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Supplément économique - Vitré Communauté
>>> Octobre 2012
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
Pour parler de l’industrie et montrer son vrai visage,
le meilleur moyen était de laisser de jeunes salariés
s’exprimer sur leur métier.
L’industrie représente 44% des emplois du bassin vitréen. C’est l’un des taux les
plus élevés de France. Les entreprises locales continuent de créer des emplois. Or
elles rencontrent des difficultés de recrutement. Par méconnaissance de l’industrie
et de ses opportunités de carrière, trop peu de jeunes choisissent de s’orienter
vers les formations menant aux métiers liés à la production.
Vitré Communauté s’adresse donc aux familles pour faire connaître l’économie locale et inciter les jeunes
à aller vers les métiers qui recrutent. Nous avons ainsi rencontré près de soixante personnes au parcours
professionnel différent qui ont accepté de témoigner auprès de l’ensemble des habitants du pays de Vitré.
Ces témoignages ont fait l’objet d’une exposition qui présentait quelques paroles de ces jeunes. Nous leur
devions de publier l’ensemble de leurs propos dans ce journal.
Jeunes dans l’industrie
Pourquoi s’engager pour les métiers industriels ?
Depuis fin 2010, Vitré Communauté a engagé une série d’actions de valorisation des entreprises locales. Cela
pour deux raisons :
• L’industrie souffre d’un déficit d’image alors qu’elle propose des emplois et des perspectives d’avenir
intéressantes.
écoutez-les !
• Ce programme, et particulièrement l’opération 2012, est un hommage à tous ceux qui participent à la
production industrielle. Il n’oublie pas le monde agricole, socle de l’agroalimentaire. C’est pourquoi, nous
avons souhaité terminer cette publication par le témoignage d’un jeune agriculteur.
Enfin et surtout, ce projet est un moyen de montrer que le pays de Vitré aime son industrie.
Pierre Méhaignerie
Président de Vitré Communauté
Vitré
Vitré Communuté
36 communes
64 000 habitants
s de
Aux porte
2
e
la Bretagn
Le bassin d’emploi
de Vitré Communauté
5,3 %
de chômage (1er semestre 2012)
40 %
de ces emplois sont
dans l'agroalimentaire
+5,9 %
d'emplois en 5 ans.
C'est la plus forte progression des bassins
d'emplois bretons. (Bretagne : +2,10%)
Les salaires dans l’industrie
L’INSEE indique que sur le pays de Vitré, le salaire moyen par tête (SMPT) est
de 1979 € brut tous secteurs d’activité confondus (industrie, services…).
C’est le 3e rang sur les 18 bassins d’emplois de la région Bretagne (chiffres
fin 2010).
Le SMPT moyen pour les entreprises de l’agroalimentaire, de l’industrie
plastique et de l’électronique est de 2 308 € brut.
Ce salaire moyen concerne tous les emplois au sein d’une entreprise
(ouvrier de production, administration, maintenance, recherche et
développement, logistique…). Il est calculé à partir de la masse salariale
divisée par le nombre de salariés.
Les rémunérations dans l’industrie sont plus élevées que dans les services
car elles intègrent une technicité, des primes de panier et des heures
majorées de nuit.
Vitré Communauté a contacté une quarantaine
d’entreprises locales, de plus de vingt salariés, de
manière à présenter différents secteurs d’activités
de l’industrie. Quelques entreprises familiales ou de
taille plus modeste ont également été sélectionnées
afin de montrer un large panel d’environnements de
production.
Vingt-cinq entreprises ont accepté de participer
à cette opération* : Allflex, Atlantic RF, Boursin
Agencement, Brialys, Calligraphy, Cereco, Coopedom,
Dalic, Les Délices du Valplessis, Ermhes, Espace
Vitrine Modul’Agencement, La Française des
Plastiques, Hydrachim, Imprimerie des Hauts
de Vilaine, Knauf, Lactalis, Loïc Raison, Oberthur
Technologies, Panavi, Sojasun, Sulky Burel, Tendriade,
SVA Jean Rozé, Thales Microelectronics, Les Vergers
de Châteaubourg.
écoutez-les !
d'emplois industriels
(moyenne nationale : 13%)
Jeunes dans l’industrie
44 %
Ce projet a pu être réalisé grâce aux
témoignages volontaires de salariés
d’entreprises du pays de Vitré.
La Communauté d'Agglomération
remercie vivement les 82 personnes,
salariés et dirigeants d’entreprises,
qui ont donné de leur temps
pour réaliser ces témoignages
et ces photos prises dans leurs
environnements réels de travail.
Ce projet « Jeunes dans l’industrie, écoutez-les ! »
s’inscrit dans le programme « Faire aimer l’industrie »
engagé depuis 2010 par Vitré Communauté.
*réalisée en avril 2012
Directeur de la publication : Pierre Méhaignerie // Réalisation des
témoignages et rédaction : Chrystèle Brocherioux // Secrétariat de
rédaction : Sandra Bouillon // Conception, exécution et gravure :
Studio Creatys, Vitré // Crédits photos : Vitré Communauté.
32 000 exemplaires. Imprimé sur papier recyclé. Tous droits de
reproduction réservés. N° spécial Economie novembre 2012. //
Vitré Communauté – 16 bis boulevard des Rochers – BP 20613 –
35500 Vitré // www.vitrecommunaute.org
Photos réalisées par Dominique Delpoux, photographe.
www.dominiquedelpoux.com
3
Vitré
Allflex
L’entreprise Allflex a une activité unique : l’identification animale.
Elle produit ainsi une part importante des boucles d’identification officielle
utilisées dans le monde.
Le site de Vitré est le cœur industriel du groupe franco-britannique. Créé en 1978,
il emploie aujourd’hui 210 salariés et concentre toute ses activités de recherche et
développement. Il pilote directement la plupart des activités industrielles des usines
en Europe et dans le reste du monde.
Jean-Jacques H
ilper t
« Le site de Vitré développe trois processus industriels : l’injection plastique,
le marquage au laser et au jet d’encre ainsi que la fabrication de sous-ensembles
électroniques utilisant la technologie RFID », explique Jean-Jacques Hilpert, directeur.
« Des investissements récents en équipements de production mais aussi en compétences humaines ont été
réalisés sur Vitré. Ils concernent tout particulièrement cette technologie*. Ce développement a permis de re-localiser
à Vitré des productions précédemment sous traitées en Asie. Nous avons fait ce choix afin d’assurer aux clients d’Allflex
une qualité et une traçabilité totalement maîtrisées. » L’activité est en effet dédiée, pour 85% à l’exportation. L’entreprise
fonctionne en 3x8 la semaine et en 2x11 le week-end. La généralisation de la technologie électronique pour les systèmes
d’identification officielle ouvre de nouvelles opportunités à Allflex et à ses 200 salariés vitréens.
La maintenance plait aux jeunes
car elle est proche de l’informatique
L’électronique est
devenue une passion
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
« Pour moi, le secteur du secrétariat ne bougeait pas assez. Ce que
je fais aujourd’hui est motivant, je ne vois pas les journées passer et
j’apprends des techniques qui peuvent me servir au quotidien. »
« En tant que technicien de maintenance, j’interviens sur les lignes de
production pour du dépannage mais aussi en préventif. J’effectue des
réglages selon les besoins de la production. J’interviens sur différentes
machines, je touche aussi bien à l’électricité qu’à la pneumatique,
l’hydraulique ou encore à la mécanique. Chaque jour, je suis confronté à
une problématique différente. J’ai donc un métier varié, avec un rythme
soutenu. La maintenance est un domaine proche de l’informatique qui
a un intérêt certain pour les jeunes. Et surtout, il y a des débouchés. »
Après un BAC Pro secrétariat, Sonia a besoin de travailler pour financer
son permis de conduire. Elle assure donc des missions en intérim dans
l’industrie, notamment chez Allflex. Avec cette expérience, elle va se
découvrir une vraie passion pour l’électronique et en faire son métier.
« Aujourd’hui, je suis conducteur de ligne en électronique. J’interviens
sur la fabrication de transpondeurs et d’implants. Je réalise du contrôle
sous binoculaire ainsi que de la maintenance de premier niveau. J’ai de
l’autonomie. »
Chez Allflex, Jean-Christophe a bénéficié d’une formation interne
pendant quelques semaines afin d’acquérir progressivement de
l’autonomie. « Au bout de six mois, j’étais capable de travailler seul. »
Après plus de trois ans sur les lignes de moulage, Sonia a saisi l’occasion
de l’extension de l’entreprise pour postuler sur l’électronique. « Ce n’est
pas dur ni compliqué mais il faut avoir une bonne motivation et être très
organisée. »
Jean-Christophe Hardy,
technicien de maintenance – 25 ans.
4
Sonia, conducteur de ligne – 25 ans
Marc Garin
Etrelles
Atlantic RF
Atlantic RF est spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de
solutions permettant la transmission de données par radiofréquence (RFID).
Il s’agit de concevoir et de déployer des puces capables de communiquer entre elles et donc
d’échanger des données par radiofréquence. Parmi les produits proposés par l’entreprise,
nous pouvons citer l’équipement des compteurs d’eau en système de lecture à distance.
Autre exemple : Atlantic RF propose des solutions de suivi d'un chargement en temps réel
en équipant les contenants d’une antenne RFID. Une activité porteuse dans un monde de
communication rapide, de traçabilité et de recherche de gestion optimale des flux.
Créée en 2003 par six personnes, Atlantic RF compte aujourd’hui 39 salariés et fait
régulièrement appel à une quinzaine d’intérimaires. Un quart de l’équipe relève du service
de recherche et développement. L’entreprise y consacre 15 à 20% de son chiffre d’affaire.
L’entreprise avait d’ailleurs reçu l’Oscar de la maîtrise des sciences et technologies en 2008.
Depuis 2010, Altantic RF a rejoint le groupe Delta Dore.
J’ai pu évoluer grâce à ma bonne
connaissance des produits
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
J’ai choisi l’univers de la
production et des machines
Approvisionner l’entreprise en circuits imprimés, dans les temps avec
une recherche de qualité optimale : c’est la principale mission de Charles,
ingénieur process. « Mon rôle est de faire en sorte que les machines
ne s’arrêtent jamais. » Charles est le responsable de la production des
deux lignes de la salle blanche*. Son travail consiste aussi à former les
équipes, réaliser de la veille technologique, mettre en production les
nouveaux produits imaginés par la recherche et développement. « Ma
formation ne mène pas forcément vers l’industrie. J’étais attiré par la
microélectronique et la haute technologie. La production me plait.
J’aime être au contact des gens de la production tout en restant dans
l’univers des machines. »
Après un BAC S et une école d’ingénieur en génie des systèmes
industriels (EIGSI – 5 ans), Charles a fait une candidature spontanée
auprès d’Atlantic RF dans le cadre de son stage de fin d’étude. Les
six mois de stage se sont transformés en un CDI. « Aujourd’hui, j’ai
encore plein de choses à faire dans l’entreprise. Il faut que je forme des
collègues pour pouvoir leur déléguer certaines missions et me dégager
ainsi du temps pour travailler avec la recherche et développement. J’ai
aussi à renforcer mes connaissances techniques. C’est tout l’intérêt de
ce poste. »
Annie est gestionnaire de flux. Chez Atlantic RF, elle gère les
commandes des matières premières et la facturation des achats. Ce
poste demande une bonne connaissance des produits fabriqués dans
l’entreprise. Cette connaissance, Annie l’a acquise sur ces premiers
postes au sein d’Atlantic RF. En effet, arrivée dans l’entreprise en 2004
en tant qu’opératrice de production, Annie est rapidement passée chef
d’équipe. Depuis 2011, elle occupe le poste de gestionnaire de flux.
