Pratique des étirements dans le milieu sportif amateur

IFPEK
INSTITUT EN FORMATION DE MASSO-KINESITHERAPIE DE RENNES
Pratique des étirements dans le milieu sportif amateur
Travail de fin d’études présenté par :
SMAIL Sébastien
En vue de l’obtention du diplôme d’état de Masseur-Kinésithérapeute
Année 2012/2013
Selon le code de la propriété intellectuelle, toute reproduction intégrale ou partielle
faite sans le consentement de l'auteur est illégale.
IFPEK
INSTITUT EN FORMATION DE MASSO-KINESITHERAPIE DE RENNES
Pratique des étirements dans le milieu sportif amateur
Sous la direction de Horrut Thierry, directeur de mémoire
Travail de fin d’études présenté par :
SMAIL Sébastien
En vue de l’obtention du diplôme d’état de Masseur-Kinésithérapeute
Année 2012/2013
Remerciements,
A Mr Horrut Thierry pour ses conseils et sa disponibilité,
L’ensemble des entraineurs ayant partagé leur temps afin de répondre à l’étude.
Sommaire
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
1
Partie 1 : Cadre de l’étude et contexte ........................................................................................... 3
1.1
Physiologie des étirements ..................................................................................................... 3
1.2
Les différents types d’étirements............................................................................................ 5
1.2.1
Les étirements passifs ..................................................................................................... 6
1.2.2
Les étirements actifs........................................................................................................ 6
1.3
1.3.1
Prévention des blessures................................................................................................. 7
1.3.2
Amplitude articulaire....................................................................................................... 8
1.3.3
Courbatures ..................................................................................................................... 9
1.3.4
Performance .................................................................................................................... 9
1.3.5
Echauffement et récupération ...................................................................................... 10
1.4
La pratique des étirements en sport ..................................................................................... 11
1.4.1
Le geste sportif .............................................................................................................. 12
1.4.2
La raideur entrainée par la répétition ........................................................................... 12
1.4.3
Le rituel .......................................................................................................................... 13
1.5
Les étirements en thérapeutique .......................................................................................... 13
1.5.1
Les indications ............................................................................................................... 13
1.5.2
Les techniques basées sur les étirements ..................................................................... 14
1.6
2
Les effets des étirements ........................................................................................................ 7
Hypothèses de travail ............................................................................................................ 15
Partie 2 : Production et réalisation de l’étude .............................................................................. 16
2.1
Methode ................................................................................................................................ 16
2.1.1
Choix de l’outil ............................................................................................................... 16
2.1.2
Critères de la population interrogée ............................................................................. 16
2.1.3
Plan de réalisation du questionnaire............................................................................. 17
2.1.4
Modalités de traitement des données .......................................................................... 18
2.2
Résultats ................................................................................................................................ 18
2.2.1
2.3
Synthèse des résultats ................................................................................................... 19
Discussion .............................................................................................................................. 25
2.3.1
Analyse des résultats ..................................................................................................... 25
2.3.2
Analyse de l’étude ......................................................................................................... 27
2.3.3
Réflexions et questionnement sur l’étude .................................................................... 28
2.4
Conclusion ............................................................................................................................. 29
Bibliographie ......................................................................................................................................... 31
Annexes
Résumé
Contexte : Depuis des années une multitude d’études sur les effets des étirements ont été
réalisées. Ce sujet est encore d’actualité car beaucoup d’entre eux furent attribués aux
étirements sans avoir été prouvés scientifiquement. Ils restent cependant omniprésents
dans le milieu du sport.
Objectif de l’étude : Evaluer les pratiques dans le domaine amateur grâce aux entraineurs,
afin de constater si elles suivent les évolutions des études scientifiques par le biais du
questionnaire réalisé.
Plan de rédaction : La première partie aborde la pratique de ses étirements ainsi que leurs
effets à travers une revue de littérature. La seconde partie analyse les résultats et la
méthode de l’enquête.
Discussion : Cette étude révèle que les entraineurs dans le milieu sportif amateur actualisent
difficilement leurs connaissances et sont rarement en contact avec des professionnels de
santé malgré leur désir d’échange.
Conclusion : Le travail pluridisciplinaire est fondamental, il permet l’éducation et la diffusion
des savoirs sur les étirements dans le domaine sportif.
Mots-clés : Etirements, sport, performances, effets.
Abstract
Background: Since several years many studies about stretching effects have been realised.
This subject is still current because a lot of them were attributed originally to stretching
without being scientifically proved. Therefore they are still commonly used in sport
environment.
Study objective: To evalue pratice in the amateur field thank to the coaches, in the aim to
notice if they follow the evolutions of scientific studies throught the questionnary produced.
Writting plan: The first part broaches the practice of stretching and their effects throught a
systematic review. The second part analyses the results and the methodology of the enquiry.
Discussion: This study shows that coaches in amateur sport field update with difficulty theirs
knowledge and are hardly ever in contact with health professionals in spite of their wish of
exchange.
Conclusion: The multidisciplinary work is fundamental, it permits education and diffusion of
knowledge about stretching in sport field.
Key words : Stretching, sport, performances, effects.
INTRODUCTION
Le thème de ce travail écrit de fin d’étude aborde la pratique des étirements, cette
activité s’est largement répandue au sein du milieu sportif, paraissant simple au premier
abord elle recèle en réalité une multitude de techniques et de modalités de réalisation.
Celles-ci sont sujets à controverse tant dans le domaine de la recherche scientifique que
celui du sport. Evoquée sous forme de gymnastique douce ou articulaire avant sa
popularisation, elle n’est réellement introduite dans le milieu sportif qu’après avoir été
empruntée au domaine thérapeutique couramment utilisée dans les techniques de
facilitation neuromusculaire proprioceptive. Le véritable essor aura ainsi lieu dans les années
80 sous la dénomination de « stretching » se présentant comme une activité physique à part
entière, il intègre les programmes d’entraînement dans le haut niveau comme dans la
pratique des amateurs. L’origine anglo-saxonne du terme s’explique notamment par les
premiers travaux scientifiques d’auteurs nord-américains sur les étirements dans la
médecine du sport. On lui attribue à cette époque une multitude d’effets bénéfiques :
amélioration des performances et de la récupération, prévention des blessures et
courbatures. C’est plus tard que de nombreuses études sur le sujet ne révèlent que peu
d’effets probants suite à la pratique d’étirements et en révèlent mêmes certains aspects
négatifs lorsqu’il précède une activité sportive. C’est G.Cometti en France qui décrit « Les
limites du stretching pour la performance sportive. » et déconseille la pratique des
étirements particulièrement lors de l’échauffement hormis dans certains cas. Cependant,
ancrée depuis plusieurs années dans les pratiques et les mentalités, les étirements font
aujourd’hui parti à part entière de la préparation physique quel que soit le domaine ou le
niveau sportif.
Dans la démarche de réalisation de ce travail je suis ainsi parti du questionnement de
départ : « Les entraineurs ont-ils actuellement une connaissance des effets réels des
étirements ? » si les étirements se sont au départ rapidement transmis au plus grand
nombre avec des conceptions quelque peu erronées, on peut dès lors se demander si les
avancées en terme de pratique et de théorie dans ce domaine ont été diffusées dans le
milieu sportif notamment concernant la population des entraineurs qui constitue le pivot
dans la préparation physique des sportifs.
1
J’ai réalisé cette production, en premier lieu par rapport à mon parcours sportif, si j’ai
été initié dès mes premières années en club à la pratique des étirements sous la direction
d’un même coach, au fil de disciplines radicalement différentes (basketball, natation, foot en
salle, taekwondo) et d’enseignements tout aussi variables d’une association à l’autre dans le
même sport, j’ai été amené à remettre en question le rôle des étirements dans la
préparation sportive. Dans cette logique j’ai effectué mon travail d’étude clinique en
kinésithérapie de 2ème année sur la comparaison des étirements passifs avec les techniques
dites actives dans l’augmentation de l’amplitude articulaire. Ce projet m’a ainsi amené dans
un deuxième temps à ce pourquoi j’ai orienté l’étude de ce travail sur la pratique des
étirements en milieu sportif, à savoir que comme évoqué précédemment le sujet des
étirements suscite aujourd’hui encore de nombreux débats par rapport auxquels j’aimerais
éclaircir ma pensée et mes connaissances tout aussi bien dans ma pratique en tant que
qu’athlète, que pour la prise en charge de patient sportif dans ma profession future.
Dans cette démarche de recherche sur la pratique des étirements en milieu sportif
amateur nous aborderons en premier lieu une contextualisation de l’étude qui comporte :
un rappel sur la physiologie des étirements, une étude littéraire sur les effets des étirements
et une analyse de la pratique des étirements dans le domaine thérapeutique ainsi que dans
le milieu sportif. Puis dans un deuxième temps, il sera exposé une description de l’étude
menée en présentant la méthodologie ainsi que les résultats obtenus. Il s’en suivra une
discussion analysant l’étude et donnant un aperçu du milieu sportif amateur par rapport à la
problématique.
Afin de pouvoir répondre aux interrogations suggérées, j’ai réalisé une étude
analytique par le biais d’un questionnaire que j’ai produit à l’attention des entraineurs en
club amateur.
L’analyse de cette production permettra de répondre à l’objectif de cette étude qui
est de confronter les connaissances, la pratique et les interventions extérieures au sein des
clubs avec l’intérêt de la pluridisciplinarité avec les professionnels de santé dans le milieu du
sport.
