1/ La ville de TLEMCEN Période romaine Période arabe : 671

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1/ La ville de TLEMCEN Période romaine Période arabe : 671
INFO 264
« Non au 19 mars »
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1/ La ville de TLEMCEN
Tlemcen en berbère : Tala Imsan ou Tilimsen, est une ville chef-lieu de son département. Elle est située au nordouest de l'Algérie, à 520 km au sud-ouest d'Alger, à 140 km au sud-ouest d'Oran et, frontalière du Maroc, à 76 km
à l'est de la ville marocaine d'Oujda. Tlemcen, érigée dans l'arrière-pays, est distante de 40 km de la mer
Méditerranée.
Ancienne capitale du Maghreb central, la ville mêle influences berbères, arabes, juives , hispano-mauresques et
.
françaises De cette mosaïque d'influences, Tlemcen tire le titre de capitale de l'art arabo-mauresque en Algérie.
Selon Dominique Mataillet, divers titres sont attribués à la ville dont « Perle du Maghreb », « Grenade africaine »
et « Médine de l'Occident ».
RELIEF : À 140 km au sud-ouest d'Oran, au pied du djebel Terni, apparaît Tlemcen, enserrée entre les villages
d'El Eubbad à l'est et de Mansourah à l'ouest. La ville, située sur un replat calcaire à 800 m d'altitude, est
adossée au sud du plateau rocheux de Lalla Setti. Elle domine les plaines de la Tafna et de Safsaf.
La haute plaine de Tlemcen apparaît ainsi comme un vaste piémont étalé en éventail, à la base des montagnes
méridionales. Les eaux descendues parfois en cascades des hauteurs, la fertilité du terroir, les mélanges des
sols, la densité des arbres lui donnent le nom imagé de bocage tlemcénien. Là y alternent vergers, oliveraies,
jardins potagers et vignobles.
Période romaine
L'antique Pomaria des Romains, qui en avaient fait un riche verger blotti au pied d'une montagne rouge.
Sur son emplacement, Pomaria (les vergers) était à la fin du IIéme siècle sous les Antonins et jusqu'au Véme, un
poste fortifié tenu par une cavalerie d'éclaireurs romains à l'extrémité occidentale d'Afrique.
La campagne est toute entière sillonnée d'aqueducs, de conduites, parsemée de citernes plus ou moins
profondes. C'était une exigence vitale pour une ville de cette importance que de pouvoir disposer d'une quantité
d'eau importante.
L'origine des communautés juives en Afrique du Nord a été constatée plus de dix siècles avant Jésus-Christ, et
leurs colonies étaient déjà nombreuses sous l'occupation romaine, d'abord sur le littoral puis dans l'intérieur du
pays.
Période arabe : 671 – 1282 à 1553
Il y eut à l'origine Agadir, le grenier-citadelle aujourd'hui simple faubourg sur le côté est de la vieille cité.
La présence arabe, porteuse de la foi islamique et de la civilisation orientale aux populations berbères
autochtones, ne remonte qu'au VIII°siècle.
Une fois leur conquête d'Agadir achevée au XIéme siècle, les Almoravides fondent Tagrart, un peu à l'Ouest. La
réunion des deux cités donne naissance à Tlemcen.
Tlemcen eut un rôle commercial considérable. En 1248, elle forma un royaume berbère, indépendant de l'empire
des almohades et devint la capitale du royaume abdelwadide qui s'étendit au XIV ° siècle à la plus grande partie
de la Berbérie. Tlemcen qui, déjà au XII° siècle était un centre religieux, devint alors un foyer de culture
islamique.
Bien qu'elle ait eu souvent maille à partir avec ses voisins de l'Ouest, notamment par deux fois les méridines la
soumettent à un siège en règle (1299-1307 et 1335-1337), Tlemcen n'en continue pas moins de briller par ses
universités alors célèbres, et par tant d'hommes de renom.
Au XVI° siècle, elle passa sous la suzeraineté du gouverneur espagnol d'Oran puis, sous la domination D'Arudj
Barberousse et enfin des Turcs en 1553.
