LE HAUT-DOUBS GARDE CONFIANCE
Transcription
LE HAUT-DOUBS GARDE CONFIANCE
Fête des Pères 16 juin 2013 Vins - Foie gras - Produits régionaux - Restauration Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin JUIN 2013 N° 164 2,50€ 22 rue du Docteur Grenier - PONTARLIER Tél. 03 81 39 03 84 IMMOBILIER LE HAUT-DOUBS GARDE CONFIANCE MOINS DE TRANSACTIONS MAIS DES PRIX TOUJOURS AUSSI HAUTS LE DOSSIER en p. 21 à 29 L’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7 Surfaces commerciales Pontarlier toujours plus haut L’extension de la zone des Grands-Planchants n’en finit plus. Où s’arrêtera-t-on ? POLITIQUE PATRICK GENRE “Le mandat de maire me plaît” MOBALPA PONTARLIER 5, Rue Mervil Les Grands Planchants 25300 PONTARLIER Tél. 03 81 39 09 00 Du 23 mai au 15 juin 2013 VOTRE PLAN DE TRAVAIL MOBALPA BESANÇON Rue Ariane II Espace Valentin Nord 25480 MISEREY-SALINES Tél. 03 81 50 19 19 IQUARTZ AU PRIX DU STRATIFIÉ* * Plan de travail en iQuartz ou équivalent : matériau en pierre reconstituée composé à plus de 90% de quartz sur un support en mousse rigide en polyuréthane. Pour tout achat d’une cuisine d’un montant de 4000 € à 6500 € valeur d’achat meubles TTC, vous bénéficiez d’une prise en charge de 1000 €, pour tout achat d’une cuisine d’un montant de 6501 € à 8500 € valeur d’achat meubles TTC, vous bénéficiez d’une prise en charge de 1250 €, pour tout achat d’une cuisine d’un montant de 8501 € à 10500 € valeur d’achat meubles TTC, vous bénéficiez d’une prise en charge de 1500 €, pour tout achat d’une cuisine d’un montant de 10501 € à 12500 € valeur d’achat meubles TTC, vous bénéficiez d’une prise en charge de 1750 €, pour tout achat d’une cuisine d’un montant de plus de 12501 € valeur d’achat meubles TTC, vous bénéficiez d’une prise en charge de 2000 €. Les valeurs d’achat meubles TTC citées ci-dessus s’entendent hors électroménager, hors accessoires, hors pose et livraison et hors travaux annexes. Le montant de la prise en charge sera affecté au sur-classement du plan de travail (base iQuartz ou équivalent) de votre cuisine. Conditions spéciales du sur-classement plan de travail : hors dimensions et formes spéciales, hors snack, et dans la limite de la dimension des meubles bas. Offres valables dans tous les magasins participants et réservées aux particuliers pendant la période de promotion. Non cumulables avec d’autres promotions. Photos non contractuelles. p. 4 www.mobalpa.com DES ESPACES POUR MIEUX VIVRE Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - [email protected] 2 RETOUR SUR INFO La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 Éditorial Pessimisme Halte au discours anxiogène qui envahit la France. La Fédération régionale du bâtiment de Franche-Comté a sondé les Francs-Comtois : 75 % d’entre eux sont pessimistes quant à l’avenir de leur territoire ! Il est vrai qu’au regard des derniers chiffres du chômage (près de 5 millions de personnes si on compte toutes les catégories de chômeurs), il y a, a priori , de quoi désespérer. Mais les enquêtes d’opinion dont on nous abreuve au quotidien, sans intérêt, n’ont au final d’autre effet que de plomber encore un peu plus le moral déjà en berne des Français. Le chômage continue d’augmenter ? Oui, c’est normal, et ce ne sera pas en six mois que les améliorations se feront sentir, quelque gouvernement que ce soit. Cette nouvelle culture de l’immédiateté où un sondage chasse l’autre, et où on attend tout et tout de suite, renforce cet effet pervers et contribue à gonfler le pessimisme. Mais élargissons un tant soit peu l’angle de vue et tentons de positiver. Pour cela, il faut regarder du côté de ceux qui, malgré les bâtons dans les roues et les messages ambigus lancés par l’actuelle équipe au pouvoir, continuent à y croire et avancent. Ils sont si nombreux, ces industriels du Haut-Doubs qui croient encore à l’avenir de l’industrie, ces commerçants audacieux qui dopent l’activité commerciale en continuant à investir. S’ils sont parfois inquiets par rapport aux mesures fiscales annoncées depuis quelques mois, ces entrepreneurs que nous rencontrons au quotidien dans nos reportages n’emploient jamais les mots “crise”, “découragement” ou “morosité”. Tous regardent vers l’avant avec le dynamisme suisse pour horizon, sans avoir les yeux rivés sur l’instant et déjà projetés vers un avenir qu’ils pressentent meilleur. Les entreprises continuent à investir, les industries locales cherchent ailleurs ce qu’elles ne trouvent plus ici, d’autres perspectives de développement, des marchés nouveaux. Mais on touche là au mal bien français qui consiste à vouloir que les solutions aux questions de chômage tombent toutes faites. Le redressement de l’emploi est une question qui ne concerne pas seulement un gouvernement dont on attend un peu trop, c’est un challenge collectif où chacun doit prendre sa part. Le mot “confiance” semble avoir disparu du vocabulaire français. Nos voisins suisses ou allemands ne l’ont pas banni de leur langage et on voit le résultat. I Jean-François Hauser est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : [email protected] S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré : Morgane Bretillot. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Juin 2013 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, M. Billerey, C.F.D., Festival Montperreux, J.-M. Gatefait, Y. Guérin, J.-M. Schmitz, O.N.F. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Avis contraires autour du projet de rond-point sur la Rocade Printemps pluvieux, château heureux a crise économique et le temps maussade ne semblent pas décourager les visiteurs à partir à la découverte du fort de Joux. Au 23 mai, le compteur annuel affichait 10 555 entrées, soit une hausse de 18 % par rapport à l’an dernier. C’est tout bénéfice pour le chiffre d’affaires qui bondit de 32 %, passant de 43 565 à 57 485 euros. “Joux est l’un des rares sites touristiques francs-comtois à progresser”, souligne René Émilli, l’élu à la tête de la “commission château de Joux” à la C.C.L. Les viaducs du mois de mai ont largement profité à la forteresse de Joux qui a vu sa fréquentation progresser de 40 % du 1er au 23 mai comparativement à l’an dernier. D’autres explications participent à cette bonne dynamique. Communication plus efficace, qualité d’accueil encore meilleure, diversité de l’offre qui incite les visiteurs à venir L plusieurs fois, tout cela contribue à renforcer l’attractivité des lieux. Et rien n’indique un fléchissement. On peut d’ores et déjà ajouter près de 3 000 scolaires qui seront de passage d’ici les vacances d’été. “Ils viennent dans le cadre de visites thématiques couplées ou pas avec une sortie nature au Gounefay. Ces formules histoire-environnement fonctionnent très bien”, poursuit René Émilli. Dans ces circonstances, le cap des 60 000 visiteurs annuels se précise. Un objectif réaliste sachant que le curseur s’était finalement arrêté à 58 000 visiteurs en 2012. Le château de Joux reste ainsi solidement arrimé dans le wagon des sites touristiques à moins de 100 000 visiteurs, au pied du podium départemental occupé dans l’ordre par la Citadelle, Dinozoo et la Saline d’Arc-etSenans. I Le château de Joux va peut-être franchir le cap des 60 000 visiteurs cette année. Un forage pour capter le gaz du sous-sol de Noiraigue e sous-sol du Val-de-Travers enfermerait une poche de gaz, mais “il ne s’agit pas de gaz de schiste” prévient le Conseil communal du Val-de-Travers. Le sujet est sensible, alors la municipalité suisse préfère lever les malentendus concernant le projet des forages exploratoires envisagés près du village de Noiraigue. La société Celtique Énergie a l’intention de réaliser dans ce périmètre un forage classique “couramment mis en œuvre pour des forages géothermiques”, mais à grande profondeur. Il s’agit en effet de percer le sol sur 2 300 mètres pour atteindre la poche de gaz. La technique utilisée est donc différente de celle qui consiste à fracturer la roche pour extraire le gaz de schiste, un procédé contre lequel les écologistes sont vent debout car il présente un risque pour l’environnement. Pour les forages de Noiraigue sont en phase L Un nouveau rond-point permettrait aux 2 500 habitants du quartier d’accéder plus facilement à la rocade. Pontarlier, les réunions inter-quartiers permettent parfois de découvrir des projets avant qu’ils ne soient présentés aux élus. La dernière présentation du pôle multimodal aux habitants du quartier de la Chapelle-rue des Granges leur a permis de visualiser le projet de giratoire entre la rue des Granges et la R.N. 57. Pas vraiment un scoop. Le sujet revient souvent dans les discussions. La nouveauté résidait plutôt dans la mise en plan du rondpoint. De quoi susciter une réaction de Jean-Yves Bouveret au dernier conseil, d’autant qu’il n’est pas vraiment favorable à ce type d’aménagement à cet endroit. “Cela risque d’alourdir le trafic sur la R.N. 57 surtout qu’il y a déjà le rond-point du tennis à 200 mètres de là. Je pense que c’est une mauvaise idée. Comme je ne crois pas du tout au contournement de Pontarlier, on doit réflé- À chir dès maintenant à l’amélioration de la fluidité sur la R.N. 57.” Suite à quoi Patrick Genre a jugé bon de préciser. “Cela a déjà été évoqué mais on n’avait pas l’emprise foncière et ce qui a été présenté aux habitants, c’est le projet multimodal. Comme on devient propriétaire du terrain sur la R.N. 57, on ne va pas faire ce rond-point mais on est en capacité de le faire. On va le proposer aux services de l’État et du Conseil général. Les premiers contacts sont positifs.” S’il admet qu’un tel équipement va forcément ralentir le trafic, le maire estime qu’il permettra aussi aux 2 500 habitants du quartier d’accéder plus facilement à la rocade qui constitue aujourd’hui plutôt un obstacle quand on vit dans ce secteur de la ville. “Je ne vois pas pourquoi l’État refuserait. Je me battrai pour obtenir ce rond-point.” I d’étude. Le calendrier des travaux n’est pas arrêté. Il faut d’abord que le Conseil communal du Val-de-Travers donne son feu vert. “Pour la fin du mois de juin, on attend des expertises complémentaires de la part de l’entreprise. Des expertises que nous ferons analyser de notre côté. On veut être sûr que ces forages ne présentent aucun risque et aucune nuisance. Il ne faudrait pas exemple qu’ils mettent en péril le milieu aquifère” indique Christian Mermet, du service de l’urbanisme. Même si elle fait preuve de vigilance, la commune du Val-de-Travers ne cache pas son intérêt pour ce projet à une époque où flambent les prix de l’énergie. Le choix de Noiraigue est pertinent car la commune est traversée par un gazoduc. Le cas échéant, la présence de cet équipement L’objectif est d’utiliser une technique de forage traditionnelfaciliterait donc l’exploitation du gaz. I le pour percer le sol sur une profondeur de 2 300 mètres. 4 L’INTERVIEW DU MOIS La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 POLITIQUE Le maire se représentera-t-il ? “La mission de maire me plaît toujours” Engagé dans la défense de tous les grands dossiers structurants, le maire de Pontarlier en impose et s’impose à l’échelle du Pays du Haut-Doubs. Aucun signe de lassitude n’émane de celui qui semble prendre un malin plaisir à ne pas se dévoiler sur ses ambitions municipales. a Presse Pontissalienne : L’avenir du Paris-Berne via Pontarlier et Neuchâtel semble bien compromis, quel est votre sentiment sur ce dossier ? Patrick Genre : Pour l’instant, le combat, c’est le maintien, même si l’annonce de Guillaume Pépy laisse peu d’espoir. La mobilisation sur ce dossier a prouvé une attente forte d’un territoire. Elle contraint la S.N.C.F. et les C.F.F. et Lyria à proposer une alternative, mais on ne se contentera pas d’une seule liaison Neuchâtel-Frasne. L L.P.P. : Quel intérêt d’avoir plus de liaisons si ces trains roulent à vide ? P.G. : Vu les économies induites par la suppression du T.G.V., la S.N.C.F. a largement les moyens de financer seule toutes les mesures de compensation. Dans ces circonstances, on veut du “un pour un”, soit 4 correspondances par jour avec le Paris-Lausanne depuis Frasne. Ce qui nous importe avant tout, c’est de maintenir une relation entre Pontarlier et Paris, même indirecte. Guillaume Pépy a demandé à Alain Barbey, le directeur de Lyria de travailler sur ces propositions. Il est important aussi de signaler que Pontarlier sera toujours mentionné sur les fiches horaires. La mise en place de ces compensations imposera également à la S.N.C.F. de rénover les quais à Frasne pour offrir de meilleures conditions d’attente aux utilisateurs de ces liaisons. L.P.P. : Quand serez-vous fixé sur ce dossier ? P.G. : On devrait avoir une réponse d’ici un mois et demi. Je regrette aussi le manque de soutien des membres du gouvernement que nous avons sollicités. Pierre Moscovici a bien pris acte de nos courriers. On n’a vraiment pas le sentiment d’être épaulé efficacement. L.P.P. : C’est encore pire pour la R.N. 57 ? P.G. : Effectivement, on nous tient toujours le même discours. Si en plus le droit d’option des frontaliers venait à disparaître, cela dénoterait un manque de considération flagrant envers le Haut-Doubs. Maintenant, le chantier est lancé avec le déblocage des 300 000 euros de crédit d’études. C’est positif car il n’y avait jamais eu de vraies études. L.P.P. : Toujours dans le domaine des transports, avez-vous des nouvelles des T.E.R. transfrontaliers ? P.G. : C’est toujours aussi encourageant pour la liaison vers Vallorbe et la Vallée de Joux. La desserte sur le Val de Travers ne décolle pas à cause des horaires inadaptés. Le Conseil régional s’était fixé un délai d’une année pour faire le point. J’ai demandé qu’on poursuive l’expérience une année supplémentaire sur Travers en adoptant des horaires qui correspondent aux ouvertures des entreprises. On sollicite aussi la possibilité pour les frontaliers de prendre sans réservation le T.G.V. Paris-Lausanne à Vallorbe en fin d’aprèsmidi. P.G. : On s’engage sur un dispositif d’assistance à maître d’œuvre pour se faire ainsi assister par des spécialistes en B.T.P., architecture, ergonomie… Cette démarche va générer des propositions d’adaptation du bâtiment pour lancer les travaux avant la fin de l’année. L.P.P. : Et le covoiturage, cela avance ? P.G. : On va installer la signalétique des parking-relais. La plateforme de réservation fonctionne. L’affaire est lancée. L.P.P. : Comment s’organisera le transfert des services dans ces nouveaux locaux ? P.G. : Le Centre technique municipal et le centre technique intercommunal prendront possession des lieux au premier semestre 2014. Suivront les services administratifs mutualisés. “Un plan pluri-annuel L.P.P. : Ce bâtiment, c’était vraiment une opporL.P.P. : Quel est votre senti- tunité à ne pas laisser passer ? d’investisment sur les dernières auto- P.G. : Oui. Cela va nous permettre de sement.” réaliser des économies d’échelle et de réduire le coût de fonctionnement des à Pontarlier ? collectivités. On va rationaliser le foncP.G. : J’en suis ravi. Ma seule préoccu- tionnement des structures pour réduipation, c’est d’équilibrer l’offre entre re la pression fiscale et consacrer plus le centre-ville et les trois zones. Avec d’argent à l’investissement. les C.D.A.C., les élus ont perdu tout pouvoir. Le seul moyen de contrôle pas- L.P.P. : Ce projet a aussi pour effet de retarder se maintenant par le biais des règle- la réalisation du crématorium, de la piscine et de la médiathèque intercommunale ? ments d’urbanisme. P.G. : On a ouvert différents chantiers. L.P.P. : Vous n’étiez pas favorable à l’arrivée La C.C.L. reste une structure de prode Décathlon qui joue aujourd’hui plutôt un jets. On a voté un certain nombre de rôle de moteur pour les autres enseignes crédits d’étude. On aura très bientôt locales de sport. L’extension accordée à cet- des éléments concrets et factuels sur te enseigne vous inquiète ? tous ces projets intercommunaux. Même P.G. : Je ne suis pas opposé à cette exten- chose au niveau de la ville avec le ression, ni à cette marque mais je reste taurant municipal, le quartier des abattrès vigilant par rapport à l’impact à toirs, la plaine ludique Pourny. Avec moyen et long terme. Ce serait trop ou sans la maison de l’interco, il y aura fragile à mon sens de dépendre seule- des choses à faire mais on ne dépassera pas le budget prévu. Tout sera ment d’activités tertiaires. intégré dans un plan pluri-annuel L.P.P. : Le dossier de la Z.A.C. des Gravilliers d’investissement. semble piétiner. À quand les premiers traL.P.P. : Êtes-vous, comme le maire de Doubs, vaux ? P.G. : Ils devraient commencer fin 2013 favorable à d’éventuelles collaborations avec avec une première tranche de 10 hec- le privé ? tares puis une seconde de 7 hectares P.G. : C’est une voie qu’on étudie. Sur de l’autre côté de la Rocade. Le tout le dossier de la maison devrait être disponible fin 2014. On Chevalier, on cherche un pourra ainsi proposer 17 hectares de “À chaque ou deux partenaires. Ce Z.A.C. hors tertiaire. À noter qu’on jour suffit type de rapprochement conforte les projets et financera les fouilles uniquement ou cela s’avère indispensable comme sur sa peine.” optimise la répartition des financements sous les éléments de voirie. Le coût global réserve de s’engager dans des fouilles s’élèverait à 2 millions un partenariat cohérent d’euros qu’il faudrait répercuter sur avec la finalité de les prix de vente. D’où cette volonté de l’équipement public. limiter ce coût au strict nécessaire. Je tiens aussi à préserver l’emploi indusL.P.P. : On n’entend plus partriel sur Pontarlier en s’appuyant sur ler de la redevance incitative un tissu de P.M.E.-P.M.I. et en mainintercommunale ? tenant les grandes entreprises exisP.G. : C’est un dossier très tantes. complexe. On est tous d’accord pour réduire la L.P.P. : Vous ne voyez pas d’interférence avec production d’ordures la nouvelle Z.A.C. de Bulle ? ménagères et faire en P.G. : Non, car on ne se positionne pas sorte de changer les habitout à fait sur les mêmes secteurs. tudes. Mais par quels moyens : redevance ou L.P.P. : Les choses se précisent sur le dossier taxe incitative ? On de la nouvelle maison de l’intercommunalité ? risations d’extension ou d’implantation commerciales Même s’il ne lâche rien sur les municipales 2014, Patrick Genre ne montre aucun signe de lassitude. Le vrai suspense sera peut-être de savoir avec quelle équipe il partira en campagne ? s’orienterait plutôt vers une formule L.P.P. : Arrivez-vous à assumer tous vos engamixte qui correspondrait aux carac- gements ? La charge n’est pas trop lourde ? téristiques d’une intercommunalité P.G. : Ce n’est pas à moi de le dire. J’essaie comme la nôtre avec de gros écarts de d’être présent dans tous ces engagetaille entre les communes. Cette déci- ments. Aujourd’hui, j’ai la chance de sion sera aussi annoncée avant la fin pouvoir établir un équilibre entre toutes de l’année. ces activités. Tant que je peux continuer, je le ferai. L.P.P. : Le S.C.O.T. (schéma de cohérence territoriale), c’est pour bientôt ? L.P.P. : Êtes-vous prêt pour une nouvelle canP.G. : On en est seulement à l’amorce didature aux prochaines municipales ? d’une démarche. On entre dans la pha- P.G. : A chaque jour suffit sa peine. Ma se administrative qui aboutira à l’arrêté priorité, ce sont les dossiers. Cela prend du périmètre par le préfet. Il faudra beaucoup de temps. Le temps viendra ensuite poser les grands axes. Cela où je me prononcerai. Je reste humble. signifie encore trois ans de procédure. On verra le moment venu. On peut opter pour un S.C.O.T. à géométrie variable, très contraignant ou L.P.P. : Le “job”semble vous plaire… avec des orientations plus globales. P.G. : La mission de maire me plaît toujours autant. Pontarlier reste une vilL.P.P. : Cet outil d’aménagement n’arrivera-t- le à taille humaine. On a eu la possiil pas trop tard ? bilité d’ouvrir et de gérer des dossiers P.G. : Ce n’est jamais trop tard pour très structurants. On tire des enseiessayer. D’autant plus qu’on sera ame- gnements de chaque expérience Et à né de plus en plus à traiter des pro- la Région, j’ai appris le fonctionnement blématiques à des échelles territoriales d’une grande collectivité. qui dépassent largement le cadre intercommunal. Je pense qu’on n’a guère L.P.P. : Cette proximité frontalière est rassud’autres choix que d’aller vers les regrou- rante ? pements. Cela ne signifie pas la mort P.G. : On ne va pas se plaindre de des communes mais elles auront des l’opulence économique qu’elle procumissions différentes. re tout en restant très vigilant car on est dans une situation qui peut deveL.P.P. : L’hôpital semble éprouver des difficul- nir fragile du jour au lendemain. tés à trouver un nouveau directeur, que se passe-t-il ? L.P.P. : La dernière question concerne le proP.G. : On est dans une procédure longue jet de crèche inter-entreprises ? Où en estet compliquée par le départ précipité il ? de l’ancienne directrice. C’est mal- P.G. : Il est toujours en réflexion. Cet heureusement un élément néfaste à équipement est un besoin exprimé par la mise en place du centre hospitalier toutes les entreprises locales. Des prointercommunal. Dommage que cela se positions vont aboutir tout prochaiproduise maintenant. nement. I Propos recueillis par F.C. PONTARLIER MÉMOIRE La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 5 Une histoire de cœur “Je veux relever le pari pour Sandrine” Nadine Faivre a démissionné des fonctions qu’elle occupait dans une société pontissalienne pour reprendre l’entreprise de sa sœur aînée, Sandrine, décédée début mai. l y a un an, La Presse Pontissalienne rencontrait Sandrine Faivre. La jeune femme de 38 ans souffrait d’un cancer. Dans un témoignage pudique et sans tabous, elle nous avait fait part de ses doutes, de ses espoirs, mais aussi des failles du système social qui compliquent la prise en charge à domicile des patients souffrant d’une pathologie lourde. Des carences qui ont conduit Sandrine Faivre à quitter son appartement où elle vivait seule pour s’installer chez ses parents afin de faire face aux difficultés quotidiennes. Au terme de cette première rencontre, la jeune femme avait émis le souhait de reprendre contact avec nous le jour où son état de santé lui permettrait de regagner son domicile et de réactiver l’entreprise d’aide à la personne qu’elle avait créée trois mois avant de tomber malade. Ainsi, le 6 février, nous recevions de sa part un message plein d’espoir. “Depuis la fin de l’année, j’ai pu renter quelques semaines chez moi avec un dispositif adapté” écrivait-elle. Le I répit n’aura été que de courte durée. Le 3 mai, à 6 h 35, elle s’est éteinte au domicile de ses parents, entourée de ses proches. C’est le volontarisme et la détermination de Sandrine qui pousse aujourd’hui sa sœur Nadine à donner une suite à l’histoire. À 36 ans, elle a décidé de faire vivre l’entreprise de son aînée qui avait dû la mettre en sommeil pour raison de santé. “Cette procédure peut durer deux ans maximum. Ce délai A 36 ans, Nadine Faivre met désormais toute son énergie pour développer l’entreprise de service à la personne. L’entreprise légal arrivait à échéanrecherche du ce en août 2013. Dès le officiellement depuis le 15 avril. Nadi- ne en perte d’autonomie, la prépara- d’infirmière. “Au service de la personmois de janvier, San- ne Faivre y occupe la fonction de res- tion de repas, les courses, le ménage, ne” rayonne sur Pontarlier et les envipersonnel. drine a voulu réactiver ponsable administrative. Désormais, ou encore l’organisation de promena- rons. Alors que Nadine Faivre accomsa société. Elle m’a dit : elle met toute son énergie à dévelop- de. Les services sont vastes et pagne ses premiers clients, elle cherche “Tu es capable de per cette société. Pour cela, elle n’a pas s’adressent tant aux personnes âgées en même temps des bureaux pour insprendre des responsa- hésité à démissionner de son C.D.I. qu’aux malades ou aux familles. taller l’entreprise qui porte dans son bilités administratives chez Jurafiltration. “Pour moi, c’est un “L’entreprise a un agrément qualité à A.D.N. le souvenir de Sandrine. I et de gérer” raconte Nadi- vrai pari. Je veux le relever pour San- respecter. Je recherche donc du perT.C. sonnel diplômé ou qui peut faire valoir ne Faivre. Banco ! Les drine” confie Nadine Faivre. deux sœurs ont travaillé L’entrepreneuse recrute des collabo- des années d’expérience dans le domaiRenseignements : ensemble pour réveiller rateurs compétents remplir des mis- ne” précise Nadine Faivre. Le diplôme “Au service de la personne” l’entreprise “Au service sions d’aide aussi diverses que le lever, adapté est celui d’auxiliaire de vie Tél. : 07 86 05 58 17 de la personne” qui l’est le coucher ou la toilette d’une person- sociale, celui d’aide-soignante ou 6 10 000 MÈTRES CARRÉS &5e$7(85 ' (63$&(6 '( 9,( $16 '( 6$92,5)$,5( dh d s 'Zdh/d/^ ^ /·(6&$/,(5 ƵŶ ŵĞƵďůĞ ă ƉĂƌƚ ĞŶƟğƌĞ K/^ ͻ Dd> ͻ />>Z^ WZ^KEE>/^^ ͻ ^dEZ ^hZ D^hZ 'ZͲKZW^ ŽŝƐ ͻ DĠƚĂů ͻ ąďůĞƐ ͻ sĞƌƌĞ DĠƚĂů н sĞƌƌĞ Ϯϴ ƌƵĞ ĚĞ ůĂ 'ƌĂŶŐĞ ĚƵ ŽůůğŐĞ ϮϱϬϬϬ ^EKE dĠů͘ Ϭϯ ϴϭ ϰϳ ϯϴ ϯϴ ͬ &Ădž Ϭϯ ϴϭ ϰϳ ϬϮ ϰϵ ͲŵĂŝů ͗ ŝŶĨŽΛůĞƐͲϯĞ͘ĐŽŵ COMMERCE L’ÉVÉNEMENT La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 SUPPLÉMENTAIRES DANS LE COMMERCE LOCAL Quand la France compte ses chômeurs, le bassin de vie pontissalien compte les mètres carrés commerciaux. Ce drôle de jeu dure depuis une bonne dizaine d’années et rien n’indique que la partie soit achevée. Le seul frein sera peut-être ordre foncier. Toutes les zones sont pleines. Pas sûr que la volonté politique soit d’en ouvrir de nouvelles. Tous projets confondus, cette nouvelle vague totalise près de 10 000 m2 sans compter le projet Leclerc à Houtaud qui devrait tôt ou tard aboutir. 7 000 m2 supplémentaires Les zones montent en gamme Nouvelles enseignes, nouveaux projets, extension, transfert… L’actualité commerciale est toujours aussi riche et diversifiée sur la zone pontissalienne. Arrêt sur image. ous les regards convergent 5 590 m2. “C’est un concept assez nova- cette option a été abandonnée. D’où le actuellement vers la zone des teur sur le plan architectural. Le prin- second passage en commission qui Grands-Planchants où l’on cipe étant d’offrir un espace moderne, prend en compte cette évolution. voit émerger un nouvel espa- aéré et chaleureux où les gens puissent Qui seront les occupants de cet ce commercial en lieu et pla- se balader à pied. On privilégie des ensemble commercial ? Le transfert ce du site occupé précédemment par matériaux assez typiques de la région d’Intersport est annoncé sur une surl’entreprise Streit Technologies. Sépric comme la pierre ou le bois”, indique le face de 1 850 m2. Autre mouvement Réalisations, la société qui pilote le promoteur. interne avec le déménagement de projet, a fait table rase du passé. Après Assez curieusement, ce projet est pas- Chausséa.Au rayon nouveautés, Norauavoir déboursé 2,26 millions d’euros sé deux fois en C.D.A.C. (commission to viendra s’implanter dans le Hautdans l’acquisition de cette parcelle de départementale d’aménagement com- Doubs. Tout comme les deux enseignes 15 000 m2, elle a démoli le bâtiment mercial). Des changements sont inter- de vêtements : C & A et Tape à l’œil. industriel et construit à la place un venus. La première version intégrait Il reste encore une petite cellule à valinouvel ensemble d’une surface de une surface alimentaire de 600 m2 mais der. T En cours de construction, le futur ensemble commercial de la rue PierreDéchanet inaugurera un concept original à la pointe de l’innovation commerciale. Zoom Denis Gérôme : L “On sera aux taquets” e président de la Fédération Commerces Grand Pontarlier apprécie comme il se doit cette effervescence commerciale. “Décathlon continue à attirer beaucoup de monde sans étouffer les autres magasins de sport. Le commerce au centre-ville est toujours aussi attractif. On ne peut que se féliciter de ce dynamisme global” dit-il. Pour autant, Denis Gérôme reste prudent. “Tous projets confondus, cela représente près de 10 000 m2 supplémen- Aussi attractive que soit la zone frontalière sur le plan commercial, le remplissage ne s’est pas fait d’un simple claquement de doigts. Le promoteur tient à rester réaliste. “On a beaucoup travaillé sur ce dossier. C’était un peu plus facile avec ceux qui feront l’objet d’un transfert car ils connaissent Un nouvel déjà le marché. Pour les ensemble autres, il a fallu convaincre en mettant en d’une avant le dynamisme du surface de secteur et son potentiel”, 5 590 m2. note le promoteur qui table sur une livraison du chantier d’ici la fin de l’année pour une inauguration en 2014. À l’ordre du jour de la C.D.A.C. du 14 mai dernier figure également taires. Après cela, je pense quʼon sera aux taquets. Cette vitalité reste quand même très tributaire du franc suisse qui tendrait à sʼémousser. Si lʼhorlogerie résiste à la crise, ce nʼest pas forcément le cas des autres branches dʼactivité. On sʼinquiète aussi de la disparition du droit dʼoption pour les frontaliers. La Fédération est dʼailleurs solidaire des frontaliers sur cette question. Mieux vaut donc rester prudent et ne pas faire nʼimporte quoi.” I l’extension de Décathlon. L’enseigne multisport va investir dans 1 000 m2 supplémentaires. Un an après l’arrivée de l’ogre, chacun serait plutôt heureux de cet agrandissement. “On a constaté que tous les autres magasins de sport ont vu leur chiffre d’affaires progresser. Avec Sport 2000, il y a même une nouvelle enseigne implantée sur la zone de Doubs. C’est peut-être nous qui sommes les plus pénalisés dans cette histoire. Depuis que nous sommes sur Pontarlier, Décathlon Besançon accuse une baisse de chiffre d’affaires de l’ordre de 10 %”, confie Jean-Baptiste Bonnafous, le directeur régional de Décathlon Bourgogne-Franche-Comté. Deux autres projets vont aussi concrétiser aux Grands-Planchants, à savoir l’extension de City Avenue et l’arrivée de Courtepaille. I F.C. La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 SPORT 7 Plus de confort, plus de choix Décathlon tient sa promesse L’enseigne dispose d’une possibilité d’extension de 1 000 m2 qu’elle mettra à profit pour élargir son offre multisports et améliorer l’organisation du magasin. a dynamique commerciale du Haut-Doubs échappe encore aux lois du marketing. Chez Décathlon, les stratèges du développement de l’enseigne avaient bien compris l’intérêt de s’implanter sur le secteur. Ils n’ont jamais lâché le morceau et ont finalement obtenu gain de cause après avoir attendu des années. Ils ont été un peu plus prudents, trop peutêtre, dans le calibrage du magasin réalisé sur 2 000 m2. Preuve s’il en est que l’exemple du Haut-Doubs fait encore figure d’exception dans les études de marché. “À la base, on devait partir sur 3 000 m2 mais il y a eu des blocages internes liés à la difficulté de mesurer le potentiel. Avec cette extension, on L revient à la case départ”, observe JeanBaptiste Bonnafous, le directeur régional de l’enseigne en Bourgogne-FrancheComté. Ce besoin est confirmé par l’enquête clientèle qui fait ressortir l’insatisfaction sur la disponibilité des produits, une offre pas assez étoffée et le temps d’attente en caisse. “On stagnerait en restant sur le même format. Ce n’est pas facile d’exploiter un magasin très saisonnier sur une si petite surface. Le personnel est souvent mobilisé par les mises en rayon, ce qui l’empêche de se mettre davantage au service de la clientèle.” Difficile aussi sur 2 000 m2 de tenir toutes les promesses “Décathlon, pour Le magasin de Doubs s’avère déjà trop petit en conviennent Jean-Baptiste Bonnafous, le responsable régional de l’enseigne et Jean-Victor Vernier, le directeur du site de Doubs. COMMERCE tous les sports.” “On est contraint de couper l’offre vélo en hiver au profit du ski. C’est problématique dans le sens où l’on a aussi une demande en vélo junior pour Noël”, explique Jean-Victor Vernier, la direction du magasin de Doubs. Même frustration au rayon pêche et chasse et sur l’espace réservé aux sports collectifs. Ce qui n’a pas empêché le magasin de faire une très bonne saison hivernale avec des fournisseurs souvent en rupture de stock. “Cet hiver était un peu trop long”, nuance le commerçant en faisant sans doute allusion aux activités printanières qui ont eu du mal à décoller. Les vélos et autres rollers ont eu bien des difficultés à mettre le nez dehors en ce printemps sans soleil. Le projet d’extension n’est pas encore finalisé dans les moindres détails. Il se fera du côté de Villaverde. “Des recours sont encore possibles par rapport à la C.D.A.C. Aucune date de travaux n’a été fixée”, précise Jean-Baptiste Bonnafous. Le chantier se fera probablement en 2014. Le bâtiment sera plus confortable pour les clients et le personnel avec des allées plus larges, un nombre de caisses supérieur à aujourd’hui. L’augmentation de volume offrira une meilleure disponibilité produit. Elle permettra aussi d’aménager un espace cabines digne de ce nom. L’extension intègre aussi à l’extérieur une tranche supplémentaire de places de stationnement. I GALMICHE AUTOMOBILES ZAC des Grands Planchants - PONTARLIER - T. 03 81 46 22 22 www.galmiche-automobile.fr Pontarlier, terre fertile Pourquoi sont-ils si bons ? Implantées à Pontarlier, les enseignes franchisées de restauration, automobile ou sport, font souvent pâlir les magasins du même type installés dans d’autres régions. Un phénomène pontissalien ? “Si on marche bien, c’est aussi le service que nous assurons auprès de nos clients” témoigne François Pernet, des cycles Pernet, créés il y a 126 ans. Audi, la marque aux anneaux qui ne connaît pas la crise à Pontarlier. est un phénomène purement pontissalien. On connaissait la capitale du Haut-Doubs et ses surfaces commerciales dignes d’une ville de 120 000 habitants. Ce que l’on sait moins, c’est qu’une partie des enseignes installées ici font partie des meilleurs points de vente de l’Est voire de la France entière. Dans son magasin situé au centre-ville, François Pernet des cycles du même nom s’impose comme l’un des meilleurs vendeurs nationaux de la marque de vélo Scott. Des vélos de qualité, plutôt haut de gamme. Créée en 1926 par son grand-père Jules, l’enseigne profite du pouvoir d’achat frontalier. Il n’est pas rare qu’un acheteur débourse plus de 5 000 euros pour se faire plaisir avec un beau vélo de course ou un V.T.T. “Nous avons eu deux très bonnes années en termes de chiffre. On sent néanmoins une baisse cette année de 15 %” dit le spécialiste vélo. Autre magasin, même réussite. L’enseigne McDonald’s à Pontarlier, très bien placée devant la rocade, fait mieux que ses voisins montbéliardais et belfortain. Les consommateurs consomment plus : en moyenne le panier est de 17 euros à Pontarlier, chiffre moins élevé à Besançon par exemple et dans C’ l’ensemble du Grand Est avoue un des responsables de l’enseigne. Niveau automobile, Audi surfe sur le succès de la marque. “Nous avons un contexte privilégié. Les résultats se maintiennent par rapport à 2012. Il faut par exemple six mois de délais pour la nouvelle Audi A3 sportback ou le Q5” témoigne Fabrice Ligier, responsable de l’enseigne pontissalienne qui emploie 37 personnes. Les commerçants émettent beaucoup de réserves quant à l’idée de se comparer aux autres. La peur de passer pour des orgueilleux à qui tout sourit. Il n’empêche, les magasins spécialisés progressent fortement. Le pouvoir d’achat des Pontissaliens et la venue des chalands suisses y sont pour beaucoup. Pour la rareté du proUn panier duit, pour le prestige, pour la technicité ou simmoyen plement pour l’emplacement, le “sucplus cès” Made in Pontarlier élevé. ne se dément pas. La preuve, Intersport crée son nouveau magasin de 1 850 m 2 et Décathlon va s’agrandir, un an et demi après sa construction. I E.Ch. 8 PONTARLIER ÉVÉNEMENT ÉDUCATION La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 Pontarlier à l’heure du bac Daniel Boissenin, chef d’établissement aux Augustins (privé), espère un millésime aussi bon qu’en 2012 où 100 % des élèves ont décroché leur bac. Pontarlier équipé du système anti-fraude pour le bac Les sous-doués n’ont qu’à bien se tenir. Le lycée Xavier-Marmier qui organise les épreuves du bac a reçu un appareil visant à épingler les élèves qui utiliseront leur téléphone. L’année dernière, deux tricheurs ont été épinglés. Combien cette année ? 