Ainsi nous nous appliquerons à répondre à la problématique de recherche qui est : « En
quoi la pratique des étirements par les entraineurs dans le milieu sportif amateur est-elle
en accord avec les études scientifiques actuelles ? »
2
1 Partie 1 : Cadre de l’étude et contexte
1.1 Physiologie des étirements
La structure concernée par la pratique des étirements est le complexe musculotendineux, selon le modèle décrit par Hill et modifié par Shorten, 3 éléments sont présent
dans sa constitution (Geoffroy 2008):
o La composante contractile (CC) représentée par les ponts d’actine et de myosine.
o La composante élastique parallèle (CEP) comportant l’ensemble du tissu conjonctif et
le sarcolemme.
o La composante élastique série (CES) caractérisée par une partie passive représentée
par les tendons et le collagène intramusculaire et une partie active, les ponts d’actine
myosine.
Figure 1 : Modèle de Hill et Shorten1
Cet ensemble structurel est responsable des propriétés du tissu musculaire et du
développement de la force. Parmi ces caractéristiques on décrit la viscoélasticité qui est le
retour du muscle après déformation à son état initial, la compliance qui restitue l’énergie
élastique potentielle et enfin la raideur.
Cette dernière caractéristique est la plus importante concernant la pratique des étirements,
on associe la raideur à la tension globale musculaire comprenant une tension active et une
1
Geoffroy C. Guide pratique des étirements, Edition C. Geoffroy 5
ème
édition, 2008, p 26
3
tension passive. La tension active est celle générée par le nombre de ponts d’actine myosine
formés, elle est utile à la réalisation d’une performance. La tension passive est développée
lors de l’étirement des structures musculaires, c’est elle qui réduit l’amplitude articulaire et
qui limite le geste sportif.
Figure 2 : Tensions développées au sein du muscle2
La tension passive est générée par 3 structures lors de l’étirement (Cometti 2003):
-
Le tissu conjonctif (tendons et aponévroses, jonction myo-tendineuse)
-
La titine (protéine élastique du sarcomère)
-
Les ponts d’actine myosine.
Le tissu conjonctif ne présente qu’une faible extensibilité, en effet les propriétés
élastiques du tendon composé essentiellement de collagène, n’excèdent pas 3% sans
engendrer des risques de micro-lésions du tissu, la jonction myotendineuse est également
restreinte à un allongement de 8%.
La titine est une protéine élastique intra-musculaire qui maintient la myosine, elle
génère une tension passive au sein du muscle et permet de rétablir la position initiale du
sarcomère, c’est cette protéine qui est détruite lors de l’étirement.
2
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S027859190570260X
4
Les ponts d’actine myosine en plus de la production de force engendrent une tension
passive au sein du muscle. Lors de l’étirement qui défait les ponts résiduels du tonus
musculaire, d’autres ponts tendent à se reconstituer et contribuent encore à cette raideur.
Afin de conclure ce rappel sur la physiologie, il est utile d’aborder l’implication des
réflexes médullaires lors des étirements (Benoist 2002).

Le réflexe myotatique ou de Hoffman : suite à l’étirement du muscle et de ses
fuseaux neuromusculaires, des afférences sont envoyées via les fibres sensitives Ia au
motoneurone alpha de la corne ventrale qui transmettra un ordre de contraction au
même muscle par ces fibres efférentes. Ainsi, c’est le réflexe qu’on évite de stimuler
lors de l’étirement en effectuant un allongement progressif.

Le réflexe myotatique inverse : stimulés par la tension engendrée au sein du muscle,
les organes tendineux de Golgi situés au niveau des jonctions myotendineuses
envoient des afférences via les fibres Ib à un interneurone inhibiteur qui relié au
motoneurone alpha va commander le relâchement musculaire.

Le réflexe d’inhibition réciproque : n’est pas dépendant de récepteur intrinsèque
mais fait intervenir le muscle antagoniste qui suite à sa contraction va engendrer le
relâchement du muscle agoniste, il permet la coordination musculaire et c’est le
réflexe utilisé pour les techniques d’étirement actives statiques.
1.2 Les différents types d’étirements
La pratique des étirements pouvant se réaliser seul ou avec l’aide d’un intervenant,
elle se décline en diverses techniques, celles-ci peuvent être répertoriées de plusieurs façons
selon les modalités retenues. On peut en premier lieu différencier les étirements passifs des
étirements actifs qui s’accompagnement de contractions d’un muscle ou groupe musculaire,
ensuite ces derniers peuvent être également séparés en deux sous-groupes selon qu’ils
présentent une composante statique ou dynamique dans leur réalisation (Geoffroy 2008).
5
1.2.1
Les étirements passifs
Ils consistent à amener de manière lente et progressive une articulation dans son
amplitude maximale et de la maintenir en respectant le seuil infra-douloureux, ils incluent
généralement une composante respiratoire afin d’obtenir un relâchement optimal. La
sollicitation est plus dirigée au niveau de la composante contractile et de son tissu
conjonctif. Ce type d’étirement constitue la pratique la plus répandue et la plus
fréquemment utilisée notamment dans le milieu sportif.
Le stretching postural repose sur le même principe la position est simplement maintenue
plusieurs minutes au lieu d’une trentaine de secondes, il est à noter qu’aucun protocole ne
définit de temps de maintien précis tant pour ce stretching que pour l’étirement statique
passif classique.
1.2.2
Les étirements actifs
1.2.2.1 A composante statique
Ce sont les étirements dit de facilitation neuromusculaire proprioceptive (PNF) qui
permettent le relâchement du muscle à étirer en mettant en jeu les boucles des réflexes
médullaires via une combinaison d’étirements statiques et de contractions isométriques,
leur action se situe au niveau du muscle, de son enveloppe conjonctive et des tendons.
Contracté-Relaché
Il consiste en une contraction volontaire maintenue du muscle agoniste elle est suivie
d’une phase de relâchement et enfin de l’étirement de ce-dernier. Cette technique sollicite
l’organe tendineux de golgi grâce à la forte contraction et permet la mise en jeu du réflexe
myotatique inverse.
Contracté-relâché avec contraction de l’antagoniste (Etirement CRAC)
Sur le même modèle que précédemment hormis pour la contraction qui concerne
cette fois le muscle antagoniste, il utilise une boucle réflexe qui fait intervenir l’inhibition
réciproque de Sherrington permettant d’augmenter l’étirement du muscle agoniste.
1.2.2.2 A composante dynamique
Etirements balistiques
6
Ce sont des étirements effectués sous forme de balancement par la contraction d’un
groupe musculaire qui entraine avec la pesanteur l’étirement du groupe antagoniste (type
talon-fesse, lancer de jambe), ils sollicitent préférentiellement le tissu articulaire mais sont à
utiliser précautionneusement et de manière progressive en raison du risque de blessure.
Etirements activo-dynamiques
Agissant au niveau de la zone myotendineuse, il s’effectue en 3 phases : le muscle est
amené en position d’étirement, il s’en suit une contraction musculaire statique ou
excentrique et enfin une série de mouvements dynamiques en sollicitant le muscle étiré en
mode concentrique.
1.3 Les effets des étirements
1.3.1
Prévention des blessures
Probablement l’aspect le plus difficilement évaluable quant aux effets des étirements
et par conséquent engendrant certains désaccords. La majorité des études menées sur le
sujet et retenues dans ce corpus documentaire s’accordent à dire que la pratique des
étirements durant la période précédant une activité physique ne permet pas la diminution
de fréquence d’apparition des blessures, 2 études font valeur de référence pour leur degré
de fiabilité et leur large échantillon bien que publiées il y a plusieurs années (Pope,Herbert et
Kirwan 1998, Pope et al. 2000). Incluant pour la première 1093 et la seconde 1538 recrues
militaires ayant pratiqué durant 12 semaines des séries d’étirements statiques des membres
inférieurs visant à limiter l’apparition des blessures à ce niveau. Ces études se retrouve ainsi
reprise dans les 3 revues systématiques de (Small & Naughton 2008), (Thacker et al. 2004),
(Weldon & Hill 2003). Ces dernières respectivement réunissent 7, 6 et 7 essais cliniques
randomisés ou contrôlés. On constate ainsi que les auteurs en accord avec les recherches
menées sur le sujet suggèrent unanimement pour un degré de fiabilité important
notamment chez Small qui regroupe 4 essais randomisés supérieur à 50/100 sur l’échelle de
fiabilité utilisée, que la pratique même régulière d’étirement ne diminuerait pas le risque de
blessure, toutes atteintes confondues. On peut cependant dégager certaines nuances
7
notamment dans les revue de Small et Weldon dont certaines études montreraient une
diminution des blessures de type musculo-tendineuses, mais étant de moindre valeur elles
ne peuvent que suggérer la poursuite de recherches de plus grande fiabilité dans ce
domaine. Autre point à souligner, sur l’ensemble des essais cliniques, les populations suivies
sont en outre des recrues militaires, des footballeurs ou des coureurs par leurs activités ils
ne représentent qu’une faible portion de l’ensemble des disciplines sportives et des
différentes blessures qu’elles peuvent engendrer. On retrouve ainsi dans une revue de
littérature publiée par l’institut de veille sanitaire une fréquence et une gravité de blessure
plus importante dans des sports très similaires : le rugby à XIII et le rugby à XV (INVS 2008). Il
est clair dès lors que de nombreux facteurs extrinsèques (type de sport, moment de la
blessure, mécanisme, poste occupé par l’athlète) sont à prendre en compte il est ainsi
délicat de pouvoir étendre des résultats sur la prévention des étirements à tous les sports en
général.
