ARTOIS Mag - Université d`Artois

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ARTOIS Mag - Université d`Artois
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N° 2
Février 2009
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> L'Université d'Artois ouvre ses portes le 14 février
> Devenir enseignant : ce qui va changer
> Le logement étudiant, une priorité pour l'Université d'Artois
édito
du Président
En vous remerciant de l’accueil chaleureux que vous avez
réservé au premier numéro
d’Artois Mag’ et des encouragements très nombreux que vous nous
avez adressés, toute l’équipe de rédaction
vous présente ses meilleurs vœux pour l’an
09 : grands bonheurs au pluriel et petites
joies au quotidien, succès tous azimuts, et
santé inoxydable pour tous !
Si le contexte général n’incite certes pas à
un optimisme excessif, celui des universités
se caractérise surtout en ce début d’année
par des mutations en profondeur. Les grands
dossiers de 2009 vont ainsi concerner la finalisation de l’évaluation de notre université
dans la perspective du prochain contrat quadriennal de développement 2010-2013, le
lancement de la préparation du passage aux
« responsabilités et compétences élargies »
telles que prévues dans la loi dite « LRU », la
mastérisation de la formation des maîtres, et
le déploiement au printemps prochain du
nouveau portail et du nouveau site internet
de l’Université d’Artois.
Différents grands chantiers relatifs à la
« vie étudiante » constitueront aussi des
priorités d’action pour 2009, dans le prolongement des efforts très importants engagés
depuis deux ans en matière de santé, de logement, de culture, de vie associative… Ce
sont certains de ces chantiers qu’Artois Mag’
a choisi de présenter dans ce numéro 2, en
particulier à destination de tous les futurs
étudiants que l’Université d’Artois aura le
plaisir de rencontrer ou d’accueillir à l’occasion des opérations « Forum » dans les
lycées, « Salon de l’Etudiant » et « Journées
Portes Ouvertes » (le samedi 14 février dans
notre université).
Par avance à tous ces visiteurs, bienvenue à
l’Université d’Artois, et belle année 2009 !
Christian Morzewski,
Président de l’Université d’Artois
ARTOIS
Mag’
> Le magazine
de l’Université d’Artois
9 rue du Temple - BP 665 - ARRAS CEDEX
Tél. 03 21 60 37 75 - Fax 03 21 60 37 37
[email protected]
2
ARTOIS Mag’ l Février 2009 l N°2
Le magazine de l’Université d’Artois
Sommaire
3 l Vie de l’université
> à l’Université d’Artois, une politique volontariste au service
de l’égalité des chances
> La politique vie étudiante
> L’Université d’Artois ouvre ses portes le 14 février 2009
> L’Institut Confucius de l’Artois a été inauguré
> Visiter la Faculté des Sciences Jean Perrin
avec l’Office du tourisme Artois-Gohelle
7 l Recherche
> CRILJ : une dotation exceptionnelle pour le fonds de littérature de jeunesse du centre de recherche « Textes & Cultures »
8 l Enseignement
> Ouverture d’une classe préparatoire de l’Ecole Nationale
de la Magistrature à la Faculté de Droit de Douai
> Devenir enseignant : ce qui va changer
> Dossier unique et orientation active : deux dispositifs
pour deux services au lycéen à partir d’une application unique
10 l Vie étudiante
> Le logement étudiant : une priorité pour l’Université d’Artois
> Athlétests, bilans de santé, questionnaires...
La santé des étudiants examinée pour être améliorée
> Logement, job, vie associative... la « Journée de la Vie étudiante », une mine d’infos et de bons plans
12 l Publications des enseignants-chercheurs
ARTOIS Mag’ le magazine de l’Université d’Artois
Directeur de publication : Christian Morzewski
Rédactrice en chef : Raphaëlle Marcoin - Maquettiste : Aurélie Carpentier
Photos : Aurélie Carpentier, Marie Huchette, Marie Rançon
Impression : imprimerie Delezenne
Merci à Christine Blondeau , Ghislaine Cany, Charles Coutel, Caroline Delury, Tanguy Le Marc’Hadour,
Francis Marcoin et Jean-Pierre Renard pour leur contribution à la réalisation de ce magazine.
ISSN 1968 - 9624
Vie de l’université
A l’Université d’Artois, une politique volontariste
au service de l’égalité des chances
Soucieuse de la réussite de ses étudiants, l’Université d’Artois mène
depuis son origine une politique volontariste d’égalité des chances
et de réussite des étudiants. A côté du plan ministériel « Réussite
en Licence » et des initiatives pour améliorer en permanence les
conditions de vie des étudiants (santé, logement, etc.) notre université (qui compte 43 % d’étudiants boursiers) a noué plusieurs
partenariats régionaux pour amplifier encore cette politique.
Avec le Conseil Régional
Le Conseil Régional Nord - Pas de Calais a fait lui
aussi de la promotion de l’égalité des chances
une de ses priorités, notamment dans le cadre
du projet « Démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur ». Notre région connaît
un important déficit de diplômés en master et
doctorat, niveaux dans lesquels les étudiants
issus des classes modestes sont les moins représentés.
C’est pourquoi, avec les autres universités de la
région, l’Université d’Artois est partie prenante
de ce projet qui, en 2007-2008, a concerné 25
étudiants et 17 tuteurs à la Faculté des Sciences
Appliquées de Béthune. Le principe est simple :
une bourse de 1000 € est allouée à chaque étudiant ; des séances d’expression écrite et orale
lui sont proposées, ainsi qu’un encadrement assuré par un référent pédagogique.
L’expérience béthunoise sera prochainement
étendue à toute l’université.
Avec l’AFEV
L’Université d’Artois a aussi engagé depuis
longtemps une collaboration très active avec
des associations promouvant la solidarité étudiante.
Ainsi, dans le cadre d’un partenariat de longue
date avec l’AFEV (Association pour la Fondation
Etudiante dans la Ville), les étudiants de tous les
sites de l’Université d’Artois sont encouragés à
prendre en charge le suivi scolaire et culturel
d’élèves du primaire et du secondaire, notamment dans l’ex-bassin minier, où se concentrent
beaucoup de situations d’échec scolaire. Dans
ce cadre, des visites de l’université sont organisées pour familiariser les élèves avec la vie et
les structures de l’université. Quelques chiffres
signalent le succès de cette collaboration : en
2005-2006, 118 étudiants de l’Université d’Artois
ont accompagné 206 élèves ; en 2006-2007, ils
étaient144 étudiants pour 225 élèves.
Avec le Rectorat
Le Rectorat de l’Académie de Lille développe
un autre type de collaboration, très formatrice
notamment pour ceux de nos étudiants se
destinant aux carrières de l’enseignement ou
encore de l’éducation, dans le cadre de l’opération académique « 100 000 étudiants pour
100 000 élèves de l’éducation prioritaire » à laquelle l’Université d’Artois a adhéré.
Avec la Direction générale des Impôts
Enfin, dans le même esprit, notre université a
signé un partenariat avec la Direction Générale
des Impôts afin de préparer le concours d’accès
aux formations de contrôleur des impôts (4 étu-
diants ont déjà été admis). Le public boursier est
prioritaire. Cette collaboration sera poursuivie.