00 élèves du lycée Xavier-Marmier et 85 du lycée des Augustins de Pontarlier vont passer, à partir de lundi 17 juin, l’un des examens les plus importants de leur vie : le bac. Symbole du passage de la vie de lycéen à celui d’étudiant, l’épreuve va nouer plus d’un estomac et donner des idées à ceux qui n’ont pas “bachoté”. “L’année dernière, deux cas de triche avec des téléphones portables ont été découverts, rappelle Martine Dupont, proviseure du lycée Xavier-Marmier. Les deux élèves ont été suspendus.” Si les Pontissaliens sont plutôt bons élèves avec 100 % de réussite pour les lycéens des Augustins (seulement un élève est allé au rattrapage) et un très bon 94 % pour Xavier-Marmier, l’administration n’a cette année, pas badiné sur les moyens. L’académie de Besançon vient d’envoyer un détec- 3 Proviseure du lycée XavierMarmier, Martine Dupont a reçu un équipement “antitriche” délivré par l’académie. Son prix : 370 euros. État civil de mai 2013 NAISSANCES 20/04/13 – Jordan de Victorien VUITTENEZ, mécanicien et de Valérie LEFORT, technicienne chauffagiste. 22/04/13 – Nathan de Romain AUBAS, ingénieur et de Angélique SCHMITT, vendeuse à domicile. 21/04/13 – Julie de Regis FRESARD, directeur logistique et de Natacha CONTOZ, opératrice de production. 21/04/13 – Gabriel de David D'HAESE, ouvrier et de Aurélie MOLLÉ, chef d'équipe. 21/04/13 – Alya de Mehmet CEYLAN, électricien et de Gülden FENER, sans profession. 22/04/13 – Juliette de Thomas BINETRUY, chauffeur routier et de Emilie PROST, comptable. 22/04/13 – Sacha de Christian DORNIER, agriculteur et de Lucie MATHIEU, aide soignante. 23/04/13 – Victoire de Florent COMTE, mécanicien poids lourds et de Laura FAVERGEAT, agent de service en logistique. 23/04/13 – Siméon de Emmanuel COURVOISIER, ingénieur et de Laëtitia CORLOSQUET, infirmière. 22/04/13 – Jules de Julien JACOULOT, mécanicien agricole et de Nadia PAGNOT, caissière. 23/04/13 – Evan de Jérome PIERLUIGI, technicien de maintenance et de Catherine MICHEL, gouvernante. 23/04/13 – Elwë de Loïc PRÉTOT, géomètre et de Célia CHEY, auxiliaire de puériculture. 24/04/13 – Baptiste de Philippe GIROD, agriculteur et de Mathilde GARNIRON, agricultrice. 24/04/13 – Louis de Thibaut FERREUX, plâtrier-peintre et de Sabine FAIVRE, secrétaire. 24/04/13 – Ellis de Cédric COTTIN, ingénieur et de Fanny PASCALE, conseillère en tourisme. 25/04/13 – Paul de Pierre-André ROBBE, commerçant et de Nathalie GRITTI, coiffeuse. 23/04/13 – Lucien de Julien GRENOT, étudiant en sois infirmiers et de Estelle PATTON, infirmière. 25/04/13 – Lou de Jérôme SAGUIN, responsable logistique et de Séverine ANDRÉ, employée en horlogerie. 25/04/13 – Augustine de Clément DROZ-VINCENT, chef de cave et de Marie CHAGUE, employée de cave d'affinage. 26/04/13 – Angéline de Sylvain BOURGEOIS, agriculteur et de Elisabeth ROCHE, préparatrice en pharmacie. 6/04/13 – Enzo de Didier LABORDÈRE, horloger et de Alicia COLLOT, ouvrière horlogère. 26/04/13 – Élodie de Quentin DUMOND, électricien et de Gaëlle DESCHENAUX, sans profession. 26/04/13 – Svenn de Thomas PEIGNÉ, horloger et de Nadège ROZAT, horlogère. 27/04/13 – Thomas de Pierre-Antoine RENAUD, employé agricole et de Marlène JEANTET, sans profession. 27/04/13 – Hugo de Marian DESCOURVIERES, ingénieur travaux et de Laetitia DEFRASNE, diététicienne. 28/04/13 – Ewenn de Antony BILLOD-MOREL, opérateur et de Déborah FERMEAUX, technicien méthode. 26/04/13 – Lorenzo de Christopher SANTOS, régleur leader et de Sonia ALVES MACEDO, régleuse en horlogerie. 26/04/13 – Arthur de Guillaume TROUTTET, ordonnanceur et de Jessie VONIN, professeur des écoles. 28/04/13 – Mathéo de Sébastien LADRAT, gardien de la paix et de Christelle BEZ, secrétaire médicale. 29/04/13 – Charly de Stéphane MIDALI, charpentier menuisier et de Caroline JEANNERET, infirmière. 29/04/13 – Kyara de Benjamin BOBILLIER, menuisier et de Marine LOUVRIER, secrétaire comptable. 30/04/13 – Nahil de Xavier MARÉCHAL, technicien de maintenance et de Ouahiba BENALLOU, opératrice. 30/04/13 – Talya de Yonus CEYLAN, plombier chauffagiste et de Amandine REMETTER, sans profession. 30/04/13 – Noëllie de Samuel MARGUET, menuisier et de Amandine DESCOURVIÈRES, assistante achat. 30/04/13 – Alexia de Julien MONGE-ROFFARELLO, bûcheron et de Aurélie TRUCHE, préparatrice en pharmacie. 01/05/13 – Rebecca de Nicolas JOUAUX, ambulancier et de Alexia VIREULLE, serveuse. 01/05/13 – Daphné de David VALLOIS, chercheur et de Aurélie MIGNARDOT, professeur des écoles. 02/05/13 – Edgar de Stéphane CHANEY, cadre commercial et de Karen FORT, professeur des écoles. 02/05/13 – Anaëlle de David ALPY, agriculteur et de Anne-Sophie LANAUD, professeur des écoles. 30/04/13 – Léhanna de Julien BOILLOT, saisonnier fromagerie et de Aurélie DROZ-BARTHOLET, sans profession. 02/05/13 – Elie de Pierrick SIMON, employé communal et de Jessica JEANROY, téléphoniste. 02/05/13 – Hanaé de Christophe BAILLY, bûcheron et de Laëtitia MAGNET, horlogère. 30/04/13 – Alicia de Anthony LARCHER, compagnon et de Virginie BORJON, agent de maîtrise. 03/05/13 – Julie de Laurent BERGUERAND, éducateur et de Sandrine JACINTO NUNES, éducatrice spécialisée. 04/05/13 – Gabin de Nicolas ARTIGA, électricien et de Lydie JACQUES, secrétaire. 04/05/13 – Sacha de Florian JEANPERRIN, cuisinier et de Laure ITZSTEIN, sans profession. 06/05/13 – Lilou de Samuel PAWLIK, ouvrier en horlogerie et de Élodie GIOVANNINI, sans profession. 04/05/13 – Lina de Guillaume FYOT, agent de méthode et de Laure GIOTTO, ouvrière horlogère. 05/05/13 – Suzie de Wilfried BAUDUIN, technicien et de Isabelle BRUCHON, professeur de physique. 05/05/13 – Yann de Nicolas BINETRUY, employé de banque et de Elodie VERNEREY, psychomotricienne. 05/05/13 – Maxence de Vivien JOLY, chef d'équipe et de Audrey GREINER, aide soignante. 06/05/13 – Eda de Mehmet AKPINAR, menuisier et de Raziye CEYLAN, femme de ménage. 06/05/13 – Clara de Anthony VASTEL, ingénieur et de Laurianne RURE, assistante commerciale. 06/05/13 – Manon de Adrien BROT, conducteur d'engins et de Maud LAMY, aide médico-psychologique. 07/05/13 – Lolan de Ludwick BROCAIL, agent de service et de Martine BOUHELIER, agent de service. 06/05/13 – Thibaud de Nicolas SIRON, réalisateur et de Marie BELUCHE, infirmière. 06/05/13 – Muhammed de Özkan BICEN, technicien et de Aliye KARABACAK, assistante maternelle agréée. 07/05/13 – Jade de Arnaud HAREL, magasinier et de Sylvie GIRARDOT, magasinière. 07/05/13 – Léon de Sébastien TAILLARD, agriculteur et de Marie ANDRÉ, horlogère. 07/05/13 – Maxence de Cyril GENEVOIS, chargé de sécurité et de Maggy-Ketty BOVESSE, agent d'expédition. 07/05/13 – Lise de Stéphane MARTELET, commercial et de Aline GRENARD, chargée d'étude. 07/05/13 – Céleste de Jean-François LAUSECKER, ingénieur agro-alimentaire et de Charlotte CZORNY, infirmière. 07/05/13 – Lison de Ferjeux MONNIN, agriculteur et de Karine PERRIN, agent de production. 08/05/13 – Mathéo de Alexandre DÉBOIS, scieur et de Anne-Claire GIRARD, chauffeur routier. 09/05/13 – Tayronn de Pierrick CHAPUIS, boulanger et de Victoria VIDELA, sans profession. 09/05/13 – Quentin de Jérome GRANDVUILLEMIN, artisan plaquiste et de Anne-Laure NICOD, assistante qualité. 10/05/13 – Selen de Emrah ATAM, maçon et de Dilek YILDIZ, employée de nettoyage. 10/05/13 – Nolan de Sandra SCHWOERER, sans profession. 11/05/13 – Emma de Vincent TREBOS, vendeur et de Nathalie VALLET, sans profession. 11/05/13 – Lilou de Antoine SALVI, éducateur sportif et de Laure CHARBERET, opticienne. 11/05/13 – Noémie de Ludovic LAURENT, chef de chantier et de Vanessa HINDERSCHID, aide médico-psychologique. 11/05/13 – Emma de Rémi BONNET, chef de projet et de Pauline GARRELOU, horlogère. 13/05/13 – Léony de Daniel GRANDCLÉMENT-GONET, ingénieur informaticien et de Mélanie LALLEMAND, ingénieur chimiste. 13/05/13 – Ewen de Johan GUILLARD, horloger et de Céline GUYON-GELLIN, horlogère. 13/05/13 – Manoé de Damien JANIER, machiniste et de Mélanie DIVORNE, employée logistique. teur de portable à l’établissement. Son coût : 370 euros. “On demandait bien aux élèves de mettre leur sac dans un coin de la salle en y mettant leur portable coupé. Mais certains élèves en possèdent plusieurs et en gardaient avec eux. Ils seront prévenus du système que l’on mettra en marche. Il détectera les Les portables allumés” Augustins témoigne la proviseuattirent le re. Mis à part s’inspirer des sous-doués, il monde semble difficile de faire confiance à son entier. smartphone pour se remémorer la définition des fonctions logarithmes ou rappeler la notion de primitive. Outre le détecteur, 139 enseignants seront sur le qui-vive. Ceux du 14/05/13 – Alyx de Yannick MYOTTE-DUQUET, opérateur sur machine à bois et de Laetitia TAILLARD, cuisinière. 14/05/13 – Lucile de Thomas SORDEL, ingénieur qualité et de Anne FORNÈS, ingénieur qualité en industrie pharmaceutique. 14/05/13 – Soa de Frédéric GRILLET, artisan et de Ingrid SOLDAVINI, secrétaire. 14/05/13 – Alix de Rudolf CUIJPERS, responsable commercial et de Aurore NOEL, assistante administration des ventes. 15/05/13 – Lilya de Sébastien PIGANIOL, agent SNCF et de Delphine DUVAL, professeur des écoles. 15/05/13 – Gabrielle de Sylvain TROUTET, fromager et de Julie BRENET, sans profession. 16/05/13 – Lucille de Benoit CUCHE, agriculteur et de Nathalie ROYET, formatrice. 16/05/13 – Antoine de Yasin BALYEMEZ, ouvrier et de Nadegül ERDOGAN, sans profession. 16/05/13 – Adrien de Mathieu GUINCHARD, horloger et de Rachel GIRARD, responsable achats. 16/05/13 – Cinna de Nicolas MANGENOT, menuisier et de Mélanie FERNANDES, préparatrice en pharmacie. 17/05/13 - Kenan de Ersin UCKUN, technicien automobile et de Gwendoline ZILLI, sans profession. 17/05/13 – Samuel de Xavier DAVID, ouvrier qualifié et de Anne-Laure NAGAMA, opératrice dentaire. 17/05/13 – Asmin de Fikret AKBAL, opérateur et de Sibel ESKIN, sans profession. 18/05/13 – Élise de Sébastien MATHIEU, enseignant et de Anne CHEVALLOT, technicienne qualité. 16/05/13 – Lucas de Fabio MARQUES DE SA, mécanicien régleur et de Isabelle RAMALHO, opératrice en horlogerie. 18/05/13 – Andrea de Mathieu VUILLAUME, technico commercial et de Sonia MAGNIN, responsable administrative. 18/05/13 – Maëly de Jérôme BOUANCHAUD, machiniste et de Laetitia HERBLOT, responsable de rayon. 18/05/13 – Constance de Dimitri COULOUVRAT, bibliothécaire et de Christelle BESNARD, animatrice relais assistante maternelle. 20/05/13 – Paul de Charles RONZI, responsable production et de Marie BREFFA, médecin. 18/05/13 – Tom de Julien FERRANDO, technicien électro-ménager et de Alice JACQUIN, employée de fabrication. 18/05/13 – Mathis de Julien LIEBAUX, électricien et de Adeline RENARD, employée en pâtisserie. 18/05/13 – Lucie de David BRAUD, fromager et de Aurélie PAGNIEZ, salariée agricole. 19/05/13 – Adib de Mohamed NADJAÏ, magasinier et de Fatima BOUZIDA, assistante maternelle. 19/05/13 – Séraphin de Stéphane BINETRUY, mécanicien horloger, et de Mathilde MICHEL, rédactrice. 19/05/13 – Casey de Charles MASNADA, ouvrier et de Nadia BOUGEROL, sans profession. 20/05/13 – Nathan de Didier DUCROCQ, électricien et de Géraldine DÉFOSSÉ, sans profession. lycée privé des Augustins seront également de la partie. L’établissement privé qui a construit son nouvel internat possède aujourd’hui une renommée qui dépasse les frontières. Outre ses excellents résultats, il offre de conditions d’accueil dignes des meilleurs établissements. Une prestation qui a un coût, certes, mais qui ne freine pas les parents. À la rentrée prochaine, “un Japonais dont le père va travailler à Belfort, un Russe, et un ressortissant d’Arabie-Saoudite, viendront étudier ici” annonce Daniel Boissenin, chef d’établissement coordinateur aux Augustins. Si le lycée privé dit ne pas faire une fixation sur les résultats aux examens, il demeure intransigeant avec la discipline. Un élève vient d’être renvoyé pour avoir dégradé sa chambre à l’internat. La réussite a un prix. E.Ch. 20/05/13 – Georges de Georges BONNET, bouchercharcutier traiteur et de Sophie ROLLET, marketing manager. 20/05/13 – Aid de Muharrem SALIHU, ouvrier et de Luljeta RAMADANI, infirmière. 20/05/13 – Maëlys de Antoine CHABOD, mécanicien et de Séverine PARDONCHE, infirmière. 21/05/13 – Alice de Florent BALANCHE, chef de projet et de Aurélie COUTAL, clerc de notaire. 21/05/13 – Lisa de Frédéric MARAUX, ingénieur en sécurité informatique et de Sophie PETETIN, professeur des écoles. 21/05/13 – Lilas de Damien LACROIX, administrateur de biens et de Laure PERCHAT, professeur des écoles. 22/05/13 – Feyzagül de Haci ARSLAN, employé postal et de Fatma YURDAKAN, sans profession. 22/05/13 – Devrim de Güven GÖMEK, logisticien et de Nugün DIZMAN, hôtesse de l'air. 22/05/13 – Noé de Pierre-Alain HADJEB, chargé d'affaires et de Jessica POULTAIT, sans profession. 22/05/13 – Eliott de Julien JACQUET-PIERROULET, technicien de maintenance et de Aurélia PERRIN, sertisseuse. 22/05/13 – Manoé de Anthony DAVID, mécanicien et de Aurélie NICOD, adjoint administratif. 23/05/13 – Ambre de Mickaël MENNEGUIN, préparateur maintenance et de Sonja VACELET, assitante maternelle. 23/05/13 – Nino de Gaylord VIKY, chimiste et de Mathilde VERTICELLI, préparatrice en pharmacie. 23/05/13 – Ulysse de Joseph VURPILLAT, agriculteur et de Hélène CHABOD, chef de publicité. 23/05/13 – Merlin de Vincent SCHMITT, praticien en médecine chinoise et de Axelle ROCOULET, professeur de danse. 23/05/13 – Tifaine de Frédéric MORA-CORRAL, mécanicien agricole et de Noémie BERTIN, opératrice en horlogerie. 24/05/13 – Thaïs de Charles BENOIT-PEQUIGNET, cadre entreprise privée et de Eline MARANDET, cadre bancaire. MARIAGES 04/05/13 – Jean-Baptiste RIGAUD, informaticien et de Marion BRISCHOUX, clerc de notaire. 18/05/13 – Emrah AKCAY, opérateur de production et Sibel BOR, assistante d'exploitation. 18/05/13 – David TOURNIER, ouvrier et Aurore WARLET, hôtesse de caisse. 18/05/13 – Rémi GASPAR, agent d'exploitation en transport et Hulya TUGRUL, opératrice en instrumentation médicale. 18/05/13 – Philippe GAIFFE, menuisier et Nathalie ANDRÉ, assistante maternelle. 25/05/13 – Muhammet YILDIRIM, opérateur et Eda ÖZBAY, opératrice. 25/05/13 – Mustafa AKÇAY, boucher et Mine AKKUS, opératrice. DÉCÈS 19/04/13 – Michel VIENNET, 78 ans, retraité, domicilié à Nods (Doubs), célibataire. 22/04/13 – Marguerite BÉJANIN, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Georges MARESCHAL. 22/04/13 – Mujo PRCANOVIC, 78 ans, retraité déménageur, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Mevla KASUMOVIC. 24/04/13 – Charles GIBILINI, 70 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Emilie CANZEK. 24/04/13 – Rémi FAIVRE, 71 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marcelle DROZ-VINCENT. 29/04/13 – Michel CÔTE, 85 ans, commerçant retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marguerite PLUMASSON. 10/04/13 – Jacques COURBET, 62 ans, agent Emmaüs, domicilié à Pontarlier (Doubs). 02/05/13 – Emile VERMOT-GAUCHY, 85 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs), veuf de Julie BONNET. 03/05/13 – Sandrine FAIVRE, 38 ans, auxiliaire de vie, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 03/05/13 – Lucien GUYON-GELLIN, 89 ans, retraité, domicilié à Mouthe (Doubs), célibataire. 06/05/13 – Louis ROBBE, 83 ans, retraité, domcilié à Les Hôpitaux-Neufs (Doubs) époux de Josiane DEVIE. 05/05/13 – Gérard MOTTET, 63 ans, retraité, domicilié à Frambouhans (Doubs) époux de Françoise RUFFIEUX. 09/05/13 – Marcelle LAMBERT, 92 ans, retraitée, domiciliée à Frasne (Doubs) veuve de Joseph VANTHIER. 09/05/13 – Christian BOUTEILLE, 69 ans, retraité, domicilié à Les Fins (Doubs) époux de Evelyne BESSOT. 09/05/13 – Charles RENAUD, 83 ans, retraité, domicilié à Narbier (Doubs) époux de Marie RONDOT. 11/05/13 – Claudine BOURNEZ, 61 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Pierre FEREGUTTI. 12/05/13 – Louis LHOMME, 73 ans, retraité, domicilié à Bief du Fourg (Jura). 11/05/13 – Gérard COTE-DERNIER, 61 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marie-Christine CONRAD. 13/05/13 – Colette VANIN, 75 ans, retraitée, domiciliée à Bians-Les-Usiers (Doubs), épouse de Raymond MOYSE. 15/05/13 – Claudine THOUVEREZ, 63 ans, sans profession, domiciliée à Boujailles (Doubs), célibataire. 19/05/13 – Gilles JALLON, 57 ans, sans profession, domicilié à Houtaud (Doubs) époux de Chantale VOISARD. 07/05/13 – Murielle CARTIER, 43 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuf de Lionel VIEY. 22/05/13 – Claudine PLASSAIS, 48 ans, adjoint administratif, domiciliée à Morteau (Doubs). 23/05/13 – Michel TOURNIER, 73 ans, retraité PTT, domicilié à Doubs (Doubs) époux de Gisèle ROUSSET. Abris de terrasse coulissants Maintenant, ma terrasse, j’ en profite vraiment r: ns su .com o i e t s a s s i l a a r r res ré on-te l l i v D aut a w.p ww Ouvert, fermé, store intégré : ne choisissez plus entre l’ intérieur ou l extérieur…. Clarté et transparence assurées JURALU - Aluminium Créatives Constructions - Les Arces - 25500 MORTEAU VISITE EXPOSITION 03 81 67 72 20 DEVIS GRATUIT CATALOGUE sur demande @-mail : [email protected] JURALU propose aussi une gamme complète de constructions sur-mesure à ossature aluminium : abris de spa, abris de voiture, abris de piscine, pergolas. 10 PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 INFRASTRUCTURES 15 millions d’euros Les travaux de rénovation du poste électrique sont en cours Pour faciliter le chantier, une route d’accès au poste électrique est construite. La complexité du projet consiste à rénover le poste tout en maintenant son fonctionnement. Le chantier qui a démarré rue de Morteau s’achèvera en 2016. L’opération consiste à rénover le poste électrique, à l’intégrer dans le paysage et à enfouir les lignes 63 000 volts. En revanche, la ligne de 225 000 volts restera aérienne au regret des riverains. es travaux de rénovation et d’insertion dans l’environnement du poste électrique de Pontarlier situé rue de Morteau ont démarré. Ils s’achèveront en 2016. R.T.E. (réseau de transport d’électricité) et E.R.D.F. (électricité réseau distribution France) investissent 15 millions d’euros dans cette opération qui va se dérouler en plusieurs phases. L’une d’elles consistera à déconstruire le grand bâtiment rose pâle qui abrite les commandes de “Le pire, gestion du poste et les insc’est le tallations 20 000 volts. À terme, ces équipements, bruit.” ainsi que les installations 63 000 volts seront abrités dans un bâtiment beaucoup plus discret et surtout intégré dans l’environnement. Enfin, des aménagements paysagers seront réalisés (plantation de haies ou d’arbustes), et le mur en L béton qui ceinture l’infrastructure sera remplacé par un grillage. Le projet prévoit que les trois lignes de 63 000 volts connectées au site pontissalien seront enfouies. C’est déjà le cas pour la ligne qui relie le nouveau poste électrique de Frasne à Pontarlier. Les pylônes qui la supportaient jusque-là ont été démontés en 2012. Il en sera de même d’ici 2015 pour la ligne qui part de Pontarlier en direction du Larmont, et enfin pour celle qui file vers le Jura. “Seule la ligne de 225 000 volts restera aérienne” précisent les services de R.T.E. à Nancy. Un regret pour les riverains du quartier. Lors de l’enquête publique qui a précédé le projet de rénovation du poste de Pontarlier, ils ont demandé à ce que la ligne à haute tension soit enterrée. “Nous avons fait une pétition. Notre demande a été prise en compte, mais R.T.E. n’y a pas répondu favorablement” déplore Philippe, un habitant de la rue Bossuet. Avec ses voisins, il proposait que la ligne 225 000 volts soit enfouie sur 600 mètres environ, de la sortie du bois, avant les premières habitations, jusqu’au poste électrique. Dans son cas, la ligne passe au-dessus de sa maison, générant un certain nombre de nuisances. “Le pire, c’est le bruit permanent. Beaucoup de gens s’en vont à cause de cela. Et puis esthétiquement, c’est moche” dit-il. Selon R.T.E., il faudrait plusieurs millions d’euros pour enfouir cette ligne. Ce chantier impliquerait la participation financière des collectivités locales. Un investissement qui ne se justifie pas pour l’opérateur qui indique qu’à long terme cette ligne haute tension est amenée à disparaître au profit du poste de Frasne, nouveau centre névralgique de l’alimentation électrique du HautDoubs. I T.C. SOLIDARITÉ La course cycliste fin juin Le combat de Manu Claret continue Le décès de l’ancienne championne de biathlon, Pontissalienne d’adoption, a suscité un bel élan de générosité à Pontarlier le 20 mai. L’opération devrait être renouvelée tous les ans. ien au-delà du petit monde du sport et des amateurs de ski nordique, le décès d’Emmanuel Claret, victime d’une leucémie mimai, a touché le cœur de tous les habitants du Haut-Doubs. Ils sont venus en nombre lui rendre hommage lors de la journée de solidarité organisée presque au pied levé par les bénévoles de l’association la Sapaudia. 460 repas chauds servis, plus de 200 sandwiches, 50 kg de pommes de terre, 6 000 tickets de tombola vendus, et près de 8 000 euros de dons, sans compter les 220 personnes qui se sont portées volontaires pour devenir potentiel donneur de moelle osseuse, la mémoire de Manu Claret et de tant d’autres victimes anonymes des leucémies a été largement honorée en ce lundi de Pentecôte. Pour Fabrice Guy, l’ancien médaillé d’or de combiné nordique qui a côtoyé la sportive disparue depuis leurs débuts respectifs au milieu des années quatre-vingt alors qu’ils étaient encore adolescents, la journée du 20 mai est un beau message d’espoir. “On est tous partants à 200 % pour refaire une manifestation de ce type l’an prochain. Depuis, d’autres structures se sont portées volontaires : le foot, le rugby, la Ville de Pontarlier. Si on pouvait faire une telle action une fois par an, ce serait parfait” commente-t-il. Un Après avoir suivi des carrières parallèles dans le ski norparcours de dique, Fabrice Guy et Manu Claret se sont retrouvés ensemble à l’école des douanes de La Rochelle, nommés 470 km en ensuite à la Ferrière puis à Pontarlier. C’est l’ancien com24 heures. binard qui convaincra la sportive originaire des HautesAlpes de venir s’installer dans le Haut-Doubs. L’association Sapaudia (“sapin” en savoyard) poursuit ses autres actions de solidarité en faveur de la lutte contre les leucémies. La prochaine a lieu fin juin. Le défi des 160 coureurs inscrits, dont beaucoup d’anciens champions : rallier Albertville à Monaco en 24 heures sur un parcours de 470 km. Le souvenir de Manu Claret donnera encore plus d’élan à cette édition 2013. I J.-F.H. B URBANISME Habitat social Une nouvelle construction Les travaux de terrassement démarre aux Épinettes viennent de débuter aux Épinettes. Le futur bâtiment sera composé de 21 logements à vocation sociale. aménagement de la zone des Épinettes à Pontarlier se poursuit. Les travaux de construction d’un nouvel ensemble immobilier viennent de démarrer. Il s’agit de la société de promotion Idéha qui construit sur une parcelle de 1 980 mètres carrés 21 logements à vocation sociaNouveau le. Ce programme est le derpermis nier des trois La zone d’aménagement concertée des Épinettes sera achevée en 2015. dédiés à pour 49 l’habitat social, logements. à sortir de ter- d’achèvement. Son contenu engagés. Un permis de surface de plancher construcre sur la zone était de onze lots construc- construire a été déposé pour tible de 3 250 mètres carrés). d’aménagement tibles en logements, un lot 49 logements par la S.C.I. Selon la municipalité, concerté des pour l’Institut de Formation Création Habitat. Enfin, le l’aménagement de la Z.A.C. Épinettes. Cet- aux Soins Infirmier (I.F.S.I.) 15 mai, le conseil municipal s’achèvera en 2015. “Le derte Z.A.C. initiée et quatre lots pour de l’activité a donné un avis favorable à nier lot qui sera aménagé sera par la ville de tertiaire. la vente par la ville, toujours la liaison entre la rue des Pontarlier il y a Dans la foulée du program- pour du logement, d’un ter- Épinettes et la rue de la onze ans est en me Idéha, les derniers rain de 4 368 mètres carrés Sablière” annonce la maiensembles immobiliers seront à la S.A. Magnenet (pour une rie. I cours L’ Lors de la journée du 20 mai, 220 personnes se sont portées volontaires pour devenir donneuses de moelle. (photo J.-M. Schmitz). PONTARLIER SOCIAL La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 11 EN BREF De nouvelles places en crèche Bientôt une microcrèche à Pontarlier Privée, elle pourra accueillir dix enfants simultanément de 6 heures du matin à 20 heures L’ouverture est prévue lundi 2 septembre au 9, rue Gustave-Eiffel. La Ville de son côté projette également une structure du même type. ntre décembre 2011 et mars 2013, nous avons recensé près de 60 demandes de garde à domicile. Nous ne pouvions pas donner suite.” C’est en partant de ce constat que Marie-Christine Barthoulot-Klein, gérante de la société “Domicile adoré” spécialisée dans l’aide à domicile et garde d’enfants dans le Haut-Doubs, a décidé de accueillerons les enfants dès l’âge de 2 créer une microcrèche. mois et demi, jusqu’à 6 ans. Quatre perOuvert dès Après avoir rencontré le sonnes seront embauchées : une auxi6 heures du Conseil général (en char- liaire de puériculture, deux personnes ge de la Petite enfance) diplômées du C.A.P. petite enfance expématin. ainsi que la Ville de Pon- rimentées d’au minimum deux ans et une tarlier, la structure a déci- assistante maternelle de 5 ans d’expérience” dé de s’installer au 9, rue ajoute la gérante. Gustave-Eiffel (zone des Tous les enfants, qu’ils soient de PonGrands Planchants). tarlier ou de la communauté de comL’ouverture est prévue lun- munes du Larmont, voire d’ailleurs, seront di 2 septembre. “Nous accueillis. “Nous avons 10 places à temps Dans le Haut-Doubs en général, ce sont les collectivités qui créent des microcrèche (ici à Vercel). À Pontarlier, un privé lance son projet. “E plein, ce qui veut dire que nous pouvons inscrire plus d’enfants.” Les agréments délivrés par le Conseil général sont en cours. Même si la Ville de Pontarlier projette de créer dans les années futures une nouvelle crèche, la gérante ne se montre pas inquiète : “On sait qu’il y a plus de demandes que d’offres. Et ça inté- resse les frontaliers de savoir que c’est ouvert tôt” dit Mme Barthoulot-Klein. Point fort de la structure, elle sera ouverte dès 6 heures du matin, jusqu’à 20 heures Elle viendra donc compléter l’accueil qui se fait à la crèche des P’tits loups, la crèche Capucine ou encore la halte-garderie de Doubs. I Renseignements : 06 26 74 88 57 E-mail : [email protected] - Site internet : www.leptitmeix.fr Conservatoire Les inscriptions et réinscriptions au Conservatoire de musique, danse et théâtre de Pontarlier pour l’année scolaire 2013-2014 se déroulent jusqu’au vendredi 14 juin de 8 h 45 à 12 heures et de 13 h 30 à 18 heures ainsi que le samedi 8 juin de 8 h 45 à 12 heures, au Conservatoire Élie Dupont, 10 place Pagnier à Pontarlier. Renseignements au 03 81 46 72 89. Vacances Modalités d’inscription au dispositif animations pour les vacances d’été. Si vous êtes parents sur le territoire de la C.C.L., venez inscrire vos enfants aux ateliers et stages A Tous Sports à partir du 5 juin pour les animations de juillet et à partir du 26 juin pour les animations d’août au théâtre Blier de 8 h 30 à 12 heures. Tarif de 5 euros par enfant et par stage. Pour les résidents hors C.C.L., inscriptions à partir du 12 juin et du 3 juillet. Tarif 10 euros. Renseignements au 03 81 38 82 46 ou sur www.ville-pontarlier.fr MONTPERREUX CHALET Grand T4 avec vue dégagée sur le lac, balcons, garage et places de parking. Situé aux Hopitaux-Neufs composé de 3 chambres, terrasse, balcon avec vue imprenable sur le Morond. PROCHE CENTRE-VILLE MALBUISSON NOUVEAU : PROGRAMME NEUF Appartement T3 entièrement rénové, 2 chambres et garage individuel. Appartement T3 dans résidence très calme avec vue sur le lac, balcon et garage souterrain. Exclusif à Doubs Résidence La Montagne IV composée de plusieurs appartements allant du T2 au T4. 5 MIN DU CENTRE-VILLE DE PONTARLIER 2 Appartement T5 de 104 m avec grande terrasse, garage et place de parking. 