Télécharger - Ville de Tulle

Transcription

Télécharger - Ville de Tulle
Bulletin municipal d’information - Numéro 90 - Juin 2013
DOSSIER
Le commerce
non sédentaire
Marchés, circuits courts, tournées etc.
Tulle en images
Record battu
pour la Tulle Brive Nature !
En marchant, en courant ou en pédalant, la Tulle-BriveNature saison 3 a, cette année encore, remporté un vif
succès ! 3348 participants ont bravé le froid pour découvrir
les tracés concoctés par les organisateurs : passages
techniques, dénivelés importants, chemins boueux… tous
les ingrédients étaient réunis pour une course qui a, cette
année, battu des records de fréquentation. Une course à
la fois sportive et populaire qui a permis aux participants de découvrir ou de redécouvrir des sites
exceptionnels et des points de vue à couper le souffle entre Tulle et Brive.
Félicitations à tous les participants et surtout un grand merci aux bénévoles qui ont contribué à
cette journée placée sous le signe du sport et de la convivialité !
A l’année prochaine !
Sommaire
Page 12
Dossier
Page 6
Rythmes scolaires
La ville se coupe en 4,5 jours pour ses écoles
Page 21
Portrait tulliste
Page 11
Avant/après
Les ronds-points du Pont de la Pierre
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
Commerce non sédentaire
2
Clotilde Bourdillon
Pompier de père en fille
Editorial
Bernard Combes a reçu les joueurs du Sporting Club Tulliste
pour fêter l’accession en Fédérale 1
Les leçons d’un succès
Cinq ans ! Il a fallu cinq ans au Sporting pour remonter de
Fédérale 3 en Fédérale 1. Cinq années de hauts et de bas, d’espoirs parfois déçus, de victoires et aussi de défaites, cinq années
d’efforts, de travail, de courage et de ténacité.
La réussite ne peut être que collective
Trois leçons peuvent être tirées du succès du Sporting.
- Dans le contexte économique actuel, il montre que rien ne se
gagne sans efforts ; qu’avec de la volonté et de la persévérance,
les obstacles peuvent être surmontés, même si cela prend du
temps et demande de la patience ; qu’il ne faut pas se décourager devant les difficultés.
Ce sont les joueurs et leurs entraîneurs, bien sûr, qui ont obtenu
ce succès. Mais il n’aurait pas pu être acquis sans le concours
de tout le club, c’est-à-dire des dirigeants et des bénévoles, sans
le soutien constant des supporters et sans l’accompagnement
des sponsors publics et privés, à commencer naturellement par
celui de la Ville de Tulle.
- Deuxième leçon : la réussite ne peut être que collective. On
ne peut gagner que dans l’union et la solidarité, qu’en rassemblant les énergies autour d’objectifs raisonnables. Il s’agit de
fédérer sans exclusive, sans esprit de chapelle, avec une volonté
d’ouverture aussi large que possible. Et c’est bien grâce au renfort d’anciens joueurs brivistes que le club tulliste est parvenu
à revenir à un niveau plus conforme au statut de sa ville, celui
de capitale de la Corrèze. Il était logique aussi que le SCT soit
rebaptisé désormais SCTC en adoptant le C de Corrèze. Et il
sera naturel demain que le Sporting reçoive également le soutien de l’Agglo de Tulle.
Si ces appuis n’ont jamais fait défaut tout au long de ces cinq
années, c’est parce que le Sporting Club Tulliste s’est toujours
attaché à préserver ses liens de proximité avec son public et
avec ceux qui lui apportent les moyens financiers dont il a
besoin. Des liens qu’il a entretenus aussi en ayant le souci de
conserver ses valeurs de convivialité, de solidarité et de fierté.
La Ville de Tulle soutient tous les clubs sportifs de notre cité, du
football à l’haltérophilie en passant par le volley, le basket, la
natation, la gymnastique, l’athlétisme, la boxe… Leurs succès
et leurs efforts méritent également d’être soulignés et salués,
comme d’ailleurs ceux des autres équipes de rugby, avec une
mention spéciale pour les filles des Myosotis qui se sont particulièrement illustrées cette saison.
- La troisième leçon, c’est qu’un succès n’est qu’une étape.
La montée en Fédérale 1 est un aboutissement, mais c’est en
même temps un autre départ. Pour bien figurer et continuer à
faire honneur à ses couleurs, il faudra encore et toujours des
efforts, des soutiens et de la solidarité.
En tout cas, le SCTC a montré la voie. A nous tous de suivre
l’exemple de la volonté et de la persévérance.
Il reste que bien des Tullistes se reconnaissent dans le SCT pour
des raisons qui s’expliquent par son histoire et par son rayonnement. Cet attachement tient aussi au rôle de locomotive, de stimulant fédérateur que joue le Sporting dans notre ville et dont
toute communauté humaine a besoin pour aller de l’avant.
C’est ainsi que dans les tribunes et le long de la main courante
du stade Alexandre-Cueille, on retrouve toutes les générations,
toutes les catégories sociales, toutes les couleurs politiques.
Et alors qu’approche la période des examens pour des jeunes
qui s’interrogent plus que jamais sur leur avenir, je leur souhaite
à chacun bonne chance et je les invite à retenir les leçons que
nous donne le Sporting.
Bernard COMBES
Maire de Tulle
1er Vice-président du Conseil Général
3
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
Actualités
Sécurité à Tulle
Des chiffres rassurants
Les chiffres de la délinquance à Tulle sont
en chute libre dans tous les domaines.
Les cambriolages ont baissé de 45% par
rapport à 2011, les vols avec violence
ont été divisés par 2, les dégradations
de biens ont baissé de 12%, les escroqueries de 35% et aucun vol à main
armée n’a été déploré en 2012. Alors
que dans la plupart des villes les actes
de délinquance augmentent, comment
expliquer que la courbe soit inversée
dans la préfecture Corrézienne ? Selon
le maire, Bernard Combes, la mise en
place de nombreuses actions de sensibilisation et de prévention n’y est pas
étrangère. Le travail important mené
par les associations non plus, car elles
permettent de maintenir le lien social.
« La ville de Tulle a mis en place des
chantiers d’insertion et nous proposons également des travaux d’intérêt
général aux mineurs du Centre éducatif fermé de Soudaine-Lavinadière ainsi
qu’à des adultes. De bons chiffres que
la police explique aussi par la présence
Photo Flavie Favarcq
Le Conseil Local de Sécurité et
de Prévention de la Délinquance
s’est réuni dernièrement
en Mairie. L’occasion de faire
le point sur les chiffres de la
délinquance dans notre ville
et de signer un protocole
« Distanciel », un dispositif qui
vise à améliorer la lutte contre les
violences au sein du couple.
accrue des forces de l’ordre et par la
mise en place d’actions comme l’opération « Tranquillité vacances ».
Au-delà des chiffres, cette réunion a
donc permis d’aborder les orientations
2013 dont la prévention de la délinquance des jeunes, la lutte contre les
violences familiales ou encore l’aide
aux victimes sont les thèmes essentiels.
Bernard Combes explique que malgré ces bons résultats, il faut rester sur
nos gardes « la géographie de notre
ville fait que nous sommes en proie à
une délinquance autoroutière et nous
avons encore des difficultés avec des
personnes sous addiction ». Aussi, le
Conseil Local de Sécurité a confié à la
Mission Locale un dispositif d’accompagnement renforcé auprès des jeunes,
notamment, pour la lutte contre la
récidive. Le préfet, Sophie Thibault a
d’ailleurs annoncé qu’une enveloppe
de 73 000 euros sera allouée pour le
financement des actions de prévention
de la délinquance en Corrèze.
Enfin, lors de ce conseil, la ville de Tulle
est devenue le 15e partenaire du protocole « Distanciel ». Le maire a en effet
signé la convention de ce protocole qui
concerne la lutte des violences commises au sein du couple. Mis en place
en 2012, ce protocole vise à éloigner
du domicile l’auteur des violences
conjugales.
Une nouvelle adresse pour les Restos du Cœur
Depuis le mois de mars les Restos du Cœur ont posé leurs cartons
dans un nouveau local situé dans le quartier de la Solane : 400m2
de plain-pied, (dans une ancienne unité de fabrication de pâtisserie) qui font le bonheur des bénévoles mais aussi des bénéficiaires.
Un véritable plus pour l’association qui propose, en complément
de son espace de distribution alimentaire, une pièce réservée à
l’accueil des mères et de leurs bébés (d’autres projets restent à
définir comme le coin bibliothèque ou encore l’atelier informatique). Actuellement locataire, l’association caritative bénéficie,
entre autre, de subvention de la ville qui lui permet d’accomplir
ses missions de distribution et d’aide aux familles. « Pendant les
deux années consacrées à l’élaboration de notre projet de changement de locaux nous avons pu constater combien avaient été
importants et déterminants le soutien et l’implication de la ville
de Tulle et de ses services sociaux dans la concrétisation de cette
opération », insiste Alain Perrou, le président des Restos du Cœur, dans sa lettre de remerciement à Monsieur le Maire. Une
nouvelle saison qui se termine pour l’association caritative tulliste, avec 570 inscrits ce qui représente plus de 45.000 repas
servis cet hiver.
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
4
Ciné d’été à Tulle et en Pays de Tulle
du 26 au 29 juin
Bertrand Tavernier
Photo Flavie Favarcq
Et si on s’engageait ?