« Je suis contente d’être arrivée dès le début de l’entreprise. J’ai vu son
évolution et j’ai grandi avec elle. »
*salle permettant de minimiser l’introduction de particules extérieures
à un environnement de production en microélectronique, biotechnologie, etc.
Après un BAC Pro en comptabilité, Annie qui ne trouvait pas de travail
dans son domaine, s’est orientée vers l’industrie. Un parcours pas
toujours facile, jalonné de licenciements économiques, mais pendant
lequel son intérêt pour la production s’est confirmé : « on n’imagine
pas tout ce qu’il y a derrière la fabrication d’un produit fini. Participer
d’une manière ou d’une autre à sa fabrication procure une grande
satisfaction. Aujourd’hui, j’organise mon travail en toute autonomie. Je
suis en contact permanent avec des fournisseurs. J’aime ce contact. Et
finalement, sur mon ancien comme mon nouveau poste, je poursuis le
même objectif : satisfaire le client en respectant ses délais. »
Charles Samson, Ingénieur process – 25 ans
Annie Jan, gestionnaire de flux – 36 ans
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Vitré
Boursin Agencement
A l’origine, une fonderie qui fabriquait principalement des lits.
Le tournant est pris dans les années 60 avec la réalisation des
premiers mobiliers de magasins et le développement de l’activité
menuiserie. Aujourd’hui, Boursin Aménagement est spécialisé dans
la conception et la fabrication des espaces commerciaux. De la
conception, grâce au bureau d’études intégré, à la fabrication, de
l’installation à l’après-vente, les projets sont intégralement gérés par
l’équipe de 42 personnes.
J’apporte ma contribution
à la bonne marche de l’entreprise
50% du chiffre d’affaires de l’entreprise est réalisé dans l’agencement
de pharmacie pour des groupements et des indépendants. Boursin
Agencement travaille aussi pour tout type de commerce en surmesure : « Nous avons réalisé les cinquante premiers magasins
Sephora, précise Patricia Boursin, directrice générale, dont celui des
Champs Elysées. Nous travaillons aussi désormais pour Jeff de Bruges.
Notre force est dans l’écoute de nos clients, dans notre réactivité, fruit
d’une expérience de trois générations et d’une équipe soudée. » Grâce
à un maillage de commerciaux et d’agents, Boursin Agencement vend
ses produits sur toute la France y compris les DOM-TOM.
J’ai toujours aimé
mon métier
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
Samuel est le seul technicien de maintenance de l’entreprise. Son
rôle est donc à la fois de veiller à l’entretien général de l’entreprise, à
l’évolution du parc machines et d’intervenir en cas de panne. Il exerce
une action curative : « j’adore travailler sur les pannes et trouver des
solutions ». Mais Samuel gère aussi des projets sur du plus long terme
liés à l’entretien général et à l’évolution des outils : « je dois apprendre
à connaître toute nouvelle machine, échanger avec les opérateurs
comme les fournisseurs et donner mon avis sur l’évolution des outils. Je
contribue à la bonne marche de l’entreprise et j’ai la chance d’avoir une
direction à l’écoute des propositions. Cela engage ma responsabilité.
C’est tout l’enjeu et l’intérêt du poste. »
Samuel est arrivé dans l’entreprise lors de ses études : après un BEP
électronique et un BAC Pro équipement des installations électriques,
il a repris un BAC Pro en alternance dans la maintenance*. C’est dans
le cadre de cette dernière formation qu’il est entré dans l’entreprise
Boursin. Il est aujourd’hui en CDI. « L’alternance permet d’appliquer la
théorie enseignée dans le cadre scolaire. C’est le moyen de la rendre
intéressante car il faut la maîtriser pour savoir l’appliquer. »
*MSMA : maintenance des systèmes mécaniques automatisés
Samuel Martin, Technicien de maintenance – 27 ans
« Rien n’est jamais acquis. Les techniques et les machines évoluent. Les
matériaux aussi. » Julien est menuisier agenceur. « J’aime mon métier.
C’est un grand avantage. Je me donne régulièrement des challenges
en essayant de gagner du temps par l’utilisation de techniques et de
modes opératoires différents. Ce métier exige beaucoup de précisions.
C’est tout son intérêt. L’aspect visuel du produit fini procure aussi
beaucoup de satisfaction. »
Julien a un CAP en ébénisterie passé en trois ans. Il a réalisé une année
supplémentaire en menuiserie avec une spécialité : l’histoire de l’art.
« J’ai un frère menuisier, ébéniste aussi de formation. Je le voyais
travailler à la maison. Cela m’intéressait. J’ai eu envie de me former au
même métier. Avoir l’envie est la clé de tout métier. J’ai toujours aimé ce
que je faisais. »
Julien Lévêque, Menuisier agenceur – 30 ans
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Patricia Boursin
Bréal-sous-Vitré
Brialys
Brialys est l’une des unités de production du groupe Neuhauser. Implantée à
Bréal-sous-Vitré dans un site de 12 000 m², l’entreprise emploie 160 personnes
pour la production de viennoiseries cuites préemballées.
150 000 produits sont fabriqués par jour : brioches tranchées et tressées,
pains au lait, briochettes, mini-chinois sont vendus sous la marque de
distributeurs. Pour cela, les viennoiseries doivent répondre à un cahier des
charges très précis. L’entreprise a des référentiels, l’IFS (référentiel allemand) et le
BRC (anglo-saxon), qui regroupent environ 500 exigences sur le management de
la qualité et de la sécurité des aliments.
« Brialys n’est pas le seul site de production de brioches du groupe Neuhauser, l’un
des leader de la panification en France », précise Roger Brocherioux, directeur du
site. « Ses quatre lignes de production fonctionnent en 3x8, cinq jours sur sept,
et en complémentarité avec deux autres sites du groupe afin d’optimiser
la logistique en fonction de la localisation des clients. » En effet,
les brioches de Bréal sont consommées dans toute l'Europe…
Roger Brocherioux
J’ai choisi l’industrie
pour la qualité de vie
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
Mon but : apprendre
et me former
« Il ne faut pas entrer dans la vie active avec une voie toute tracée. Il
faut essayer de se donner les moyens de faire ce que l’on a envie. On m’a
donné cette chance. Je l’ai saisie. »
Céline est arrivée en tant qu’intérimaire dans l’entreprise en 2004 sur
le façonnage des brioches tressées. Missionnée, à sa demande, sur
l’emballage, Céline s’est vue proposer un CDI. Depuis 2006, elle travaille
en tant que cariste au sein du service expédition. « Je m’occupe du
chargement des camions, ce qui passe par la mise en sécurité du camion
et du chauffeur, de la gestion administrative du suivi des produits et de
la préparation des commandes. J’avais envie de savoir où allaient les
produits et de connaître les étapes de fabrication, de la production
jusqu’à l’expédition. » Céline a poursuivi sa formation professionnelle
dans le cadre d’un FONGECIF puis d’un DIF. Son objectif est de devenir
chauffeur routier. « J’ai toujours eu envie de me lancer des défis. Mais
dans l’entreprise, je ne suis pas la seule sur ce métier car la majorité des
caristes sont des femmes. »
« Après sept ans dans l’artisanat, j’ai souhaité intégrer une entreprise
industrielle. Je souhaitais voir un autre aspect de mon métier. L’industrie
permet aussi d’évoluer et offre une meilleure qualité de vie avec plus de
temps personnel. »
Willy a une formation qualifiée dans la boulangerie pâtisserie avec un
CAP – BEP puis un Brevet professionnel. « Mon savoir-faire me sert
au quotidien pour vérifier la qualité du produit. » Willy est conducteur
de machine depuis trois ans chez Brialys : pétrissage, réglage des
quantités de matières premières, contrôle des produits, intervention
sur les machines au besoin. « J’ai la chance de pouvoir travailler sur les
quatre lignes de production. Le travail est varié. Ce poste demande aussi
de respecter des règles strictes en matière de qualité et d’hygiène. Avec
ma formation, j’ai déjà les connaissances requises dans ce domaine.
D’ailleurs, une grande partie de l’équipe de fabrication est issue des
métiers de l’alimentaire. L’industrie agroalimentaire est l’une des voies
de carrière possible. »
Willy Ruault, conducteur machine – 26 ans
Céline Bruneau, cariste – 32 ans
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Châteaubourg
Calligraphy Print
Dépliants, plaquettes, brochures, journaux, posters, catalogues…
Calligraphy réalise des imprimés très variés pour plus de 600
clients. L’entreprise mise sur une croissance de 5 à 6 % sur 2012,
équivalente à celle de l’année précédente. « Les grandes entreprises
exigent, dans leurs appels d’offres, des critères de développement
durable. Nous sommes en capacité de répondre à ces exigences »
précise Olivier Pouchin, président de Calligraphy Print.
En effet, la bonne marche de l’entreprise repose sur trois piliers :
Une performance industrielle : Calligraphy a investi 9,2 M € dans son
site castelbourgeois dont 2,7 M. € pour le développement durable.
Le site bénéficie de machines récentes performantes permettant
d’assurer qualité et réactivité aux clients.
Un engagement pour la protection de l’environnement en essayant
de minimiser l’impact de l’activité : le bâtiment répond aux critères
de haute qualité environnementale (isolation thermique, captation
des calories générées par les armoires électroniques des machines,
isolation phonique, récupération des eaux pluviales…). L’entreprise
s’est particulièrement engagée sur les achats, avec la mise en place
d’une charte d’éthique « Achats verts », et le traitement des déchets.
Jeunes dans l’industrie
De bonnes conditions de travail avec une réflexion particulière sur les
troubles musculo-squelettiques. Calligraphy est engagée dans une
démarche de responsabilité sociale des entreprises (RSE), initiative
qui relève aussi du développement durable.
« Ces critères différencient notre entreprise sur le marché du grand
Ouest ». Des critères qui ont permis à Calligraphy d’obtenir de
nombreuses certifications et labellisations depuis 2005.
Olivier Pouchin
écoutez-les !
L’alternance a été une révélation
« L’alternance nous ouvre le monde des adultes : dans l’entreprise, nous
ne sommes plus simplement des élèves. On travaille sur du concret et
on est responsabilisé. Ça a été une révélation pour moi. » Damien a un
BEP. Il a poursuivi sur un BAC pro en alternance. « C’était la condition
pour continuer à me former. Je voulais avoir un pied dans l’entreprise.
Des copains travaillent, en intérim, dans l’industrie par défaut. Pour moi,
c’est un choix et j’aime mon métier. Calligraphy veut aller de l’avant et a
beaucoup investi pour la protection de l’environnement. Je suis tombé
sur la bonne entreprise. »
Calage du format, suivi du produit, surveillance de la production,
alimentation de la machine en encre, eau et papier : le métier de Damien
demande une polyvalence et ouvre des opportunités d’évolutions
techniques liées au parc machines. « J’ai le sentiment d’avoir encore
plein de choses à apprendre sur le plan technique : réglages, réactions
chimiques, transposition des couleurs… »
Damien Giquelais, conducteur offset – 25 ans
8
Domagné
Cereco
Leader national avec 70% des parts du marché, Cereco est le spécialiste des céréales
biologiques pour le petit déjeuner. Elles sont commercialisées sous les noms de Grillon
d’or pour les magasins spécialisés, Terres et Céréales pour la grande distribution, mais aussi
sous la marque de distributeurs. L’entreprise propose également toute une gamme de
produits à base de céréales bio tels que des biscuits et des galettes. Au total, plus de 250
références.
off
Gérard Le G
L’agroalimentaire donne
des opportunités et ouvre
sur des métiers très variés
écoutez-les !
