'offre" sur le Pays de Montbéliard, notamment sur les logements
pour cadre, est source de coûts plutôt élevés, en particulier en comparaison du niveau
de qualité trouvé... Il me semble urgent de pouvoir proposer, à des prix abordables, des
logements de qualité, que les propriétaires privés effectuent leur mutation en investissant
sur leurs logements en location !
Le seul souci sur notre logement neuf qu'on occupe, un problème de moisissure qui
peine à être résolu, cela fait 5 mois et on attend que les travaux soient réalisés.
Les logements actuels qui se construisent sont trop collés, il faudrait plus de verdure,
ainsi que des piscines à "taille réduite".
Les logements sociaux en grande majorité ne sont pas adaptés à la demande des futurs
locataires. Il faudrait plus de logements à taille humaine (pavillons et petits immeubles de
2 à 3 étages). Concernant les futurs propriétaires coût élevé des terrains, ce qui pousse
à s'éloigner de l'agglo. Il faut réduire les tours et barres dans les quartiers sensibles et
construire autrement en dehors de ces quartiers.
Les prix des logements (location ou achat) et des terrains à bâtir sont chers, voire
excessifs, sont-ils vraiment justifiés?
Logement très difficile à trouver, peu d'offre pour des logements en bon état. Prix des
loyers très élevés.
Loyer cher, achat de maison cher.
Ma situation conjugale m'oblige à conserver mon domicile lyonnais. J'ai vécu cette
situation dans plusieurs villes les années précédent mon arrivée à Montbéliard et je
trouve le tarifs des locations de chambres ou petits appartements meublés très élevés
en comparaison des autres villes. Le choix est par ailleurs très limité.
Architecture faite de "bric et de broc". Rénovation faite sur de l'insalubrité et très mal
faite. Loyers onéreux, bâtiments qui ne valent qu'un quart de leur prix.
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Mon logement est de type social. Logement mal entretenu au niveau de l'isolation,
qualité du logement (peinture, sols très vieux) pas de volets, chaudière bruyante.
Montant des loyers élevés par rapport à d'autres villes plus grandes et plus attractives.
Manque de qualité de l'offre de logement en général.
Offre de centre ville très limitée en logements de grande taille. Qualité moyenne de l'offre
en neuf comme en occasion : confort, taille des pièces, prolongements extérieurs
(balcons, terrasses...). Manque de diversité dans les bailleurs : situations de monopole.
Pour un jeune salarié vivre sur Montbéliard coute trop cher : loyer élevé, aucune aide
(apl...) budget serre....
Par rapport à une métropole importante comme Lille, les prix à la location restent fort.
Les prix à l'achat sont moins important mais restent au-dessus de la valeur du marché.
Les biens semblent surévalués. Les terrains et les taxes sur Montbéliard sont trop chers.
Très peu d'offre pour ainsi dire pas d'offre pour des maisons individuelles récentes avec
4 chambres de 130 m2 avec environ 7 ares à moins de 300 k . Ce type de logement
correspondant à priori pourtant à des familles qui souhaitent s'installer sur Montbéliard.
Nous avons mis plus de 6 mois pour trouver!!!
Pas assez de logements neufs.
Sur le logement: trop onéreux, souvent vétustes et mal isolés (thermique et phonique).
Peu de grands logements et les prix de l'immobilier sont trop élevés par rapport à
d'autres grandes villes.
Prix élevés dans le Pays de Montbéliard, et taxes élevées, incitent les gens à habiter en
Haute-Saône ou dans le Territoire de Belfort.
Prix des terrains hors de prix pour la plupart des gens. Mobilier urbain à remettre au goût
du jour, ainsi que la plupart des aspects extérieurs des bâtiments.
Qualité des logements sur Montbéliard et communes avoisinantes à améliorer.
L'immobilier est trop cher pour la population ouvrière (Montbéliard, Valentigney...)
Si j'avais trouvé une maison en vente comme la mienne sur les communes d'Etupes,
Brognard, Dampierre-Les-Bois ou Fesches-le-Chatel, je n'aurais pas hésité, car j'aurais
été plus proches des grands axes. Mais coût trop élevé.
Le logement reste cher.