Toutes ces initiatives, tous ces projets seront amplifiés dans le prochain contrat quadriennal de
développement de l’Université d’Artois. A côté
de ses responsabilités d’enseignement et de recherche, notre université, inscrite dans la Cité et
soucieuse de mixité sociale, fera tout pour promouvoir une réelle égalité des chances.
Démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur
> Perspective 2015 :
- Accroissement très net des emplois
de niveau bac+ 3 et plus
> Constat en région 59/62 :
- Déficit en diplômés de formations supérieures
longues au niveau du troisième cycle
- Sous-représentation des enfants issus des classes
de population modeste au niveau bac + 3
- Sur-représentation des enfants issus des classes
modestes dans les filières courtes post bac
> 2007-2008
- 14 partenaires : les 6 universités régionales
et 8 écoles (EDHEC, ISA, Mines de Douai, ESC,
ESA, IG2i, ENSAIT, ENSAPL)
- 320 étudiants tutorés et 320 tuteurs étudiants
> 2008-2009
- 18 partenaires : les 6 universités régionales,
l’Institut catholique de Lille et 11 écoles
(EDHEC, ISA, Mines de Douai, ESC, ESA, IG2i,
ENSAIT, ENSAPL, HEI, ISEN, EIPC)
- 600 étudiants tutorés et 300 tuteurs étudiants
> Publics retenus :
- Bac technologique ou professionnel s’inscrivant en L1 dans une université ou une prépa intégrée
d’école (2007/2008 et 2008/2009)
- DUT et BTS (issus d’un bac technologique) s’inscrivant en L3 (2007/2008 et 2008/2009)
- Bac professionnel s’inscrivant en « année zéro » : DPES (Diplôme de Préparation à l’Enseignement
Supérieur) » de remise à niveau (2007/2008 et 2008/2009) (UVHC)
- 2e année de BTS pour une remise à niveau en vue des concours pour une entrée en école (2007/2008
et 2008/2009)
- Bac technologique inscrit en L1 en abandon à l’issue du premier semestre pour une remise à niveau
afin d’intégrer un L1 choisi en fonction de son projet professionnel et de ses compétences (DRES :
Diplôme de Réinsertion dans l’Enseignement Supérieur qui sera initié par l’IUT de Calais de l’ULCO)
> Programme
Chaque étudiant retenu dans le cadre de ce projet bénéficie :
- d’un accompagnement par un enseignant référent qu’il retrouve lors de regroupements et entretiens
individuels réguliers
- d’un accompagnement individuel par un tuteur, étudiant avancé à l’université ou dans une grande
école (4 heures hebdomadaires en 2007/2008, 3 heures hebdomadaires en 2008/2009)
- d’ateliers d’entraînement en techniques d’expression pour améliorer son expression écrite et orale
- d’un travail sur son projet professionnel et personnel avec l’aide de spécialistes
- d’une aide directe de 1 000 €
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2008l l N°2
N°1
Le magazine
Le journaldedel’Université
l’Universitéd’Artois
d’Artois
Vie de l’université
La politique vie étudiante
La création du service de promotion de la santé et de la vie étudiante est allée de pair avec le regroupement des services destinés
aux étudiants au sein d’un même lieu : la Maison de l’étudiant.
L
’originalité de ce service réside dans la
mise en place d’un guichet unique qui
permet l’accueil des étudiants et leur
orientation rapide et efficace vers les services
adéquats : la Maison de l’étudiant réunit le
service de promotion de la santé et de la vie
étudiante, le service vie culturelle et associative et le Service Universitaire des Activités
Physiques et Sportives (SUAPS).
Il s’agit donc d’un point d’accueil pour les
étudiants qui rencontrent un problème quelconque, au cours de leur cursus universitaire :
ainsi, la cellule handicap informe les étudiants
handicapés, notamment sur les dispositions
mises en place à leur intention à l’université
(démarches médicales pour l’obtention du
tiers temps, etc.). Les étudiants sportifs de
haut niveau qui ont besoin d’un suivi individualisé sont pris en charge pour leur permettre de concilier études et pratique sportive
dans les meilleures conditions (durant leur
cursus, ils peuvent être amenés à participer
à des championnats de France ou du monde,
aux jeux olympiques, etc.)1. Par ailleurs, les étudiants étrangers rencontrant des difficultés à
leur arrivée en France sont reçus essentiellement pour les questions liées au logement.
Ce dispositif a pour ambition d’accueillir les
étudiants ou futurs étudiants dans les meilleures conditions à l’université et de créer ainsi
un environnement propice à la réussite de
leurs études. Mis en place actuellement sur les
sites d’Arras et de Douai, il sera généralisé sur
l’ensemble des sites de l’université dans les
années à venir.
La santé des étudiants : un des axes forts
de la politique Vie étudiante
Les différents rapports sur la santé des étudiants
en France, les 300 bilans de santé réalisés avec
l’Institut Pasteur de Lille et les 1700 visites médicales effectuées par le service santé de l’université ont démontré la nécessité de poursuivre
la structuration et le développement du service
santé de l’université. Pour cela, un médecin, chef
de service, 3 médecins vacataires et 2 psychologues ont été recrutés et l’accueil des étudiants
sur les questions de santé a été étendu sur chaque site de l’université grâce à la présence des 3
infirmiers et des 3 assistantes sociales.
Par ailleurs, l’intégration des étudiants en situation de handicap est également au cœur des
préoccupations de l’université : la présence d’un
chargé de mission « handicap », Marc Pernisek,
et la création d’une cellule handicap permettent
d’assurer un accompagnement personnalisé de
chaque étudiant.
L’Université d’Artois ouvre ses portes
samedi 14 février 2009
Les adultes désireux de reprendre des études
sont aussi les bienvenus, ils y trouveront toutes
les informations nécessaires pour les guider dans
leurs projets.
L
e 14 février prochain, à l’occasion de la
traditionnelle « Journée Portes Ouvertes », le
grand public est invité à découvrir les lieux
et conditions d’études et de vie des étudiants
de l’Université d’Artois. De 9h30 à 17h00, dix
composantes de l’université se mobiliseront pour
répondre aux questions des futurs étudiants et
leur faire visiter les locaux.
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2009l N°1
l N°2
Le
Le magazine
magazine dedel’Université
l’Universitéd’Artois
d’Artois
Au programme :
Des conférences sur les études, les mesures du
plan « Réussir en licence », les méthodologies de
travail universitaire, les modalités de contrôle, les
métiers de l’enseignement, les débouchés, ainsi
que la formation tout au long de la vie.
Des stands d’information sur les filières et
les modalités d’inscription, sur les services
à l’étudiant (BU, orientation & insertion
professionnelle, études et séjours à l’étranger,
vie culturelle, sports, santé, vie associative), sur
la vie pratique (bourses et aides, restauration,
logement, transports, etc.).
Des visites guidées des campus par les étudiants
tuteurs d’accueil : salles de cours, amphithéâtres,
bibliothèques, laboratoires, salles informatiques,
salles multimédias, salles de théâtre, de sport,
restaurants, résidences universitaires, maisons de
l’étudiant.
