Rainbox® II - Sotra
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Rainbox® II - Sotra
www.sotra-seperef.com Rainbox II ® - Manuel technique STOP 2 Rainbox® II L'eau potable devient un produit rare et le deviendra encore plus à l'avenir. Pourtant, on observe une recrudescence De plus, lors de ces forts épisodes pluvieux, des constructions de grandes surfaces seule une faible part des eaux usées rejoint asphaltées ou bétonnées, comme les bâtiments, réellement la station de traitement. Leur flux parkings, rues, places, etc. est principalement détourné vers des exutoires La couverture de ce qui avait pour caractéristique d’être des espaces verts perméables a pour conséquence directe d’empêcher l’eau pluviale naturels tels que les cours d’eau par le biais de système de surverse, entraînant de fait la pollution de l'écosystème tout entier. de trouver son chemin naturel au travers des sols. Celle-ci est alors drainée directement vers les réseaux d’assainissement - parfois même conjointement avec les eaux usées. La seule véritable solution pour cette problématique consiste en la séparation des eaux pluviales et usées à la source. Lorsqu’à l’occasion d’intenses précipitations, le réseau s’avère trop faiblement dimensionné, cela se traduit par de fortes inondations et leurs cohortes de conséquences économiques et sociales. Les stations d'épuration ne reçoivent alors qu'une faible part d’eaux usées chargées en bactéries du fait de l’effet de dilution dû aux eaux pluviales. L’efficacité de leur traitement s’en trouve alors très réduit. La construction d'un bassin d’infiltration assure un retour progressif des eaux de pluie à la terre tel qu'il avait lieu avant l’imperméabilisation des surfaces. Les solutions de gestion durables de l’environnement doivent être prises en compte. La gamme DUBORAIN de SOTRA SEPEREF ouvre de nouvelles perspectives de conception et de construction de systèmes complets pour l’infiltration ou la rétention. Rainbox® II 3 Principe de fonctionnement du système Types • Infiltration Les eaux de pluie (amenées à l’ouvrage par une canalisation) s’infiltrent dans le sol. La structure se vide ainsi progressivement par infiltration. 1 Volume d’apport Le bassin est enveloppé d’un géotextile perméable pour éviter toute intrusion 2 Regard de visite 3 Module Rainbox® de matériau provenant notamment du remblai. 4 évent 5 Regard de visite avec surverse 6 Système de surverse 7 Canalisation en entrée d’ouvrage 8 Canalisation en sortie d’ouvrage 9 Géotextile 10 Infiltration 11 Canalisation en sortie vers l’exutoire 12 Géomembrane 13 Surverse et limiteur de débit 14 Pompe 15 Canalisation d’évacuation des eaux pompées 16 Tampon du regard ventilé (évents) • Rétention Les eaux de pluie (amenées à l’ouvrage par une canalisation) sont temporairement retenues et stockées. L’ouvrage se vide au moyen d’un système de débit régulé vers un exutoire naturel ou artificiel ou encore vers un réseau d’assainissement. La structure est enveloppée d’une géomembrane imperméable. Lorsque la nappe phréatique est trop proche (plus haute que la partie inférieure de l’ouvrage), le risque de flottaison doit alors être anticipé et calculé (cf. page 9). En rétention, le réutilisation des eaux de pluie est possible (chasse d’eau de toilettes, jardin...). Cf. arrêté du 21 août 2008 relatif à la récupération des eaux de pluie et à leur usage à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments. 