12 PONTARLIER SPORT La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 Le bilan des clubs pontissaliens Le bilan des clubs Quand le C.A. Pontarlier déclare les primes de match L’épopée du club de football en coupe de France a offert une couverture médiatique… et de l’argent, obligeant le C.A. Pontarlier à le déclarer. Des joueurs grincent des dents. es primes de match dans le foot amateur, c’est comme la composition du onze final. On reste discret. Le C.A. Pontarlier, comme tous les autres clubs d’ailleurs, ne déroge pas à la règle. À 70 euros la prime pour match de championnat gagné par Pontissalien (inscrit sur la feuille de match) et 30 euros pour un match nul, le club est loin d’être dépensier. Mais, après son fabuleux parcours en Coupe de France, il doit se montrer transparent quant à l’argent versé aux joueurs, forcément plus important. Avec leur exploit qui les amena jusqu’en 32èmes de finale, perdue face au L club de Sedan (Ligue 2), les joueurs ont rempli leur contrat… et les caisses. Un club qui arrivait à ce niveau empochait la bagatelle de 35 000 euros en 2011 (source Fédération française de football) sans compter les recettes liées aux Un régime entrées au stade. avantageux. Tout l’argent n’est évidemment pas reversé dans son intégralité aux footballeurs mais au club, qui l’utilise à sa guise soit en équipements ou en investissements d’avenir. Sain L’aventure en Coupe de France des Pontissaliens (en bleu) leur rapporte des primes et depuis peu une nouvelle ligne sur leur feuille d’impôt. G RUGBY (FÉDÉRALE 2) Ils sont passés tout près de lʼexploit… Les rugbymen pontissaliens pour leur retour en fédérale 2 ont manqué, à une victoire près, la qualification pour les play-offs. Certes, cʼeût été une cerise sur un gâteau déjà savoureux. Les joueurs entraînés par Alexandre Farina terminent cinquièmes malgré des conditions dʼentraînement difficiles, météo oblige. G HANDBALL (NATIONALE 2 FÉMININE) Les handballeuses terminent à la sixième place du classement de Nationale 2, non loin des Bisontines (4èmes). Un satisfecit. G TIR Émilie Évesque (Société de tir pontissalien) a disputé fin mai en Allemagne la coupe du Monde cibles. Elle a décroché la médaille de bronze. G CYCLISME Après avoir participé à de belles classiques continentales en Italie : Pro Giro Belvedere (U.C.I. 2.2) et le Palio del Recioto (U.C.I. 2.2) avec des équipes professionnelles, Clément Dornier a terminé 3ème du Mimosa à Mandelieu-La Napoule et 7ème au grand prix de Cham-Hagendorn (Suisse). Clément espère prendre le départ du Tour de la Haute-Autriche continentale (U.C.I. 2.2) du 14 au 16 juin. financièrement avec son budget de 420 000 euros, le C.A.P. a connu une saison 2012-2013 exceptionnelle, “l’une des meilleures depuis 13 ans” avoue Pierre Arbelet, le président. Les footeux méritaient logiquement d’être récompensés. Mais, chose rare dans le milieu amateur, le club a choisi de déclarer ces sommes à l’administration fiscale. Quelques joueurs paieront donc plus d’impôts ou changeront de tranche voire seront imposables alors qu’ils ne l’étaient pas. “C’est un choix que nous avons pris de déclarer les sommes”, poursuit le président pontissalien, qui aimerait que l’on évoque davantage l’aspect sportif plutôt que l’administratif. Pierre Arbelet, rigoureux dans les comptes, accepte néanmoins d’en dire plus : “Les clubs de foot bénéficient d’un régime dérogatoire assez avantageux mais il doit en effet déclarer sur le plan fiscal” dit-il. On est loin du cas des joueurs de Calais. Alors en C.F.A. (4ème division), ils avaient reçu 150 000 francs chacun – soit 22 900 euros environ – pour avoir atteint la finale de la compétition en 2000. Que les futures recrues pontissaliennes qui remplaceront les départs de Julien Obriot et Ali Khrimou ne voient pas en Pontarlier une poule aux d’or ou un gendarme financier. Au stade Paul-Robbe, on gère en bon père de famille. I E.Ch. PUBLI-INFORMATION Les Champions de laTradition Les Fournils du Larmont et du Lac ont remporté trois prix le 14 mai sur un concours réunissant les meilleurs boulangers-pâtissiers de Bourgogne et de Franche-Comté. L e Challenge Courderot, du nom d’un grand boulanger dolois disparu prématurément, réunit chaque année la crème des boulangers-pâtissiers. L’édition 2013 s’est tenue le 14 mai dernier au centre de Beaune. Près d’une centaine d’artisans et d’apprentis ont ainsi présenté leurs produits répartis en deux catégories, à savoir baguette tradition française et viennoiserie pur beurre. “La baguette tradition française, c’est la référence en boulangerie. Au fournil du Larmont par exemple, on travaille uniquement du pain de tradition française”, explique Philip- d’elles-mêmes, de se mesurer aux autres pe Roy, le gérant associé dans cette affai- et de s’engager dans une démarche re avec Pierre Dornier, minotier du Val d’excellence sur le plan qualitatif. Les d’Usiers et Emmanuel Verdant, boulan- résultats vont au-delà des espérances. Ils soulignent l’engagement et la quager. Chaque participant devait fabriquer six pièces par catégo- Au-delà des lité des produits proposés dans ces rie. Le jury composé de profesfournils. Un grand bravo aux deux sionnels notait selon trois cri- espérances. équipes qui ont assisté les lauréats tères : régularité, goût et dans ce challenge. “La qualité, la croustillant. Les équipes des Fournils du tradition, défendue dans les deux fournils Lac et du Larmont se sont prises au jeu, sont nos objectifs. Nous utilisons uniquemotivées par l’envie de donner le meilleur ment des farines de la minoterie Dornier, issues de blés en provenance de filières locales. En viennoiserie, tout est fait maison. En pâtisserie, nous privilégions toujours l’utilisation de fruits frais et de saison. Nous G Catégorie salarié : tenons à remercier l’ensemble de la clientèle pour la confiance accordée depuis - Gilles Boinot : 2ème prix Bourgognel’ouverture de nos fournils”, conclut Franche-Comté de la baguette tradition le gérant à la tête d’une strucfrançaise ture de 33 salariés. I Le palmarès : Dominique Rousselet l’apprenti revient du Challenge Courderot avec un second prix décroché en viennoiserie. - Emmanuel Verdant : 2ème prix Bourgogne-Franche-Comté en viennoiserie G Catégorie apprenti : - Dominique Rousselet : 2ème prix Bourgogne-Franche-Comté en viennoiserie Ce 2ème prix en catégorie baguette tradition française récompense l’investissement de toute l’équipe du Fournil du lac à Oye-et-Pallet : (de gauche à droite) Gilles Boinot, Fabrice Cattet, Christian Perrot et Alice Renaud. En juin, offre spéciale en boulangerie : POUR 3 PRODUITS ACHETÉS, LE 4ÈME GRATUIT F o u r n i l d u L a c e t d u L a r mo n t O y e - e t- P a ll e t e t P o n t a r l i e r Té l . : 0 3 8 1 4 9 5 9 3 5 PONTARLIER SOLIDARITÉ La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 13 EN BREF Un projet à Haïti Valdahon Le foyer d’accueil ouvre ses portes à Milot Les enfants du foyer remercient la générosité pontissalienne. Des enfants haïtiens sont désormais pris en charge par le foyer d’accueil de Milot qui a été construit grâce à des fonds versés par la Communauté de Communes du Larmont. est une catastrophe humanitaire qui a suivi le violent tremblement de terre du 12 janvier 2010 à Haïti. Ce séisme qui a secoué la région de Port-au-Prince a jeté sur les routes des habitants qui sont allés se réfugier à Milot dans le nord du pays. Ces événements sont venus bous- culer le programme de la coopération naissante entre la Communauté de Communes du Larmont et la ville de Milot dont un des axes était de per- de la solidarité. mettre à des jeunes haïtiens de venir La collectivité a débloqué, en plusieurs étudier dans la capitale du Haut-Doubs. fois, 35 000 euros d’aides auxquelles sont Face au drame, la C.C.L. a décidé de venus se greffer des dons de particuparer à plus urgent en jouant la carte liers, de communes, d’associations, portant la somme à 45 000 euros. Cet argent a permis de construire à Milot, un centre d’accueil prévu pour dix orphelins et cinq enfants handicapés, et de démarrer le chantier d’un second bâtiment dédié à des activités de loisir. Ce dernier n’est pas encore achevé. Ces locaux répondent aux normes parasismiques et anticycloniques. Le foyer a ouvert ses portes en mars dernier. “Il accueille dix enfants. Des équipements manquent encore pour prendre en charge les cinq enfants lourdement handicapés” précise Anne-Lise Ballyet, coordinatrice de la coopération décentralisée Milot-Pontarlier. La structure emploie deux personnes. Pour l’instant, les fonds venus du Haut-Doubs permettent d’assurer le fonctionnement du centre et la prise en charge des enfants (nourriture, frais de scolarité, de santé, etc.). Mais cet appui est transitoire. “L’objectif est bien de rendre autonome ce foyer. Avec peu de moyens, on a pu faiLe centre a été construit grâce aux financements de la C.C.L. et de dons. C’ re sortir quelque chose de terre” ajoute Anne-Lise Ballyet qui suit de très près la situation du centre. Pour cela, des démarches ont été engagées auprès des autorités haïtiennes afin qu’elles reconnaissent ce centre et lui accordent les agréments nécessaires qui vont lui permettre de demander des aides financières. Récemment, Anne-Lise Ballyet a appuyé le dossier auprès du ministre de l’Intérieur haïtien et la ministre de la Santé, de passage au château de Joux dans le cadre d’une visite privée. “C’était une aubaine de pouvoir leur parler directement “Faire sortir de ce sujet” dit-elle. Le dossier est en bonne voie quelque d’aboutir. La coopération décenchose tralisée entre Pontarde terre.” lier et Milot peut désormais reprendre. Il est prévu qu’en 2014, une délégation de Milot vienne à Pontarlier. À leur tour, des Pontissaliens feront le voyage à Haïti pour formaliser la coopération. I Pour célébrer les 10 ans de l’arrivée au camp militaire de Valdahon du 13ème Régiment du Génie, l’armée et la ville organisent conjointement un week-end anniversaire du 28 au 30 juin. Repas-spectacle le samedi 29 juin dans l’extension du gymnase Pierre Nicot avec les sketches des “Val’heureux” et les danses de “Salut les Copines” suivi d’un bal animé par “Sonia et Thierry”. Soirée ouverte à tous (civil et militaire). Réservations à l’accueil de la Mairie : tarif adulte : 10 euros, moins de 12 ans : 5 euros. Places limitées. Véhicules Premier vide-greniers et exposition de véhicules anciens (autos, vélos, motos) dimanche 23 juin à Chapelle-des-Bois (ferme de Nondance), organisés par Les amis de l’école et la commune au profit des projets scolaires de l’école de Chapelle-desBois. Entrée gratuite, barbecue, buvette, balades en calèche. Rens.: : François Marty au 03 81 69 14 05. Publi-information Grand Litier fait peau neuve Après deux semaines de travaux, l’enseigne spécialisée dans la literie a rouvert ses portes le 25 mai avec plein de nouveautés à découvrir. Invitation à la “fashion literie”. ouvelle ambiance, nouveaux espaces, Grand Litier change résolument d’aspect. L’enseigne ouverte en 2002 à Pontarlier et installée depuis 7 ans aux Grands-Planchants se met résolument au goût des dernières tendances pour vous rendre la literie d’autant plus agréable et confortable. Les valeurs sûres comme Swissflex et Tempur qui font la réputation de l’enseigne sont toujours d’actualité. Elles n’échappent pas à la touche d’innovation. Mis en ambiance sur fond de nuit new-yorkaise, l’espace dédié à la literie Trump reflète le luxe N La boutique. des plus prestigieux palaces américains. plus créatives : Essix, Souleiado, Très chic, très classe. Cette collection Alexandre Turpault, Designers Guild et composée de matelas, têtes de lits et som- depuis peu Nina Ricci. Très tendance miers assortis, s’adresse à des consom- aussi le coin senteurs aux effluves signés mateurs exigeants, à la recherche Collines de Provence. Cette d’une literie de très grande quali- Une vraie marque utilise la quintessence de boutique de la nature pour développer des parté. Le changement oui, mais dans la linge de lit. fums inédits : bienvenue dans mesure où il s’inscrit toujours dans l’univers des fragrances provenle souci de vous proposer des produits ori- çales. ginaux, raffinés et élégants. Grand Litier, Autre évolution avec l’espace fauteuils de c’est maintenant une vraie boutique de confort Stressless résolument tourné vers linge de lit. Un espace de douceur, intime, le bien-être et le design. La période riche des nouvelles collections de l’été. d’ouverture du 25 mai est accompagnée Cette boutique s’habille des marques les par des offres spéciales. I L’espace fauteuil de confort Stressless : une nouveauté à Grand Litier Pontarlier. Le nouvel espace dédié literie Trump : invitation au prestige. www.literie-girard.com Les Grands Planchants PONTARLIER 03 81 38 80 68 14 PONTARLIER HAUT-DOUBS La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 Deux visions politiques Plan climat énergie territorial : Ce plan appliqué au Pays du Haut-Doubs met en évidence des potentialités et des antagonismes qui refroidissent les ardeurs des uns au grand regret des autres. Débat. n ne va quand même consommation finale d’énergie. pas tuer tout le chep- Patrick Genre, comme il s’en est tel du Haut-Doubs expliqué à la dernière assempour réduire les gaz à effet de blée générale du Pays du Hautserre ?”, ironise Patrick Genre Doubs en avril dernier, n’est pas en sa qualité de président de contre ce P.C.E.T. “C’est positif l’association Pays du Haut- dans le sens où cela nous obliDoubs. La rançon du succès du ge à faire un arrêt sur image sur comté, c’est que ces montbé- nos forces et faiblesses mais je liardes dont on n’est pas peu suis contre le fait d’imposer des fier augmentent de façon impor- objectifs sans tenir compte des tante les émissions de gaz à effet spécificités locales.” Ce propos de serre (G.E.S.). Elles repré- vaut aussi pour la réduction des sentent même près d’un quart consommations énergétiques de la production locale. On peut sur un territoire appelé à ajouter l’impact du trafic poids accueillir 10 000 à 15 000 habilourds de transit qui plombe tants supplémentaires à l’horizon aussi les comptes G.E.S. On ne 2030-2050. “On veut nous impovoit pas comment atténuer ces ser des objectifs totalement utoparticularismes qui sont à piques sur lesquels on n’a aucul’opposé du Plan climat énergie ne prise”, poursuit le président territorial (P.E.C.T.) dont la fina- plutôt sceptique sur l’abondance lité s’inscrit dans la lutte contre de ces multiples schémas ou le réchauffement climatique. autres programmes régionaux Les objectifs de ce plan climat qui s’apparentent parfois, il faut énergie territorial visent la règle l’admettre, à de véritables usines du 3 x 20 à l’échéance 2020, à à gaz. “Je crains que tous ces savoir réduire de 20 % les émis- schémas annihilent toute perssions de G.E.S. et les consom- pective de développement. Attenmations énergétiques et aug- tion à ne pas sanctuariser notre menter de 20 % la part des territoire” ajoute-t-il. énergies renouvelables dans la Karine Grosjean, conseillère P.S. “O utopie ou réalité ? à Pontarlier, ne partage pas cette frilosité vis-à-vis du P.C.E.T. Dans un courrier, elle déplore avant tout le peu d’enthousiasme autour de ces enjeux. “On en est donc encore là ? À s’abriter derrière un particularisme local alors qu’il s’agit de penser global ?… La lutte contre le réchauffement climatique est une cause planétaire et un devoir de solidarité avec les générations futures. Je suis navrée que les principaux responsables politiques du Haut-Doubs soient si rétifs à y prendre part. Certes les marges de manœuvre pour réduire les émissions de G.E.S. sont faibles mais le potentiel du Haut-Doubs en terme d’énergies renouvelables est bien réel et il SPORT ouvre des perspectives en matière de développement économique notamment, auquel on peut ajouter le chantier de la rénovation thermique de l’habitat ancien. Tout cela peut être vecteur de croissance” argumente-t-elle. Le P.C.E.T. souligne en effet les richesses du Haut-Doubs en terme d’énergies renouvelables. Ce potentiel se décline dans tous les gisements : hydraulique, éolien, géothermie, bois-énergie et solaire. Sur ce point, à gauche comme à droite, on est d’accord sur l’intérêt de valoriser ces potentialités. Sauf que c’est toujours plus facile à dire qu’à faire. Souvenons-vous du couac des éoliennes du Crêt Monniot. I F.C. “On veut nous imposer des objectifs totalement utopiques sur lesquels on n’a aucune prise”, déplore Patrick Genre. Une randonnée pédestre Le Larmont : ça marche ! La 5ème montée du Larmont se tiendra le 16 juin sur la montagne préférée des Pontissaliens. Entretien avec Jean-Luc Vacelet, président de l’office municipal des sports (O.M.S.) organisateur de l’événement. L a Presse Pontissalienne : Qu’est-ce qui fait l’originalité de cette manifestation ? Jean-Luc Vacelet : On mise beaucoup sur la convivialité. Chacun monte à son rythme en marchant, en courant, sans souci du chronomètre. La montée du Larmont s’effectue seul, en groupe ou en famille. L’organisation a évolué en 2012 avec l’ouverture du Gounefay. On a décalé la manifestation le samedi après-midi au lieu du dimanche matin avec un départ au centre-ville. C’est plus simple et les gens restent plus longtemps là-haut. On propose un second départ aux Jeantets et on invite les clubs handisports à s’élancer depuis l’Arcan. L’édition 2012 comprenait 400 participants. Le côté festif, c’est aussi cette remorque en tête de course transportant l’orchestre des Vieux de l’hôp. 5ème montée du Larmont Premier départ : 15 heures hôtel de Ville (8 km) : adultes et jeunes + de 15 ans Second départ : Les Jeantets (2 km) : jeunes de 8 à 14 ans Troisième départ : L’Arcan ou les Jeantets (2 à 3 km) : personnes à mobilité réduite Renseignements : service des sports : 03 81 38 81 59 J.-L.V. : Cette structure fait le trait d’union entre les clubs et la Ville de Pontarlier. Il n’y a pas d’élu à l’O.M.S., ce qui lui confère une certaine autonomie et plus de liberté d’expression. À Pontarlier, l’O.M.S. fédère une cinquantaine de clubs. L.P.P. : Quelles sont vos missions ? L.P.P. : Qui peut prendre le départ ? J.-L.V. : Cette montée s’adresse aux J.-L.V. : On s’occupe du centre médicolicenciés et non-licenciés. On a fait un sportif. On soumet des propositions gros effort de communication avec nos de subventions de fonctionnement. partenaires que sont la Ville et L’O.M.S. organise chaque année la l’association Commerce Pontarlier- réunion du club des présidents. On Centre. Le départ en ville est fixé à conçoit également un programme de 15 heures avec un blocage de la rue conférences. La dernière en date traide la République pendant une demi- tait des violences dans le sport. L’O.M.S. heure. Une tombola est organisée à s’implique aussi dans la préparation l’arrivée. des As du Sport qui récompense les meilleurs sportifs de l’année. I Propos recueillis par F.C. L.P.P. : Quelques mots sur l’O.M.S. ? Les personnes à mobilité réduite partiront de l’Arcan ou des Jeantets pour arriver en même temps que les valides. PONTARLIER NATURE La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 15 Déplacement au Laveron Poule molle en mal de coq Une femelle de Grand Tétras au comportement anormal a été capturée du côté du Grand Taureau avant d’être relâchée sur le massif du Laveron. n a même eu un pincement au cœur de la voir partir” , sourit Hubert Masnada. Avec ses collègues bûcherons, ils commençaient à s’habituer à la présence de cette gentille poule pas sauvage pour un sou. Le volatile en pleine santé venait même picorer quelques restes à l’heure du casse-croûte de midi. Cette histoire peu banale a débuté le 12 mai sur les hauteurs de Pontarlier. “On était en train de travailler dans le massif du Grand bois situé sous le Grand Taureau quand on a vu arriver cette poule. On l’a appelée. Elle est venue”, poursuit Hubert Masnada qui n’a jamais vu cela au cours de sa La poule carrière. Les bûcherons s’est ont prévenu le gardeforestier qui a contacté laissée l’office national de la attraper. chasse et de la faune sauvage (O.N.C.F.S.). Arrivé sur place, Marc Montadert, spécialiste O.N.C.F.S. des tétraonidés, a diagnostiqué une poule dite “molle” cherchant vainement à s’accoupler en cette période de reproduction. “On nous signale parfois un mâle qui ne trouvant pas “O Christophe Guinchard le garde O.N.C.F.S. a capturé l’oiseau à la main. La poule a été relâchée sur le site du Laveron où plusieurs coqs ont déjà été repérés. Cette poule molle a perdu toute méfiance vis-à-vis de l’homme (photo O.N.F.). de femelle adopte lui aussi un comportement anormal et plus agressif. On parle alors de coq fou”, explique Christophe Guinchard, garde O.N.C.F.S. qui a participé aux opérations. Après concertation, décision a été prise de capturer cette poule “molle” pour la réintroduire dans une population de grand tétras en manque de femelles. On ne capture pas une espèce protégée sans quelques formalités préalables. Surtout quand il s’agit d’une espèce aussi sensible. Le service départemental de l’O.N.C.F.S. a initié les démarches administratives pour obtenir l’autorisation nécessaire. La requête est montée jusqu’à la commission nationale de la protection de la nature à Paris qui a validé l’intervention. Programmée le mercredi 15 mai, la capture a dû être reportée faute de poule présente ce jour-là. Pas folle la poule, qui s’est quand même laissée attraper le lendemain sans poser la moindre résistance. “On avait prévu une grande épuisette mais l’oiseau s’est finalement prostré en se cachant la tête sous ses ailes. On l’a prise à la main puis on l’a posée dans un carton.” La poule molle est été transportée puis libérée sur le secteur du Laveron. En espérant qu’elle y croise le coq de sa vie et que cela dure… I F.C. Publi-information Le bon vin est Plus que des vins de toute la France, les clients trouvent chez Barthod à Pontarlier des précieux conseils prodigués par Arnaud Guez pour apprendre à marier les vins aux plats cuisinés. chez Barthod e plaisir de la table se révèle lorsque le vin s’accorde à un plat cuisiné. Les arômes se dévoilent, les saveurs s’harmonisent, et les convives se réjouissent. Pour être sûr de réussir l’accord parfait entre le vin et l’assiette, vous pouvez faire confiance à Arnaud Guey. Épicurien assumé, le caviste de la maison Barthod à Pontarlier L Arnaud Guey est fin connaisseur de vin qui partage sa passion avec ses clients. RETROUVEZ LA CAVE BARTHOD SUR FACEBOOK : barthod espace vins pontarlier Des recettes de cuisine, des accords mets et vins, les conseils d’Arnaud, les nouveautés, les journées dégustations “et quelques bêtises”… est un homme de goût. Fin connaisseur autant que passionné par son métier, il prend le temps de conseiller chaque client. Dites-lui ce que vous mijotez, il vous suggérera un vin qui éveillera votre curiosité et celle de vos hôtes. “Lorsque je travaille sur l’accord mets et vin, j’ai toujours cette envie d’aller vers des produits atypiques qu’on n’a pas l’habitude de boire” dit-il. Arnaud Guey sort des sentiers battus, sans renier les crus classiques qui ont leur place chez Barthod. Il n’est pas nécessaire d’avoir un gros budget pour tenir en émoi les papilles gustatives. “On peut se faire plaisir avec de bons produits entre 5 et 15 euros.” La cave de la rue du Docteur-Grenier offre un concentré de ce qui se fait de mieux dans les régions françaises viticoles. Le samedi, Arnaud Guey organise des dégustations autour d’un thème pour faire découvrir des vins à ceux qui passent par là. Cette année, il s’est mis en quête de crus qui évoquent les sentiments. Aussi, en mars, il y a eu les vins sur l’amitié, en avril les vins curieux, en mai les vins plaisirs qui se partagent à l’apéritif. En Chez Barthod, on trouve un concentré de ce qui se fait de mieux dans les régions vinicoles françaises. juin, c’est le tour des rosés. “J’organise également des soirées à thème le 1er et le 2ème vendredi de chaque mois. On fait du “blind testing” (dégustation à l’aveugle). Nous goûtons six vins et il y a un buffet” annonce le “Des caviste. Pour participroduits per à ces rendez-vous, atypiques.” il convient de réserver (25 euros). Sur demande, il ouvre la cave pour des dégustations privées. Les curieux à la recherche du bon goût peuvent également suivre le caviste dans des soirées “découverte gustative” organisées au restaurant Le Doubs Passage à Doubs. “Elles ont lieu le troisième vendredi de chaque mois. Stéphane Bart, le chef du restaurant propose un menu original et unique, et mois j’accorde les vins que je sers tout au long du repas (25 euros tout compris, réservation obligatoire).” Pour l’occasion, le caviste passe son tablier de sommelier et raconte l’histoire des cépages à ceux qui le questionnent.Arnaud Guey n’a jamais étanché sa soif de faire partager sa passion pour le vin. Une passion communicative qui laisse poindre le plaisir qu’il y a à partager un verre de vin entre amis. I 16 PONTARLIER ENSEIGNEMENT La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 Un bar design La pause-café utile et spirituelle Scolarisé en section menuiserie-agencement au lycée Toussaint-Louverture, Jean-François Pugin vient d’être récompensé pour son projet de bar mobile qui sera mis à disposition des élèves. n ne soutiendra sans doute jamais assez les filières techniques qui offrent pourtant des taux de placement défiant toute concurrence. Qui mieux qu’un lycée professionnel est en capacité de subvenir à ses besoins matériels ? Sur- O tout quand il s’agit de se doter d’un point de distribution de boissons chaudes ou froides à l’heure de la récré. “Un concours en section menuiserieagencement a permis de sélectionner trois projets avant de n’en retenir qu’un seul”, indique le proviseur Damien Les vainqueurs du concours de savoir-faire subventionné par le Rotary club local prennent la pause Péchard. Le lauréat 2013, c’est Jean-François Pugin. À 17 ans, ce futur technicien s’est inspiré de la signature graphique du ying-yang. “Le cahier des charges imposait de respecter une forme fluide. D’où l’idée de partir sur le principe d’une graine de café transformée.” Jean-François Pugin travaille depuis trois ans sur son projet. Le plus complexe fut peut-être de réussir à maîtriser le logiciel de conception informatisé. “Le lycée avait vraiment besoin d’un tel équipement”, confirme Bruno Guyon, le président du Rotary qui a L’édition 2013 a été remportée par JeanFrançois Pugin qui compte poursuivre son cursus en B.T.S. au lycée du bois à Mouchard. Jeudi 6 juin Samedi 8 juin CONCERT Soirée entrée gratuite [email protected] vir une boisson chaude dans un temps limité”, détaille François Reuille, professeur d’arts appliqués. Avec ce prix du savoir-faire, Jean-François Pugin empoche un chèque-cadeau de 300 euros. Maxime Thionnet et Pierre-Yves Lonchampt décrochent la médaille d’argent avec 150 euros à la clef. Ils sont trois à se partager le bronze : Julien Perrot, Aymeric Boucard et Paul Guinchard. Prix de consolation : 100 euros. Réalisé en panneau médium en sapin, le bar “victorieux” sera opérationnel à partir de la rentrée. I F.C. Ce lieu unique dans le Haut Doubs dispose aussi d’un restaurant-brasserie de la franchise “Au Bureau” et un bar lounge. pour se retrouver entre amis. ZUMBA Le Komplex est un lieu de rencontre moderne. Ce centre de loisirs offre à tous les publics un bowling de douze pistes, des terrains de football «indoor» en synthétique dernière génération, des terrains de squash et de badminton ainsi qu’une salle de séminaire de 360m2. 3 rue Hélène Boucher 25300 PONTARLIER T. 03 81 46 92 30 financé les fournitures. Soit une enveloppe de 1 800 euros. “Ce partenariat est en phase avec nos missions axées autour de l’éthique, de la volonté d’aider les autres et, au niveau local, d’être proche des jeunes.” La commande consistait Un bar à réaliser un bar mobile mobile sur sur roulettes qui s’ouvre en deux. “Le produit sera roulettes. installé dans le hall principal du lycée le temps de la récréation. Sa finalité : être positionné au passage des élèves pour leur ser- rte a c e l l e v u o La n ! e é v i r r a t s e www.lekomplex.com HORAIRES : Du lundi au jeudi : 09h00 à 24h00 Vendredi & Samedi : 09h00 à 02h00 Dimanche : 09h00 à 24h00 SÉRIE SPÉCIALE SURÉQUIPÉE 208 URBAN SOUL PORTES OUVERTES 12 970 à partir de € soit 3 200€ (1) d’avantage client(2) LES 15 ET 16 JUIN* Sous condition de reprise(3) Bonus écologique de 200€ déduit. Consommation mixte (en l/100 km) : (1) 4,5 ; (4) 4,3. Emissions de CO2 (en g/km) : (1) 104 ; (4) 99. Somme restant à payer déduction faite (1)(4) du bonus écologique de 200€, d’une remise de (1) 1 280€, (4) 660€ sur le tarif Peugeot 13B conseillé du 04/03/2013, et d’une prime reprise Peugeot de (1) 1 400€, (5) 1 200€. (2) Avantage client composé d’un bonus écologique de 200€, d’une remise de 1 280€, d’un avantage équipements de 320€ et d’une prime reprise de 1 400€. (3) 1 400€, (5) 1 200€ de prime reprise Peugeot pour la reprise d’un véhicule de plus de 8 ans destiné ou non à la casse. Offre non cumulable réservée aux particuliers, valable du 2 mai au 29 juin 2013 pour toute commande (1) d’une 208 Urban Soul VTi 82ch, (4) d’une 208 Access 3 portes 1,0L VTi 68ch neuve, hors options, livrée avant le 31 août 2013 dans le réseau Peugeot participant. Modèle présenté : 208 Urban Soul VTi 82ch avec option peinture métallisée au prix de 13 460€ (tarif Peugeot 13B conseillé du 04/03/2013), déduction faite du bonus écologique de 200€, d’une remise 1 280€ et d’une prime reprise de 1 400€. * Ouverture le dimanche selon autorisations préfectorales. occasionsdulion.com LA QUINZAINE DE L’OCCASION PEUGEOT PEUGEOT OCCASIONS DU LION DES VÉHICULES SÉLECTIONNÉS, CONTRÔLÉS S ET GARANTIS PAR LE RÉSEAU PEUGEOT. PARTEZ MAINTENANT PAYEZ DANS 3 MOIS* * Offre de crédit affecté automobile avec décalage de paiement jusqu’à 90 jours. Les conditions générales de cette offre sont disponibles dans les points de vente Peugeot participants. Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. JUSQU’AU 29 JUIN 2013 * Offre non cumulable valable jusqu’au 29 juin 2013, pour un minimum emprunté de 3 500€, réservée aux personnes physiques pour toute commande d’un véhicule « Occasions du Lion » dans le réseau Peugeot participant et sous réserve d’acceptation du dossier par PEUGEOT FINANCE - Prêteur CREDIPAR. Vous bénéficiez du délai légal de rétractation. CREDIPAR SA au capital de 107.300.016 €, RCS Nanterre 317 425 981, 12 avenue André Malraux, 92300 Levallois-Perret, mandataire d’assurance n° ORIAS 07004921 (www.orias.fr). Le contrat de crédit est distribué par votre point de vente Peugeot agissant à titre non exclusif comme intermédiaire de crédit de CREDIPAR. Il est chargé de vous fournir les informations et explications sur les crédits proposés et de recueillir les éléments nécessaires à la constitution des dossiers de crédit. 18 PONTARLIER ET ENVIRONS ASSAINISSEMENT La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 Mise en conformité La chasse aux rejets toxiques s’élargit L’opération collective de réduction de la pollution toxique dispersée sur le territoire de la C.C.L. se poursuit en intégrant toutes les communes reliées à la station d’épuration des eaux usées (S.T.E.P.) de Doubs. Bilan à mi-parcours. ur 168 entreprises déjà visi- réseau d’assainissement : pas de plan, tées, 81 seulement ne rejetaient ignorance du point de rejet. L’utilisation pas d’effluents toxiques dans des séparateurs à hydrocarbures laisle réseau d’assainissement. 