Quatre jours de projections, de
rencontres et de créations en
ville et en campagne autour de
7 films de Bertrand Tavernier, en
présence du réalisateur, de Didier
Bezace et Philippe Torreton.
Toutes les projections sont suivies
d’une rencontre entre le public et
les invités de Ciné d’été.
« Je ne suis pas un
cinéaste engagé. Je tire
un fil et c’est ce fil qui me
mène à un constat, à des
questions ».
Mercredi 26 juin
Les rendez-vous
en ville
à 21h (Le Palace) : Capitaine Conan (1996)
Jeudi 27 juin
à 15h (Le Palace) : Laissez-passer (2002)
Invité Bertrand Tavernier
à 21h (Le Palace) : L 627 (1992)
Invités Bertrand Tavernier et Didier Bezace
Vendredi 28 juin
à 18h15 (Le Palace) : Ca commence aujourd’hui (1999)
Invités Bertrand Tavernier et Didier Bezace
Vendredi 28 juin
à 21h30 (Saint-Mexant) : Un dimanche à la campagne (1984),
ferme de Maryline et Léo Mertens (Lachassagne route de Seilhac)
Invité Bertrand Tavernier
Pour plus de confort, pensez à prendre un pull bien chaud !
(Buffet paysan sur réservation au 05.55.29.32.94)
Jeudi 27 juin à 19h :
Inauguration de Ciné d’été passerelle de Nacre et
place Jean Tavé en présence de Bertrand Tavernier
et du comédien Didier Bezace et en musqiue avec
le Jazz ensemble de Tulle (ouvert à tous).
22h30 :
Projection dans les jardins de la Mairie : Coup de
Torchon (1981) ; Invité Bertrand Tavernier.
Samedi 29 juin à 10h :
A la médiathèque Eric Rohmer : De l’autre côté du
Périph (1997).
Discussion avec Bertrand Tavernier sur « ces rencontres qui nous mènent à l’engagement », sur
l’importance de la musique et des chansons dans
ses films et sur... « Quai d’Orsay ».
Les artistes du Pays de Tulle
inspirés par le cinéma de Bertrand Tavernier
Peuple et Culture : rencontre filmée avec Bertrand Tavernier
Cour des arts : autour de Philippe Soupault
Merveilleux prétexte et le Secours populaire : le film de nos vacances (vidéo)
Brigitte Paillet : installation sur la Corrèze
Dominique Emorine : création à l’accordéon autour des films de Bertrand Tavernier
5
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
Actualités
Rythmes scolaires
La ville se coupe en 4,5 jours
pour ses écoles
A Tulle, la rentrée 2013 ne sera pas une rentrée comme les autres pour les enfants comme pour leurs parents. La réforme
des rythmes scolaires va entrainer de nombreux changements dans les écoles du primaire et de la maternelle. La ville a
choisi de profiter de cette réforme pour proposer aux élèves des temps scolaires adaptés. Aussi elle a réuni les partenaires
locaux pour harmoniser au mieux les attentes de chacun. « Nous avons mis en place un groupe de pilotage constitué
des représentants : de la collectivité, de parents
d’élèves de la ville et du département, de l’Education Nationale, des directeurs des sites scolaires
ainsi que du chef de service pédiatrie de l’hôpital
de Tulle, explique Dominique Grador, maire adDirecteur de l’école de l’Auzelou
jointe déléguée aux affaires scolaires. Nous nous
« Grâce aux réunions de
sommes réunis afin d’élaborer un projet commun.
concertation nous avons
Chacun a pu présenter ses contraintes mais aussi
pu, chacun à notre nises attentes vis-à-vis de cette réforme ».
veau (Etat, mairie, enseiDifférents scénarii ont donc été élaborés pour
gnants, parents), échanaboutir à une organisation des rythmes scolaires
ger sur la réforme, sur
véritablement adaptée aux rythmes de l’enfant.
nos contraintes, et aussi
« Etaler les enseignements sur la semaine de cinq
sur nos souhaits. Le but
jours, c’est dans l’intérêt des enfants, précise
étant d’arriver à un projet
Aymeric Dallocchio, le chef du service pédiatrie.
commun viable pour la
Pour la plupart, la reprise des cours du lundi et
rentrée. Le volume d’endu jeudi est assez difficile en matière de concenseignement devant la
tration et d’aptitude scolaire. Certes, il n’y a pas
classe sera toujours de 24
de schéma précis, mais il faut tenir compte de difheures, il sera juste réparférents facteurs dans cette nouvelle organisation
ti différemment avec cinq matinées et des après-midis
comme, par exemple, l’augmentation progressive
plus courts. En tant qu’enseignant et directeur d’école,
de l’attention dans la matinée et en seconde partie
j’attends beaucoup du choix fait par la ville concernant
d’après-midi ».
les intervenants tout en sachant que les écoles de Tulle
Dans les écoles maternelles, les apprentissages
sont déjà sensibilisées à la venue d’intervenants extépassent le plus souvent par des activités éducarieurs depuis la mise en place du Contrat Educatif Lotives, c’est pour cette raison que la ville a choisi de
cal ».
ne proposer qu’une heure d’activité par semaine.
Le temps dit de sieste aura lieu tout de suite après
le repas car c’est un moment important pour les
plus petits. « Après le déjeuner il ne faut pas que les enfants passent un temps trop long dans la cour, cela ne fait que les
dissiper », précise le chef de la pédiatrie. La pause méridienne sera donc revue, même pour les plus grands, qui auront une
coupure d’1h30 au lieu de 2 heures. Des activités calmes seront mise en place dans ce créneau horaire afin de faciliter la
reprise des cours de l’après-midi.
Chaque école aura son propre fonctionnement, car les activités ne peuvent pas toutes avoir lieu au même endroit et au
Gérard Devianne
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
6
même moment. Mais, de façon générale, deux jours par semaine seront
consacrés aux activités éducatives (2 x 1h par semaine sauf en maternelle).
Le reste du temps, les enfants seront pris en charge par le personnel de la
mairie jusqu’à l’arrivée des parents. Un agent de la ville sera nommé dans
chaque école afin de faire le lien entre l’équipe pédagogique et les intervenants. De plus, un agent sera prochainement recruté par la ville afin d’assurer la coordination générale des activités périscolaires. « Nous souhaitons
mettre en place des activités de qualité, avec des intervenants habilités,
mais surtout, nous voulons une progression dans les projets d’animations.
Toutes les activités proposées dans les écoles de la ville seront gratuites
(sauf le mercredi), ce qui signifie que de 8h30 à 16h30, les enfants seront
pris en charge par les services de la ville, insiste l’élue en charges des affaires
scolaires. Chaque élève bénéficiera au total d’une dizaine d’activités proposées dans l’année (un cycle d’activité entre 2 vacances soit 7 séances pour
une même activité). Il est important de rappeler que même si les parents
peuvent venir chercher leurs enfants à partir de 15h30 nous souhaitons
réellement qu’ils participent le plus possible aux activités périscolaires qui
seront complémentaires du temps d’enseignement ».
Florence Branlant
Une représentante des parents d ‘élèves
« Les réunions avec le comité de pilotage
ont permis de bien définir le cadre de la
loi mais aussi celui de la ville. En tant que
parent d’élève, j’ai apprécié de pouvoir
participer à ces réunions de concertation,
où chacun a pu donner son avis. La ville
a fait le choix d’harmoniser les activités
sur l’ensemble des écoles, c’est important
pour les parents. L’organisation du mercredi, prévue par la ville, contribue aussi à
rassurer les familles, car les enfants seront
pris en charge par une garderie ou par le
centre de loisirs du Chambon. Ce n’est pas
le cas dans toutes les communes. Le choix
des intervenants reste un des seuls critères sur lesquels les parents ont
encore quelques inquiétudes mais dans l’ensemble, la mise en place des
rythmes scolaires à Tulle est plutôt bien acceptée ».
Jean-Paul Barthout
Conseiller pédagogique
département EPS, chargé de la
mission rythmes scolaires
« Les rythmes scolaires sont un des premiers éléments de la réforme sur la refondation de l’école. Le but c’est d’agir sur
la réussite scolaire. Avec la réforme, nous
faisons le pari qu’en étalant un peu la
journée, on étale aussi l’horaire d’enseignement. Le constat national, c’est que
la semaine de 4 jours est trop condensée ;
il faut réorganiser les choses pour que
les enfants soient plus réceptifs. Ensuite,
il sera question de la refonte des cycles
d’enseignements, des programmes et de
la formation initiale des enseignants. La
ville de Tulle souhaite mettre en place un
cadre horaire harmonieux et surtout une
offre équitable sur toutes les écoles. Elle a
une vraie réflexion par rapport à un projet
d’organisation, tout le monde est mobilisé ».
Qu’est-ce qui se passe
le mercredi ?
Les enfants auront classe de 8h30 à 11h30 ; la ville
organisera, dès la rentrée de septembre, une garderie dans
chaque école à partir de 11h30 jusqu’à 12h30 (payante).
Les parents qui le souhaitent pourront récupérer leurs enfants
après le déjeuner. Celui-ci sera pris en commun au centre
de loisirs du Chambon (une navette fera la liaison entre les
écoles et le centre de loisirs).