4 Rainbox® II Flux Au sein d’un ouvrage de rétention à débit limité ou d’infiltration, il existe 3 notions majeures qui caractérisent les flux : • Volume d’apport : quantité d’eau collectée en provenance des toits et surfaces revêtues et introduite dans l’ouvrage. • Débit de fuite : - infiltration dans le sol (dépend de la perméabilité du sol et de la surface d’infiltration), - évacuation à débit régulé vers les réseaux existants (dépend de la réglementation locale). • Surverse : trop-plein dimensionné pour permettre l’évacuation directe de l’excédent d’eau lors d’un événenément pluvieux d’occurence exceptionnelle. Le volume de stockage nécessaire pour l’infiltration 1 de es Intégration au réseau 3 Ouvrage en ligne : le système fonctionne sur la base du volume total d’eau pluviale s ée té riv lec ar col P sE e ée té riv lec ar col P sE de ou la rétention est ainsi basé sur ces trois données. 2 arrivée des EP collectées surverse Ouvrage d’infiltration OU DE RÉTENTION disponible et acheminée lors de chaque épisode pluvieux. L’injection et le débit de fuite sont situés à des emplacements différents. Les aval oirs peuvent être directement connectés à l’ouvrage. Ouvrage Off-line : le système est uniquement rempli 1 par de fortes précipitations (en cas de rétention). Les entrées et les sorties sont connectées au même regard. arrivée des EP collectées Les avaloirs sont reliés à la canalisation en amont 2 surverse du branchement au regard. Cette forme de tamponnement est préférable de par son adéquation aux épisodes pluvio-orageux intenses et en cas d’obstruction de l’injection, ce principe arrivée des EP collectées surverse 3 permettant aux flux de poursuivre leur progression au sein du réseau sans créer d’inondations. Ouvrage d’infiltration OU DE RÉTENTION 1 Avaloirs (avec système de filtration) 2 Regard de visite avec surverse 3 Bassin (rétention/infiltration) Rainbox® II 5 Principe de fonctionnement du système Ventilation L’ouvrage sera doté d’évents afin d’assurer l’équilibre GRILLES VENTILÉES des pressions intérieure et extérieure. Leur positionnement s’effectue par des cheminées spécifiques ou préférablement vers les regards amont / aval, ceux-ci étant ventilés. Prétraitement Les ouvrages de prétraitement constituent les points-clés du fonctionnement efficace et durable de l’ensemble du système. Ils doivent être conçus et dimensionnés en fonction des pollutions à traiter (filtre, débourbeur, désableur, déshuileur...). Leur entretien s’effectue assez facilement et la fréquence peut ainsi augmenter si nécessaire. En cas de carence dans ce domaine, leur débordement agit comme un signal d’alerte. Un simple curage permet un retour à la normale sans conséquence facheuse pour le bassin. • Prétraitement déporté : tous les avaloirs en amont sont équipés d’un système de prétraitement. 1 3 3 arrivée des EP collectées Ouvrage d’infiltration OU DE RÉTENTION 2 1 Avaloirs 3 3 2 Regard de visite 3 Dispositif de prétraitement 1 • Prétraitement centralisé : un système de prétraitement est placé au sein du regard avant injection. 1 2 arrivée des EP collectées Ouvrage d’infiltration OU DE RÉTENTION 3 1 6 Rainbox® II Caractéristiques techniques Caractéristiques générales Versions inspectable / non inspectable / non inspectable - espace verts Dimensions L 1200 x l 600 x H 420 mm Volume brut 300 L Volume utile 282 L Indice de vide 95 % Matériaux PP Recyclable 100 % Liaison modules par clip Poids environ 15 Kg Rainbox® II Véhicules ≤60 t Code article 36430 Rainbox® II inspectable Véhicules ≤60 t Code article 36431 Rainbox® II espace vert Espaces verts, piétons, véhicules ≤2,2 t Code article 36432 Caractéristiques spécifiques Possibilité de raccordement en direct pour DN110, DN125 et DN160 ou par connecteur pour DN200, ND250 et DN315. Caractéristiques du complexe géosynthétique à utiliser En infiltration, le géotextile sera de type non tissé d’un grammage supérieur ou égal à 250 g/m2 (classe 6). En rétention, le complexe sera entouré de deux couches de géotextile. Le complexe géotextile et géomembrane devra comporter a minima les caractéristiques suivantes : • PP, PE HD, PVC, • 1,0 mm minimum, • protection par géotextile (300 g/m2). En présence de plantation, la mise en oeuvre nécessite un film anti-racinaire. Rainbox® II 7 Caractéristiques techniques Limites de mise en œuvre