Le dossier - Corinne MARIOTTO

Transcription

Le dossier - Corinne MARIOTTO
La Musica deuxième
de Marguerite Duras
L'auteur
La Musica deuxième de Marguerite Duras – Compagnie Les vagabonds - Théâtre du Pavé - Toulouse
Marguerite Duras (pseudonyme de Marguerite Donnadieu) est née à Gia-­‐Dinh, près de Saïgon en Indochine, en 1914, de parents enseignants partis vivre dans les Colonies française. Son père meurt jeune en laissant sa mère avec trois enfants ; celle-­‐ci accepte des postes dangereux dans la brousse pour subvenir aux besoins de sa famille. Plus tard, sa mère achète une petite concession au Cambodge, mais la terre se révèle incultivable. C'est cette jeunesse que Marguerite Duras retracera plus tard dans Un barrage contre le Pacifique. Marguerite est élevée en pension à Saïgon avant de rentrer en France ; en 1932, elle se fixe à Paris et entreprend des études de droit, de mathématiques et de Sciences politiques. Son premier roman Les Impudents est publié en 1943. Elle écrit désormais sous pseudonyme, estimant qu' "un écrivain ne peut écrire sous le nom du père ". Elle épouse Robert Antelme en 1939, puis rencontre en 1942 Dyonis Mascolo, dont elle aura un fils, Jean. Elle écrit en 1950 Un barrage contre le Pacifique et fréquente le Paris intellectuel. Dès lors, elle publie a un rythme soutenue entre autres Le Marin de Gibraltar (1925), Les Petits Chevaux de Tarquinia (1953), Des journées entières dans les arbres (1954), le Square (1955). C'est avec Moderato Cantabile (1958) et le scénario de Hiroshima mon amour réalisé par Alain Resnais en 1959 que Marguerite Duras s'impose comme une figure majeure de la littérature contemporaine. Le Ravissement de Lol V. Stein (1964) inaugure le cycle d'Anne-­‐Marie Stretter, personnage qui hantera nombre d'œuvres à venir, notamment Le Vice-­Consul (1965), premier jalon d'une série de romans et de films sur l'Inde, dont India Song (texte, théâtre et film, 1974). Marguerite Duras devient un auteur culte, suscitant haine et admiration. Elle écrit Agatha 1981, mais c'est avec l'Amant (1984), livre dans lequel elle revient sur sa jeunesse en Indochine avec une franchise d'une rare hardiesse, prix Goncourt, plus d'un million d'exemplaires vendus, d'innombrables traductions, que Marguerite Duras connaît un succès exceptionnel, un véritable phénomène de société. Elle publie plus tard l'Amant de la Chine du Nord, puis en 1992 Yann Andrea Steiner, faisant de son compagnon avec lequel elle vit depuis 1980, un héros durassien au même titre qu'Anne-­‐Marie Stretter. La Musica deuxième de Marguerite Duras – Compagnie Les vagabonds - Théâtre du Pavé - Toulouse
La pièce
« Ce n'était rien d'autre qu'un dialogue, et autour de ce dialogue tout était à construire »
Marguerite Duras
La Musica Deuxième met en scène un couple qui s'est aimé avec passion, qui s'est déchiré, et qui se retrouve pour signer les papiers de leur divorce. Alors commence une nuit d’été dans cet « hôtel de France » où ils se rencontrent pour la dernière fois. Ils vont y rester jusqu’au petit matin. Ils vont parler. La pièce bascule dans la seconde moitié de la nuit: « Ils sont venus chacun de leur côté pour se revoir une dernière fois, une nuit d'été dans une chambre d'hôtel. Ils vont y rester jusqu'au petit matin. Ils vont se parler d'abord sur le ton de la comédie, là où tout semble possible, puis le ton va tourner, la tension s'instaurer entre ces deux êtres. Jusqu'à la fin de la pièce ils vont être comme suspendus à la frontière du possible. » « Un homme et une femme viennent de divorcer. Ils ont refait leur vie, mais sans être parvenus à défaire le lien qui les réunit. Un