Le Pays de Montbéliard n'est pas très grand (ce n'est pas méprisant mais je suis
originaire de Limoges 140 000 habitants) et malgré cela les loyers sont aussi élevés qu'à
Limoges.
A part travailler il n'y a rien à faire à Montbéliard.
A quand un Ikea et un restaurant la Criée ?
Arrivés de la région parisienne en 2008 nous avons choisi Belfort plutôt que Montbéliard
pour la taille et les infrastructures a priori.
Aspects négatifs: difficile socialement surtout pour les célibataires, peu de diversité
sociale et culturelle.
Beaucoup de nos amis vivent à Belfort car il y a plus de commerces.
Boulangerie et cafetiers ouvrent trop tard le matin.
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REMARQUES ACTIVITES/COMMERCES/ATTRACTIVITE/DYNAMISME
La plupart des loisirs et commerces sont éparpillés. De ce fait il ne dispose pas de zone
particulièrement attractive "centre" vivant et animé pour les jeunes actifs qui préfèrent se
tourner vers la ville de Belfort.
Déçus de l'évolution du centre-ville depuis 2 ans: il n'y a plus que des opticiens, agents
immobiliers et agences télécoms.
L'offre culturelle commence à atteindre un bon niveau, mais l'attractivité des communes
pour les "jeunes cadres célibataires" est loin d'être bonne. Quelle est l'offre au centre
ville? Des opticiens et des fringues! L'image des communes est plutôt liée à une vie
familiale tranquille. Hors des célibataires il y en a de plus en plus... avec du pouvoir
d'achat.
Fermeture de la plupart des magasins entre 12h et 14h. Pourtant c'est tellement pratique
de profiter de cette plage horaire.
Il faudrait développer le centre-ville (plus de commerces).
Le centre de Montbéliard est mort le soir. Il manque des bars, des restaurants, des lieux
de loisirs. Il y a trop de franchises en centre-ville.
Il manque du dynamisme à Montbéliard à partir de 19h.
Il manque une crèche d'entreprise proche du site PSA.
Manque de zones commerciales.
J'ai fait mes études à Besançon et Belfort et l'offre est plus importante en termes de
commerces, de lieux de rencontre (café...) ou du moins plus dynamique. J'habite au
centre ville de Montbéliard et je m'ennuie.
Je constate que la plupart des personnes que je connais préfère aller vivre à Belfort. La
situation de presque monopole de PSA dans l'emploi à Montbéliard met en danger
l'agglomération. Il faut que ces cadres au moins restent mais ce n'est pas gagné.
Il faudrait des commerces "phares" dans le centre-ville de Montbéliard.
L'offre commerciale du Pays de Montbéliard est limitée.
Les commerces de centre ville
"ouverture 10 h ".
Montbéliard ont des horaires parfois surprenant
Manque de grandes enseignes attrayantes type Ikea. ZAC Pied d'Egouttes mal
aménagée, saturée par la circulation.
Manque de zones commerciales.
La ville de Montbéliard est morte les dimanches et jours fériés à part lors des festivités
du marché de Noël et du Carnaval. Il faut plus de manifestations animées pour enfants
ou familiales.
Le Pays de Montbéliard manque de vie: peu de gens dans les rues le soir ou même le
week-end. Manque d'animation, de magasins, d'attractions touristiques. Audincourt est
plus vivant que Montbéliard.
Le centre-ville manque d'activités, de lieux de sortie.
Les Batteries du parc sont en retrait des projets, manque de commerce.
Attractivité en baisse.
Manque de magasins, de centres commerciaux.
Manque une certaine attractivité touristique en dehors de Noël.
Mis à part décembre je ne trouve pas cette région très dynamique. Sur Belfort c'est autre
chose (je viens d'Alsace où les animations des commerces et des bars et des centres
sportifs sont permanents.
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Manque d'attractivité de l'agglomération, les commerces fermés entre 12h et 14h.
C'est plutôt l'agglomération qui me séduit moins. Pour moi, celle-ci reste très industrielle,
sans doute mon avis vient-il du fait que je sois originaire d'une plus grosse
agglomération qui est très attractive... Après 19h à la sortie des bureaux, il n'y a plus
aucun commerce ouvert hormis les grandes surfaces (mais sans magasins dans les
galeries marchandes). Le centre-ville n’est guère animé en dehors des festivités de Noel
(qui d'ailleurs sont formidables). Il y aurait des efforts à faire au niveau de la culture (pas
assez de spectacles ou d'activités) en semaine et le week-end. Apparemment, des
projets sont en cours et c'est très bien.