1.3.2
Amplitude articulaire
La pratique des étirements notamment dans le domaine sportif a pour but premier
l’amélioration de la souplesse afin de conduire le corps de l’athlète dans des positions
extrêmes, cet apport dans l’augmentation de l’amplitude articulaire a largement contribué à
la diffusion des techniques d’étirements. On retrouve la confirmation de cette propriété
notamment dans la méta-analyse (Radford et al. 2006) regroupant 5 essais cliniques
randomisés dont 3 sont évalués à 6/11 sur l’échelle Pedro. Les études regroupent
uniquement l’évaluation de l’étirement passif, les modalités de temps sont répertoriées
allant de séries de 20 secondes à des étirements continus de 10 minutes. Les auteurs
considèrent ainsi d’après leurs études que les étirements permettent effectivement une
augmentation de l’amplitude articulaire mais mettent également en évidence l’impact de la
durée d’étirement. Ils conseillent un étirement d’au moins 5 min au total pour un résultat
notable, il faut remarque que la différence de gain d’amplitude n’est pas très significative
pour des durées supérieures. Pour les étirements activo-dynamiques 2 études (Ayala et al.
2012) (Samukawa et al. 2011) corroborent également la propriété d’augmentation de
souplesse. Une comparaison des techniques actives et passives à travers plusieurs études
indiquerait également que ces augmentations d’amplitudes sur le long terme (au-delà de 4
8
semaines) seraient plus importantes en ce qui concerne les techniques passives (Fasen et al.
2009),(O’hora et al. 2011)(Davis et al. 2005) (Yuktasir & Kaya 2009).
1.3.3
Courbatures
Les courbatures ou DOMS (Delayed onset muscle soreness) dans la littérature sont
les douleurs ressenties 12 à 24H après un effort maximal ayant engendré des contractions
musculaires excentriques répétées. Il est coutume dans la pratique sportive de s’étirer avant
ou après l’effort pour atténuer cet effet indésirable, les athlètes décrivant une sensation
antalgique qui viendrait masquer les douleurs. Si les convictions dans le domaine sportif
persistent, les études scientifiques menées à ce sujet sont en désaccord quant à l’effet
bénéfique des étirements. Une première revue de littérature publiée (Herbert & Gabriel
2002) réunissant 6 essais cliniques randomisés ne révèlent aucune diminution significative
des douleurs engendrées par les courbatures que les étirements soit pratiqués avant ou
après leur apparition. La revue Cochrane reprend les travaux d’Herbert sur 10 essais
cliniques et démontre qu’aucun effet bénéfique notable n’apparait suite aux étirements quel
qu’en soit le moment d’exécution(Herbert & De Noronha 2007). Enfin les avis précédents
sont rejoints dans 5 essais d’une méta-analyse étudiant les effets avant, pendant et après
l’activité sportive(Gremion 2005).
1.3.4
Performance
Le terme de performance athlétique est vaste, en fonction du sport pratiqué les
capacités attendues ne seront pas les mêmes, il convient de préciser dans la recherche de
l’amélioration des résultats les caractéristiques ciblées, on évoquera ainsi les effets sur la
force, la puissance, la détente et la vitesse. Ces 5 caractéristiques sont abordées dans la
revue de littérature (Shrier 1999) regroupant 23 essais cliniques incluant la pratique
d’étirements passifs, balistiques et activo-statiques. Au total, 20 démontrent une diminution
des performances suite à une séance d’étirements concernant la force maximale, la
puissance et la détente, 5 axées sur la vitesse de course décrivent des performances
similaires voire diminuées mais pas de meilleurs résultats pour ces critères, d’autres études
9
menées confirment ces effets délétère (Woolstenhulme et al. 2006)(McMillian et al. 2006).
On peut néanmoins constater que la baisse des capacités est relative soit de l’ordre de 1 à
9%, notion mise en avant par la revue (Kay & Blazevich 2012) qui réunit 106 études
(moyenne de 5,4 sur l’échelle Pedro) et constate que ces effets néfastes sont également
fonction du temps d’étirement. Ainsi il est recommandé de ne pas excéder les 60 secondes
d’étirement par muscle en amont de la réalisation d’une performance. Des effets bénéfiques
sont tout de même à noter chez Shrier qui dans 7 études dépassant les 4 semaines de
pratique d’étirements constate une amélioration de l’ensemble des caractéristiques de
force, puissance, détente et vitesse. Il introduit également une notion intéressante
concernant une étude sur les étirements activo-dynamiques en outre il constate dans les
résultats une diminution moins importante de la détente ainsi qu’une augmentation de la
vitesse. Ces effets potentiellement bénéfiques des étirements activo-dynamiques sont repris
plus tard démontrant une augmentation de la puissance musculaire (Yamaguchi et al. 2006)
et chez des footballeurs professionnels qui présentent une amélioration des temps de
course sur 10, 20 mètre et parcours en slalom (Little et Williams 2006). Une population
similaire et le même protocole sont repris (Alikhajeh et al. 2012), on constate également une
amélioration sur 20 mètre et en slalom. Ainsi même si les recherche concernant ce type
d’étirement ne sont encore que peu nombreuses, il semblerait préférable d’utiliser les
étirements activo-dynamiques au moment de l’échauffement pour préserver au mieux voire
améliorer ces performances. Cette différence est expliquée par une théorie simple mettant
en avant que la modification de la jonction tendineuse (MTU) par son élasticité ou sa raideur
influence la force et la vitesse développées (Prévost 2005).
1.3.5
Echauffement et récupération
L’échauffement consiste à l’élévation de la température corporelle notamment intramusculaire s’accompagnant de l’augmentation de l’activité cardio-pulmonaire afin de
préparer le corps à l’effort, la récupération est la période de retour aux valeurs
physiologiques modifiées par la fatigue musculaire faisant suite à l’exercice. Ces deux
composantes de l’activité sportive ont pour point commun l’augmentation de l’activité
métabolique qui est corrélée avec les variations du débit sanguin. On décrit le caractère
ischémiant des étirements par les tensions qu’ils engendrent au sein du muscle, ils
10
provoquent une diminution de l’irrigation sanguine allant à l’encontre des effets recherchés
(Cometti 2003). Les étirements n’entrainent pas d’élévation de température et ils ne
suffisent pas à eux seuls dans le cadre d’un échauffement. Les mêmes constats s’observent
ainsi concernant la récupération. L’augmentation de la vascularisation se réalisant grâce à
des contractions musculaires alternées, il semblerait judicieux d’introduire plutôt des
étirements activo-dynamiques particulièrement au moment de l’échauffement. Enfin en
phase de récupération les sportifs décrivent également une sensation de bien-être
psychologique à la pratique des étirements, il se produirait en l’occurrence un effet
antalgique lors d’étirements prolongés où les récepteurs nociceptifs seraient shuntés par
« gate-control ». Ce phénomène est décrit comme également responsable de
l’augmentation d’amplitude articulaire à long terme (Shrier 1999), en effet il serait
conséquent à l’accoutumance de douleur provoqué à l’étirement par les récepteurs rendus
moins sensibles, ce mécanisme étant décrit dans la littérature comme « strech tolerance ».
1.4 La pratique des étirements en sport
Dans le domaine sportif, les étirements occupent une place majeure dans la
préparation de l’athlète. Au-delà des effets prouvés ou non scientifiquement, ils sont
rarement dissociables de la pratique d’activités sportives qu’ils soient effectués avant ou
suite à l’action ils font partis des habitudes du sportif qui y trouve une certaine utilité. Cela
peut se comprendre à travers 2 composantes majeures : le geste technique, quel que soit la
discipline retenue le pratiquant vise la performance, l’accomplissement du mouvement le
plus efficient afin de surpasser ces concurrents. La seconde est la prévention de la raideur
entrainée par la répétition de ces gestes propres à la discipline. Certains auteurs (Geoffroy
2008) ont introduit la notion de programme d’étirements spécifiques voire personnalisé, les
assouplissements ne doivent pas être effectués de manière forcément systématique et
totale mais plutôt adaptée à la discipline et idéalement au sportif lui-même.
11
1.4.1
Le geste sportif
Si certains sports tels que la danse, le patinage ou les arts martiaux révèlent
clairement la nécessité d’une grande souplesse chez le sportif pour réaliser une
performance, elle n’en reste pas moins négligeable dans les autres disciplines. En effet si l’on
se penche sur la réalisation de ces gestes en vue d’une performance il parait nécessaire à
l’athlète de posséder de bonnes amplitudes dans certains secteurs articulaires. Geoffroy
explique par exemple que la frappe de balle peut être freinée lors de la phase ascendante en
fin de mouvement par la rétraction des ischio-jambiers qui ne permettrait pas l’amplitude la
plus favorable et modèrerai ainsi l’efficacité du shoot chez le footballeur. Ces notions de
stretching à adapter à la pratique sportive avaient déjà été abordées dans plusieurs ouvrages
(Alter 2001) (Pia 1997). On retrouve notamment dans des sports sollicitant de manière
importante les membres inférieurs comme le basket, le cyclisme ou le football une partie
commune d’étirements au niveau des muscles droit antérieur et ischio-jambiers. Concernant
le programme destiné aux basketteurs il comporte une phase d’étirements des muscles
épicondyliens médiaux entrant en jeu lors du tir du sportif, cette partie nait d’une action
propre à la discipline et n’est donc pas commune à la préparation des footballeurs par
exemple.