mutuel désir de se revoir les fait se rencontrer. Familiers et étrangers, connus ou inconnus l’un à l’autre. Par bribes, ils reconstituent leur passé commun où les malentendus et les infidélités deviennent soudain comme des fils que l’on retire sur un vêtement. Ils se mettent à tourner ensemble autour du noyau improbable et ténu d’un amour peut-­‐être définitif. Dès lors, la scène de ménage, qui ne représente dans la vie réelle qu’un empêchement de vivre, une forme dégradée, mesquine et viagère du sentiment tragique de l’existence, s’avère, transposée au théâtre, une machine à remonter et à réinventer le temps de l’amour. Dans la Musica Deuxième, le réel et l’imaginaire se confondent, se composent et se recomposent suivant les lignes mélodiques du désir. Ces êtres s’écoutent comme une musique dont Marguerite Duras nous fait entendre le chant profond, les vibrations secrètes. Les souvenirs, le passé ne se fixent pas ; tout se passe dans un va-­‐et-­‐vient incessant entre le refus et la nostalgie, la tendresse et la révolte. » (M. Charlet) Que reste-­‐t-­‐il quand l’amour n’est plus ? Une seule question qui les poursuit : que nous est-­‐il arrivé ? Pendant longtemps, ils se sont aimés, passionnément, et puis le temps les a séparés petit à petit. Aujourd’hui, au moment de la séparation, les cœurs s’ouvrent puisque tout reste encore à dire. La pièce, de Marguerite Duras, a été créée pour la première fois en 1985 avec Miou Miou et Sammy Frey, au théâtre du Rond-­‐Point-­‐Renault-­‐Barrault à Paris, dans une mise en scène de l'auteur. « Vingt ans que j’entends les voix brisées de ce deuxième acte, défaites par la fatigue de la nuit blanche. Et qu’ils se tiennent toujours dans cette jeunesse du premier amour, effrayés » (Marguerite Duras.). La Musica deuxième de Marguerite Duras – Compagnie Les vagabonds - Théâtre du Pavé - Toulouse
Extrait 1
Elle : Elle : Elle: Elle : Lui : Lui : Elle : Lui : J'ai oublié notre histoire. Silence. La douleur j'ai oublié. Silence. Je ne sais plus du tout pourquoi. Silence. Souffrir comme ça... à ce point là... et ne plus retrouver pourquoi après... les raisons... (un temps.) Nous allons aimer moins maintenant. Les autres gens. Moins. Oui. Ils ne se regardent pas. Douceur extrême. Nous sommes moins forts maintenant, nous avons perdu de notre force. Nous nous sommes rapprochés de la fin de notre vie. Oui. Silence Peut être qu'on ne se souvient pas de la douleur quand elle ne fait plus souffrir. Silence. La Musica deuxième de Marguerite Duras – Compagnie Les vagabonds - Théâtre du Pavé - Toulouse
Extrait 2
Lui : Tu es venue pour quoi? Elle : Pour te revoir, comme toi tu es venu pour me revoir. Et aussi pour savoir. (Un temps.) Maintenant je sais que je t'aimerai toujours comme je sais que tu m'aimeras toujours. (Un temps.) Et ça je le sais pour nous deux. Lui : Moi, je ne le sais pas... Elle (douceur) : Non. (Un temps.) Tu essayes de le savoir. Mais tu ne le sais pas. De nouveau il crie sourdement. Lui : Je ne peux pas vivre sans toi. Les enfants je les veux de toi. Tous les jours...tout. De toi. (Un temps.) On va rester là. On ne va pas rentrer à Paris Un temps. Propos enchaînés d'une chanson populaire : Elle : Tu dis ce que je disais. Lui : Qu'on s'aimerait pour toujours. Elle : Oui. Pour toute la vie » Lui : Explique-­moi...ces comédies, ces mariages, ces divorces... ce ne serait pas pour rien... ce serait pour quoi ? ... pour occuper le temps qui reste ? ... » La Musica deuxième de Marguerite Duras – Compagnie Les vagabonds - Théâtre du Pavé - Toulouse
Elle : Corinne Mariotto