Ces produits sont fabriqués à Domagné, site qui emploie 60 personnes. L’entreprise a aussi
une unité dans la Manche et une autre dans les Deux-Sèvres. Ce sont ainsi près de 90
personnes qui travaillent pour Cereco. Il faut ajouter à cela les producteurs du Grenier
Bio d’Armorique : « La réussite de l’entreprise fonctionne sur une démarche globale : nos
produits bio sont issus d’une filière locale, fruit d’un partenariat avec des producteurs
locaux », commente Gérard Le Goff, dirigeant. « Nous avons reproduit le même
schéma dans le Poitou Charentes. Le bâtiment et les matériaux de construction
utilisés ont fait l’objet aussi d’une réflexion particulière : production et
consommation d’énergie, récupération des eaux de pluie, gestion des déchets.
Céréco est une entreprise familiale dont la gestion est en cohérence avec
l’image et le marché sur lequel nos produits se positionnent. »
Jeunes dans l’industrie
J’ai intégré mon poste par
formation interne à l’entreprise
A la fin de son BEP de peintre en bâtiment, Martin a trouvé du travail
chez Cereco : une opportunité d’emploi à proximité de son domicile. « Je
n’avais pas d’a priori. J’ai bénéficié d’une formation interne sur les lignes
et les modes de production. J’ai désormais la possibilité de travailler dans
le service d’expédition. Je suis partant pour découvrir d’autres postes au
sein de l’entreprise. » Aujourd’hui, Martin est agent de conditionnement.
« Je règle les machines selon les quantités demandées et je fais de la
surveillance. Je travaille en toute autonomie. »
Martin Duclos, agent de conditionnement – 22 ans
Anne-Laure est responsable qualité nouveaux produits. Ses missions : le
développement de produits et le suivi de la qualité. « Le développement
de produits passe par des essais en laboratoire et en production
industrielle. Nous réalisons aussi des essais packaging. C’est une
fonction qui implique des relations professionnelles avec les achats,
le marketing et le service commercial. Et bien sûr, la production, ce qui
m’intéresse tout particulièrement. Le suivi de la qualité des produits
consiste en la rédaction du cahier des charges client, l’analyse de la
matière première et des produits ainsi que des audits clients. » Il y a
cinq ans, Anne-Laure a été embauchée par l’entreprise Cereco après
deux stages de six mois en qualité et R&D. Anne-Laure a un BAC +5.
« Je n’avais pas de réelle connaissance du milieu agroalimentaire
lorsque je me suis orientée vers la biologie. C’est une fois en IUT que je
me suis rendue compte que l’agroalimentaire donne des opportunités
et ouvre à des métiers très variés. J’ai donc choisi d’y faire ma carrière.
Aujourd’hui, j’aime la diversité de mon poste. Je m’occupe d’un produit
de A à Z pour des clients différents n’ayant pas les mêmes exigences.
Et j’ai le sentiment d’avoir encore des choses à apprendre, ce qui est
d’autant plus motivant. »
Anne-Laure Meyer,
responsable qualité nouveaux produits – 28 ans
9
Domagné
Coopedom
J’aime la diversité de mon métier
liée aux saisons
Depuis 1969, la déshydratation des fourrages est la principale
activité de la Coopedom. « La coopérative compte 700 adhérents
actifs, des producteurs laitiers répartis sur un rayon de 30 km
autour de Domagné », précise Samuel Maignan, directeur du site.
« La déshydratation est notre cœur de métier mais nous avons
engagé une diversification progressive de notre activité :
fabrication d’aliments fibreux, fourniture de semences et, depuis
quatre ans, de l’agrocombustible et des granulé bois, alternatives
au charbon en plein développement. L’activité est organisée de
manière à conserver notre équipe qualifiée pendant la saison d’hiver. »
L’équipe de la Coopedom compte 34 salariés permanents et monte à
55 avec les saisonniers. Elle est composée de techniciens spécialisés
dans la culture, de formation BTS, et d’ingénieurs agronomes ; de
chauffeurs mécaniciens, souvent formés en interne par l’entreprise,
et de conducteurs de lignes de production. Il faut ajouter bien sûr le
personnel administratif.
La particularité de la coopérative agricole est la proximité avec ses
adhérents. Du conseil jusqu’au retour du produit fini, la Coopedom
assure une prestation globale, démarche complémentaire à la qualité
de production.
J’aime travailler
avec le milieu agricole
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
« J’aime la variété. Je n’aurais pas aimé être sur un poste spécifique
à l’année. J’ai besoin que ça bouge tout le temps. Je travaille aussi en
3x8. Cela me donne du temps libre en journée, ce qui est appréciable. »
Damien est assistant de fabrication. L’hiver, il s’occupe de l’entretien de
l’usine ainsi que du conditionnement de la luzerne, du maïs et du bois.
A partir du mois de mars, il est missionné sur le conditionnement des
différents produits.
Damien a un BP en agro équipement. Il a ensuite été formé en interne
sur chacun des postes assumés. « Le lien de mon travail avec le monde
agricole m’intéresse beaucoup. Je travaille dans de bonnes conditions
avec du matériel performant. Il faut aimer le monde agricole et savoir
être polyvalent pour travailler ici. C’est pour moi tout l’intérêt du poste. »
Damien Aubin, assistant de fabrication, 25 ans
« Je devais travailler une saison à la Coopedom puis m’installer en tant
qu’agriculteur. C’était il y a 10 ans. »
Anthony est resté travailler dans l’entreprise en tant que chauffeur. Il
conduit ensileuses, camions et tracteurs. Pendant la saison d’hiver, il a
en charge l’entretien mécanique du matériel. Anthony a un BEP et BAC
professionnel en agriculture et élevage. Il a acquis ses compétences
mécaniques au sein de l’entreprise. « Je suis resté car je me plais
dans l’entreprise. Et la conjoncture dans le milieu agricole ne m’a pas
encouragé à m’installer. Mon métier actuel me laisse du temps pour la
vie familiale.»
Anthony Malecot, chauffeur d’engins agricoles, 29 ans
10
Samuel Maignan
Vitré
Dalic
Dalic est une petite PME de 18 salariés qui a la particularité d’intervenir
dans le monde entier pour les industries de l’aéronautique, de la
défense, de l’énergie et du ferroviaire. Dalic est un spécialiste du
traitement de surface préventif ou curatif sur pièces critiques.
L’entreprise a donc mis au point du matériel et une gamme de
traitements chimiques pour des interventions sur des pièces neuves
ou en réparation. Ces opérations peuvent être réalisées en atelier ou
sur site. « Nous formons aussi le client à l’utilisation de notre matériel
s’ils souhaitent le mettre eux-mêmes en œuvre», souligne Jean-Pierre
Chaix, PDG de l’entreprise. « En revanche, la fabrication du matériel de
l’entreprise est sous traitée. Nous nous concentrons sur notre cœur
de métier ».
En 2011, 56% du chiffre d’affaires de Dalic a été réalisé à l’étranger.
Un pourcentage en augmentation car l’entreprise mise sur
l’international pour son développement.
Chaix
Il faut savoir être autonome face
à une problématique technique
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
Je veux apprendre l’anglais
pour intervenir à l’étranger
Jean-Pierre
« Grâce à ma formation, je connais la mécanique de précision. Mais
pour travailler ici, il n’existe pas de formation spécifique. On apprend
en poste. » David a un BAC en productique mécanique. Le principal
débouché de cette formation est d’être opérateur sur machine
numérique. David a commencé à exercer son métier dans de grandes
entreprises avant d’arriver en intérim chez Dalic. « J’ai dû apprendre
ce métier particulier de technicien chimiste. Il consiste à intervenir sur
des pièces de précision pour réaliser le traitement de surface. J’aime
l’esprit artisanal de cette entreprise familiale. Je commence désormais
à intervenir directement chez les clients à l’étranger. A terme, j’aimerais
faire de la formation chez les clients. Cette année, mon objectif est donc
d’apprendre l’anglais. »
« Je me suis toujours vu travailler dans un environnement de production
mais plutôt dans un contexte de PME. » Après un BEP de maintenance
industrielle, Jérôme Huard a travaillé dans l’intérim. Puis il est arrivé
chez Dalic en tant qu’opérateur. « Cela fait 15 ans maintenant. J’ai
travaillé sur plusieurs postes pour évoluer au sein de l’entreprise :
dans la maintenance, en tant que technicien en développement puis
au laboratoire de prestation. » Aujourd’hui, Jérôme Huard intervient
en clientèle pour laquelle il doit trouver une solution technique. « Mon
travail ne repose pas sur le rendement mais sur la solution technique. On
doit être capable d’intervenir sur site, en France ou à l’étranger, souvent
en urgence. Il faut donc apprendre à être autonome. »
David Renaudier, technicien chimiste, 28 ans
Jérôme Huard, technicien chimiste, 35 ans
11
Vitré
Les Délices du Valplessis
Les Délices du Valplessis fabriquent un produit plaisir, les desserts
glacés. Mais derrière cette notion de plaisir, c’est une démarche de
qualité et d’innovation qui est au cœur de l’entreprise : « Les nouveautés
représentent 10% des parts du marché. L’innovation est notre
véritable valeur ajoutée » précise Patrick Lefranc, directeur du site.
Un travail varié qui exige
de la réactivité
Les Délices du Valplessis commercialisent leurs desserts glacés
sous la marque Adélie ainsi que sous le nom de distributeurs,
en grande et moyenne surface, et dans la restauration.
Le développement commercial passe par des réponses à des appels
d’offres ou la mise au point en interne de nouvelles gammes afin d’être
pro actif face au marché : « le développement des produits mobilise
l’équipe marketing et le service de R&D*. Viennent aussi les savoirfaire, complémentaires, des équipes techniques et de production sur
l’étape d’industrialisation. La haut niveau de compétences et de qualité
du site sont reconnus par des certifications externes, gage de notre
expertise pour nos clients et partenaires. »
Les Délices du Valplessis emploient 150 salariés auxquels il faut
ajouter 70 saisonniers.
* recherche et développement
Jeunes dans l’industrie
La maintenance est un métier
touchant plusieurs technologies
écoutez-les !
« J’aime mon travail car on bouge beaucoup. On change de produits
chaque semaine et les gestes et contrôles à effectuer sont variés. Il
faut être rigoureux et ordonné. Cela demande beaucoup de réactivité. »
Yvan est conducteur de ligne de production.
Après un BEP plomberie et CAP chauffagiste, Yvan a commencé à
travailler en intérim aux Délices du Valplessis. « Le contexte dans lequel
s’est déroulé mon apprentissage m’a fait perdre ma motivation. J’ai
commencé ici en tant qu’opérateur. Depuis 2 ans, je suis conducteur. Je
m’assure que le produit fabriqué est conforme à l’attente du client. J’ai
en charge des relevés de poids, des contrôles visuels, de consommation
de la matière première et une vérification de la répartition des
ingrédients. C’était pour moi une opportunité d’emploi. Aujourd’hui,
c’est un travail que j’aime. Je pense qu’il faut essayer d’aller au-delà
de nos premières impressions. Dans une entreprise industrielle, on a la
possibilité d’évoluer et il y a toujours de la demande. »
Yvan Guéné, conducteur de ligne, 22 ans
Kevin a une formation qualifiante traditionnelle dans le secteur de la
maintenance : BEP, BAC puis BTS. Pourquoi ce choix ? « J’ai eu l’occasion
d’en discuter dans la famille. C’est un métier très varié faisant appel à de
nombreuses technologies. J’ai donc réalisé des stages dans plusieurs
entreprises qui ont confirmé mon attrait pour le métier. »
Kevin a fait le choix de la formation en alternance. « Cela permet d’avoir
aussi une connaissance pratique. » Aujourd’hui, Kevin est toujours
aussi motivé par la diversité de son travail et poursuit sa formation en
interne. « On apprend tout le temps et c’est nécessaire pour acquérir
de l’autonomie. J’apprécie de savoir que les chiffres de production sont
bons car on y contribue aussi à la maintenance. »
Kevin Le Berre, électromécanicien, 28 ans
12
c
Patrick Lefran
Vitré
Ermhes
Ermhes conçoit, fabrique et installe des élévateurs pour personnes à mobilité réduite.