1.4.2
La raideur entrainée par la répétition
Comme vu précédemment les particularités des disciplines contraint le corps à être
mobiliser dans des secteurs articulaires particuliers engendrant une sollicitation spécifiques
des groupes musculaires. Ainsi le recrutement des muscles de manière continue vont
provoquer chez le sportif des tensions ciblées. C’est dans le but de les diminuer que le
sportif s’étire, en effet ces raideurs localisées ne vont pas engendrer une répercussion
directe au sein du geste par la limitation d’amplitude articulaire comme évoquée
précédemment mais peuvent faire naître une gêne chez l’athlète qui sentira ces
mouvements parasités diminuant ainsi sa performance. D’autre part cela peut également
être source de déséquilibres morphostatiques à un degré plus avancé comme le suggère
Geoffroy, il conseille en conséquence l’examen du sportif afin de cibler ces raideurs
engendrés par le sport pratiqué. Sur les mêmes principes les recommandations d’Alter et Pia
12
vont par exemple conseiller un étirement ciblé des différents adducteurs chez le footballeur
qui sont particulièrement sollicités alors que le programme concernant les basketteurs
n’abordera pas cette composante de manière aussi spécifique. On peut également ajouter à
cela la raideur physiologique du sportif étant donné qu’il existe des sujets naturellement
plus souple et a contrario d'autre beaucoup plus raide ceci suggère là encore l’utilité d’un
programme personnalisé.
1.4.3
Le rituel
Relatif à chaque athlète c’est également une des raisons pour lesquels les étirements
sont pratiqués dans le milieu sportif, comme évoqué précédemment dans les effets produits
par les techniques de stretching on retrouve un aspect antalgique. Le bien-être ressenti chez
le pratiquant lui permet en début de compétition d’évacuer l’excès de stress néfaste à sa
performance, il prépare également le corps à être sollicité grâce à ce rodage articulaire. En
fin d’activité il marque le retour au calme et fait ainsi partie intégrante de l’activité.
1.5 Les étirements en thérapeutique
L’utilisation des techniques d’étirements ne se limite au champ de la performance
sportive, elle se retrouve également dans le domaine du soin que le patient soit un athlète
ou non en récupération, après une blessure, une intervention ou suite à une pathologie.
Ainsi les étirements et toutes les techniques qui en découlent font partie intégrante de
l’ensemble des outils dont dispose le professionnel de santé pour traiter son sujet.
1.5.1
Les indications
Ces applications font intervenir les techniques de base des étirements comme décrites
précédemment (passives et actives), elles sont souvent associées avec d’autres techniques
de kinésithérapie ou de physiothérapie afin de soigner le patient. Au même titre que la
13
performance sportive le geste fonctionnel peut être perturbé, à cet effet les étirements
seront utilisés pour :

l’enraidissement, la fibrose des structures musculo-ligamentaires engendrant le
déficit d’amplitude articulaire.

les adhérences entre différents fascias limitant également la souplesse du sujet.

les rétractions musculaires (hypoextensibilité, contractures, crampes) en
complément des mobilisations et massages.

le traitement des tendinopathies associé au massage transversal profond et à des
exercices excentriques.
1.5.2
Les techniques basées sur les étirements
Le thérapeute peut également utiliser des moyens plus élaborés dans un but de
réhabilitation du patient en faisant intervenir les étirements. Voici quelques exemples de
techniques dont peut disposer le thérapeute :
-Le travail postural :
Position d’étirement global maintenue statique durant plusieurs minutes ciblée sur
l’ensemble d’un plan musculaire visant à réharmoniser des asymétries ou regagner un
maximum d’amplitude articulaire.
-Levées de tensions :
Méthode permettant une lutte contre les contractures musculaires elle se divise en 4
temps : la mise en course externe du muscle, la contraction isométrique dans une position
maintenue par le thérapeute, le relâchement et enfin l’étirement. (Peninou et Tixa 2008)
-Les techniques reposant sur l’utilisation du concept des chaînes musculaires
inventé par Françoise Mézière :
La méthode du même nom qui dans le but de palier à un raccourcissement dans les
chaînes engendrées par les tensions musculaires, utilise un ensemble de postures actives
effectuées en complément d’une respiration spécifique (Patté 2009). Le thérapeute lui guide
le patient. De ces travaux sont également issues la reconstruction posturale réharmonisant
le tonus de groupes musculaires.
14
-Les étirements associés à la thérapie manuelle :
Elle induit la réalisation de l’étirement avec une composante directionnelle qui va
associer un mouvement transversal, longitudinal ou rotatoire ainsi que le placement du
patient dans des conditions d’épuisement du jeu articulaire au niveau des structures traités
(Ylinen 2009).
Le professionnel de santé dispose encore d’une pléiade de méthodes comme les
techniques de facilitation neuro-musculaire notamment Kabat ou bien des techniques qui
s’emploient à agir sur d’autres structures que le muscle (étirement méningé, étirement de
nerf périphérique). Ainsi par sa formation, ses connaissances et sa pratique usuelle, le
thérapeute bénéficie d’une maîtrise pointue en terme de techniques d’étirements au service
de la performance et de la réhabilitation du sportif.
1.6 Hypothèses de travail
Pour répondre à la problématique de l’étude :
« En quoi la pratique des étirements par les entraineurs dans le milieu sportif
amateur est-elle en accord avec les études scientifiques actuelles ? »
Trois hypothèses ont été soumises pour ce projet afin de développer le
questionnement sous ces différentes composantes.
Hypothèse 1 : Les connaissances des entraineurs sont insuffisamment actualisées au
regard des données de la littérature.
Hypothèse 2 : Les entraineurs accèdent difficilement aux données scientifiques.
Hypothèse 3 : Le lien entre les professionnels de santé et les entraineurs favorise la
transmission des connaissances scientifiques.
15
2 Partie 2 : Production et réalisation de l’étude
2.1 Methode
2.1.1
Choix de l’outil
Afin de confirmer ou infirmer les hypothèses de travail, il fallait effectuer un recueil
d’informations conséquent autant en terme quantitatif que qualitatif. De ce fait l’élaboration
du questionnaire a été choisie, cela permet d’avoir par le nombre de réponses et les
différentes dimensions abordées une représentation significative des données recherchées.
Ainsi les informations ont été obtenues auprès d’un effectif important d’entraineurs mais
également au sein de disciplines très différentes afin de refléter au mieux les pratiques dans le
domaine sportif amateur.
2.1.2
Critères de la population interrogée
Quel que soit le niveau ou les disciplines abordées dans le milieu du sport
l’entraineur fait figure de proue dans la préparation du sportif, son discours est prégnant et
il peut avoir à sa charge des équipes comportant un nombre très important d’athlètes. Il
paraissait donc évident de cibler exclusivement la population des entraineurs.
Le questionnaire s’adressait ainsi aux coachs de clubs ou associations sportives de
niveau amateur dont les structures devaient répondre aux critères d’inclusions suivants :
-
Deux entrainements minimums hebdomadaires sont proposés aux adhérents.
-
Les athlètes participent au cours de l’année à des compétitions ou sont engagés en
tournoi ou en championnat.
-
La discipline doit être affiliée à une fédération française.
Les critères d’exclusions pour répondre au questionnaire concernant la population ou le
contexte étaient :
-
Personne entrainant au sein d’une structure scolaire.
-
La pratique des étirements sous le niveau Cadet ou chez l’athlète de moins de 16 ans.
-
Niveau de participation à des compétions supérieur au niveau national.
16
-
2.1.3
Structure comportant des sportifs de haut niveau ou des sportifs professionnels.
Plan de réalisation du questionnaire
Les hypothèses posées en première partie ont permis de définir les dimensions à
aborder pour construire le questionnaire. A partir de là il a été déterminé quatre axes autour
des quels seront exploitées les données, cela grâce à des indicateurs à la fois directs et
indirects :
 Partie 1 : Pratique et buts recherchés des étirements
 Partie 2 : Formation par rapport aux étirements
 Partie 3 : Accessibilité aux connaissances
 Partie 4 : Ressenti sur la pluridisciplinarité
La première partie ne mobilise aucune connaissance, elle répertorie les techniques
usuelles des entraineurs et permet une prise de contact simple, les effets recherchés sont
également abordés. Une partie facile à remplir mais demandant des compétences
techniques et s’intéressant directement à la pratique du sujet afin de susciter son intérêt. De
manière indirecte elle évalue les connaissances sur les méthodes les plus récentes et sur les
effets réels connus des étirements à ce jour.
La seconde partie renseigne sur la formation reçue par rapport aux étirements elle
évalue de manière cette fois directe et subjective leur niveau de connaissance et donne un
aperçu des sources d’informations mise à disposition du sujet.
La troisième partie concerne de nouveau les critères d’actualisation des connaissances
cette fois-ci examinée par leur sensibilisation vis-à-vis des structures sportives d’une part et
par leurs propres recherches d’autre part, ainsi que l’accès aux données scientifiques.
La dernière partie du questionnaire regroupe les notions d’échanges et de collaboration
avec les professionnels de santé, la vision qu’ils en ont au regard de l’activité sportive ainsi
que leur besoin ou désir de travailler en commun.
Afin de pouvoir exploiter par la suite cet ensemble de données, il fallait mettre en
relation les réponses obtenues à chaque question avec un système d’interprétation générant
des résultats précis et interprétables concrètement. De ce fait le questionnaire a été conçu
17
de manière à pouvoir être scoré en fonction des réponses apportées par le sujet. Ainsi les
questions proposées étaient à choix multiples, réponse unique et obligatoire. La difficulté de
réalisation résidait dans le fait que chaque item devait systématiquement présenter le
même schéma de proposition pour tous les axes et toutes les questions quel qu’en soit la
nature ou la formulation. Ainsi les possibilités de réponse offertes aux personnes interrogées
étaient automatiquement : « Pas du tout », « Peu », « Assez », « Beaucoup ».
Le questionnaire a été produit et diffusé sous deux formes, une version papier qui était
remis directement à l’entraineur en question ou par l’intermédiaire d’un adhérent du club et
une version à compléter en ligne sur internet en ayant contacté les entraineurs au préalable
par e-mail.