Le logement étudiant, une priorité
Des constructions et des réhabilitations de
résidences universitaires sont en projet sur les
différents sites de l’université
Les services des sports, vie culturelle et associative au service des étudiants :
A l’Université d’Artois, les étudiants s’investissent dans la vie associative : plus de 15 associations ont été créées et sont gérées par des
étudiants, dynamisant ainsi la vie étudiante. Le
Festival off de Théâtre, le Festival Musikampus
et bien d’autres manifestations étudiantes en
sont la parfaite illustration.
1
En juin dernier, l’Université d’Artois et la Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse et des Sports de Lille
(DRDJS) ont signé une convention de partenariat qui prévoit
notamment la prise en charge financière par la DRDJS des
dispositifs mis en place en faveur des étudiants sportifs de
haut niveau : gratuité des cartes de photocopies, cours de
soutien, etc.
Contacts :
SITE D’ARRAS
Lettres & Arts, Sciences Humaines, Economie, Gestion,
Administration et Sciences Sociales
Tél. : 03 21 60 37 15 ou 38 57 - [email protected]
SITE DE BéTHUNE
Faculté des Sciences Appliquées
Tél. : 03 21 64 96 13 - [email protected]
IUT secteur secondaire
Tél. : 03 21 63 23 08 - www.iutbethune.org
SITE DE DOUAI
Faculté de Sciences Juridiques et Politiques
Alexis de Tocqueville
Tél. : 03 27 94 50 77 - [email protected]
SITE DE LENS
Faculté des Sciences Jean Perrin
Tél. : 03 21 79 17 47 - [email protected]
IUT secteurs tertiaire et secondaire
Tél. : 03 21 79 32 34 - www.iut-lens.univ-artois.fr
SITE DE LiéVIN
Faculté des Sports et de l’éducation Physique
Tél. : 03 21 45 85 19 - [email protected]
Vie de l’université
Visiter la Faculté des Sciences Jean Perrin à Lens
avec l’Office du tourisme Artois-Gohelle
Aujourd’hui dédiés à l’enseignement et à la recherche, les bâtiments historiques de la Faculté des Sciences Jean
Perrin à Lens n’ont pas toujours accueilli un public d’universitaires : ces lieux ont une histoire intimement liée à
l’époque où l’agglomération lensoise vivait par et pour le charbon.
C
onstruits entre 1928 et 1930, les « Grands
Bureaux », comme on les appelle encore
parfois, constituaient le siège administratif de la Société des Mines de Lens. Leurs
dimensions imposantes font du bâtiment un
véritable « château de l’industrie » : l’architecte
Louis-Marie Cordonnier avait souhaité traduire
la puissance retrouvée par la Société des Mines
de Lens au sortir de la Première Guerre Mondiale. Les Grands Bureaux sont situés dans un
parc à la française de trois hectares, œuvre du
paysagiste parisien Duchêne. A l’intérieur des
bâtiments, les boiseries, vitraux, ferronneries,
marbres et autres curiosités qui composent le
décor sont autant de témoins de l’époque de
l’après-guerre et du mouvement « Art déco ».
Grâce au partenariat entre l’Université d’Artois, la Ville de Lens et l’Office de tourisme
Artois-Gohelle, ce patrimoine est désormais
accessible à tous les amateurs d’architecture et
d’histoire dans le cadre de visites guidées. Cinq
visites sont prévues pour l’année 2009 et, bien
sûr, tous les étudiants de l’Université d’Artois
peuvent s’y inscrire gratuitement !
Horaires d’ouverture du parc :
Jardins en accès libre de 11h à 17h de fin octobre à fin mars et de 11h à 20h de fin mars à
fin octobre.
Visites guidées :
Tarif plein : 6 € - Tarif réduit 3 € (- de 18 ans,
demandeurs d’emploi, personnes à mobi-
lité réduite, etc.) - Gratuit pour les étudiants de
l’Université d’Artois
Visites programmées pour 2009 :
- jeudi 19 février 2009 à 15h
- Mercredi 8 avril 2009 à 15h
- jeudi 11 juin 2009 à 15h
- mercredi 18 novembre 2009 à 15h
Des visites de la faculté auront lieu lors des
journées européennes du patrimoine, les 19 et
20 septembre 2009.
Renseignements :
Office de tourisme Artois Gohelle :
Tél. 03 21 67 66 66 / Fax : 03 21 67 65 66
[email protected]
www.tourisme-lenslievin.fr
Le bâtiment
L’édifice représente 8 780 m2 de surface bâtie
(celle de la couverture et de 5 600 m2), répartis autour de deux cours fermées. L’ensemble
est construit au milieu d’un parc à la française de trois hectares, œuvre de l’architecte
paysagiste parisien Duchêne. La structure
entière de l’édifice est en bêton armé (2 300
m3 !) recouvert de millions de briques silicocalcaires de couleur brun flambé, en provenance de la briqueterie de Douvrin. Achevé
à la fin de l’année 1930, ce bâtiment traduit
toutes les ambiguïtés de cette période. Pour
le mettre en valeur, Cordonnier décline toutes les ressources régionalistes : la brique,
les pignons, les épis de faîtage en forme de
bulbes, les toits pentus ornés de lucarnes,
le balcon central et les bretèches latérales.
Dans le parc, la statue du mineur est l’œuvre de Ferenc Nagy. Les travaux s’achevèrent
en décembre 1930. Deux cents ouvriers y
avaient participé. Il n’y eut pas d’inauguration officielle.
Les « Grands Bureaux » de Lens. Au premier plan, une statue de mineur.
Un architecte de la région :
Louis-Marie Cordonnier (1854-1940)
Né à Haubourdin le 7 juillet 1854, il étudie l’architecture à l’Ecole des beaux-arts de Paris. Pendant
les six années qu’il passe à Paris, Cordonnier subit
l’influence de deux architectes renommés, dont
les conceptions marqueront toute son œuvre :
Eugène Viollet-Leduc, restaurateur de l’architecture médiévale en France et Charles Garnier, archi-
tecte de l’Opéra de Paris. Le premier concours qu’il
remporte est la construction de l’Hôtel de Ville de
Loos (1881-1886). Par la suite, il construit l’Hôtel
de Ville de La Madeleine (1888) et surtout celui de
Dunkerque (1901) ce dernier sera inauguré par le
Président de la République Emile Loubet et le Tsar
de Russie Nicolas II. L’architecte utilise tous les éléments architecturaux flamands : beffroi couronné
d’un belvédère, toits pentus ornés de lucarnes.
Il sera toute sa vie un ardent défenseur de l’ar-
chitecture régionale traditionnelle et utilisera de
préférence les matériaux du pays, notamment la
brique. En 1905, il remporte le concours du Palais
de la Paix de La Haye. De cette période date la première collaboration de Cordonnier avec la Société
des Mines de Lens. Il construit le siège social de la
Compagnie à Lille, puis une chapelle pour la cité de
la Fosse 9 (Saint Théodore). Ces édifices sont érigés
au moment où Cordonnier et la Société des Mines
de Lens connaissent leur plus grande notoriété.