Cela concerne toute personne ayant un handicap permanent ou passager : fauteuil, béquilles,
poussettes, courses etc. Jusqu’à maintenant, Ermhes équipait essentiellement les lieux recevant du
public. Désormais, l’entreprise répond aux demandes des particuliers.
« La réglementation a fortement changé dans le secteur de l’accessibilité » explique Roland Morlier,
gérant d’Ermhes. « Nous y apportons une réponse par la norme c’est-à-dire par les nouvelles
caractéristiques que nous donnons à nos produits pour satisfaire aux exigences de la réglementation.
Cela implique une grande mutation au sein de l’entreprise et dans la conception de nos produits.»
Ermhes est une PME créée en 1996 dans la pépinière d’entreprises de Vitré. Aujourd’hui, elle compte
50 collaborateurs dont une équipe importante en amont de la fabrication qui regroupe recherche
et développement, études commerciales, bureau d’étude d’implantation, conception et intégration
de la solution technique la plus adaptée à la commande. Bien sûr, Ermhes c’est aussi une unité de
production de 2 500 m² ainsi qu’une équipe d’installation et de service après vente qui intervient
dans toute la France.
r
Roland Morlie
Mon métier est
débordant d’innovations
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
J’ai trouvé un travail qui correspond
à mes centres d’intérêt
« J’ai toujours été passionnée par le dessin, l’habitat et la décoration.
J’ai trouvé un travail qui correspond à ces centres d’intérêt. » Sandrine
est dessinatrice industrielle. Elle reprend les plans d’architecte pour y
intégrer les produits Ermhes. « C’est un travail varié car l’environnement
des projets est à chaque fois différent. J’ai en plus la possibilité de faire
des suggestions, d’apporter ma touche personnelle. Nous fabriquons
des produits qui ne sont pas communs, qui sont utiles au quotidien. J’en
éprouve autant de fierté. »
Après un BEP en construction topographique, Sandrine a poursuivi
sa formation sur un brevet technique d’études et économie de la
construction. Elle a ainsi travaillé dans des cabinets d’architecture
avant d’arriver chez Ermhes, un parcours complété par des formations
internes, depuis 4 ans, au sein de l’entreprise.
Sandrine Lucien, dessinatrice industrielle, 29 ans
« J’aime parler de mon métier car il est débordant d’innovation. »
Julien est responsable du bureau d’études automatisme. En charge de
projets, il doit trouver la solution technique qui sera la mieux intégrée,
performante et à un prix adapté au marché. « La motivation est dans
cette recherche de performance. »
Julien a un BAC +2 en génie électrique et informatique industriel réalisé
à l’IUT de Rennes. Il est entré chez Ermhes à la suite d’un stage réalisé
dans le cadre de ses études. Il a su convaincre l’entreprise et à été
lui-même séduit par l’esprit innovant d’Ermhes. « L’entreprise est la
meilleure des écoles. Elle permet d’avancer, de se former et de découvrir
de nouvelles technologies. L’intérêt est de se voir confier sans cesse de
nouveaux projets.
Nous accueillons souvent des stagiaires. C’est une entreprise qui donne
sa chance aux jeunes.»
Julien Boudzali, Responsable bureau d’études, 27 ans
13
Vitré
Espace Vitrine
Modul’agencement
Espace Vitrine Modul’agencement réalise l’agencement d’espaces commerciaux et
tertiaires : tout type de commerce, bureaux, banques d’accueil… Mais l’entreprise
est particulièrement reconnue dans le secteur des métiers de la bouche : boulangerie,
traiteur, pâtisserie, chocolatier, épicerie fine, restauration rapide… L’équipe répond
également aux demandes de particuliers pour du sur-mesure en toute gamme tels que
les dressings par exemple.
« L’entreprise propose une prestation complète et intégrée de l’avant projet à la pose »,
commente Franck Maupas, directeur de l’entreprise. « Contrairement aux produits de
fabrication d’importation, on s’adapte aux contraintes de l’utilisateur. Notre équipe
nous permet de concrétiser des idées originales ce qui a consolidé notre notoriété
auprès de notre clientèle nationale. »
Franck Maupas
Je souhaite pleinement
m’épanouir dans mon travail
Jeunes dans l’industrie
J’aime travailler le bois
écoutez-les !
A 26 ans, Nicolas est chef d’atelier et responsable d’une équipe de 36
personnes. Il travaille en binôme avec le responsable de production,
assure l’organisation et le suivi du planning et des chantiers.
Nicolas a pour formation un BEP, un BAC Pro et un BTS productique
bois. « A partir de là, j’avais deux choix possibles : le commercial ou la
production. J’ai choisi le 2e car j’aime le contact avec les équipes de
production et le produit. Cela répond à ma passion : la menuiserie.
14
« Mon rôle est de donner envie à des donneurs d’ordre de travailler
avec l’entreprise. Je travaille sur les avant-projets à partir d’un plan
technique ou en sur-mesure. Cela permet au client de visualiser le
projet, l’agencement possible. J’ai une certaine liberté, je peux apporter
ma touche personnelle. Je travaille avec plusieurs chargés d’affaire
ce qui me permet d’intervenir sur des projets très diverses. Il y a donc
toujours de nouvelles techniques à apprendre pour répondre à cette
diversité. C’est essentiel pour moi car le travail est prioritaire dans ma
vie. Je souhaite m’y épanouir et me fixer de nouveaux objectifs. »
J’aime le travail de précision. Travailler le bois dans un délai donné avec
des finitions impeccables. C’est la spécificité de l’entreprise et elle me
va bien.»
Eva a fait un CAP puis un BAC Pro d’infographiste. Elle a ensuite poursuivi
sa formation par un BTS design avec des formations complémentaires
en concepteur / vendeur de cuisine puis dans la technique 3D. « C’est
un secteur difficile mais il vaut la peine de se battre. »
Nicolas Samson, chef d’atelier, 26 ans
Eva Robert, Infographiste 3D, 25 ans
Louvigné-de-Bais
La Française des plastiques
Comme son nom l’indique, la Française des Plastiques est
spécialisée dans la transformation des matières plastiques.
Sa caractéristique : l’utilisation de plusieurs process à travers
l’extrusion, l’injection et la chaudronnerie. Ainsi un million de pièces
plastiques sont produites chaque jour sur le site de Louvigné pour
les secteurs de l’automobile, l’agroalimentaire, les cosmétiques, le
multimédia, le paramédical, l’électronique et la domotique.
Chaque journée
de travail est unique
« La logique de diversification du groupe Pigeon, auquel appartient
l’entreprise, est appliquée à La Française des Plastiques » précise
Philippe Cha, directeur du site. « Nous comptons 1 300 clients pour
lesquels l’entreprise peut répondre en fonction des problématiques de
chacun. Notre travail passe par le conseil, l’élaboration et la production.
Notre force tient dans notre grande capacité de développement. »
La plasturgie est un secteur peu connu. Guillaume a décidé d’y faire
sa carrière. Avec une formation en IUT génie des matériaux, Guillaume
est désormais ingénieur plasturgiste. En fin d’études, plusieurs voies
s’offraient à lui dans la recherche et développement ou dans l’industrie.
Il a choisi l’industrie pour sa dynamique : « contacts humains, interaction
entre les services, gestion intégrale de projets, mise en production
des produits avec les équipes. J’aime le milieu industriel car c’est un
perpétuel recommencement. Chaque journée est unique. »
Guillaume est ingénieur méthodes process. Il a en charge le
développement de nouveaux produits à la demande des clients ou à
l’initiative de l’entreprise. Malgré ses études, il a suivi des formations
internes à la Française des Plastiques pour maîtriser les spécificités de
la plasturgie. « Il faut être curieux, s’ouvrir à d’autres horizons et ne pas
hésiter à aller voir ce qui se passe dans les entreprises. Il faut profiter
des portes ouvertes et des stages de découverte. Etre mobile, se créer
un réseau et être vigilant à l’image que l’on donne lors des stages. C’est
essentiel pour trouver un emploi. »
Jeunes dans l’industrie
J’ai pu évoluer grâce
à des formations internes
écoutez-les !
Si la clientèle de l’entreprise est concentrée sur le grand Ouest,
l’international représente aujourd’hui 25% de son chiffre d’affaires.
Guillaume Le Roc’h,
Ingénieur méthodes process, 30 ans
« J’ai un BEP en comptabilité et un BAC Pro dans la vente. Je suis arrivée
à la Française des plastiques par l’intérim pour un travail d’été. Il y a
désormais 12 ans que j’y travaille. J’y ai trouvé un équilibre et une bonne
ambiance. »
Après des formations en interne, Sabrina a rejoint le secteur de la
qualité. Depuis 8 ans, elle réalise des prélèvements et des contrôles
quotidiens sur les produits. Tests, mesures, un travail qui lui plait par sa
variété et ses contacts avec les différentes équipes de production. « Ce
poste exige que l’on connaisse bien les produits et que l’on sache les
juger. C’est un poste qui bouge et pour lequel, sur les propositions de
l’entreprise, j’ai pu suivre des formations internes et ainsi évoluer. »
Philippe Cha
Sabrina Desmons, Agent qualité, 32 ans
15
Le Pertre
Hydrachim
Créée en 1995 au Pertre, Hydrachim est spécialisée dans la formulation, la fabrication
et la commercialisation de produits destinés à l’hygiène et au traitement de l’eau.
« Lorsque nous avons démarré, l’hygiène laitière était notre activité principale », explique Benoît Fretin.
« Elle ne représente plus que 10% de notre activité aujourd’hui. Le secteur le plus porteur est désormais
l’hygiène collective et industrielle ainsi que le traitement et la désinfection des piscines et spas. »
Hydrachim intervient dans plusieurs secteurs : l’industrie, le traitement des eaux, les collectivités, les
piscines et les spas.
Hydrachim est le premier site de production du groupe B2F. Mais il n’est plus le seul. Après plusieurs
opérations de croissance externe, les activités se sont multipliées et ont été regroupées sous l’entité
administrative et commerciale, B2F, implantée à Etrelles.
Hydrachim compte aujourd’hui quatre sites de production et emploie 150 salariés dont 80 au Pertre.
L’équipe comprend la R&D, les techniciens opérateurs et le service qualité. « Le développement des
produits est assuré par notre laboratoire. La réglementation est en constante évolution. Les marchés
évoluent rapidement. Nos équipes se doivent donc d’être réactives et innovantes. »
Parmi les dernières évolutions, la mise au point de gammes de produits biologiques
sur la base d’enzymes sélectionnées et à action ciblée. Un créneau innovant
sur lequel s’appuie l’entreprise pour poursuivre sa dynamique.
Benoît Fretin
On travaille dans
une bonne ambiance
Jeunes dans l’industrie
Un travail enrichissant
écoutez-les !
Sébastien a un DEUG de mathématiques et un BTS action commerciale.
Pendant deux ans, il a également travaillé en tant qu’éducateur auprès
d’enfants autistes.
Depuis quatre ans, il est agent de fabrication chez Hydrachim. « Une
fois que j’ai fait le tour de quelque chose, j’ai envie de voir un autre
métier. L’entreprise est à proximité de chez moi. J’ai donc fait un essai.
Le travail m’a plu par sa diversité et l’autonomie qu’on nous laisse. J’ai
commencé, comme beaucoup d’entre nous au conditionnement. Puis,
j’ai eu un poste en fabrication. C’est un travail très enrichissant pour
lequel on apprend à manipuler les produits. Il faut être très sérieux,
propre et organisé. Ici, il y a toujours quelque chose à apprendre et
moyen d’évoluer. »
Sébastien Benoit, agent de fabrication, 29 ans
« Je suis responsable de ligne depuis deux ans. J’ai commencé à travailler
chez Hydrachim au service conditionnement. Je suis horticultrice de
formation et j’ai beaucoup travaillé dans l’agroalimentaire en intérim.