Corinne Mariotto joue sous la direction de Francis Azéma depuis 1991, mais aussi de Maurice Sarrazin, René Gouzenne, Jean-­‐Pierre Beauredon, Patrick Séraudie, Jean-­‐Claude Bastos, Franck Ramon, François Fehner... Pilier de la compagnie "Les vagabonds", elle joue dès 1993 dans chaque création, sous la direction de Francis Azéma ou de Maurice Sarrazin. Dernièrement : "Tartuffe, peut-­‐être..." de Molière, "Outrage au public" de Handke, "Les justes" de Camus, "La mouette" de Tchekov, "Derniers remords avant l'oubli" de Lagarce et "Les règles du savoir-­‐vivre dans la société moderne" de Lagarce, un monologue satyrique sur les bonnes moeurs qui l'amène sur des scènes aussi diverses que La Cave Poésie, le Théâtre du Pont Neuf ou ... le Théâtre Ivan Vazov de Sofia, en Bulgarie ! Elle donne la réplique à Francis Azéma dans "La Musica deuxième" dans laquelle son interprétation lui vaut les éloges de toute la presse. Femme de théâtre, elle participe cependant à quelques courts et longs métrages pour le cinéma et la télévision, et est un temps chroniqueuse pour TLT. En 1993, elle participe à la fondation du Grenier Théâtre. Elle est également responsable de la programmation jeune public "Les p’tits Cailloux". Pédagogue, elle intervient dans des ateliers de pratique artistique du théâtre en collège, a dirigé l’atelier d’initiation au théâtre pour adolescent du Grenier Théâtre et a professé durant des stages pour les élèves de l'école Le Passage à Niveau. La Musica deuxième de Marguerite Duras – Compagnie Les vagabonds - Théâtre du Pavé - Toulouse
Lui : Francis Azéma
Metteur en scène, comédien, enseignant, directeur du Théâtre du Pavé. Fondateur de la compagnie et du lieu de création Le Grenier Théâtre et directeur du Théâtre du Pavé, Francis Azéma vit par et pour le théâtre : Comédien, metteur en scène, directeur artistique, professeur au Conservatoire National de Région de Toulouse (depuis 1989) mais aussi dans son école le Passage à Niveau (fondée en 2002) et ses ateliers d’initiation pour les adolescents et les adultes Graines d'acteur (créés en 1995), il professe, dirige, créé, joue… avec la même passion. Depuis 1994, il met en scène et interprète des textes des répertoires classique et contemporain au sein de sa compagnie, Les vagabonds. En 2oo1, Paul Berger lui confie la direction artistique du Théâtre du Pavé. Depuis sa reprise du lieu, il y crée ses spectacles. Tout d’abord, Les oranges d’Aziz Chouaki, puis Outrage au public de Peter Handke, Les justes d’Albert Camus, La mouette d’Anton Tchekhov puis un cycle ambitieux consacré à Jean-­‐Luc Lagarce en février, mars et avril 2oo5 avec Derniers remords avant l'oubli, Juste la fin du monde, Les règles du savoir-­‐vivre dans la société moderne, L'apprentissage et Le bain. Ses créations remportent l’adhésion d’un public qui lui devient fidèle. Pour la saison 2oo5-­‐2oo6, il crée avec Les vagabonds "Le misanthrope" de Molière, qui sera un succès critique, et public avec plus de 10.000 spectateurs. La Musica deuxième de Marguerite Duras – Compagnie Les vagabonds - Théâtre du Pavé - Toulouse
Notes de mise en scène
“Travailler Duras, c’est avant tout se laisser faire, la laisser faire. La laisser venir, descendre, la laisser nous emplir, nous envahir jusqu’au débordement, jusqu’à ce qu’on ne puisse plus, jusqu’à l’aveu de l’impossible. Alors, possédé, vaincu, anéanti par son écriture, ses mots, ses silences, la laisser jouer pour nous, à travers nous. Peu de discours dans le travail de l’acteur, des regards complices, des respirations, du rythme, beaucoup de solitude et de souvenirs... Respecter absolument ses didascalies (“silence, il hésite, ne dit rien”.... “elle fait peut-­‐être un très léger