bibliographie indicative pour fiche de lecture

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BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE POUR FICHE DE LECTURE
Liste
P.3 « Economie sociale et solidaire : nouvelles trajectoires d’innovations »
Boutillier S. et Allemand S., L’Harmattan, 2010, 236 pages.
P.3 « Economie sociale et solidaire aux prises avec le gestion »
Laville J-L. et Glemain P., Desclée de Brouwer, 2010, 480 pages.
P.4 « Donner et prendre. La coopération en entreprise »
Alter N., La Découverte, 2010, 232 pages.
P.5 « Penser la participation en économie sociale et en action sociale »
Bouquet B., Draperi J-F. et Jaeger M.,Dunod, 2009, 277 pages.
P.6 « Pour une économie sociale : créer de la richesse par l’intégration sociale »
Noya A., Clarence E., Detilleux J-C, Arzeni S., Ciriani S., Pavleski C., Economica, 2009,
302 pages.
P.7 « L’économie sociale : une alternative au capitalisme »
Jeantet T., Economica, 2008, 82 pages.
P.8 « Economie sociale et solidaire »
Colette C. et Pige B., Dunod, 2008, 152 pages.
P.8 « L’économie solidaire dans les pays en développement »
Tsafack Nanfosso R., L’Harmattan, 2008, 182 pages.
P.9 « Comprendre l’économie sociale : fondements et enjeux »
Draperi J-F., Dunod, 2007, 264 pages.
P.10 « L’économie sociale, une alternative : mondialiser au profit de tous »
Jeantet T. et Poulnot J-P., Charles Léon Mayer, 2007, 351 pages.
P.11 « Les nouveaux utopistes de l’économie. Produire, consommer, épargner… différemment »
Allemand S., Autrement Frontières 2005, 253 pages.
P.12 « Créer et manager une association loi 1901. Une gestion au service de valeurs éthiques »
Boncler G. et Valeau P., De Boeck, 2010, 240 pages.
P.13 « La gouvernance des associations. Economie, sociologie et gestion »
coordonné par Hoarau C. et Laville J-L., Ed. Erès, 2008, 297 pages.
P.13 « Travailler pour la bonne cause. Bénévolat, militantisme, humanitaire »
Octavia G., Express Editions, 2006, 126 pages.
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P.14 « Les associations entre bénévolat et logique d’entreprise »
Prouteau L., Presses universitaires de Rennes, 2003, 212 pages.
P.15 « De l’intérêt général à l’utilité sociale : la reconfiguration de l’action publique entre Etat,
associations et participation citoyenne »
Engels X., Hély M., Peyrin A., Trouvé H., L’Harmattan, 2006, 280 pages.
P.15 « Les bénévoles et leurs associations. Autres réalités, autre sociologie ? »
Ferrand-Bechmann D., Belorgey J-M., L’Harmattan, 2007, 322 pages.
P.16 « Le travail bénévole. Engagement citoyen ou travail gratuit ? »
Simonet M., La Dispute, 2010, 220 pages.
P.16 « L’économie sociale et solidaire face aux expérimentations monétaires. Monnaies sociales et
monnaies multilatérales »
Rizzo P., L’Harmattan, 2003, 222 pages.
P.17 « Quand les associations interrogent les modèles de management »
Rainelli-Le Montagner H., L’Harmattan, 2007, 194 pages.
P17 « Quel commerce équitable pour demain ? Pour une nouvelle gouvernance des échanges »
Gendron C., Palma Torres A., Bisaillon V., Ecosociété et Charles Leopold Mayer, 2009,
269 pages.
P.18 « Reconsidérer la richesse »
Viveret P., éditions de L’aube, 2004, 237 pages.
P.18 « Dictionnaire de l’autre économie »
Sous la direction de Laville J-L., et Cattani A-N., Gallimard, 2006, 661 pages.
P.19 « Génération participation. De la société de consommation à la société de participation »
Maillet T., éditions M21, 2007, 252 pages.
P.19 « Co-op : the people’s business »
Birchall J., Manchester University Press, 1994, 217 pages.
P.20 “The worth of the social economy. An international perspective”
CIRIEC (edited by Bouchard M-J.) Editions Peter Lang, 2009, 268 pages.
P.21 “Les banques cooperatives en France. Le défi de la performance et de la solidarité.”
Richez-Battesti N., Gianfaldoni P., L’Harmattan, 2006, 289 pages.
P.21 « Les citoyens peuvent-ils changer l’économie ? »
Actes du colloque tenu à Paris le 14 mars 2002. Collectif « Engagements citoyens dans l’économie »,
éditions Charles L éopold Mayer.
P.22 « Pour le tiers secteur. L’économie sociale et solidaire : pourquoi et comment ? »
Lipietz A., La Découverte, 2001, 154 pages.
P.23 « Antimanuel d’économie : Tome 1, Les fourmis »
Maris B., Bréal, 2003, 359 pages.
P.24 « Antimanuel d’économie : Tome 2, les cigales »
Maris B., Bréal, 2006, 382 pages.
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Présentation des éditeurs et biographies des auteurs
« Economie sociale et solidaire : nouvelles trajectoires d’innovations »
Boutillier S. et Allemand S., L’Harmattan, 2010, 236 pages.
Présentation de l'éditeur
L'économie sociale et solidaire (ESS) a pris depuis ces vingt dernières années une ampleur
considérable. S'il est encore trop tôt pour dire dans quelle mesure la crise financière de 2008
a confirmé cette tendance, il est d'ores et déjà acquis qu'elle a suscité un regain d'intérêt
pour cette économie. Un double constat, que nombre de chercheurs et de journalistes
peuvent aisément faire. Cependant, demeure la douloureuse question de la définition de
l'ESS, et peut-être plus encore de son rôle économique et social en ce début de 21e siècle.
Pour quelles raisons, alors que la société humaine est parvenue à maîtriser des technologies
et des savoirs de haut niveau bute-t-elle encore et toujours sur la question de la répartition
d'une richesse matérielle et immatérielle qui est (paradoxe à part) le fruit d'un travail
collectif ? Ce numéro de Marché et Organisations regroupe neuf contributions traitant de
différents aspects de l'ESS : définition, liaison entre le capitalisme et l'ESS, les expériences en
matière de démocratie participative locale, l'entrepreneuriat social, les démarches agroenvironnementales, les coopératives qui se mondialisent et le crédit coopératif.
« Economie sociale et solidaire aux prises avec le gestion »
Laville J-L. et Glemain P., Desclée de Brouwer, 2010, 480 pages.
Présentation de l'éditeur
L'économie sociale et solidaire représente plus de deux millions d'emplois en France et une
création sur cinq dans la période récente. A l'heure où le capitalisme est en crise, ce constat
mérite l'attention. Certains pensent que cette importance nouvelle tient à une
rationalisation managériale rendant l'économie sociale et solidaire plus performante et
compétitive. D'autres affirment au contraire que la normalisation managériale atténue
progressivement la spécificité de ce secteur ; la contrepartie de son essor quantitatif serait
une banalisation et une perte d'identité. C'est donc la gestion qui pose problème comme le
montre ce travail mené avec l'appui du Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie
économique (LISE), par l'Ecole supérieure des sciences commerciales d'Angers (ESSCA). Fruit
de cette coopération originale entre un laboratoire de recherche (UMR CNRS-CNAM,
numéro 5262) et une école de management, l'ouvrage ouvre un débat sur les trajectoires
des entités de l'économie sociale et solidaire (associations, coopératives, mutuelles) selon
leurs dispositifs de gestion. Fondé sur de nombreuses études de cas qui en font une source
documentaire pour les acteurs, il se veut aussi outil de réflexion pour les enseignants,
chercheurs et étudiants.