Elles sont conditionnées à la verticale de l’ouvrage par le cumul des charges de remblai et des charges d’exploitation (charges roulantes ou de stockage) et dans l’axe horizontal par la poussée des terres. Deux types de contraintes de mise en œuvre en découlent : la hauteur mini et maxi de recouvrement et la profondeur d’enfouissement. Ces paramètres permettront ainsi de déterminer les domaines d’application des produits (sous espace vert, sous parking, sous chaussée). Caisson vert Caisson noir Charge ≤2,2 T ≤2,2 T ≤ 12 T ≤ 30 T ≤ 40 T ≤ 60 T Recouvrement en m min. 0,40 0,25 0,50 0,50* 0,50* 0,50* max. 1,50 2,75 2,75 2,50 2,25 2,00 Profondeur d’enfouissement en m avec sol ’ 20° 1,50 2,75 2,75 2,50 2,25 2,00 avec sol ’ 25° 1,75 3,25 3,25 3,00 2,75 2,50 avec sol ’ 30° 2,00 4,00 4,00 3,50 3,50 3,00 avec sol ’ 35° 2,50 5,00 5,00 4,50 4,50 4,00 avec sol ’ 40° 2,50 5,00 5,00 5,00 5,00 5,00 avec sol ’ 45° 2,50 5,00 5,00 5,00 5,00 5,00 avec sol ’ 50° 2,50 5,00 5,00 5,00 5,00 5,00 * Selon structure de chaussée. Résistance aux charges Parce qu’une fois installé, le module Rainbox® II sera confronté à des charges très importantes, sa conception a été pensée pour répondre parfaitement à des sollicitations mécaniques extrêmes. Le schéma ci-contre présente une vue d’ensemble des forces qui s’appliqueront sur le module. Ces charges peuvent être rassemblées en 2 catégories : • permanentes : poids et pression des terres et charges de stockage, • temporaires : charges roulantes, stockage de matériaux. Elles sont ainsi transférées par le sol en direction du bassin enterré. 8 Rainbox® II Calculs de la pression des terres et de la poussée de la nappe phréatique Les forces présentes dans le sol doivent être considérées à la fois dans l’axe vertical et horizontal. L’aspect vertical correspond à la somme des différentes forces présentes dans cet axe. Le sens horizontal est représenté par une fraction des forces verticales en tenant compte de la qualité des terres (angle de frottement interne). Fh (forces horizontales) = a x Fv (forces verticales) avec a = Type de sol Angle de friction interne Sable fin et sec 10 à 20° 1-sin 1+sin a 0,490 à 0,704 Sable fin et humide 15 à 25° 0,406 à 0,589 Gravier moyen légèrement humide 30 à 40° 0,217 à 0,333 Terre végétale humide 30 à 45° 0,172 à 0,333 Terre très compacte 40 à 50° 0,132 à 0,217 Cailloux, éboulis 40 à 50° 0,132 à 0,217 Marnes sèches 30 à 45° 0,172 à 0,333 Argiles sèches 30 à 50° 0,132 à 0,333 Argiles humides 0 à 20° 0,490 à 1,000 Grès tendre et roches diverses 50 à 90° 0,000 à 0,132 Valeurs données à titre indicatif, à valider sur site par un essai de cisaillement. Lors du calcul en présence de nappe phréatique (en rétention), la poussée de la nappe doit être prise en considération à 100 % à la fois dans le sens vertical et horizontal. Résistance optimisée Vue éclatée du produit Cette résistance exceptionnelle est obtenue par la combinaison de plusieurs paramètres : 1 Maillage de la structure 1 2 Plaque intermédiaire de centrage 3 Piliers de reprise des charges 2 • l’alignement des piliers assurant une parfaite descente des charges sur l’ensemble de la structure. Cet alignement est maintenu par l’utilisation d’une plaque de centrage intermédiaire, 3 • la géométrie et l’alignement du maillage en périphérie du caisson autorise le parfait compromis entre une surface de perforation élevée et une répartition homogène des charges. L’interconnection des modules entre eux par l’intermédiaire de clips est réalisée dans les deux axes (vertical et horizontal), ce qui confère une excellente cohésion et une tenue de l’ouvrage optimisée même sous fortes contraintes. Rainbox® II 9 Caractéristiques techniques Inspectabilité La présence d’un canal DN160 au sein de la version inspectable permet une inspection par passage caméra. Le type de caméra utilisable peut être par exemple de type “6 roues motrices”. La