2.1.4
Modalités de traitement des données
Les informations obtenues une fois mises en commun avec les deux versions ont été
synthétisées sous forme de pourcentage de réponse afin d’avoir un aperçu global sur
l’ensemble des résultats obtenus.
La deuxième partie du recueil des données a consisté en la corrélation entre ces
résultats et la réponse qu’ils apportent aux hypothèses posées. Ainsi le système de score mis
en place octroyait un certain nombre de point en fonction de la réponse choisi par
l’entraineur.
Les cotations données selon la case cochée se présentent ainsi : « Pas du tout » = 0 Point,
« Peu » = 1 Point, « Assez » = 2 points, « Beaucoup » = 3 points
Le score total pour chaque question est de 216, il sera reporté sur 100 et celui-ci sera
considérée comme représentatif de la population étudiée à partir d’un score supérieur ou
égal à 50.
2.2 Résultats
L’ensemble des questionnaires récoltés sont au nombre de 78 avec 23 modèles
papiers et 55 versions remplies via internet. 6 n’ont pas pu être exploités, 1 ayant une
question présentant 2 réponses alors qu’une seule n’était autorisée à chaque fois et 5 dont
18
certaines questions n’ont pas reçu de réponse. L’étude se porte ainsi sur les 72
questionnaires retenus. Les disciplines abordées sont au nombre de 21.
2.2.1
Synthèse des résultats
Les premières questions concernant la fréquence des techniques utilisées et le
moment de réalisation des étirements sont en partie dépendant de la discipline enseignée,
elles permettent essentiellement un indicateur par rapport aux habitudes dans le milieu
sportif elles ont donc été déplacées en annexe 1.
Partie 1 : Pratique et buts recherchés des étirements
6.a Les utilisez-vous dans un but de gain de souplesse ?
6.b Les utilisez-vous dans un but d'amélioration de force musculaire ?
6.c Les utilisez-vous dans un but de prévention des blessures ?
19
6.d Les utilisez-vous dans un but de détente/effet antalgique ?
6.e Les utilisez-vous dans un but de récupération ?
6.f Les utilisez-vous dans un but de diminution ou prévention des courbatures ?
Partie 2 : Formation par rapport aux étirements
1. Au cours de votre carrière, formation ou diplôme avant d’accéder au poste d’entraineur
de club avez-vous pu bénéficier d’enseignement sur les modalités et effets des étirements ?
20
2. Avez-vous des notions sur la physiologie et les mécanismes d’étirement des muscles (ex :
Structures concernées, réflexe myotatique, composante élastique parallèle et séries…) ?
3. Pensez-vous que les étirements sont indispensables à toute préparation sportive ?
Partie 3 : Accessibilité aux connaissances
1. Pensez-vous que vous recevez assez d’informations sur la préparation physique des
athlètes notamment sur les étirements au cours de l’année? (formation/stage/communiqué)
2. En tant qu’entraineur trouvez-vous qu’il est facile d’accéder à des informations concrètes
et fiables concernant la recherche et les effets des étirements ?
21
3. Avez-vous connaissance de sites internet ou magazines spécialisés proposant des articles
de recherches scientifiques et sportives ?
4. Utilisez-vous ces sites ou magazines spécialisés dans les articles scientifiques/sportifs ?
5. Des difficultés comme : trouver une information précise/devoir traduire de l’anglais/être
obligé de payer/ ou autres… vous freinent-elles pour accéder à ces informations ?
Partie 4 : Ressenti sur la pluridisciplinarité
1. Dans la préparation des sportifs un professionnel de santé (Kiné, Médecin du sport)
intervient-il auprès de votre club ?
22
2. Avez- vous l’occasion d’échanger des informations avec des professionnels de santé ?
3. Avez- vous l’occasion de travailler en coopération avec des professionnels de santé ?
4. Pensez-vous que les professionnels de santé sont habilités par leur formation à contribuer
à la préparation du sportif ? (ex : réalisation d’un protocole : échauffement/renforcement)
5. Aimeriez-vous pouvoir travailler plus avec ces professionnels de santé ?
23
Résultats scorés selon l’échelle définie
Partie 1 : Pratique et buts recherchés des étirements
Question 1
2
3
Score
138 83
67
sur 216
Score
63,9 38,4 31
sur 100
4
90
5a
91
5b
46
5c
137
6a
123
6b
65
41,6 42,1 21,3 63,4 56,9 30
6c
154
6d
104
6e
130
6f
142
71,3 48,1 60,2 65,7
Partie 2 : Formation par rapport aux étirements
Question
Score sur 216
Score sur 100
1
105
48,6
2
122
56,5
3
183
84,7
Partie 3 : Accessibilité aux connaissances
Question
Score sur
216
Score sur
100
1
63
2
89
3
77
4
67
5
91
29,2
41,2
35,6
31
42,1
Partie 4 : Ressenti sur la pluridisciplinarité
Question
Score sur
216
Score sur
100
1
38
2
85
3
63
4
147
5
161
17,7
39,5
29,2
68,4
74,5
24
2.3 Discussion
2.3.1
Analyse des résultats
Dans la première partie, on constate que la plupart des entraineurs favorisent les
techniques d’étirements classiques, en modalité statique et passive qui sont les seules à être
scorées à plus de 50 points. Les étirements sont également effectués en fin de séance. Ces
premiers critères évaluent les notions de bases, en effet comme évoqué précédemment lors
de la revue de littérature les étirements doivent être effectués en général à distance de
l’activité physique ou au moins après, les autres moments de la séance à savoir au début et
surtout en milieu sont à éviter hormis dans certaines disciplines demandant des amplitudes
de mouvement particulièrement importantes. Les questions abordant les effets recherchés
témoignent par contre d’un désaccord entre les pratiques sur le terrain et ce qui a été
démontré. Dans les choix proposés, seule l’augmentation d’amplitude articulaire est
clairement prouvée, la détente musculaire et l’effet antalgique ont une littérature en leur
faveur comme l’amélioration de la force après des étirements activo-dynamiques,
néanmoins les résultats recueillis auprès des entraineurs sont tout autre. Le stretching est
préférentiellement utilisé pour la prévention des blessures scorée à 71.3/100 viennent
ensuite le traitement des courbatures, la récupération et enfin la recherche de gain de
souplesse. Si des notions essentielles aux étirements sont présentes, on constate tout de
même une pratique en relation avec des effets prétendus il y a plusieurs années ayant été
infirmés, des résultats en faveur du manque d’actualisation des connaissances.
La deuxième partie révèle que la place des étirements dans la préparation sportive
est prépondérante et profondément ancrée dans le sport puisque la troisième question
atteint le score le plus élevé du questionnaire à savoir 84.7/100. Elle indique également que
les entraineurs ont de bonnes notions de physiologie des étirements mais qu’ils considèrent
l’enseignement reçu au cours de leur formation insuffisant. Le sujet étant très vaste ils leur
paraissent ne pas avoir été assez approfondi et tenu à jour, ceci étant en faveur de
l’hypothèse d’actualisation. A noter cependant que le score obtenu à cette première
question est proche de la validation 48,6/100 et lorsque que l’on s’intéresse aux résultats en
pourcentage, ils sont également partagés entre deux réponses opposées et très proches
« peu » et « assez » à 39% et 35%. La question n’a peut-être pas été formulée de façon
25
suffisamment précise puisqu’elle comporte deux critères de formation à la fois sur les
modalités et sur les effets des étirements.
La troisième partie montre pour les cinq questions abordées des scores inférieures à
50/100 les affirmations proposées ne sont donc pas valables pour les sujets interrogés. Les
entraineurs pensent qu’ils n’ont pas suffisamment de nouvelles informations sur la
préparation des sportifs par leur structure ou leur fédération. On constate également une
méconnaissance du secteur de la recherche scientifique appliquée au domaine sportif et
donc de la diffusion de ces découvertes. Il n’est de ce fait pas aisé d’y avoir accès pour eux et
ils n’y ont clairement pas été sensibilisé, cela se confirme par le fait qu’ils n’effectuent donc
pas toujours d’investigations propres concernant les progrès en relation avec la préparation
physique. Les sujets interrogés ne sont néanmoins pas réticents à cet approfondissement
des connaissances comme le suggère la dernière question de cette troisième partie.
Ces différents résultats sont en corrélation avec la seconde hypothèse à savoir que
les entraineurs accèdent difficilement aux données scientifiques. On peut d’après les scores
obtenus confirmer cette affirmation, les entraineurs malgré leur besoin et leur désir de
renseignements ne sont pas suffisamment assistés et sensibilisés. Cela vient également
appuyer la confirmation de la première hypothèse qui en découle logiquement et qui
concerne l’actualisation des connaissances sur les étirements.
La dernière partie qui évaluait les différents aspects de la collaboration entre les
professionnels de santé et les entraineurs montre que la plupart des personnes interrogées
n’ont que très rarement de contact direct avec des kinésithérapeutes ou des médecins du
sport. Ces derniers n’interviennent pas ou ne sont pas sollicités au sein de leur clubs, de
rares échanges sont à noter au cours des compétitions mais ils ne sont pas amener à
travailler ensemble. Ces résultats se comprennent par le fait que le milieu interrogé est
amateur et qu’il aurait surement était autre si la filière professionnelle avait été abordée
cependant la nécessité et l’envie de voir des intervenants du domaine médical n’en restent
pas diminuées. Au regard des deux dernière questions les entraineurs reconnaissent
clairement pour un score de 68.4/100 les aptitudes des professionnels de santé à contribuer
à la préparation du sportif. Cette observation se traduit également par le souhait évident de
coopération qui est représenté par le deuxième score le plus élevé du questionnaire
74.5/100 à la question finale. Cette dernière partie et la précédente sont ainsi en faveur de
26
la troisième hypothèse qui suggère que le lien entre entraineurs et professionnels de santé
favorise la transmission des connaissances scientifiques.