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« Donner et prendre. La coopération en entreprise »
Alter N., La Découverte, 2010, 232 pages.
Présentation de l'éditeur
Ce livre aborde la principale énigme du monde du travail : la coopération. Elle est nécessaire
au bon fonctionnement des entreprises, mais ne repose que sur la « bonne volonté » des
opérateurs. La coopération ne s'explique en effet ni par l'intérêt économique, ni par la
contrainte des procédures, ni par les normes de métier. Elle repose largement, au bout du
compte, sur la seule volonté de donner :on donne aux autres parce que donner permet
d'échanger et donc d'exister en entreprise. Coopérer suppose en effet de créer des liens
sociaux, par l'intermédiaire desquels circulent des biens, des informations, des services, des
symboles, des rites ou des émotions, comme circulaient les dons dans les sociétés «
primitives ». Mais, hier comme aujourd'hui, ces échanges ne peuvent être réduits à une série
de comportements altruistes et pacifiques : donner représente également le moyen
d'obliger, d'obtenir, de trahir ou de prendre. Et ce « commerce » se réalise au nom d'un
tiers, qu'il se nomme métier, mission, projet, réseau ou entreprise. Celle-ci tire donc parti de
cette ingéniosité collective qui se donne à elle, permettant le changement et le mouvement.
Pour autant, loin de reconnaître ces générosités, elle dénie l'existence du don et privilégie
les modes de gestion « modernes », qui préfèrent que salariés et employeurs soient quittes,
plutôt que mutuellement endettés. Norbert Alter aboutit ainsi à la mise en évidence d'un
phénomène paradoxal, qui prend à rebours les discours du management ordinaire : le
problème des organisations ne consiste pas à « mobiliser les salariés », mais à tirer parti de
leur volonté de donner.
Biographie de l'auteur
Norbert Alter est professeur à l'université Paris-Dauphine. Spécialiste de la sociologie du
monde du travail, il est l'auteur de nombreux livres, dont L'Innovation ordinaire (PUF, 2000).
Il a travaillé durant douze ans dans une grande entreprise avant de rejoindre l'université. En
2009, il a reçu, pour Donner et prendre, le prix du Stylo d'or et, en 2010, le prix du Livre RH.
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« Penser la participation en économie sociale et en action sociale »
Bouquet B., Draperi J-F. et Jaeger M.,Dunod, 2009, 277 pages.
Présentation de l'éditeur
La participation renvoie à un modèle de société qui prend ses distances avec la division du
travail et la société salariale. Elle redéfinit les principes présidant l'action publique. Et pour
l'action sociale, l'assistance étant jugée trop passive et l'État providence engendrant trop
l'assistanat, une législation instaurant la participation entend lui substituer un modèle
d'appartenance plus actif, plus individuel et mieux maîtrisé par chacun. Pour autant, quelle
est la réalité de la participation ? Comment comprendre sa notoriété et vérifier sa
pertinence ? Peut-on réinventer une nouvelle citoyenneté grâce à la participation, et si oui,
comment et dans quel cadre ? La participation ne cache-t-elle pas un nouveau projet
normatif par une économie libérale dominante ? Cet ouvrage est issu d'un séminaire
associant professionnels et chercheurs, conçu par la chaire de travail social du Centre
national des arts et métiers (Cnam), le Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie
économique (Lise), le Groupement de coopération de recherches en action sociale et
médico-sociale d'Île-de-France (Gril), qui rassemble plusieurs instituts de formation en
travail social, et le Centre d'économie sociale, travail et société (Cestes) du Cnam.
Biographie de l'auteur
Jean-François Draperi, directeur du Centre d'économie sociale, travail et société (Cestes) au
Cnam, Rédacteur en chef de la Revue internationale de l'économie sociale (Recma). Marcel
Jaeger, sociologue et membre du Groupement de coopération de recherches en action
sociale et médico-sociale d'Île-de-France (Gril), directeur de l'IRTS Île-de-France Montrouge
Neuilly-sur-Marne.
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« Pour une économie sociale : créer de la richesse par l’intégration sociale »
Noya A., Clarence E., Detilleux J-C, Arzeni S., Ciriani S., Pavleski C., Economica, 2009,
302 pages.
Présentation de l'éditeur
La visibilité internationale, nationale et locale de l'économie sociale progresse rapidement
dans la plupart des pays membres de l'OCDE. Les organisations d'économie sociale,
également connues sous le nom d'organisations à " but non lucratif " ou d'organisations du "
troisième secteur ", sont de plus en plus nombreuses et utiles, et contribuent à l'emploi, à
l'insertion sociale, à la participation démocratique et à la construction de la communauté. Il
reste néanmoins beaucoup à faire pour créer un environnement favorable à la création et au
développement des organisations d'économie sociale et pour transformer ce secteur en une
des priorités des politiques économiques et sociales afin de maximiser son impact sur
l'économie. Cette publication offre de nouveaux aperçus de la théorie économique des
organisations d'économie sociale, de leur rôle dans un contexte politique et économique
mouvant, et des liens avec le développement local et l'autonomisation des usagers. A partir
des développements théoriques et empiriques des pays membres de l'OCDE, cet ouvrage
présente également les principaux défis de l'économie sociale en Europe Centrale et en
Europe du Sud-Est. Des recommandations pour agir y sont également proposées. Ce livre
constitue une lecture essentielle pour les responsables politiques, les praticiens, les
enseignants et les étudiants intéressés par les développements théoriques et empiriques les
plus récents du domaine de l'économie sociale dans les pays membres de l'OCDE ainsi que
dans les pays non membres.
« Quel commerce équitable pour demain ? Pour une nouvelle gouvernance
des échanges »
Gendron C., Palma Torres A., Bisaillon V., Ecosociété et Charles Leopold Mayer, 2009,
269 pages.
Présentation de l'éditeur
Qu'est-ce que le commerce équitable aujourd'hui ? Qui en sont les principaux acteurs ? Quel
est son avenir ? Autant de questions auxquelles ce livre se propose de répondre à travers
sept expériences sur le terrain dans différentes régions du monde. Au gré de ce voyage, le
lecteur partira notamment au Chiapas au cœur d'une petite organisation de producteurs de
café, en Bolivie au sein d'une exploitation de quinoa, en Inde pour explorer des formes
moins traditionnelles de commerce équitable... Cet ouvrage invite à découvrir les multiples
visages d'un mouvement en pleine expansion qui cherche à retrouver l'humain derrière le
consommateur, la communauté derrière le producteur et à redéfinir le lien social et
politique entre ceux qu'on a trop longtemps réduits à des agents économiques désincarnés.
En marge des critiques stériles qui l'assaillent ces dernières années, mais sans pour autant
glisser dans un discours idéalisé, les auteurs offrent de réfléchir aux enjeux que le commerce
équitable soulève en regard des appels à un commerce international plus juste et des
possibilités d'un marché alternatif fondé sur d'autres valeurs.
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« L’économie sociale : une alternative au capitalisme »
Jeantet T., Economica, 2008, 82 pages.