tête mobile de l’engin est équipée d’une caméra haute définition associée à un système d’éclairage, celle-ci permettant une inspection intégrale de l’ouvrage. L’opération complète pourra être suivie en surface à partir de moniteurs de contrôle. L’accès aux canaux d’inspection se fera par l’intermédiaire de regards de visites directement raccordés. Le module Rainbox® II a été testé et résiste à l’utilisation d’un hydrojet de 120 bar de pression. Note : cette fonctionnalité n’élimine en rien l’importance de la présence d’ouvrages de prétraitement en amont pour permettre le recueil des éléments flottants ou en suspension et ainsi éviter tout colmatage de l’ouvrage. 10 Rainbox® II Le réseau d’inspection peut être constitué de manière systématique (tous les modules du niveau le plus bas du bassin) ou de manière plus ciblée (aménagement de plusieurs canaux principaux autorisant une inspection suffisante de l’ouvrage). L’inspection de l’ouvrage est réalisée par le niveau inferieur qui constitue la zone la plus proche des potentielles décantations. Les dimensions des différentes versions du module Rainbox® II (inspectable et non inspectable) étant identiques, l’optimisation de la conception de l’ouvrage est ainsi rendue possible par l’association des deux types. Exemple 1 Exemple 2 5 5 5 1 Canaux d’inspection DN160 2 Regard de visite 3 Canalisation 4 Bouchon 5 Tabouret borgne Rainbox® II 11 Paramètres de dimensionnement Sol Pour le calcul d’un bassin d’infiltration, les caractéristiques des terres constituent un élément primordial. Il est ainsi recommandé de procéder au préalable aux études suivantes : • étude géotechnique, • test de percolation, • présence de nappe (hauteur), • état des terres (pollution). L’intensité des recherches menées dans ce domaine dépendra naturellement de la taille du projet (superficie et volume du bassin) mais tiendra également compte des facteurs locaux. Il est à noter que la constitution du sol est parfois très hétérogène et que les capacités d’infiltration peuvent ainsi différer selon les zones (même sur un même terrain). La capacité réelle d’infiltration peut être mesurée par le recours aux tests in-situ (recommandés pour les ouvrages de volumes importants). Pour les ouvrages plus modestes, ces valeurs peuvent être approchées par le biais de cartes ou de connaissance du terrain. Dans ce cas précis, le tableau de valeurs ci-dessous peut être utilisé. En cas de présence à certaines profondeurs de couches de sols défavorables à l’infiltration, il peut être utile de les percer en réalisant des puits d’infiltration (gravier) ou en ayant recours à des canalisations spécifiquement perforées. Perméabilité moyenne selon la nature des sols Sable Type de sol Grossier avec Grossier gravier en m/jour 500 en mm/heure 20833,3 en m/s 20,0 5,8 10 -03 Moyen 10,0 9,0 8,0 Fin 7,0 6,0 5,0 4,0 0,9 en mm/heure 37,5 375,0 333,3 291,7 250,0 208,3 166,7 125,0 83,3 2,3 10 1, 2 10 1,0 10 9,3 10 8,1 10 6,9 10 5,8 10 4,6 10 3,5 10 2,3 10 en m/s 12 Rainbox® II 0,7 -04 -04 -05 -05 -05 -05 1,0 10 8,1 10 21 -06 5,8 10 -06 -05 -05 41,7 -05 1,2 10-05 Autres matériaux Fin calcaire 0,5 29,2 -05 1,0 416,7 -04 Très fin en m/jour 2,0 833,3 Sable Type de sol 3,0 Tourbe Craie Limon argileux Argile silteux Argile + sable fin Argile 0,264 0,240 0,144 0,053 0,050 0,036 0,013 0,010 0,002 11 10 6 2,2 2,1 1,5 0,54 0,41 0,09 3,1 10 -06 2,8 10 -06 1,7 10 -06 6,1 10 -07 5,8 10 -07 4,2 10 -07 1,5 10 -07 1,1 10 -07 2,5 10-08 Période de retour Un bassin d’infiltration ou de rétention est conçu en fonction d’événements pluviométriques normaux pouvant intervenir dans une période donnée. Un évènement d’occurrence exceptionnelle amènera des volumes supérieurs à ceux pour lesquels l’ouvrage est conçu (fonctionnement du trop-plein). La fréquence de fonctionnement du trop-plein est directement liée à la période de retour considérée. Une approche