7
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
Economie
Commerces
Les petits nouveaux
C’pour lui
Du nouveau dans le prêt à porter masculin
Agée de 20 ans, Coralie Broussolle a su très tôt qu’elle voulait travailler dans le commerce : « mon grand-père est cordonnier dans l’avenue Victor-Hugo, c’est lui qui m’a transmis
le virus ». C’est au cours de son apprentissage au CFA des
13 vents et dans ses différents lieux de stage que la jeune
femme a réellement pu découvrir le métier de vendeuse
en prêt à porter. « J’ai travaillé comme vendeuse dans différentes boutiques en ville, mais c’est auprès de Madame
Rivassou (Pause Café) que j’ai découvert le plus de choses :
elle m’a fait découvrir les showrooms à Paris ; m’a appris à
créer une collection, une vitrine. Aujourd’hui encore, quand
j’ai besoin d’un conseil, je sais que je peux compter sur elle ».
Installée depuis le mois de mars dans l’avenue Victor-Hugo,
Coralie Broussolle propose une gamme de vêtements pour
homme : pantalons, chemises, teeshirts… « J’apprécie de travailler dans le prêt à porter masculin ; les hommes savent rapidement ce qu’ils recherchent, et puis, à Tulle il y a encore
peu de concurrence dans ce domaine ». Dans sa boutique à la fois chic et sportwear, Coralie est comme un poisson dans
l’eau. Elle réalise enfin son rêve : avoir sa propre affaire. « J’ai pu concrétiser mon projet professionnel avec l’aide de ma
famille. Pour l’instant les affaires marchent bien, j’ai un bon retour de mes clients. D’ailleurs, dès cet hiver, je compte
habiller ces messieurs de la tête aux pieds en proposant également quelques modèles de chaussures ».
31 bis avenue Victor-Hugo, 05.44.40.47.51 – Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 19h ; le vendredi
journée continue.
L’atelier d’Olga
Une couturière hors-pair
Lorsque l’on pousse la porte de la boutique d’Olga Malignon,
située au 24 Quai Baluze, on pénètre dans un autre monde,
celui de la couture. Fils, boutons, rubans, dentelles…tout
dans l’atelier d’Olga défini la personnalité de sa locataire.
« J’aime le contact avec les gens ! Donner des conseils et
quelques fois, quand j’arrive à me dégager un peu de temps,
créer des vêtements, comme cette petite robe à fleur », précise la couturière. Dans son atelier très coquet, Olga coud
des ourlets, répare une fermeture, démonte une veste. «
Aujourd’hui je fais beaucoup de retouches, c’est ce que me
réclament les gens. Mais je fais également de l’ameublement
et de l’habillement, insiste la commerçante. Il m’arrive même
de me déplacer chez les gens pour prendre les mesures ».
Cette épouse de militaire, habituée aux voyages, n’a jamais
cessé de coudre : « j’ai commencé à l’âge de 14 ans chez les
religieuses ; j’ai continué mon apprentissage dans un atelier de confection. Mais là où j’ai le plus appris, c’est dans le
Berry, dans un atelier où l’on réalisait des pièces pour des grands créateurs comme Sonia Rykiel, Kookaï,… j’ai appris à
travailler des matières nobles comme la soie ou la laine », confie la couturière. C’est en 2007 qu’Olga Malignon décide
de s’installer en tant qu’auto-entrepreneur. Elle est alors en Guyane avec sa famille et à un véritable coup de foudre
pour le tissu Madras. « Ce sont des tissus traditionnels aux couleurs vives ; j’avais confectionné des robes pour moi et
aux marchés, les femmes m’accostaient pour savoir où je les avais trouvées. C’est comme ça que j’ai décidé de lancer
ma propre affaire ». En janvier 2013, de retour en métropole depuis trois ans, la nîmoise décide d’ouvrir son atelier de
couture sur les recommandations de son mari alors en fin de carrière. « C’était le moment pour nous de poser nos valises.
J’ai découvert cet atelier lors de mes nombreuses balades dans la ville ; j’ai eu un véritable coup de cœur. Je l’ai aménagé
avec des objets personnels et je m’y sens comme chez moi ».
24 quai Baluze, 06.47.27.17.66 - Ouvert le lundi de 14h30 à 18h30, du mardi au vendredi de 9h30 à 11h30 et de 14h30
à 18h30, le samedi de 9h à 13h.
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
8
Euroland SA
Les pros de la repro
Rue du Docteur Valette un nouveau
commerce à ouvert ses portes en
décembre. Photocopies, scanners,
reliures… un véritable service de bureautique pour les particuliers mais
aussi pour les entreprises tullistes.
Ce nouveau centre de reprographie
propose en plus de ses services de la
vente et de la location de photocopieurs. « Il y avait du potentiel à Tulle
c’est pour cette raison que le PDG
d’Euroland a décidé d’ouvrir sa troisième société ici, explique Romain
Chaumeil, un des salariés. Nous
proposons à la fois des copies à la
demande mais aussi un véritable service de vente et de location de photocopieurs pour les professionnels ».
Après avoir travaillé sur Paris comme
commercial pour Canon France, le
jeune trentenaire décide de revenir chez lui en Corrèze pour tenter sa chance : « Je suis revenu dans le département
en 2004, j’ai travaillé quelques mois chez un concessionnaire de voiture puis j’ai crée Spezie création avec Alexandre
Frouard, patron de l’imprimerie du Corrézien. Cette société me permet aujourd’hui de compléter l’offre d’Euroland.
Quand les gens viennent pour de l’impression de documents je peux leur proposer mes services de création graphique :
logos, cartes de visites… c’est un véritable plus ». Avec l’aide d’un technicien, Bertrand Marie, il assure également le
service après-vente : « Nous vendons ou louons des photocopieurs et nous en assurons le suivi technique, précise le
salarié. Nous fournissons également l’encre et les consommables ». Dans un local refait à neuf et fonctionnel, la jeune
équipe compte bien développer ses services de reprographie : « nous allons nous équiper d’un scanner grand format, ce
qui nous permettra de scanner jusqu’au format A0. Nous aurons bientôt un véritable showroom avec quelques modèles
de photocopieurs ».
39 rue du Docteur Valette, 05.44.40.58.34, [email protected] – Ouvert du lundi au vendredi de 8h45 à 19h.
Le 5
Un véritable bar de nuit
C’est un petit nouveau certes, mais déjà bien
connu des Tullistes qui va ouvrir un nouveau bar
sur le quai de Chammard. Albert Trigo, l’actuel
gérant du bar l’Abbaye, situé place de la cathédrale, ouvre un second établissement de l’autre
côté de la Corrèze. « C’est une de mes salariés,
Nathalie Mendes qui en a eu l’idée. Elle me seconde depuis 2011 dans mon bar et elle avait
envie de s’investir dans un nouveau projet professionnel avec moi. Je l’ai sentie très motivée par ce
projet, elle m’a convaincu de la suivre ». Quelques
mois ont suffi aux deux associés pour trouver un
local et entreprendre leurs démarches. « Ce bar
(anciennement le Windsor) était fermé depuis
juillet ; relativement bien placé, nous avons décidé de faire une proposition à la Chambre de
Commerce, explique Albert Trigo. Dans cet établissement nous souhaitons créer un véritable bar de nuit avec comme produits phares la bière et le vin ». Un véritable
bar à l’ambiance chic dans lequel les gérants vont mettre à l’honneur des bières Tchèques, Belges… mais aussi du bon
vin. Les deux associés ont, dans un premier temps, fait le tour des bars de ce type dans la région mais aussi dans les
départements limitrophes pour enrichir leur projet. Ils ont ensuite contacté des fournisseurs locaux afin d’établir leur
cartes. « C’est important pour moi de faire travailler les commerces locaux, insiste le gérant. Ce nouveau bar va me permettre de toucher une autre clientèle que celle qui fréquente l’Abbaye. On va essayer de proposer de temps en temps
des mini-concerts en acoustique et des soirées à thèmes ».
5 quai de Chammard – Ouvert du mercredi au samedi de 18h à 2h et 3 samedis par mois jusqu’à 4h.
9
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
Actualités
Leclerc fait peau neuve
dans la zone de Cueille
Un drive, un nouveau centre auto, une nouvelle
station service et un espace culturel… Le centre
Leclerc fait peau neuve et investit davantage la
zone de Cueille.
Le nouveau Leclerc Drive ouvrira le 17 juin prochain, tout comme le nouveau centre auto et
la nouvelle station service. Ces 3 espaces seront
situés rue du Docteur Ramon, dans la zone de
Cueille. Le centre auto (450m2) investira les locaux de MaxPrix, l’ancien magasin discount de la
maison. Le drive et la station service s’installeront
en lieu et place de l’ancienne marqueterie Robert.
Le drive, quant à lui, est une véritable création :
cet espace de 1600m2 servira à stocker les marchandises et à préparer les commandes passées
sur internet. Le principe est simple : il suffit de faire
ses achats en quelques clics sur le site internet ;
2 heures plus tard, la commande est prête et en 3 minutes elle est chargée dans le coffre du client. Les prix sont identiques
à ceux pratiqués dans le magasin. L’enseigne Leclerc a déjà ouvert 297 drive en France et 184 sont en chantier. Ce nouveau
service permettra l’embauche de 12 nouveaux salariés.
La nouvelle station service sera installée juste à côté et sera dotée de bornes électriques et de pistes réservées aux camions.
Le centre auto sera également amélioré avec de nouveaux services comme le contrôle technique, l’équilibrage des pneus
et des ateliers adaptés aux véhicules nouvelle génération. Ici, ce sont 4 personnes supplémentaires qui seront embauchées.