J’ai découvert le milieu de la chimie dans cette entreprise. J’y ai évolué
et n’ai aucun regret aujourd’hui d’avoir changé de métier. »
Véronique est adjointe au chef d’équipe et encadre les opérateurs. Elle
répartit les produits sur les différentes lignes selon les impératifs de
production et contrôle le travail réalisé.
« Quelque soit le secteur de production, il y a les mêmes impératifs.
J’ai trouvé ici une entreprise familiale où l’on travaille dans une bonne
ambiance et dans la bonne humeur. »
Véronique Saget, responsable de ligne, 37 ans
16
Châteaubourg
Imprimerie des Hauts de Vilaine
L’imprimerie des Hauts de Vilaine propose un service global à ses clients de la
conception, ou la réception des fichiers, au routage de l’imprimé. « Nous attachons
beaucoup d’importance au conseil client » précise Jean Jenin, gérant de l’entreprise.
« Au-delà du travail d’impression, l’accompagnement que nous proposons est très
apprécié. »
Créée en 1985 sur Châteaubourg, l’entreprise a connu trois grandes étapes liées aux
investissements dans les machines, toujours plus imposantes et performantes : 1990,
2003 et 2010. Trois dates clés pour l’entreprise qui a vu à chaque fois sa surface
doubler. Trente-trois personnes travaillent à ce jour au sein de l’équipe comprenant le
service commercial, de conception, de fabrication et d’expédition.
in
Jean Jen
En 2012, l’Imprimerie des Hauts de Vilaine s’est engagée dans une démarche de
responsabilité sociale des entreprises (RSE).
Jeunes dans l’industrie
J’ai de bonnes
conditions de travail
écoutez-les !
J’aime le secteur
de la production
L’industrie est favorable
à l’épanouissement
personnel
« Je gère et met en place les couleurs
nécessaires à l’impression de supports.
J’ai un planning à respecter mais je dois
savoir m’adapter en fonction des flux et des
impératifs. On est toujours en mouvement,
sur un travail très diversifié. C’est pour tout
cela qu’il me plait. »
Après un BEP et un BTS en productique
graphique, Hugues a travaillé chez plusieurs
imprimeurs avant d’arriver à l’Imprimerie des
Hauts de Vilaine, il y a 4 ans. « C’est un métier
qui a un potentiel d’évolution important en
fonction des machines sur lesquelles on est
amené à travailler. J’avais entendu parler
de ce secteur au travers d’amis graphistes.
Mais j’ai eu envie d’aller sur la production car
les contraintes techniques et le travail sur le
produit fini m’intéressent. »
Hugues Botta,
Imprimeur offset, 31 ans
Michaël Kaeding a un BAC Pro PSPA*.
Aujourd’hui, il est massicotier, c’est-à-dire
qu’il répartit et optimise la charge de travail
sur les machines de découpe du papier.
Une étape clé du façonnage. « J’ai appris
mon métier en entreprise sur des machines
spécifiques en façonnage papier. C’est un
métier qui demande à la fois de la polyvalence
et de la technicité. »
Mickaël apprécie le travail en équipe : il
apprend à être à l’écoute des autres et à
s’entraider. « Le milieu industriel est favorable
à l’épanouissement professionnel et offre de
bonnes conditions de vie. Il est possible d’y
mener une carrière. Ma formation en BAC
Pro PSPA m’a donné un profil intéressant
surtout dans une entreprise d’une trentaine
de personnes. Il permet de conduire une
ligne automatisée et d’en assurer la première
maintenance. »
*pilote de système de production automatisé
Mickaël Kaeding,
-massicotier, 30 ans
Après un BEP et un BAC Pro dans le commerce,
Sabrina est arrivée à l’Imprimerie des Hauts de
Vilaine en 2006 par le biais de l’intérim. Après
une formation interne, sur poste, elle s’est
spécialisée sur la plieuse papier. Un travail
technique qui lui convient parfaitement : « Les
conditions de travail sont bonnes : de journée,
en semaine, adaptées à la vie de famille. On
est autonome et l’ambiance est agréable.
Il faut savoir être précis et minutieux. Il y a
toujours une nouvelle technique à acquérir.
J’aime voir le produit fini, le résultat de son
travail. »
Sabrina Froger,
Ouvrière de façonnage,
conductrice plieuse, 32 ans
17
Torcé
Knauf industries
Le site de Knauf à Torcé emploie trente-neuf personnes, vingt-deux
sur l’activité Polystyrène Expansé (PSE) et dix-sept sur l’extrusion.
En effet, le site a la particularité de développer deux activités sous
deux entités du groupe Knauf.
Un secteur qui innove
régulièrement
La partie PSE est dirigée par Bertrand Ruel. Elle met au point et fabrique
des emballages et solutions en matériaux alvéolaires pour les secteurs
de l’industrie, notamment l’électrodomestique, et le bâtiment. 1 500
tonnes de matière sont transformées chaque année pour une clientèle
de proximité.
« Le procédé de transformation du polystyrène de l'usine de Torcé
est atypique », explique Bertrand Ruel. « C’est le procédé le moins
énergivore de la profession. La filière représente environ 1200 emplois
en France dont 500 pour le groupe Knauf. Il n’y a donc pas de formation
sur ce métier. Nos équipes sont formées en interne sur nos procédés
spécifiques. »
Même constat pour la partie extrusion dirigée par Luc Galmiche.
« L’extrusion est abordée dans les formations de la plasturgie mais
elles sont basiques. Nous formons donc aussi nos équipes en interne. »
80% de ce qui est produit à Torcé est destiné à une entreprise du
groupe. Le site local transforme la matière première qui servira ensuite
au thermoformage et conditonnement destiné essentiellement à
l'agroalimentaire.
Aujourd’hui, l’entreprise se distingue sur le plan environnemental avec
des recherches et des innovations en matière de recyclage.
Jeunes dans l’industrie
Des opportunités
d’évolution intéressantes
écoutez-les !
La matière plastique est reçue en granules. Elle passe en machine pour
être extrudée en feuille pour le thermoformage sous forme de bobines.
L’extrusion permet donc de réaliser la matière première qui servira à
d’autres sites du groupe Knauf. Gildas intervient sur les deux machines
en extrusion : réglage selon le planning de production et manutention.
« J’éprouve une certaine satisfaction à participer à la production
de la matière ainsi qu’aux essais produits. Le salaire est intéressant,
les réglages variés et le secteur du plastique innove régulièrement
notamment en matière d’environnement. »
Après un BAC S, Gildas arrête l’école. Il commence donc à travailler en
entreprise puis arrive, via l’intérim, chez Knauf. Ces missions débouchent
sur un CDD puis un CDI. « J’ai été formé en interne sur l’extrudeuse.
J’aime le volet technique de ce travail. »
Gildas Thouin, Règleur extrusion, 36 ans
« C’est très compliqué de trouver du travail. L’industrie est très diversifiée
et ouvre des opportunités. Ça vaut la peine de s’y intéresser. »
Eric aime la mécanique. Il a donc entrepris un CAP de mécanique générale
puis un contrat de professionnalisation en électricité et en électronique.
A la fin de son apprentissage, il a travaillé quelques temps en intérim
chez Knauf. C’était il y a 7 ans. « Le changement a été radical pour moi.
Le procédé n’est pas commun et est très intéressant. Je m’occupe de
l’outillage de la machine, à chaque changement de production, et assure
une maintenance de premier niveau. Aujourd’hui, je suis une formation
pour pouvoir remplacer les chefs d’équipe en congé. Je suis en train
d’acquérir une polyvalence sur l’ensemble des postes de production du
polystyrène expansé. C’est une évolution intéressante. »
Eric Coquelin, Monteur d’outillage, 27 ans
18
iche
Luc Galm
nd Ruel
& Ber tra
Vitré
Lactalis
Chaque jour, plus d’un million de personnes ouvrent un produit Lactel. Pour cela, la
société Laitière de Vitré, l’un des sites de production du groupe Lactalis, récolte 303
millions de litres de lait par an auprès de 850 producteurs. L’entreprise fonctionne
en 7/7 nuit et jour sur un site de 35 708 m² dont 15 000 m² d’espace de production.
Christophe C
oquel
« Le site de Vitré est spécialisé dans le conditionnement de liquides à base de lait
stérilisé par la méthode UHT » explique Christophe Coquel, directeur du site. Il est
conditionné soit en briques soit en bouteilles fabriquées sur place dans des ateliers
dédiés. « Nous maîtrisons ainsi l’ensemble de la chaîne de production. Nos équipes de
collecte assurent un travail de proximité auprès des agriculteurs partenaires. Jusqu’à la
distribution, nous avons des exigences qualitatives essentielles pour ce produit noble,
issu de la terre, et de grande consommation. Lactalis vend des produits s’adressant au
consommateur de la naissance au dernier jour. »
On apprend beaucoup
sur le terrain
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
Le volet managérial de mon poste
m’intéresse beaucoup
« Il faut expliquer aux gens qu’on ne travaille plus à la chaîne. Surveillance,
contrôle qualité, gestion de programme : c’est notre réalité quotidienne.
Notre travail est associé à la responsabilité d’un produit fini. »
Après un BAC Pro des systèmes de production, Jean est entré chez
Lactalis au service emballage et conditionnement. C’était il y a trois ans.
Il a ensuite évolué vers un poste de pilote d’installation. Il est aujourd’hui
responsable d’équipe. « J’organise le travail de l’équipe de production.
J’ai en charge le contrôle, la qualité et le bon fonctionnement de la ligne.
Je suis mon équipe au quotidien et réalise les entretiens professionnels.
Ce volet managérial m’intéresse beaucoup. Faire du bon travail avec
les personnes que j’encadre au quotidien, c’est tout l’intérêt de cette
fonction. »
Jean Guillou,
Responsable d’équipe de production, 30 ans
« Il faut se rendre aux portes ouvertes des établissements scolaires
et s’intéresser aux différentes options possibles. Cela nous aide à
déterminer les voies existantes dès la seconde. » Kevin Souëf est
électromécanicien. Il s’occupe de la maintenance dans le secteur
« briques » de Lactalis. Ce poste lui a été proposé dans la continuité de
stages réalisés dans l’entreprise.
Après une seconde générale avec option mécanique, Kevin a passé un
BAC STI puis un BTS électrotechnique. Il a enchaîné avec une licence en
gestion du risque industriel et maintenance. « Une formation large qui
permet de toucher à l’électronique comme à la mécanique. D’ailleurs,
ce métier est très varié de part la diversité des technologies et des
machines. Il fait appel à l’ensemble des connaissances acquises mais on
apprend aussi beaucoup sur le terrain par la pratique. »
Kevin Souëf, électromécanicien, 22 ans
19
Vitré
Oberthur technologies
Oberthur Technologies regroupe 380 salariés sur le site de Vitré spécialisé dans
la fabrication de cartes à puces. Ces produits s’adressent au marché bancaire,
au secteur de la téléphonie, du transport, des pay TV et de tous les nouveaux
marchés de convergence de données. Depuis trois ans, l’entreprise est aussi très
présente sur le marché des cartes d’identité. « L’entreprise se singularise par la
qualité de ses services, en proposant des solutions clés en main à nos clients
et par ses performances sécuritaires », précise Laurent Gary, directeur du site.
« Elle est une entreprise leader sur le marché des cartes à puces grâce à sa capacité
d’innovation. Vitré est d’ailleurs le site de R&D du groupe sur le corps des cartes. Nos
équipes sont pilotes en matière d’innovation et de mise au point de prototypes qui
serviront ensuite dans le groupe. »
Vitré possède aussi un pôle de production pour les grands opérateurs européens :
une garantie de qualité et de réactivité. 70 millions de cartes sont ainsi produites
localement chaque année ce qui correspond à un peu plus d’une carte par français.