2.3.2
Analyse de l’étude
La portée de l’étude et son intérêt peuvent être analysés selon différents critères qui
reflètent les forces, faiblesses ou limites qu’elle présente.
Dans le cadre de l’enquête menée le premier point à noter est le potentiel
représentatif par rapport à la population, en effet les résultats réunissant 72 réponses,
l’étude bénéficie d’un important échantillon. De plus un seul poste a été étudié
spécifiquement, celui d’entraineur il ne représente pas une personne à lui seul mais souvent
plusieurs, puisqu’il conditionne la préparation physique d’un certain nombre d’athlètes voire
de différentes équipes dans certains cas. Afin d’être au mieux représentatif des usages en
milieu sportif en général, la pratique dans la plupart des sports était acceptés ont ainsi été
interrogés des entraineurs de : karaté, football, boxe anglaise, savate, athlétisme,
taekwondo, judo, natation, escrime, cyclisme, tennis, futsal, gymnastique artistique, saut à la
perche, lancers, badminton, volleyball, handball, aïkido, natation synchronisée et acrosport.
Autant de sports différents qui sollicitent diverses aptitudes et groupes musculaires auxquels
devra s’adapter le protocole d’étirement prédéfini.
Concernant les faiblesses de l’étude elles peuvent se retrouver tout d’abord dans la
diffusion du questionnaire celui-ci n’ayant été que rarement distribué directement aux
entraineurs. Certaines questions peuvent également être remises en cause notamment dans
la seconde partie où le sujet s’auto-évalue, le résultat ne pouvant être dénué de subjectivité
sachant que l’entraineur est interrogé sur ces compétences directement en relation avec son
statut. Il aurait été préférable de poser des questions de connaissances pures sur les
étirements mais cela semblait difficilement réalisable en raison du caractère redondant des
réponses proposées. Cela aurait également rendu le questionnaire beaucoup plus
conséquent et de ce fait donnant moins envie d’être complété, une limite très importante
lors de la réalisation de celui-ci.
27
2.3.3
Réflexions et questionnement sur l’étude
Le premier constat de cette étude est que dans la plupart des clubs sportifs quelle
qu’en soit la discipline enseignée, la pratique des étirements est très souvent indissociable
de la préparation physique de l’athlète. Le stretching est profondément ancré dans les
mentalités ainsi que les nombreuses propriétés qui lui ont été accordées lors de sa
popularisation. L’importance des études scientifiques menées sur le sujet amènent
aujourd’hui à s’interroger sur la nécessité, les modalités et les bénéfices recherchés à travers
les étirements d’où la réalisation de ce travail écrit. A ce jour, les bienfaits du stretching au
regard de la littérature restent limités, jouant essentiellement un rôle dans le gain
d’extensibilité et la détente musculaire. Cette observation n’est généralement pas en accord
avec les pratiques sur le terrain comme le souligne les résultats de cette étude. Elle suggère
notamment que les entraineurs ne se sentent pas suffisamment sensibilisé et aidé dans
l’accès aux connaissances et leur actualisation. Une collaboration plus régulière avec les
professionnels de santé étant désirée, elle pourrait constituer une amélioration dans la
préparation physique de l’athlète.
En effet en raison de la diversité des techniques d’étirements et des nombreuses
modalités de réalisation (temps d’étirement, moment choisi, groupe musculaire ciblé) la
mise en place d’un protocole d’étirement se révèle complexe. A cela s’ajoute une notion
soulignée par Shrier et Cometti à savoir que les étirements doivent être «sport dépendants».
Cette notion prend notamment toute son importance au regard des sports gymniques mais
toutes les disciplines sportives sont concernées, le travail en commun des entraineurs et
professionnels de santé permet la mise en place d’une démarche scientifique et adaptée au
sportif. Le coach abordant les notions de spécificité de la discipline et le kinésithérapeute par
l’analyse anatomo-physiologique et biomécanique permettant conjointement la
construction d’une séance adaptée.
Les recherches réalisées par le biais des études scientifiques démontrent que les
étirements doivent être effectués raisonnablement en fonction de l'activité sportive et qu’ils
ne doivent pas constituer la pierre angulaire de la préparation physique quelles que soient
les performances recherchées. Ils ne peuvent pas remplacer en début d’entrainement
l’échauffement musculaire mais il est possible de les y associer dans la préparation au
28
mouvement faisant office d’éveil sensitivo-moteur pour les muscles s’apprêtant à être
sollicités dans de multiples secteurs d’amplitudes.
Le travail pluridisciplinaire doit également être modérateur pour le sportif
concernant l’engouement pour la pratique des étirements. L’athlète doit être sensibilisé aux
notions de physiologie basiques des étirements et aux principes à respecter lors des séances
au sein de la structure sportive ou chez lui. Les étirements ont des effets bénéfiques mais
peuvent également être délétères, il donc est nécessaire d’identifier les différents sports à
risques (gymnastique rythmique, artistique) tout comme les sujets plus favorable à
développer des pathologies lorsque les étirements deviennent excessifs (personnes très
laxes ou au contraire très raide). Les professionnels par leur travail en équipe ont donc un
rôle pédagogique auprès des athlètes avertis mais également chez le sportif jeune chez qui
les étirements doivent être une initiation aux différentes techniques et non une recherche
de performance.
2.4 Conclusion
Le domaine des étirements est un sujet très vaste, encore aujourd’hui il est soumis à
de nombreuses études et suscite fréquemment des polémiques tant au niveau du sport que
de la santé. La réalisation de cette étude avait pour but de savoir en quoi la pratique des
étirements au sein des structures sportives amatrices était en accord avec les données
actuelles rapportées par les recherches scientifiques.
Cette étude s’est développée tout d’abord à travers la réalisation d’une revue de
littérature déterminant les effets des différentes techniques d’étirement ainsi que leurs
indications dans le secteur sportif. Elle a ensuite était confrontée aux pratiques sur le terrain
et l’information qui y est véhiculée. Les résultats montrent que des discordances subsistent
malgré l’utilisation du stretching depuis plusieurs dizaines d’années dans de nombreuses
disciplines. Les entraineurs en dépit de leur désir de connaissances en vue de l’amélioration
des performances n’ont pas de facilités d’accès aux informations et connaissent un manque
d’actualisation concernant les données sur les étirements.
L’intérêt scientifique de cette étude réside dans la population ciblée par le
questionnaire. Habituellement, les sportifs sont directement interrogés sur leur pratique,
29
l’avantage de s’intéresser à l’entraineur se révèle par le fait qu’il est souvent le coordinateur
de plusieurs athlètes qui suivront ces directives et conseils. De plus l’étude s’est portée sur
des disciplines multiples et très variées, elle permet ainsi un aperçu assez représentatif du
milieu amateur malgré le nombre très important de licenciés sportif.
L’étude révèlent dans le cadre scientifique que de nombreuses expérimentations
peuvent être encore menées sur les étirements notamment concernant les techniques
activo-dynamiques qui se semblent être de plus en plus indiqués dans la préparation à
l’effort mais manquant cependant d’études fiables et à grande échelle appuyant
concrètement leurs effets. Il serait également intéressant de mener cette étude au sein du
milieu sportif professionnel afin de mettre en évidence le besoin de pluridisciplinarité dans
le domaine de la préparation de l’athlète.
Dans le cadre de la profession de masseur-kinésithérapeute, ce travail permet un
aperçu des pratiques dans le secteur amateur concernant les étirements, lors de ces
interventions au sein des clubs, le professionnel sera confronté à des habitudes
d’entrainement en désaccord avec ses connaissances il devra donc faire preuve de
modération et de pédagogie dans ce domaine. L’étude montre également l’aspect
primordial de l’éducation à réaliser auprès des structures et des patients sportifs dans la
pratique des étirements. Enfin il reflète toute l’importance du travail pluridisciplinaire afin
d’être le plus efficace dans ses compétences de préparation physique du patient sportif.
30
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32
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33
Annexes
Annexe 1 : Résultats de la première partie
Annexe 2 : Questionnaire diffusé
Annexe 3 : Image du tableau des réponses
Annexe 4 : Image des réponses scorées
Annexe 1 : Résultats de la première partie
1. A quelle fréquence faites-vous pratiquez des étirements passifs ?
2. A quelle fréquence faites-vous pratiquez des étirements activo-passifs ?
3. A quelle fréquence faites-vous pratiquez des étirements activo-dynamiques ?
4. A quelle fréquence faites-vous pratiquez des étirements ballistiques ?
5.a De quelle manière sont-ils effectués en début de séance ?
5.b De quelle manière sont-ils effectués en milieu de séance ?
5.c De quelle manière sont-ils effectués en fin de séance ?
Annexe 2 : Questionnaire diffusé
QUESTIONNAIRE
Bonjour,
Dans le cadre de mon mémoire en Kinésithérapie concernant la pratique des étirements dans le
milieu sportif, j’ai réalisé ce questionnaire afin d’effectuer les recommandations les plus adaptés au
sein d’une structure sportive. Ce dernier est totalement anonyme, il comporte 18 items avec une
seule réponse possible à entourer à chaque fois et nécessite moins de 5 minutes. Ce questionnaire
s’adresse uniquement aux entraineurs de club ou association sportive.
En vous remerciant par avance d'avoir partagé votre temps et votre point de vue professionnel
Discipline enseignée : ………………………
Pratique et buts recherchés des étirements :
1. A quelle fréquence faites-vous pratiquez des étirements passifs (position maintenue classique) ?
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
2. A quelle fréquence faites-vous pratiquez des étirements activo-passifs (contraction SUIVIE d’un
étirement du muscle) ?
