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LIVE!
Le mag
Le journal “ En direct Live ” de Poupet
11
Véronique Sanson
e soir
so à Poupet
oupet
hier
Ce soir :
20H30 ROMUALD
Samedi 18 juillet
MAUFRAS
FRAS
// 22H00 JEFF
PANACLOC
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Légalisez Poupet !
Rédacteur en chef :
Laurent Charliot
Photos : Eddy Rivière
Gestion éditoriale,
conception &
impression :
CoXmédia - Imprimédia
Boufféré - 85
Tirage :
2 500 exemplaires
Drogués. Camés. Toxicos. Appelons ça
comme vous vous voulez mais les faits
sont là et sans équivoque. La vallée de
Poupet héberge une des plus grandes
colonies d’accros de la région. Une horde
en manque permanent. Ils sont là, sous
vos yeux, sans même esquisser la moindre
tentative de se cacher. 400 bénévoles sous
perfusion permanente de fête, de folie, de
petites nuits, en état avancé d’excitation…
Le festival est leur adrénaline, Mieux que
l’extasy et la cocaïne réunies.
Vu d’ici, on oserait une certaine compassion
pour la somme de travail qu’ils produisent,
les nuits courtes et les longues journées,
l’énergie gratuite qu’ils offrent au festival et
ses festivaliers...
Retrouvez les photos
et vidéos du festival
sur votre Smartphone
Que nenni ! Ne les plaignez pas, car ils en
redemandent au contraire les bougres !
Accros vous dis-je. Il suffit de les voir les
quelques jours off, tourner en rond, en état
de quasi convulsion. Lançant à qui veut
l’entendre des « J’arrête quand je veux » en
phase ascendante pour finalement éructer
des « vivement demain soir » en phase de
redescente…
C’est ici le signe terrible du fléau que sont
les drogues dures. L’envie de rester en état
de grâce permanent et oublier le monde
réel… Plus dure est alors la chute, celle de
passer de l’excitation d’un soir de concerts
à une journée ordinaire. Vous les imaginez
faire la sieste, regarder la télé, se poser
sous un olivier avec un bouquin à la main ?
Impossible pour eux. Incapables de rester en
place, certains profitent de ces jours off pour
remettre en ordre le théâtre, se plonger dans
les stocks ou la compta du festival… Histoire
d’en reprendre une petite dose et de rester
dans ce monde merveilleux de Poupet.
Pire encore, cette étrange communauté
nourrit en son sein des dealers et rabatteurs.
Ceux qui vous croisent un jour et qui vous
font goûter. Et plonger. « Allez ! Viens avec
nous, tu verras, c’est cool », m’ont-ils dit il y
a maintenant 6 ans, « tu seras notre scribe,
notre écrivain public, allez viens »… Et me
voici maintenant pris au piège, tout comme
eux… mais, promis, le 24 juillet au soir,
j’arrête… En espérant de tout mon cœur
replonger l’année prochaine… car Poupet,
c’est vraiment de la bonne !
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Jeanne Cherhal
Jeanne Cherhal
Véronique Sanson
Véronique Sanson
On Stage
Véronique Sanson
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Les filles de journée à l’arrivée des effets de Véronique Sanson.
L’arrivée sur scène du piano
de Véronique Sanson.
L’équipe de France 3 en captation à Poupet.
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Le régional de l’étape, hier, c’était Eric The One,
batteur de Jeanne Cherhal, originaire de la Gaubretière
et ancien batteur des Little Rabbits.
Un orchestre à cordes pour Jeanne Cherhal.
Equilibrisme pour la préparation
des lumières.
Originale la porte de la loge de Madame Sanson…
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B upet
de Po
Problème de do…
Après The Dø, c’est le Do qui était
encore à l’honneur hier durant les
balances de Jeanne Cherhal, avec
une des 88 touches du piano, celle
en Ut, qui frisait dans les graves…
Un petit coup d’œil des techniciens
et de l’accordeur sous le capot du
piano, réglage d’un marteau, d’un
micro, et hop, plus de mal de Do…
Heureuse !
Réunion de chantier
Au festival on bosse la nuit comme
le jour… Hier après-midi, le conseil
d’administration a profité de la
date pour se réunir et travailler
sur les travaux du futur Théâtre
de Verdure. Car oui, l’étude est
lancée, le chapiteau qui couvre la
scène va faire peau neuve. Plus
grand, plus haut, il permettra
dès l’an prochain d’offrir une
visibilité accrue et une meilleure
acoustique à tous les festivaliers
et notamment ceux placés dans
le haut et dans les tribunes. Il
permettra également l’installation
d’écrans géants pour certains
artistes, une demande de plus en
plus récurrente. Alors rendez-vous
pour le Poupet nouveau en 2016 !
Et de 10 !
Poupet vivait hier soir sa 10ème
de la saison. Et quelle saison !
Certes un peu tôt pour faire un
bilan mais à cinq soirées de la
fin, on peut déjà annoncer que
2015 restera comme un grand
cru. Et l’on retiendra la prestation
de l’alien Avidan, comme venu
d’une autre planète, la baignade
dans la Sèvre de Yannick Noah,
le somptueux décor de scène
de Calogéro, la première soirée
entièrement consacrée au reggae
dans le théâtre de verdure avec
notamment Groundation et
Patrice, la gentillesse de Florent
Pagny, le retour en force, et c’est
un euphémisme, des vétérans
Status Quo, la soirée disjonctée
passée avec Michael Youn et Bob
Sinclar, la soirée controversée de
Bob Dylan, encensé par les uns,
dénigré par les autres, le coup de
cœur de tous pour la prestation
extraordinaire des The Dø ou
enfin la belle performance de
Véronique Sanson hier soir… Le
tout sous une météo de rêve. Et
soyons certain que ce ne sont ni
la famille Chedid, ni Jeff Panacloc,
ni Kev Adams, ni Fauve ou Shaka
Ponk qui risquent de faire baisser
cette très belle note générale. Pas
belle la vie ?
Douce Sèvre
Après le plongeon de Yannick
Noah la semaine précédente,
c’était mercredi après-midi au tour
du Britannique George Ezra de
goûter à la quiétude de la jolie
rivière, mais en canoë ce coup-ci…
Cela se sentait, se voyait même !
Jeanne Cherhal était ravie de
fouler quinze ans après son
premier passage à nouveau les
planches du théâtre de verdure.
Une mine réjouie, un sourire rivé
sur le visage du début jusqu’à la
fin, de tendres messages vers le
public, un régal… D’autant plus
que c’était hier soir la dernière
date de sa tournée et son
troisième concert en compagnie
de l’orchestre à cordes du
Conservatoire de Nantes.
Sur un violon
Jeanne Cherhal a tenu à passer
un peu de temps après le concert
avec les élèves du Conservatoire
qui l’ont accompagnés hier soir.
Histoire de prendre une petite
coupette et faire des photos
souvenirs du groupe. Problème, il
fallait un photographe. C’est alors
que Jeanne a eu l’idée de passer
sa tête au-dessus des claustras qui
séparent les loges de la salle presse
pour me demander si je voulais
les prendre en photo. Et là c’est le
drame… Jeanne s’apercevant alors
que pour prendre de la hauteur
elle venait de monter sur un étui à
violon d’un des élèves !!! Rouge de
honte, elle s’est excusée mille fois
et il aura fallu attendre quelques
minutes avant que la charmante
Jeanne retrouve son teint naturel
pour faire la fameuse photo …
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Merci !! !
L'expérience Béton !
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