Colonie latine et capitale maghrébine, point stratégique et centre spirituel, peuplée de Berbères, d'Andalous, de
Turcs, de Juifs, d'Espagnols et de français, l'antique Pomaria des Romains, a été aussi le siège de toutes les
dynasties du Moyen (Age musulman).
Cette mystique capitale de l'Ouest oranais a longtemps été considérée comme la " Jérusalem du Maghreb "
parce que les Musulmans et les Israélites y ont gardé leurs lieux saints.
Si le patron de la ville a d'abord était Sidi Halaoui et dont le marabout est enfoui dans les luxuriants jardins
d'Agadir (ville arabe construite sur l'emplacement de la Pomaria romaine et dont il ne reste que des vestiges
près desquels se trouve Tlemcen, rien de commun avec le port marocain), où les femmes stériles vont, de nos
jours encore, boire l'eau de son puits, sept mercredis de suite, après avoir déposé leur ceinture dans la Koubba
de Lalla Setti.
La mosquée de Sidi Bou Médine qui a été construite au XIV° siècle par un sultan de Fès, le " sultan noir ", de pur
style hispano - mauresque, comme à Fès ou à Grenade. Le minaret est orné de briques et de céramiques
polychromes.
Le moul el - blal par excellence est le vénéré Sidi Bou Medine dont le tombeau, enfermé au cœur de la mosquée
qui porte son nom, est trois fois l'an l'objectif des pélerins rassemblés sous les banières de leurs confréries.
Bou Medine s'appelait en réalité Chaïb Ibn Hussein El Andalousi, car il était né à Séville vers 1126. Très jeune il
se rendit à Fès au Maroc pour y apprendre la Théologie, puis il se dirigea vers la Mecque après un bref séjour à
Tlemcen. Devenu maître, il enseigna successivement à Bagdad, Séville, Cordoue et, enfin à Bougie, où il
comptait s'installer définitivement, car c'était, à cette époque, la capitale culturelle des Banou Hammad. Mais,
critiqué par les Ulémas littéralistes, Bou Médine fut appelé par le calife Yacoub el-Mansour, de la dynastie des
Almohades qui régnait alors à Tlemcen. Épuisé par un long voyage, Bou Médine n'eut pas la force d'arriver sous
les murs de Tlemcen ; il put seulement voir de loin le ribat (monastère) d'El-Obbad et murmurer avant de mourir :
" Dieu est la vérité ". Les Tlemcéniens lui firent des obsèques imposantes et l'ensevelirent à l'endroit même dont
il avait dit : " Quel lieu propice au sommeil ".
Longtemps, les juifs n'eurent pas le droit de résider à l'intérieur des murs de la Cité. C'est seulement en 1393,
grâce aux mérites du rabbin Ephraïm Enkaoua, qu'ils furent autorisés à franchir les remparts. Ils y vécurent en
vase clos, dans le mellah (ghetto) jusqu'à l'arrivée des Français, mais ils sont toujours restés attachés à la
langue arabe.
Le vieux quartier juif conserva son caractère particulier pendant cinq siècles. C'était le centre commercial et
artisanal de Tlemcen. Au trentième jour après la Pâque juive se déroulait le pittoresque pèlerinage au mausolée
du rabbin Enkaoua. Une cohue pieuse et bigarrée se pressait autour du tombeau, où les lévites et les cafetans se
mêlaient aux robes et aux costumes modernes. Chacun voulait toucher ou embrasser la pierre tombale sur
laquelle était inscrite, en caractères hébraïques, l'épitaphe suivante :
" Ici repose le grand rabbin Ephraïm Ain'Kaoua, qui fut notre orgueil, notre appui et la gloire d'Israël. Que le
grand faiseur de miracles nous protège, qu'il nous envoie le Messie ".