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
3. A quelle fréquence faites-vous pratiquez des étirements activo-dynamiques (contraction EN MEME
TEMPS que l’étirement du muscle puis phase dynamique) ?
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
4. A quelle fréquence faites-vous pratiquez des étirements ballistiques (mouvement rapide de
balancement : type lancer de jambe ou bras pour étirer un muscle)
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
5. De quelle manière sont-ils effectués au moment de la séance ? (1 réponse pour chaque moment)
a.Début : Pas du tout / Peu / Assez / Beaucoup
b.Milieu : Pas du tout / Peu / Assez / Beaucoup
c.Fin : Pas du tout / Peu / Assez / Beaucoup
6. Dans quel but ? (1 réponse pour chaque effet recherché)
a.Gain souplesse :
Pas du tout / Peu / Assez / Beaucoup
b.Amélioration force :
Pas du tout / Peu / Assez / Beaucoup
c.Prévention blessures :
Pas du tout / Peu / Assez / Beaucoup
d.Détente/Effet antalgique :
Pas du tout / Peu / Assez / Beaucoup
e.Récupération :
Pas du tout / Peu / Assez / Beaucoup
f.Diminution et prévention courbatures :
Pas du tout / Peu / Assez / Beaucoup
Formation par rapport aux étirements :
1. Au cours de votre carrière, formation ou diplôme avant d’accéder au poste d’entraineur de club
avez-vous pu bénéficier d’enseignement sur les modalités et effets des étirements ?
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
2. Avez-vous des notions sur la physiologie et les mécanismes d’étirement des muscles (ex :
Structures concernées, réflexe myotatique, composante élastique parallèle et séries…) ?
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
3. Pensez-vous que les étirements sont indispensables à toute préparation sportive ?
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
Accessibilité aux connaissances :
1. Pensez-vous que vous recevez assez d’informations sur la préparation physique des athlètes
notamment sur les étirements au cours de l’année? (lors de formation, stage, communiqué de la
fédération…)
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
2. En tant qu’entraineur trouvez-vous qu’il est facile d’accéder à des informations concrètes et fiables
concernant la recherche et les effets des étirements ?
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
3. Avez-vous connaissance de sites internet ou magazines spécialisés proposant des articles de
recherches scientifiques et sportives ?
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
4. Utilisez-vous ces sites ou magazines spécialisés dans les articles scientifiques/sportifs ?
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
5. Des difficultés comme : trouver une information précise/devoir traduire de l’anglais/être obligé de
payer/ ou autres… vous freinent-elles pour accéder à ces informations ?
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
Ressenti sur la pluridisciplinarité :
1. Dans la préparation des sportifs un professionnel de santé (Kiné, Médecin du sport) intervient-il
auprès de votre club ?
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
2. Avez- vous l’occasion d’échanger des informations avec des professionnels de santé ?
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
3. Avez- vous l’occasion de travailler en coopération avec des professionnels de santé ?
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
4. Pensez-vous que les professionnels de santé sont habilités par leur formation à contribuer à la
préparation du sportif ? (ex : réalisation d’un protocole d’échauffement ou de renforcement)
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
5. Aimeriez-vous pouvoir travailler plus avec ces professionnels de santé ?
PAS DU TOUT / PEU / ASSEZ / BEAUCOUP
Encore merci pour l’attention accordée.
Smail Sébastien Etudiant en 3ème année de kinésithérapie
Rugby
Assez
Beaucoup
Athlétisme Peu
Peu
football
Assez
Peu
Athlétisme Peu
Pas du tout
Basketball Beaucoup Beaucoup
Basket Ball Assez
Peu
Basket-ball Peu
Pas du tout
Football
Assez
Pas du tout
Basketball Peu
Pas du tout
Triathlon
Assez
Peu
Taekwondo Beaucoup Peu
Volleyball Pas du tout Pas du tout
GymnastiqueAssez
Assez
Rugby
Beaucoup Pas du tout
Natationtion Assez
synchroniséeBeaucoup
GymnastiqueBeaucoup
rythmique Peu
Handball
Peu
Peu
Badminton Assez
Pas du tout
Football
Peu
Peu
Boxe AnglaiseBeaucoup Assez
Tennis
Pas du tout Pas du tout
Judo
Assez
Assez
Badminton Beaucoup Pas du tout
Karaté
Assez
Assez
Football
Peu
Pas du tout
Boxe AnglaiseAssez
Peu
Foot
Peu
Peu
Athlétisme Peu
Assez
Taekwondo Assez
Peu
Judo
Assez
Assez
Natation
Assez
Peu
Judo
Assez
Beaucoup
Escrime
Beaucoup Peu
Judo
Assez
Peu
Taekwondo Beaucoup Peu
Escrime
Beaucoup Beaucoup
Cyclisme
Assez
Assez
Cyclisme
Peu
Assez
Karaté
Beaucoup Assez
Tennis
Assez
Pas du tout
Futsal
Assez
Pas du tout
Tennis
Assez
Beaucoup
Natation
Assez
Pas du tout
GymnastiqueBeaucoup
artistique féminine
Pas du tout
Athlétisme Peu
Peu
Saut à la perche
Assez
, lancers Assez
GymnastiqueBeaucoup
artistique Peu
Athlétisme Assez
Peu
Badminton Peu
Peu
Volley ball Assez
Assez
Athletisme Pas du tout Pas du tout
GymnastiqueAssez
Artistique Peu
Foot ball
Assez
Assez
Hand ball
Assez
Peu
Tennis
Assez
Peu
Badminton Assez
Assez
Savate Boxe française
Assez
Assez
Aïkido
Assez
Pas du tout
Athlétisme Pas du tout Pas du tout
Handball
Beaucoup Peu
GymnastiqueBeaucoup Pas du tout
Football
Peu
Pas du tout
GymnastiqueAssez
artistique Beaucoup
Gymnatique Artistique
Beaucoup Assez
Tennis
Peu
Peu
Cyclisme
Assez
Peu
Karaté
Assez
Assez
GymnastiqueAssez
artistique Peu
Football
Beaucoup Pas du tout
GymnastiqueBeaucoup
artistique Peu
Natation
Peu
Pas du tout
Karaté
Peu
Peu
Beaucoup
Assez
Pas du tout
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Beaucoup
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Pas du tout
Peu
Pas du tout
Assez
Pas du tout
Peu
Peu
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Peu
Assez
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Assez
Assez
Beaucoup
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Peu
Peu
Peu
Beaucoup
Beaucoup
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Peu
Pas du tout
Peu
Pas du tout
Peu
Peu
Peu
Assez
Peu
Peu
Peu
Peu
Pas du tout
Peu
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Assez
Pas du tout
Peu
Peu
Peu
Assez
Peu
Pas du tout
Peu
Beaucoup
Assez
Beaucoup
Beaucoup
Assez
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Assez
Beaucoup
Beaucoup
Assez
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Pas du tout
Peu
Peu
Assez
Assez
Peu
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Pas du tout
Assez
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Pas du tout
Peu
Assez
Assez
Pas du tout
Peu
Assez
Peu
Pas du tout
Assez
Peu
Assez
Assez
Peu
Assez
Pas du tout
Assez
Assez
Assez
Peu
Beaucoup
Assez
Beaucoup
Peu
Peu
Assez
Assez
Assez
Beaucoup
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Pas du tout
Beaucoup
Pas du tout
Beaucoup
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Beaucoup
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Pas du tout
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Peu
Assez