mouvement”... “deuxième plongée dans le trouble, mais cette fois aucun des deux n’essaye d’en sortir”...). Les inclure dans le jeu comme de la musique, de la danse, les éprouver au moins autant que les répliques. Jouer souterrain, menteur, secret... puis laisser la vérité exploser sans retenue. Sonate, symphonie, requiem... Andante, presto, fortissimo. La Musica Deuxième c’est l’histoire banale d’une histoire banale. C’est l’histoire d un couple qui vient divorcer, trois ans après leur séparation, dans la triste petite ville de leur mariage, et qui se retrouve (par hasard ?) le soir, dans le même petit hôtel ; hôtel de leurs premières nuits folles d’amoureux, pour la petite histoire. La maison est revendue, les vies se recousent, les plaies cicatrisent tant bien que mal. Gêne, trouble, difficulté à parler, ça sonne faux, ça fait semblant et puis ça lâche, et, là où la haine et les rancoeurs devraient entrer comme d’habitude, surgissent à leur place la douceur, la tendresse, les mains qui se frôlent et cet espoir désespéré d’un impossible lendemain. On se quittera donc au petit jour pour toujours, et rien ne sera plus fini que ça, la mort comprise.” Francis Azéma La Musica deuxième de Marguerite Duras – Compagnie Les vagabonds - Théâtre du Pavé - Toulouse
Critique
"On ne peut rencontrer Duras que si l'on a, comme elle, quelques "bleus à l'âme". Le défi lancé par Francis Azéma n'est pas tellement d'imposer sa vision de la pièce, mais au contraire de laisser vivre l'oeuvre, de s'abandonner et nous avec, à l'insidieuse musique que nous joue l'auteur. Jusqu'au moment où l'on s'aperçoit, à nos risques et périls, que ce n'est plus du jeu. Mais une belle et émouvante leçon de théâtre... C'est "l'histoire banale d'une histoire banale". Cette partition a besoin de silences, de pauses, de mesures savamment découpées pour que le banal, justement, voire le cliché, se transforment tout soudain en lettres de noblesse. C'est ainsi que Corinne Mariotto, elle, et Francis Azéma, lui, nous introduisent, nous attachent, à l'intime de leur couple, au point que l'évidence, la vérité, de leurs sentiments, douleur et douceur, haine et tendresse, en deviennent nécessairement partagés. Mais sans mélo. Sans pose. À cru. On ne sort pas tout à fait indemne des "plongées" de Marguerite Duras dans cet "ainsi que les hommes vivent"... Le spectateur en poursuit en lui-­‐même le troublant cheminement. C'est l'auteur qui l'y invite. Quant aux acteurs, non seulement ils ne se dérobent pas au rôle, ô combien exigeant qui est le leur, mais ils l'assument, jusqu'au bout, à la perfection. Plus que des personnages, des personnes." Gilbert Baqué -­‐ Nouvelles 31 -­‐ 21 décembre 2oo6 "La Musica deuxième, un texte porcelaine. A Toulouse, au Théâtre du Pavé, un rendez-­‐vous incontournable pour les amateurs de Marguerite Duras : "La Musica deuxième". On assiste, dans l'atmosphère anonyme et feutrée d'un salon d'hôtel, à l'affrontement d'un couple peu de temps après sa séparation. Séparés mais toujours unis par un mutuel et mystérieux désir de se revoir, autant pour s'aimer que pour se haïr. Tout le talent de l'auteur est dans cet art de nous faire entendre, au-­‐delà des courtes et banales phrases échangées, des silences et des cris contenus, cette petite musique souterraine de la mémoire qui réveille, en touches impressionnistes, des sentiments cachés ou inexplicables. Francis Azéma et Corinne Mariotto (remarquable) jouent pianissimo cette partition douloureuse, avec toute la retenue et la concentration exigée par ce texte porcelaine qui ne supporte aucun excès. Du beau travail, sensible, intelligent et bien maîtrisé qui offre au public émotion et plaisir. Yves Marc -­‐ La Dépêche du Dimanche -­‐ 17 décembre 2oo6 Critique