Présentation de l'éditeur
Le capitalisme, sous ses différents visages, a-t-il définitivement gagné la bataille idéologique
en portant à faire croire que croissance économique et progrès social sont les fruits de
l'accumulation de richesses d'abord financières ? Pourquoi ressasser les cours de la bourse,
en direct ou sur tous les médias, plutôt que le nombre d'hectares dévastés en Amazonie, le
nombre d'enfants malnutris ou des habitants de la planète vivant sous le seuil de pauvreté ?
Depuis la chute du mur de Berlin, les alternatives au capitalisme ont le plus grand mal à
s'imposer comme des forces de propositions crédibles et paraissent enfermées dans la
protestation. Pourtant, il existe, inscrits dans les économies de marché (du nord comme du
sud), des entreprises et des pans entiers de l'activité productive, gérés différemment,
mettant en œuvre une démocratie vivante et une gestion des richesses dans le sens de
l'intérêt commun. Ces entreprises de personnes se reconnaissent sous le terme d'"
économie sociale ". Elles rassemblent mutuelles, coopératives et associations, fondations,
communautés, présentes à l'échelle planétaire. Historiquement peu communicantes, ces
entreprises, parfois puissantes, devront faire entendre leur voix au XXIe siècle face à un
capitalisme financier de plus en plus ravageant pour les citoyens. Cet ouvrage montre que
l'économie sociale est, dans un monde se voulant pluriel, une réponse moderne, déjà bien
rôdée, aux attentes citoyennes... à amplifier.
Biographie de l'auteur
Directeur d'un groupement d'intérêt économique européen d'assurances d'économie
sociale, Thierry Jeantet préside l'association Les Rencontres du Mont-Blanc, forum
international de dirigeants de l'économie sociale.
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« Economie sociale et solidaire »
Colette C. et Pige B., Dunod, 2008, 152 pages.
Présentation de l'éditeur
Associations, fondations, coopératives... Les organisations qui composent l'économie sociale
et solidaire sont multiples et interviennent dans différents domaines d'activité. Dans le cadre
de la globalisation des marchés et de la prise en compte du développement durable, cet
ouvrage présente les enjeux de l'économie sociale et solidaire et de ses organisations. Il
s'articule autour de deux parties complémentaires : Historique et cadre légal : émergence du
tiers secteur, régimes juridiques et fiscaux, activités concernées... Gouvernante et enjeux :
spécificités organisationnelles et stratégiques, relations entre les parties prenantes,
contrôle...
Biographie de l'auteur
Professeur des Universités en sciences de gestion à l'université de Paris Dauphine.
Professeur des Universités en sciences de gestion. Fondateur puis directeur de l'IAE de
FrancheComté. Ancien président du conseil d'administration de la coopérative forestière de
Bourgogne (devenue CFBL).
« L’économie solidaire dans les pays en développement »
Tsafack Nanfosso R., L’Harmattan, 2008, 182 pages.
Présentation de l'éditeur
L'Economie Sociale et Solidaire (ESS) désigne l'ensemble des activités économiques qui, dans
une économie développée ou en développement, n'ont pas pour motif principal le profit.
Ces activités peuvent prendre des formes juridiques variées : associations, mutuelles,
coopératives, groupes d'initiatives communautaires, groupements d'initiatives économiques,
etc. L'ESS recouvre des structures économiques de dimensions hétérogènes, et la nature de
leurs activités se caractérise également par une grande diversité (soutien scolaire, insertion
sociale, sport, culture, services à la personne, finance de proximité, logement, troisième âge,
parents d'élèves, développement communautaire, etc.). Indépendamment des pays et des
régions, l'ESS s'est progressivement constituée pour répondre à des besoins peu ou mal pris
en compte par les institutions conventionnelles, notamment par l'Etat ou par le marché, tant
au niveau national qu'au niveau international. Cet ouvrage présente une collection de
travaux discutés pour certains lors du XVe colloque fédérateur de l'Institut CEDIMES organisé
à Alexandrie en Egypte. L'objectif poursuivi est de proposer une analyse documentée de
l'ESS en se focalisant particulièrement sur les pays en développement.
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« Comprendre l’économie sociale : fondements et enjeux »
Draperi J-F., Dunod, 2007, 264 pages.
Présentation de l'éditeur
La querelle traditionnelle entre l'économie de marché et les services publics masque
l'existence de l'économie sociale, qui est pourtant le cadre de l'activité professionnelle de
plus en plus de personnes, en travail social comme dans beaucoup d'autres domaines.
"Volontariat, égalité, solidarité " est sa devise. Ambitionnant de concevoir et mettre en
œuvre une économie plus juste et moins dévastatrice, elle est tout à la fois une voie
d'éducation à la citoyenneté dont l'économie est le support et une voie de développement
économique et social fondée sur l'éducation de ses membres. Beaucoup y prennent part
sans même en avoir conscience : participer à une assemblée générale d'association, être
administrateur de sa mutuelle, prendre une part sociale dans sa banque coopérative,
s'associer pour consommer sont ainsi autant de formes de l'entrepreneuriat en économie
sociale. Cet ouvrage offre à tous les responsables et militants de l'action sociale, de l'aide et
de la protection sociale, ainsi qu'à toute personne impliquée dans le secteur associatif,
mutualiste ou coopératif, les clefs pour comprendre les fondements et les enjeux de leur
activité professionnelle ou de leur engagement.
Biographie de l'auteur
Jean-François Draperi est maître de conférence en sociologie et directeur du Centre
d'économie sociale Travail et société (CESTES) au CNAM. Rédacteur en chef de la Revue
internationale de l'économie sociale (Recma), il est l'auteur de Rendre possible un autre
monde (Presses de l'économie sociale, 2005).
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« L’économie sociale, une alternative : mondialiser au profit de tous »
Jeantet T. et Poulnot J-P., Charles Léon Mayer, 2007, 351 pages.
Présentation de l'éditeur
Derrière ces deux vocables en apparence antinomiques - économie et social - se cachent une
réalité qui s'étend sur toute la planète, et un véritable corpus de pensée économique,
sociale et environnementale. L'économie sociale représente plus de 10 % des emplois, mais
aussi près de 10 % du produit intérieur brut mondial. Elle existe dans divers domaines
(banques, mutuelles,...) dans la quasi-totalité des pays du monde. Cet ouvrage issu des
Rencontres du Mont-Blanc recueille des contributions de tous les continents, il est émaillé
de nombreux exemples qui permettent de définir et de décrire l'économie sociale et
d'avancer des propositions pour en améliorer les ressorts et la visibilité.
Biographie de l'auteur
Thierry Jeantet est directeur général d'Euresa, qui rassemble sept groupes d'assurance
européens d'économie sociale. Il participe aux instances de plusieurs jeunes sociétés
d'assurance en Grèce, Pologne, Portugal. Il est président de l'association Les Rencontres du
Mont-Blanc et participe au Pôle européen des fondations d'économie sociale. Jean-Philippe
Poulnot est directeur du développement du groupe coopératif Chèque Déjeuner. Impliqué
depuis plus de 15 ans dans l'économie sociale, il remplit aujourd'hui de nombreux mandats
dans des organisations coopératives, mutualistes et associatives. Il est vice-président de
l'association Les Rencontres du Mont-Blanc et participe à plusieurs projets de dimension
internationale.
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« Les nouveaux utopistes de l’économie. Produire, consommer, épargner…
différemment »
Allemand S., Autrement Frontières 2005, 253 pages.