L’espace culturel déménage également : il quitte l’avenue Victor-Hugo et vient s’installer en lieu et place de l’actuel centre
auto (sur les 2 étages, il récupère le dancing qui déménage Zone de la Solane). Enfin, le parking de la grande surface sera
également remodelé pour accueillir 800 véhicules (au lieu de 450 aujourd’hui).
Jacques Albert, le PDG de Leclerc Tulle annonce que ces aménagements représentent pour sa société un investissement de
4 millions d’euros. Sur le plan humain, ce sont 20 nouveaux emplois qui seront créés.
Résorption de l’Habitat Insalubre
Réunion publique
Mardi 25 juin
de 19h à 22h, salle Latreille
Venez découvrir le futur visage des quartiers concernés par l’opération
(avenue Ventadour, quai Aristide Briand, rue des Fossés et quartier de l’Alverge).
Esquisse de l’avenue de Ventadour
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
10
Avant/Après
Les ronds-points
du Pont de la Pierre
Carole, salariée dans la boulangerie
Capellas depuis 17 ans, a vu le quartier
se transformer au fil des années :
« Depuis la création des deux ronds-points, c’est surtout aux heures de pointe, le soir et le matin, que ça
roule mieux. Mais dans l’ensemble il n’y a pas eu
de grands changements dans les habitudes des habitants du quartier ».
Olivier, gérant du magasin AZ Motors,
est aux premières loges pour constater
l’utilisation du rond-point :
Photo Sophie Carlat
« Ca fait dix huit ans que je tiens ce commerce et je
reconnais que depuis la mise en place de ces rondspoints la circulation est plus fluide même si, malheureusement, il y a aussi quelques accrochages. Les
gens qui arrivent de Laguenne ont tendance à ne pas
respecter le céder le passage, la création d’un ralentisseur à ce niveau serait peut être une solution ».
Paroles de riverains
Photo Sophie Carlat
Paroles de riverains
Les travaux du pont de la Pierre menés en 2009, s’inscrivent
dans le cadre des aménagements des entrées de ville et dans
le plan anticrise de l’époque. Ils ont d’ailleurs été réalisés
conjointement par le Conseil général de la Corrèze et la Ville
de Tulle car ils se situent à la convergence de deux routes
départementales (la RD 978 vers Laguenne et la RD 940 en
direction de Beaulieu). Plusieurs étapes ont été nécessaires
dans la mise en place de cet aménagement routier comme
le confirme Alain Vaux, directeur adjoint des services techniques : « Dans un premier temps, nous avons tenu des
réunions techniques en collaboration avec les services du
département, au cours desquelles nous avons dimensionné
le projet final sur la base des résultats d’une campagne de
comptage préalable, mené par le cabinet Ascode. Ce carrefour est un axe majeur pour Tulle, dans la mesure où il reçoit
un flux supérieur à 8000 véhicules par jour. Aux heures de
pointe, cet endroit était un véritable point noir mais avec
la mise en place de deux giratoires, la circulation s’est vue
considérablement fluidifiée ». Le Conseil général a pris à sa
charge la déconstruction de la maison Laumond et la création des deux giratoires franchissables pour un budget global
de 464 500 euros (152 000 euros d’acquisitions foncières +
312 000 euros de travaux). La ville de Tulle a, quant a elle,
réalisé l’aménagement de l’espace vert (plantations, mobilier
urbain, traitement des sols) pour un budget de 6000 euros.
La création de deux ronds-points à la place des feux tricolores
a permis de réduire les embouteillages au niveau de la zone
commerciale mais également de faciliter l’entrée et la sortie
des véhicules aux heures de pointes. Un chantier commun
qui a duré plusieurs mois et qui, aujourd’hui, fait totalement
partie des habitudes des automobilistes.
11
Françoise, une habitante
du quartier :
« La disparition des feux tricolores a
permis de rendre la circulation plus
fluide. Il y a moins de ralentissements
et la création de l’espace vert permet
d’aérer cet espace. Les passages piétons sécurisent aussi davantage nos
déplacements ».
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
Dossier
Commerce
non sédentaire
Pages 14-15
Tulle et ses marchés
Le rôle du placier
Les producteurs sur les marchés
Paroles d’habitués
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
Pages 16-17
Le panier paysan
La tournée, service de proximité
Un bilan positif pour la DCT
« Un pôle d’animation important »
par Christèle Coursat
12
Que serait Tulle sans ses marchés, son commerce de proximité
et ses producteurs locaux ?
A Tulle mag, on a décidé de mettre un coup de projecteur sur le commerce non
sédentaire de la ville : son organisation, son impact sur la vie des Tullistes, des
habitants de l’Agglomération et le développement des circuits courts.
13
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
Dossier
Tulle et ses marchés
Les commerçants non sédentaires sont
des commerçants à part entière (inscrits
au registre du commerce), qui exercent
leur activité sur la voie publique, les halles
et marchés, les champs de foire, ou dans
des comités d’entreprise.
A Tulle, les marchés (à la gare et à la cathédrale) sont hebdomadaires (mercredi
et samedi), et sont de taille moyenne : 50
exposants à la cathédrale (dont 40 en alimentaires) et 33 exposants à la gare (dont
31 alimentaires), sachant que les jours de
foire (les 2e et 4e mercredis du mois) le
nombre d’exposants en produits manufacturés est multiplié par deux. Le marché
de la cathédrale est attractif car il offre
un éventail diversifié de produits (alimentaires et manufacturés) alors qu’à la gare
c’est plutôt un marché identifié comme
alimentaire avec de nombreux producteurs locaux. Un plus pour les clients qui peuvent acheter des produits de qualité à des prix intéressants, souvent issus
des circuits courts (producteurs – acheteurs).
Les marchés de Tulle sont avant tout des lieux conviviaux qui permettent à beaucoup d’habitants de conserver un accès
aux commerces de proximité même si les habitudes de consommation ont tendance à éloigner les clients du centre-ville.
Le rôle du placier
Sécurité, organisation, variété des produits… sont les
maîtres mots d’un marché réussi. Mais pour que tous
ces paramètres soient réunis, le service du domaine public (SDP) veille. Dès 6h30, les agents sont sur le pied
de guerre : installation des panneaux de signalisation,
des balises… tout doit être prêt pour l’arrivée des premiers marchands dès 7 heures du matin. « Les habitués arrivent au fur et à mesure. Chacun à une place qui
lui est attribuée et à 8 heures nous installons les commerçants qui viennent de façon irrégulière », précise
Fabien Lanot agent du SDP. Le principal critère retenu
aujourd’hui pour intégrer les marchés de Tulle reste
l’originalité et la place disponible. « Il y a un règlement
sur lequel on s’appuie pour installer les vendeurs mais
il faut aussi tenir compte des personnalités de chacun
et de leurs produits, explique Olivier Bissière, du SDP.
Le coté relationnel est très important, notre rôle dans
le marché est de le sécuriser, mais aussi de créer une
certaine dynamique ». Dans la matinée, lorsque que les
Fabien Lanot, agent du SDP.
commerçants sont installés, les placiers passent sur le
marché pour l’encaissement, chaque vendeur paye son
emplacement en fonction de son métrage (0,85 cts le m2) et de ses besoins (électricité).
Depuis vingt ans, Olivier Bissière a vu les habitudes changer, les commerces partir ou rester, mais pour lui ce qui compte
c’est avant tout le côté relationnel. « Le métier de placier est un métier difficile. Il faut être à l’écoute des commerçants,
arriver à trouver le bon compromis ».
Le marché de Tulle est un lieu de rendez-vous pour les habitués que ce soit à la gare ou à la cathédrale, la plupart d’entre
eux achètent leurs produits frais chez leurs vendeurs habituels ou chez des producteurs venus vendre eux-mêmes leurs
productions. « Ils ont toujours à cœur d’avoir le meilleur produit possible. Il y a une véritable implication, ils sont fiers de
ce qu’ils font », constatent les deux placiers.
Le marché de la gare connaît, depuis quelques années, une hausse de sa fréquentation, de nouveaux commerçants ont
fait leur apparition pour le plus grands plaisir des clients. « Depuis début mars, nous avons mis en place un nouvelle
organisation. Les camions-magasins sont passés de l’autre côté, ce qui permet d’ouvrir le marché et de rester cohérent
avec la nouvelle configuration du quartier de la gare », explique Fabien Lanot, placier sur ce marché.
Un véritable travail de chef d’orchestre pour les deux agents qui veillent à ce que chaque marché se déroule le mieux
possible pour les commerçants comme pour les clients.
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
14
Les producteurs sur les marchés de Tulle
« Le goût de l’authentique »
Franck Ferrière, l’employé, s’active sur son étal, deux tranches de
jambon blanc, quelques saucisses, ses clients se laissent tenter par sa
charcuterie de pays. « Je vends du porc élevé dans la porcherie familiale de mes patrons. L’EARL l’Arédienne à Saint-Yrieix-le-Déjalat est
une exploitation qui élève, transforme et vend sa production ». Présente sur le marché de Tulle (à la gare et à la cathédrale) depuis de
nombreuses années, cette boucherie-charcuterie ambulante à une
clientèle fidèle qui recherche avant tout des produits comme le jambon blanc mais aussi les boudins à l’ancienne. « Les gens recherchent
le goût de l’authentique. Chez nous, c’est ce qu’ils retrouvent !