Laurent Gary
Il faut savoir prendre
des initiatives
J’interviens sur la gestion humaine,
la production et les machines
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
« L’industrie s’inscrit dans un univers concurrentiel. Cela a deux
intérêts au quotidien : trouver les marchés pour créer une dynamique
commerciale et trouver des solutions concrètes pour satisfaire les
clients. Or on est tributaire de la production. Il peut donc se passer plein
de choses dans une journée. Il faut savoir prendre des initiatives. C’est
tout l’intérêt du métier. »
Anne travaille au service clientèle. Elle prend en charge les commandes
de cartes, suit l’évolution du dossier et les relations avec la clientèle.
Le service compte cinq personnes chacune dédiée à une zone
géographique du monde. L’anglais est donc leur langue quotidienne.
Anne est diplômée d’une école de commerce, l’ESC d’Amiens. Après avoir
travaillé deux ans dans les assurances et au ministère de la défense, elle
a rejoint le monde industriel : « cela me correspond tout à fait car on
travaille sur du très court terme, au jour le jour, ce qui demande d’être
réactif. »
Anne Ganier, Plant customers
service manager (service clientèle), 33 ans
20
La production d’une carte passe par plusieurs étapes. A chaque étape
correspond une machine et donc un poste de travail. Coralie a été
formée pour prendre en charge n’importe quelle étape : elle est en effet
coordinatrice de ligne. Elle gère donc une équipe de 6 à 7 personnes
tout en intervenant sur les machines. « J’interviens à la fois sur de la
gestion humaine, de production, de machine. C’est ce qui me plait au
quotidien. Après cinq ans de travail en tant qu’opératrice, l’entreprise
m’a proposé ce poste de coordinatrice. C’est un privilège d’apprendre
l’ensemble de ces fonctions. »
Coralie à un BEP et un BAC pro en comptabilité. N’ayant pas trouvé du
travail dans son domaine, elle est arrivée chez Oberthur par l’intérim.
« Avec le recul, je me rends compte que je ne pourrais plus rester assise
derrière un bureau. »
Coralie Dagonet, coordinatrice de ligne, 27 ans
« Bien souvent, dans la tête des gens, l’industrie rime avec répétitif.
Ce n’est pas la réalité. Ici, chaque opérateur a une certaine autonomie
sur sa machine. On procède à ses propres réglages. Pour ma part, je
suis coordinatrice depuis un an après cinq années de travail en tant
qu’opératrice. Le coordinateur fait l’intermédiaire entre les opérateurs
et le chef d’atelier. Il gère l’équipe en fonction des impératifs de
production, fait remonter les éventuels problèmes et réalise un certain
nombre de contrôles sur les produits jusqu’à leur expédition. »
« Le cursus que j’ai suivi m’amenait vers l’industrie. Dans le secteur
technique, il y a non seulement moyen de trouver un emploi mais aussi
de s’y épanouir. » Franck a un BEP en mécanique, un BAC pro et un BTS
en productique. Arrivé chez Oberthur sur un poste de technicien de
maintenance en 3x8, il a évolué progressivement dans l’entreprise. Il
assure aujourd’hui une fonction de responsable du service maintenance
du secteur SPI : la gestion et la formation d’un service de 13 personnes
font son quotidien. Le rôle de l’équipe est d’assurer le maintien des lignes
de production. Franck participe aussi aux choix de nouvelles machines
et à leur conception lorsqu’elles sont fabriquées pour des applications
spécifiques à l’entreprise. « L’industrie offre des opportunités. Il faut
avoir envie de s’investir dans son métier et de montrer ce que l’on peut
apporter. »
Nathalie a commencé à travailler chez Oberthur en tant qu’intérimaire,
sans formation spécifique. Capacité d’adaptation, formation interne et
envie d’apprendre lui ont permis d’évoluer au sein de l’entreprise.
Nathalie Dourdain, coordinatrice de ligne, 32 ans
Franck Le Charpentier,
responsable du service maintenance SPI, 39 ans
écoutez-les !
Il faut s’investir dans son métier et
montrer ce que l’on peut apporter
Jeunes dans l’industrie
Dans la tête des gens l’industrie
rime avec « répétitif ».
Ce n'est pas la réalité !
Tout l’intérêt est dans le lien entre
l’innovation et la production
« Dans la recherche et développement, on n’est pas tout seul dans
son coin. Les échanges entre métiers sont essentiels pour qualifier
un produit. Il faut prendre en compte les contraintes techniques et de
production. »
Julie est ingénieur R&D. Elle a pour mission de développer de nouveaux
produits sur proposition du service marketing. Elle travaille également
sur la recherche de nouveaux matériaux. Diplômée d’une école
d’ingénieur sciences des matériaux (Polytech à Nantes), Julie a trouvé
ce premier emploi un mois après la fin de ses études. « L’intérêt de
ce poste est dans le lien direct entre l’innovation et l’application
industrielle. » Désormais en poste depuis deux ans, Julie assure la
gestion d’un projet dans son intégralité. « Cela passe aussi par la
recherche de fournisseurs et le contact avec les autres sites du groupe.
J’ai pu acquérir une certaine autonomie mais j’ai toujours des choses à
apprendre. »
Julie Kerhomen,
Ingénieur recherche et développement, 23 ans
21
Domagné
Loïc Raison
Loïc Raison élabore et produit des cidres et des boissons à base de pommes.
Pour les particuliers, la distribution est assurée par les commerces, supermarchés et hypermarchés.
L’entreprise s’adresse aussi à la consommation hors domicile, telles que la restauration ou les
manifestations publiques, avec une gamme complète de cidres bretons.
« La cidrerie est une entreprise familiale créée par Monsieur Raison en 1923 », explique
Monsieur Riblet, directeur industriel. « Elle appartient désormais à la coopérative Agrial.
Loïc Raison est le leader du marché français du cidre avec son catalogue de marques issues
des différentes usines du groupe. L'usine de Domagné produit 35 millions de bouteilles
par an à partir de 30 000 tonnes de pommes. Nous travaillons sur du format allant du 25 cl
à la bouteille plastiques de 1,5l.»
La cidrerie emploie 85 personnes en CDI ainsi qu’une vingtaine de saisonniers pendant
la collecte des pommes dont il existe plus de 1 000 variétés pour le cidre. L’entreprise
les sélectionne par verger selon la particularité donnée à chacun des cidres. Loïc Raison
a également créé une gamme de produits issus de l’agriculture biologique.
Jean-Philippe Ri
blet
Depuis 2005, Loïc Raison est membre de l’association Produits en Bretagne.
L’alternance permet de
s’habituer au monde du travail
Les process de l’industrie
agroalimentaire sont intéressants
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
22
« J’ai fait le choix de l’IAA* car je trouve les process intéressants. C’est
toujours une satisfaction de participer à un produit fini. » Benjamin a
obtenu son BAC scientifique en lycée agricole. Son souhait initial :
travailler en forêt. Il a ensuite poursuivi ses études par un DUT en biologie
appliquée aux IAA et une licence professionnelle. C’est dans le cadre de
son stage de fin d’études que Benjamin est entré chez Loïc Raison.
Parcours ciblé pour un poste dans la maintenance industrielle avec BAC
STI et BTS en alternance ; quelques expériences courtes en intérim ;
et rapidement un CDI chez Loïc Raison suite à une rencontre avec le
directeur lors d’un forum des métiers. « L’alternance est le choix idéal.
Elle permet d’avoir une connaissance de l’entreprise, de s’habituer
au monde du travail. » Aujourd’hui, Kevin est électromécanicien. Au
quotidien, il assure la maintenance préventive et curative sur des
moteurs et des pompes, intervient sur du câblage électrique, de la
pneumatique et participe à l’installation de matériel neuf. L’entreprise
lui a permis aussi de suivre des formations complémentaires comme
le CACES*. « Il faut être polyvalent. Les machines sont en constante
évolution. Il y a donc toujours quelque chose de nouveaux à apprendre. »
Benjamin a gravi les différents échelons au sein de la production en
deux ans : préparateur de ligne à son arrivée dans l'entreprise, il est
aujourd'hui responsable de l'atelier embouteillage. « C’est grâce à
ma formation que j’ai pu accéder à ce poste. Il faut savoir saisir les
opportunités et le milieu industriel les offre. Dépassons les fausses
images de l’industrie. S’il y a une certaine réalité concernant le travail
à la chaîne, il faut aussi savoir que les entreprises se préoccupent de
la santé au travail, réfléchissent à l’ergonomie des postes et qu’on
fonctionne avant tout en équipe. »
*Certificat d’aptitude à la conduite en sécurité
*Industrie agroalimentaire
Kevin Pavani, électromécanicien, 22 ans
Benjamin Podevin, Responsable adjoint d’atelier, 27 ans
Torcé
Panavi
A Torcé, Panavi compte trois usines communément appelées Torcé
1, 2 et 3. 450 personnes y sont employées dont 300 pour la partie
industrielle.
Il faut être curieux et
savoir s’adapter
Torcé 1 est l’usine historique spécialisée dans les produits à pâte
feuilletée avec le chausson aux pommes et la galette des rois :
Panavi, leader du marché français sur ce produit, fabrique 17 millions
de galettes par an.
Torcé 2 fabrique du pain blanc.
Torcé 3 est spécialisée dans les pains au chocolat et croissants.
Le site contient la plus grande ligne à viennoiserie d’Europe. Les équipes
y mettent en œuvre trois types de process : le cru surgelé ; le produit
prépoussé surgelé ; le prêt à cuire, produit innovant qui se développe
lors de la cuisson chez le client. « Ce troisième produit est très apprécié
à l’export » précise Antoine de Saint Cyr, directeur de site.
« J’ai commencé à travailler pour Panavi en intérim. Je me suis intéressé
au travail et aux potentiels d’évolution dans l’entreprise. J’avais une
connaissance des machines grâce à ma formation dans la menuiserie.
J’ai été ensuite formé en interne sur la gestion de production. J’ai ainsi
pris goût au travail sur une machine automatisée. Cela demande de la
polyvalence et une capacité d’adaptation. Et on a la satisfaction de voir
le produit fini. »
Thomas est conducteur de ligne process. Il est arrivé sur Torcé 3 lors
de son ouverture saisissant ainsi l’opportunité d’évoluer au sein de
l’entreprise. Aujourd’hui, il assure un poste d’adjoint en chef d’équipe.
« Il y a une bonne entente au sein de l’équipe » ajoute-t-il. « Cela donne
envie d’aller travailler tous les matins. »
Jeunes dans l’industrie
En usine, il y a toujours
la possibilité d’évoluer
écoutez-les !
Panavi fait partie depuis 2008 du groupe Vandermoortele. Au travers
de ses trente usines, ce groupe familial belge est spécialisé dans la
panification et les lipides (margarines, corps gras). « Le groupe est
attaché à une démarche industrielle, commerciale et partenariale sur
du long terme. Nous travaillons avant tout pour le client. Cela se traduit
par une recherche qualitative de nos produits et la formation de nos
équipes en ce sens. »
Thomas Lacouture,
conducteur de ligne process – 25 ans
« Je m’occupe du nettoyage de toutes les parties démontables d’une
ligne de production. Il y a des procédures précises à connaître et à
suivre mais j’organise mon travail comme je veux. C’est varié et je suis
autonome.»
Laura est agent de nettoyage sur ligne. Elle a commencé à travailler
chez Panavi par des missions d’intérim pendant ses études. Après un
remplacement, elle s’est vu proposer un CDI en octobre 2011. « Ce qui
est intéressant dans une usine, c’est que l’on travaille avec des équipes
différentes et il y a des possibilités d’évolution et de changement de
poste. »
Laura Pautonnier, agent de nettoyage – 21 ans
Antoine de Saint
Cyr
23
Châteaubourg
Sojasun
Sojasun, entreprise du groupe Triballat Noyal est spécialisée dans
l’élaboration et la fabrication de produits à base de soja : desserts
fermentés, crèmes desserts, boissons et desserts UHT. Ils sont
principalement commercialisés sous la marque Sojasun. Pour cela,
le site de Châteaubourg emploie 65 salariés répartis entre trois
ateliers et un pôle maintenance.