La Musica deuxième de Marguerite Duras – Compagnie Les vagabonds - Théâtre du Pavé - Toulouse
"La Musica, une petite mélodie qui perce l'âme. Un homme et une femme qui se sont passionnément aimés et déchirés viennent de divorcer. Ils ont refait leur vie, mais sans être parvenus à défaire le lien qui les unit. La nécessité et un désir inconscient de se revoir les font se rencontrer. Ils jouent au jeu cruel de la confession et comprennent qu'ils n'aimeront plus jamais personne aussi fort, désormais. Ils se quittent au petit jour, pour toujours et "rien ne sera plus fini que ça, la mort comprise". La séparation entre deux êtres, le besoin jamais comblé d'amour, la douleur de la perte que le meurtre de l'autre n'éteindrait même pas, la passion contrariée qui assassine à jamais les élans les plus vrais, sont très présents dans "La musica deuxième" comme souvent dans l'œuvre de Duras. Corinne Mariotto et Francis Azéma qui l'interprètent avec justesse au théâtre du Pavé, nous embarquent jusqu'aux larmes dans la petite musique de Duras. La langue de l'auteur est ici d'une simplicité absolue. Entre tension, gêne, pudeur, silences et fulgurances de la douleur, entre refus et nostalgie, les deux comédiens expriment toutes les vibrations intimes de l'âme de ces deux êtres, tandis que le dialogue fait penser jusqu'à la fin que tout peut encore arriver. Le jeu de Corinne Mariotto rappelle celui des acteurs de la nouvelle vague : économie d'expressions du "masque", égal de ton. Cependant il laisse deviner la souffrance et le désir qui subsistent. Le jeu de Francis Azéma, tendu à l'extrême, n'est jamais aussi émouvant que lorsque le personnage se lâche. A eux deux, ils nous immergent dans l'univers durassien, où la parole pourtant si sobre, pourvu qu'elle soit portée tout aussi sobrement, perce l'âme." Annie Hennequin -­‐ La Dépêche du Midi -­‐ 11 décembre 2oo6 La Musica deuxième de Marguerite Duras – Compagnie Les vagabonds - Théâtre du Pavé - Toulouse
Crédits
Mise en scène : Francis Azéma Interprétation : Francis Azéma et Corinne Mariotto Assistants à la mise en scène : Grégory Bourut et Sylvie Maury Création lumière : Didier Borie Décors : Les vagabonds Merci aux magasins Groucho pour les costumes La compagnie Les vagabonds est soutenue par : La Mairie de Toulouse Le Conseil Gén éral de la Haute-­‐Garonne Le Conseil Régional de Midi-­‐Pyrénées La Musica deuxième de Marguerite Duras – Compagnie Les vagabonds - Théâtre du Pavé - Toulouse
Infos pratiques
Dates de création : Du 7 au 23 décembre 2oo6 puis du 9 au 2o janvier 2oo7 Dates de reprise : Du 8 au 19 janvier 2008 Lieu : Théâtre du Pavé, 34 rue Maran, quartier Saint Agne, Toulouse Horaires des représentations : mardi 2oh mercredi 2oh jeudi 2oh vendredi 2oh samedi 2oh dimanche 16h Représentations scolaires : mardi après-­‐midi. Nous contacter. Durée du spectacle : 1h15 Tarifs : 18 / 14 / 12 / 9 / 8 / 6 / 3,6o Standard de réservation : 05.62.26.43.66 La Musica deuxième de Marguerite Duras – Compagnie Les vagabonds - Théâtre du Pavé - Toulouse
Contacts
Direction artistique du Théâtre du Pavé et de la compagnie "Les vagabonds : Francis Azéma [email protected] Contact presse : Patricia Tastet [email protected] 05.62.26.43.66 / 06.10.01.67.86 Contact production : Katy Vite [email protected] 05.62.26.43.66 Théâtre du Pavé
34 rue Maran 314oo Toulouse 05.62.26.43.66 www.theatredupave.org La Musica deuxième de Marguerite Duras – Compagnie Les vagabonds - Théâtre du Pavé - Toulouse

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