Présentation de l'éditeur
Se déplacer à vélo ou en transports en commun, se chauffer aux énergies renouvelables,
concilier agriculture et écologie, recycler, glaner, récupérer, épargner pour des fonds
éthiques... Tous ces comportements sont aujourd'hui prônés comme autant d'engagements
"citoyens" au quotidien. Sans compter l'avènement des Cigales, du microcrédit, des normes
et des chartes éthiques pour produire, consommer, entreprendre, épargner, voyager,
habiter... Autant de nouvelles manières de faire de l'économie qui se font aussi l'écho de la
face sombre de l'actualité : les délocalisations, l'abstention et le vote protestataire, les stockoptions... Cette enquête rend compte d'expériences alternatives au modèle capitaliste
classique, sans qu'elles soient nécessairement radicales ou révolutionnaires. Bien souvent,
ces "utopies", sous leur apparente nouveauté, puisent dans des courants anciens nés avec la
révolution industrielle (solidarisme, mutualisme...) ou se réfèrent à des valeurs aussi vieilles
que le monde (gratuité, réciprocité...). Quelles sont leur efficacité ? A quel point peuventelles être généralisées ? Commerce équitable et grande distribution sont-ils compatibles ?
Alors que le débat politique semble être dans l'impasse, ces pratiques sont-elles les signaux
annonciateurs de nouvelles façons de faire et de penser ? Sylvain Allemand est journaliste.
Pédagogique, cet ouvrage permet de prendre du recul et de jouer, espérons-le, un rôle
stimulant.
« L’économie sociale et solidaire face aux expérimentations monétaires.
Monnaies sociales et monnaies multilatérales »
Rizzo P., L’Harmattan, 2003, 222 pages.
Présentation de l'éditeur
L'économie sociale et solidaire a intégré dans son champ d'action et de relation les
expérimentations monétaires qui utilisent de l'argent, mais elle ne parvient pas à vraiment
intégrer celles qui ne l'utilisent pas, telles que le SEL (Système d'Echange Local). Par cet
ouvrage, on propose une distinction entre le champ des monnaies sociales et celui des
monnaies multilatérales, autant que leur possible utilisation complémentaire, au niveau de
chaque personne. Aussitôt, il apparaît que les sciences qu'on nous enseigne à l'école sont
enfermées dans le réductionnisme de la conscience logique. Dès lors, l'enjeu de la prise en
compte du champ d'action et de relation des monnaies multilatérales est l'instauration
d'une nouvelle conscience
Biographie de l'auteur
Pantaleo Rizzo est docteur en sociologie. En tant que libre chercheur, il a étudié
l'expérimentation LETS, initié le premier SEL italien et mis au point les instruments
d'interinformation du SRI (Système de Réciprocité Indirecte). Depuis 2002, il promeut les
expérimentations monétaires (monnaies sociales et monnaies multilatérales) dans le cadre
des projets de coopération au développement
11
« Créer et manager une association loi 1901. Une gestion au service de
valeurs éthiques »
Boncler G. et Valeau P., De Boeck, 2010, 240 pages.
Présentation de l'éditeur
Les associations loi 1901 mobilisent des ressources financières et humaines en vue de
produire des services, mais l’importance qu’elles accordent aux valeurs éthiques requiert
une gestion profondément différente de celles des entreprises. Parce qu’elles sont non
lucratives, parce qu’elles rassemblent des bénévoles et des salariés, parce que leurs
bénéficiaires ne sont pas forcément les payeurs, parce que leurs participants sont nombreux
et variés, ces organisations présentent des singularités qu’on ne peut ignorer. Les dirigeants
associatifs sont en demande de conseils adaptés. Finances, GRH, marketing et droit,
organisation des instances dirigeantes et gouvernance, entrepreneuriat collectif et
individuel, business model et business plan, évaluation et utilité sociale, cet ouvrage passe
en revue l ensemble des aspects de la création et du management des associations. A travers
de très nombreux exemples et témoignages, les auteurs, à la fois chercheurs et dirigeants d
association, apportent une vision complète et concrète du fonctionnement de ces
organisations. La gestion met les idéaux associatifs à l épreuve de la réalité. Ce livre montre
qu il n existe pas de solution parfaite. Entre valeurs éthiques et efficacité, entre militantisme
et professionnalisme, une gestion entrepreneuriale consiste précisément à innover, à faire
des choix et à construire sa propre voie. Ce livre s adresse à ceux qui ont déjà créé et géré
une association mais aussi à ceux qui les accompagnent, les aident ou les financent. Pour
ceux qui n ont aucune expérience de ce monde, les témoignages et le cas de l Espace Socio
Educatif (ESE) repris à la fin de chaque chapitre constituent un premier contact avec ces
réalités.
Biographie de l'auteur
Jérôme Boncler Docteur en Sciences de Gestion, Jérôme Boncler est Maître de Conférences
au département Techniques de Commercialisation de l'IUT Bordeaux Montesquieu
(Université Montesquieu Bordeaux IV).
Patrick Valéau. Docteur en Sciences de Gestion, Patrick Valéau est Maître de Conférences
Habilité à Diriger les Recherches à l’IAE de l’Université de la Réunion.
12
« La gouvernance des associations. Economie, sociologie et gestion »
coordonné par Hoarau C. et Laville J-L., Ed. Erès, 2008, 297 pages.
Présentation de l'éditeur
Parce que leurs rôles économiques s'affirment et que leurs missions touchent à l'intérêt
général, les associations sont confrontées à une nécessité de contrôle et de transparence. La
résistance qu'elles développeraient face à toute exigence de gestion a été maintes fois
évoquée, mais elle cède progressivement la place à une véritable fascination de nombre de
ses dirigeants pour le management. A l'écart de ces réactions extrêmes, il existe pourtant
une demande de méthodes qui seraient respectueuses des spécificités associatives. Pour y
répondre, l'ouvrage propose une analyse élaborée à travers un dialogue réunissant
économistes, sociologues et gestionnaires. Les études de cas réalisées dans le cadre de cette
démarche interdisciplinaire mettent en évidence une surprenante diversité des pratiques de
gestion et de leurs effets. Elles ouvrent ainsi un espace de réflexion et d'action sur la
gouvernance associative. Les auteurs amorcent ici un débat innovant qui devrait concerner
les responsables associatifs mais aussi les chercheurs, les enseignants et les étudiants en
sciences sociales.
Biographie de l'auteur
Christian Hoarau est professeur au CNAM, titulaire de la Chaire de comptabilité financière et
audit, directeur du Groupe de recherche en économie et gestion (GREC EA n° 2430). JeanLouis Laville est professeur au CNAM, titulaire de la Chaire Relations de service, coordinateur
européen du Karl Polanyi Institute of Political Economy et chercheur au LISE (CNRS, CNAM
UMR 5262).
« Travailler pour la bonne cause. Bénévolat, militantisme, humanitaire »
Octavia G., Express Editions, 2006, 126 pages.
Présentation de l'éditeur
Pourquoi ce livre ? S'engager bénévolement dans une association, militer pour donner corps
à des valeurs, travailler dans l'humanitaire... les candidats à l'action utile sont de plus en plus
nombreux. Mais, le recrutement dans ces secteurs n'ayant de cesse de se professionnaliser,
la bonne volonté ne suffit pas toujours. Grâce à ce guide et aux conseils de nos experts, vous
optimiserez votre démarche pour faire rimer générosité avec efficacité. Les réponses à vos
questions. D'où vient le besoin de s'engager ? Quelles sont les différentes manières d'agir ?
Le bénévolat peut-il mener à l'emploi ? Puis-je faire carrière dans l'humanitaire ? Autant de
questions que nous nous sommes tous posées et auxquelles des experts répondent.