La maintenance
nous assure un avenir
Sojasun a organisé, depuis plus de vingt ans, une filière française de
culture du soja ce qui lui permet d’assurer la traçabilité d’un produit
sans OGM. L’entreprise se singularise également par l’importance
qu’elle accorde à l’innovation. Le groupe laitier Triballat Noyal a choisi
dès les années 80 de travailler sur des produits innovants, de niche,
à valeur ajoutée. Cette démarche, qui nous est expliquée par Thierry
Lengagne, directeur du site, est révélatrice des valeurs du groupe :
« l’entreprise place le respect de l’homme et de son environnement
au cœur de son développement et de ses process. Sojasun est un site
de production très automatisé qui confie aux salariés des actions de
contrôle faisant appel à des compétences techniques. Nous avons
développé un management participatif qui permet de rassembler les
équipes autour de projets. Cette forme de mobilisation des énergies et
des compétences nous permet d’avancer sur la voie de l’amélioration
et de l’innovation. »
Jeunes dans l’industrie
L’industrie me fascinait
écoutez-les !
« Je n’avais pas encore passé mon examen que j’étais quasiment
embauché. J’ai eu trois propositions de CDI. J’ai choisi Sojasun pour
l’intérêt de son activité, pour sa bonne notoriété et parce que l’entreprise
donnait l’occasion de travailler sur des machines relativement récentes.
On s’occupe de la maintenance curative et préventive mais aussi des
énergies du site : l’eau, le froid, la chaufferie. La maintenance offre de
véritables possibilités de carrière. »
Jeremy a un BEP et un BAC professionnel de la maintenance des
systèmes mécaniques automatisés. Il a poursuivi ses études par un
BTS de maintenance industrielle. Il travaille depuis quatre ans chez
Sojasun dans une équipe de onze personnes. « Quand je viens le
matin, je ne sais pas comment va se dérouler la journée en dehors du
préventif programmé. Le travail est très varié et se fait dans une bonne
ambiance. »
Jeremy Pannetier, Technicien de maintenance, 26 ans
Angélique est déléguée qualité. Elle doit s’assurer de la qualité des
produits et du bon fonctionnement des process. Après une terminale S,
Angélique commence un DEUG en biologie. « La Fac ne me convenait
pas. C’était trop théorique. Je me suis donc engagée dans un BTS en
alternance dans l’industrie agroalimentaire. Puis j’ai fait une licence
professionnelle à l’IUT de Caen en gestion de production et qualité.
L’industrie me fascinait : arriver à produire quelque chose avec des
machines, impliquer des personnes et des cerveaux sur la mise au point
de produits. J’ai aujourd’hui un poste très transversal. Je travaille avec
l’ensemble des équipes, de l’opérateur de production au responsable
de site. Pour moi, l’alternance est la bonne solution. Elle permet de se
familiariser avec l’entreprise et aide à décrypter les offres d’emploi.»
Angélique Bernat, déléguée qualité, 31 ans
24
Thierry Lengag
ne
Vitré
Société Vitréenne d’Abattage
La SVA Jean Rozé et ses filiales font partie des leaders
du marché de transformation de la viande.
« Nous élaborons 40 000 tonnes de produits sur l’ensemble des sites. Pour cela,
nous avons organisé un partenariat avec les éleveurs de nos bassins de production »
explique Dominique Langlois, président de la SVA.
Le site de production de Vitré est le site historique de la SVA, issue d’une entreprise
familiale, créée en 1955, par Jean Rozé. Aujourd’hui, la SVA fait partie du groupe Les
Mousquetaires. Ses produits sont commercialisés en libre service et en boucherie
traditionnelle.
Un travail dense qui
demande de la réactivité
On m’a donné
ma chance
Jeunes dans l’industrie
Je n’ai pas hésité à me
présenter auprès de
l’entreprise
nglois
Dominique La
écoutez-les !
« Sur Vitré, la SVA emploie 1 300 collaborateurs. Sur l'ensemble de ses sites, elle en
compte 3 400. Pour faciliter le travail des opérateurs, nos équipes ont développé des
technologies d’automatisation et de robotisation. Mais notre approche va au-delà des
solutions techniques : elle intègre une réflexion globale des conditions de travail. La
formation est aussi un élément essentiel à l’épanouissement des équipes. »
« Je gère au quotidien une équipe et des
flux de production. Il faut contrôler le bon
fonctionnement du pôle. C’est un travail dense
qui demande de la réactivité. C’est ce qui est
stimulant. »
Jennifer est fleuriste. Sans travail dans son
secteur d’activité, elle a intégré la SVA :
« J’avais entendu parler de l’entreprise dans
mon entourage. Je n’ai donc pas hésité à
me présenter. L’ambiance est bonne. On est
formé sur le temps de travail. Les postes
sont aménagés de manière à ne pas être
fatigants. C’est agréable de travailler dans
ces conditions.»
Jennifer Ligneul,
opératrice de conditionnement, 25 ans
Après un DUT, Olivier a choisi de se spécialiser
dans la production en réalisant un master 2 en
management et administration des entreprises
agroalimentaire à Rennes. Ce master, fait en
apprentissage à la SVA, lui a permis de se former
et de connaître l’entreprise. Il est aujourd’hui
responsable d’équipe de conditionnement.
« Faire de bons chiffres et permettre à tout le
monde de travailler avec le sourire : c’est mon
objectif quotidien. »
Olivier Jousseaume,
responsable d’équipe
conditionnement, 26 ans
Pendant sept ans, Anthony a été mécanicien
cycles et moto. En 2000, il choisit d’intégrer
la SVA : « pour une question de salaire et
d’horaire de travail » précise-t-il. Il est alors
au service nettoyage. « J’ai demandé à
intégrer la maintenance : on m’a donné ma
chance. J’ai appris le travail avec les collègues
et suivi plusieurs formations. Il faut se former
en permanence car les machines évoluent
vite et l’intérêt est de devenir autonome. La
maintenance n’est pas un travail répétitif.
Il faut être réactif et s’entraider entre
collègues. L’agroalimentaire est réputé
pour être dur. Mais la mécanique l’est aussi.
Chaque métier a ses difficultés. Il faut en voir
les bons côtés. »
Anthony Bonnat,
électromécanicien, 37 ans
25
Châteaubourg
Sulky Burel
Entreprise familiale créée à Domagné en 1936, l’entreprise Sulky Burel
bénéficie aujourd’hui d’une notoriété internationale. Spécialiste du
matériel agricole pour le semis et la fertilisation, l’entreprise compte
175 salariés sur son nouveau site de Châteaubourg. Elle a deux autres
unités industrielles en France et développe des bureaux à l’étranger.
Le milieu industriel
est motivant
« Nous avons réalisé un investissement de 20 M € dans ce nouveau site
afin d’adapter notre outil de production aux contraintes du marché et
de rester compétitif », explique Julien Burel, président. « L’entreprise se
singularise par sa capacité d’innovation, récompensée à de nombreuses
reprises. C’est pourquoi, nous investissons 5% de notre chiffre
d’affaires dans la recherche et développement. Ce nouveau bâtiment
de 20 000 m² répond à un certain nombre de critères de Haute Qualité
Environnementale tant sur la construction que sur des process comme
celui de la chaîne de peinture ».
Chaque année, Sulky Burel produit 6 000 machines dont 30% sont
destinées à l’export.
Jeunes dans l’industrie
Si on est sérieux et motivé,
on a de belles opportunités
écoutez-les !
Sulky Burel est implantée depuis 2011 dans un nouveau site de
20 000 m². C’est Angélique qui s’est chargée de cette implantation : un
très beau projet pour un début de carrière. « Je me considère chanceuse
car j’ai eu la confiance de la direction alors que j’étais en stage de fin
d’études. » Ce stage portait sur l’organisation des flux industriels dans
le cadre de la nouvelle usine. Il a abouti à un CDI et au pilotage de la
construction du site.
« Le milieu industriel est motivant car on est sans cesse obligé
de développer de nouveaux produits pour être dans le jeu. Il n’y a
pas d’acquis. Il faut savoir remettre en question les process et les
organisations, évoluer et s’adapter à toutes les situations.
Etre chargée de projets demande de la polyvalence, de la rigueur, d’être
pragmatique et à l’écoute. C’est toujours très vivant. »
Angélique Launay, chargée de projet, 28 ans
Thomas a un CAP de peintre carrosserie qu’il a prolongé sur un contrat de
qualification professionnelle en alternance. « C’est le moyen de gagner
de l’argent en apprenant un métier. » Il travaille désormais chez Sulky
Burel depuis cinq ans. Arrivé dans l’entreprise via l’intérim, il a évolué
vers un poste à responsabilité. Aujourd’hui, il est conducteur de ligne
peinture. Il a donc à s’assurer du bon fonctionnement de la production
et à contrôler le travail effectué par une série de tests. Il assure aussi la
formation des nouveaux arrivants.
« On est tout aussi bien en usine que dans une autre entreprise. Le
travail est diversifié. On collabore entre métiers. Si on est sérieux et
motivé, on a de belles opportunités. »
Thomas Guérin, conducteur de ligne peinture, 24 ans
26
Julien Burel
u
Laurent Lardea
Spécialiste du veau, Tendriade est leader sur le marché français avec 200 000
veaux élevés et abattus par an et 32 000 tonnes de produits finis. Cette entreprise
du groupe Lactalis a deux sites de transformation de viandes en frais et en surgelé
à Châteaubourg et à Saulce-sur-Rhône. Elle emploie plus de 600 personnes à
Châteaubourg.
Châteaubourg
Tendriade
« Tendriade travaille avec 160 éleveurs et nous représentons 15% du marché
français du veau et plus de 45% en produits élaborés », explique Laurent Lardeau,
directeur de production. « Nous maîtrisons totalement la filière. L’entreprise
faisant partie d’un groupe laitier, la filière est contrôlée de la fabrication de l’aliment
d’allaitement, à la commercialisation des produits. C’est un gage de qualité pour nos
clients et pour le consommateur. »
Tendriade s’adresse à un marché très diversifié : grande distribution, restauration
hors foyer, grossistes et industriels. Pour y répondre, l’entreprise a fortement
industrialisé son outil de production et engagé des mutations technologiques
développées par ses propres services techniques.
Le salaire et les possibilités d’évolution
m’ont donné envie de rester
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
La maintenance nous permet de
travailler dans n’importe quel secteur
« Je suis venue travailler chez Tendriade pour une semaine. Mais le
salaire et les possibilités d’évolution m’ont donné l’envie de rester. »
Christophe est technicien de maintenance. Après un BEP, un BAC Pro
puis un BTS en alternance chez Tendriade, Christophe travaille pour un
secteur qui l’a toujours intéressé : « j’aimais la mécanique et l’électricité.
J’ai choisi ce cursus car je souhaitais découvrir l’entreprise et y
travailler. L’alternance est un dispositif intéressant sur le plan financier
car on ne dépend plus des parents. Tout en gardant un lien avec
l’école, on découvre le travail en équipe et on se forme en s’appuyant
sur l’expérience des autres. Elle permet enfin de se faire sa propre
opinion de l’industrie et de prendre confiance en soi. La maintenance
est un métier qui fait appel à des compétences complémentaires. Il
nous permet de travailler dans n’importe quel secteur. Et il y a toujours
quelque chose à apprendre. Il suffit d’être curieux. »
Eve-Marie a fait ses études en hôtellerie. Souhaitant changer de métier
et en attendant le début d’une nouvelle formation, elle commence à
travailler chez Tendriade. Elle est alors sur un poste de mise en caisse
des produits. En moins de quatre ans, Eve-Marie devient pilote de ligne
automatisée puis conductrice de ligne. « J’ai été formée en interne sur
le logiciel de gestion des flux. Je m’assure du bon réglage de ces flux de
production en fonction des commandes et des créneaux horaires. C’est
un poste qui demande de la vigilance, de la rigueur et de l’organisation.