63 se souvent à désirer. La gestion des proont fait l’objet d’une demande duits dangereux et le stockage des : bacs de rétention, aire de stockage de mise en conformité. “Il s’agit le plus déchets dangereux sont rarement effec- abritée, séparateurs à hydrocarbures. souvent d’entreprises qui utilisent des tués dans les règles de l’art. Il reste “À ce jour, 41 entreprises ont sollicité un hydrocarbures”, précise Gérard Rognon, encore des efforts à accomplir dans dossier de subvention auprès de l’Agence le maire d’Houtaud en charge de l’élimination des déchets dangereux en de l’eau pour se mettre en conformité”, rtisan peintre à Pontarlier, Laurent Parriaux utilise chaque année l’assainissement au niveau C.C.L. petites quantités : filtres à huile, chif- complète Gérard Rognon. environ une tonne de peinture. Principalement de la peinture acrySans être catastrophique, ce premier fons souillés, aérosols. Ce premier bilan porte principalement lique qui sʼenlève à lʼeau contrairement à la peinture à lʼhuile dont bilan des actions menées depuis le lan- Ce bilan souligne, et c’est plutôt ras- sur les secteurs du transport, de on se débarrasse à lʼaide de white-spirit. Comme tous ses confrères, il netcement de cette opération collective en surant, la bonne élimination des déchets l’industrie, du B.T.P. et des garages et toyait jusquʼil y a peu ses pinceaux et ses rouleaux en les passant sous le robi2011 met d’abord en évidence des dangereux présents en grande quanti- assimilés. Il reste encore 210 établiscarences et des mauvaises pratiques. té. La plupart des arrêtés délivrés met- sements à visiter dans la poursuite de net et tout partait dans le réseau. Très peu d’entreprises connaissent leur tent en œuvre des obligations de moyens cette opération collective qui fait l’objet Ancien pratiquant de spéléo, ce peintre décorateur nʼa pas hésité à investir d’un contrat associant la C.C.L., l’agence dans une station de nettoyage de rouleaux acryliques. “Cet appareil utilise des de l’eau, la C.C.I. du Doubs et produits qui séparent les boues de lʼeau. Il contient 80 litres dʼeau et fonctionl’Association des Collectivités Com- ne en circuit fermé. Les boues sont stockées dans un sac. Quand il est plein, toises pour la Maîtrise des Déchets et de l’Environnement (A.S.C.O.M.A.D.E.). je vais le déposer à la déchetterie”, explique lʼartisan en reconnaissant que la Dans un souci d’exhaustivité, le péri- subvention qui accompagnait lʼachat lʼa fortement encouragé à passer à lʼacte. I mètre de l’opération collective vient Artisan peintre, d’être élargi à toutes les communes raccordées à la S.T.E.P. de Doubs. Le traLaurent Parriaux vail déborde sur les communautés de a investi depuis communes de Montbenoît pour Arçon quelques mois et de Mont d’Or-Deux Lacs pour Les Fourgs et les villages de la vallée des dans une station deux lacs. Soit 70 à 80 entreprises qui de nettoyage viennent s’ajouter au contrat recondes rouleaux duit jusqu’en 2015. “Cette mise en conforde peinture mité est une étape préalable à l’instauration de la redevance assaiacrylique. nissement incitative.” Les entreprises paient actuellement sur la base du volume d’eau consom- auprès des plus gros consommateurs ve s’appliquera à partir de 2015 “On mé et le tarif est identique quel que soit sera supprimé car il va à l’encontre de fera une année blanche en 2014. Les Cette opération collective de réduction des déchets toxiques vise à le secteur d’activité. Le coefficient de l’incitatif. “En réduisant sa pollution entreprises paient comme d’habitude optimiser le fonctionnement de la S.T.E.P. de Doubs (photo C.C.L.). dégressivité qui s’applique également toxique, on réduit également sa consom- mais elles auront une simulation de ce mation d’eau et on préserve ainsi la que cela leur coûterait en formule incicapacité de traitement de la station.” tative”, conclut Gérard Rognon. I F.C. La redevance assainissement incitati- S A Plus de peinture dans le réseau ENVIRONNEMENT Une espèce protégée Au secours des hirondelles La L.P.O. Franche-Comté tire la sonnette d’alarme sur les menaces qui pèsent sur les hirondelles et les martinets dont les nids sont trop souvent détruits au mépris de la loi. ntre 1989 et 2009, les effectifs d’hirondelles de fenêtre ont chuté de 41 % et ceux du martinet noir de 6 %. Ces espèces migratrices sont souvent victimes des traitements chimiques employés en agriculture et souffrent aussi de la dégradation des habitats. À cela s’ajoutent les destructions illégales de nids. “Sur la FrancheComté, cela représente une vingtaine de dossiers ouverts annuellement”, estime Christophe Morin, permanent de la L.P.O. Franche-Comté chargé de la médiation faune sauvage. Ces destructions intentionnelles ou involontaires procèdent le plus souvent d’une volonté d’en finir avec les salissures liées aux déjections sur les façades. Le passage à l’acte coïncide généralement avec des travaux E d’entretien : ravalement de façade, changement de toiture… Pourtant, toutes les espèces d’hirondelles et de martinets, des plus communes aux plus rares, sont protégées par le code de l’environnement et l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009, fixant la liste des Éviteroiseaux protégés réduiresur notre territoicompenser. re. “Cette protection s’applique aux espèces, à l’habitat et aux sites de nidification. Les destructions de nids sont donc illégales”, poursuit le médiateur. Tout auteur d’une atteinte aux hirondelles s’exposerait à une amende pouvant atteindre 15 000 euros et à une peine pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement. “On arrive rarement à de telles extrémités”, indique Christophe Guinchard, garde de l’O.N.C.F.S. qui a eu à traiter seulement deux cas en 2012. Quand ils sont pris sur le fait, les fautifs font souvent acte de réparation. Considérant que la situation est alors en cours de régularisation, le procureur n’engage pas de poursuites. Quelle est la conduite à tenir avant d’engager des travaux sur des habitations accueillant des nids d’hirondelles ou des martinets ? La procédure est simple. Il faut solliciter des services de la D.R.E.A.L. Franche-Comté à Besançon qui vont ensuite instruire un dossier de dérogation “espèce protégée”. L’autorisation est acceptée dans la plupart des Fini les salissures liées aux déjections en installant des planchettes sous les nids (photo J.-M. Gatefait). cas sous certaines conditions. tophe Guinchard. Il y a donc des “On a signé des conventions avec Les travaux doivent se dérou- mesures compensatoires qui des diverses collectivités et des ler hors période de reproduc- nécessitent d’installer des nids bailleurs sociaux comme Habition, laquelle s’étale de mars à artificiels.” Rien n’empêche de tat 25. Ils nous sollicitent sysavant septembre sous nos latitudes. placer des petites planchettes tématiquement “La conduite à tenir s’articule au-dessous des nids pour éviter d’entreprendre des travaux sur autour du principe : éviter-rédui- les salissures et la chute des leurs bâtiments”, apprécie Chrisre-compenser, complète Chris- jeunes en cours de nourrissage. tophe Morin. I PONTARLIER ET ENVIRONS ÉNERGIE La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 19 Des avis divergents Menace de court-circuit au Syndicat d’électricité de Pontarlier En refusant de quitter ce syndicat, Dommartin bloque le transfert de la compétence “distribution publique d’électricité” à la C.C.L. Tensions. annonce du report de cette déli- d’enfouissement. bération au dernier conseil Avec plus de 25 000 habitants, le communautaire a jeté un froid S.Y.E.P. dispose de deux représentants dans une assemblée assez peu au S.Y.D.E.D., à savoir son président habituée aux débats contradictoires. Georges Biegun, élu des Fourgs et le “Ce point a été retiré car il n’y a pas premier vice-président Daniel Defrasl’unanimité des communes, déplore ne, adjoint pontissalien. Patrick Genre. Le syndicat de Pontar- Le refus de Dommartin trouve son orilier est une coquille vide qui ne repré- gine dans le débat autour de la Taxe sente personne.” Sauf que Dommartin sur la Consommation Finale a tout bloqué en refusant de transféd’Électricité discuté rer la compétence électricité à la C.C.L. il y a quelques mois “Cette décision a été votée à l’unanimité Ce qui au sein du S.Y.E.P. au conseil municipal du 15 mai. On “Les petites communes souhaite que chaque commune de la ressemble se sont opposées à cetC.C.L. conserve ses représentants au à un te taxe alors que le présein de ce syndicat”, justifie Dominique sident Georges Biegun conflit de Vacher, premier adjoint à Dommartin. et Daniel Defrasne Le litige ne se réduit pas à cette simple personnes. étaient plutôt favoquestion de représentativité. Le synrables”, indique Domidicat d’électricité de Pontarlier ou nique Vacher. Une S.Y.E.P. est un syndicat de communes situation que ne qui regroupe les communes de la C.C.L. conteste pas Daniel et celle de Mont d’Or-Deux Lacs. StrucDefrasne. “Le présiture sans budget et sans patrimoine, dent a voté en son âme le S.Y.E.P. adhère ensuite au Syndiet conscience mais à cat mixte d’énergies du Haut-Doubs l’évidence, ce n’était ou S.Y.D.E.D. Lequel effectue des trapas l’avis des autres vaux sur le réseau public d’électricité représentants. Par solipour le compte de ses membres. Il pardarité avec la majoticipe notamment aux travaux rité, j’ai voté contre, L’ AGENCE D E MÉTABIEF 37 rue du Village 25370 MÉTABIEF 03 81 38 2000 même si ce n’était pas mon avis personnel.” Daniel Defrasne se trouve dans une situation d’autant plus inconfortable qu’il représente une commune de plus de 2 000 habitants qui n’est donc pas du tout assujettie au prélèvement de la fameuse taxe. “J’ai proposé à la C.C.L. de sortir du S.Y.E.P. et de reprendre à son compte la compétence distribution publique d’électricité” dit-il. Dans cette perspective, la C.C.L. disposerait de deux voix au S.Y.D.E.D. et le S.Y.E.P. aurait toujours une voix. Soit, au final, trois titulaires contre deux actuellement. Dominique Vacher s’interroge : “Qui et comment seront désignés les deux titulaires de la C.C.L. ? Comment seront défendus les intérêts des petites communes ?” Dans ce contexte, l’élu de Dommartin estime qu’il n’est pas nécessaire de précipiter les choses et ce problème pourra être réglé après les prochaines municipales. Pour éviter toute ambiguïté dans ce qui ressemble quand même à un conflit de personnes, Daniel Defrasne annonce pour sa part qu’il n’a aucune ambition dans cette affaire. “Je ne vise pas cette représentation. Je suggère juste de rattacher cette compétence électricité à l’économie.” Ce débat montre aussi qu’il peut exister des conflits d’intérêts entre les petites et la grande commune pontissalienne de la C.C.L. On finissait par ne plus y croire… I F.C. “On doit garder nos représentants dans chaque commune”, justifie Dominique Vacher, le premier adjoint de Dommartin. LE DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 21 IMMOBILIER GISEMENTS D’EMPLOIS DU HAUT-DOUBS Bien loin de la crise immobilière qui sévit dans la plupart des régions de France, le Haut-Doubs maintient un insolent dynamisme. Le marché est toujours aussi tendu avec des prix qui ne baissent pas. Les professionnels de l’immobilier gardent le sourire. Avec des taux d’intérêt qui n’ont jamais été aussi bas, c’est vraiment le moment d’acheter. Encore faut-il trouver un bien en cette période toujours tendue. INVESTISSEMENT Une spécificité locale Des transactions en baisse, des prix toujours orientés à la hausse La bonne santé économique de la Suisse est le moteur de l’investissement immobilier dans le Haut-Doubs. Les travailleurs frontaliers qui composent la part majoritaire des acquéreurs sur ce territoire n’hésitent pas à faire des projets. Besançon, la crise de confiance s’est emparée du marché de l’immobilier. Les acquéreurs préfèrent épargner, quand ils le peuvent, et différer leur investissement. Ils hésitent à prendre des risques, pressentant un avenir incertain dans un contexte économique fragilisé. D’après l’observatoire des notaires, le nombre de transactions pour les appartements anciens a reculé de 33 % dans le Doubs, et de 23 % pour les maisons (- 43 % à Besançon intra muros !). Les réticences se dissipent au fur et à mesure qu’on se rapproche de la frontière suisse. Dans le Haut-Doubs, les travailleurs frontaliers qui forment la part la plus large partie des acquéreurs sont moins inquiets. La Suisse (et son industrie horlogère en particulier), dont dépend leur emploi, affiche une bonne santé économique. Un des piliers de la confiance est leur capacité d’investissement supérieure à celle du Français moyen. Elle est liée à un taux de change qui leur est favorable. “L’aspect psychologique est très important dans l’investissement immobilier. “Les prix Les gens ont plus de moyens ont dans le Haut-Doubs, mais ils investissent car ils ont confian- progressé ce en l’avenir de l’entreprise de 140 %.” pour laquelle ils travaillent. Cela les encourage à faire des projets” observe Patrick-Olivier Équoy, directeur général de la S.M.C.I., un promoteur bisontin qui intervient sur le Haut-Doubs depuis plusieurs années. “Ici les gens ont du travail, ils ont la tête dans le guidon, et un pouvoir d’achat” À résume Pascal Roussel, fondateur du groupe Lapierre Transaction, une enseigne implantée à Besançon, Pontarlier et Morteau. L’emploi frontalier est donc la principale raison pour laquelle le marché de l’immobilier se maintient dans cette région où les prix n’ont cessé de grimper en 10 ans. “Je pense cependant que nous avons atteint la limite haute en terme de prix” remarque Didier Lance, président de la Chambre des Notaires du Doubs. La hausse observée jusque-là serait freinée, voire stoppée, par la capacité d’investissement des acquéreurs qui n’est pas extensible à l’infini fussent-ils frontaliers. “Entre 2000 et 2010, les prix ont progressé de 140 % sur ce territoire” précise encore Didier Lance. Une augmentation qui a eu pour conséquence de fermer progressivement la porte à l’accession à la propriété à beaucoup de candidats qui n’ont pas la “chance” de travailler en Suisse. C’est ainsi, dans le Haut-Doubs, le marché de l’immobilier est dimensionné pour les pendulaires. Actuellement, lorsqu’ils cherchent un logement, ils souhaitent de préférence s’installer dans le secteur géographique du Mont d’Or. Le président de la Chambre des Notaires du Doubs a une explication à cette tendance. “Ce sont les difficultés de circulation sur la R.N. 57 entre la Suisse et Pontarlier qui les incite à chercher un bien du côté de Métabief.” Le bouchon quotidien de “la combe” est rédhibitoire pour beaucoup de frontaliers pontissaliens qui travaillent sur le canton de Vaud. “La R.N. 57 a un impact sur le marché de l’immobilier. Lorsqu’on gagne une heure sur le trajet domicile-travail, c’est important” poursuit Didier Lance. I T.C. Didier Lance, notaire à Pontarlier et président de la Chambre des Notaires du Doubs. 22 La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 DOSSIER MARCHÉ Une situation comparable à 2010 Une baisse qui n’est pas significative Si le nombre de transactions est en léger recul en 2012 sur la région de Pontarlier, les prix ne baissent pas. E des propriétaires de résidences secondaires à vendre leur bien avant la réforme sur les plus-values immobilières. Dans le Doubs, le volume de transactions a reculé de 33 % pour les appartements anciens et de 23 % pour les maisons. “Comparé à 2011 qui était une très bonne année, il y a une baisse qui se poursuit sur le premier trimestre 2013. On revient en terme de n France, le nombre de tran- volume et de prix à une situation comsactions immobilières a bais- parable à celle de fin 2010” souligne sé de 12 % en 2012. Une chu- Didier Lance, président de la Chambre te qui a été enrayée à la fin des Notaires du Doubs. de l’année par l’empressement Le Haut-Doubs n’est pas concerné dans Aujourd’hui, les acquéreurs frontaliers cherchent plutôt des maisons sur le secteur du Mont d’Or pour éviter les bouchons entre La Cluse-etMijoux et Pontarlier. les mêmes proportions par cette tendance baissière. À Pontarlier, selon l’observatoire des notaires, le volume de transactions recule de 3 % pour les maisons en 2012 (32 maisons vendues), mais les prix Des augmentent de 0,2 %. maisons des Dans un contexte où “ce sont les frontaliers années qui font le marché” soixante-dix remarque Didier Lance, les difficultés de cir- dépréciées. culer sur la R.N. 57 entre la capitale du Haut-Doubs et la Suisse poussent les candidats à l’accession à la propriété à se rapprocher de la frontière, ce qui explique un léger recul des ventes à Pontarlier. La baisse du nombre de transactions est plus significative dans les appartements anciens puisqu’elle est de 16 % en 2012, ce qui n’a pas empêché les prix de grimper de 0,9 %. En revanche, sur l’aire urbaine de Pontarlier, les prix diminuent de 4 %, au même titre que sur le secteur du Mont d’Or et des Lacs où ils reculent d’1,2 % pour les maisons. Les constructions des années soixante-dix sont dépréciées car elles nécessitent souvent des travaux importants pour améliorer leur niveau de confort et leur performance énergétique, ce qui n’est pas le cas des maisons construites dans les années quatre-vingt-dix et 2000. Sur le Haut-Doubs, les acquéreurs recherchent principalement des maisons dans Maisons bois contemporaines en madriers conçues et fabriquées dans le Jura. Auto-construction, Clos-couvert ou clés-en main. lesquelles il n’y a pas de travaux à réaliser. Sur la bande frontalière, les baisses observées sur divers secteurs géographiques ne sont pas significatives. Le marché de l’immobilier est toujours dynamique et les prix restent élevés. Le prix médian pour une maison sur la région de Pontarlier est de 243 500 euros pour 115 mètres carrés, DÉVELOPPEMENT ce qui signifie que 50 % des transactions se font au-delà de ce montant (ce prix est de 189 000 euros à Besançon et de 176 000 euros dans le Doubs). Sur le secteur du Mont d’Or, le prix médian des maisons est de 215 000 euros pour 108 mètres carrés. Concernant le prix médian des terrains, il est de 164 euros le mètre carré dans la zone urbaine de Pontarlier. I De nouveaux marchés pour eux Une bouffée d’oxygène pour les promoteurs bisontins Alors que les affaires sont plus difficiles à Besançon, le marché de l’immobilier se maintient sur le Haut-Doubs, ce qui est de bon augure pour les promoteurs bisontins qui ont pris l’habitude de réaliser des programmes immobiliers sur la bande frontalière. e Haut-Doubs est une aubaine pour les promoteurs immobiliers de Besançon. Alors que le marché de la construction ralentit dans la capitale régionale, il est toujours aussi dynamique sur la bande frontalière. Jean-Marie Seguin de la société Seguin Actions Immobilières observe ce décalage. “Nous sommes confrontés à une double difficulté à Besançon. Les investisseurs ont tendance à bouder le marché. Ils attendent de savoir ce qu’il adviendra du dispositif Duflot qui leur permettra de bénéficier d’avantages fiscaux. Le second point est que le contexte économique engendre un climat d’incertitude qui fait que les candidats à l’accession à la propriété hésitent à investir dans une résidence principale. Ils “La préfèrent épargner quand ils production le peuvent. Ces doutes, nous de logements ne les observons pas dans le indique Jeanest limitée.” Haut-Doubs” Marie Seguin qui a deux opérations immobilières en cours dans le secteur. C’est toujours la même conjonction de facteurs qui confère à la bande frontalière les contours d’une bulle immobilière. La bonne santé de l’économie suisse engendre des emplois fron- L taliers, lesquels travailleurs ont des revenus plus élevés du fait d’un taux de change avantageux. Au final, la confiance des acquéreurs qui travaillent de l’autre côté de la frontière n’est pas altérée. Pour Patrick-Olivier Équoy, directeur général de la S.M.C.I., le pouvoir d’achat supérieur à la moyenne n’explique pas tout. Basée à Besançon, la S.M.C.I. réalise régulièrement des projets sur le Haut-Doubs depuis dix ans. Elle est présente notamment depuis plusieurs années à Jougne où elle réalise plusieurs projets. Cependant, les promoteurs de Besançon qui ont l’habitude de travailler sur la bande frontalière s’accordent à dire que s’il est dynamique et équilibré, ce marché est néanmoins restreint. “La production de logements est limitée sur le Haut-Doubs” remarque encore Patrick-Olivier Équoy qui observe par ailleurs que la clientèle est différente ici. “On travaille beaucoup avec de jeunes accédants, des clients que nous n’avons pratiquement plus à Besançon.” Une spécificité que Jean-Marie Seguin précise encore. “Il y a un marché du locatif dans le Haut-Doubs. Assez peu de gens achètent de grands appartements. L’essentiel du marché, ce sont des clients qui louent un logement et dès qu’ils le peuvent investissent dans une maison individuelle.” I La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 DOSSIER PROMOTION 23 Les réalités du marché Patrick Goursolle : “Avec le coût du foncier, on réduit nos marges” Acteurs incontournables, les promoteurs sont en prise directe avec les évolutions du marché de l’immobilier sur le Haut-Doubs. Analyse de Patrick Goursolle de Goursoll’Immobilier. a Presse Pontissalienne : Pourquoi les prix de l’immobilier neuf sont-ils aussi élevés dans le secteur ? Patrick Goursolle : Tout est lié au coût de la construction qui progresse d’une année sur l’autre à cause des réglementations imposées en terme d’urbanisme, d’isolation… Le marché n’a pas évolué aussi vite que le coût de la construction. En ville, sur du logement neuf labellisé B.B.C., on se situe autour de 3 000, 3 200 euros le m2. En revanche, les prix dans l’ancien tendent à baisser, même s’il y a encore des aberrations. L contraintes de cohabitation en appartements. me d’urbanisation ? P.G. : On cherche à se diversifier mais localement, en restant dans un rayon de 30 km autour de Pontarlier. Là où il y a encore de la demande. Le secteur de Pontarlier peut absorber un potentiel de 40 à 50 maisons neuves par an, pas plus. On suit également le phénomène d’éloignement de la demande sur des secteurs où le prix du foncier est plus accessible. On a établi dans ce sens des partenariats avec les communes de Gilley et d’Aubonne. Dans le premier cas, on lance un projet associant du logement collectif, de l’habitat individuel et un pool commercial. On réalise un écoquartier à Aubonne avec six pavillons et huit maisons mitoyennes. Il s’agit de constructions en ossature bois labellisées B.B.C. L.P.P. : Dans ce contexte, y a-t-il encore de l’avenir pour la maison individuelle dans le Haut-Doubs ? P.G. : Oui et j’en veux pour exemple nos programmes sur Doubs en 2013 où l’on mettra en marché 35 logements et un lotissement de 16 parcelles. Pour mener à bien cette viabilisation, on devra d’ailleurs “Le marché détruire une ancienne ferme n’a pas trop compliquée évolué à rénover. Lesdites parcelles aussi vite L.P.P. : On parle souvent des nouvelles sont déjà toutes formes d’habitat plus économes que le coût réservées. d’espace. Qu’en est-il du programme de la de maisons jumelées développé par L.P.P. : Comment Goursoll’Immo comme à Doubs par construcGoursoll’Immo exemple ? s’adapte aux évotion.” P.G. : Cela fonctionne assez bien. lutions d’un marCe type d’habitation permet de ché marqué par la L.P.P. : Peut-on avoir une idée des prix ? limiter le coût du foncier et la pression foncière, P.G. : À partir de 220 000 euros mitoyenneté offre assez et les nouvelles en maison jumelée et d’indépendance pour éviter les orientations en ter- 250 000 euros en maison indi- viduelle. C’est très compliqué à mettre en œuvre. Sur Pontarlier et Doubs, on intervient en fonction de la demande et on est pratiquement sûr de vendre. À Aubonne, c’est différent car on crée une offre. Il faudra plus de temps pour mener à bien ce type de projet. Ces partenariats avec les communes sont assez novateurs dans le sens où la commune impose un vrai cahier des charges y compris par rapport aux prix et le promoteur apporte son expérience. L.P.P. : Les communes n’ont donc pas trop intérêt à viabiliser leur propre lotissement ? P.G. : Je pense que c’est plus pertinent pour elles de travailler en complémentarité avec les promoteurs. L.P.P. : C’est une façon comme une autre de contribuer à l’enrichissement des promoteurs… P.G. : Ces mêmes promoteurs qui font aussi fonctionner tout une économie : constructeurs, architectes, banquiers, artisans… L.P.P. : Les prix peuvent-ils encore évoluer à la hausse ? P.G. : Non, plus vraiment. Il faut rester sur les vraies valeurs du s 0RÐT IMMOBILIER s 2EGROUPEMENT DE CRÏDITS s 0RÐTS PROFESSIONNELS Le Pontissalien Patrick Goursolle ne voit pas l’intérêt de partir sur un S.C.O.T. dans le Haut-Doubs où chaque commune continue à agir seule en fonction de ses propres besoins. ritoire très rural où chaque commune gère son P.L.U. comme bon lui semble, en fonction de ses propres besoins. Dans ce contexte, à quoi servirait un S.C.O.T. ? Avant tout, il faudrait L.P.P. : On prône aussi la densification que chacun parle le même langage. de l’habitat urbain ? P.G. : J’y suis favorable mais à quel prix, sachant qu’on a obli- L.P.P. : Comment se porte le marché gation de faire autant de places du locatif sur le Haut-Doubs ? de stationnement que de loge- P.G. : On a une forte demande ments. Toutes ces contraintes mais il n’y a pas d’investisseurs. renchérissent le coût de construc- Plusieurs raisons à cela : le report des plus-values à 30 ans, tion. l’absence de dispositif de défisL.P.P. : Quel est votre avis sur le pro- calisation suffisamment attracjet d’un S.C.O.T. (schéma de cohé- tif. On manque cruellement de rence territorial) à l’échelle du Pays lisibilité sur l’investissement locatif. I du Haut-Doubs ? Propos recueillis par F.C. P.G. : On est encore sur un termarché. Aujourd’hui, avec le coût du foncier, il est nécessaire de réduire les marges. À 200 euros le m2, je ne pense pas qu’on pourra aller plus loin. PROCHAINEMENT 03 81 39 22 99 Ouverture de votre agence à Morteau ! Solutions de crédits adaptées ! Simulation gratuite ! Nathalie a regroupé 5 crédits en 1 cette semaine ! Tours Chalon Macon Besançon Pontarlier Annecy Étude gratuite et sans engagement RUE !RTHUR "OURDIN "ÊTIMENT ,E -ILLENIUM 0ONTARLIER 4ÏL &AX PONTARLIER CONSEILSETCREDITSFR BCP Courtage - Siège social 37, rue de Belfort 25000 Besançon - Société au capital de 8 000 € - RCS Besançon 487.498.180 - APE 6619 B - Intermédiaire en Opération de Banque et Services de Paiement et intermédiaire en assurance, immatriculé au Registre Unique tenu par ORIAS N° 08 041 578, consultable à l’adresse suivante : www.orias.fr - La société BCP Courtage fait l’objet d’une supervision de l’Autorité de Contrôle Prudentiel, situé à l’adresse : 61 rue Taitbout 75436 Paris Cedew 09 - La liste des établissements de crédit ou de paiement partenaires est disponible sur le site www.conseilsetcredits.fr ou en agence. Pour tout recours ou réclamation, écrire par courrier recommandé au siège social de BCP Courtage. Selon la loi Murcef du 11/12/2001 : Aucun versement de quelque nature que ce soit ne peut être exigé d’un particulier avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent. Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. Lorsqu’une opération de crédit entraine une diminution des mensualités, celle-ci peut entrainer un allongement de la durée de remboursement du crédit et majorer son coût total. 24 DOSSIER DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 PONTARLIER Plan Local d’Urbanisme coefficient du sol qui détermine la surface de plancher possible sur un terrain a été supprimé. “Désormais, une personne qui veut aménager un appartement dans des combles peut Des limites à l’horizon 2020, soit 600 habitants de le faire sans difficultés” de hauteur. plus). Ce développement se fera sui- précisent les services vant le principe de la densification, de la municipalité. Dans contraire de l’étalement urbain aujour- le P.L.U., plusieurs secteurs sont idend’hui proscrit car trop consommateur tifiés comme propices au renouvellede foncier. ment urbain comme le faubourg SaintPour répondre à cet objectif, des règles Etienne par exemple. d’urbanisme ont été modifiées dans le La suppression de ce coefficient ne cadre du P.L.U. Par exemple au centre- concerne que le centre-ville. Toutefois, ville de la capitale du Haut-Doubs, le dans les autres zones constructibles de la ville, il a été réhaussé de manière à augmenter la surface de plancher. “Par contre, il y a toujours des limites de hauteur pour les constructions” précise la mairie. Densifier plutôt que d’étendre la ville. C’est autour de ce principe inscrit dans une démarche de développement durable que se construit la stratégie d’urbanisation de Pontarlier. u volet “habitat” de son plan local d’urbanisme (P.L.U.) adopté en décembre 2011, la Ville de Pontarlier crée les conditions pour que soient construits d’ici 2020, 675 logements supplémentaires en moyenne. En favorisant l’accroissement du parc immobilier, la municipalité entend accompagner l’augmentation de la population (+ 3 % A Le coefficient du sol a été supprimé au centre-ville de Pontarlier. CASSE-TÊTE * voir conditions en agence 675 logements de plus d’ici 2020 Profitez d’un Taux exceptionnel 6,90%* de Difficile de préempter Jougne densifie mais peine à développer la mixité Malgré son record de 60 permis de construire délivrés en 2012, soit 200 logements supplémentaires, Jougne n’arrive pas à satisfaire l’offre. La commune passe uniquement par des aménageurs privés sauf pour la construction de 5 maisons qui seront ouvertes aux personnes à “faible” revenu. ougne, les frontaliers y transitent. Souvent à faible allure d’ailleurs en raison des trop nombreux bouchons polluant la descente menant à Vallorbe. “Ça bloque jusqu’au Touillon parfois” témoigne le maire Michel Morel, régulièrement contacté par des frontaliers désireux de poser leurs valises ici. Cela leur permet de gagner du temps et de l’argent au prix du carburant. Même à 160 euros du mètre carré (en moyenne), le lopin de terre trouve preneur. “Le prix des logements, des terrains, est surfait, ajoute l’élu. Ce qui m’inquiète, c’est que la population qui travaille en France ne peut plus se loger ici. En tant que maire, j’ai un devoir de mixité mais je n’ai pas les outils pour gérer (N.D.L.R. : la commu- J À Jougne, les lotissements poussent comme des champignons depuis cinq ans. Mais ils ne profitent pas à tous… ne dispose d’un Plan local d’urbanisme)” poursuit M. Morel qui va néanmoins offrir la possibilité à des personnes, à plus faible revenu, de s’installer dans la cité comtoise de caractère. “Nous allons lancer la construction de cinq pavillons.” Un village éco-bois à La Ferrière (3 hectares), mis d’abord en Z.A.C. par la commune, puis retiré en raison d’un recours gracieux de l’État, permettra la création de 110 logements avec 3 collectifs et 30 chalets. Jougne a fait confiance à un aménageur pour construire les lotissements ou les collectifs. “Nous ne voulions pas de pavillonneurs” dit la mairie. Elle a pu “dealer” la refonte du centre du village, qu’elle n’a pas payée. Seul regret, la convention qui devait imposer un architecte local, n’a pas été retenue par l’ensemble du conseil municipal. Aujourd’hui, le maire déplore que certains veuillent encore faire n’importe quoi en matière d’architecture : “J’ai dû refuser des permis de construire parce que la maison devait être peinte en bleu et la toiture recouverte avec de l’ardoise” peste-t-il. L’autre difficulté, c’est anticiper l’avenir en terme de services à la population : “Si nous avons pensé aux eaux usées, nous devrons reconstruire une école avant 2015. Nous avons redemandé au préfet qu’il nous donne le feu vert pour la construction. On espère l’avoir pour Noël 2014. Elle se situera à la Ferrière” explique-t-il. La mairie, qui souhaite préserver ses terres pour son agriculture n’a pas tous les moyens à sa disposition pour gérer le foncier. “Je peux préempter mais il faut que le terrain soit constructible… et la municipalité n’a pas les moyens.” Après cinq années de développement, les Jougnards sont désormais 1 600. DOSSIER DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 COMMUNE En plein P.L.U. Gilbert Marguet tenant en main le plan du nouveau projet au cœur du bourg privilégie un partenariat public-privé où chacun s’y retrouve. Gilley rime avec La capitale économique urbanisation maîtrisée du Saugeais travaille à l’élaboration de son premier P.L.U. (plan local d’urbanisme) toujours avec la volonté d’encadrer au plus près les prix du foncier. illey expérimente avec succès le bien-fondé du partenariat public-privé. “On s’est engagé dans cette démarche en 2007 au lotissement “Sous le crêt” qui a été G réalisé avec la société immobilière Élémenterre. On s’est entendu sur le prix de vente du terrain. La commune se chargeait également de trouver les acquéreurs. Ce lotissement comprenait 52 parcelles d’une superficie de 7,5 à 9 ares. Les prix variaient de 55 à 60 euros le m2 T.T.C.”, explique Gilbert Marguet pour qui ce type d’opération offre plusieurs avantages. La commune garde la main sur les prix en se libérant des contraintes de la viabilisation. Plus besoin de gérer les appels d’offres, les démarches administratives et le suivi des travaux. “Ce mode opératoire apporte beaucoup de flexibilité”, poursuit l’élu qui pourrait Après 10 ans de négociations, la commune a acquis le terrain entre la fromagerie et la Poste qui accueillera le nouveau lotissement à vocation commerciale et résidentielle. récidiver cette année sur un petit lotissement communal de huit parcelles dont les prix fluctueraient entre 70 et 80 euros le m2. Face au manque de terrains constructibles, la collectivité saugette a décidé de procéder à la transformation du P.O.S. (plan d’occupation des sols) en P.L.U. Engagée depuis deux ans, la procédure prend en compte les nouvelles contraintes en termes de consommation foncière et de conception de lotissement. “On a réduit la taille des parcelles. On cherche également à apporter de la mixité comme on l’avait déjà fait en favorisant la construction de petits collectifs”, détaille le maire en signalant qu’une opération avait été menée avec Habitat 25 dans la création de logements sociaux. Pour l’heure, le maire se réjouit de voir aboutir un nouveau projet Franchir le au centre du bourg, sur seuil des le terrain situé entre la fromagerie et la Poste. 