par la méthode Montana peut être réalisée sous réserve de transmission des données météos France du site. Périodes de retour préconisées par la norme NF 752 Ouvrages Fréquence de mise en charge acceptée Fréquence de débordement acceptée Zones rurales Zones résidentielles Centres villes, ZI ou zones commerciales Passages souterrains 1 an 2 ans 2-5 ans 10 ans 10 ans 20 ans 30 ans 50 ans Type de surface Pour un même événement pluvieux, la nature des surfaces conditionnera le volume d’eau recueilli. Coefficients d’apport (approximatifs) Revêtement Ca Enrobés Herbage Graviers en pente 0,95 0,60 0,30 Herbage plan Pavage Sol boisé 0,10 0,75 0,50 Toit Toit plat + en pente Toit plat graviers 1,00 1,00 0,70 Nappe phréatique Afin d’obtenir une mesure réaliste du niveau de la nappe phréatique, il est conseillé de procéder à 2 relevés par mois (de préférence dans une période intervenant entre le 1er février et le 1er mai). Il est important de connaître le niveau maximum pouvant être atteint par la nappe phréatique ainsi que la période concernée. La partie inférieure d’un bassin d’infiltration sera toujours plus élevée que le point le plus haut de la nappe. Si cela n’est pas possible, le bassin sera enveloppé d’une géomembrane imperméable (cf. page 7 : caractéristiques du complexe géosynthétique à utiliser).Un calcul de flottabilité sera à réaliser. Rainbox® II 13 Conseils de pose Terrassement - Fond de forme Il s’effectue selon les règles de l’art (surlargeur en pied d’ouvrage et pentes des talus) - Code du Travail - Articles R. 4534-22 et suivants, relatifs aux travaux de terrassement à ciel ouvert. Le réglage s’effectue : • en infiltration : fond de forme plan, - petits ouvrages (longueur inférieure à 20 m), tolérance de planéité 2 cm, - grands ouvrages (longueur supérieure à 50 m), tolérance de planéité 5 cm, - ouvrages moyens (longueur supérieure entre 20 et 50 m), tolérance de 0,1 % de la longueur, • en rétention : fond de forme en pente comprise entre 0,5 et 1% , sur les ouvrages linéaires un cloisonnement pourra s’avérer nécessaire. Lit de pose Il est constitué d’un lit de 10 cm en matériaux d’apport (sable, gravier ou tout autre matériau répondant aux critères des groupes de sols G1 ou G2 du Fascicule 70) réglés selon les mêmes dispositions que pour le fond de forme (cf paragraphe ci-dessus). Géotextile - Géomembrane La nature du complexe géosynthétique dépend de l’application. La pose sera réalisée selon les règles de l’art et notamment par chevauchement d’au moins 50 cm des lés de géotextile pour éviter toute intrusion de matériaux dans l’ouvrage. La mise en œuvre de la géomembrane sera réalisée par collage ou soudure (une étanchéité sera également réalisée au niveau des canalisations). 14 Rainbox® II Réception sur chantier - Manutention - Stockage Les caissons Rainbox® II sont conditionnés sur plots. Leur déchargement se fait à l’aide d’engins à fourches ou manuellement en cas de déconditionnement. Leur stockage s’effectue sur une surface plane et propre. En cas de stockage prolongé (plusieurs mois), il est conseillé de les placer à l’abri du rayonnement ultra-violet. Assemblage des modules Il est recommandé d’effectuer le pré-alignement des premiers éléments de l’ouvrage sur la largeur puis sur la longueur du bassin de manière à créer un ‘L’. Une attention particulière devra être portée sur le parfait alignement de ces 2 rangées perpendiculaires, celui-ci conditionnant la bonne implantation de l’ouvrage. Les rangées suivantes viennent s’intégrer dans le sens de la longueur de façon à remplir le ‘L’ de l’intérieur vers l’extérieur Rainbox® II 15 Conseils de pose Raccordements Collecteurs Les collecteurs de DN 160 se raccordent directement par piquage sur le module dans les réservations prévues à cet effet. Pour les DN 200, 250 et 315 un module spécifique équipé d’une pièce de piquage adapté sera utilisé (nous