Biographie de l'auteur
Gaël Octavia est journaliste. Elle a également milité dans une association pendant plusieurs
années.
13
« Les associations entre bénévolat et logique d’entreprise »
Prouteau L., Presses universitaires de Rennes, 2003, 212 pages.
Présentation de l'éditeur
Comment ne pas être frappé par la vitalité du monde associatif ? Elle se mesure à l'aune du
nombre d'adhérents (prés d'une personne de plus de 15 ans sur deux fait partie d'une
association), du rythme des créations (environ 50 000 nouvelles associations par an en
moyenne depuis 1975), du nombre de bénévoles (plus de 14 millions) et de l'importance des
effectifs salariés (plus de 900 000 emplois en " équivalents plein temps "). Ce dynamisme a
pour corollaire des mutations importantes qui se traduisent notamment par le
développement des activités économiques des associations et le concours croissant qu'elles
apportent à la mise en œuvre des politiques publiques. Ces processus alimentent certaines
interrogations, aussi bien chez les analystes du fait associatif que chez les acteurs de terrain
eux-mêmes. Les associations ne sont-elles pas menacées de perdre leur identité, en
devenant des unités de production banalisées ? Ne s'exposent-elles pas à une concurrence
accrue, lourde de frictions, avec les entreprises commerciales ? Ne risquent-elles pas de
perdre leur liberté de mouvement sous l'effet d'une dépendance renforcée à l'égard des
pouvoirs publics et des contrôles qu'ils exercent? Quelle place et quel rôle laisse aux;
bénévoles une professionnalisation rendue incontournable par ces mutations ? Toutes ces
questions ont été au cœur du cycle de séminaires pluridisciplinaires que la Maison des
Sciences de l'Homme Ange Guépin de Nantes a organisé de la fin de l'année 2000 au
printemps; 2002. Cet ouvrage réunit une dizaine de communications réalisées dans ce cadre.
Juristes, sociologues, économistes s'attachent dans ces contributions à éclairer la nature et
les implications des transformations à l'œuvre dans le monde associatif et dans les relations
qu'il entretient avec son environnement. Lionel Prouteau, qui a rassemble les textes de cet
ouvrage, est maître de conférences en sciences; économiques à l'université de Nantes.
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« De l’intérêt général à l’utilité sociale : la reconfiguration de l’action
publique entre Etat, associations et participation citoyenne »
Engels X., Hély M., Peyrin A., Trouvé H., L’Harmattan, 2006, 280 pages.
Présentation de l'éditeur
La notion d'utilité sociale a émergé sur la scène publique dans un contexte de délégation par
l'Etat de certaines missions et services d'intérêt général. Si la notion a donné matière à
polémiques, tant dans les débats sociopolitiques qu'académiques, deux grandes
interprétations prédominent : d'une part, l'utilité sociale des activités associatives fonde leur
légitimité vis-à-vis de leurs partenaires et de l'opinion publique, d'autre part, elle peut offrir
aux acteurs associatifs l'opportunité de s'interroger sur le sens de leurs interventions en
(re)définissant leurs propres valeurs et finalités. L'organisation d'une journée d'étude
entièrement consacrée à cette thématique a été l'occasion de procéder à un état des lieux
de la recherche, en réunissant des jeunes chercheurs d'horizons disciplinaires variés
(sociologie, économie, sciences politiques, géographie et urbanisme). Les articles rassemblés
dans cet ouvrage abordent les formes variées de reconfiguration de l'action publique sous
des éclairages à la fois théoriques et empiriques. Mobilisée dans des champs d'activité aussi
divers que la protection de l'environnement, les biotechnologies agricoles, la lutte contre le
Sida, en passant par le commerce équitable et le secteur sportif, l'utilité sociale ne peut faire
l'objet d'une définition univoque et consensuelle. Cette notion multidimensionnelle sert
ainsi de prisme pour saisir les nouvelles caractéristiques de l'action publique caractérisées
simultanément : par une co-construction des politiques publiques entre secteur
associatif et pouvoirs publics, par l'élaboration de modes de régulation publique de l'action
associative, par la transformation des modes d'engagement associatif sous l'effet d'une
professionnalisation accrue et par une forte territorialisation des interventions menées au
nom de l'utilité sociale. Au fil de l'ouvrage, un constat s'impose : l'enjeu apparaît moins dans
la recherche d'une définition universelle que dans l'identification, toujours contextualisée,
des finalités poursuivies par les différents protagonistes.
« Les bénévoles et leurs associations. Autres réalités, autre sociologie ? »
Ferrand-Bechmann D., Belorgey J-M., L’Harmattan, 2007, 322 pages.
Présentation de l'éditeur
Cet ouvrage présente les textes du groupe de recherche " sociologie de l'engagement, de la
vie associative et du bénévolat " qui a été fondé lors du congrès de l'Association Française de
Sociologie en février 2004 et qui continue d'être actif en même temps que la Société
française des Chercheurs sur les Associations. [...] On y lira une sociologie des associations,
marquée par la présence de bénévoles souvent militants et inventifs, d'une nouvelle réalité
comme le montrait Renaud Sainsaulieu. Mais on y analyse aussi une réflexion sur le
bénévolat à côté et au secours du travail rémunéré et les nouvelles formes d'engagement et
de pouvoir d'agir à tous les âges de la vie et dans divers espaces géographiques et politiques.
Biographie de l'auteur
Dan Ferrand-Bechmann, professeur à l'université Paris 8.
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« Le travail bénévole. Engagement citoyen ou travail gratuit ? »
Simonet M., La Dispute, 2010, 220 pages.
Présentation de l'éditeur
Dirigée par Bernard Friot, la collection "Travail et salariat " analyse le travail en acte et les
perspectives qu'ouvrent les institutions du salariat en matière de statut social des personnes
et de production de la richesse. Une nouvelle loi sur le service civique. 14 millions de
bénévoles en France... : bénévolat et le volontariat s développent et se diversifient. Mais
dans l'expérience des bénévoles, les politiques publiques et les pratiques associatives n'est-il
question que d'engagement et de citoyenneté ? Ne faut-il pas aussi et peut-être avant tout
voir là du travail ? Le travail bénévole : travail libre et idéal pour les uns et tremplin
obligatoire vers l'emploi pour les autres ? Le nouveau statut du volontariat : engagement
citoyen pour tous ou sous-emploi pour certains ? Cet ouvrage analyse le travail bénévole et
ses enjeux sociaux et politiques en s'appuyant sur plusieurs enquêtes de terrain sur le
bénévolat et le volontariat en France et aux Etats-Unis. Il s'intéresse aux usages de ce travail
invisible de la part des acteurs qui s'y engagent des pouvoirs publics qui les soutiennent et
des organisations dans lesquelles il s'exerce. En articulant ces différentes échelles d'analyse.
il met en lumière le rapport ambivalent que le travail bénévole entretient avec le travail
salarié. Ce portrait du bénévole en travailleur qui nous interroge sur les contradictions de
l'engagement et sa capacité à produire de la précarité ainsi que l'analyse de la "
bénévolisation du travail" auquel il aboutit s'adresse à tous ceux qui fort vivre et analysent le
monde associatif mais aussi à ceux qui souhaitent réfléchir aux transformations du travail
aujourd'hui.
« L’économie sociale et solidaire face aux expérimentations monétaires »
Rizzo P., L’Harmattan, 2003, 223 pages.