2 000 “On a mis une dizaine habitants d’années pour acquérir le terrain.” Fidèle à ses en 2020. habitudes, la commune a choisi d’œuvrer avec un promoteur privé, à savoir la société Goursoll’Immo. “On procède sensiblement sur le même mode opératoire toujours avec l’objectif de rester sur des prix corrects.” Le projet intègre la construction de trois bâtiments. Le plus proche de la fromagerie sera occupé par la boulangerie située en face de l’église. Un autre accueillera les services de la Poste et la microcrèche qui sont installés actuellement dans le bâtiment historique de la Poste, lequel bien communal pourrait être vendu. Le troisième bâtiment à construire parallèlement le long de la rue De Lattre abritera au rez-de-chaussée 5 à 6 cellules commerciales. Pour l’instant, de sûr un commerce alimentaire, probablement une banque et un fleuriste. Les deux étages supérieurs serviront à l’aménagement d’une quinzaine d’appartements. “On espère attirer une dizaine d’activités de commerce et de services. Pour la commune, c’est une opération blanche.” À l’arrière du bâtiment principal, le promoteur prévoit de construire un ensemble de 8 maisons accolées. Ce nouvel espace censé redynamiser le centre du village s’inscrit en cohérence avec les objectifs du P.L.U., à savoir franchir le seuil des 2 000 habitants en 2020. “Cela permettra de faire vivre correctement les commerces.” Gilbert Marguet ne voudrait surtout pas que sa commune devienne une cité-dortoir. “On essaie de s’agrandir de façon mesurée en anticipant sur l’offre de services et les équipements. On a investi par exemple dans une nouvelle station d’épuration qui nous sécurise sur plusieurs années.” Gilley dispose de nombreuses infrastructures : gare, micro-crèche, maison médicale qui participent de son attractivité. Les disponibilités foncières libérées par un P.L.U. sont désormais très encadrées. “Sur les 15 ans à venir, on a la possibilité d’aménager une dizaine d’hectares”, conclut un maire satisfait de pouvoir proposer des terrains à prix abordables à ses administrés qu’ils soient frontaliers ou pas. F.C. Propriétaires *Voir détail des prestations en agence sans vous priver ! à partir de 89.500 €* l’agence privée 25 Découvrez notre catalogue de modèles RT2012 tel. 03.81.51.88.88 www.rocbrune.fr -!*"$ +*/+&.$ " +*.+ )&0/$ %!))$ ,$( #!) ( ') 1)&..&+*. )&0/$. #$ %') Belle Rive Automobiles - Tél. 03 81 46 26 00 ZAC des Grands Planchants - 6 rue Donnet Zedel - PONTARLIER &%(&!' # &%'&$$(!&% $!)( # "$ *$!''!&%' $!)(' & "$ VOTRE AGENT Gge Nicolas Simon Vermot À MORTEAU Tél. 03 81 67 49 05 - Z.I. du Bief - MORTEAU 28 La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 DOSSIER 'HV BANQUE De la prudence PDLVRQV LQQRYDQWHV RULJLQDOHV DFFHVVLEOHV HW WRWDOHPHQW 57 La bulle immobilière du Haut-Doubs à l’épreuve des banques L’accès au crédit est-il plus facile avec des taux d’emprunt historiquement bas en euros comme en devises ? Dans un contexte immobilier plus tendu, les banques semblent plus attentives à la viabilité des projets. Démonstration. Crédit Agricole : 0$,6216 &/(6 (1 0$,16 75$',7,211(//( RX 266$785( %2,6 retour aux fondamentaux 120%5(8; 7(55$,16 ² 9,//$6 -80(/((6 La baisse des transactions se répercute aussi au niveau des établissements bancaires qui demandent aujourd’hui plus de garanties dans la sécurisation des prêts habitat. es banques reflètent assez logiquement le profil économique des secteurs où elles sont implantées. On ne sera dès lors par surpris d’apprendre que l’agence centrale du Crédit Agricole à Pontarlier (sept agences et 55 collaborateurs répartis sur le Haut-Doubs) soit la championne régionale de son groupe en prêts immobiliers. “On finance en moyenne 5 pavillons par semaine. 80 % de la production crédit du secteur, c’est l’habitat. Au global, cela représente près de 80 millions d’euros injectés chaque année dans l’économie du bâtiment”, confirme Claude Roussel, le directeur de l’agence centrale de Pontarlier. Autre indicateur du dynamisme de ce territoire frontalier, L le Haut-Doubs représente en volume plus de 40 % des prêts immobiliers souscrits au Crédit Agricole Franche-Comté. Pour autant, la situation n’est plus aussi euphorique sur ce micro-marché dopé par la vitalité économique de la Suisse et par la force de sa monnaie. Si l’horlogerie haut de gamme a toujours le vent en poupe, d’autres secteurs marquent le pas chez nos voisins. “On constate aussi une baisse du volume des transactions même si les prix sur la zone de Pontarlier ou Morteau restent sensiblement supérieurs ou égaux à ceux de Besançon”, poursuit le directeur. Le climat national de crise n’épargne pas le Haut-Doubs même si ses consé- “On travaille toujours dans la même logique d’accompagner au mieux les clients”, indique Claude Roussel, le directeur de secteur du Crédit Agricole de Pontarlier. quences sont ici moins marquées. Les acheteurs prennent plus le temps de réfléchir. Comme toujours dans ces circonstances, les banquiers sont pointés du doigt dans leur façon de régir l’accès au crédit. “On travaille toujours dans la même logique d’accompagner au mieux les clients tout en prenant en compte le contexte actuel. Aujourd’hui, face au risque de tassement des prix qui pourrait s’avérer préjudiciable en cas de revente ǁǁǁ͘ŚĂƵƚĚŽƵďƐĐƌĞĞƌďĂƚŝƌ͘Ĩƌ prématurée d’un bien, on demande plus d’apport personnel. On revient aux fondamentaux. Ceci pour sécuriser le client et le prêt”, explique Claude Roussel. Le coût du crédit n’a jamais été aussi attractif avec des taux historiquement bas, que ce soit en euros ou en devises. “Les taux en devises restent encore inférieurs. Les frontaliers contractaient généralement des prêts à taux variables. On privilégie désormais de plus en plus des taux fixes pour les sécuriser et éviter les mauvaises surprises.” Le directeur n’oublie pas non plus les non-frontaliers. Face aux prix du foncier, ils tendent de plus en plus à s’éloigner de la bande frontalière. “Notre agence Crédit Agricole sur Levier fait des volumes records par exemple.” Autre évolution à signaler avec la hausse non négligeable des crédits accordés pour financer des travaux allant dans le sens de l’amélioration de l’habitat : rénovation, extension, énergie, confort… I Crédit Mutuel : le bon prêt au juste prix Avec l’importance de l’immobilier dans leur portefeuille de crédits, les banques locales sont plus performantes et attentives dans l’évaluation des biens. Expertise immobilière. l n’y a pas que le commerce qui s’embellit n’a pas eu de répercussions sur le nombre de du pouvoir d’achat des frontaliers. Cette prêts souscrits à l’agence centrale du Crédit manne profite aussi aux banques. Éric Mutuel Pontarlier.” Il s’inquiète de la persisDaclin, le directeur du Crédit Mutuel, tance des mauvaises conditions météo. Les parle de “très forte progression” en évoquant reports de chantier fragilisent les trésoreries les prêts habitat. “On enregistre une hausse chez les professionnels du bâtiment. de 16 % en 2012 et de 17 % au premier tri- Pour florissante qu’elle soit, la bulle immomestre 2013.” Ces données concernent le Haut- bilière du Haut-Doubs a aussi ses failles. “Le Doubs forestier où le Crédit Mutuel dispose potentiel se réduit sur la zone frontalière où de deux agences à Pontarlier, une à Doubs et les prix restent encore très élevés. Ce qui signiune aux Hôpitaux-Neufs. Soit 34 collabora- fie que les vendeurs ne trouveront pas forcéteurs. “Chez nous, l’immobilier représente ment des acheteurs au prix où ils ont acquis deux tiers des nouveaux prêts, complète Éric leurs biens.” Daclin qui n’a pas ressenti de ralentissement La fin du droit d’option, en réduisant de 6 à en ce début d’année. Le tassement économique 7 % le pouvoir d’achat des frontaliers, risque également de bouleverser le marché local de l’immobilier. Les prêts en devises, on s’en doute, sont toujours plus nombreux que les prêts en euros. “En volume, cela représente 50 % de plus au premier trimestre 2013”, confirme le banquier. La baisse des taux peut donner un coup de fouet, si on a les moyens d’acheter et si le prix du bien convoité n’est pas surestimé. “On essaie d’évaluer au mieux la valeur des biens. C’est la tendance. On n’a pas durci les conditions de prêts mais on est plus fin dans l’estimation du bien et son potentiel de revente. On intervient davantage sur la viabilité du financement. Avec l’expérience, on est en capacité de proposer une vraie expertise immobilière au service de nos clients.” L’agence centrale Crédit Mutuel Pontarlier, “On intervient davantage c’est en moyenne 53 millions d’euros injectés dans l’économie locale. Dans l’habitat sur la viabilité du financement”, mais aussi en prêts à la consommation et observe Éric Daclin, le directeur dans le soutien à l’investissement des entredu Crédit Mutuel Pontarlier. prises. I I DOSSIER DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 DIAGNOSTIC 29 Le plus faible taux de vacance du Doubs Pénurie de logements aidés sur Le diagnostic élaboré dans le cadre du programme départemental de l’habitat souligne les carences du parc de logements sur le HautDoubs. Conclusions. offre de logements n’arrive plus à suivre la vitalité démographique observée sur la bande frontalière depuis quelques années. Entre 2005 et 2020, ce territoire qui s’étend de Mouthe à Saint-Hippolyte accueillera 10 000 ménages supplémentaires. De L’ la bande frontalière quoi saturer très vite un parc locatif comprenant aujourd’hui 11 650 logements, dont les trois quarts appartiennent aux privés. Face à cette situation, le Conseil général délégataire de l’aide à la pierre a choisi de faire le point sur les besoins en logements à l’échelle de la bande frontalière. “Ce travail a été conduit dans le cadre du plan départemental de l’habitat. On a analysé et partagé le diagnostic lors d’une réunion qui s’était tenue à Morteau le 14 février dernier”, explique Gildas Barruol, directeur général des services au Département. Cet état des lieux fait ressortir trois axes prioritaires. Le premier pointe du doigt le manque de logements aidés et l’urgence de développer une offre suffisante qui permettent de répondre aux besoins de toute la population. “On note une différence de 30 % du montant des loyers entre le privé et le social.” Le second s’articule autour de la maîtrise foncière et des enjeux qui en découlent au niveau des coûts et du sol. Le troisième thème fait ressortir la dimension intercommunale des problèmes. “À partir de ce diagnostic découleront les orientations portées par le plan. Un programme d’actions sera présenté d’ici la fin 2013”, conclut Gildas Barruol. I L Le plus faible taux de vacance locative du Doubs a dernière note de conjoncture par lʼObservatoire de lʼhabitat fait le point sur la vacance dans le parc locatif du Doubs en août 2012. Il ressort quʼelle est pratiquement inexistante en zone frontalière. Elle ne dépasse pas 2 % dans le parc privé contre 4,5 % six mois plus tôt. Même chose dans le parc social où le taux de vacance atteint 2,9 % contre 3,6 % en novembre 2012. Ce sont les taux de vacance les plus bas observés sur ce secteur depuis 2009. Selon les professionnels enquêtés, la situation sʼexplique par la nette amélioration de la situation économique en Suisse depuis un an. La faiblesse de la vacance bloque aussi la mobilité des locataires. Difficile de trouver un logement quand tout est déjà loué. Dans le parc privé, seuls les logements en mau- vais état sont affectés par le phénomène. Le parc locatif de la bande frontalière comprend avant tout des logements de type 3 et 4. Par conséquent, la vacance locative concerne essentiellement ce type de biens. Les villes de Pontarlier et Morteau restent des secteurs très tendus. La vacance privée est presque nulle et le taux de rotation très faible. La zone de Maîche dépend encore plus du flux et reflux du travail frontalier. En zone frontalière, la cherté des loyers dans le parc privé rend dʼautant plus attractif le parc locatif social. Actuellement, le marché locatif est si tendu que les entreprises françaises installées sur cette zone nʼarrivent plus à loger leur personnel. Les bailleurs publics souhaitent développer leur parc mais la cherté et la rareté du foncier les en empêche. I CONSOMMATION FONCIÈRE Cinq à six exploitations avalées tous les ans par l’urbanisation La commission départementale de la consommation des espaces agricoles (C.D.C.E.A.) est consultée sur les questions foncières. La profession agricole milite pour les P.L.U. et les S.C.O.T. haque année dans le Doubs, c’est en moyenne entre 500 et 600 hectares de surface agricole qui disparaissent, soit l’équivalent de 5 à 6 fermes rayées de la carte. “Comparée à d’autres régions comme le sud de la France ou autour des grandes métropoles, la situation est moins dramatique chez nous. On ne doit pas s’opposer au développement des milieux ruraux mais en gardant à l’esprit que la terre ne se perd qu’une fois”, explique Christophe Chambon, le représentant de la chambre d’agriculture au sein de la C.D.C.E.A. du Doubs. Cette commission présidée par le préfet associe aussi des représentants des collectivités, de l’État, des propriétaires fonciers, des notaires et des associations de protection de l’environnement. Dans cette bataille du foncier, les agriculteurs se sentent parfois pris entre deux feux. “D’un côté, on nous demande d’être moins intensifs, d’être en phase avec le développement durable et de l’autre on ronge petit à petit le potentiel agricole. Sans oublier qu’il faudra bien laisser de la terre pour faire face aux besoins alimentaires de la population.” Consciente de nécessaires compromis, la profession agricole du Doubs pousse pour que chaque commune ait un P.L.U. d’ici cinq ans. “Cela apportera plus de lisibilité. On saura alors où sont les zones agricoles. On milite pour limiter la taille des parcelles à 15 ares. Personnellement, je serais même favorable à 10 ares. On tient aussi à ce que la profession agricole puisse s’exprimer sur les grands dossiers d’aménagement comme la L.G.V.” Les agriculteurs déplorent de voir disparaître de façon récurrente les meilleures terres agricoles et suggèrent de mieux prendre en compte la valeur agronomique du sol. Ils s’insurgent aussi sur la question des compensations écologiques. Issues du Grenelle de l’environnement, ces mesures imposent aux aménageurs de restituer tout ou partie des zones sensibles absorbées dans l’urbanisation. Autant de surfaces agricoles qui se retrouvent figées par des contraintes environnementales “Qu’entend-on vraiment par compensation écologique ? On pourrait très bien l’appliquer aux prairies céréalières”, estime Christophe Chambon. On peut s’interroger en effet dans le contexte foncier actuel sur l’intérêt de reconstituer de toutes pièces des zones humides. I C 30 MOUTHE - RÉGION DES LACS La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 MALBUISSON Du 8 juin au 15 septembre L’art contemporain dans les moindres recoins L’association Malbuisson Art organise sa première exposition d’œuvres d’art contemporain “Pièces d’été” en plein air du 8 juin au 15 septembre. l’initiative de l’association Malbuisson Art, Cathy Hérault, une passionnée d’art contemporain. Artiste vidéaste, elle est diplômée de l’Institut supérieur des Beaux-arts de Besançon. Suite à la traditionnelle exposition d’art en plein air de Môtiers dans le Val de Travers, certains habitants de Malbuisson ont voulu élaborer un projet du même genre, mais côté français. Un projet que Cathy Hérault a élaboré jusqu’à se qu’il prenne forme en ce début du mois de juin. “Le paysage de Malbuisson est un magnifique écrin, je voulais allier ce paysage à l’art contemporain” confie Cathy Hérault. “Quand je me suis ren- À Des œuvres en relation avec le site qui les entoure (photo Y. Guérin). VAL DE TRAVERS Bénévoles, organisateurs, devant la mairie que s’est réappropriée un des artistes. due à l’exposition à Môtiers, je me suis dit : c’est cela que je veux faire. L’art contemporain procure un autre plaisir, un plaisir de la pensée” dit-elle. Pour porter à jour ce projet, il fallait des subventions pour la production des œuvres, la communication… La commune de Malbuisson a apporté la première pierre au printemps 2012 avec une subvention de 5 000 euros. Le budget pour ce projet est de 100 000 euros est quasiment bouclé. Une fois les fonds réunis, restait à trouver les artistes. En juin 2012, un comité de sélec- 168 ans d’absence Deux attaques de loup Un individu a été formellement identifié au début du mois de mai sur les montagnes du Val de Travers suite à deux attaques sur un chevreuil et un daim d’élevage. tion franco-suisse composé de professionnels et de représentants des services culturels institutionnels a sélectionné 36 artistes et leur a demandé de venir sur le site pour réaliser une œuvre en rapport avec les lieux. 23 projets ont été retenus par l’association.Ainsi 25 artistes exposeront du 8 juin au 15 septembre, 4 artistes ayant travaillé en binôme. Les artistes ont découvert le site avant de concevoir leur projet en résonance avec le lieu. Le projet fondateur étant l’art en plein air, les œuvres seront donc exposées en extérieur, tout au long d’une boucle de 5 km à travers la commune, des rues principales aux bords du lac en passant par la forêt. Le parcours démarre à l’office de tourisme, passe devant la mairie, la station de pompage, avant de pénétrer dans la forêt pour redescendre vers le lac. Un parcours qui peut se faire en entier ou par étapes. “Cette exposition appelle à la curiosité des visiteurs qui peut chercher les œuvres, il n’y a pas de sens imposé à la visite.” L’exposition de 100 jours est ouverte à tous, aux familles, à la jeunesse, aux touristes, à la population locale qui peut redécouvrir ces paysages d’une autre façon… L’itinéraire se compose de différents types d’œuvres, des sculptures, des dessins, des vidéos, des peintures… Pour gérer l’installation des œuvres, près de 100 personnes de Malbuisson et des villages se sont mobilisés. Anne et Yves Guerrin, Laura Myotte et bien d’autres sont présents lorsqu’il y a besoin, des passionnés d’art qui contribuent à Des l’accomplissement du projet de sculptures, l’association Malbuisson Art. “Nous des dessins, avons une fabu- des vidéos, leuse équipe techdes nique avec notamment deux peintures… ingénieurs et deux entreprises qui fournissent un travail remarquable” souligne Cathy Hérault. Plusieurs artistes suisses participent à cette exposition. “Les Suisses font preuve d’une politique dynamique pour soutenir leurs artistes et n’hésitent pas à les sponsoriser pour qu’ils viennent exposer en France” souligne Anne Guérin. L’accueil des visiteurs se fait à l’office de tourisme de Malbuisson où un dépliant guide est vendu 6 euros pour comprendre ce qui se passe au fil du parcours. Des livrets jeu sont également proposés pour permettre aux enfants de jouer, et d’observer à leur manière les œuvres exposées. Cet événement se déroulera tous les deux ans, en alternance entre Malbuisson et Môtiers en Suisse. “Nous comptons sur l’élégance civique des spectateurs pour laisser les œuvres en état et sans dégradation” note Anne Guérin. Vernissage le 8 juin. I M.B. www.piecesdete.com ai quand même dû me pincer en le voyant”, témoigne Jean-Pierre Flück. Quelque peu déstabilisé de cette rencontre imprévue, ce garde-chasse cantonal n’a même pas eu le temps d’enclencher le piège photographique qu’il venait d’installer à proximité du cadavre de daim. Aucune image mais des prélèvements A.D.N. effectués la proie attestent qu’il s’agit d’un loup de souche italienne. L’identification s’arrête là. Impossible de savoir l’âge et le sexe de l’animal observé à l’Ouest du Val de Travers et plus préUn loup entre Couvet de souche cisément et La Brévine. Les faits italienne. remontent à début mai avec deux attaques observées sur un chevreuil et un daim. “On m’a appelé. En voyant la puissance de l’attaque, je me suis douté qu’il s’agissait d’un loup”, poursuit le garde-chasse. Que faisait cet individu dans le Val de Travers ? Si tout laisse à “J’ EN BREF Tourisme Le guide “Les plus beaux détours de France” 2013 vient de sortir. Tirée à 210 000 exemplaires, cette quinzième édition contribue à la promotion de Pontarlier puisque la capitale du Haut-Doubs figure parmi les 100 villes du réseau. Golf Au golf de Pontarlier (les Étraches), concert d’Anita et Antonio, spécial années quatre-vingt vendredi 7 juin au soir, et fête de la musique le 21 juin avec “The Oudlers”, musique médiévale folk. Uniquement sur réservation au 03 81 39 14 44. Nestlé Rien ne permet de faire un recoupement avec le loup qui avait été observé à Chapelle-d’Huin en 2011 (photo archive P. Raydelet). penser qu’on soit probablement en présence d’un jeune adulte expulsé de sa meute originelle et en quête de nouveau territoire, impossible de confirmer cette hypothèse. Le prélèvement A.D.N. ne permet pas non plus de faire à un quelconque recoupement avec le loup auteur de plusieurs attaques sur moutons en 2011 à Chapelle-d’Huin. Jean-Pierre Flück n’a pas revu l’animal qui n’était peut-être que de passage. Tous les éleveurs du Val de Travers et des communes alentour ont été prévenus de la marche à suivre. Cette observation revêt un caractère assez exceptionnel dans ce secteur où la dernière trace de loup remontait en 1845. L’espèce est de retour en Suisse depuis 1996. I Dans l’article consacré à l’entreprise Nestlé dans notre précédente édition, 70 % des médailles du travail coïncidaient avec un jubilé Nestlé et non avec un départ en retraite comme cela était mentionné. Le jubilé Nestlé récompense le salarié pour le nombre d’années effectuées au sein de l’entreprise. Don d’organes La classe de 2de vente du lycée Jeanne d’Arc s’associe à l’action de sensibilisation au don d’organes le dimanche 23 juin organisée parle Kiwanis-club de Pontarlier. Départ 10 heures, place d’Arçon, devant la mairie. Randonnée pédestre ouverte à tous. L’événement accueille cette année Miss Franche-Comté et ses dauphines. Inscriptions sur place dès 9 h 30 où des T-shirts seront distribués pour le départ à 10 heures, retour prévu pour midi. MOUTHE - RÉGION DES LACS LES GRANGETTES La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 Un cas d’école Accessibilité handicapés : le poids des normes L’échéance de 2015 se profile pour les établissements recevant du public et devant se mettre aux normes pour accueillir des personnes à mobilité réduite. L’exemple d’une petite commune. n n’est pas tous égaux devant l’accessibilité. Sûr que c’est plus facile de se mettre aux normes quand on fait du neuf, quand on vit en plaine et qu’on a de la place autour du lieu à rendre acces- sible. C’est aussi une question multiplier les demandes de dérode volonté et de moyens finan- gations qui sont déjà prévues ciers. dans la loi pour trois motifs préLa mise en accessibilité de la mairie des Grangettes impose Dans le Haut-Doubs comme cis : impossibilité technique, une nouvelle porte d’accès qui remplacera ailleurs, la plupart des communes financière et contraintes d’ordre la première fenêtre. ne seront pas prêtes pour 2015. architectural en lien avec les Il faut donc s’attendre à voir se monuments historiques. “Les premiers courriers remontaient sans difficulté pour une somme hall d’entrée du secrétariat, les à 2009. On s’est vraiment occu- modique. Le cas de la mairie est choses auraient été moins coûpé du dossier quand a reçu la plus problématique. Secrétariat, teuses. Conséquence : il faudra circulaire de décembre 2011 qui bureau et salle de conseil sont transformer une fenêtre en porétait accompagnée de fiches tech- au premier étage de l’ancienne te d’accès et installer une ramniques très bien renseignées”, école construite sur un terrain pe longue pour franchir l’obstacle. a question de lʼaccessibilité se pose déjà avant même que le pro- note Alain Péquignot, adjoint en en pente. “On a d’abord établi Le projet intègre aussi la mise charge de l’accessibilité aux Gran- un diagnostic avec l’aide de la aux normes des toilettes, jet ne soit engagé. Dans les nouvelles installations de la base, gettes. Cette prise de conscien- D.D.T. et du C.A.U.E. Suite à quoi l’adaptation du guichet d’accueil lʼaccueil sera logiquement et comme aujourdʼhui placé au sommet de ce s’est concrétisée par la créa- on a étudié des propositions et et la création de deux places de la butte de façon à pouvoir surveiller plus aisément les embarcations tion d’une commission élaboré l’Avantstationnement handicapé dont une dans la cour de l’ancienne naviguant sur le lac. “On part dʼun bâtiment existant avec rénovation accessibilité au printemps 2012. Projet Sommaire complète du rez-de-chaussée et mises aux normes des toilettes et Ladite commission associait les (A.P.S.) avec le Transformer école. “L’A.P.S. est déposé au des vestiaires. Le problème, cʼest lʼaccueil car si on voulait respec- élus ainsi qu’un parent d’enfant chiffrage des tra- une fenêtre Conseil général et en sous-préfecture. On doit maintenant trouter lʼinclinaison dʼune rampe, il faudrait quʼelle mesure 150 m. Impos- handicapé. “On a pu s’appuyer vaux.” en porte ver les entreprises et attendre le sur l’expérience de personnes Le coût de sible dʼimaginer une telle configuration”, observe Didier Hernandez, confrontées de près au handicap. l’opération s’élève d’accès. retour des devis pour avoir maire des Grangettes et président du Syndicat mixte des Deux Lacs C’est fort utile.” à près de l’acception du lancement des traqui porte le projet dʼaménagement nautique autour du lac. Aux Grangettes, deux bâtiments 30 000 euros. Une vaux”, poursuit Alain Péquignot qui espère un début de chantier Lʼautre alternative consiste à installer un ascenseur. Au-delà de publics sont concernés : l’église belle somme pour dans l’automne. Il lui reste auslʼinvestissement, cʼest surtout les frais de maintenance qui préoc- et la mairie. Puisqu’il faut des- une commune de si à travailler la question de cupent. “On part sur une rampe normale, et si la commission sʼoppose, cendre quelques marches avant 264 habitants. Si d’entrer dans l’édifice religieux, deux marches ne l’accessibilité à l’intérieur du vilon optera pour l'ascenseur.” I la solution d’une rampe s’imposait séparaient pas le lage. I O Quel choix pour la nouvelle base nautique ? L 31 EN BREF Chaffois L’article sur Gérard Brottet atteint par la Maladie de Chacot dans notre édition précédente a suscité une belle mobilisation. Sa famille qui va participer à la course des héros le 16 juin à Paris a fait le plein de dons. Un concert de soutien sera également organisé par la M.P.T. des Long-Traits en l’église de Chaffois le 7 juin à 20 h 30. Pas moins de cinq chorales se sont donné rendezvous : Les LongsTraits, la Sitelle d’Arçon, Les Aigles de Malpas, la Pastourelle de Villersle-Lac et Fotto Voce. Insectes Les insectes envahissent le pays de l’absinthe. Une exposition unique en Suisse est organisée à Fleurier (Val-deTravers) du 23 juin au 7 juillet, présentant des dizaines d’insectes vivants, puis des scorpions, des tortues, des piranhas, résultat d’une collection de plus de 18 ans du naturaliste Louis Champod. Renseignements au 00 41 79 658 23 43. 32 MOUTHE - RÉGION DES LACS MUSIQUE La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 Une dizaine de bénévoles Agnès Jaoui au prochain festival L’heure est aux préparatifs lyrique de Montperreux du côté de Montperreux où tous les bénévoles se mobilisent pour accueillir têtes d’affiche, stagiaires et public dans une ambiance qu’ils veulent toujours bon enfant. ci, le jeune stagiaire croise la diva le matin au petit-déjeuner dans le gîte de la Source Bleue où tous les participants sont hébergés, et l’apprenti chanteur côtoie le ténor de renommée internationale. Comme une petite famille, l’équipe du festival lyrique de Montperreux souhaite maintenir l’esprit qui en a fait au fil de ses quatre premières éditions un rendez-vous à part dans le petit mon- I Stages de chant et concerts dans l’église de Montperreux se côtoient tout au long de la quinzaine. de de l’art lyrique. Pour la cinquième édition, l’état d’esprit est le même : “On veut rester local et rural” martèle Valérie Benoît, membre de l’association organisatrice de ce rendez-vous dont la prochaine édition est programmée du 13 au 27 juillet. N’en déplaise au président Jean-Baptiste Renard, qui vient de démissionner, lui qui voulait faire de Montperreux un rendez-vous plus ambitieux. Mais l’ambition de Stuart Patterson, le créateur du festival, reste toujours de “faire connaître et développer l’art lyrique dans le milieu rural du HautDoubs à travers les pièces d’opéra.” Le pari, audacieux, semble réussi quatre ans après la première édition. Ils étaient 400 curieux à découvrir ce festival en 2009, 800 en 2010, 1 200 en 2011 et 1 500 l’an dernier. “Toute la philosophie du festival repose sur cette idée : démocratiser l’art lyrique au maximum, qui garde cette image élitiste. Il faut y aller pour comprendre que cette image est erronée” plaide Valérie Benoît. Les stages de perfectionnement vocal, les master-classes et les concerts des professionnels font donc toujours bon ménage ici : 6 concerts sont programmés cette année entre le 13 et le 27 juillet dans la petite église du village, dont deux gratuits qui marquent la fin des stages de chant. Pour organiser le tout, un budget limité de 35 000 euros et une dizaine de Une partie de l’équipe d’organisation en compagnie de Stuart Patterson (à droite), le créateur du festival. bénévoles autour de Stuart Patterson, ce ténor d’origine écossaise qui enseigne en Suisse et qui a élu domicile au bord du lac il y a quelques années. La renommée grandissante du festival apporte néanmoins son lot de complications : la recherche de sponsors Un budget et de mécènes devient limité de une fonction indispensable pour boucler un 35 000 budget qui ira natueuros. rellement vers le haut au fil des éditions et de la renommée des invités. “On aimerait par exemple trouver des partenaires mécènes qui financeraient la moitié du coût des stages, c’est un de nos projets” note Valérie Benoît. Une des attractions de l’édition 2013 sera sans conteste la présence de l’actrice et réalisatrice Agnès Jaoui qui fait parie de l’ensemble vocal “Canto allegre”. “Elle vient par amitié pour Stuart Patterson, son ensemble vocal se produira le 23 juillet.” Mais Agnès Jaoui ne sera pas la seule tête d’affiche, loin de là, de ce petit festival qui monte, qui monte, et souhaite garder ce qui fait son charme : la simplicité. I J.