consulter). Pour les DN > 315, le collecteur pourra être raccordé au bassin par l’intermédiaire d’un ouvrage en béton. Les collecteurs se raccordent au bassin au niveau inférieur des modules (pas de branchement en chute). Pour les ouvrages fonctionnant en infiltration, des précautions particulières devront être prises afin d’éviter toute érosion du fond de forme. à cet effet la réalisation d’un râteau de diffusion permettra de s’affranchir de ce risque (effet brise énergie). Events La régulation de la pression interne de l’ouvrage et sa ventilation seront réalisées par l’intermédiaire d’évents : 1 évent DN 110 pour 100 modules ou 1 évent DN 200 pour 250 modules, Selon la configuration de l’ouvrage les évents pourront déboucher soit dans les regards annexes au systèmes qui seront obligatoirement ventilés, soit par des cheminées spécifiques. 16 Rainbox® II Remblaiement Le remblaiement sera réalisé selon les règles de choix de matériaux et de compactage figurant à la norme NF P 98-331. • Remblai latéral : il sera réalisé par couches périphériques homogènes pour éviter tout déplacement de la structure. • Remblai supérieur : une couche de protection du complexe géosynthétique sera appliquée sur l’ensemble du bassin avec une épaisseur de 10 cm minimum. Ensuite le remblai sera constitué selon la destination de l’ouvrage, soit en terre végétale, soit en matériaux routiers. Lors de la mise en œuvre des couches successives de remblai, une couverture minimum de 40 cm sera appliquée avant tout compactage. Entretien - Maintenance Le système de prétraitement est garant de la pérennité du système ; à ce titre, il convient d’assurer sa maintenance et son nettoyage régulier : • nettoyage des dispositifs de prétraitement, • curage des boues, • remplacement des filtres, • balayage des voiries. De même, une inspection télévisuelle après des événements particuliers (pluie d’occurrence exceptionnelle, travaux à proximité du bassin,...) est recommandée afin de vérifier l’intégrité structurelle et fonctionnelle de l’ouvrage. Nous tenons à votre disposition un guide de pose plus détaillé. Rainbox® II 17 Fiche de renseignements Dimensionnement hydraulique et mécanique Calepinage Hydraulique Merci de compléter le maximum d’informations demandées. Merci de compléter le maximum d’informations demandées. Volume net (95 % vide) Date Application Infiltration Rétention (Rejet à débit limité) Stockage (réserve incendie) Demandeur Implantation Espaces verts Parking Voirie lourde (+12T) E-mail Route de Brévillers 62140 SAINTE-AUSTREBERTHE Tel : 03.21.86.59.23 [email protected] Maître d’Ouvrage Maître d’Œuvre Entreprise m3 Pour info : Module Rainbox : 1,20 m de longueur x 0,60 m de largeur x 0,42 m de hauteur Calepinage du bassin Référence de l’opération Département Recouvrement* m Toît Bassin* m Étude ou chantier Date de début du chantier Coefficients de MONTANA de la région a : (l(t) = a x t-b) b: l(t) = débit surfacique (mm/mn) t = temps (mn) Détermination du volume de stockage Surfaces reprises (si dimensionnement par SOTRA SEPEREF) Hauteur Type de surface Nature 0,42 m Surface réelle (m²) 0,84 m Longeur Largeur Période de retour (en année) Autres Préciser les côtes NGF-IGN 69 Bassin inspectable Débit de fuite (l/s/Ha) Oui Non Si oui, Nombre de canaux d’inspections longitudinaux Nombre de canaux d’inspections latéraux Mécanique Nombre d’entrées Caractéristiques du sol en place Nombre de sorties Perméabilité (m/s) Classe de trafic 1 2 3 Autres 1 2 3 Autres 1 2 3 Autres 1 2 3 Autres Oui Non Diamètres à préciser sur le plan Angle de frottement (φ) Si oui, à quelle altimétrie Diamètres à préciser sur le plan Oui Non Limiteur de débit m Nombre de PL/jour Débit de fuite Structure de voirie Système de prétraitement (filtration) intégré dans notre offre. page 1/2 page 2/2 L/s À retourner à l’adresse : [email protected] ou par fax au 03.21.86.59.11 Ce document est à télécharger sur notre site internet : www.sotra-seperef.com Document à compléter et à nous retourner par mail à l’adresse suivante : [email protected] 18 Rainbox® II m m Informations Complémentaires Fonctionnement de l’ouvrage Présence nappe phréatique 1,26 m m Radier Bassin* * m éléments de références pour la constitution d’un CCTP Structure alvéolaire ultra légère Version non inspectable • Matériaux Polypropylène. • Dimensions : 1,20 x 0,60 x 0,42. 