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2008l l N°2
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Le magazine
Le journaldedel’Université
l’Universitéd’Artois
d’Artois
Vie de l’université
Inauguration de l’Institut Confucius de l’Artois
L’Institut Confucius de l’Artois a été inauguré le 23 octobre dernier à Arras. La journée d’inauguration a démarré par une réunion de travail, en présence de Jack Lang, durant laquelle la délégation chinoise présente sur place et l’équipe de l’Université d’Artois en charge du projet ont amorcé leur travail de collaboration.
Jack Lang, ancien Ministre, député du Pas-de-Calais et Christian Morzewski entourés de la délégation chinoise et de l’équipe française
en charge du dossier Confucius.
L
a cérémonie officielle s’est déroulée
en présence de Qu Xing, ministreconseiller de l’ambassadeur de Chine
en France, Zhou Xian, vice-président de
l’Université de Nankin, Bernard Dubreuil,
recteur de l’académie de Lille, chancelier des
universités, Christian Morzewski, président
de l’Université d’Artois, Rémi Caron, préfet du
Pas-de-Calais et Jean-Marie Vanlerenberghe,
maire de la Ville d’Arras, président de la
communauté urbaine d’Arras.
Au cours de la cérémonie, Christian
Morzewski a remercié le Hanban (bureau
du conseil international pour la promotion
de la langue chinoise) de la confiance qu’il
a témoignée à l’Université d’Artois en la
désignant comme 8e site d’implantation
d’un Institut Confucius en France. Il a
notamment évoqué le parrainage apporté
à la candidature de l’Université d’Artois par
l’Université de Nankin (classée première
université de Chine) et a rappelé la longue
histoire d’amitié qui lie les deux universités.
Le soutien et l’appui d’autres partenaires
de l’Université d’Artois, tant du côté chinois
que du côté français, ont également
été soulignés (ambassade de Chine en
France, collectivités territoriales, Région,
département, communauté urbaine d’Arras,
etc.).
Depuis, l’Institut Confucius a déjà ouvert ses
portes au public : la première conférence,
intitulée
« Confucius, initiateur des
écrits d’auteur », a eu lieu le 3 novembre
dernier animée par le professeur Léon
Vandermeersch, l’un des meilleurs spécialistes
de la Chine, ancien directeur de l’Ecole
française d’Extrême-Orient. Elle inaugurait
le début d’un cycle, « les conférences
Confucius », qui feront découvrir à un large
public les différents pans de la culture
chinoise : traditions, arts, philosophie, etc.
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2009l N°1
l N°2
Le
Le magazine
magazine dedel’Université
l’Universitéd’Artois
d’Artois
Programme du premier semestre 2009
Les conférences Confucius :
> L’Art de la santé dans la tradition chinoise, Zhu
Miansheng, professeur médecin, directrice du DUMTRAC, faculté de médecine de Léonard de Vinci, Université de Paris 13, présidente du PEFCTCM (Fédération
Pan-Européenne des Spécialités de Médecine Traditionnelle Chinoise). Le 14/01/2009.
> L’écriture chinoise à la source de l’art
Joël Bellassen, Inspecteur général de chinois, Ministère
de l’Education nationale. Le 04/02/2009
> A la rencontre de la Chine, découverte de la première
bande dessinée au monde ou l’extraordinaire histoire
d’amour entre une civilisation et ses idéogrammes,
Véronique Meunier. Le 04/03/2009
> La géographie chinoise
Cai Zongxia, professeur de géographie de l’Académie
des Sciences de Pékin
> La coopération entre l’ENA et la Chine,
Chantal Séverin, chef du département d’Asie - Océanie, ENA
> Chine Europe : perspectives économiques
Vincent Perrin, administrateur civil, Ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi
Les formations :
Initiation à la langue chinoise :
Cours de chinois, écrit et oral pour le grand public,
à partir de février 2009.
Durée de la formation : 60 heures.
Les ateliers :
> Stage Santé Médecine chinoise,
Dr Zhu Miansheng, juin 2009
> Danses traditionnelles,
Madame Ang Zhihui, tous les jeudis, de février à juin 2009
> Calligraphie chinoise,
Madame Li Xiaohong, de février à mai 2009
Pour tous renseignements (dates, lieu, etc.) :
Institut Confucius de l’Artois
Université d’Artois
Service des Relations Internationales - ICUA
9 rue du temple - 62000 ARRAS
Tél. : 03 21 60 60 46 - Fax 03 21 60 49 31
Mél. [email protected]
De gauche à droite : Bernard Dubreuil, Bernard Quandalle, Alain Lottin, Christian Morzewski,
Françoise Rossignol, Jean-Marie Vanlerenberghe, Rémi Caron et Zhou Xian
Recherche
CRILJ : une dotation exceptionnelle
pour le fonds de littérature de jeunesse
du centre de recherche
« Textes & Cultures »
Dans l’université française, la littérature de jeunesse n’est devenue un champ de recherche légitime que depuis quelques
années. Ce secteur a été longtemps l’affaire de multiples acteurs sociaux, et notamment d’associations dont l’activité
reposait sur un fort militantisme tout en étant soutenues financièrement par les pouvoirs publics. Ce double appui vient
aujourd’hui à manquer, et d’autre part l’idéal laïque qui les
portait se trouve désormais déconsidéré dans les plus hautes
sphères de la politique et de l’ « intelligentsia ».
A
insi le Centre de Recherche et
d’Information en Littérature de
Jeunesse (CRILJ, association d’utilité
publique créée en 1964 et dont le siège
se trouvait à Paris) s’est-il retrouvé dans
l’impossibilité de faire face à ses charges
et a dû trouver non seulement un lieu
pour accueillir ses 40 000 ouvrages, mais
aussi une institution capable de faire vivre
et de développer ce patrimoine au travers
d’animations et d’actions scientifiques.
L’Université d’Artois, au travers de son
centre de recherche « Textes & Cultures »,
dirigé par Francis Marcoin, a été identifiée
comme l’acteur le plus à même de
répondre à ces deux injonctions, et sa
présidence a immédiatement accepté
la proposition qui lui était faite. Dans
l’urgence, il fallait d’abord sauver les livres
ainsi qu’un important fonds documentaire,
actuellement stockés dans la médiathèque
de l’IUFM où un espace de 350 m2 va être
aménagé pour permettre leur consultation
et leur valorisation.
Au moment où l’on parle beaucoup
d’évaluation, cet événement constitue
sans doute la marque de reconnaissance
la plus authentique, puisqu’elle vient
en quelque sorte de la société civile, qui
attend beaucoup de ce futur centre de
documentation et de recherche, ouvert
non seulement aux chercheurs et aux
étudiants, mais à tous les acteurs du
monde de l’éducation et du livre. Car si
les questions de littérature peuvent faire
l’objet d’une expertise scientifique, elles
prennent tout leur sens en lien avec ceux
qui font vivre cette littérature, dans les
écoles, les bibliothèques, les lieux d’accueil
et de loisirs.