-F.H. Le programme sur http://festival-montperreux.fr FRASNE - LEVIER ÉNERGIE La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 33 La saison de chauffe s’éternise Le froid fait les beaux jours des distributeurs d’énergie L’hiver a joué les prolongations, obligeant les ménages à laisser tourner la chaudière. Une surconsommation qui a généré un surcroît d’activité dans les entreprises spécialisées dans la distribution de combustibles emps gris, humide, des températures inférieures aux normales saisonnières, l’hiver a joué les prolongations en empiétant largement sur le printemps. Si cette météo maussade ne fait pas les affaires des professionnels du tourisme, elle fait celles des distributeurs d’énergie. Depuis huit mois, les vendeurs de fioul, de bois, de granulés, ne chôment pas. “Les silos sont vides remarque Sophie Tattu de la société Europellets spécialisée dans la livraison de granulés bois. Habituellement, on enregistre un léger creux d’activité au mois d’avril car les gens attendent des promotions pour reconstituer leur stock de granulés en vue de la prochaine saison de chauffe. Mais cette année, les particuliers ont refait leur stock dès le mois de mars et ils l’ont déjà entamé.” Nombreux sont les ménages à s’être trouvés à court de combustible. Ils n’imaginaient pas que les tempéra- T tures frisquettes allaient s’éterniser. C’est souvent dans l’urgence qu’ils ont appelé leur fournisseur. “Ça n’arrête pas, ça tourne comme ça depuis huit mois. L’année est exceptionnelle” reconnaît un livreur venu refaire le plein de son camion-citerne. “Nous avons eu à gérer 8 à 10 dix urgences par jour, des gens qui étaient en panne” indique Jean-Michel Courtois, responsable de la société Laurence qui distribue du fioul sur le Haut-Doubs. “On a de Pour ce professionnel, l’avance.” la saison est positive. Pour faire face à la demande, il a embauché un quatrième chauffeur et assuré des permanences le samedi. Néanmoins, il apporte quelques nuances à ce constat. “C’est vrai, en terme de volume, nous sommes au-delà d’une ACHAT et VENTE d’Or étier: notre m R c’est O l’ e u q À UN Parce IANCE www.gold.fr CONFIA FAITES SPÉCIALISTE VRAI 8 rue de La Halle - 25300 PONTARLIER Tél : 03 81 39 31 90 - Mail : [email protected] 4 rue Moncey - 25000 BESANÇON Tél : 03 58 21 00 16 - Mail : [email protected] L'activité du négoce de métaux précieux est interdite aux mineurs. La transaction répond aux obligations fiscales. Paiement par chèque. année normale (+ 30 % environ). Le bémol est que ce surplus de consommation n’était pas prévu dans le budget des ménages. Beaucoup de particuliers, chez lesquels nous nous sommes déplacés plusieurs fois, nous ont appelés pour des petites quantités de 300 à 400 litres, juste de quoi parer à l’urgence. Parfois, les personnes les plus modestes ont eu quelques difficultés à honorer les paiements. Mais face à une situation exceptionnelle, nous avons fait preuve de compréhension” poursuit Jean-Michel Courtois. Chacun s’est adapté à ces températures inattendues. De son côté, Éric Chays, responsable de la société éponyme de Valdahon spécialisée dans la distribution de fioul et de granulés bois, reconnaît lui aussi un surcroît d’activité. Mais il est trop tôt, selon Statistiques : + 2,8% en avril D La facture d’énergie flambe depuis 3 mois Le retard du printemps oblige les ménages à laisser le chauffage allumé. Une dépense imprévue qu’a calculée l’I.N.S.E.E. ans sa dernière note conjoncturelle publiée le 31 mai, lʼI.N.S.E.E. indique que les dépenses dʼénergie des ménages ne cessent dʼaugmenter en France ces derniers mois. Le mauvais temps qui induit des frais de chauffages supplémentaires est la cause principale de cette évolution. “Après trois mois consécutifs de hausse, les dépenses de consommation des ménages en énergie continuent dʼaugmenter en avril (+ 2,8 %). Cette hausse résulte principalement du dynamisme des dépenses en fioul et en gaz” observe lʼInstitut National de la Statistique. Cependant, depuis vingt ans, la part moyenne de lʼénergie dans le budget des ménages est stable. Elle représente environ 8,4 % des dépenses si lʼon cumule lʼénergie consommée par lʼhabitation et le carburant de la voiture. Pour couvrir ces frais, “chaque ménage débourse en moyenne 2 300 euros par an. Dans le budget, lʼénergie pèse autant que lʼhabillement ou que les loisirs et la culture.” La stabilité de ce budget sur la durée est liée à plusieurs facteurs selon lʼI.N.S.E.E. “Elle est le résultat dʼévolutions structurelles contradictoires. Globalement, lʼamélioration des performances énergétiques des logements et des véhicules, conjuguée au développement des modes de chauffage moins coûteux, semble avoir compensé lʼétalement urbain et lʼaugmentation de la surface moyenne des logements.” I lui, pour tirer un bilan positif. “Il faut attendre une année complète pour faire les comptes. L’hiver a été bon, on a de l’avance, c’est vrai, par rapport à une saison normale car les gens font le plein maintenant. En revanche, personne ne sait comment va se passer l’automne. S’il est doux et que les gens ne chauffent pas, alors le bilan sera celui d’une année normale” remarque Éric Chays. D’un point de vue économique, qu’on le veuille ou non, le temps capricieux continuera de faire les beaux jours des distributeurs d’énergie. I T.C. Pontarlier et sa région C Peu de soleil et beaucoup de pluie Entre le 1er septembre et le 31 mai, il est tombé à Pontarlier 1 412 millimètres d’eau, soit l’équivalent de ce qu’il pleut en un an. ôté ciel, les mois se suivent et se ressemblent. Le bulletin de mai était aussi gris que les précédents. Météo France relève que les précipitations sont excédentaires sur lʼensemble de la région et du HautDoubs. Elles ont atteint plus de 200 millimètres à Pontarlier, une valeur de 40 % supérieure à celle de lʼannée dernière à la même période (240 mm à Levier, 230 mm à Morteau). Depuis le mois de septembre, il est tombé 1 412 mm dʼeau sur le secteur, ce qui correspond à presque un an de pluviométrie (1 460 mm). Un bilan arrosé mais qui, en soi, nʼest pas exceptionnel. Car on a déjà vu pire ! “En 1995-1996, du 1er septembre au 31 mai, il était tombé à Pontarlier 1 619 mm dʼeau, et 1 664 mm en 1982-1983” indiquent les services de Météo France à Besançon. Les températures sont aussi plus fraîches. Il suffit de mettre le nez dehors pour sʼen rendre compte. “Elles sont inférieures de 2 à 3 °C sur les reliefs par rapport aux normales saisonnières et de 3 à 5 °C en plaine” ajoute Météo France. Dans le Haut-Doubs pontissalien encore, du 1er septembre et le 31 mai, la température moyenne est de 5,3 °C contre 6 °C en normale saisonnière. Plus que le froid et la pluie, cʼest le déficit de soleil qui est remarquable. Il brille par son absence ! Avec 100 heures (contre 200 en moyenne), le mois de mai est le moins ensoleillé jamais enregistré. “Depuis lʼautomne, il manque plus de 40 % dʼensoleillement” remarque Météo France. Ces données ne veulent pas dire que le temps ne va pas virer au beau. En 1983, la sécheresse a fait suite à un printemps pourri. Le 31 juillet, cette annéelà, des records de chaleur ont été atteints. Ils sont parmi les plus élevés avec la canicule de 2003. I 34 FRASNE - LEVIER FRASNE La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 Nouveau site internet pour votre radio : Inauguration le 8 juin Le label “tourisme et handicap” pour le circuit des tourbières C’est une première pour un site touristique du Haut-Doubs : le circuit des tourbières à Frasne, adapté aux personnes handicapées, décroche le label “tourisme et handicap”. uste récompense pour la communauté de communes Frasne-Drugeon (C.F.D.) qui a pensé l’aménagement de ce circuit touristique dès 2007 dans cet état d’esprit de développement durable doublement responsable, vis-à-vis de l’environnement d’une part, et des personnes handicapées d’autre part. Des conseillers techniques spécialisés dans les milieux humides et d’autres dans le public handicapé ont participé à l’élaboration des infrastructures qui bordent ce circuit des tourbières où viennent se balader près de 20 000 personnes par an. “Nous avons notamment travaillé avec J www.villagesfm.com 99.8 / 105.1 / 107.4 CHRONIQUES LES ÉMISSIONS, MOMENT LES TITRES DU LIENS PLUS DE 4000 LITÉ TOUTE L’ACTUA …Et aux handicaps moteurs. Le circuit est adapté aux déficients visuels… l’association des paralysés de France, le comité départemental du tourisme et avec des personnes comme Jacques Louvrier, un non-voyant de Pontarlier et Philippe Defrasne, une personne handicapée de Bouverans” explique Laurence Lyonnais, agent de développement à la C.F.D. La plupart des handicaps ont été intégrés à la réflexion : physique, mental et auditif. Rampe d’accès à pente douce, largeur des cheminements, ponton équipé d’un chasse-roue… Tout a été pensé pour faciliter la vie aux per- offrent un accès facilité aux handicasonnes déficientes. “On avait même pés mentaux. Autour du circuit, le chaemprunté des fauteuils roulants à la let d’accueil, les toilettes, la salle hors pharmacie de Frasne pour que les sac ont également été adaptées. ouvriers du chantier se rendent comp- Samedi 8 juin, la C.F.D. officialisera te des besoins.” Ces aménagements pré- l’obtention de ce label lors d’une manisentent en plus l’avantage de faciliter festation ouverte à tous gratuitement la vie à d’autres catégories de visiteurs avec des animations proposées par le comme les familles avec une pousset- C.P.I.E. sur le thème de l’eau et de l’air, te ou encore les personnes âgées. Des et l’association pontissalienne Apavisuels et des textes adaptés permet- ch’Évasion notamment. I J.-F.H. tent aux déficients visuels de s’y retrouver et des pancartes claires et simples VALDAHON - VERCEL ÉCOLE La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 TRANSPORT La seule commune du Haut-Doubs 35 + 2 euros Le tarif augmente, Pierrefontaine opte pour la réforme des rythmes scolaires le nombre de Le S.I.V.O.S. de la Rêverotte, regroupassagers aussi Des parents d’élèves pement pédagogique entre Pierrefontaine, Domprel, Germéfontaine et La Sommette fait figure d’exception sur le Haut-Doubs. Un risque calculé. u total, à peine 23 communes du Doubs s’engageront dans la nouvelle organisation du temps scolaire. Elles sont pour l’essentiel situées dans la zone basse du département autour de Besançon et dans le pays de Montbéliard. Aussi Pierrefontaine se distingue au cœur d’un Haut-Doubs qui a massivement rejeté la proposition de réforme à une exception près. “Pour faire ce choix, on a mis la politique de côté et on a regardé l’intérêt des enfants”, explique François Cucherousset, le maire de Pierrefontaine et président du S.I.V.O.S. (syndicat intercommunal à vocation scolaire) de la Rêverotte. Cette décision émane bien sûr de ce syndicat à vocation scolaire constitué en 2007 entre les communes de Pierrefontaine, Domprel, Germéfontaine et La Sommette. Il regroupe aujourd’hui 250 enfants tous scolarisés au même endroit à Pierrefontaine. “On a deux bâtiments, l’un sert d’école primaire et l’autre de maternelle. On a procédé à une jonction en 2000, ce qui a permis de créer une bibliothèque et une salle de motricité.” L’existence d’un seul et unique groupe scolaire intercommunal participe certainement du choix du S.I.V.O.S. de la Rêverotte. Cette centralité règle d’emblée la question des trajets et des coûts induits. L’autre facteur favorable réside dans la qualité du partenariat établi avec Familles Rurales dans le cadre du périscolaire. “Ce partenariat sera probablement renforcé et on devra probablement intégrer de nou- A prêts à collaborer La décision du S.I.V.O.S. semble assez bien perçue chez les parents dʼélèves prêts à sʼimpliquer dans ce nouveau challenge. “On a envie de collaborer au mieux, de faire quelque chose de bien avec les scolaires. Ce nʼest pas simple car on nʼa pas beaucoup de temps”, explique Audrey Prieur. Un sondage a été effectué auprès des familles, histoire de mieux cerner les envies et les besoins des uns et des autres. La confiance est de mise car il existe sur le secteur des structures associatives particulièrement dynamiques tout à fait en mesure dʼassurer lʼencadrement adéquat. “La seule crainte réside peut-être dans le coût financier susceptible de décourager certaines familles”, observe la déléguée des parents dʼélèves. I velles activités sportives et culturelles.” Rien n’est encore arrêté. Le S.I.V.O.S. travaille actuellement avec les enseignants et les parents d’élèves sur le contenu du fameux créneau horaire de 15 h 30 à 16 h 30. “On est en contact avec l’Inspection académique pour bénéficier d’un appui technique et pédagogique.” Le choix de la demi-journée supplémentaire s’est finalement porté sur le mercredi matin. Côté finances, le S.I.V.O.S. de la Rêverotte touchera comme prévu 90 euros d’aide par enfant sur l’année scolaire 2013-2014. “Il y aura certainement un coût supplémentaire demandé aux parents. Il sera fonction des activités proposées”, admet le maire qui espère avoir réglé une grande partie du dossier d’ici les vacances. I Malgré une augmentation de 2 euros pour un aller-retour, le transport à la demande reliant Pierrefontaine, Orchamps-Vennes et Valdahon affiche une progression de fréquentation. Les personnes âgées et handicapées sont les premiers clients. e passage de 3 à 4 euros le trajet, soit 8 euros (au lieu de 6) pour un aller-retour ne semble pas freiner les utilisateurs de “LiberTad”, nom du transport à la demande mis en place en 2011 par la communauté de communes de Pierrefontaine-Vercel. “Nous sommes aujourd’hui à 400 trajets par mois. C’est au-delà de nos prévisions” constate la communauté de communes qui finance ce service à 50 %, l’autre partie étant prise en charge par le Conseil général. L’augmentation du tarif serait liée à celle des prix des carburants. Concrètement, ce service est destiné aux personnes à mobilité réduite, les personnes seules sans permis de conduire, les jeunes de moins L de 26 ans (sauf trajets correspondants aux itinéraires de transports scolaires), les demandeurs d’emploi, les personnes bénéficiaires du Revenu de solidarité active et les personnes provisoirement sans véhicule (véhicule accidenté, retrait du permis de conduire…). “Les trajets se font des villages vers les bourgscentres que sont Pierrefontaine, Orchamps-Vennes ou Valdahon. Les chômeurs ne sont que 2 % des personnes empruntant ce service : la majorité l’utilisant sont des personnes à mobilité réduite qui doivent se rendre soit à la pharmacie, médecin, mairie ou poste” explique la communauté de communes. Les trajets domicile-travail ne sont pas pris en charge. I 36 VALDAHON - VERCEL La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 DÉLINQUANCE FESTIVAL À Valdahon La Guerre du Son revient Le pot catalytique, Landresse remet le son La Guerre du Son stoppée l’an dernier revient vendredi 19 et la nouvelle cible des voleurs samedi 20 juillet. Le comité des fêtes a réussi un pari que La pièce automobile contient des métaux précieux qui se revendent à prix d’or. C’est pour cela qu’elle intéresse les trafiquants. De nombreux vols de pots catalytiques ont été signalés dans le Haut-Doubs. est en démarrant sa voiture un matin qu’un automobiliste de Villers-le-Lac a découvert la supercherie. “Elle faisait un vrai bruit de tracteur” raconte-t-il. En se penchant sous le véhicule stationné sur la voie publique, il a eu la désagréable surprise de découvrir que le pot d’échappement avait disparu, coupé net. Ce propriétaire a été victime de la nouvelle forme de délinquance qui sévit sur le Haut-Doubs depuis trois mois : le vol de pots catalytiques ancienne génération. La pièce intéresse les trafiquants car elle contient quelques grammes de métaux précieux qui se revendent à prix d’or comme le platine (35 000 euros le kilo), le palladium (16 000 euros le kilo) et le rhodium (2 600 euros le kilo). “Ces vols sont assez nouveaux. Il y a une recrudescence” indique la gendarmerie de Pontarlier. Des cas ont été recensés entre autres à Villers-Le-Lac, au Russey, à Valdahon, mais également à Besançon. “Début mai, plusieurs clients se sont fait voler leur pot catalytique. Les véhicules étaient trois anciens modèles de Xsara, un Berlingo et un véhicule utilitaire. Dans tous les cas, la coupure était précise. De toute évidence, ces gens-là sont outillés C’ beaucoup pensaient impossible. En tête d’affiche : Axel Bauer. Les pots catalytiques contiennent quelques grammes de métaux précieux comme le platine qui se revend 35 000 euros le kilo. ertains, en 2012, ont enterré la Guerre sommeillé l’an dernier. En effet, les organidu Son lorsque celui-ci annonçait son sateurs ont préparé cette onzième édition, sommeil après dix années de fonction- remotivé les troupes (bénévoles), et surtout nement. Un festival qui se stoppe ainsi ne aidé à la construction de la salle polyvalente repartira disaient-ils, prenant exemple sur du village, ouvrage piloté par la mairie. L’Herbe en Zik (Besançon). Le Comité des Tous les ans, le show parvenait Fêtes de Landresse prouve le contraire. à accueillir 8 000 spectateurs. Dans le village natif de Louis Pergaud, niché Remotiver Avec à chaque fois, de belles têtes entre Baume-les-Dames et Valdahon, les amad’affiche : Trust, Nada-Surf, teurs de musique rock vont se retrouver ven- les troupes. Mademoiselle K. Et même si la dredi 19 et samedi 20 juillet. Au programme, Guerre du Son espère une météo neuf concerts sur deux jours sont proposés clémente, une scène permanendont la venue d’Axel Bauer ou encore Merzte couverte peut abriter jusqu’à hin. Un joli coup pour le festival qui n’a pas 1 000 personnes. I pour voler les pots” apprend-on auprès du garage Citroën de Valdahon. Même si elles portent plainte, ces vols sont préjudiciables pour les victimes qui doivent remplacer le pot d’échappement de leur véhicule. En fonction des modèles, un pot catalytique coûte entre 500 et 1 300 euros. Des frais que l’assurance en général ne couvre qu’en partie comme l’explique l’automobiliste de Villers-leLac. “Pour mon véhicule, un pot neuf coûte 1 100 euros. L’assurance prend en charge environ 40 % de la somme car elle tient compte de la vétusté de la pièce au moment du vol, et de la franchise qui dans mon cas est de 130 euros. Au final, j’en suis pour 600 euros de ma poche pour un pot catalytique neuf” peste le propriétaire qui n’a plus qu’à croiser les doigts que les voleurs ne s’en prennent pas une deuxième fois à sa voiture qui dort sur la voie publique. I En moyenne, 8 000 spectateurs viennent danser, chanter ou s’amuser sur deux jours à Landresse pour la Guerre du Son. C NOUVELLE FORD FIESTA. Connectée 24h sur 24. WEEK-END PORTES OUVERTES 15 ET 16 J U I N TREND À PARTIR DE % 9 790 € + CRÉDIT AUTO À 0 (1) (2) TAEG fixe / an de 12 à 36 mois avec apport. Pour 10 000€ empruntés : 36 mensualités de 277,78 € Montant total dû par l’emprunteur : 10 000 € (1)Prix maximum TTC au 19/03/2013 de la Nouvelle Fiesta Trend 3 portes 1.25 60 ch type 03-13 déduit d'une remise de 3 560 €. (2) Apport minimum 20%. Exemple pour un montant emprunté de 10 000 € : 36 mensualités de 277,78 €. Taux Annuel Effectif Global Fixe : 0% (Taux débiteur : 0% l'an). Montant total dû par l'emprunteur : 10 000 €. Hors assurances facultatives. Celles-ci comprennent en plus de la mensualité : une protection Décès-Incapacité à partir de 9,17 €/mois - une garantie Valeur Initiale Plus à partir de 17,50 €/mois. Délai légal de rétractation. Coût du crédit pris en charge par Ford Credit. Sous réserve d'acceptation du dossier par FCE Bank Plc, 34, rue de la Croix de Fer 78100 Saint-Germain-en-Laye. SIREN : RCS Versailles 392 315 776. N° ORIAS : 07031709. UN CRÉDIT VOUS ENGAGE ET DOIT ÊTRE REMBOURSÉ. VÉRIFIEZ VOS CAPACITÉS DE REMBOURSEMENT AVANT DE VOUS ENGAGER. Offres non cumulables (à d'autres offres que celles-ci) réservées aux particuliers pour tout achat de cette Fiesta neuve, du 01/06/2013 au 29/06/2013 dans le réseau Ford participant. Modèle présenté à 16 400 € : prix maximum TTC au 19/03/2013 de la Nouvelle Fiesta Titanium 3 portes 1.0 80 ch S&S équipée de la peinture métallisée Bleu Candy. Consommation mixte (l/100 km) : 4,3. Rejet de CO2 (g/km) : 99. f df VALDAHON - VERCEL VALDAHON La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 37 L’aiguilleur héroïque La ville honore “son” cheminot héros Le 21 juin 1963, Roger Arnoux, aiguilleur à la gare de Valdahon, sacrifiait sa vie pour dérouter un train “fou” lancé à plus de 100 km/h. Son acte héroïque permit d’éviter la collision avec un autorail abritant 100 permissionnaires. 50 ans plus tard, une association et la Ville lui rendent hommage. eule une plaque commémorative, que l’on distingue difficilement sur le fronton de la gare de Valdahon, rappelle l’acte héroïque d’un homme. Le 21 juin 1963, Valdahon connaît le plus grand accident ferroviaire de son histoire. Un événement qui aurait pu être tragique si Roger Arnoux, alors aiguilleur intérimaire, n’avait eu la présence d’esprit d’aiguiller le train fou sur une voie de garage au prix de sa vie. 50 ans plus tard, Valdahon lui rend hommage en baptisant une rue à son nom ainsi qu’une nouvelle plaque commémorative le 20 juin à 19 heures. S Le train de marchandises s’est littéralement couché sur les voies évitant par chance un wagon où liaison Morteau-Besançon. Il démar- de descendre. Roger Arnoux courut 100 personnes étaient à l’intérieur. re. Direction Valdahon. Très vite, le alors pour prendre en main le poste Le Valdahonnais Michaël Billerey, ici sur les lieux du drame vieux de 50 ans, est celui qui a ressorti des archives l’acte héroïque de Roger Arnoux. VALDAHON Si le cheminot est toujours un héros dans la mémoire collective, c’est aussi et surtout grâce au fabuleux travail de recherche mené par Michaël Billerey, un Valdahonnais passionné par le rail. Fondateur de l’association Autorail X-2800, il a ressorti des archives cette histoire pour le moins extraordinaire. Le fait divers débute en gare d’Avoudrey, ce 21 juin 1963. À 16 h 58, un convoi de bois est stationné en gare. Le conducteur n’est pas dans son poste de pilotage. Un homme “pris de folie” rappelle les journaux de l’époque, court et monte dans la machine assurant la poste d’Avoudrey alerte par télégraphe celui de Valdahon qu’un train “fou” est sur la voie. Garde-barrière à Longemaison à l’époque, Monsieur Huot vit passer le train à folle allure et échappa à la mort en descendant les barrières évitant aux piétons de traverser la voie. Des tôles Distant d’une dizaine de kilomètres, le train arribroyées. va en quelques minutes à Valdahon, lancé à plus de 100 km/h grâce à la forte pente, où était stationné un autorail rempli de permissionnaires du camp du Valdahon. Il est trop tard pour réagir et leur demander d’aiguillage. Dans un vacarme assourdissant, il dévia le train et fut broyé par les wagons qui se retournèrent. À l’intérieur de la locomotive, l’homme pris de folie (un cheminot) échappa à la mort. Il fut jugé ensuite pour homicide volontaire et emprisonné (1 an). Michaël Billerey le passionné du rail a retrouvé des images inédites. Avec son association, il organise une exposition dans le hall de gare. Ensuite, elle sera visible à la bibliothèque de Valdahon. I E.Ch. Commémoration le 20 juin à 19 heures, à la gare de Valdahon De jeunes musiciens L’incroyable histoire de Cassidee se poursuit à Los Angeles Repéré par une société américaine, le groupe Cassidee part en juin à Los Angeles enregistrer un album. Composé de jeunes du Haut-Doubs, dont le chanteur Tristan Renault est originaire de Valdahon, le groupe va partir tous frais payés. l y a huit mois, leur vie se résumait à ça : cours à la fac et répétitions le soir. Huit mois plus tard, Tristan Renault, chanteur originaire de Valdahon, Romain Dufrenoy le guitariste (Montperreux), Kevin Cessin le batteur (Mouthe) et Rémi Bablan le bassiste (Besançon), préparent leurs valises pour Los Angeles. Sacré destin. Aux États-Unis, ils vont enregistrer un album sans débourser le moindre centime. Euxmêmes avouent ne pas encore croire à cette chance qui leur est réservée d’autant qu’ils ne sont pas connus. “Nous faisons peu de scènes mais beaucoup d’enregistrements.” Outre son talent, le groupe Cassidee a eu un énorme coup de chance qui remonte à mai 2012. Rémi, un des membres, poste sur le réseau social Twitter à I cette date la chanson que le groupe a enregistré en studio. Il est repéré par le chanteur Markus Huston qui renvoie le son à Chris Stokes, un directeur de film, manager et producteur américain de musique urbaine. Ni une, ni deux, les Américains demandent aux “Frenchies” de débarquer “dans les plus brefs délais” aux U.S.A. “Franchement, on n’y croyait pas, avoue Tristan Renault, Ils le chanteur et fonépluchent le dateur de ce groupe pop. Nous contrat avec étions à l’époque des avocats. tous en cours, on a laissé un peu traîné jusqu’en décembre. Ils sont revenus à la charge et c’est à ce moment que nous leur avons demandé s’ils étaient sérieux.” La boîte américaine ne semble pas vouloir s’amuser. Elle leur adresse un contrat en bonne et due forme. Par chance, le groupe fait la connaissance de Lee Catterson, un Anglais domicilié à Ornans et connaisseur du monde musical qui devient leur grand frère, ou agent, c’est selon. En relation avec des avocats, ils épluchent le contrat. “On ne perdra pas d’argent à aller là-bas. Tout est pris en charge.À la signature, nous toucherons 10 000 dollars. Mais nous savons que nous devrons être bons dès le début. Si on ne correspond pas, ils nous renverront à la maison” souffle Romain. Les quatre garçons décident en début d’année 2013 de stopper les cours pour répéter encore et encore. “Nos parents l’ont mal pris au début. Mais pour nous, Rémi, Tristan, Romain (de gauche à droite) et Kévin (en haut) partent mi-juin aux États-Unis après avoir été repérés par une société de production. Ils stoppent les cours. c’est une vie professionnelle qui débute” témoigne en chœur les membres. Rémi était en B.T.S. de commerce, Kevin en B.T.S. automatisme, Romain en D.U.T. gestion des entreprises et Tristan en langues étrangères appliquées. Ils partiront mi-juin de l’autre côté de l’Atlantique pour environ 6 mois, voire un an. “Pour en arriver là, on a travaillé. Il ne faut pas croire que c’est gagné” conclut Cassidee, qui, pour se rôder, fera le 14 juin un concert en acoustique gratuit à l’Espace Ménétrier à 20 h 30. Leur dernier concert avant, on leur souhaite, l’envol vers la gloire… I E.Ch. Écouter sur youtube : tapez Cassidee 38 VALDAHON - VERCEL VISITE La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 François Hollande à Avoudrey Le président Hollande en terrain non miné 600 salariés pour 850 habitants… Avoudrey n’a pas été choisie par hasard par le président Hollande pour sa visite du 3 mai dernier. Une bouffée d’oxygène pour le président qui tente de rebondir après une première année de mandat plutôt poussive. i un concours du village regroupant la plus forte activité économique sur son territoire proportionnellement au nombre d’habitants était organisé, alors Avoudrey serait sacré champion, avec environ 600 emplois pour 850 habitants. Un record, dû notamment à la présence de deux joyaux du savoir-faire artisanal : les salaisons Jean-Louis Amiotte (120 salariés) et du maroquinier S.I.S. (450), sans compter toutes les autres entreprises présentes sur le territoire communal. Alors pour le président Hollande en quête d’oxygène et de crédibilité, c’était le point de chute idéal. À part une “Manif pour tous” qui a rassemblé une petite centaine de militants anti-mariage gay, il n’y avait que peu de motifs d’opposition possibles en ces lieux. On n’était pas à Sochaux… S “Nous allons réussir a martelé le chef de l’État dans la bataille que d’aucuns croient désespérée contre le chômage. Vous contribuez à cet espoir” a-t-il lancé aux chefs d’entreprises visités ce jour-là. Dans sa tentative de reconquête du monde économique échaudé par plusieurs douches froides ces derniers mois, le chef de l’État a distillé quelques projets qu’il a promis de mettre en œuvre prochainement : “Par exemple, les petites entreprises ne seront plus obligées de publier leurs comptes. Nous allons faire ce nettoyage de printemps des règles administratives qui sont trop nombreuses” a lancé François Hollande. Autre promesse en forme de rétropédalage : “Nous allons revenir sur les exonérations de cotisations sociales accordées sur les heures supplémentaires. On s’est bien aper- Le directeur des salaisons Amiotte Richard Paget a fait visiter son entreprise à la délégation présidentielle. Le maire d’Avoudrey Joël Barrand accueille le chef de l’État. çu que ça pouvait pénaliser le pouvoir d’achat des salariés.” En revanche, pas question de revenir sur la question des 35 heures légales de travail hebdomadaire. Pour le reste, la visite du président Hollande en terre doubienne ressemblait point pour point à une visite présidentielle : trop cadrée, trop préparée, trop ciblée pour être vraiment source d’avancées ou d’annonces significatives. I J.-F.H. Le chef de l’État 100 % tourné sur l’emploi promet-il. En marge de la visite, les anti-mariage pour tous se sont fait entendre. Petit bain de foule aux abords de l’entreprise S.I.S. Quelques dizaines de curieux attendaient le chef de l’État à Avoudrey. Le personnel de l’entreprise Jean-Louis Amiotte. En visite dans les ateliers du maroquinier S.I.S. SANTÉ La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 SANTÉ Zoom Prévention des cancers Fausses croyances solaires Soleil Tout un tas d’erreurs circulent sur les grains de beauté et les comportements à adopter face au soleil. Florilèges et mise au point. attention danger G Les fausses idées : Les grains de beauté : les nævus - le grain de beauté depuis la naissance est moins dangereux - le grain de beauté plat est moins dangereux - cʼest dangereux dʼécorcher un grain de beauté en relief avec des poils - un grain de beauté en relief sur une zone de frottement doit être opéré - il y a toujours un grain de beauté avant un mélanome - si on opère tous les grains de beauté, il nʼy aura pas de mélanome Le 30 mai avait lieu la journée nationale de prévention et de dépistage des cancers de la peau. Marche à l’ombre… récieuse source de vitamine D indispensable à la fabrication des os, le soleil doit être consommé avec extrême parcimonie. Jusqu’à maintenant dans le Haut-Doubs, peu de risques de souffrir d’insolation… Cinq à dix minutes d’exposition par jour, six mois dans l’année, suffisent à combler nos besoins. Se dorer la pilule au soleil même avec la meilleure des crèmes solaires, c’est prendre le risque bien inutile de favoriser l’apparition de mélanomes. Les coups de soleil d’aujourd’hui seront les cancers de la peau de demain. “Ces canUne démarche cers sont de plus en plus fréquents. préventive Contrairement aux précoce. idées reçues, les risques sont plus élevés en montagne qu’au bord de la mer. L’impact des U.V. augmente avec l’altitude”, explique P 39 le docteur Hervé Van Landuyt de l’association des dermatologues de Franche-Comté, partenaire de ces actions de dépistage. Pour ce dermatologue du C.H.R.U. de Besançon, le dépistage n’a de sens que s’il s’inscrit dans une démarche préventive précoce, volontaire et de tous les instants. Face aux dangers du soleil, la meilleure stratégie passe par l’évitement et la protection vestimentaire. Tenue de circonstance : chapeau, vêtements foncés et lunettes adaptées. “Il n’existe pas d’écran total. La crème solaire même avec le plus fort indice de protection n’est pas suffisante”, poursuit le praticien. Tous ces principes de bon sens semblent à l’opposé de l’évolution des pratiques dans une société où le bronzage constitue encore pour beaucoup un critère esthétique quand ce n’est pas une preuve de bonne santé. Une action de prévention et de dépistage était organisée le 30 mai à l’hôpital de Morteau. I G Mise au point : Toutes ces notions sont fausses. Depuis 30 ans, les nævus sont de faux coupables. Dans 80 % des cas, il nʼy a pas de nævus avant un mélanome. Seuls certains nævus sont à opérer. Lʼexamen régulier des nævus nʼa aucun intérêt en santé publique si nous ne changeons pas notre comportement solaire. Seule une protection solaire stricte dès la petite enfance limitera lʼapparition de nævus trop foncés et évitera lʼapparition 15, 20 ans après des coups de soleil répétés dʼun mélanome sans grain de beauté préalable. G Les fausses idées Soleil, bronzage et protection - pour bronzer, il faut sʼallonger. Si on bouge, on ne risque rien - il faut se protéger que lorsquʼil fait beau et chaud - si je suis bronzé, je ne risque plus rien - les nuages, le froid diminuent les risques - les U.V.A. ne sont pas dangereux - la meilleure protection, cʼest la crème écran total Le dépistage passe par l’examen minutieux de la peau. G Mise au point : La seule prévention logique passe par lʼéviction solaire et la protection vestimentaire. La crème solaire nʼest pas suffisante. Elle ne sert quʼaux U.V. qui réverbèrent du sol. Il nʼy a pas dʼécran total. Les U.V. traversent les nuages. Lʼaltitude augmente les risques même sʼil fait plus froid. Le fait de bouger ne change rien. E ÈREkÊ T * Sur le moins cher, hors «promo» et «prix nets», jusqu’au 16/16/2013 /16/2 /1 2 PÈRE k kÊ TE DES DES PÈRE E R È P S DE E T Ê k E R È P S E D E ÊT k E PÈR S E D E T Ê k E R È P S DE 66, rue de la République s 0/.4!2,)%2 Publipresse développe depuis plus de 15 ans des savoir-faire dans le domaine de la communication. Tout a commencé par la presse écrite et la création de journaux d’informations de proximité, le cœur de métier de Publipresse. Cette expérience a servi de socle à l’émergence de nouvelles compétences dans le domaine du conseil, de la création graphique, de la conception de sites Internet, de la réalisation de visites virtuelles et de l’installation de bornes tactiles. Aujourd’hui, Publipresse est l’interlocuteur idéal pour construire votre communication et la stratégie qui l’accompagne. Découvrez d’autres réalisations sur notre site Internet : www.groupe-publipresse.com Créateur de sites internet www.villaverde.fr www.promotion-pellegrini.fr Jardinerie, animalerie, décoration Promoteur immobilier Concepteur graphique Publipresse et la Foire Comtoise, un succès très «Braaasiiiil !!!!» Publipresse est très fier d’avoir collaboré cette année avec Micropolis - Besançon en réalisant l’ensemble de la communication visuelle de la Foire Comtoise 2013. Publipresse a d’ores et déjà été retenu pour la communication de la Haute Foire de Pontarlier et du Assurance & gardien Salon de la Mariée nag dee Besançon. Charte de l’exposant L’assurance « Domma ges » prend effet à partir du jeudi 10 mai à 19h. Ces dispositi mai à 0h00 et se termine ons sont identiques mardi 22 concernant l’assuran L’assurance « Vol » ce « tous risques ». prend effet à partir du jeudi 10 mai à 19h. Un gardiennage 0h00 et expire dimanch permanent sera assuré e 20 mai à à partir du lundi 7 à 12h. La dégrada mai jusqu’au mercred tion due à un aménag i 23 mai ement personnalisé d’objets …) reste de votre stand (ex sous votre entière en page 1 : suspens responsabilité. Par :Miseion vrir sa responsabilité Presse 2013.qxd ailleurs, Dossier chaque