Nous vendons les produits de base (saucisses, côtes, jambon…)
mais aussi du pâté de campagne, de tête, et des plats cuisinés. La
vente sur les marchés permet à l’exploitation de se faire connaitre
et puis c’est aussi un plus financièrement, même si mes patrons ont
d’autres
points de vente, comme les supermarchés ou encore la vente
directe. Pouvoir valoriser sa production en la vendant directement, c’est un atout. Il n’y a pas d’intermédiaire ». La plupart
de ses clients se font plaisir et ne regardent pas forcément les
Pierre, 77 ans, vient sur le marché de
prix, compter 9,95 euros le kilo de saucisses, pareil pour le
la gare tous les mercredis d’avril à
boudin. « J’achète mes viandes et mes volailles sur le marché,
octobre :
précise une des clientes du boucher. Je veux connaitre leur
« Je viens surtout sur ce marché pour le froprovenance. La qualité a un prix et moi j’aime les choses qui
mage et pour le poisson. J’ai mes habitudes.
ont du goût. Avec mon mari nous préférons faire nos achats
J’achète tous mes produits frais sur le marché
au marché plutôt que dans les grandes surfaces ».
et puis je complète mes achats en supermarché. Je trouve qu’il y a un bon rapport qualité/
« Je perpétue la tradition »
prix sur le marché de la gare, je m’y retrouve ».
Des tomates et
des fraises, rien
de tel pour colorer le marché de
la
cathédrale,
après un hiver
trop long. Nanou, l’employé
d’Alain et Nelly
Barrière, maraichers à Allasssac, est fidèle
au poste. PréMichel, 66 ans, vient au marché de la
sente sur le marché de la cathédrale tous les mercredis d’avril
gare deux fois par semaine :
à octobre, elle vend les produits issus de l’exploitation des
« Je viens acheter mes légumes au marché et
Barrière. « En général, les fraises et les tomates sont cueillies
puis j’ai mon boucher chez qui je prends toute
le matin pour être vendues le lendemain au marché. En foncma viande. C’est de la qualité, je sais d’où ça
tion des saisons, on propose aussi à nos clients les produits
vient et c’est important ; ce n’est pas forcéd’autres producteurs comme les asperges ». Les clients sur le
ment plus cher qu’en grande surface. J’apprémarché de la cathédrale ne résistent pas très longtemps aux
cie aussi l’ambiance du marché, c’est un lieu
belles gariguettes et aux tomates cœur de bœuf. Même si les
de rencontre où l’on retrouve les amis ».
clients lui font régulièrement la remarque, Alain Barrière n’a
pas augmenté ses prix depuis le passage à l’Euro. Les premières fraises sont toujours un peu plus chères, mais durant la
saison les prix baissent. « Mes parents venaient faire les marchés, je perpétue la tradition, précise Alain Barrière, l’exploitant, présent sur le marché le samedi. J’adore faire le marché,
le contact avec les gens. Même si aujourd’hui, le marché ne
représente que 5% de notre chiffre d’affaire ça me permet
surtout de faire connaitre mon exploitation ».
Paroles d’habitués
15
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
Dossier
Le Panier paysan
Le jeudi à 18h30, à la Petite
Ourse (place Schorndorf), il se
passe de drôles de choses : une
maraichère étale ses légumes,
le boulanger amène des truites
et du fromage, des Tullistes
entrent avec des sacs vides…
C’est le panier paysan qui prend
ses quartiers.
Créée en 2005, cette association a pour but de promouvoir une distribution directe
de produits d’agriculture de
qualité pour des consom’acteurs recherchant une alimentation saine. « La plupart des
producteurs qui participent au
panier paysan font de la vente
directe et ne pratiquent pas une
agriculture intensive, explique
Jeanne Wachtel, vice-présidente
de l’association. C’est le bouche à oreille qui a permis à ce groupement de producteurs de prendre forme petit à petit,
mais on recherche toujours des nouveaux produits à proposer à nos consom’acteurs ».
Les clients viennent en général une première fois pour voir et rencontrer les producteurs puis passent leur commande en
fonction des saisons et des capacités de production.
Par exemple, la maraichère, Claire Shouler, prend les commandes en fruits et en légumes une semaine sur l’autre mais
ne constitue pas de panier tout prêt, ses capacités de production étant limitées. « C’est un plus pour nous. On sait ce
que l’on va vendre, précise Daniel Chastaing, le président de l’association et producteur de pain. Pour une personne qui
démarre sa production ça lui assure un petit revenu tout de suite. C’est aussi moins contraignant qu’une AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne) où il faut payer à l’avance ». Tous les producteurs ne sont pas présents
à chaque fois mais le principe des commandes fonctionne bien. « Ce qui est intéressant et qui plait aux clients, c’est le
rapport avec le producteur. Dans le contexte actuel, c’est rassurant de savoir ce que l’on mange et que l’on peut aller
sur l’exploitation pour voir le travail de l’agriculteur », insiste la vice-présidente.
Avec le panier paysan, les consom’acteurs repartent chaque semaine avec des produits frais et de qualité au prix du marché (4 euros les 12 œufs ; 3 euros un pain ; 7 euros le poulet de 2kg…) pas forcément plus cher que dans une grande
surface. Mais surtout, ils permettent à de petits exploitants corréziens de pouvoir vivre de leur production. « Il y a une
véritable solidarité entre nous ; cette association permet aussi en cas de coup dur (événements climatiques, maladies…)
un petit soutien financier », insiste Daniel Chastaing.
Panier Paysan tous les jeudis de 18h30 à 19h30 à la Petite Ourse (place Schorndorf) - Contact : 05.55.27.31.78
Un bilan positif pour la DCT du Pays de tulle
et le commerce non sédentaire
Depuis 2010, Tulle agglo en partenariat avec l’Etat, la Région Limousin et le Syndicat
Mixte du Pays de Tulle a apporté un soutien financier à la Démarche Collective Territorialisée (DCT) du Pays de Tulle. Ce programme en faveur des entreprises artisanales,
commerciales et de services vient de s’achever en décembre 2012.
La DCT a d’ores et déjà permis de financer l’achat de véhicules de tournées pour les commerces du secteur alimentaire (boulangerie, épicerie, boucherie). Aujourd’hui, cette démarche va plus loin dans la valorisation de ces activités. Ainsi, l’ensemble des partenaires,
en concertation avec les professionnels, ont décidé de mener deux actions de communication sur Tulle agglo. D’une part, la mise en place dans les magasins d’une signalétique
informant des jours de présence sur le marché ou/et des jours de tournées. D’autre part,
une plaquette d’informations présentant l’ensemble des marchés du territoire sera distribuée prochainement.
Contact : Service économique ville de Tulle - Céline Fernandez 05 55 21 73 59 ;
Secteur rural pays de Tulle - Marion Neyrat Dusson 05 55 20 78 79
Lexique
DCT : Démarche Collective Territorialisée
Commerce non sédentaire : tournées des professionnels dans les villages et marchés locaux
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
16
La tournée, un véritable service de proximité
Installée depuis 1974, la boulangerie Espinasse,
dans le quartier du Trech, sert dans sa petite
boutique, les habitués, les habitants du quartier, mais pas seulement. Depuis les années 80,
Alain Espinasse, le patron, effectue des tournées
sur les hauteurs de la ville mais également à
Chanac-Les-Mines pour servir ses clients, pour
la plupart des personnes âgées. « A l’époque,
j’ai mis en place cette tournée pour développer mon chiffre d’affaire, confie le boulanger.
Aujourd’hui, je continue mais c’est plus pour
rendre service ». La tournée s’effectue sur les
hauteurs de la ville (au dessus de la Mairie, les
Fages, le Marquisat…) de 7h30 à 11h45. Elle
ne coûte guère plus cher aux Tullistes : par
exemple, il faut rajouter 10 cts de plus pour un
pain et 2 cts pour la baguette. Une de ses salariés est spécialement affectée à cette mission :
« Elle charge le camion très tôt le matin. Elle
emporte ce qui lui faut (baguettes, pains, viennoiseries…), en fonction des périodes elle prend également des galettes,
des tartes… les clients lui passent commande directement. Certains d’entre
eux vont même jusqu’à laisser leurs sacs à pain à l’extérieur lorsqu’ils sont
absents ». Un véritable service de proximité que le boulanger a souhaité
maintenir malgré une baisse importante de la demande due aux départs, aux
habitudes de consommations qui ont changé (grandes surfaces) ou au décès
de ses clients. « J’ai fait moi-même les tournées pendant 10 ans ! Ca me
permettait de sortir de la boulangerie, de rencontrer des gens. On partage
leur quotidien au fil du temps. Aujourd’hui encore cette tournée est indispensable pour certains clients à qui on livre le journal. Je suis à la recherche
d’un acheteur car je souhaite partir en retraite mais je ne sais pas si mon
successeur assurera ce service peu rentable pour la boulangerie ».
20 rue François Bonnelye, 19000 Tulle - Ouvert tout les jours sauf dimanche
et jours fériés. Contact 05.55.26.45.18
L’épicerie Peyrat, située sur le quai Baluze, propose également depuis de nombreuses années une tournée à ses clients
tullistes le mardi et le mercredi : « Je vais sur les hauteurs de Tulle et sur les communes alentours. Je propose des
produits alimentaires comme les pâtes ou les conserves mais aussi des produits frais comme les fruits et les légumes,
précise Alexandre Peyrat, le gérant. Cela représente environ 20% de mon chiffre d’affaire ». Mais en plus de sa tournée, l’épicier n’hésite pas à proposer un service de livraison à ses clients qui lui ont passé commande au préalable.