La médiathèque de l’antenne IUFM d’Arras
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d’Artois
Enseignement
Ouverture d’une classe préparatoire
de l’Ecole Nationale de la Magistrature
à la Faculté de droit de Douai
Sous l’impulsion de Rachida Dati, ministre de la Justice, l’Ecole Nationale
de la Magistrature a engagé en 2007 la création de classes préparatoires
dans le cadre de la politique dite d’« égalité des chances ».
I
l s’agit de permettre à des étudiants en
droit, issus de classes sociales modestes ou
défavorisées, de se préparer efficacement
au concours d’entrée à l’ENM. Sans aucun frais
d’inscription à acquitter, cette classe préparatoire intégrée a vocation à recevoir des étudiants sélectionnés sur critères sociaux et universitaires. La première classe, expérimentée à
Paris, est d’ores et déjà un succès. Le ministère
a dans la foulée décidé de créer deux autres
classes préparatoires, en province cette fois :
une à Bordeaux, au siège même de l’ENM, et
l’autre à Douai, au siège d’une des plus importantes Cours d’appel de France.
Ces classes sont conçues pour favoriser la promotion sociale et diversifier le recrutement des
magistrats, tant sur le plan social que géographique, et l’implantation de l’une d’entre elles
dans la Région Nord - Pas de Calais répond à
ces objectifs. L’organisation de la formation est
confiée à trois partenaires : l’Ecole Nationale de
la Magistrature, la cour d’appel de Douai et la
Faculté de droit de Douai, sous l’impulsion du
premier président de la Cour d’appel de Douai
et du procureur général près la même Cour. Organisée par l’ENM, la scolarité se déroulera dans
les locaux de l’Université d’Artois à Douai, avec
le concours des conseillers. Un enseignant-chercheur de l’Université d’Artois, désigné par l’ENM,
fait fonction de coordinateur.
La « prépa » a ouvert en janvier 2009 pour une
durée de dix mois de scolarité intensive. Le
programme consiste en des cours de droit et
de culture juridique conformes aux épreuves du
concours. Mais l’essentiel repose sur des « colles »
et des exercices qui occuperont la moitié des
semaines de la scolarité. L’enseignement est
complété par des conférences et un programme culturel organisé en collaboration avec les
institutions de la région.
Corinne Robaczewski, maître de conférences en
droit privé à l’Université d’Artois, coordinatrice
de la classe préparatoire, a été chargée d’organiser la scolarité, de concevoir les programmes,
d’organiser les exercices et de recruter les ensei-
gnants. C’est Pascale Lambert, responsable de la
scolarité à la Faculté de droit, qui se chargera du
suivi administratif.
Au nombre de quinze, les élèves seront sélectionnés sur des critères sociaux et universitaires. Le recrutement est national mais priorité
devrait être donnée aux candidats régionaux.
Pour faciliter leur travail et leur intégration, les
élèves seront logés à Douai.
Cette classe préparatoire est une chance pour l’ensemble de la région et pour l’Université d’Artois. La
Faculté de droit, située dans la capitale judiciaire
régionale, spécialisée dans le contentieux et la
procédure, comptant de nombreux étudiants
ayant vocation à rejoindre cette classe préparatoire, se réjouit de participer à ce plan pour la
promotion de l’égalité des chances.
L’installation de cette classe de l’Ecole Nationale
de Magistrature sera aussi l’occasion pour la Faculté de Douai de renforcer ses liens avec l’institution judiciaire dans le cadre d’une collaboration intellectuelle, scientifique et professionnelle.
« Dossier unique » et « Orientation active » : deux dispositifs
pour deux services au lycéen à travers une application unique
L’orientation active est un dispositif national d’aide à l’orientation des lycéens de Terminale sur leur
choix de filière universitaire. D’abord expérimenté par quelques académies volontaires, dont celle de
Lille, ce dispositif est devenu obligatoire au plan national depuis la rentrée dernière.
L
’’ « Orientation active » s’inscrit depuis un
an dans un dispositif plus large : le « dossier unique » qui centralise l’ensemble des
candidatures et des inscriptions des futurs bacheliers au sein des filières de l’Enseignement
supérieur académique.
La coordination de ces deux dispositifs s’effectue à partir du site web mis à disposition des
lycéens : www.admission-postbac.fr
Pour le « dossier unique » :
A partir de www.admission-postbac.fr :
- Depuis le 4 décembre, les lycéens peuvent
consulter l’application et préparer de manière
active leur futur projet d’études supérieures
en consultant les sites web des établissements
ARTOIS
ARTOIS Mag’
Mag’ ll Octobre
Février2008
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l N°2
Le
Le magazine
magazine dedel’Université
l’Universitéd’Artois
d’Artois
pour connaître la nature des enseignements de
chaque diplôme qu’ils souhaitent préparer.
- Du 20 janvier au 20 mars 2009 : le lycéen sélectionne les filières supérieures de son choix,
établit une hiérarchie de ses vœux et les saisit.
Il pourra modifier l’ordre de ses vœux jusqu’au
6 juin 2009.
- En juin le lycéen confirmera son choix. Cette
confirmation vaudra préinscription pour l’entrée
en L1 (1e année de Licence) à l’Université d’Artois.
- En juillet, après l’obtention de son baccalauréat, le lycéen prendra rendez-vous pour son
inscription administrative.
Pour « l’Orientation active » :
A compter du 20 janvier 2009, le lycéen pourra
également procéder à la demande d’avis sur
son projet d’études universitaires sur la même
application : www.admission-postbac.fr
Cette procédure, fortement recommandée
pour tous les bacheliers, n’est toutefois obligatoire que pour les candidats aux baccalauréats
technologiques et professionnels.
Le 12 mai 2009, le lycéen connaîtra alors l’avis
de l’équipe pédagogique sur son vœu d’inscription. Un entretien pédagogique pourra lui
être proposé.
Enseignement
Devenir enseignant : ce qui va changer
Le niveau de recrutement des métiers de l’enseignement est modifié : il passe du niveau licence (bac + 3)
au niveau master (bac + 5). Pour accéder aux métiers de l’enseignement (professeurs des écoles, professeurs des lycées et collèges, conseillers principaux d’éducation), il faudra désormais avoir obtenu un
master et satisfaire aux épreuves reconfigurées des concours nationaux.
Les nouveaux masters orientés vers
l’enseignement
L’élaboration des maquettes des masters
fait actuellement l’objet d’un intense travail de conception au sein des universités,
en lien avec les IUFM. Ces masters comporteront l’acquisition de savoirs disciplinaires,
didactiques et professionnalisants de haut
niveau, articulés à des stages successifs
en milieu scolaire. Ces nouveaux masters
ouvriront simultanément au niveau M1 et
M2 en septembre 2009.
D’ores et déjà, avec l’aide de la composante IUFM qu’elle vient d’intégrer, l’Université
d’Artois met au point une offre diversifiée
de masters orientés vers l’enseignement.
Pour le Premier Degré, une spécialité spécifique sera mise en place sur plusieurs sites de l’université. Pour le Second Degré,
ces masters existeront dans de nombreuses disciplines, en particulier celles qui
préparent actuellement aux concours du
Second Degré en Artois ou dans sa composante IUFM, qu’il s’agisse de l’enseignement général, technique ou professionnel.