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Beaucoup
Beaucoup
Pas du tout
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Assez
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Assez
Assez
Pas du tout
Peu
Pas du tout
Assez
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Peu
Pas du tout
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Beaucoup
Peu
Peu
Assez
Beaucoup
Assez
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Pas du tout
Peu
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Pas du tout
Peu
Peu
Peu
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Peu
Peu
Peu
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Assez
Assez
Assez
Peu
Assez
Beaucoup
Beaucoup
Peu
Beaucoup
Assez
Peu
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Assez
Assez
Pas du tout
Peu
Peu
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Pas du tout
Pas du tout
Assez
Pas du tout
Assez
Assez
Peu
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Peu
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Beaucoup
Peu
Beaucoup
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Pas du tout
Peu
Peu
Peu
Beaucoup
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Peu
Peu
Beaucoup
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Pas du tout
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Peu
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Peu
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Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Assez
Assez
Assez
Peu
Peu
Assez
Beaucoup
Beaucoup
Peu
Beaucoup
Peu
Pas du tout
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Peu
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Assez
Pas du tout
Peu
Beaucoup
Peu
Pas du tout
Peu
Peu
Peu
Assez
Assez
Peu
Beaucoup
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Peu
Peu
Beaucoup
Assez
Beaucoup
Assez
Beaucoup
Peu
Beaucoup
Beaucoup
Assez
Assez
Peu
Peu
Assez
Assez
Beaucoup
Beaucoup
Pas du tout
Pas du tout
Pas du tout
Peu
Assez
Peu
Assez
Assez
Beaucoup
Assez
Assez
Assez
Assez
Assez
Beaucoup
Assez
Assez
Beaucoup
Beaucoup
Peu
Peu
Beaucoup
Peu
Assez
Beaucoup
Beaucoup
Assez
Assez
Assez
Assez
Assez
Beaucoup
Assez
Assez
Peu
Peu
Beaucoup
Beaucoup
Assez
Assez
Assez
Beaucoup
Assez
Assez
Assez
Assez
Beaucoup
Beaucoup
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Beaucoup
Peu
Beaucoup
Beaucoup
Pas du tout
Peu
Assez
Beaucoup
Beaucoup
Beaucoup
Peu
Assez
Beaucoup
Beaucoup
Beaucoup
Assez
Beaucoup
Assez
Assez
Peu
Beaucoup
Beaucoup
Beaucoup
Peu
Peu
Pas du tout
Assez
Assez
Pas du tout
Peu
Assez
Assez
Beaucoup
Beaucoup
Assez
Assez
Beaucoup
Beaucoup
Peu
Beaucoup
Assez
Assez
Assez
Peu
Beaucoup
Peu
Beaucoup
Beaucoup
Assez
Assez
Beaucoup
Peu
Assez
Beaucoup
Assez
Assez
Beaucoup
Beaucoup
Beaucoup
Beaucoup
Peu
Assez
Assez
Assez
Assez
Beaucoup
Beaucoup
Peu
Beaucoup
Beaucoup
Assez
Beaucoup
Assez
Beaucoup
Beaucoup
Beaucoup
Assez
Assez
Annexe 3 : Image du tableau des réponses
Rugby
2
3
Athlétisme
1
1
Football
2
1
Athlétisme
1
0
Basketball
3
3
Basket Ball
2
1
Basket-ball
1
0
Football
2
0
Basketball
1
0
Triathlon
2
1
Taekwondo
3
1
Volleyball
0
0
Gymnastique
2
2
Rugby
3
0
Natation synchronisée 2
3
Gymnastique rythmique3
1
Handball
1
1
Badminton
2
0
Football
1
1
Boxe Anglaise
3
2
Tennis
0
0
Judo
2
2
Badminton
3
0
Karaté
2
2
Football
1
0
BOXE Anglaise
2
1
Foot
1
1
Athlétisme
1
2
Taekwondo
2
1
Judo
2
2
natation
2
1
Judo
2
3
Escrime
3
1
Judo
2
1
Taekwondo
3
1
Escrime
3
3
Cylisme
2
2
Cyclisme
1
2
Karaté
3
2
Tennis
2
0
Futsal
2
0
Tennis
2
3
Natation
2
0
Gymnastique artistique féminine
3
0
Athlétisme
1
1
Saut à la perche , lancers2
2
Gymnastique artistique 3
2
Athlétisme
2
2
Badminton
1
1
Volley ball
2
2
Athletisme
0
0
Gymnastique Artistique 2
1
Foot ball
2
2
Hand ball
2
1
Tennis
2
1
Badminton
2
2
Savate Boxe française 2
2
Aïkido
2
0
Athlétisme
0
0
Handball
3
1
Gymnastique
3
0
Football
2
0
Gymnastique artistique 1
3
Gymnatique Artistique 3
2
Tennis
2
1
Cyclisme
2
1
Karaté
2
2
Gymnastique artistique 2
1
Football
3
0
Gymnastique artistique 3
1
Natation
1
0
Karaté
1
1
Score sur 216
138
83
Score sur 100
63,9
38,4
3
2
0
0
3
1
0
0
0
1
3
1
2
0
1
0
1
0
2
3
0
1
1
1
0
0
1
3
2
1
0
1
1
2
2
0
1
2
2
0
1
1
0
0
1
0
2
0
1
1
0
1
0
0
0
1
3
0
0
2
0
0
1
2
0
2
1
0
0
2
1
0
67
31
1
1
0
1
3
1
0
2
1
1
0
1
2
3
3
3
0
0
1
3
1
0
0
1
0
1
0
1
3
2
0
1
3
1
0
3
0
0
3
0
1
3
2
0
2
1
2
0
1
2
0
1
0
0
0
1
0
2
1
0
1
1
3
3
0
3
3
2
0
3
2
3
90
41,6
2
0
2
1
2
0
0
0
0
1
2
1
0
2
2
3
2
2
1
3
0
2
1
3
0
1
0
2
2
2
1
2
1
1
0
3
0
1
3
0
2
1
2
0
2
0
3
1
1
2
0
1
0
0
0
1
2
3
0
2
3
0
0
3
2
1
1
2
1
3
1
0
91
42,1
1
2
1
0
0
0
0
1
0
1
2
0
1
0
0
0
1
1
2
0
0
1
1
1
1
0
1
0
1
0
1
1
0
2
3
0
1
0
1
0
1
1
0
0
1
2
1
0
1
0
0
0
2
1
0
0
0
0
0
2
0
1
0
1
0
0
2
0
0
0
0
2
46
21,3
0
2
3
3
2
2
1
2
1
2
3
0
2
2
2
1
1
2
1
3
0
2
3
1
2
2
2
1
2
3
2
3
2
3
1
3
3
3
2
2
2
3
1
3
1
2
2
2
1
1
0
3
2
3
2
2
3
0
0
3
1
1
3
2
2
3
1
2
3
3
1
2
137
63,4
0
0
1
1
1
2
0
1
3
2
3
0
1
0
3
3
1
0
1
0
1
2
1
3
2
2
2
2
2
0
1
2
2
3
2
3
2
2
3
1
2
1
1
2
2
2
3
2
1
1
0
3
2
2
2
2
2
3
0
2
3
0
2
3
2
3
3
2
3
3
0
3
123
56,9
1
1
2
0
1
2
0
1
2
1
1
0
1
0
2
3
0
1
1
2
0
2
1
1
0
0
2
0
2
0
1
1
1
3
0
1
0
1
0
0
0
2
1
0
0
2
1
0
1
2
0
1
0
0
0
1
1
0
0
1
0
0
1
1
1
1
1
0
3
3
1
2
65
30
2
0
3
3
2
3
0
3
3
2
3
0
2
3
1
2
2
2
2
3
2
2
3
3
1
3
2
2
2
3
2
2
2
3
3
3
2
2
2
1
2
3
3
2
2
2
2
1
2
2
0
2
2
3
2
2
3
2
0
3
2
1
3
2
3
3
2
2
3
3
1
3
154
71,3
1
2
2
3
1
2
0
3
2
1
0
0
2
3
0
0
0
0
1
3
0
2
3
2
0
2
3
1
2
3
0
2
0
2
2
1
3
2
2
0
0
3
1
3
1
0
1
2
2
1
2
1
2
0
2
2
2
0
0
2
3
0
2
0
3
3
2
0
3
1
0
2
104
48,1
0
0
2
0
2
3
1
3
3
2
2
0
2
3
3
1
3
3
2
3
0
1
3
2
3
3
3
0
2
3
3
1
2
2
2
1
2
2
2
2
1
2
2
3
1
1
1
2
2
2
0
1
2
2
2
1
3
0
0
3
0
2
3
1
3
3
1
0
2
2
2
3
130
60,2
2
2
3
1
2
3
0
2
3
2
2
0
1
2
3
3
2
3
2
3
0
2
3
1
3
3
3
1
2
2
2
2
2
3
2
3
1
1
2
1
2
2
2
3
1
1
3
2
2
2
0
2
2
3
2
2
2
0
0
2
2
1
3
2
2
3
2
2
3
3
2
2
142
65,7
3
1
1
2
2
2
0
0
0
1
2
3
1
1
0
2
1
2
2
2
3
1
3
2
0
1
1
3
2
1
2
1
3
2
2
1
2
1
1
1
0
3
0
1
1
2
2
1
1
1
1
2
0
2
1
1
2
1
2
2
0
1
2
3
1
1
2
2
1
3
0
2
105
48,6
2
2
2
2
2
2
3
2
1
1
2
3
2
0
1
0
1
1
2
2
2
2
3
2
0
1
2
3
1
2
2
2
3
2
2
1
3
2
2
1
0
3
1
2
0
1
2
1
1
0
3
1
1
2
2
1
2
3
2
2
2
2
2
2
1
2
2
1
3
1
0
3
122
56,5
3
1
2
3
3
2
3
3
3
3
3
3
0
1
2
2
3
3
2
3
1
2
1
3
3
3
3
2
3
3
2
3
2
3
3
3
3
1
3
2
2
3
3
3
1
3
3
3
3
3
2
3
3
3
2
2
3
3
1
3
2
3
3
3
3
3
2
3
3
3
3
3
183
84,7
2
1
1
0
2
1
0
0
1
1
0
0
1
0
0
0
1
0
0
3
1
1
2
1
0
0
1
2
2
1
1
1
2
1
0
0
2
0
0
1
0
1
0
0
1
1
1
1
1
1
1
1
0
1
1
1
1
1
2
1
0
1
3
2
2
0
1
1
0
2
0
1
63
29,2
1
0
2
0
2
1
3
0
0
1
1
1
1
2
0
0
1
0
1
2
1
1
2
2
2
0
3
2
2
3
0
0
2
1
2
1
2
1
1
1
1
2
1
1
1
2
1
1
1
1
1
0
1
2
1
1
1
2
1
1
0
2
2
2
2
2
1
2
2
1
0
2
89
41,2
3
1
1
3
1
1
0
1
0
1
0
2
1
1
0
0
1
0
0
0
1
1
2
2
0
0
2
2
2
3
0
1
1
1
1
1
3
2
1
0
0
1
1
1
2
0
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
0
0
1
1
0
2
1
2
2
2
1
2
2
77
35,6
1
2
1
1
0
1
0
1
0
2
0
1
1
1
0
0
1
0
0
0
1
1
2
1
0
0
2
2
2
3
0
0
1
1
1
1
3
3
1
0
0
2
1
0
1
0
1
1
1
2
1
1
1
1
0
1
1
0
0
0
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3
3
0
1
147
68,4
2
3
3
3
1
2
3
3
3
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3
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1
3
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2
2
3
3
1
3
3
2
3
2
3
3
3
2
2
161
74,5
Annexe 4 : Image des réponses scorées