Présentation de l’éditeur
L’économie sociale et solidaire a intégré dans son champ d’action et de relation les
expérimentations monétaires qui utilisent de l’argent, mais elle ne parvient pas à vraiment
intégrer celles qui ne l’utilisent pas, tels que le SEL (Système d’Echange Local). Par cet
ouvrage, on propose une distinction entre le champ des monnaies sociales et celui des
monnaies multilatérales, autant que leur possible utilisation complémentaire, au niveau de
chaque personne. Aussitôt, il apparaît que les sciences qu’on nous enseigne à l’école sont
enfermées dans le réductionnisme de la conscience logique. Dès lors, l’enjeu de la prise en
compte du champ d’action et de relation des monnaies multilatérales est l’instauration
d’une nouvelle conscience.
Biographie de l’auteur
Pantaleo Rizzo est docteur en sociologie. En tant que libre chercheur, il a étudié
l’expérimentation LETS, initié le premier SEL italien et mis au point les instruments
d’interinformation du SRI (Système de Réciprocité Indirecte). Depuis 2002, il promeut les
expérimentations monétaires (monnaies sociales et monnaies multilatérales) dans le cadre
des projets de coopération au développement.
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« Quand les associations interrogent les modèles de management »
Rainelli-Le Montagner H., L’Harmattan, 2007, 194 pages.
Présentation de l’éditeur
Cet ouvrage fournit des éléments de réflexion sur une série d’interrogations qui traversent
aujourd’hui le champ associatif : quelle est la nature de la valeur créée par les associations ?
Comment penser le lien entre l’association et le projet associatif autour duquel elle s’est
constituée ? Quel succès pour et quelles limités au management par les valeurs ? Qu’est ce
que le marché dans le secteur non marchand ? Peut on être à la fois ors marché et dans le
marché, contre le marché et avec lui ? Quelle est la pertinence des techniques d’approche
du marché pour les associations ? Comment équilibrer les intérêts des différentes parties
prenantes ? Quels conflits d’intérêts au sein des organes de gouvernance des associations ?
Comment mesurer la performance des associations ?
Coordonné par Hélène Rainelli-Le Montagner (Professeur à l’Institut d’Administration des
entreprises de Paris, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), ce travail est la synthèse d’une
journée d’étude organisée à l’IAE de Paris le 13 mai 2004. On y trouve une introduction
rédigée par Géraldine Schmidt (Professeur à l’IAE de Paris), des contributions de Viviane
Tchernonog (économiste au Matisse, Université Paris 1), Gérald Orange (Professeur à l’IAE
de Rouen), Ronan Le Velly (chercheur à l’Université de Nantes), Emmanuel Bayle (Maître de
conférence à l’Université de Lyon 1), Laura Haddad (professeur à la Reims Management
School) , Karine Gallopel (Maître de conférence à l’IAE de Rennes) et Jean-Pierre Bréchet
(Professeur à l’Université de Nantes).
« Quel commerce équitable pour demain ? Pour une nouvelle gouvernance
des échanges »
Gendron C., Palma Torres A., Bisaillon V., éditions Charles Léopold Mayer, 2009, 269 pages.
Présentation de l’éditeur
Qu’est ce que le commerce équitable aujourd’hui ? Qui en sont les principaux acteurs ? Quel
est son avenir ? Autant de questions auxquelles ce livre se propose de répondre à travers
sept expériences sur le terrain dans différentes régions du monde ; Au gré de ce voyage, le
lecteur partira notamment au Chiapas au cœur d’une organisation de producteurs de café,
en Bolivie au sein d’une exploitation de quinoa, en Inde pour explorer les formes moins
traditionnelles de commerce équitable…
Cet ouvrage invite à découvrir les multiples visages d’un mouvement en pleine expansion qui
cherche à retrouver l’humain derrière le consommateur, la communauté derrière le
producteur et à redéfinir le lien social et politique entre ceux qu’on a trop longtemps réduits
à des agents économiques désincarnés. En marge des critiques stériles qui l’assaillent ces
dernières années, mais sans pour autant glisser dans un discours idéalisé, les auteurs offrent
de réfléchir aux enjeux que le commerce équitable soulève en regard des appels à un
commerce international plus juste et des possibilités d’un marché alternatif fondé sur
d’autres valeurs.
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Cet ouvrage est écrit par un collectif composé d’acteurs du commerce équitable et de
chercheurs spécialisés sur la question (Université du Québec à Montréal – UQAM) sous la
direction de Corinne Gendron, Arturo Palma Torres et Véronique Bisaillon.
« Reconsidérer la richesse »
Viveret P., éditions de L’aube, 2004, 237 pages.
Aujourd’hui deux catégories d’êtres humains sont à fond de cale : les pauvres, qu’on proscrit
au motif que les conditions de misère, d’exclusion, d’absence de soins, etc., dans lesquelles
on les place leur interdisent toute dignité d’être humain, mais également les riches et les
puissants qui, en s’enfermant dans une logique où les autres sont considérés comme des
rivaux, se condamnent à la surface des réalités, dans la solitude et finalement de
désespoir. » L’auteur pose les trois questions fondamentales de notre devenir : qu’allons
nous faire de notre planète ? Qu’allons-nous faire de notre espèce ? Qu’allons-nous faire de
notre vie ? Et il nous exhorte à réamorcer d’urgence le dialogue sur les valeurs humanistes
que nous voulons partager et sur nos engagements personnels et sociaux.
Biographie de l’auteur
Patrick Viveret, philosophe, vient de publier Transformation personnelle, Transformation
sociale, chez Fayard.
« Dictionnaire de l’autre économie »
Sous la direction de Laville J-L., et Cattani A-N., Gallimard, 2006, 661 pages.
Le libéralisme passe pou le seul modèle possible. Son succès a longtemps laissé dans l’ombre
une partie importante de l’économie réelle. Cette prétention est aujourd’hui contestée, en
particulier par le mouvement de l’altermondialisation. Mais, loin de se réduire à la seule
critique, ce dernier élabore des propositions concrètes afin de promouvoir plus de solidarité
et de démocratie. Visant à favoriser cette réflexion sur l’autre économie, cet ouvrage
propose la première synthèse fiable et accessible des connaissances disponibles.
Interdisciplinaire autant qu’international, il offre une définition approfondie d’une
soixantaine de thèmes clés : commerce équitable, développement durable, organisations
internationales, secteur public, droits des femmes… Ces notions s’inscrivent dans l’histoire
comme dans l’actualité la plus récente. Outil indispensable pour les acteurs, les chercheurs
et les étudiants, cet ouvrage allie une approche théorique à la prise en compte de pratiques
sociales jusqu’ici méconnues.
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« Génération participation. De la société de consommation à la société de
participation »
Maillet T., éditions M21, 2007, 252 pages.
Initiée par les plus jeunes qui sont nés avec Internet et le téléphone portable, une
Génération Participation est en train de naître. Pour la première fois c’est une classe de
valeurs et non plus une classe d’âge ; les séniors partagent avec les adolescents les mêmes
moyens de communication et les mêmes attentes. La Génération Participation ne se
reconnaît plus dans une consommation statutaire, elle s’implique dans sa consommation
autant que dans sa citoyenneté.
Cette nouvelle génération va bouleverser les méthodes de travail des entreprises : les voici
appelées à se réinventer pour garder la confiance des consommateurs, tout comme les
hommes politiques doivent combattre leur décalage face aux attentes des citoyens.
