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CHÂTEAUVALLON DANSE BATSHEVA DANCE COMPANY SADEH21 CHOREGRAPHIE OHAD NAHARIN Chorégraphie pour 18 danseurs Chorégraphie Ohad Naharin en collaboration avec les danseurs de la Batsheva Dance Company Lumière et décor : Avi Yona Bueno (Bambi) Bande son : Maxim Waratt Costumes : Ariel Cohen Sous-titres Video : Raz Friedman Remerciements au Wingate Institute pour son soutien technique Danseur de la Batsheva / Distribution originelle : Shachar Biniamini, Matan David, Iyar Elezra, Ariel Freedman, Shani Garfinkel, Chen-Wei Lee, Doug Letheren, Eri Nakamura, Bosmat Nossan, Ori Moshe Ofri, Rachael Osborne, Shamel Pitts, Ian Robinson, Michal Sayfan, Idan Sharabi, Guy Shomroni, Bobbi Smith, Tom Weinberger, Adi Zlatin, Erez Zohar Musiques : Autechre & The Hafler AEO3 & 3HAE (3HAE) ; Autechre & The Hafler AEO3 & 3HAE (AEO3) David Darling -Prayer For Compassion -Stones Start Spinning ; Brian Eno & Harold Budd -The Pearl -Against the Sky David Darling -Prayer For Compassion - Music Of A Desire ; Autechre-Garbage -Vletrmx Jun Miyake -Mondo Erotica -La Clé ; Brian Eno -Discreet music ; Johann Pachelbel -Variation on the Canon in D major: (iii) Brutal ardor ; Brian Eno & Harold Budd-The Pearl-The Silver Ball ; Angelo Badalamenti -Mulholland Drive (Original Motion Picture Score) -Diane and Camilla ; David Darling -Prayer For Compassion -Remembering Our Mothers Vendredi 6 et samedi 7 décembre 2013 à 20h30, Théâtre couvert Durée : 1h15 sans entracte SADEH21 est une commande du Festival d’Israel, Jerusalem et Luminato Festival des arts et de la création de Toronto Production : Batsheva Dance Company avec la généreuse participation de la Fondation Michael Seal, pour les jeunes artistes www.batsheva.co.il www.chateauvallon.com SADEH21 Sadeh21 ressemble à 2001, L’Odyssée de l’Espace de Stanley Kubrick mais vécue par la danse. Ohad Naharin embarque le spectateur dans une véritable odyssée du corps, aux frontières de toutes les émotions. La chorégraphie est un voyage dans le temps, cependant Sadeh21 est le voyage du corps; l'Odyssée Naharin, une évolution du plaisir. La pièce propose une succession d’émotions, la musique paralyse et captive; les femmes éclatent de sensualité. Sadeh21 est une explosion de mouvements lents, radiants, dangereux et excitants. OHAD NAHARIN Ohad Naharin est aujourd’hui considéré comme un des chorégraphes les plus importants. En tant que directeur artistique très novateur, il a renouvelé le répertoire de la Batsheva Dance Company. Il est aussi à l’origine d’un langage corporel, le Gaga, qui a non seulement nourri sa propre créativité mais a aussi révolutionné le mode d’entrainement et de répétition de ses danseurs. Né en 1952, Ohad Naharin a grandi dans un climat artistique auprès d’une mère professeur de danse et de musique. Devenu danseur à La Batsheva Dance company, il est repéré par Martha Graham alors qu’il venait pour participer à la création de la compagnie, The dream (1973). Celle-ci l’invite alors à danser dans sa propre compagnie où il restera un an. À New York, il complètera également sa formation à la Juilliard School où il suit les cours de Maggie Black et de David Howard. Par la suite, il séjournera en Europe et dansera au sein du Ballet du 20è siècle de Maurice Béjart. C’est à New York, au Kazuko Hirabayashi Studio qu’il crée ses premières chorégraphies, notamment le solo Pas de pepsi. De retour en Israël, il devient répétiteur de la compagnie, avant d’être promu directeur artistique en 1990. Comme l’a fait Jiri Kylian, au Nederlands dans Theater, Ohad Naharin a fondé une compagnie junior : si les répertoires sont distincts, il lui arrive de concevoir des pièces qui réunissent les deux compagnies, ce qui lui permet de construire des compagnies pour une quarantaine d’interprètes. BATSHEVA DANCE COMPANY L’intégrité artistique et la volonté d’innovation de la Batsheva ont doté la compagnie d’une réputation parmi les plus inspirée : une véritable figure de proue dans le monde des arts vivants. La compagnie se produit toute l’année avec ses deux compagnies, ses quarante danseurs. Avec deux cent cinquante représentations annuelles en Israël et partout ailleurs dans le monde (le Lincoln center, le London Barbican Centre ou le Théâtre de la Ville à Paris), elle est considérée comme la plus grande ambassadrice de la culture israélienne. Mais c'est avant tout l'excellence du travail et l'étonnante cohésion entre les danseurs et le chorégraphe qui lui confèrent sa renommée internationale. En Israël, la compagnie suscite l'enthousiasme et l'adoration d'un public dévoué et fidèle. Chaque saison, toujours très attendue, révolutionne un peu plus le monde de la danse. Tout en conservant son public traditionnel par ses performances prestigieuses, elle a su conquérir les plus jeunes, pour qui les ballets deviennent des événements cultes. C'est excentrique, exotique, les costumes sont riches et pleins d'imagination, on y chante, on y chuchote des bribes de textes qui parviennent à nos oreilles comme des paroles jetées au vent. C'est toujours chaleureux, on y parle des humains et, à la fin, le public se fond dans le spectacle. La Batsheva Dance Company rassemble des danseurs à la fois israéliens et étrangers. Beaucoup d’entre eux ont développé leurs formidables aptitudes dans les longues heures d’entrainement de la compagnie junior, le Batsheva Ensemble, qui est utilisé comme une pépinière destinée à alimenter la génération suivante en danseurs mais aussi en chorégraphes. La Batsheva Dance Company a été crée en 1964 par Martha Graham et la Baronne Batsheva de Rotschild. La Batsheva Dance company a déjà présenté à Châteauvallon Deca Dance en juin 2008 EXTRAITS DE PRESSE Créée en 2011 en collaboration avec les danseurs de sa compagnie, la pièce présente une succession de solos, de duos et d'ensembles tour à tour délicats, athlétiques, lents, saccadés, comme autant de différentes façons d'être au monde. On y retrouve, portées à l'extrême, les qualités d'une danse aussi instinctive que dessinée, abstraite et pourtant signifiante, qui se passe aisément de scénario narratif. Dénudés, réduits à leur plus simple expression, décor, sons et lumières sont là pour mettre en avant un langage chorégraphique à l'infinie sensualité, où le moindre geste témoigne d'un choix esthétique. Sans plus proposer de réponses que ne le faisait le film de Kubrick, Naharin invite chacun à vivre une expérience «irradiante et radioactive, dangereuse et excitante». Isabelle Calabre - PARIS ART- janvier 2013 Libération des sens… corps électriques… bande son digne d’un orchestre de conte de fées, précision remarquable… C’est aussi beau qu’un rêve. Merav Yudilovitch - YNET - mai 2011 Le public reste rempli d’émotion et d’excitation tout à la fois… La structure architecturale de cette pièce, pourtant très précise, semble être libre sauvage, pleine d’humour et de surprises. Zvi Goren - HABAMA – mai 2011