Les étudiants d’Artois bénéficieront ainsi
d’une offre diversifiée, disponible sur l’ensemble de ses sites, appuyée sur l’expérience irremplaçable de l’IUFM en matière
de formation professionnelle.
Les nouveaux concours
Les personnels d’enseignement et d’éducation font partie de la Fonction publique
d’État. Ils sont recrutés sur concours du ministère de l’Éducation nationale.
La réforme de ces concours entrera en vigueur pour la session 2010. Pour postuler
au concours choisi, il faudra s’inscrire, pendant la seconde année de master, lors de la
campagne d’inscription menée par le ministère de l’Éducation nationale.
Tous les concours, excepté l’agrégation, seront organisés en quatre épreuves : deux
pour l’admissibilité et deux pour l’admission. La principale nouveauté réside dans les
épreuves orales d’admission qui seront davantage axées sur l’aptitude professionnelle. Les contenus de ces nouveaux concours
sont définis autour de trois priorités : la
culture disciplinaire, la capacité à planifier
et organiser un enseignement, la connaissance du service public et de l’éducation.
Les contenus définitifs des épreuves seront
connus très prochainement.
Les épreuves du concours, organisées
par le ministère de l’Éducation nationale
auront lieu au cours de la seconde année
de master (M2). Les épreuves écrites d’admissibilité auront lieu à la fin du semestre 3
(M2) et les épreuves orales d’admission à la
fin du quatrième semestre (M2) ; elles sont
distinctes des épreuves pour l’obtention
du master, organisées par les universités.
La prise de fonction dans les établissements
A la rentrée scolaire suivant l’obtention
du master et du concours, les lauréats seront affectés en pleine responsabilité et
à temps plein en tant que professeurs stagiaires dans les établissements scolaires.
Ils seront accompagnés par un enseignant
chevronné et seront titularisés en fin d’année scolaire s’ils ont satisfait aux exigences
de cette première année d’enseignement.
Le « continuum de formation »
Introduit dès le L1 et pensé en amont des
masters, le « continuum de formation »
préparant aux métiers de l’enseignement
sera proposé du semestre 1 au semestre 6
de la licence, dès la rentrée universitaire de
septembre 2009. Il permettra à l’étudiant
de préciser son projet d’insertion professionnelle et de découvrir progressivement
les métiers de l’enseignement grâce à une
offre d’Unités d’Enseignement libres, diversifiée et cohérente.
ARTOIS
ARTOIS
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2008l l N°2
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Le magazine
Le journaldedel’Université
l’Universitéd’Artois
d’Artois
Vie étudiante
Le logement étudiant : une priorité à l’Université d’Artois
L’Université d’Artois s’est donné pour objectif de créer de véritables campus universitaires sur chacun de ses
sites. La construction et la réhabilitation de résidences universitaires gérées par le CROUS permettront, à l’horizon 2011, l’ouverture de plus de 500 logements étudiants.
U
n plan patrimonial est actuellement à
l’étude en lien avec le CROUS de Lille
et la communauté urbaine d’Arras,
programmant notamment l’ouverture dès
septembre 2009 d’une résidence universitaire d’une capacité de 34 logements, sur le
site d’Arras, à proximité de la Citadelle. Ce
projet s’inscrit dans le cadre du plan de redynamisation du site de défense d’Arras, et
pourrait concerner d’autres implantations
militaires désaffectées mises à disposition
du logement étudiant.
Le plan patrimonial de l’Université d’Artois
prévoit aussi, sur le site d’Arras, l’extension
de la résidence universitaire située rue Raoul
François, avec la construction d’une tranche
supplémentaire de 35 nouveaux logements
en 2010-2011.
La construction d’une autre résidence étudiante sur le campus d’Arras est aussi prévue : une
première tranche concernant 100 logements
pourrait être mise en chantier en septembre
2011, suivie d’une autre de 100 logements
supplémentaires en septembre 2012.
Enfin, une étude va également être menée, en
collaboration avec le Conseil Général du Pasde-Calais, sur l’éventuelle transformation en
résidence d’un bâtiment situé dans l’enceinte
du centre IUFM d’Arras.
Sur le site universitaire de Béthune, la résidence Gérard Philipe va quant à elle être réhabilitée. Et le pôle de Lens devrait lui aussi
accueillir une résidence universitaire dans les
deux ans à venir.
Proposant des logements de qualité à des
tarifs accessibles, ces projets vont renforcer
l’autonomie étudiante et contribuer au développement d’une véritable vie étudiante sur
les différents campus de l’Université d’Artois.
La résidence universitaire du campus d’Arras
Athlétests, bilans de santé, questionnaires …
La santé des étudiants examinée
pour être améliorée
Le service santé de l’Université d’Artois se félicite de la participation
massive des étudiants lors de la semaine d’action qui s’est déroulée
du 6 au 10 octobre 2008 sur les différents sites de l’université, dans
le cadre du Programme Territorial de Santé « Bouger, bien manger :
la recette pour mieux réussir ! »
L
a mise en place de l’« Athlétest », à cette
occasion, a permis à 253 étudiants de
mesurer avec sérieux et rigueur, non
seulement leurs capacités physiques (au travers de tests de vitesse, d’endurance, de force,
de coordination et de souplesse), mais aussi
leurs perceptions émotionnelles (colère, joie,
honte, fierté, inquiétude et enthousiasme) à
l’aide d’un questionnaire saisi par eux-mêmes
sur ordinateur. Ces tests simples et ludiques associés à un rendu personnalisé ont remporté
un vif succès auprès des étudiants. Gageons
que la 2e semaine de tests programmée du 26
au 30 janvier 2009 attirera un plus grand nombre encore de participants !
L’objectif général de ce projet instruit et validé
par les différentes instances des PTS1 et PRSP2,
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Le
Le magazine
magazine dedel’Université
l’Universitéd’Artois
d’Artois
subventionné par le Conseil Général du Pas
de Calais et la Région Nord-Pas de Calais, est
d’encourager l’activité physique régulière et
l’équilibre alimentaire, facteurs indissociables
et indispensables d’une bonne santé physique
et mentale.
300 bilans de santé complets gratuits ont été
réalisés au cours de l’année universitaire 20072008 en partenariat avec l’Institut Pasteur de
Lille et le centre de santé de Douai. De plus,
les visites médicales réalisées par le service
universitaire de santé ainsi que 2484 questionnaires renseignés par les étudiants à partir des chaînes d’inscription et portant sur les
habitudes de vie (activité physique, alimentation, etc.) vont permettre d’évaluer précisément l’état de santé des étudiants. Cela per-
mettra d’identifier les besoins en matière de
santé et d’adapter les différentes actions de
prévention à venir.
D’ores et déjà, le service santé organise des
conférences-débats « Les Midis-Santé de
l’Université d’Artois ». Deux thèmes ont déjà
été abordés : la contraception et les infections
sexuellement transmissibles, ainsi que la prévention du cancer du col de l’utérus. D’autre
part, le service santé soutient activement les
différentes actions menées par le CROUS de
Lille, les mutuelles étudiantes (LMDE, SMENO),
la MGEN et la ville d’Arras, qui sont autant de
partenaires précieux et efficaces.