Thierry Maillet, expert du marketing, apporte une analyse historique du modèle dominant
actuel et de ses limites : la société de consommation depuis 1950. Il analyse ensuite les
caractéristiques de cette nouvelle Génération Participation pour apprendre à traiter
différemment cette génération naissante de consommateurs-citoyens. Aux différents
pouvoirs, et en premier lieu au monde de l’entreprise, de savoir s’adapter… Ce nouveau
bouleversement précipitera-t-il le déclin de la France, à l’instar de ceux qui l’ont précédé ?
Au contraire !, répond Thierry Maillet. Le deuxième pays de la blogosphère a toutes ses
chances pour s’affirmer… s’il sait les saisir. Un livre à lire d’urgence.
Biographie de l’auteur
Thierry Maillet est consultant en marketing, chroniqueur au Nouvel Economiste et
enseignant en France et à l’étranger. Fondateur en 1997 d’une entreprise de conseil en
marketing, Thierry Maillet a travaillé pour les plus grands groupes internationaux en France
et à l’étranger. Inventeur en 2001, de la terminologie devenue courante du
« consom’acteur », Thierry Maillet décrit une consommation pour partager et non plus
exclusivement pour s’afficher.
« Co-op : the people’s business »
Birchall J., Manchester University Press, 1994, 217 pages.
This book is about the ‘Co-op’, one of the world’s most successful businesses, which has
been a common cultural experience for millions of working class people in Britain since the
beginning of the industrial revolution. It celebrates, in words and pictures, the unique 150
years history of a social movement which began with shopkeeping and grew into a largescale international business, completely owned and controlled by its customers.
The book tells how this British invention spread across the world – from the 28 ‘Rochdale
Pioneers” of 1844 to the seven hundred million members of today’s International Cooperative Alliance – and how it was adapted to meet a variety of human needs, including
worker, housing, fishing, agricultural and credit co-ops. It shows how, as a third way
between capitalism and state control, co-operative businesses continue to transform the
lives of poorer in the ‘third world’ and in the post-communist countries of Eastern Europe.
Johnson Birchall is lecturer in Social Policy at Brunel University.
19
“The worth of the social economy. An international perspective”
CIRIEC (edited by Bouchard M-J.) Editions Peter Lang, 2009, 268 pages.
What is the worth of the social economy? What worth does the social economy produce?
Co-oparatives, not-for-profit and mutual benefits organizations as well as foundations share
common values that colour the way they perform and how they manage to do so. Yet, little
is known about how the social economy is actually being evaluated, and how evaluation may
reinforce or weaken this specificity.
This book fills a gap in the literature about the social economy. It seeks to make a critical
assessment of the interests to which questions of evaluation appear to be the most telling.
A first set of contributions is made up of four theoretical papers inspired by various
disciplinary fields: management, economy, sociology, philosophy. A second set of
contributions is composed of seven national analyses of how the social economy is
evaluated in different institutional contexts: France, Québec (Canada), United Kingdom,
United States, Brazil, Portugal and Japan. The conclusion of the book summarizes the
findings of this study and formulates some questions addressed to policy designers,
evaluation specialists and social economy actors.
CIRIEC (International Centre of Research and Information on the public, Social and
Cooparative Economy) is a non-governmental international scientific organization. OIts
objectives are to undertake and promote the collection of information, scientific research,
and the publication of works on economic sectors and activities oriented towards the service
of the general and collective interest.
Marie J. Bouchard is a professor at Université du Québec à Montréal (Canada) where she is
the director of the Canada Research Chair on Social Economy and a member of the Centre
de recherche sur les innovations sociales (CRISES). She acted as the coordinator of the CIRIEC
International Working Group on Methods and Indicators for Evaluating the Social Economy.
20
“Les banques cooperatives en France. Le défi de la performance et de la
solidarité.”
Richez-Battesti N., Gianfaldoni P., L’Harmattan, 2006, 289 pages.
Banques Populaires, Crédit mutuel, Caisses d’Epargne… malgré la dérèglementation, malgré
la mondialisation, les banques coopératives jouent un rôle important et positif dans le
financement de l’économie. Elles sont là, même pour corriger moult injustices : elles
renforcent l’économie sociale et solidaire, elles soutiennent les associations, elles
contribuent à la vitalité des milieux urbains ou ruraux défavorisés.
Les auteurs soulignent la force des banques de l’économie sociale à s’adapter tout en
veillant à leurs missions : du microcrédit d’un côté, du capital risque de l’autre ; placement
en Bourse, mais aussi placements solidaires, placements éthiques et autres investissements
socialement responsables.
Cette étude exhaustive et minutieuse de la finance coopérative s’adresse aux chercheurs en
sciences économiques, juridiques et sociales, mais aussi aux responsables du monde de
l’entreprise, de la banque et des associations.
Biographie des auteurs
Nadine Richez-Battesti est maître de conférences en sciences économiques, Université de la
Méditerranées Aix-Marseille II, directrice du Master économie sociale et chercheuse au
Centre d’Economie et de Finances Internationales (CEFI).
Patrick Gianfaldoni est maître de conférences an sciences économiques aux Universités
d’Avignon et de Lyon 1 et chercheur au LBNC (Université d’Avignon).
« Les citoyens peuvent-ils changer l’économie ? »
Actes du colloque tenu à Paris le 14 mars 2002. Collectif « Engagements citoyens dans
l’économie », éditions Charles L éopold Mayer.
Commerce équitable, finance solidaire, investissement socialement responsable,
consommation engagée : ces formes récentes dans l’économie ont pour ambition d’en
changer les pratiques, dans le sens d’un développement plus respectueux de l’humain et de
son environnement, de l’intérêt général, de la transparence, de la qualité…
Au-delà de l’enthousiasme qui en résulte chez les promoteurs de cette économie nouvelle,
et des jugements sévères qu’ils ne privent pas d’adresser à l’économie conventionnelle, y at-il une place pour un débat équilibré et responsable sur les performances des formes
économiques « différentes » et les conditions de leur changement d’échelle ?
La réponse est positive, si les uns (acteurs de l’économie dominante) et les autres (tenants
de l’économie solidaire et alternative) respectent leurs différences et accpetent – pourquoi
pas dans un esprit de réciprocité ! – de confronter leurs points de vue et analyse.
Ce dossier nous offre un débat d’une grande nouveauté et d’une grande qualité. Pour la
première fois en France, des professionnels et militants de l’économie citoyenne échangent
avec des économistes qui n’étaient pas forcément acquis à leurs thèses.
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« Pour le tiers secteur. L’économie sociale et solidaire : pourquoi et
comment ? »
Lipietz A., La Découverte, 2001, 154 pages.
L’effondrement des croyances en la toute-puissance de l’Etat et du marché appelle au
développement d’un « tiers secteur d’économie sociale et solidaire ». Il n’en va pas
seulement de la création d’emplois pour la fraction de notre population la plus éloignée du
monde du travail. Il s’agit surtout d’assurer les fonctions de lien social laissées en déhérence
par le délitement de la famille élargie comme par le retrait de l’Etat, et de pourvoir à
l’immensité de besoins, notamment culturels, d’une civilisation postindustrielle.
Dans cet ouvrage, qui reprend le texte du rapport confié à Alain Lipietz par la ministre de
l’Emploi et de la solidarité Martine Aubry, l’auteur définit précisément ce tiers secteur, ses
missions et ses valeurs. (Au nom de quoi la fait-il ?) ainsi que le statut de son action
(Comment le fait-il ?).