On a souvent une image négative de l’usine. Mais, pour en parler, il faut
venir voir que c’est tout autre chose. »
Eve-Marie Hay, condutrice de ligne, 22 ans
Christophe Robin, technicien de maintenance, 28 ans
27
Etrelles
Thales Microelectronics
Sur Cap Bretagne, l’unité Thales Microelectronics est le centre de compétences technologiques du groupe
Thales. Le site d’Etrelles développe des technologies innovantes à haute valeur ajoutée pour les secteurs
de la défense, de l’automobile, du pétrole, d’industries à très forte contrainte (énergie nucléaire,
ferroviaire, transports) et développe des applications dans le secteur de l’hyperfréquence. Ce savoir-faire
est mis à disposition du groupe Thales qui le réintègre dans ses produits. Cela correspond à 80% de l’activité.
Les 20% restants sont destinés à de grands acteurs industriels de l'aéronautique, du pétrole ou de l'auomobile.
« Nous développons des compétences technologiques duales », explique Eric Normand, directeur du site.
« C’est-à-dire qu’elles concernent le militaire et se déclinent pour le secteur civil. Notre savoir-faire et nos
compétences sont très spécialisés ce qui nous amène à former en interne l’ensemble de nos collaborateurs. »
Thalès compte 450 salariés à Etrelles.
Il faut être très impliqué
dans son travail
L’électronique est un secteur
d’activité très intéressant
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
Sandra est contrôleur qualité. Elle vérifie la conformité des produits :
« Il faut rester concentré. Le résultat s’évalue plus à la qualité du
produit qu’au rendement. On se voit confier une autonomie et des
responsabilités. Le rôle du contrôleur est donc de vérifier que chaque
étape de production a été réalisée selon les caractéristiques du
produit. »
Sandra a un BEP en électronique. « J’aimais ce qui touchait à ce métier :
trouver des erreurs, résoudre des pannes techniques. Je l’ai découvert
à l’occasion de portes ouvertes dans des écoles. C’est un secteur
d’activité très intéressant. »
Sandra Gandon, contrôleur qualité, 31 ans
28
« Nous travaillons sur des produits très complexes. Nous bénéficions
donc d’une formation importante sur l’ensemble des produits afin
de devenir autonome. » Aude est technicienne de test. Elle effectue
réglages et tests manuels et automatiques sur les pièces réalisées.
« Ce travail demande de la polyvalence, de la réflexion et une cohésion
au sein de l’équipe. On connait bien les différentes personnes et leurs
compétences. La microélectronique est complexe et variée. On travaille
sur de petites séries avec des technologies qui évoluent très vite. La
micro, c’est un autre monde. Il faut donc être très impliqué dans son
travail. »
Après un BEP et un BAC Pro, Aude a fait un BTS en électronique. L’un
des membres de son jury de soutenance était un représentant de
l’entreprise Thales Microelectronics. Elle a donc eu une proposition de
travail dès la fin de ses études.
Aude Berthelot, technicienne de test, 25 ans
éric Normand
Je ne laisserais pas mon poste
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
Ce poste correspond
à mon centre d’intérêt
Céline est « retoucheuse ». Chez Thales Microelectronics, ce terme
désigne les opérateurs de production qui réparent et réalisent les
finitions d’un produit après les tests de production. C’est un travail
de précision sur binoculaire. Après un BEP en électronique, Céline est
arrivée chez Thales Microelectronics par intérim. Elle a bénéficié de
formations pointues en interne afin d’acquérir de l’autonomie sur son
poste. « Je suis allée vers l’électronique par défaut à l’origine. Mais,
aujourd’hui, je ne regrette rien. Je ne laisserais pas mon poste car il est
varié, j’y viens avec plaisir et je suis toujours active et en contact avec
l’équipe. »
Céline Texier, opératrice qualifiée, 30 ans
Mickaël est conducteur de ligne CMS (Composants Montés en Surface).
Il équipe des cartes nues de composants. « C’est un travail très diversifié
car nous avons une centaine de références. Il faut rentrer un programme
pour chacune de ces références. Mon travail consiste aussi à contrôler
le flux des machines et à veiller à l’alimentation en composants. Nous
avons également été formés pour réaliser la première maintenance. »
Michaël a un BEP en électronique et un BAC pro en maintenance réseau :
« ce poste correspond à mon centre d’intérêt. C’est dans l’industrie que
l’on trouve le plus grand corps de l’électronique. Il existe de nombreuses
passerelles à partir de ce secteur. On peut y évoluer rapidement avec
des formations. »
Mickaël Jeusselin, conducteur de ligne, 30 ans
29
Châteaubourg
Les Vergers de Châteaubourg
Les Vergers de Châteaubourg sont spécialisés dans la fabrication de compotes,
purées et jus de fruits pour l’industrie sous la marque Unifruit, et pour la grande
consommation avec la marque Delis. « Les Vergers transforment plusieurs variétés
de fruits, soit 60 000 tonnes par an, pour l’industrie agroalimentaire, la restauration
et la pâtisserie » précise Georges Coulombu, directeur du site.
12% des produits transformés sont issus de l’agriculture biologique ce
qui correspond à 9% du chiffre d’affaires de l’entreprise. Ce sont ainsi 164
collaborateurs, dont 5 apprentis, qui travaillent aux Vergers. L'équipe est
renforcée pendant la période de cueillette des pommes.
Georges Coulombu
L’industrie était pour moi
une découverte. Aujourd’hui,
j’y ai ma place
Jeunes dans l’industrie
Au quotidien, je n’ai pas le sentiment
d’être dans l’entreprise en alternance
écoutez-les !
Anthony est en contrat de professionnalisation sur le métier
coordonnateur de la sécurité et de la santé au travail. En master
« Hygiéniste du travail » au Centre national des arts et des métiers
d’Angers, il a choisi l’alternance : « Au quotidien, je n’ai pas le sentiment
d’être encore en formation. J’ai un véritable travail de collaboration avec
la direction afin de faire avancer les actions en matière de sécurité et
d’améliorer les conditions de travail. L’agroalimentaire est un secteur
intéressant de par ses équipements et son ambiance. En matière de
sécurité et de santé, il y a encore des perspectives d’amélioration.
Cela va de l’avant et c’est un métier qui a des perspectives d’avenir. Il
s’applique à tout secteur industriel. »
Anthony Louis,
coordonnateur sécurité et santé au travail, 26 ans
Hervé a travaillé dans le BTP pendant 20 ans. Il a engagé une
reconversion professionnelle vers l’industrie agroalimentaire grâce à un
stage de sept semaines réalisé avec l’IPSSA. « C’est un bon tremplin.
On nous a enseigné les règles d’hygiène à suivre pour travailler dans
ce secteur, les bons gestes et les postures. L’industrie était pour moi
une découverte. Aujourd’hui, j’y ai ma place. J’aime la dynamique de ce
métier. Il faut être à l’écoute des autres car on travaille en équipe. C’est
d’ailleurs une réelle motivation. Il faut dépasser l’idée de cadences et
d’obéissance qui colle à l’industrie. Les mentalités sont restées trop
fermées. L’industrie, c’est autre chose aujourd’hui. »
Hervé est conducteur de ligne automatisée. Il a en charge la mise
en route de la ligne de production et le contrôle des produits afin de
s’assurer de leur qualité et de leur conformité.
Hervé Geffrault, conducteur de ligne, 47 ans
30
Thierry Collerais
Jeunes dans l’industrie
écoutez-les !
Agriculteur est un métier
difficile mais passionnant
Thierry est installé depuis quatre ans.
Après un BAC Pro agricole, plusieurs mois de stage au Canada et une expérience
professionnelle dans le Sud Ouest, Thierry a repris une exploitation à Landavran.
Il a regroupé cette exploitation avec celle de son associée : sa propre sœur.
« Je suis né dans une ferme. J’ai toujours été passionné, comme mes parents,
par la race Holstein, race de vache laitière. J’aime travailler avec l’animal et le
valoriser. Il faut aimer aussi donner son temps et travailler la terre nécessaire
à l’élevage. Heureusement, d’ailleurs, qu’il y a la passion du métier car on nous
prend trop sur notre valeur ajoutée. Il faudrait un meilleur partage des recettes
avec les coopératives afin de vivre dignement de notre métier. »
Thierry et sa sœur gèrent 75 ha sur l’ensemble des deux exploitations qui
compte 150 têtes dont 70 vaches laitières.
Thierry, agriculteur, 31 ans
L'Ille-et-Vilaine compte 11 264* exploitations (14 450 emplois) dont 1 900 dans le pays de
Vitré (Vitré Communauté, Communautés des communes de la Guerche et de la Roche aux Fées).
L'élevage représente 40 % de la production. La production laitière, 27%.
* Force 5. édition 2012
31
Formations et informations
sur les métiers de l’industrie
L’industrie offre des perspectives de promotion interne et de formation tout au long de la vie (du Brevet
d’Etudes Professionnelles au diplôme d’ingénieur).
Sur le territoire de Vitré Communauté, plusieurs structures peuvent vous informer :
•Les Points Accueil Emploi et Points Information Jeunesse de Vitré Communauté
Services de proximité, les PAE PIJ sont des centres de ressources et d’accompagnement de tous les publics.
Les PIJ permettent aux jeunes de trouver des informations sur les filières métiers et les formations scolaires,
de participer à des échanges, d’être accompagnés sur certaines démarches comme l’inscription au BAFA ou la
recherche de job d’été.
Les PAE proposent un accompagnement personnalisé pour la recherche d’emploi, de la documentation sur
la formation ou la réorientation professionnelle. Les offres de Pôle Emploi sont consultables aux PAE de
Châteaubourg et d’Argentré.
Les PAE-PIJ de Vitré Communauté vous proposent de nombreux ateliers thématiques tout au long de l’année.
Sur les mois de mai et juin, les ateliers sont centrés sur l’alternance et la recherche de job d’été : vous y trouverez
de l’information sur tous les types de formation en alternance existant sur le territoire, mais aussi sur les métiers
et les types de contrat.
Le PAE PIJ d’Argentré-du-Plessis 21 rue du Général Leclerc 35 370 Argentré-du-Plessis - 02.99.96.54.01 – pij.
[email protected]
Jeunes dans l’industrie
PAE PIJ de Châteaubourg à la Maison pour Tous 9 rue Pasteur
35 220 Châteaubourg - 02.99.00.91.15 [email protected]
PIJ de Vitré à la Maison de L'emploi, de l'entreprise et de la formation
9 place du Champ de Foire - 35 500 Vitré - 02.23.55.16.21 [email protected]
www.vitrecommunaute.org
écoutez-les !
•Le Centre d’Information et d’Orientation (CIO) à la Maison de l’emploi, de l’entreprise et de la
formation (MEEF) – place du champ de foire à Vitré.
•Les permanences sectorielles de la MEEF
Chaque mardi et jeudi de 9h à 10h30, des organismes de formation assurent une permanence à la Maison de
l’Emploi. Ils vous informent sur les métiers et les parcours de formation des secteurs du bâtiment, du commerce,
de l'industrie, les métiers de l'alimentation, les services aux personnes, le tertiaire.
Vous êtes alternativement accueillis par l’AFTEC, l’AREP, le GRETA, l’IPSSA, l’IBEP et l’UFA Métiers de l'alimentation.
Ces permanences, d’accès gratuit, sont ouvertes à tous sans rendez-vous.
Les dates des permanences par secteur sont consultables sur www.meef-paysdevitre.fr/actus.asp

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