PTS : Programme Territorial de Santé
PRSP : Programme Régional de Santé Publique
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2
Vie étudiante
Logement, job, vie associative…
La « Journée de la Vie Etudiante », une mine d’infos et de bons plans
Organisée le 24 septembre en collaboration avec la ville d’Arras, la première « Journée de la Vie Etudiante »
a proposé plus de 30 stands à destination des étudiants du campus d’Arras : « Santé et Aides Sociales »,
« Jobs étudiants, stages », « Logement, Transport », « Vie associative, sportive et culturelle », aucun des
grands sujets au cœur de la vie étudiante n’avait été oublié. Non seulement cette journée a permis à certains étudiants de trouver un logement, de se renseigner sur les associations ou autres aspects de la vie
étudiante, mais elle a aussi suscité des vocations : certains participants en sont repartis avec en poche un
job étudiant de guide touristique ou de « SPVO », entendez « Sapeur Pompier Volontaire », pour ne citer
que deux des offres les plus intéressantes proposées aux visiteurs.
M
ille emplois de sapeurs-pompiers
volontaires à pourvoir dans le Pasde-Calais : étudiants, on attend vos
candidatures !
A l’occasion de cette journée, le lieutenantcolonel Jérémy Degrande, chargé de mission
pour la promotion du volontariat au
SDIS 62 (service départemental
d’incendie et de secours du Pasde-Calais), a relayé la volonté du
président du Conseil Général du
Pas-de-Calais, Dominique Dupilet,
de recruter 1000 sapeurs-pompiers
volontaires sur le département. Belle
opportunité pour les étudiants de
l’université qui pourront se voir proposer des contrats de 300 à 400 heures
par an (soit 3 gardes de 12 heures par mois)
pour une rétribution mensuelle de 210 €. Les
étudiants volontaires suivront préalablement
une formation rémunérée de 250 heures, sous
forme de modules, en semaine ou le samedi.
Occasion aussi d’enrichir précieusement leur
CV d’une compétence et d’un diplôme particulièrement appréciés des recruteurs, notamment en entreprise...
Une présentation de ce dispositif
sera assurée auprès des étudiants
des sites d’Arras, de Béthune, de
Lens et de Liévin dans le courant
du premier trimestre 2009, au sein
de l’université. Les dates précises
des réunions seront communiquées sur le site internet de
l’université, dans la rubrique
« Vie étudiante ». Pour obtenir
plus de renseignements, il est d’ores et déjà
possible d’écrire à l’adresse suivante :
[email protected].
La « Journée de la Vie Etudiante » a aussi permis à certains étudiants de trouver un job étudiant.
Derek Sutherland, étudiant en 2e année de Licence LEA Anglais-Chinois, témoigne :
Artois Mag’ : Comment la « Journée de la Vie
étudiante » vous a-t-elle permis de décrocher
un job ?
Derek Sutherland : Lors de la « Journée de la
Vie étudiante », j’ai rencontré l’Office du tourisme de la ville d’Arras sur le stand « Espace
Jobs étudiants ». L’Office recherchait des étudiants en histoire ou en langues pour renforcer ses équipes de guides touristiques, et on
m’a conseillé d’envoyer ma candidature. J’ai
passé un entretien le 2 octobre et j’ai débuté
une formation l’après-midi même pour être
guide dans les carrières Wellington. Le fait
que je sois étudiant en langues et d’origine
écossaise a sans doute joué en ma faveur.
Après ma formation, j’ai passé une série de
tests qui ont abouti à mon embauche ; depuis
le 5 novembre dernier je suis guide dans les
carrières Wellington.
Artois Mag’ : Comment est établi votre contrat ?
Derek Sutherland : L’Office du tourisme travaille
avec des guides titulaires et des guides vacataires
dont je fais partie et dont la majorité est composée d’étudiants de l’Université d’Artois.
J’ai donc un contrat de vacataire, mes heures de
travail sont aménagées en fonction de mes horaires de cours, cependant j’effectue plus de visites
en période de vacances car c’est le moment où
les touristes sont les plus nombreux à Arras.
Artois Mag’ : Quels bénéfices en retirez-vous ?
Derek Sutherland : Cet emploi, en rapport avec
mes études, me permet d’enrichir mon CV et me
procure une expérience professionnelle valorisante. J’effectue des visites en langue française
et anglaise, en effet, les carrières Wellington attirent un grand nombre de touristes anglais, néozélandais, australiens et même écossais !
ARTOIS
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Le magazine
Le journaldedel’Université
l’Universitéd’Artois
d’Artois
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Publications des enseignants-chercheurs de l’Université d’Artois
éditions ARTOIS PRESSES UNIVERSITés :
L’environnement
Discours et pratiques interdisciplinaires
Sous la direction de Marc Galochet,
Jérôme Longuépée, Valérie Morel, Olivier Petit
Préface de Marcel Jollivet
Collection Géographie
Depuis le dernier quart du XXe siècle la prise de conscience
des modifications environnementales (changement climatique, réduction de la biodiversité, pollutions...) amorce le
débat sur le statut de l’environnement au sein de nos sociétés. Désormais, les questions environnementales font partie
intégrante des préoccupations des citoyens, des scientifiques et des gouvernements. Cependant, la question du contenu auquel renvoie
le terme d’environnement est rarement discutée et partagée. C’est l’objectif de cet
ouvrage qui aborde d’une part les aspects cognitifs et évolutifs des avancées disciplinaires dans le domaine de l’environnement, et d’autre part la nécessité de faire
dialoguer les disciplines entre elles sur une thématique se situant au carrefour des
relations nature-société.
Henri Platelle et Denis Clauzel :
Collection Histoire
Histoire des provinces françaises du Nord
Des principautés à l’empire de Charles Quint (900-1519)
Dans les années 1980, les éditions des Beffrois avaient pris
l’initiative d’entreprendre et de réaliser une vaste série en
six volumes retraçant, de la Préhistoire à nos jours, l’Histoire des Provinces Françaises du Nord. Ce projet n’ayant pu
aboutir complètement chez l’éditeur initial, Artois Presses
Université a décidé de reprendre le flambeau pour le mener à bien.
Ces ouvrages construits sur de solides bases scientifiques,
comme en attestent la bibliographie et les notes placées à la suite de chaque chapitre, sont néanmoins écrits pour un large public et évitent le « jargon » des érudits.
Ils sont largement illustrés et comprennent quelques documents significatifs. Écrits
par des auteurs qui comptent parmi les meilleurs spécialistes de l’histoire de leur
période et de la région, ces livres et cette collection constituent une base de référence indispensable pour tous les passionnés d’histoire.
Le tome 3 est paru en 2006. Les tomes 1 et 2 font à présent l’objet d’une réimpression actualisée, et le tome 4 est sous presse.