Montbéliard a un centre-ville moins éclaté que Belfort (vieille ville et Faubourg de
France). Par contre la périphérie de Belfort est plus attrayante (Bavilliers, Essert,
Valdoie) que la périphérie de Montbéliard (Audincourt, Exincourt). Si j'avais à choisir un
logement futur je choisirai Belfort Sud pour rester proche des grands axes et rapidement
dans l'aire urbaine de Montbéliard.
Montbéliard est plus adapté pour les couples ou familles. L'attrait pour les célibataires
est nul.
Pas assez de places de stationnement gratuites en centre ville. Il faudrait redynamiser
les commerces, construire un marché couvert.
Pas vraiment de centre commercial, et dans la rue piétonne il y a plus de banque et de
pharmacies qu'autre chose. Zone de Leclerc difficultés à y accéder.
Pays de Montbéliard : manque de services (restauration, magasins, concerts etc.....) et
manque d'animation surtout le soir.
La disparition du Jules verne, en tant que salle de spectacle avec sa propre
programmation est regrettable. Il était un formidable lieu d'échange et de mixité social.
Attractivité: pas de commerces de proximité, piscine fermée. Synergie BelfortMontbéliard: querelles politiques, quand verrons-nous l'émergence d'une vraie métropole
avec des projets pour l'avenir de ses habitants (éducation, loisirs, emploi)?
Région très peu vivante avec des commerces qui ferment très tôt. Peut-être que le TGV
relancera la région?
Beaucoup d'installations sportives vétustes.
Pas d'activités en semaine le soir (heureusement arrivée de l'Axone). Manque encore de
grands commerces (Ikea, bricolage).
Parfois obligés d'aller à Mulhouse et Besançon pour leurs commerces.
ville avec peu d'animation (samedi soir peu de bars ouverts et peu de restaurants le
dimanche). Ville pas très touristique.
Pas assez d'animation pour les jeunes.
Ville grise, peu attractive. Circulation difficile dans le centre et les zones commerciales.
Manque d'animation communale par rapport à Belfort.
Ville industrielle austère sans réel dynamisme (nombre de restaurants, de cafés, de
boutiques...) paradoxalement plus morte que des villes beaucoup plus petites comme
Vesoul par exemple.
Zones commerciales très limitées, prendre exemple sur Mulhouse.
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Tout est fermé trop tôt le soir (commerces, restaurants...).
REMARQUES SUR LE TRANSPORT/LES DEPLACEMENTS
A quand un service de transport en commun à l'échelle de l'aire urbaine!
Absence de pistes cyclables sécurisées par rapport à la circulation automobile pour se
rendre sur lieux de travail.
Reste à développer le transport pour désenclaver la région.
Problèmes de circulation.
Il faudrait améliorer l'état des routes, et augmenter le nombre de pistes cyclables, faire
des parcs à vélo.
Il faudrait développer le covoiturage car le bus n'est pas toujours une réponse.
Il faudrait plus de pistes cyclables.
Manque de train et bus entre Montbéliard et Belfort.
Il manque un transport en commun fréquent et rapide pour relier la gare de Montbéliard
au site PSA Sochaux.
Il y a beaucoup de travaux à envisager pour rendre la ville "plus attractive" entre autre
faciliter l'accès au centre et à l'hyper centre, car de nombreuses voies sont saturées aux
heures de pointe (Pied d'Egouttes).
Je souhaiterais me rendre à mon travail en vélo mais le parcours que j'emprunte n'est
pas sécurisé.
Je souhaiterais que les bus commencent à circuler à 6h car il y a des gens qui travaillent
tôt et qui prennent le bus. Le matin à 6h je marche de la gare à l'hôpital à cause du
manque de transport.
Les transports en commun ne sont pas assez fréquents, certains endroits sont mal
desservis.
Beaucoup trop de travaux de voirie, il y a aussi de plus en plus de bouchons.
Problème de transport en commun.
Dommage qu'il n'y ait pas assez de pistes cyclables.
