Funk Le funk est une musique américaine apparue à la fin des
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Funk Le funk est une musique américaine apparue à la fin des
Funk Le funk est une musique américaine apparue à la fin des années 1960. Elle s'est développée au cours des années 1970 et 1980. Issu principalement de la soul et du jazz, le funk se caractérise par la prédominance de la section rythmique (guitare, basse, batterie) qui joue des motifs syncopés, la présence fréquente de cuivres sur des ponctuations rythmiques (riffs) ou bien des solos, et de manière générale, par la grande place accordée aux instruments. Contrairement à la soul traditionnelle, un morceau funk est une œuvre collective, construite sur un groove extensible et modulable à volonté qui permet aux vocalistes et instrumentistes d'intervenir à parts égales. (Le terme funk provient de l'argot anglo-américain funky, qui signifie littéralement « puant »). Les années 1960 James Brown est considéré comme l'initiateur, avec le célèbre Sex Machine, en 1969. James Brown est suivi de près par The Commodores, Wilson Pickett. Les années 1970 Le mouvement funk reste dans un premier temps ignoré du public blanc, qu'il parvient finalement à toucher, surtout grâce à la disco, dans la seconde moitié des années 1970. Le grand public est finalement converti avec Kool and the Gang et Earth, Wind and Fire. Dans les années 1970, les musiciens de jazz s'emparent du funk. Herbie Hancock, pianiste de jazz de formation classique, sort en 1973 l'album Head Hunters. On peut également citer le guitariste Jeff Beck (ancien membre des Yardbirds), qui sort l'album Blow by Blow en 1975, le bassiste Stanley Clarke. Il faut encore mentionner, Stevie Wonder, George Benson, dont le morceau Give me the Night est devenu un classique du genre. A la fin des années 1970, le recours aux boîtes à rythme, aux platines vinyl et aux dernières générations de synthétiseurs fait dispaitre les grands funkbands devenus trop chers à produire en concert. Armés de platines bricolées, les premiers DJ, comme Grandmaster Flash, jouent les disques de funk de leur enfance en les triturant via des tables de mixage et inventent les premières techniques de scratching. C'est la relève : les groupes comme Sugarhill Gang, Troublefunk, et bien d'autres seront la base funky de la future révolution hip-hop. La jeune génération parle du ghetto et de son quotiden. On se trouve à la charnière entre le funk et le hip-hop, dont le meilleur exemple est le fameux Rapper's Delight de Sugarhill Gang. Les années 1980 Les instruments et les productions deviennent digitales (synthétiseurs, boîtes à rythmes, programmation) et les mélodies plus proches de la pop qu'auparavant (dans un but crossover, c'est-à-dire celui de plaire à un large public, notamment au public blanc). 1987 : L’apparition de la Dance contribue à son éclipse. Le funk n'a pas été qu'un mouvement musical nord-américain. On retrouve de nombreuses productions provenant de divers pays tels que l'Angleterre, le Brésil, le Nigéria, l'Italie, le Japon, la France, l'Espagne ou encore la Suède. Depuis les années 1990 Aujourd'hui, le funk reste un genre qui insémine de nombreux morceaux : l'écoute successive de Atomic Dog de George Clinton (1982), puis de What's my name de Snoop Doggy Dogg (1993) en est un bel exemple. En effet, tout au long des années 1990 et 2000, les producteurs hip-hop et R'n'B puisent beaucoup de samples et de breakbeats dans les disques de funk de l'époque pré-disco (avant 1975). Quelques artistes représentatifs James Brown Maceo Parker Jamiroquai Michael Jackson Stanley Clarke Keziah Jones Prince Kool & The Gang Sly and The Family Stone Stevie Wonder Tom Tom Club