20 quai Baluze, 19000 Tulle. Contact 05.55.26.18.44
« Un pôle d’animation important »
Christèle Coursat, adjointe au maire déléguée au développement
économique, au commerce et à l’artisanat.
« Nos deux marchés, que ce soit celui de la cathédrale ou celui de la gare représentent un pôle d’animation important.
La diversité des produits offerts, la qualité, la proximité, le professionnalisme des
commerçants non sédentaires sont des atouts indéniables pour les clients que nous
sommes.
Si le maire est seul compétent pour la gestion de l’espace public dédié, un travail de
consultation avec l’organisation professionnelle et les commerçants non sédentaires
conduit à améliorer les conditions d’exploitation.
Ce fut le cas pour le marché de la gare qui aujourd’hui connait un nouvel essor, avec
un plus bel aspect, une ouverture sur la voie, une mise en sécurité des clients, un
accès facilité par la création d’un nouveau parking gratuit.
Les marchés s’intègrent totalement dans la vie économique de notre cité dynamisant
les quartiers, aux côtés des entreprises commerciales traditionnelles en totale complémentarité.
Le rayonnement de notre ville dépasse ses limites administratives par cette offre diversifiée que nous souhaitons accompagner au quotidien dans un seul objectif : affirmer Tulle comme un pôle économique du territoire ».
17
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
Solidarité
Inform’elles
Un lieu pour rompre avec l’isolement
Inauguré en mars dernier,
l’accueil de jour Inform’elles
(qui a ouvert ses portes en
décembre 2012), poursuit ses
missions d’accueil et de conseil à
destination des femmes victimes
de violences conjugales. Ce lieu
d’écoute, situé dans les locaux
des anciens Bains Douches de
Souilhac, a, depuis son ouverture,
accueilli 17 femmes (de 25 à
65 ans), de Tulle mais aussi des
communes alentours.
« La plupart des femmes qui poussent
la porte d’Inform’elles ont besoin de se
confier sur ce qu’elles traversent. Mon
rôle, en tant que conseillère en économie sociale et familiale, est de les rassurer, mais surtout de les orienter au mieux
en fonction de leurs besoins », explique
Jeanne Itangu, la personne en charge de
l’accueil. Pour cette jeune femme, engagée contre toutes les formes d’injustices,
le travail en direction des femmes est
primordial. « J’ai effectué mon stage de
3e année dans l’association Solidarelles
à Brive. Mon mémoire de formation sur
le thème des violences conjugales et de
la reconstruction m’a permis d’approfondir ce sujet. Toutes les injustices me
touchent et me révoltent, c’est pour
cette raison que j’ai voulu travailler dans
ce domaine ».
Les femmes reçues dans cet accueil de
jour peuvent venir seules ou avec leurs
enfants (sans rendez-vous) chercher
des conseils pratiques, du soutien ou
tout simplement une oreille attentive.
Ce lieu est destiné à rompre avec l’isolement, à réfléchir sur sa situation, tout
en garantissant l’anonymat et surtout
la confidentialité des échanges. « C’est
sans jugement que j’écoute les femmes
qui viennent me voir. Parfois, c’est un
peu confus, il faut évaluer la situation,
les orienter en fonction de leurs besoins.
Par exemple, si une femme veut porter plainte, je prends rendez-vous avec
l’assistance sociale du commissariat
de police et je prépare l’entretien avec
la personne. On a également de nombreux partenaires avec lesquels nous
échangeons régulièrement, c’est indispensable ». (Quelques partenaires : la
CPAM, le Centre d’Information sur les
Droits des Femmes et des Familles, le
CCAS de Tulle, l’association Familles de
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
Catherine Ducruezet, fondatrice de SOS
violences conjugales, et Jeanne Itangu,
conseillère en économie sociale et familiale.
France, les centres hospitaliers, la police,
la gendarmerie, les Restos du Cœur…)
Lorsque les femmes victimes de violences
conjugales viennent dans ce lieu, il n’y a
aucune obligation de suivi, elles peuvent
aller venir sans jugement ni pression de
la part de la conseillère. Il y a deux types
d’interventions : le suivi individualisé et
des ateliers thématiques collectifs à destination des femmes victimes mais aussi
des bénévoles de l’association. « Nous
avons déjà proposé un atelier juridique
animé par le CIDFF (Centre d’information sur les droits des femmes et des familles) durant lequel nous avons abordé
différents thèmes sous la forme de jeux
», explique Jeanne Itangu.
« Un accueil de jour de ce type offre un
cadre plus souple aux femmes. C’est
aussi un relais du dispositif déjà existant, explique Catherine Ducruezet, la
18
fondatrice de SOS Violences conjugales
(créée en avril 1990). Il y avait vraiment
un manque en Corrèze, nous avions
déjà l’urgence téléphonique mais il nous
manquait ce lieu d’accueil. Chaque violence faite aux femmes n’attend pas une
réponse unique. L’appel à projet national
a été une opportunité que nous avons
saisie immédiatement. Le Maire de Tulle,
Bernard Combes, nous a également
beaucoup soutenu dans nos démarches
avec, entre autre, la mise à disposition
de ce local ».
Inform’elles 19, Place Albert-Faucher,
ouvert le lundi, jeudi et vendredi de 10h
à 16h – Sans rendez-vous, contact :
05.55.21.92.47 ; Numéro national :
39 19 (appel gratuit) ; Association SOS
violences conjugales : 05.55.88.20.02 ;
centre d’hébergement Solidarelles :
05.55.88.03.51.
Développement durable
Journée
« nettoyons la Corrèze »
Dans le cadre de leur projet de sensibilisation de la population à l’impact
de l’homme sur l’environnement, Jordan Boudeau, Sacha Courtial et Tom
Mathieux, étudiants en 2e année d’IUT
Hygiène Sécurité et Environnement
(site de Tulle) ont décidé d’organiser
une journée Nettoyons la Corrèze.
« Nous sommes des pêcheurs et notre
terrain de jeu c’est la Corrèze. Nous
nous sommes rendus compte que le
long des berges, il y avait de nombreux déchets charriés par les eaux.
Nous avons alors décidé de mettre en
place cette action de nettoyage dans
le cadre du projet tutoré de notre deuxième année à l’IUT», explique Jordan
Boudeau. Malgré les crues de cet hiver,
la pollution visuelle reste bien présente
sur les berges de la Corrèze et cela renforce l’importance de notre intervention ». Après avoir rencontré différents
interlocuteurs comme le président de
Fédération de pêche, ou encore le
Kayak Club Tulliste, les étudiants ont
décidé de mettre en place cette journée d’action en juin ; le ramassage des
déchets s’effectuera en canoë-kayak.
Alors rendez-vous mercredi 19 juin à
9h30 (inscription obligatoire), sur le
parking du centre culturel (côté Corrèze), pour un petit déjeuner convivial,
avant d’enfiler une combinaison néoprène (fournie par le club de kayak)
pour patauger dans la Corrèze. Au programme : de 10h à 12h, nettoyage de
la Corrèze en canoë (du Centre culturel jusqu’au parking du dojo municipal). A 12 h, tri des déchets récoltés
qui seront récupérés par le SIRTOM :
« nous allons réaliser un tas pour les
matières plastique, un pour le verre,
un pour les métaux et un dernier
pour tout ce qui peut s’apparenter à
des déchets d’ordre ménager. Cette
démarche est régulièrement effectuée
par le Kayak Club Tulliste dans le cadre
de leurs actions de protection environnementale », explique l’étudiant. Une
pause repas (non fourni) sera ensuite
proposée aux volontaires sur le parking du dojo. Pour finir, les bénévoles
seront récompensés pour leur travail
de nettoyage, avec une descente de la
Corrèze jusqu’au barrage de Mulatet,
offerte par le Kayak Club Tulliste.
Mercredi 19 juin à 9h30
Inscriptions obligatoires et
renseignements sur la journée au
06.47.95.89.78
ou [email protected]
Rappel
- Prévoir des chaussures fermées, des
affaires de rechange ainsi qu’une
serviette.
- Toutes les personnes présentes
doivent
obligatoirement
savoir
nager.
« A bicyclette »
Une nouvelle association vient de se créer à Tulle : « A bicyclette ».
Elle a pour objet la promotion de l’usage des vélos et en particulier des vélos à assistance électrique en Limousin.
« A bicyclette » vous convie à un premier rendez-vous, le 22 juin, place de la Cathédrale, où chacun pourra tester
librement différents modèles de vélos à assistance électrique. Ce sera aussi l’occasion d’échanger sur le devenir de la
nouvelle association ainsi que sur les atouts du vélo électrique sur notre territoire au relief marqué.
Rendez-vous samedi 22 juin – place de la Cathédrale
14h à 16h : essais de vélos à assistance électrique
16h : rencontre et échanges avec l’association
19
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
Expression libre
Majorité municipale
Faire cheminer la Mémoire
Le devoir de Mémoire n’est pas le monopole d’élus ou d’autorités. Il est le devoir de tout citoyen. Eviter l’oubli passe par un
travail de sensibilisation à l’histoire qui ne se décrète pas mais qui s’entretient par des actions de tous les jours : au travers
de sa place dans le cursus scolaire, de la transmission par celles et ceux qui ont vécu les événements et par les institutions
républicaines, bien entendu, qui sont en charge d’organiser ces commémorations.
La Ville de Tulle n’échappe en rien à ce devoir et pour ce faire, elle travaille en étroite collaboration avec la Préfecture et
ses services.