Confort d'utilisation de l'environnement de proximité des logements pénalisé par la place
accordée à la voiture. Accessibilité des espaces naturels aménagés pour le public assez
contrainte (pour les piétons).
Circulation : Manque de bus, trop de feu rouge, trop de circulation, les gens roulent très
vite.
On déplore simplement le réseau de bus insuffisant pour relier Montbéliard intra-muros
et des villes excentrées comme Hérimoncourt.
Peu de liaisons SNCF avec la Lorraine et la Suisse.
Attente du TGV pour se rendre plus rapidement à Paris et dans l'Ouest.
Toutes les communes n'ont pas de transport en commun, à Mathay par exemple et je ne
peux pas me déplacer en transport en commun.
Transport en commun depuis Badevel très peu développés.
Transports en commun peu efficaces.
Trop de circulation avec les camions.
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Trop de circulation, j'habite Valentigney et je met pourtant 30 min à venir à Montbéliard.
Les transports en commun ne sont pas assez développés et peu sécurisants pour les
usagers.
Un point négatif actuellement le transport J'habite à 5 min de Montbéliard entre
Montbéliard et Héricourt et aucun bus ne relie ces villes.
REMARQUES SUR L’IMAGE/LA COMMUNICATION
A part le marché de Noël, la ville de Montbéliard n'est plus très belle.
Vie agréable même si première image pas toujours favorable.
L'image du Pays de Montbéliard est très mauvaise vue de l'extérieur. Les atouts ne sont
pas assez valorisés (activités de plein air, proximité de Besançon, Mulhouse,
Strasbourg).
L'offre culturelle est importante, pas toujours connue des habitants de longue date.
Problème de communication sur ce qu'il se passe dans la région (sorties, expo...).
Il faudrait aussi communiquer sur l'arrivée du TGV. Montbéliard a des atouts qui
pourraient être mieux mis en évidence.
Zones d'habitat concentrées (HLM) avec une mauvaise réputation.
Image de la ville, méconnaissance des structures scolaires, crèches, loisirs.
REMARQUES SUR LES IMPOTS
Impôts élevés, prix de l'eau 3 fois plus élevé qu'en dehors du Pays de Montbéliard.
Impôts locaux élevés.
Impôts trop élevés par rapport aux résultats.
Montant élevé des taxes d'habitation et taxes foncières (environ 2000 euros, 3 fois plus
chères qu'à Fameck).
Le montant des impôts locaux sur Montbéliard me semblent élevés et ont failli me
dissuader d'y habiter, en comparaison des villes proches (Héricourt...).
Les taxes locatives et foncières sont beaucoup trop élevées.
Taxes de Montbéliard trop onéreuses.
Nous avons cherché à acheter dans le Pays de Montbéliard mais avons finalement
trouvé que la taxe foncière était trop chère pour peu de contrepartie (transport par
exemple).
Taxes et impôts trop chers.
D'un point de vue taxe (habitation, etc.) habiter le Pays de Montbéliard a un vrai coût et
lorsqu'on habite les villes excentrées en périphéries, je ne suis pas certaine que l'on s'y
retrouve.
Taxe d'habitation élevée.
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Taxe d'habitation très chère.
Taxe d'habitation chère.
Taxe d'habitation trop chère.
Taxe immobilière un peu élevée.
Taxes d'habitation et taxes foncières trop élevées comparées à la Moselle.
Taxes trop élevées.
REMARQUES INSECURITE
Sentiment d'insécurité à Montbéliard.
Des efforts sont faits mais sentiment d'insécurité notamment en centre-ville. Image
négative à mon goût.
insécurité dans les rues en particulier le samedi.
J'ai déjà habité dans le Pays de Montbéliard, mais je n'avais pas connu l'insécurité
existante aujourd'hui.
J'espère qu'il y aura des améliorations sur l'aménagement du quartier et le renfort de
l'ordre.
Manque de sécurité dans l'agglomération.
Problème de sécurité.
Rue piétonne de Montbéliard le samedi ne donne pas envie d'y aller car sentiment
d'insécurité permanent avec tous ces jeunes en bande.
Sentiment d'insécurité en ville.
Sentiment d'insécurité et agression subie, violence physique et gratuite.
Trop de délinquance à mon goût dans le Pays de Montbéliard.
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