420 • Indice de vide : 95 %. • Liaison entre modules par clips, 1 par face en contact. • Modules inspectables, cunettes DN160 1200 pour la base du bassin (couche 1). 600 • Modules traditionnels pour les couches 2 et suivantes. Remblaiement • Résistance aux charges lourdes (PL jusqu’à 60 T)*. Le remblaiement sera réalisé selon les règles de choix • Hauteur de couverture sous charges lourdes : 0,50 m. de matériaux et de compactage figurant à la norme NF P 98-331. • Profondeur maximum d’enfouissement selon la nature du sol en place*. *cf limites de mise en œuvre ci-dessous. Mise en œuvre Terrassement Il s’effectue selon les règles de l’art (surlargeur en pied d’ouvrage et pentes des talus) - Code du Travail Articles R. 4534-22 et suivants, relatifs aux travaux de terrassement à ciel ouvert. Fond de forme Il est constitué d’un lit de 10 cm en matériaux d’apport (sable, gravier ou tout autre matériau répondant aux critères des groupes de sols G1 ou G2 du Fascicule 70) réglés selon les mêmes dispositions. Ventilation La régulation de la pression interne de l’ouvrage et sa ventilation sera réalisée par l’intermédiaire d’évents : 1 évent DN 110 pour 100 modules ou 1 évent DN 200 pour 250 modules. Raccordement • Collecteurs de DN 160 : raccordement direct par piquage sur le module. • Collecteurs de DN 200, 250 et 315 : raccordement par module spécifique équipé. • Collecteurs de DN > 315 : raccordement par ouvrage intermédaire (râteau de diffusion). • Raccordement au bassin au niveau inférieur des modules (pas de branchement en chute). Prétraitement Complexe géosynthétique (géotextile/géomembrane) La présence d’ouvrages de prétraitement en amont revêt La nature du complexe géosynthétique dépend une importance particulière car elle permet le recueil de l’application. La pose sera réalisée selon les règles du maximum des éléments flottants ou en suspension de l’art (cf. Fascicule 70 Titre II). au sein des eaux pluviales drainées et pouvant causer Installation - Pose un colmatage de l’ouvrage. Mise en œuvre par alignement des premiers éléments Limites de mise en œuvre de l’ouvrage sur la largeur du bassin. Les rangées suivantes Pour les charges égales à 60 tonnes : sont réalisées en parallèle de la première puis solidarisées • recouvrement minimum = 0,50 m, par emboîtement des clips. • recouvrement maximum = 2 m, • profondeur d’enfouissement avec sol ’ 20° = 2 m, • profondeur d’enfouissement avec sol ’ 50° = 5 m. Rainbox® II 19 A Vos interlocuteurs Pour toutes vos demandes vous pouvez contacter par téléphone : B C Chargés d’affaires A > 06 71 92 66 33 02, 59, 60, 62, 76, 80. B > 06 74 68 76 41 4, 22, 27, 28, 29, 35, 36, 37, 41, 44, 49, 50, 53, 56, 61, 1 72, 79, 85, 86. D E 8, 10, 18, 21, 25, 39, 45, 51, 52, 54, 55, 57, 58, 67, 0 68, 70, 71, 75, 77, 78, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95. D > 06 71 92 66 16 9, 11, 16, 17, 19, 23, 24, 31, 32, 33, 40, 46, 47, 0 64, 65, 66, 81, 82, 87. E > 06 71 92 66 31 1, 2A, 2B, 03, 04, 05, 06, 07, 12, 13, 15, 26, 30, 0 34, 38, 42, 43, 48, 63, 69, 73, 74, 83, 84. Ou par mail : [email protected] SOTRA SEPEREF, membre de TESSENDERLO GROUP 25 route de Brévillers – 62140 Sainte Austreberthe tél : + 33 (0)3 21 86 59 00 – fax + 33 (0)3 21 86 59 01 www.sotra-seperef.com > Attachés des ventes DUBORAIN® - RAINBOX® Tél : 03 21 86 59 23 - FR200911A - © Free-photo - Document non contractuel. Réf RA3-12/12-V2 C > 06 71 92 66 17