Richard Millet : la langue du roman
Etudes réunies par Christian Morzewski
Collection Etudes Littéraires
L’Oeuvre de Richard Millet apparaît aujourd’hui à l’évidence
comme l’une des plus puissantes et des plus originales du paysage littéraire français contemporain. À la vingtaine de romans,
récits et recueils de nouvelles déjà publiés, des Sept passions
singulières en 1985 au roman-somme Ma Vie parmi les ombres
en 2003, il faut en effet ajouter de nombreux essais dont Le Sentiment de la langue, couronné par le Prix de l’essai de l’Académie
française en 1994. Le titre de cette série de variations sur le destin de la langue française dit assez la matière de toute l’oeuvre
de Richard Millet : la langue, sujet et objet ultimes de ses romans, cette « belle langue
française » dans laquelle Thomas Lauve rêve de se coucher et de dormir dans Lauve le pur
(2000), l’un des romans les plus troublants de Richard Millet...
C’est cette question que le colloque de mai 2006 à l’Université d’Artois s’était donné le
projet d’explorer : la langue du roman qui s’y trouve mise en oeuvre-dans un roman qui
est toujours chez Richard Millet roman de la langue.
Rassemblées sous la direction de Christian Morzewski, on trouvera ici les contributions de
critiques, traducteur, écrivains et artistes lecteurs de l’oeuvre de Richard Millet, publiées
dans leur intégralité et précédées d’un texte inédit, « Le ciel à Arras », dont l’écrivain a tenu
à laisser la trace, en auditeur attentif des travaux de ce colloque, et en « auteur renvoyé à
un statut de quasi personnage, dans l’abîme de la parole ».
ce sens, s’ils n’envisagent que l’aspect conflictuel, les arts martiaux sont un échec
dans l’évolution des sociétés. Il serait pourtant réducteur de ne voir dans ces disciplines qu’une immaturité des hommes et des sociétés où ils vivent. Car même les
plus critiques peuvent y remarquer des aspects que la vulgarité d’un pugilat ne
recèle pas : l’esthétique, souvent, l’esprit chevaleresque, la détermination, la persévérance, qui est parfois celle de toute une vie, le sens de la communauté et des
traditions culturelles, un héritage qui n’aurait pas pu nécessairement être transmis
par d’autre canaux, bref un ensemble de qualités et de valeurs qui sont transmises
de génération en génération.
Cet ouvrage se concentre sur les arts martiaux de la Chine et du Japon et, dans
ces deux pays, sur quelques disciplines emblématiques de leurs cultures, pour la
Chine le Qi Gong et le Tai Chi Chuan et pour le Japon l’Aikido et le Kendo. Il souligne que les arts martiaux orientaux sont avant tout des arts de la paix.
La présidentielle 2007 au filtre des médias
étrangers
Sous la direction de Carmen Pineira-Tresmontant :
Editions L’Harmattan
L’élection présidentielle de 2007 a été un événement majeur pour les Français : le nouveau s’oppose à l’ancien aussi
bien dans les attitudes que dans les discours, l’incertitude
des résultats est forte pendant la campagne, les candidats
insistent sur leur engagement à travers des mots tels que
«pacte», «changement», «rupture», etc. Une véritable bataille de mots et d’images s’est déroulée devant les électeurs par médias interposés. Cette élection présidentielle a
été suivie avec attention dans de nombreux pays étrangers où elle a été relayée par
des médias très présents au cours de la campagne. Ces médias ont passé au crible
et au filtre de leurs points de vue les mots et les attitudes des candidats. Quels sont
les échos de la campagne électorale française qui ont retenti à l’étranger à travers
cette diffusion médiatique ? Cet ouvrage rend compte de la construction du discours médiatique étranger sur la campagne électorale française. Il est réalisé par
des journalistes et des universitaires dans une perspective interdisciplinaire et avec
le souci de comparer les points de vue internationaux. Le langage est au coeur des
problématiques sociétales comtemporaines, c’est pourquoi cet ouvrage porte sur le
discours médiatique et aussi sur les dimensions multiculturelles et la comparaison
des réactions médiatiques dans les différentes aires linguistiques : pays européens,
Etats-Unis, Canada, Chili, Japon, etc.
Christian Vanhille, Antoine Lavie
et Cléofé Campos-Pozuelo :
Modélisation numérique en mécanique
Hermes Science Publications
Editions Lavoisier
Modélisation numérique en mécanique est une introduction
aux grandes familles de méthodes numériques couramment employées dans le domaine de la mécanique.
Didactique, son principal objectif est d’apporter à tout
lecteur les connaissances de base nécessaires à la mise en
pratique de ces techniques. Il contient ainsi une synthèse
des méthodes numériques classiques les plus utilisées :
différences finies, volumes finis, éléments finis, éléments de frontière. Chacune
des méthodes est d’abord exposée dans une configuration simplifiée, puis son
extension aux problèmes plus complexes est proposée. Des exemples d’application viennent systématiquement illustrer et compléter les développements. Enfin,
certains modèles numériques, sélectionnés pour leur caractère pédagogique, sont
traduits en langage Matlab® et regroupés dans une annexe afin d’initier le lecteur
à la programmation scientifique.
S’adressant aux néophytes comme aux spécialistes souhaitant élargir leurs
connaissances à d’autres méthodes numériques, cet ouvrage est plus particulièrement destiné aux étudiants de deuxième et troisième cycles des filières scientifiques et techniques, aux ingénieurs, aux doctorants et aux chercheurs.
Enseigner l’EPS : entre le dire et le faire
Coordonné par Jean Bréhon
et Nathalie Niedzwialowska
Editions Revue EPS
autres éditions :
Michaël Hearn et Li Xiaohong :
Les Arts Martiaux Orientaux
Autour de l’Aïkido, du Kendo et du Taiji quan
Editions You Feng
Librairie & Editeur
De tous temps, depuis l’antiquité, et sur tous les continents, l’homme s’est attaché à créer des systèmes de
combat individuels ou collectifs, plus ou moins sophistiqués, soit pour sa survie, soit pour se divertir. Sans doute
parce que, l’état de nature dépassé, l’environnement institutionnel et politique qu’il s’est bâti n’a pu garantir une
paix civile et internationale qui aurait pu l’en dispenser. En
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ARTOIS
ARTOIS Mag’
Mag’ ll Octobre
Février2008
2009l N°1
l N°2
Le
Le magazine
magazine dedel’Université
l’Universitéd’Artois
d’Artois
Il existe des décalages entre les discours institutionnels qui
gouvernent l’éducation physique et sportive et les réalités
de son enseignement. Cette tension entre programmes et
pratiques pédagogiques constitue un lieu commun, paradoxalement peu interrogé. Cet ouvrage réunit plusieurs
contributions utiles pour lever le voile sur ces écarts : il
s’agit d’en identifier la nature et les causes, de les mesurer
à des niveaux d’échelle différents, d’envisager de nouvelles voies. Les problématiques professionnelles interrogées (programmation des activités, évaluation, mixité,
intégration des élèves en situation de handicap...) font de cette publication un outil
précieux pour les enseignants qui font l’EPS au quotidien, mais également pour celles et ceux qui préparent le CAPEPS ou l’agrégation d’EPS.