Kopa et Bianchi médaillés Ligue 1
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Kopa et Bianchi médaillés Ligue 1
Ferrand-Prévot et Mekhissi : prêts pour Londres Les Jeux Olympiques, la consécration ultime pour les sportifs. L’aboutissement de nombreuses années d’efforts. Pour le prochain événement londonien, deux athlètes rémois auront sans aucun doute les faveurs des pronostics. Pauline Ferrand-Prevot, triple championne du monde junior et championne du monde sur route en 2010 aura sa carte à jouer dans le peloton.Très récemment, la jeune rémoise a signé pour deux ans avec l’équipe pro Rabobank. Autre grand espoir de médailles, Mahiedine MekhissiBenabbad, membre de l’Esfra. Après sa médaille d’argent aux JO de Pékin en 2008, il devient champion d’Europe en 2010 à Barcelone avant, en 2011, de terminer troisième aux Championnats du monde de Daegu. En 2011, l’athlète se distinguera après un échange de coups avec Mehdi Baala sur la ligne d’arrivée d’un meeting à Monaco. Une page à vite tourner pour voir ce coureur exceptionnel qui n’aura qu’une mission en 2012 : faire rêver tout le quartier Wilson, d’où il est originaire. Pauline FerrandPrevot et Mahiedine Mekhissi ont coché les JO de Londres sur leurs calendriers. Tout le monde rêve de revoir évoluer le Stade en Ligue 1, après 33 ans de privation. Un tapis vert pour la Ligue 1 ? 2012, année de la Ligue 1 ? Jamais le Stade de Reims, depuis qu’il est redescendu en Ligue 2, n’a été aussi bien placé à la trêve pour remonter au plus haut niveau. Alors, évidemment, tout le monde en rêve ! Deuxième à un petit point du leader surprise Clermont, les Stadistes ont fait une première partie de championnat de rêve, enfonçant d’entrée les favoris, Lens et Monaco, les grosses cylindrées qui descendent de Ligue 1. Reims poursuivait en fait sur sa lancée du premier semestre 2011, avec un excellent parcours en coupe de France et une très bonne fin de championnat. Qui a oublié le 8e de finale à Rennes (4-3 après les prolongations) ? Bon d’accord, cette saison, c’est déjà fini pour les deux coupes, de France et de la Ligue, et ça, c’est le point négatif à relever. Après tout, la concentration sur le championnat sera au maximum… Car rêver c’est bien, mais encore faut-il assurer malgré la fatigue et les blessures. Après tout, Sedan est 4e à trois points seulement du Stade. Et même si elles sont un peu plus loin dans le classement, attention aux velléités de remontée du Havre ou de Metz. Grâce à la Ville et à la météo, Reims aura un atout dans sa manche, ou plutôt à ses pieds : une pelouse neuve qui, espérons-le, permettra de rester invaincu à Delaune et d’accumuler les victoires. Pour fêter en juin, lors de la venue de l‘équipe de France, la montée en Ligue 1 ? Chiche ! Diniz sur le toit du monde Stade de Reims : Kopa et Bianchi médaillés Deux légendes du football, plus particulièrement du Stade, ont été, une nouvelle fois, mises à l’honneur cette année. Il faut dire que le club phare de la ville fête ses 80 ans. Et c’est bien pour les remercier de tout ce qu’ils ont donné au club et à la cité que Raymond Kopa et Carlos Bianchi ont reçu des mains de la maire la médaille de la ville. Un symbole fort. Au mois de février, Michel Platini, président de l’UEFA était venu dans la cité des sacres afin de récompenser Raymond Kopa pour l’ensemble de sa carrière (4 fois champions de France avec le Stade). Pour Carlos Bianchi, il aura fallu attendre le mois de décembre et la diffusion d’un film retraçant les exploits de huit décennies du Stade de Reims pour qu’il obtienne la même distinction que son illustre aîné. La reconnaissance pour deux grands qui resteront à jamais gravés dans les mémoires. Et pas uniquement dans celles des fans de football. Au mois de mars, le marcheur-facteur a pulvérisé le record du 50 kilomètres marche au stade Hébert. De quoi faire naître de grands espoirs pour les JO de Londres. Deux légendes du Stade ont été distinguées par la Ville cette année. 1889529 Remi WAFFLART Samedi 12 mars, le soleil se lève à peine que les vestiaires du stade Hébert sont déjà en ébullition. Un grand jour pour Reims, un pas de géant pour le marcheur Yohann Diniz qui, au bout de 3 heures 35 minutes et 27 secondes d’effort va faire voler en éclat le record du monde du 50 kilomètres marche. Le chrono détenu depuis 1996 par le FrançaisThierry Toutain va être pulvérisé de plus de cinq minutes. Un exploit titanesque pour le marcheur marnais, accompagné dans sa tentative de record par des milliers de spectateurs présents. Il faut dire que l’entrée des tribunes étaient libres et gratuites.Plus tard dans la saison, lors des championnats du monde d’athlétisme en Corée du Sud, les espoirs deYohann seront anéantis par trois cartons jaunes synonymes de disqualification. Mais les Jeux olympiques de Londres se rapprochent. A 33 ans, le marcheurfacteur est en pleine possession de ses moyens et pourrait fort nous réserver une belle surpise.Toute dorée ? www.lunion.presse.fr Mardi 10 janvier 2012