Il n’y a pas de hiérarchie commémorative. Les cérémonies sont toutes importantes aux yeux de celles et ceux qui sont plus
ou moins directement concernés par tel ou tel événement tragique.
La Ville de Tulle est présente sur toutes les cérémonies (15 par an). C’est notre devoir et nous l’assumons avec dévouement,
fierté et dignité, quel que soit le ou les élus représentant la Ville.
Ces tragédies qui ont frappé notre Ville les 7, 8 et 9 juin 1944 n’en ont que plus d’acuité et nous rendent encore plus sensibles à ce devoir de mémoire.
L’engagement du Président de la République à participer à la cérémonie commémorative du 9 juin 1944 ne peut qu’aider
à entretenir et à réactiver le devoir de mémoire auprès de la jeunesse et des populations.
Raviver le souvenir, faire que ces douloureux moments ne s’effacent pas de nos mémoires, c’est ce que nous voulons prolonger avec la réalisation d’un Chemin de Mémoire « Tulle, Résistante et Martyre ». C’est avec la commission mémoire de
l’Office National des Anciens Combattants (ONAC) que nous l’avons réalisé au travers de 2 circuits pédestres dans la ville
et un circuit allant du Haut Lieu de Cueille au Mémorial Corrézien de Vitrac
Ces circuits de 24 étapes marqueront des lieux, des noms ayant des liens avec la tragédie de la ville. Pour suivre et comprendre les événements, un guide de 32 pages a été édité avec photos et textes pour chaque étape. Avec ce travail complémentaire qui se veut aussi pédagogique, le drame de Tulle sera mieux connu du grand public au travers de sa diffusion
et de son inscription « sur les Chemins de Mémoire » du site du Ministère de la Défense.
Elus ou citoyens, faisons cheminer la Mémoire, la Ville pour sa part y contribue.
Yves JUIN
Maire-Adjoint aux Commémorations
et Anciens Combattants
Opposition municipale
Tel est pris qui croyait prendre
Malaises et crispations. La discussion du
budget primitif 2013 fut une véritable
épreuve pour la majorité sortante. Il lui aura
fallu avouer et reconnaitre son incapacité
à désendetter notre ville sur la totalité du
mandat avec un montant qui s’élève dramatiquement à 29,3 M d’euros. Triste bilan
pour une collectivité qui reste une des plus
endettées de France en ce début 2013 ! Ce
constat était d’autant plus sévère que les
représentants de l’INSEE invités en début de
séance, ont démontré chiffres à l’appui que
les choix socialistes durant la décennie précédente n’avaient cessé d’affaiblir notre cité.
Perte d’attractivité, chute de la population
à 14 900 habitants, conséquences de choix
urbains décalés, ce fut un véritable réquisitoire sur un fourvoiement politique. Selon les
desiderata socialistes, l’INSEE devait dissiper
les attaques de l’Opposition tulliste, son analyse a surtout démontré la pertinence et la
justesse de nos observations.
Une politique du déni
A cette heure des bilans, la situation de
Tulle doit être analysée dans un cadre politique et économique plus global. A la fin de
ce premier semestre, les inquiétudes sont
nombreuses. A l’échelle nationale : 10,3%
de la population active est au chômage, on
compte 1000 demandeurs d’emploi de plus
chaque jour, les déficits publics ont dérapé à
4,8%. On note une baisse record du pouvoir
d’achat des français de -0.9%. A l’échelle loTULLEmag numéro 90 - Juin 2013
cale, le constat est encore plus préoccupant :
une hausse du chômage à 17% en un an,
une baisse d’emploi de 30%, 21% de chômeurs chez les jeunes, 23% chez les séniors.
Ces résultats sont accablants pour l’exercice
présidentiel et ils ouvrent sur une période de
récession. ..
Cette crise économique sévère se double
d’une crise politique et d’une crise morale
qui ouvre sur une crise de régime. Le candidat F. Hollande voulait réenchanter le « rêve
français ». Le Président nourrit, par ses flottements, un climat d’angoisse. 76% des français pensent qu’eux-mêmes ou un de leurs
proches pourraient se retrouver dans une
situation de précarité. Après un an de gouvernance, c’est un pouvoir socialiste déboussolé,
perclus de doute qui apparait aujourd’hui
devant les français.
Le Président Hollande bunkerisé
dans la préfecture de la Corrèze
Qui aurait pu croire au lendemain des résultats de la Présidentielle, que seulement dix
mois plus tard, le Président Hollande puisse
venir à Tulle en catimini. En catimini dans une
ville où il a été maire ! Par peur des manifestants, par peur de la réalité sociale, il lui
aura fallu jouer avec son agenda présidentiel
pour venir à la rencontre des Tullistes. Combien était pathétique cette sortie dans notre
ville pour assurer une communication élyséenne hasardeuse. Mais ici comme ailleurs,
la contestation monte, et les manifestants
tullistes qui étaient là pour vous accueillir
20
n’étaient pas venus « pour vous provoquer »
Monsieur le Président, mais pour exprimer
leur mécontentement. Ce mécontentement
sur le délaissement de vos promesses. Ce
mécontentement sur l’affaire Cahuzac, ce
vent de désolation et de scandale qui souffle
désormais sur la France. Qui n’a pas encore
en mémoire cette « République exemplaire »
scandée devant tous les Français. Il en reste
peu de chose à cette heure, si ce n’est une
dépouille dévorée par les hydres qui menacent la stabilité républicaine !
Tulle, Commémorations du 8 mai 1945,
ce devoir de mémoire délaissé
Un signe supplémentaire du flottement qui
marque la fin de mandat municipal : le Maire
de Tulle n’a pas participé aux cérémonies
de commémoration de la victoire du 8 mai
1945. Quelle légèreté prise avec les obligations du premier magistrat de la ville ! C’est
une fin de mandat en quenouille qui se dessine désormais ! L’Opposition tient à louer
l’adjoint chargé des Anciens combattants
qui a fait son possible, seul, pour atténuer
ce manquement aux yeux de la population
et des autorités. Cette absence est le signe
tangible d’un édile qui ne daigne plus honorer ses fonctions. Dorénavant, son action est
dans la défense des intérêts d’un clientélisme
politique qui le porte vers une oligarchie étatique où la mémoire de nos morts est délaissée ; désormais, elle s’efface devant la voracité des vivants.
Portrait tulliste
Clotilde Bourdillon
Pompier de père en fille
Une jeune ado qui n’a pas son MP3
visé sur les oreilles ou son Smartphone
entre les mains... mais plutôt une lance
à incendie et un casque sur la tête… il
s’agit de Clotilde Bourdillon, une jeune
sapeur pompier à la caserne de Tulle.
Du haut de ses quinze ans, cette jeune
fille a su très tôt qu’elle serait pompier.
« Mon père est pompier volontaire à Tulle
depuis 1994, mon oncle est pompier volontaire à Saint-Privat, mon grand-père
et mon arrière-grand père étaient également pompiers, raconte Clotilde. J’aime
porter secours aux gens, aider les autres.
Pour moi, être pompier, c’est avant tout
une passion ». Une véritable histoire de
famille que la jeune tulliste perpétue. À
l’âge de 13 ans, elle intègre donc tout
naturellement la formation des jeunes
sapeurs du centre de secours de Tulle.
Celle-ci se déroule sur cinq ans durant
lesquels les jeunes (24 actuellement)
vont apprendre les gestes de secours
(aide à la personne, manœuvres d’engins…) grâce à des cours théoriques et
pratiques. Cette formation se compose
de quatre niveaux ; à la fin de chaque année, les jeunes sapeurs pompiers passent
une évaluation, et, au bout des quatre
ans de formation, ils peuvent accéder au
Brevet de cadet qui permet d’intégrer
un centre de secours à partir de 18 ans.
« Au centre de Tulle, nous garantissons aux
jeunes qui passent le Brevet de cadet, de
les recruter comme sapeurs pompiers volontaire. C’est pour cette raison que nous
ne prenons que quatre jeunes par an dans
cette formation », précise le commandant Labbat.
Actuellement en « JSP2 », Clotilde découvre, par exemple, la mise en place
d’une lance sur dévidoir tournant. « La
formation des jeunes sapeurs pompiers à
lieu le samedi de 8h à 12h à la caserne
de Tulle. Jusqu’à 10h nous avons un
cours théorique portant sur différentes
manœuvres ; et de 10h15 à 12h nous
avons sport. Nous pratiquons surtout l’endurance, la musculation et le grimper de
corde », explique la jeune sapeur pompier. Une véritable mise en condition
physique pour ces jeunes, afin de préparer le Brevet de cadet. Seulement trois
filles dans cette formation de JSP, mais
pour Clotilde, il n’y a pas de différence
car être pompier c’est aussi avoir des
valeurs et une éthique. « Il faut être motivé quand on est jeune sapeur pompier.
La première chose que l’on nous apprend
ce sont les valeurs : honnêteté, honneur,
patrie, discipline, courage et dévouement ;
et l’éthique : l’altruisme, l’efficience et la
discrétion, déclare fièrement la jeune pompier. On se respecte tous et puis aller sur un
feu ça peut ne pas plaire à tout le monde »,
explique simplement Clotilde.