L’intense débat national suscité par les consultations régionales de l’économie sociale et
solidaire a permis de mettre au jour les demandes et les propositions de milliers d’acteurs
sociaux venus de cultures différentes. Dans ce débat s’est affirmée l’exigence d’une loicadre, définissant le secteur de l’économie sociale et solidaire et ses règles de
fonctionnement. En proposant une synthèse particulièrement claire utile à tous les acteurs
de ce mouvement social et, au-delà, à tous ceux qui souhaitent une société plus juste et plus
solidaire.
« Le marketing social et solidaire. Comment les entreprises de l’économie sociale et solidaire
peuvent mettre en œuvre, sans perdre leur âme, des méthodes marketing originales. »
Pillet A., éditions L’AMI, 2006, 306 pages.
Les plus dynamiques des entreprises « sociales, alternatives et solidaires » inventent sur le
terrain un marketing spécifique que l’on qualifie de « marketingsas ». Elles trouvent le moyen
de faire du commerce sans perdre de vue leurs valeurs et leurs objectifs sociaux. En
analysant les pratiques et politiques de 20 d’entre elles, ce livre souligne les expériences
réussies et donnes des clés pour développer les produitssas ou servicessas, les diffuser auprès
des publics consommateurs et assurer une communication efficace, tout en exprimant leurs
qualités sociales, alternatives et solidaires.
Face à une économie dominante qui ne parvient à satisfaire que peu de monde, il faut
rendre lisibles les alternatives dont les acteurs sociaux et solidaires sont les nouveaux
constructeurs. L’auteur éclaire l’étude de ses expériences complémentaires, celle du
marketing classique acquise en tant qu’expert-conseil sur de très nombreux marchés, et
celle issue de son implication dans les réseaux de soutien aux créateurs d’entreprises
sociales et solidaires.
Biographie de l’auteur
Antoine Pilet est un militant de l’économie sociale et solidaire à laquelle il participe depuis
1993 comme Ciglier et comme conseil d’entreprises. Il a travaillé comme responsable
d’études de produits de grande consommation (Unilever, Nielsen, Prodimarques, Prouvost)
et conseil en distribution et communication (Michelin, Descamps, Hachette, Essilor, et
autres). Il est l’auteur du Que sais je ? Les Grandes Marques.
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« Antimanuel d’économie : Tome 1, Les fourmis »
Maris B., Bréal, 2003, 359 pages.
Présentation de l'éditeur
Peut-on échapper à l'économie ? Elle imprègne fart, le sport, le sexe et la guerre ; elle
engage le quotidien de la ménagère comme celui du manager. La " marchandisation de la vie
" devient l'hymne de l'époque, et les économistes sont ses farauds apôtres, capitaines
autoproclamés à la proue du " progrès " de l'humanité. Le rationnel est leur sextant, le
quantifiable est leur boussole. Entre toi de la jungle et productivisme acharné, cartels et
stock-options, la statistique quadrille leur parcours. Des kilos d'équations lestent leur "
raison raisonnante ". Tout juste admettent-ils qu'une main invisible leur vient parfois en
aide, altruiste ou impérieuse selon les cas. C'est oublier que l'homme n'est pas, mais alors
pas du tout, rationnel. Et que l'économie est avant tout une réflexion sur le partage. Qui
regarde le gâteau, qui tient le couteau ? Une autre économie est-elle possible ? L'esperanto
économique est-il le jargon d'une science dure, le sabir d'une science motte, ou le cachemisère
d'une
science
nulle
Traquant les fioritures et les pseudo-concepts, cet Antimanuel permet à chacun de s'armer
pour comprendre la harangue des chefs de la guerre économique. Car dans le monde des
comptes, il ne faut pas s'en laisser conter. Sur un ton léger mais incisif, Bernard Maris
convoque tour à tour des économistes, de Keynes à Stiglitz, mais aussi, plus inattendus, des
philosophes ou des romanciers : Montesquieu, Swift, Jarry, Maupassant, Orwell ou
Houellebecq... Ensemble, ils posent enfin un regard neuf sur une discipline réputée austère
et répondent à des questions fondamentales : qu'est-ce que la valeur ? la monnaie ? la
richesse ? La croissance est-elle une vertu ? Qui osera désormais dire que l'économie est
ennuyeuse
Biographie de l'auteur
Bernard Maris a publié de nombreux ouvrages d'économie, ainsi que des romans (Prix
Leclerc des Libraires en 2003 pour L'Enfant qui voulait être muet). Professeur d'université en
France et aux Etats-Unis, il anime la page économie de Charlie-Hebdo, sous le nom d'Oncle
Bernard. Doté en 1995 du titre de " meilleur économiste ", connu par des ouvrages comme
Lettre ouverte aux gourous de l'économie qui nous prennent pour des imbéciles, Ah Dieu !
Que la Guerre économique est jolie ! ou encore La Bourse ou la vie, ne dédaignant ni
l'anthropologie, ni la sociologie, ni la psychologie, L'économie qu'il révèle et que nous vivons
nous permet de réfléchir à un au-delà de " l'horreur économique "
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« Antimanuel d’économie : Tome 2, les cigales »
Maris B., Bréal, 2006, 382 pages.
Présentation de l'éditeur
Le premier tome de cet Antimanuel racontait la rareté, l'offre, la demande, la concurrence,
le commerce, l'argent... C'était le tome des fourmis : raisonneuses, rationnelles, égoïstes,
épargnantes, bref, calculatrices. Le lecteur découvrait, un peu étonné, que la compétition
n'était pas le vrai moteur des échanges et qu'elle laissait souvent la place aux phénomènes
de pouvoir, de mimétisme et de foule. Voici venue la revanche des cigales ! Et si l'inutile, la
gratuité, le don, l'insouciance, le plaisir, la recherche désintéressée, la poésie, la création
hasardeuse engendraient de la valeur ? Et si les marchands dépendaient - ô combien ! - des
poètes ? Et si la fourmi n'était rien sans la cigale ? Voici venu le temps d'affirmer, contre les
économistes, que l'inutile crée de l'utilité, que la gratuité crée de la richesse, que l'intérêt ne
peut exister sans le désintéressement. On verra que ce livre ne dédaigne en rien les
marchands. Mais pourquoi sont-ils devenus la classe dominante ? Pourquoi sommes-nous
sortis de ces sociétés de chasseurs-cueilleurs, qui " marchaient dans la beauté ", comme le
chantent certaines tribus ? Nous sommes passés du côté de l'utile et du laid. Et en même
temps, le capitalisme fait partie de notre vie, tout simplement, et ne mérite pas d'être
méprisé, sauf à mépriser la vie. Si l'on veut approcher l'essence du capitalisme, il faut sortir
des sentiers de l'économie et musarder avec l'histoire, l'anthropologie et la psychologie. Ce
second tome se situe aux frontières ou au-delà de l'économie.
Biographie de l'auteur
Bernard Maris a publié de nombreux ouvrages d'économie, ainsi que des romans - Le
Journal, L'Enfant qui voulait être muet (Prix Leclerc des libraires en 2003). Professeur
d'université en France et aux Etats-Unis, il anime la page économie de Charlie-Hebdo, sous le
nom d'Oncle Bernard. Doté en 1995 du titre de meilleur économiste, connu par des
ouvrages comme Lettre ouverte aux gourous de l'économie qui nous prennent pour des
imbéciles, Ah Dieu ! Que la Guerre économique est jolie ou encore La Bourse ou la vie,
l'économie qu'il révèle et que nous vivons nous permet de réfléchir à un au-delà de l'horreur
économique ".
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