civile personnelle exposant devra couet professionnelle dans le cadre de sa participation. Infos Techniques Toute prestation ou modification techniqu e formulée à partir majoration de 20 % du mercredi 2 mai fera et sera effectuée en l’objet d’une fonction des disponib Pour toute comman ilités humaines et de technique complém matérielles. entaire pendant la vous demandons période de montage de régler sur place le montant TTC de , nous rappelons qu’il est la prestation associée formellement INTERDIT . Nous vous de clouer, agrafer mélaminé. ou coller sur les cloisons en À l’occasion de la Foire Comtoise, les halls A2 – B1 bénéfici verte d’un film plastique ent d’une moquette neuve à retirer par vos soins. recousur votre stand n’est Sauf commande de pas assurée par notre nettoyage, l’interve ntion service de nettoyag des allées. e qui se charge uniquem ent ATTENTION, pour les exposants en Gastron mentation en eau froide omie ayant fait la lisé par l’équipe techniq et/ou chaude, le raccordement sera demande d’une aliobligatoirement réaue de Micropolis, plombier peut, sous réserve de matériau tout comme le démontage. De même, le et imposer à l’expos non-conforme, refuser ant d’acheter le matérie un l adéquat à ses propresraccordement frais. Consignes de sécurit é Un Chargé de Sécurité sera présent pendant Invité d’honneur Commission de Sécurité toute la durée de la Foire. Le passage est prévu le vendred de la Les aménagements i 11 mai. et la mise en scène des stands doivent visite finale du Chargé être achevés au moment de Sécurité. En effet, de la vous devez être munis de conformité nécessa de toutes les attestatio ires pour l’utilisatio n des matériels de ns stands. décor et d’aména gement des Vous devez impérati vement pouvoir les présenter sur demand de Sécurité ou de e de Micropolis, du la Commission de Sécurité lors de la Chargé où ces documents visite avant l’ouvertu ne seraient pas présenté re. Dans le cas s, Micropolis se réserve aménagements techniqu le droit de procéde es nécessaires et r aux imposés par la sécurité. Le coût de ces aménag ements sera à votre charge. Des consigne transmises ci-joint. Merci de bien vouloir s de sécurité vous en prendre connaiss sont sitions nécessaires. ance et de prendre les dispo- Déclaration de déb its temporaires brésil Les autorisations de débits temporaires sont à retirer au Commis services de Micropo sariat Général auprès lis lors des Nous remettons directem de la remise des badges, les jeudi 10 et vendredi 11 ent les informations mai 2012. tention des autorisat nécessaires à la police ions, aucune démarch municipale pour l’obe supplémentaire ne vous est demand TION GURA ée. INAU Parking et station nement dtion. rada dég de L’accès en véhicule ou au Parc ol des Expositio ns pendant la manifest l’entrée 1 avec votre e v 2 personnes Invitation valable pour Passage direct au contrôle 12 mai 2013 - re le du 4 au produ Valab ction inte rdite . Micropoli décline toute resp onsa bilit é en cas d ation se fera avant carnet d’accès véhicule 10h par . Un parking exposan derrière le Hall A2-B1 ts est à votre dispositi (au niveau de la porte on, 3, bretelle de la Foire) par société, dans la limite des places avec une carte parking disponibles. Ces 2 lors de votre arrivée supports d’accès avec vos badges vous seront remis au commissariat général. Aucun véhicule n’est autorisé à stationne r dans la Foire Comtois verture au public. e pendant les heures d’ou- Obligations Fiscale VÉHICULE s et sociales M La SE Sur votre stand et pendant toute la durée de l’événem fournir les justificati ent, vous devez être fs d’activité, les déclarat en mesure de ions d’embauche votre espace ainsi des personnes travaillan que les attestatio ns justifiant que vous t sur gations sociales et vous êtes acquitté fiscales. La signature de vos oblidu dossier vous engage au cès différent respectAc des parking es clauses de participation à la Foire Comtoise de la FSCEF : conditio Hall E, en du règlement intérieur de ns générale ruesdudeDovente, Micropolis et trée n°s4de règleme respect des obligatio cteur modalité nt et de communication, ns sociales et fiscales, Ma lco Be normes rnard d’hygièn niques. etecahier des charges Mouras emb tech- OFFICIE L 2013 Votre participation à la Foire Comtoise impliqu ces douze points. e l’acceptation et l’applic ation de Page 1 15:16 • Respect 5/04/13 er toutes les dispositions législativ es et réglementaires l’adresse, la publicité concernant la raison et l’affichage des sociale, prix, les conditions • Maintenir, durant de crédit, l’hygièn toute la durée de e alimentaire. la Foire, toutes les saction ne serait pas propositions faites, conclue immédiatement. au cas où la tran• Garantir la conform ité exacte du produit commandé avec • Respecter le délai celui livré. de livraison qui doit être inscrit sur le bon • Assurer un service de commande. après-vente claireme nt défini (en outre, par l’exposant ou préciser si le S.A.V. par le fabricant, ou est assuré par un prestataire l’adresse). Cette mention de service dont l’exposa devra être obligato nt fournira délivré au client. irement inscrite sur tout bon de comman de • Pouvoir justifier du bien-fondé de toute insertion de • Être présent, en type publicitaire. permanence sur le stand et adopter un lité de l’accueil visiteur. comportement qui favorise la qua• Renoncer à tout « racolage », m’interd ire d’exposer un louée, m’interdire produit en dehors de rechercher ou de la surface d’interpeller la clientèle par la firme, m’interd , en dehors du stand ire de vendre suivant occupé les méthodes des visiteurs sont interrog posticheurs sachant és sur les méthode que les s de vente pratiqué • Maintenir mon es durant la Foire. stand totalement ouvert durant les ment, durant une heures d’ouverture éventuelle démons au public et notamtration. • En cas d’organ isation d’un jeu durant la Foire, le prévoir l’assurance que les sans obligation d’achat gains seront distribué et avec s ; il devra se dérouler • Soumettre à l’agréme à l’intérieur de mon nt préalable de l’organis stand. ainsi que toute attractio ateur, toute publicité lumineuse ou sonore, n, spectacle ou animatio autorisation accordé n. L’organisateur pourra e, en cas de gêne revenir sur cette apportée aux exposan la tenue de l’exposi ts voisins, à la circulatio tion. n ou • Accepter toutes ces clauses et celles du règlement intérieur j’ai reçu un exempla et des règles de sécurité ire, et en respecte r les dont dispositions sachant résilié de plein droit, que le contrat pourrait sans mise en demeure être , sans préjudice des pourraient être réclamé dommages intérêts s. qui DOSSIER DE PRESSE guide de l’exposant En conséquence, l’organisateur de la Foire pourrait procéde à des sanctions (fermetu r immédiatement re du stand, coupure chèque de caution d’électricité, encaisse …) sans que l’exposa ment du nt ne puisse prétend dédommagemen re à un quelconque t financier et matériel de la part de l’organis Charte des foires, ateur. salons et congrès de France Commissariat Généra l Toute l’équipe commer ciale de Micropolis est à votre dispositi de la Foire situé dans on au Commissariat le Hall d’Accueil Espace Général polis. Vous pouvez Nord, niveau supérieu aussi les r de la Brasserie Restopar mail commercial@mic contacter par téléphone au 03 81 41 08 09 ou ropolis.fr. Raphaële VIVANT : Halls E - B1 et Accueil Espace Nord Invités d’honneur – Institutionnels Ameublement – Artisana t du Monde raphaele.vivant@micropo lis.fr Sébastien GARNIER : Hall A2 et Village Agricole Habitat – Bien-être – Section Agricole sebastien.garnier@micro polis.fr www.foire-comtoise .com Horaires Carole PETETIN : Plein Air BTP – Auto/Moto – Equipement de jardin Loisirs – Habitat Plein Air carole.petetin@m icropolis.fr Lucie TRIMAILLE : Halls C et D1-D2 Gastronomie lucie.trimaille@micropolis .fr nous vous souhaitons à toutes et à tous 87e foire comtoise une excellente et restons à votre disposition pour tout complément d’info rmation Inauguration, samedi Dates Samedi 4 mai Lundi 6 mai Mardi 7 mai Jeudi 9 mai 8h00 - 10h00 8h00 - 10h00 8h00 - 10h00 8h00 - 10h00 8h00 - 10h00 8h00 - 10h00 8h00 - 10h00 SEM MICROPOLIS 3 boulevard Ouest - BP2019 25050 Besançon Cedex T. 03 81 41 08 09 F. 03 81 80 23 15 4 mai à 15h Accès exposants 8h00 - 10h00 8h00 - 10h00 Horaires visiteurs 10h00 - 23h00* 10h00 - 20h00 10h00 - 20h00 10h00 - 20h00 10h00 - 23h00* 10h00 - 23h00* 10h00 - 23h00* 10h00 - 23h00* 10h00 - 19h00 www.foire-comtoise .com Contact : Anthony Gloriod | 03 81 67 90 80 | 07 86 500 523 1, rue de la Brasserie - BP 83143 - 25503 MORTEAU Cedex | www.groupe-publipresse.com SOCIÉTÉ ÉGLISE La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 41 Après l’annonce de sa renonciation “La vie continue ! Il n’y a aucune rupture” Après dix ans passés en Franche-Comté, Monseigneur André Lacrampe a décidé de renoncer à sa charge d’archevêque pour raison de santé. Les réactions se sont multipliées à cette annonce. a Prese Pontissalienne : Comment vous sentez-vous ? Monseigneur André Lacrampe : Ça va autant que faire se peut. L’enveloppe est en bonne forme. J’essaie de mener à bien et au mieux la charge qui m’est confiée avec l’aide de Dieu et le soutien précieux des médecins qui veillent sur l’être humain. Ils m’ont dit qu’à cause du suivi cardiologique et rhumatologique qui doit être exercé, ce n’était pas possible de continuer tant d’activités, il faut impérativement alléger la charge. Mais le cahier des charges de l’archevêque est tellement lourd avec 13 doyennés dans le Doubs et la Haute-Saône et la responsabilité de la province ecclésiastique de Besançon que même en déléguant pas mal de choses, c’est devenu très compliqué. Je rentre donc dans les Pyrénées, à Lourdes, cela me permettra notamment de suivre les cures qui me sont prescrites. L S.M.S. et je continue à recevoir des dizaines de lettres tous les jours, et pas que des fidèles. Je ressens ce sentiment de reconnaissance et de soutien apporté à la consolidation de la foi durant ces dix années passées ici. L.P.P. : Fait-il y voir un lien avec la brèche ouverte par le pape Benoît XVI qui a lui aussi renoncé à sa charge ? Mg.A.L. : Il n’y a aucun lien puisque j’ai pris cette décision dès l’automne dernier et que c’est donc Benoît XVI qui l’a acceptée en début d’année. J’ai attendu quelques semaines avant de la rendre publique car je ne vou“Je dois lais pas que cette annonremplir un ce entraîne un frein à l’élan missionnaire et à ministère de la vie de l’Église en cours proximité.” d’année pastorale. Et la vie continue ! Il n’y a aucune rupture, j’ai présidé la confirmation de 32 adultes à la cathéL.P.P. : Comment réagissent les fidèles ? Mg.A.L. : Dès cette annonce, j’ai reçu drale le jour de la Penplus de 200 mails, des centaines de tecôte, je célébrerai la fête des prêtres jubilaires le 28 juin, etc. Jusqu’à l’automne, je mènerai à bien la vie du diocèse. L’élan continue. L.P.P. : Et vous irez aux J.M.J. à Rio de Janeiro fin juillet ? Mg.A.L. : Oui, j’irai car je m’y suis engagé. Je n’irai pas avec les jeunes du diocèse de Besançon pour leur immersion d’une semaine à la frontière bolivienne. Je suis déjà allé une bonne quinzaine de fois au Brésil dans ma responsabilité au comité épiscopal France-Amérique latine et je maîtriMonseigneur André Lacrampe était arrivé le 13 août 2003 à se la langue portugaise. Je vais à Rio Besançon. Son successeur sera nommé à l’automne. pour rejoindre les jeunes de toute la province de Besançon, les médecins ne me l’ont pas contre-indiqué. il faut appeler au ministère presbyté- statut d’évêque “médiatique” ral. Une chose est encourageante en Mg.A.L. : J’ai fait en effet beaucoup de L.P.P. : Vous avez souligné qu’en dix ans, des ce moment, il y a huit jeunes en for- visites, de rencontres, j’ai appris à aimer “fragilités dans l’évangélisation sont appa- mation dans le diocèse et d’autres se et à servir la Franche-Comté. J’ai visirues” en Franche-Comté. Qu’est-ce que cela posent la question. Il y a aussi 31 diacres té des fermes, des entreprises, je suis signifie ? permanents et il faut aussi interpel- allé sur les stades, dans les fêtes des Mg.A.L. : Il y a des zones d’ombre et de ler d’autres hommes. Et parmi les labours, etc. Je considère que je dois lumière. La transmission de la foi, la acteurs pastoraux, il y a les membres remplir un ministère de proximité qui pratique religieuse vivent un certain des équipes de coordination pastora- doit être fait d’écoute, de compréhenbasculement. Il faut prendre acte de le qui se renouvellent. Beaucoup de sion. Tout ce que je vis, je le vis par cette situation, mais ne pas être pas- personnes répondent à l’appel. Une nature et par méditation. Que faisait sif. Nous lançons par exemple avec les collaboration plus étroite est appelée le Christ ? Il allait de village en villadeux autres évêques de Franche-Com- à être vécue entre les prêtres, les diacres, ge, de ville en ville, il apportait une té un appel, en juin, aux familles pour les religieuses et les laïcs. C’est en cela parole d’espérance. Mon ministère a la catéchèse. L’autre aspect de cette qu’il y a basculement. donc été un ministère d’itinérant avec fragilisation, c’est la posture du prêtre ce souci de rencontrer le maximum de qui change dans les unités pastorales L.P.P. : On vous a vu beaucoup sillonner la personnes et de faire confiance aux peret les doyennés. Il y en a beaucoup région en dix ans, et même au stade de foot sonnes qui sont en responsabilité. I Propos recueillis par J.-F.H. moins qu’il y a dix ans. C’est pourquoi ou sur le tour de France. Vous assumez ce Vorsprung durch Technik Xenon Plus La route en haute définition Audi A4 Avant Ambiente Plus. À partir de 379 €/mois* avec apport. 3 ans de Garantie inclus**. Forfait Service Entretien inclus***. Audi.fr/A4_Avant Location longue durée sur 36 mois. 1er loyer 5 999 € et 35 loyers de 379 €. Offre valable du 1er avril au 30 juin 2013. *Exemple pour une Audi A4 Avant Ambiente Plus 2.0 TDI 120 ch BVM6 en location longue durée sur 36 mois et pour 45 000 km maximum, hors assurances facultatives. **Garantie 2 ans + 1 an de garantie additionnelle incluse. Offre réservée aux particuliers chez Espace 3000 Pontarlier présentant ce financement, agissant en qualité d’intermédiaire de crédit pour Audi Bank, sous réserve d’acceptation du dossier par Audi Bank division de Volkswagen Bank GmbH – SARL de droit allemand – Capital 318 279 200 € - Succursale France : Paris Nord 2 - 22 avenue des Nations 93420 Villepinte - RCS Bobigny 451 618 904. Modèle présenté : Audi A4 Avant 2.0 TDI 120 ch BVM6 Ambiente Plus avec option peinture métallisée. 1er loyer 5 999 € et 35 loyers de 404 €. Tarif au 25/04/2013. ***Forfait Service Entretien obligatoire souscrit auprès d’Opteven Services, SA au capital de 365 878 € - RCS Lyon B 333 375 426 siège social : 109, boulevard de Stalingrad – 69100 Villeurbanne. Volkswagen Group France S.A. – RC Soissons B 602 025 538. Audi recommande Castrol EDGE Professional. Vorsprung durch Technik = L’avance par la technologie. Consommation en cycle mixte (l/100km) : 4,7. Rejets de CO2 (g/km) : 123. Venez découvrir votre nouvel espace: Espace 3000 Pontarlier 27 Rue de la Liberation - 25300 Pontarlier 42 ÉCONOMIE La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 SANTÉ Enquête Les médecins énervés par trop de rendez-vous manqués Selon une étude menée par l’union des médecins libéraux de Franche-Comté, six consultations par semaine ne sont pas honorées ni excusées par les patients, surtout bénéficiaires du tiers payant. Les médecins réclament des mesures. Les spécialistes sont les plus touchés. es patients évoquent les minutes interminables à attendre le médecin dans une salle d’attente souvent bondée où le voisin de chaise postillonne ses microbes. Ils évoquent plus rarement leurs rendezvous manqués et non excusés. Les médecins libéraux, représentés par l’Union régionale des professionnels de santé Médecins Libéraux de FrancheComté, ont voulu mesurer ce que leur coûtent, en temps, ces “oublis” ou ce manque de civisme. “Nous avons été interpellés par de nombreux confrères, relate le docteur Christine BertinBelot, présidente de l’U.R.P.S.-M.L.F.C. Nous avons réalisé une enquête afin de mesurer et décrire ce phénomène. Sur les 1 900 médecins questionnés en mars, 339 réponses ont été obtenues soit 1 médecin sur 5 en Franche-Comté. C’est une bonne moyenne.” L Le taux de réponse est plus élevé chez les spécialistes que les généralistes. Normal, les spécialistes sont davantage exposés aux annulations sachant qu’ils connaissent peu ou pas les patients Surtout, leur rendez-vous souvent à trois ou six mois favorisant de fait les oublis. Ces derniers perdent 7,4 137 patients par semaine contre 4,2 pour les génémédecins ralistes. “La relation perdus en avec le médecin génééquivalent raliste, que l’on connaît, limite forcément ses temps plein. oublis” précise le docteur Martial OlivierKoehret, vice-président de l’Union. Selon l’étude, 6 patients par semaine n’honorent pas leur rendez-vous et 88 % sont annulés le L’U.R.P.S.-M.L.-F.C. représentée par le docteur Christine Bertin-Belot, Gilles Boursaly et Martial Olivier-Koehret, parle d’un manque de civisme des patients. jour même. On ignore en revanche combien de patients sont auscultés par un médecin chaque semaine et du même coup la propension de l’impact. “Cela représente 1 h 55 de perdue” poursuit la présidente de l’Union. Le phénomène irait en grandissant analysent les professionnels mais épargne le milieu rural, moins touché. En revanche, aucune différentiation entre les départements. Quant au pro- fil des mauvais élèves, il est assez bien établi : “Ce sont des patients du tiers payants (C.M.U.). Ils représentent 60 % des rendez-vous non honorés” dit l’étude. Des solutions, les médecins en ont, comme les rappels sur les téléphones portables des patients. Un processus coûteux. Une amende au patient ? L’Union n’en est pas encore là. Cette dernière a d’ailleurs extrapolé son étude au niveau national : il en résulte que 5 500 consultations de spécialistes sont perdues par semaine, soit 137 médecins spécialistes en équivalents temps plein. Et 4 800 consultations de généralistes sont perdues par semaine, soit 60 médecins en équivalent. “De quoi faire disparaître nombre de déserts médicaux” prédisent les médecins. Sur le terrain, l’équation semble plus difficile à résoudre… I E.Ch. ÉCONOMIE La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 43 Christian JOUILLEROT EMPLOI www.christian.jouillerot.swisslife.fr Pas de signe de reprise L’intérim est en berne Le travail intérimaire marque le pas dans le Haut-Doubs sans que la situation soit aussi catastrophique qu’ailleurs. Point de situation. “Il n’y pas de signe de reprise annoncée dans les prochains mois”, expliquent Pascale Vallet, la directrice, et Magali Cassard, responsable recrutement à l’agence Adecco Pontarlier. uand l’industrie tousse comme c’est le cas depuis plusieurs mois en France, la FrancheComté et le Doubs en particulier se retrouvent toujours aux avantpostes des territoires les plus sinistrés. En mars 2013, l’activité globale de l’intérim est en baisse de 12,6 % au niveau national, selon le baromètre Prisme Emploi du syndicat des professionnels de l’intérim et du recrutement. Le curseur affiche un recul de 20,2 % en Franche-Comté et de 22,8 % dans le Doubs. “L’année 2012 était globalement corL’industrie recte sauf au dernier tridu Haut- mestre où l’on a enregistré un net ralentissement qui Doubs se poursuit en 2013. Le repli tourne au est de l’ordre de 12 % sur le premier trimestre”, anaralenti. lyse Raphaël Lucas, le directeur de l’agence Randstad à Pontarlier. Même tendance chez Adecco. “Notre chiffre d’affaires connaît une baisse d’environ 20 % depuis le début de Q Retraite - Épargne - Placement - Prévoyance - Auto Moto - Habitation - Loisirs - Commerce - Entreprise COMPLÉMENTAIRE SANTÉ Artisans · Commerçants · Salariés à p a rt i r d e 18 € t Sans délai d’attente adhésion sans limites d’âge TARIF t Garantie viagère immédiate jeune salarié quelque soit votre état de santé CONTRAT SPÉCIAL FRONTALIER Nombreuses formules possibles t Hospitalisation en France et en Suisse p a rt i r d e t Forfait optique progressif à t Forfait prothèse dentaire € + Bonus fidélité t Tiers payant pharmacie t Tarif réduit pour les familles Tarif Jeune t Gratuité à partir du 3e enfant 62 Assurance dépendance « SUISSE AUTONOMIE » Assurance obsèques l’année. On a déjà vécu un ralentisse- Comme partout, l’industrie du Hautment identique en 2008-2009”, annon- Doubs tourne au ralenti, ce qui réduit ce Pascale Vallet qui dirige l’agence d’autant le recours à l’intérim. “On garVoir conditions et souscription en agence de le même nombre de clients mais le Adecco Pontarlier. volume d’intérimaires est en baisse de 25 bis, Grande rue plus de 50 %” ajoute-t-on chez Adecco. La situation est beaucoup plus encourageante dans le bâtiment et le commail : [email protected] merce. Laissez le miracle frontalier agir. “En 2013, notre activité se concentre sur G Les effectifs intérimaires reculent de 12,6 % au niveau national deux pôles en augmentation : commerG En Franche-Comté, la baisse est de 20,2 % ce-restauration et le B.T.P.”, poursuit la Doubs : - 22,8 % directrice d’Adecco Pontarlier. La vitaJura : - 5,2 % lité du travail frontalier se répercute vacances. Cette période est synonyme stad Pontarlier évoque une activité souHaute-Saône : - 17,3 % sur la consommation et le marché de la d’un regain d’activité avec les rempla- tenue dans le recrutement notamment Territoire de Belfort : -37,7 % construction. L’attrait des salaires suisses cements de congés, le retour des sai- sur des emplois qualifiés dans le comprovoque on le sait une fuite de main- sonniers touristiques et le lancement merce, le bâtiment et même au niveau G Évolution par grands secteurs d’activité en Franche-Comté d’œuvre sur des emplois qualifiés et tou- de la nouvelle saison du mont d’or tou- des P.M.E.-P.M.I. “On manque de purs jours aussi difficiles à pouvoir. “On est jours gourmande en main-d’œuvre. commerciaux dans l’immobilier. On traTransports : + 7,1 % toujours à la recherche de menuisiers, Les perspectives de reprise semblent vaille beaucoup avec l’agroalimentaire B.T.P. : - 4,3 % maçons, techniciens de maintenance”, plus aléatoires à moyen terme. “C’est mais plutôt sur des postes saisonniers Commerce : - 18,9 % confirme Pascale Vallet. difficile d’établir un pronostic. On espè- et avec un public féminin” termine le Industrie : - 22,1 % Les professionnels de l’intérim atten- re un redémarrage en fin d’année”, avan- spécialiste. I Services : - 27,5 % F.C. dent avec impatience l’arrivée des ce Raphaël Lucas. Le directeur de Rand- « SUISSE OBSÈQUES » Situation de l’intérim en mars 2013 selon le baromètre Prisme emploi TOURISME ORCHAMPS-VENNES Tél. 03 81 43 52 56 Les rencontres de l’offre Et si on travaillait ensemble ? Une centaine de sites touristiques du Doubs étaient venus le 14 mai dernier au Gounefay pour présenter leurs produits aux hébergeurs locaux. Échanges. n petit tour en roulotte mais il y a de quoi faire. Encosur les chemins buis- re faut-il le savoir. C’est l’essence sonniers du massif jurasmême de ces “Rensien ? Des cloches, du contres de l’offre” fromage, des chocolats Made in Il y a de organisées depuis Franche-Comté ? Une dégustaune douzaine tion de Pont saupoudrée quoi faire. d’années par le d’absinthe ? Une journée à la Comité DéparteCitadelle ? Des sensations fortes mental du Tourisà l’accrobranche ? Une fournée me (C.D.T.) du de pain dans un écomusée ? Doubs. “Cette jourÀ faire le tour de la palette née s’adresse unid’activités, d’animations, de quement aux prosaveurs proposées aux touristes, fessionnels”, juge on mesure mieux la richesse et bon de préciser Phila diversité des sites à destinalippe Lebugle, le tion touristique du Doubs. Ce directeur du C.D.T. n’est pas encore la Dordogne, Le concept est U Philippe Beluche, le président du C.D.T. (à gauche) était présent aux côtés de son directeur Philippe Lebugle. simple. Les sites touristiques maison de la chasse de Gonsans de provoquer ces temps progression. Le mauvais temps du Doubs présentent leur offre que beaucoup ne connaissaient d’échanges. On sait aussi que joue beaucoup tout comme la et les hébergeurs viennent en pas. D’où l’intérêt de se dépla- les gestionnaires de gîtes, les baisse du pouvoir d’achat. Cetquelque sorte faire leur mar- cer d’un site à l’autre”, observe offices de tourisme apprécient te crise peut aussi être perçue ché. Ces rencontres de l’offre Philippe Beluche, conseiller géné- aussi de pouvoir mettre un visa- comme une chance pour notre font chaque année étape sur un ral du canton de Marchaux et ge derrière une animation”, pour- département susceptible de site différent. L’occasion de président du C.D.T. suit Philippe Lebugle. gagner en attractivité en devedécouvrir le complexe du Gou- Si les acheteurs et les vendeurs En ce printemps pluvieux à ral- nant une destination de proxinefay sous un blanc manteau se fréquentent parfois, c’est tou- longe, les affaires ne sont guè- mité où l’on peut passer de neige, pour cause de gibou- jours utile d’actualiser les rela- re florissantes chez les uns et d’agréables vacances”, positive lées particulièrement tardives. tions. “À quelques semaines de les autres. “En mai, l’activité de le directeur du C.D.T. I “L’an dernier, on était allé à la la saison estivale, c’est le moment la centrale de réservation est en 44 ÉCONOMIE TRAVAUX PUBLICS La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 La Fédération régionale Leader dans la construction de Maison Ossature Bois, nous recherchons “Collectivités, ne sacrifiez pas La Fédération Régionale des Travaux Publics interpelle les collectivités locales et leur soumet une série de propositions qui sont autant de chantiers publics à mener. Une solution pour faire face à la crise qui sévit aussi dans ce secteur. e sujet fait moins de bruit qu’une fermeture d’usine. Mais les chiffres sont là. Depuis 2008, on observe une lente érosion de l’emploi dans les travaux publics en Franche-Comté. “En cinq ans, entre les départs en retraite qui n’ont pas été remplacés, les licenciements, les entreprises qui cessent leur activité et le recul de l’intérim, ce sont 500 à 700 emplois qui ont été perdus” remarque Sébastien Perrin, secrétaire général de la F.R.T.P. De 2008 à 2012, le chiffre d’affaires du secteur est passé d’1,1 milliard d’euros à 650 millions d’euros. C’est vrai, la région a profité un temps du chantier T.G.V. Mais l’achèvement de ce projet ne suffit pas à expliquer un recul aussi marqué de l’activité des travaux public en Franche-Comté où l’on dénombrait environ 330 entreprises en 2008 contre 280 actuellement. L UN DESSINATEUR BUREAU D' ETUDES (H/F) l’investissement” Profil : Formation initiale Niveau BTS ou supérieur, Expérience sur SEMA et notions de structures bois fortement souhaitées. L’activité est cyclique dans les T.P. mais depuis cinq ans. Elle ne cesse de se dégrader. Les entreprises se livrent une concurrence féroce sur les prix. Il y a en moyenne 25 à 30 % d’écart lors des appels d’offres. Votre mission : Etude technique de projets de maisons individuelles, Réalisation de plans de fabrication et de montage. Calculs de structures Programmation sur centre d'usinage K2i, SC3, SPM2, Pont MACH,... Recherche et Développement. Nous offrons : G Un poste à pourvoir immédiatement, G Une formation complémentaire au sein de notre équipe. G Des perspectives de carrière dans une entreprise orientée vers l'avenir. G Des avantages sociaux / salaire fixe + rémunération objectifs. ENVOYEZ Aucun renseignement LETTRE + CV Le secteur pâtit d’une diminution de s’achèvera le 25 octobre par par téléphone la commande publique grâce à laquel- l’organisation du Carrefour des maires le il réalise 70 % de son chiffre d’affaires. et des élus locaux à Micropolis. “On Ses principaux donneurs d’ordres sont sait qu’il y a moins d’argent, le défi est les collectivités locales (l’État repré- de faire le maximum avec une envesente moins de 5 % du chiffre d’affaires). loppe réduite. Notre message est clair : seront consignées avant l’été dans un “Les premiers investisseurs sont les ne sacrifiez pas l’investissement. Il ne rapport régional des infrastructures mairies et le Conseil général” remarque faut pas confondre désendettement et (routières, ferroviaires et de l’ensemble Sébastien Perrin. C’est donc à eux que désinvestissement.” Or, il est plus faci- des réseaux). Un patrimoine dont la F.R.T.P. a décidé de s’adresser pour le aujourd’hui pour une collectivité l’entretien nécessaire doit profiter aux les inciter à ne pas rogner de trop les d’amputer son budget investissement entreprises de T.P. En proposant un budgets investissements, en leur rap- plutôt que son budget de fonctionne- état des lieux de ces infrastructures, pelant que de leur politique dépendent ment. la Fédération régionale espère des emplois locaux et pas seulement Pour réagir dans un contexte contraint, convaincre les collectivités locales dans les T.P. La Fédération régionale la F.R.T.P. formule un ensemble de pro- d’investir. “Par exemple, un euro qui s’est donc lancée depuis le mois d’avril positions aux collectivités locales qui n’est pas investi dans l’entretien d’une dans une grande opération de sensi- sont autant de chantiers qui devront route aujourd’hui, obligera peut-être bilisation des acteurs publics qui être menés un jour ou l’autre. Elles la collectivité à en débourser 10 demain, au même endroit” (il y a 26 700 kilomètres de route en Franche-Comté dont 9 771 dans le Doubs). La rénovation des réseaux d’eau potable fait GARDAVAUD HABITATIONS 23 Grande rue 25800 VALDAHON [email protected] partie des propositions. Dans le Doubs, les pertes liées aux fuites du réseau s’élèvent à 4,3 mètres cubes par kilomètre et par jour. Elles sont de 11 mètres cubes dans le Territoire-de-Belfort, alors que la moyenne nationale est de 3,9. Le plan haut débit est également générateur d’activité pour les travaux publics (enfouissement de la fibre optique), ainsi que la réalisation des éco-quartiers. Si la bonne volonté est là du côté des T.P., les entreprises savent que l’entrée en période préélectorale n’est en général pas propice à enclencher des commandes publiques. T.C. Besançon-Pontarlier Lʼ 78 % des sondés pour la mise en 2 x 2 voies de la R.N. 57 institut B.V.A. vient de réaliser un sondage pour la Fédération Nationale des Travaux Publics dont une partie des questions porte sur la Franche-Comté et sur lʼaménagement de ce territoire. Parmi dix projets proposés, 89 % des personnes interrogées ont jugé comme prioritaire le déploiement du très haut débit. 83 % plaident pour lʼachèvement routier du contournement de Besançon, 78 % pour la mise en 2 x 2 voies de la R.N. 57 entre Besançon et la Suisse. Ajoutons encore que 70 % des sondés sont favorables à la création dʼun nouveau parc éolien. Le projet qui arrive en queue de peloton, est la réalisation dʼun transport en commun en site propre (T.C.S.P.) à Montbéliard, jugé comme prioritaire par 57 % des personnes interrogées, ce qui est peu. Lʼautre enseignement de ce sondage est la perception négative que les FrancsComtois ont du développement économique de leur région. 