La jeune fille passionnée par ce métier
ne désire qu’une seule chose devenir
pompier volontaire. « J’espère intégrer
le centre de secours de Tulle dès mes
18 ans pour pouvoir exercer cette activité
et surtout me spécialiser pour être pompier volontaire cynophile ». En tant que
pompier volontaire, Clotilde pourra plus
tard avoir une activité professionnelle
en parallèle, et pour elle, ce sera certainement vétérinaire. Cette jeune fille
très active (dans un club de VTT et de
21
Portrait d’une jeune
tulliste déterminée
à réaliser son rêve :
devenir pompier
volontaire. Une véritable
passion que Clotilde
Bourdillon assouvit,
chaque samedi, au sein
de la formation des
jeunes sapeurs-pompiers
de Tulle.
danse) est très fière de ce qu’elle fait et il
ne lui tarde qu’une chose, pouvoir partir
en intervention, comme son père. « Je
reprends souvent avec lui ce que j’ai vu en
cours. Je lui pose des questions sur ce que je
n’ai pas compris. Et puis, avec lui, je revois
les différentes manœuvres, c’est un plus ».
Lorsque tu es à l’extérieur de ta ville
et que tu parles de Tulle, quelle est la
première image qui te vient à l’esprit ?
C’est la caserne bien sûr ! Elle est grande,
et puis c’est mon univers et je m’y sens
bien.
Si tu pouvais prendre une pierre d’un
bâtiment tulliste laquelle prendrais-tu et
pourquoi ?
Ce serait une pierre de l’HLM de Bournazel. C’est là où l’on habitait avec mes
parents avant que l’on ne déménage sur
les hauteurs de Tulle. Je suis très attachée
à cet endroit car à l’époque la caserne
des pompiers se situait juste en dessous.
Mon père était déjà pompier à ce moment là, je me souviens encore de la sonnerie retentissant dans l’appartement indiquant le départ pour une intervention.
Je me précipitais alors sur le balcon pour
voir partir les camions.
Une odeur tulliste ?
C’est celle des confiseries durant la SaintClair ! J’aime cette période de fête à Tulle.
La barbe à papa, les gaufres, les pommes
d’amour… je regrette seulement que ca
ne dure que deux semaines.
Un air de musique ?
J’aime écouter la fanfare lors des rassemblements et des commémorations surtout celle du défilé du 14 juillet où les JSP
sont présents aux côtés des pompiers.
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
Culture
Carnets de guerre
Soirée Labo et CRD
de Rob Roy
1939-1945
Vendredi 7 et samedi 8 juin à 20h30
Salle des Lendemains qui Chantent
Gratuit
Exposition
Du 25 avril au 30 juillet
Soirée de clôture
Musée des armes
Entrée libre et gratuite
Samedi 22 juin à 19h
Au programme : chorale des Lendemains qui Chantent,
Garage Rigaud, Yalta Club et Santa Macairo Orkestar.
A la baignade, parc de l’Auzelou
Gratuit
Carnet de guerre de
1939-1944
DU 25 avril
LLE
Musée des armes - TU
0 Tulle
1 rue du 9 juin 1944 - 1900
« A table les histoires
sont servies »
Maugein imprimeurs - RCS B 825 680 119
AU 30 juillet 2013
Cabaret théâtre
Dimanche 30 juin à 17 heures
Salle Latreille
Mairie de Tulle
rue Félix Vidalin - BP 215 - 19012 TULLE CEDEX
Téléphone : 05 55 21 73 00 - Télécopie : 05 55 21 73 22
Conférence
Code APE : 751 A - N° SIRET : 211 927 207 000 12
N° de commune : 272
Alexandre Villaplane
Internet : http://www.ville-tulle.fr
Histoire d’un ancien capitaine de l’équipe de
France de football devenu milicien.
Courriel : [email protected]
Par Remy FIERE, journaliste, rédacteur en chef
adjoint à l’Equipe magazine
Heures d’ouverture au public
du lundi au jeudi : 8h30 - 12 heures et 13h30 - 17h30
Dans le cadre du cycle de conférence organisé par le
pôle musée et les archives municipales de la ville de Tulle
Conférence gratuite et ouverte à tous.
le vendredi : 8h30 - 12 heures et 13h30 - 17 heures
le samedi, permanence état civil : 9 - 12 heures
Samedi 22 juin à 15h
TULLEmag n°90
à la médiathèque Eric Rohmer
Bulletin municipal d’information - Juin 2013
Tirage : 10 700 exemplaires
Dépôt légal : 2e trimestre 2013
Adresse : 10, rue Félix Vidalin - BP 215 - 19012 TULLE CEDEX
Téléphone : 05 55 21 77 02
Directeurs de publication : Bernard Combes, maire
Jean-Louis Soulier, maire-adjoint
Rédaction : Sophie Carlat, Flavie Favarcq
Maquette : Mathieu Morel
Photos : Frank Barrat-Arnal
Impression : Maugein Imprimeurs - ZI Mulatet - 19000 Tulle  Imprim’Vert
Ce bulletin est imprimé sur papier issu de forêts durablement gérées
10-31-1508
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
22
Distribution : La Poste
Culture
La Cour des Arts
Journée Cour ouverte
Samedi 29 juin
de 11h à 17h
Au programme :
- Exposition des travaux des ateliers
- Rencontre avec les intervenants
- Ateliers et démonstrations (pour
enfants et adultes) gratuits
- Apéro concert à 17h
« Matières premières »
Exposition
du 6 juin au 27 juillet
Sambo et Mamoudou Bolly
(artistes du Burkina)
Classes à horaires aménagés
Les options
danse et musique
font leur rentrée au collège
Le Conservatoire à Rayonnement Départemental (CRD) de Tulle, les collèges
Clémenceau et Victor-Hugo, en partenariat avec le théâtre des 7 Collines, la
DRAC et le Conseil Général, proposent
dès la rentrée 2013 de conjuguer
études générales et enseignement artistique. « L’idée, c’est de rendre accessible les pratiques artistiques au plus
grand nombre, explique José Richaud, le directeur du CRD. Depuis trois
ans, nous travaillons avec les collèges pour organiser de façon cohérente
l’aménagement horaire des élèves qui pratiquent de la musique ou du
sport ». Le collège Clémenceau proposera en septembre une classe à
horaires aménagés musique (à dominante vocale et instrumentale) à
destination des élèves de 6e et de 5e. « Nous avions déjà mis en place des
aménagements d’horaires pour les élèves du collège qui ont des cours
de musique au CRD, explique Thierry Chazarin, le principal du collège
Clémenceau. Cette classe musique accueillera une trentaine d’élèves qui
auront deux heures d’éducation musicale : 1 heure de chant choral et 1
à 2 demi-journées consacrées aux enseignements musicaux dispensés au
CRD. Une navette sera d’ailleurs mise en place par Tulle agglo ». La classe
danse à horaires aménagés (à dominante danse contemporaine) aura
lieu quant à elle au collège Victor-Hugo pour les élèves de 6e et de 5e.
« Cette classe, c’est une suite logique de l’atelier danse contemporaine
que nous avons mis en place depuis quelques années », précise Janine
Faucher, principal du collège Victor-Hugo. « Les élèves auront 5 heures
de cours de danse par semaine : le vendredi de 15h à 17h au collège, le
mardi de 15h à 17h au CCS, et une heure qui permettra d’aborder différents thèmes autour de la danse ». Tous les élèves motivés par la pratique
de la danse ou de la musique (sans niveau préalable) peuvent s’inscrire
dans ce programme d’enseignement. Cependant, il est important de
rappeler que les places seront limitées.
Renseignements : Collège Victor-Hugo 05.55.20.76.10
Collège Clémenceau : 05.55.20.09.99 ; CRD : 05.55.20.39.95
7 Collines
Danse
Le New Danse Studio danse un extrait
de MAY B de Maguy Marin
Vendredi 7 juin à 20h30 – entrée libre
Projet Danse amateur et répertoire : transmission Françoise Leick +
projection du film « Le pari de la rencontre » de Luc Riolon.
Plateau ouvert à la danse amateur
Samedi 8 juin à 17h
Pratique amateur adulte
Dimanche 9 juin à 14h
Danse à l’école
23
Petits Pas en Limousin
Compagnie Pedro Pauwels
Vendredi 14 juin à 20h30
Petits Pas en limousin
est un projet de création
chorégraphique à l’école
porté par la compagnie
Pedro Pauwels, financé
par la DRAC et Limousin
et les Sept Collines.
Deux classes de l’Ecole de Seilhac, deux classes de
Limoges sur les planches du théâtre, présentent leur
travail encadrés par les enseignants et les artistes
intervenants.
TULLEmag numéro 90 - Juin 2013
Du 28 juin au 5 juillet
le centre aquarécréatif
fête ses
ans
10
Venez souffler les bougies !
Relais de natation en individuel - ERDF
Ouvert à tous, sur inscription
Vendredi 28 juin de 18h à 21h
Gala de natation synchronisée
Ballets d’équipes et démonstrations par le club de natation de Brive
Samedi 29 juin de 18h à 20h
Concert
avec le groupe N’GODE BAY
Mardi 2 juillet de 14h à 16h
Parcours aquatique ludique dans le grand bassin
Mercredi 3 juillet de 14h à 17h
Baptême de plongée
Avec le club subaquatique
Jeudi 4 juillet de 18h à 20h
Aquadance
Vendredi 5 juillet à 21h30
Suivi d’une soirée animée par un dj – jusqu’à minuit.
Toutes les animations proposées sont gratuites
(hors droit d’entrée dans l’établissement).
Site de l’Auzelou - 05 55 20 08 08
www.ville-tulle.fr - [email protected]

Documents pareils