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beaucoup d’adversaires parce que, combatif lui-même, il ne
tolérait ni les demi-mesures ni les arrangements équivoques. Qui
se souvient de sa silhouette massive, au regard vif, au sourire
souvent ironique mais toujours bienveillant? Ceux de sa trempe
ne sont pas nombreux.
Fait do minant de l’année 1932, l’offensive patronale débouche
sur une baisse des salaires. Le mkontentement
est grand. La
réduction du tarif et le chômage persistant provoquent UIJ.changement au comité de section. Le comité central est nettement
dksavoué. On parle même de rébellion. On ne pardonne pas au
président Drocco de défendre et de justifier la décision prise par
les délkgués à Interlaken. Aussi, au terme de son mandat, une
violente opposition se rnan&ste eG finalement, les non co~Sor=
possible de mener à bien
mistes l’eG$ortef~t. Désormais, il appartient aÜconf&e Charles
lu grande thbe entreptise Frieerio de diriger la section.
et déjà rial’isée partielleLuamême annUée,un nouveau quotidien
voit le jour à Gex&ve,
ment sut Ze terrain local.
Le Mumen~ Agrkblement
p&nté,
le journal n’a qu’un seul
La f6dhatioti
établit
dtfaut, d’être dirigé par un tumultueux balkanique. Les interderechef zrne statistipe.
ventions saugrenuesde ce pittoresque personnage ne tardent pasà
On entegistte,en 1870, déchaîner l’ire de sesconcurrents. L’expulsion oblige notre pol&
892 compositeurs et 279 miste à mettre la clef sous le txillasson, Et le ioumal de p&ir six
apprentis, 177 condt/cmois aprks avoir vu le jour. Ihfant ce temps,‘les collfTèrLesoccuiews et 42 apprentis, a21 pés à sa confection nocturne vivent parfois des nuits agitées. Le
total ra6$ owriers, dont patron est pr& de ses sous. Quelques retards survenus dans la
~24, Zamoitié envkon, parution, retards imprévisibles sinon improvisés, ne tardent pas
sont organisés.
à Lui donner une plus juste notionIdes r&ih%.
D’assembkesgtkérahs en
soucilanbt
pour tous, le chômage persiste. Fin 1935,
conversat~oxs
épistolaires, l’effectif des collègues sans travail atteint ~03, soit le 25 pour
de nouvetiux tiglen-rents cent des membres. Fort heureusement, le quotidien
Le TY#&ù7
sont établis, discths
jusqu’ici édit6 a Lausanne, retient à Genèke et s’imprime sur
et sotrventcontestésîiàns les Dresses des Imprimeries Populaires récemment installées
leur tenettr de Datt et danileurs nouveaux*1ocaux rue deLlausanne. Quelques chômeurs
d’azrtte. La SoczZGé
surisse trouvent ainsi un emploi apprécié.
des maitres zh..pn;n-letrrs
Un ce&
nombrede CO&&~S ne peuvent, en r 936, satisfke
présenteunprojet qui aux exigences, pourtant fortement réduites, des autorités
attézwe partiellement
les concernant les minimums de iours de travail req uis pour bén&
directz’ves &finies par la ficier en 1937 des subventio& officielles. Ils subiiseni une durée
fédération. Totitefois,
rkduite de leur droit aux secours. Des mesures d’ordre local
phfeuts
artichs sont sont envisagées envers les heures supplémentaires exécutées
réeLleme& positzjIs.
néanmoins par certaines entreprises.
Connueinstruction
En juin 1937, la Fédération r&nit l’annuelle assemblée des
préparatoire,
lu ftéquen- délég&s à B$le, Les typas genevois chargent son initiateur
tation d’zrîzeécolesecon- Beat Weber de proposer et motiver la fusion des trois organisadaire ou offtant un tions suissesdes arts graphiques. Le congr&s approuve. L’idée va
dizte importante. La
Société szksse des mat”tres
ïmjtimeuts esf constitutk
La Féd&atzDon szksse des
typographes salue la
nouueZle0tganz’sa
tion
patronale pi a égulement
inscrit à ~012
programme
d’activité dad”~ezventa-

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