53 % des personnes interrogées considèrent que la situation sʼest dégradée en Franche-Comté en dix ans (la moyenne française est de 48 %). Mais surtout, 75 % sont pessimistes quant à lʼavenir de ce territoire (72 % en France). Dommage que la culture du pessimisme ne soit pas économiquement rentable, car nous pourrions prétendre à devenir une région prospère. La F.R.T.P. s'apprête à proposer aux collectivités une série de chantiers à mener qui concernent l’entretien du patrimoine. LA PAGE DU FRONTALIER RECENSEMENT La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 45 Une économie en mouvement 55 816 personnes travaillent dans l’horlogerie D’après la Convention Patronale de l’Industrie Horlogère Suisse qui a réalisé cette étude, jamais depuis 1975 ce secteur n’avait employé autant de monde. Le canton de Neuchâtel est celui où les effectifs horlogers sont les plus importants. horlogerie suisse est en bonne santé si l’on se fie au nombre d’emplois qu’elle génère. La Convention Patronale de l’Industrie Horlogère indique qu’en 2012, les effectifs horlogers “ont atteint 55 816 travailleurs, un chiffre jamais égalé depuis 35 ans.” Si l’on y ajoute les microtechniques, ce secteur a recruté 7 268 personnes en deux ans dont 3 013 en 2012 ! “L’industrie horlogère poursuit sa période faste remarque la Convention Patronale Suisse auteur de ce recensement. La perte des 4 800 emplois entre fin 2008 et début 2010 n’est donc plus qu’un lointain souvenir.” La reprise ne s’est pas fait attendre après le coup de mou ressenti dans les premiers mois de la crise financière. Les affaires reprennent pour les grandes marques horlogères qui ont des perspectives d’avenir solides Du jamais qui se traduisent par des besoins en main-d’œuvre. “Dans le détail, vu depuis l’augmentation en 2012 concerne principalement le personnel admi1975. nistratif (+ 6,5 % soit 757 personnes) et de production (+ 5,7 % soit 2 246 personnes). Vient ensuite le personnel de direction (+ 1,2 % soit 18 personnes)” précise la Convention Patronale. Paradoxalement, le nombre d’entreprises horlogères suisses diminue en 2012. Il passe de 573 à 564. Cette baisse s’explique par des fusions-absorptions, des cessions d’activité et des faillites. Les emplois se concentrent principalement sur l’Arc jurassien suisse (“Arc Horloger”). Les régions de Berne, Neuchâtel, Genève, Jura, Vaud et Soleure, comptabilisent 51 029 travailleurs et 517 entre- L’ Sur les 55 000 salariés de l’horlogerie, il y a 14 000 Francs-Comtois. Rémunération Les salaires minimaux d’embauche revus à la hausse L En fonction des cantons, le salaire d’embauche du personnel non qualifié augmente de 40 à 70 francs suisses. a nouvelle grille de salaire du personnel non qualifié de lʼindustrie horlogère et microtechnique est entrée en vigueur le 1 er juin. Précisément, la rémunération à lʼembauche de cette catégorie de salariés a été revue à la hausse suite à un accord entre la Convention Patronale de lʼIndustrie Horlogère Suisse et les syndicats Unia et Syna. Lʼaugmentation du salaire minimal dʼembauche (S.M.E.) varie de 40 à 70 francs suisses en fonction des régions. Dans lʼArc Horloger, les S.M.E. vont de 3 360 francs suisses au minimum dans les cantons du Jura, Jura Bernois, Soleure, à 4 020 francs suisses dans le canton de Genève. “Ces montants représentent un heureux compromis. Toutefois, il est important de rappeler que les salaires minimaux dʼembauche (S.M.E.) de lʼhorlogerie sont un repère et non une norme” insiste la Convention Patronale. Elle précise que le salaire minimal dʼembauche “sert à définir la limite en dessous de laquelle la sous-enchère salariale peut-être suspectée.” Rappelons que dans lʼindustrie horlogère et microtechnique, le salaire médian sʼélève à 5 298 francs suisses. Cela signifie que 50 % des salariés gagnent moins que cette somme, et 50 % gagnent plus. prises, “soit 91 % des effectifs et des maisons horlogères” indique l’étude. “Le trio de tête des cantons horlogers en terme d’effectifs sont Neuchâtel (15 323), Berne (11 184) et Genève (9 358).” Dans un contexte économique dégradé, la vaillance de l’horlogerie suisse est une aubaine pour la Franche-Comté, et en particulier pour le département du Doubs qui a la chance d’être adossé à ces cantons dont la santé est pourvoyeuse d’emploi frontalier (14 000 Francs-Comtois travaillent dans l’horlogerie). Dans l’aire urbaine Belfort-Montbéliard, où les inquiétudes sont fortes autour de l’avenir de l’industrie automobile, la Suisse apparaît comme une bouée de sauvetage grâce à des entreprises comme Swatch qui investit à Boncourt. Inversement, c’est aussi une chance pour la Suisse de partager avec ses voisins français la même culture horlogère. Il faut remonter à 1975, au début de la crise qui frappera de plein fouet cette industrie (en Suisse comme en France) “pour retrouver un chiffre supérieur au pic actuel de 55 816 salariés. Entre deux, les effectifs sont descendus en dessous de la barre de 30 000 à l’issue de la crise horlogère de 1987 pour remonter la pente dans les années quatre-vingt-dix et dépasser les 40 000 début 2000” explique la Convention Patronale. L’industrie horlogère suisse a tiré les leçons des crises passées. Elle a réussi le pari de sa restructuration qui lui permet d’être aujourd’hui dans une posture de leader sur le marché mondial de l’horlogerie, et ce pour longtemps encore. Espérons-le. T.C. LA NOUVELLE RÉSIDENCE D’EXCEPTION AVENUE FONTAINE ARGENT AU CŒUR DU QUARTIER DES CHAPRAIS À l’architecture magistrale, aux prestations de très haut standing et à l’emplacement unique : une résidence inspirée par l’histoire et édifiée pour l’avenir. ENCORE 4 SEMAINES POUR TRANSFORMER VOS IMPÔTS EN PATRIMOINE DE QUALITÉ CHEZ SEGER à l’aide de la loi DUFLOT 2013 Un investissement de qualité durable Notre équipe commerciale reste à votre disposition pour toute étude fiscale personnalisée. RENDEZ-VOUS DU LUNDI AU SAMEDI 2 rue Larmet à besançon [email protected] 46 LA PAGE DU FRONTALIER HORLOGERIE La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 Refus de la population L’implantation de Cartier bloquée aux Brenets Alors que la population avait voté “pour” la création de la future usine, des recours ont été déposés pour annuler le projet. L’administrateur de la commune veut croire à une sortie de crise avant l’été. 400 emplois sont en jeu. a votation gagnée, nous pensions que tout était en ordre.” Alain Faessler, l’administrateur de la commune des Brenets est dans l’expectative après qu’un collectif d’habitants a déposé un recours contre l’implantation de l’usine Cartier au centre de la commune. “Le conseil doit se réunir. On attend aujourd’hui une levée de l’opposition, peut-être avant l’été” dit ce dernier. Les opposants, s’ils sont déboutés, auront toujours l’occasion de faire appel. Alain Faessler ne l’espère pas, d’autant que les citoyens des Brenets avaient voté par 355 voix contre 338 (51,2 % de oui) la vente d’une surface communale de “L MOBILITÉ 8 236 mètres carrés et par 353 voix contre 338 (51,1 % de oui) la mise en zone industrielle du vaste terrain convoité par le groupe genevois de luxe Richemont, propriétaire de Cartier. Aujourd’hui, les opposants estiment “qu’une usine de cette taille n’a pas sa place au milieu du village.” Un revirement de situation auquel Cartier s’était préparé. Le groupe que nous avons contacté n’a pas souhaité s’exprimer. Même si le toit de la manufacture de 16 000 m2 sera végétalisé, des habitants craignent pour leur cadre de vie. Le collectif estime que Cartier a bénéficié d’un règlement spécifique. Par exemple, la longueur des bâtiments a été portée de Des riverains s’opposent à l’implantation de l’usine Cartier au centre des Brenets. 100 à 180 mètres, la hauteur n’est plus limitée à 10 mètres, mais 12,5 mètres, la distance avec la forêt est réduite de 30 à 20 mètres. Les pourfendeurs sont inquiets quant au trafic routier qui devrait croître et se montrent sceptiques devant les promesses de covoiturage. Cartier a prévu de créer 150 places de parking sur ce site, d’en réserver 100 autres sur le parking des Pargots. Sachant que 50 sont déjà réservées à une entreprise des Brenets, il n’en resterait plus que 30 pour les touristes. Ce projet, d’envergure pour le canton, semble ne pas satisfaire tous les Brenassiers. À l’inverse, les frontaliers auraient tout à y gagner… I Les villes du canton de Neuchâtel a saison propice aux deux-roues est relativement courte dans une ville comme La Chaux-de-Fonds située à plus de 1 000 mètres d’altitude au cœur de l’arc jurassien. Dans ces conditions, est-ce bien raisonnable d’engager 310 000 francs suisses dans un système de vélos en libreservice ? C’est le montant du crédit voté en mars dernier par le législatif chaux-de-fonnier. 80 % de la somme porte sur l’investissement, le reste servira à l’exploitation. Conscient des contraintes, Théo Huguenin-Élie le conseiller communal chargé du dossier estime cet engagement pleinement justifié. “Il y à la neige bien sûr mais les Chaux-de-fonniers ont aussi droit à la qualité de mobilité des villes bénéficiant d’un climat plus clément. On sait que la saison n’est pas L adoptent le “vélib” Les vélos en libre-service se généralisent dans les villes du canton de Neuchâtel, et Berne. (photo Ville de Bienne). aussi longue qu’à Neuchâtel. Nos tarifs en tiendront compte.” La réflexion autour de ce projet de vélo en libre-service s’inscrit dans le cadre de l’association réseau des trois villes qui fédère Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds et Le Locle. Après avoir étudié plusieurs dispositifs, la commission mobilité et urbanisme de l’association a retenu le système “Vélospot” développé sur la ville de Bienne. Vélospot a la particularité de proposer des structures discrètes, sans borne pour fixer les vélos. Ce système ne requiert qu’un support sur lequel est fixé un boîtier qui communique sans contact physique avec les vélos situés dans un certain périmètre. Le boîtier est autonome en électricité. Les vélos sont équipés de cadenas électroniques qui leur permet- tent d’être repérés par la borne centrale et d’être pris en charge par des utilisateurs. Le tout fonctionne au moyen d’ondes radio courtes fréquences. “Ce système à cartes offre l’avantage d’être léger et mobile. C’est pratique dans un pays de neige comme le nôtre. Au-delà du problème climatique, cette mobilité permet aussi d’ajuster au mieux la stratégie de localisation des stations.” Le dispositif comprend 180 vélos en libre-service à l’échelle des trois villes. La version chaux-de-fonnière intègre quant à elle 50 vélos et une dizaine de stations. “Si tout va bien, on lancera Vélospot en juin. En parallèle, on essaie aussi de développer le réseau de pistes cyclables.” Les stations sont positionnées au plus près des lieux publics en privilégiant les zones les plus roulantes Sur l’hôtel de ville La clôture anti-pigeon : efficace et pas chère Face aux nuisances provoquées par les volatiles sur l’hôtel de ville, la commune du Locle a installé une clôture électrique sur les rebords de fenêtres de la façade principale. a Mère Commune est aussi confrontée au problème du nourrissage des pigeons et des conséquences induites sur le bâti urbain et en matière de salubrité publique. La collectivité a bien tenté de réguler cette population en procédant à quelques séances de tirs sélectifs. Sans grand succès et toujours avec le risque de s’attirer les foudres de quelques protecteurs de la gent ailée. Ceux-là même qui ne peuvent s’empêcher de les nourrir au mépris des arrêtés pris pour éviter toute prolifération. D’autres techniques ont été étudiées pour tenter de protéger au mieux l’hôtel de ville qui constitue l’un des plus beaux bâtiments de la cité horlogère. Les descentes de chéneaux susceptibles de servir de perchoirs sont désormais équipées de pointes dissuasives de 10 à 15 cm. L’effet hérisson. Le tout sans perturber le cachet architectural de la mairie. Se posait aussi la question des fientes sur la façade Est, la plus emblématique de ce monument à la croisée des styles. “C’est un couvreur loclois avec qui nous travaillons régulièrement qui nous a suggéré la solution”, confie Pierre-Alain Barras, responsable du parc immobilier de la ville. Si une clôture électrique agricole suffit à canaliser du bétail et des chevaux, il n’y a pas de raison pour que ce système ne fonctionne pas avec des pigeons. Relativement facile à mettre en œuvre, cette installation se distingue également “Pas de par sa discrétion. phénomène Après trois années de recul, le bilan est très satisd’accoutumance.” faisant. “C’est très efficace dans la durée. On constate que les pigeons finissent par s’habituer aux pics. Et il n’y a pas de phénomène d’accoutumance aux secousses électriques.” Le dispositif ne blesse pas les oiseaux. Seul petit bémol, ce système électrique doit être débranché un soir par mois lors de la séance du Conseil général. Sinon, il interfère avec les micros utilisés par les élus. Les séances ne semblent apparemment pas attirer les pigeons… I L Et plusieurs villes du canton La Chaux-deFonds joue la carte des mobilités douces. Elle a investi dans une cinquantaine de vélos en libreservice. Le projet concerne également Neuchâtel et Le Locle. LE LOCLE de la ville. Car La Chaux-deFonds ne manque pas de relief. “Ici, l’avenir passe par le développement du vélo électrique. Mais aujourd’hui, il n’y a pas encore un système performant en libre-service.” Côté exploitation, la commune fait appel à deux entreprises sociales. L’une répartira le parc de vélos entre les stations, l’autre s’occupera de l’entretien matériel. Vélospot fonctionne à Neuchâtel depuis le 6 mai. Il sera opérationnel au Locle avant les vacances d’été. “Nous aurons dans un premier temps 20 vélos et 4 stations mobiles. Ce projet tend à promouvoir une autre forme de mobilité. Il s’inscrit également dans le cadre du développement touristique et de notre pool de formation horloger, fort de 1 300 étudiants”, précise Cédric Dupraz, élu loclois. I F.C. L’installation court sur tous les rebords de fenêtre de la façade principale de l’hôtel de ville. 48 Agenda La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 MUSÉE - 30 000 OBJETS À INVENTORIER Laurène Mansuy : “On ne veut pas tout miser sur l’absinthe” En poste depuis le printemps 2012, la conservatrice du musée municipal de Pontarlier souhaite valoriser les potentialités du lieu pour le rendre encore plus attractif. a Presse Pontissalienne : Ce ne doit pas être facile de faire vivre un musée ? Laurène Mansuy : L’intérêt, c’est qu’il y ait du contenu permettant de délivrer un vrai message sur la ville de Pontarlier. L L.P.P. : Chacun garde en mémoire le retentissement de l’exposition Roz. Qu’est-ce qui a présidé à l’organisation d’un tel événement et comment expliquer un tel succès ? L.M. : Précisons que je ne suis pas à l’origine de ce projet initié par la précédente conservatrice Sarah Betite suite au legs de trois tableaux de Roz au musée en janvier 2012. Cet apport constitue un bel enrichissement. Ma prise de fonction en mars 2012 a coïncidé avec l’acquisition d’une nouvelle toile de Roz. D’où l’envie de présenter ces nouvelles œuvres, d’autant plus que la dernière exposition consacrée à André Roz remontait à 1992. Précisons aussi que ce pro- Au total, une soixantaine d’œuvres de trente artistes comtois sont mises en scène dans cette exposition temporaire présentée jusqu’au 8 septembre. La chasse au lion par JeanLéon Gérôme, peintre orientaliste originaire de Vesoul. Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité de Pontarlier et de sa région : événements, société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier … jet d’exposition a nécessité plus de six mois de préparation. L.P.P. : Et qu’en est-il de la nouvelle grande exposition annuelle sur L’animal dans la peinture comtoise ? L.M. : Cette idée a germé dans mon esprit quand je suis arrivée. En fouillant dans les réserves, j’ai constaté la présence de nombreuses toiles animalières. Il y avait peut-être là un thème nouveau à aborder sans pour autant s’en tenir aux seules représentations de vaches ou de chevaux de trait comtois. L.P.P. : Quelques mots sur le contenu ? L.M. : On ne peut pas dire qu’il y avait un véritable art animalier jusqu’au début du XIXème siècle. L’animal n’était donc pas encore un sujet à part entière mais le deviendra sous l’influence de l’art flamand. Rappelons qu’à cette époque, il existait une tradition dans la formation des artistes français d’effectuer un voyage initiatique en Italie et aux Pays-Bas. Au XIXème siècle, la Franche-Comté abritait deux grands peintres attirés par la reproduction d’animaux : Gustave Courbet et Jean-Léon Gérôme. L’un comme l’autre inspireront d’autres artistes régionaux, par exemple Charigny et René Perrot. La tradition de l’art animalier comtois reste d’actualité comme le public peut le découvrir en visitant cette exposition. “Trois tableaux de Courbet.” avoir trois tableaux de Courbet notamment grâce au musée d’Ornans et deux prêts de Gérôme. Tous les peintres présentés sont Comtois. On tenait à rester dans une perspective locale. Ce n’est pas la première fois que le musée organise ce type d’exposition. La nouveauté réside dans le programme d’animations qui l’accompagne. L.P.P. : De quoi s’agit-il ? L.M. : La Ville a recruté une médiatrice culturelle rattachée au musée. Élise Berthelot a la mission de faire vivre le musée et tous les événements qui s’y rattachent. On organise seulement deux grandes expositions par an. On souhaitait mieux les L.P.P. : Là aussi, beaucoup de travail au préa- valoriser en proposant une série lable ? d’animations. Pour nous, c’est l’occasion L.M. : Cela représente quatre mois de d’échanger davantage avec le public préparation intensive. Un tri s’imposait pontissalien. dans le choix des œuvres. On a dû renoncer à certaines trop compliquées à pré- LPP : Pouvez-nous nous donner quelles indisenter au public pour des raisons de cations sur ce programme d’animations ? sécurité. On a quand même réussi à L.M. : On propose deux grands rendez- Recevez chez vous Abonnez-vous à un tarif préférentiel. au lieu de 30€ 27 €50 les 12 numéros 1 numéro GR ATUIT au lieu de 60€ 52 €50 3 numéros GRATUITS les 24 numéros Ou abonnez-vous en ligne : www.presse-pontissalienne.fr Rende z-Vous La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 49 Musique Le Chœur des Lavaux en concert “La nouveauté réside dans le programme d’animation qui accompagne l’exposition”, explique Laurène Mansuy en évoquant les changements opérés dans la vie du musée municipal. vous mensuels. “Rencontre avec…” met en relation le public avec un intervenant extérieur au musée qui viendra nous parler de son lien avec l’animal. On aura des naturalistes animaliers en juin, un taxidermiste en juillet, un artisan plasticien et un cinéaste en août, un ethnologue en septembre. Les séances sur le thème “Un soir, une œuvre…” consistent en la présentation détaillée d’un tableau pendant trois quarts d’heure. Là, on rentre dans l’œuvre, on la décortique. Plusieurs visites guidées de l’exposition, des ateliers ludiques sont prévus pendant les vacances en juillet et en août. On a conçu un dossier pédagogique à destination des scolaires. L.P.P. : On sent comme une “Échanger envie de ne pas se limiter aux valeurs sûres du davantage musée ? avec le L.M. : On ne veut pas tout miser sur public l’absinthe même si on a aussi développé une pontissalien.” série d’activités en lien avec ce thème. Pour ce faire, on s’appuie sur la route de l’absinthe. Dans le Haut-Doubs, il n’y a pas de musée sur la peinture com- toise hormis celui de Pontarlier qui abrite de très belles collections. On va aussi revoir le fond archéologie. Il reste donc encore beaucoup d’angles à développer autre que l’absinthe. Créée l’an dernier, la chorale de l’association du quartier des Lavaux est désormais prête à donner de la voix devant un public. Elle se produira à trois reprises ce mois-ci, le 6 juin à 20 h 30 au théâtre Blier, le 14 juin à 20 h 30 en l’église de Montperreux. Pour ceux qui n’auraient pu se rendre à ces représentations, une séance de rattrapage est prévue le 21 juin, jour de la fête de la musique, à Pontarlier. L’ensemble vocal dirigé par Martine Colin et Christian Robbe rassemble aujourd’hui une trentaine de choristes. Le répertoire du Chœur des Lavaux puise dans les grands succès de la chanson française, sans oublier l’incontournable “Bella ciao”, en référence aux origines italiennes des premiers habitants du quartier. Entrée libre. Le 6 juin à 20 h 30 théâtre Blier, le 14 juin à Montperreux et le 21 juin à Pontarlier Dimanche 9 juin Le lac se met au vert Organisé par le syndicat d’initiative de Malbuisson et l’office de tourisme Mont d’Or-Deux Lacs, la journée voie verte se déroulera le 9 juin. Une journée sans voiture autour du lac Saint-Point où chacun peut circuler comme bon lui semble : à pied, en roller, à vélo. L’occasion aussi de profiter de nombreuses animations gratuites présentes tout au long du parcours. Traversée en bateau solaire, animation voile, balade en poneys, en calèches, tests de vélos électriques, de vélos couchés, tous les modes de déplacements doux sont à l’honneur. Dans chaque village, bénévoles, associations, troupes de musiciens font le spectacle. Sans oublier les plaisirs gastronomiques avec les produits régionaux et le menu “Journée Voie Verte” proposé chez les restaurateurs du lac. Informations : office de tourisme Malbuisson au 03 81 69 31 21 L.P.P. : La collection d’armes anciennes du château de Joux a été mise en dépôt au musée en décembre dernier, est-ce une responsabilité supplémentaire ? L.M. : La mise en dépôt procède d’un statut juridique. Cette collection est effectivement placée sous la responsabilité du musée mais elle reste toujours propriété de l’office de tourisme. On apporte également notre expérience dans la nouvelle muséographie qui mettra en valeur cette collection dans le nouvel espace en cours d’aménagement à l’intérieur du casernement Joffre au Château de Joux. L.P.P. : D’autres projets à signaler cette année ? L.M. : On est sous l’obligation de faire le recollement de nos collections pour juin 2014. Cela représente 30 000 objets à recenser. Cette mesure s’impose à tous les musées français. Il faut y voir l’opportunité de mettre à plat les collections, de mieux les connaître. Je pense qu’on organisera des animations autour de ce travail d’inventaire. I Propos recueillis par F.C. BULLETIN D’ABONNEMENT Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : LA PRESSE PONTISSALIENNE B.P 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX 1 an (12 numéros) = 27,50€ Sport Le 1er trail du Mont d’Or Avec ses pentes et ses paysages à couper le souffle, le massif du Mont d’Or offre un terrain de jeu idéal aux amateurs de course nature. Le premier trail du Mont d’Or se décline en quatre épreuves disputées les 15 et 16 juin. Le club organisateur, à avoir l’Olympic Mont d’Or, a eu la bonne idée de programmer le samedi 15 juin à 18 heures un 400 m vertical avec l’ascension de la Renversée au menu. Dimanche, place au trail avec deux formats de course : le trail des crêtes, 15 km et 700 m de dénivelé et le trail du Mont d’Or, 44 km et 2 250 m de dénivelé. Les marcheurs pourront quant à eux s’inscrire sur la Rand’Or qui emprunte le même tracé que le trail court sans contrainte chronométrique. Cette première édition est parrainée par Xavier Thévenard et son frère JeanMarie. Le trail du Mont d’Or : 15 et 16 juin Métabief Information : https://sites.google.com/site/traildumontdor/home Pontarlier Nuit du piano et graines de star Les Amis de l'Orchestre Symphonique de Pontarlier organisent avec Dev’Art Besançon la 3ème nuit du piano le dimanche 9 juin à partir de 18 heures à l’auditorium du conservatoire. Des étudiants diplômés des conservatoires de Pontarlier, Besançon et les pianistes de la classe de virtuosité de Marc Pantillon à Neuchâtel se succéderont toutes les vingt minutes dans un programme varié du XVIIème siècle à la musique contemporaine. Une soirée vivante avec des pianistes de très grande qualité. L’opportunité aussi d’entendre en avant-première les futurs grands pianistes. Fin du spectacle autour de 22 h 30. Entrée libre. Troisième nuit du piano 9 juin de 18 heures à 22 h 30 Auditorium du conservatoire de Pontarlier Renseignements au 03 81 46 72 89 au lieu de 30€ soit 1 numéro gratuit Musique 2 ans (24 numéros) = 52,50€ Le Small fait son show ! au lieu de 60€ soit 3 numéros gratuits Nom ....................................................................................................... Prénom .................................................................................................. N°/Rue .................................................................................................. Code ......................... Ville ....................................................................... Téléphone ................................. Email .................................................... En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercise du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter. Le Small Orchestra de Doubs présente son nouveau concert-spectacle “Le Small fait son show !”, les 7 et 8 juin à 20 h 30 à salle des Capucins de Pontarlier, et le 15 juin à l’Espace des Rives du Doubs à Doubs. À la manière des Enfoirés, les 48 musiciens de l’orchestre embarquent le public dans un univers musical poétique fait de huit tableaux entrecoupés de sketches de Yacapa, la troupe de théâtre de Pontarlier. À noter également la participation du groupe Animusic Trio. Concert-spectacle gratuit, mais réservations obligatoires à l’Office de tourisme de Pontarlier et à la mairie de Doubs. Renseignements au 03 81 46 48 33 ou au 03 81 46 51 40 Un festival dédié L aux spectacles forains 50 La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 AGENDA FESTIVAL La Sarbacane Théâtre, déjà 10 ans Du 14 au 16 juin La seconde édition du Pont des Arts se tient du 14 au 16 juin au centre de Pontarlier. Un festival en forme de trait d’union placé sous le signe du théâtre forain. Envoyez la musique. et événement fait l’unanimité. Il plaît aux comédiens, au public et même aux élus pontissaliens qui apprécient et soutiennent ce concept original et de très bonne facture artistique. Derrière ce succès, une structure organisatrice efficace, à savoir la Sarbacane Théâtre et son fidèle et unique salarié permanent en la personne de Jérôme Rousselet. Avec 10 ans d’expérience en for- C mation, diffusion artistique et création artistique, ce comédien a vite trouvé les ingrédients pour concevoir un rendez-vous théâtral fédérateur. “Pour cette seconde édition, on laisse carte blanche à des associations culturelles locales. C’est l’idée de faire le lien entre toutes les formes d’expressions. On a ainsi établi des partenariats avec le ciné-club, la Lue, Théâtre Ouvert, le C.A.H.D.”, explique Jérôme Rous- Un spectacle interactif pour s’initier à la manipulation de marionnettes. Sérieux s’abstenir. selet, préposé à la direction artistique de ce second Pont des Arts. Cette notion de passerelle est l’essence même de ce festival. Ici se côtoient des locaux et des nonlocaux, des troupes Théâtre, de comédiens amateurs et des compacirque, gnies confirmées. lecture, “On va monter un musique. chapiteau au Grand Cours réservé aux spectacles professionnels. Les troupes amateurs se produiront au théâtre du Lavoir.” Cette dualité donne naissance à une double programmation qui s’articule autour de la même thématique du spectacle forain. La diversité est de mise avec au menu théâtre, cirque, lecture, musique. L’ouverture du festival a lieu quelques jours auparavant, le mardi 11 juin plus précisément avec la projection du film “Jour de fête” de Jacques Tati au théâtre Blier à 20 h 45. Autre rendez-vous sympathique extrait d’un programme particulièrement étoffé, l’atelier cirque du samedi après-midi de 15 à 17 heures sous chapiteau. Programmation complète sur www.festivalpontdesarts.com I a structure a vu le jour en 2002 avec la création dʼun petit atelier dʼéveil théâtral aux Longevilles-Mont dʼOr. La petite graine a grandi au fil de multiples autres expériences. “On travaille autour du spectacle vivant à travers trois axes : formation, diffusion et création”, poursuit Jérôme Rousselet. La compagnie est aussi à lʼorigine du Sarbacane festival dont la première édition avait été organisée en 2003 au théâtre forestier à Pontarlier avec comme invité un certain Aldebert. La création, cʼest par exemple la collaboration avec la troupe lorraine “Compagnie des Ô” sur le spectacle “À la porte” qui sera présenté cet été au festival du Grand Bornand. “On travaille à lʼopposé des troupes amateurs. On part de lʼenvie de monter un spectacle puis on trouve les comédiens adéquats.” Après 10 ans riches en aventures, Jérôme Rousselet apprécie le chemin parcouru. “Cʼest satisfaisant. On progresse lentement mais sûrement. Chaque année, on doit convaincre. Mais aujourdʼhui on a la vraie chance dʼêtre soutenu et reconnu. Au départ, on voulait tout et aujourdʼhui on comprend mieux”, conclut le comédien. I Au départ, on voulait tout et aujourd’hui on comprend mieux”, explique en souriant Jérôme Rousselet. Découvrez le site internet de la Presse Pontissalienne ! Si vous cherchez un article ou un sujet en particulier, il vous suffit de taper le mot-clé correspondant et tous les articles qui ont abordé le sujet apparaîtront. NOUVEAU Vous pouvez désormais vous abonner à La Presse Pontissalienne directement depuis notre plate-forme d’abonnement en ligne. Le règlement peut être effectué par Carte Bleue ou prélèvement sur relevé d’identité bancaire (RIB). N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus. Naviguez à travers les 6 années d’archives mises à votre disposition. www.presse-pontissalienne.fr LE PORTRAIT PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 51 Une nouvelle activité Delphine, à la croisée des danses Après avoir enseigné la danse et le fitness dans le monde associatif, Delphine Boegli choisit de voler de ses propres ailes en se spécialisant dans la méthode Pilates. Respirez, redressez-vous. oseph Pilates n’a aucun lien de parenté ni affinité avec le personnage biblique. Cet Allemand a développé au début des années vingt un système d’exercice physique assez novateur. La méthode Pilates, très prisée chez les danseurs professionnels, repose sur le contrôle des muscles par l’esprit tout en gérant sa respiration. “C’est une forme de gymnastique douce basée sur l’étude de mouvements où l’on veille notamment au bon alignement de la colonne vertébrale. Avec J cette méthode, on évolue en quelque sorte entre le fitness et la danse”, explique Delphine Boegli, séduite par cette pratique qu’elle compte bien développer localement en ouvrant à la rentrée prochaine un studio Pilates à Pontarlier. La danse, c’est toute sa vie. Ses grandsparents étaient déjà des acharnés des bals populaires. “J’ai toujours baigné dans la musique” dit-elle. Jacky Boegli, son père, est un clarinettiste bien connu dans la région. Les fans des Vieux de l’hôp le connais- Après avoir exercé dans les clubs et maisons de quartier, Delphine Boegli ouvre un studio Pilates à la rentrée. sent bien. Marylin sa maman a longtemps encadré des cours de danse sur Pontarlier. “Comme elle n’en vivait pas très bien, elle m’a conseillé de trouver un autre métier.” Ce que fit sa fille en préparant un B.T.S. dans la publicité. L’étudiante arrondit alors ses fins de mois en proposant quelques cours de fitness. “Je ne me sentais pas de travailler toute la journée dans un bureau”, poursuit Delphine qui préfère changer d’orientation et passe en 1995 un brevet d’État d’éducateur sportif dans le fitness. Diplôme en poche, elle travaille dans les clubs de remise en forme et dans les maisons de quartier. “La M.J.C. des Capucins m’a sollicité en 2008 pour aniLa danse, mer des cours de danc’est toute se et de fitness. Pour moi, c’était une vraie sa vie. chance de pouvoir ainsi exercer à temps plein sur Pontarlier”, poursuit cette maman de deux enfants. Reste à tenir le rythme et à répondre aux attentes d’un public toujours friand de nouveautés. Aujourd’hui, Delphine Boegli assure 26 séances hebdomadaires. Près de 400 personnes assistent à ses cours. Mieux vaut être en forme. “Trois professeurs interviennent sur la section danse. On prépare chaque année un grand gala”, poursuit celle qui à la quarantaine reconnaît ne pas toujours se sentir à sa place dans un cours de hip-hop face à un public beaucoup plus jeune qu’elle. “Dans ce métier, c’est parfois difficile de toujours communiquer sa passion. Le public a évolué. À la rentrée, j’ai perdu la moitié de mes élèves qui sont partis vers ma collègue plus jeune.” L’heure de la remise en cause a sonné. Pas très motivée à l’idée comme tant d’autres d’aller travailler en Suisse dans l’horlogerie, Delphine Boegli a préféré se former à la méthode Pilates. Une reconversion dans la continuité avec, elle tient à le souligner, le soutien de son employeur. “On a bien essayé de proposer des cours à la M.J.C. mais sans grand succès. Je pense que cette forme de gymnastique douce ne correspond pas à l’état d’esprit du lieu où l’on est dans une approche très collective de la danse ou du fitness.” Delphine redoute déjà le moment d’annoncer son départ à toutes celles et ceux qui lui sont fidèles depuis de nombreuses années. Pour son installation, elle bénéficie des conseils du professeur parisien qui lui a enseigné la méthode. “Le plus compliqué sera de trouver un local de 50 m2 avec un parquet et à des prix abordables.” Le Pilates s’adresse à tout un chacun : sportif de haut niveau en convalescence comme senior soucieux de se remettre en forme sans brusquer la machine. Cette gymnastique douce s’enseigne plutôt en petit comité de 4 à 5 personnes. En restant à Pontarlier, Delphine Boegli mise aussi sur un vaste réseau de connaissances. Il lui faudra aussi intégrer une certaine et nécessaire logique commerciale. Pas toujours le point fort des passionnés. I F.C.