La vie du Rabb Ephraïm Aln’Koaoua (1359 - 1442)
Le Rabb Ephraïm Aln'Kaoua qui est inhumé à Tlemcen, est l'un des rabbins les plus prestigieux du judaïsme
algérien. Par la noblesse de ses sentiments, l'étendue de son savoir, la fascination qu'il exerçait sur sa
communauté, il a été considéré en son temps comme " la lumière d'Israël " et, après plusieurs siècles sa
mémoire est toujours évoquée avec vénération. …
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Période espagnole
Tlemcen eut des échanges divers avec l'Espagne musulmane par des échanges et apportera aides militaires
contre la Reconquista Chrétienne. Les Nasrides signent des traités de paix avec les souverains Zianides de
Tlemcen, ils deviennent alors alliés un temps contre la Couronne d'Aragon et les Mérinides qui furent
précédemment les alliés des Nasrides.
Plusieurs Sultans de Tlemcen furent élevés dans les cours d'Al-Andalus, comme le quatrième roi de la dynastie
des Banou Abdelouad, Abou Tachfin fils d’Abou Hammou, élevé à la cour Nasride de Grenade où il recevra son
initiation princière au palais de l’Alhambra. Tlemcen est restée longtemps une ville amarrée à l’Andalousie
décrite et chantée par ses poètes. Les habitants des deux capitales avaient beaucoup d’affinités et partageaient
les mêmes traditions dans l’habillement, l’art culinaire enfin, le parler avec ses inflexions particulières
communes.
Les poètes andalous, Ibn Khafadja, Lissan Eddine Ibn el Khatib, le soufi Mahieddine Ibn Arabi de Murcie
témoigneront chacun de sa beauté, la comparant souvent à Grenade. Tout comme les poètes, les princes
zianides feront également des séjours fréquents en Andalousie. Honaïne le port de Tlemcen, était distant de
Murcie de deux jours de bateau seulement, ce qui la rendait très proche par mer et plus que d’autres villes dans
le Maghreb, de Murcie. Cette proximité rendait plus ou moins facile les échanges entre Tlemcen et Grenade les
deux capitales zianide et nasride au destin commun né, qui, rappelons-le, au même moment, sur les décombres
e
de l’ancien empire almohade au XIII siècle s’y sont taillés des royaumes. Le grand poète tlemcenien Ibn el
e
Khamis (XIIII siècle) passa plusieurs années de sa vie à Grenade où il mourut. Cette relation perpétuelle entre
les deux capitales, a fait de Tlemcen la jumelle africaine de Grenade.
D'après l'historien tlemcenien Al-Maqqarî, après la chute de Grenade, de nombreux membres du clan Bannigas
ont abjuré l'Islam et ont ainsi formé le noyau de la famille chrétienne des Venegas, cela-dit, d'autres membres du
clan ont gardé l'islam pour religion et se sont réfugiés à Oran. Quant à Boabdil, il est allé vivre à Fès avec
certains membres de sa famille, d'autres sont venus à Tlemcen, comme son oncle Mohammed XIII az-Zaghall, où
il sera enterré dans la nécropole royale zianide de Sidi Brahim. Sa pierre tombale sera découverte en 1848, elle
fut présentée pour la première fois à l’Exposition universelle de Paris de 1889.
À Tlemcen, un nombre relativement important d’Andalous et de Morisques y trouveront la paix, dont de
nombreux juifs, fuyant l’inquisition des Rois Catholiques pendant la Reconquista. Avec ces exodes, c'est une
partie de la mémoire andalouse qui va également émigrer dans cette ville. Elle sera, l'une des héritières d'AlAndalus de par son art de vivre et de ses legs philosophiques et artistiques. L'Histoire de Tlemcen signale que
dans cette ville 50 000 Andalous, venus du royaume de Cordoue, trouvèrent asile; on reconnaît aujourd'hui
encore leurs descendants à leur costume particulier, plein d'élégance et de faste, et surtout à leur large
ceinturon de soie aux couleurs chatoyantes ; de même qu'on reconnaît leurs maisons de style mauresque, avec
le patio formé de galeries à arcades, les vasques à jet d'eau, les parterres de jasmins et de giroflées.
Dans le langage de la ville se mêlent des mots comme rojo/a, moreno/a, cuadra, barato, gusto, falta, miseria, etc,
emprunts linguistiques permis par les brassages de populations du pourtour méditerranéen consécutifs aux
« conquêtes, migrations et exodes ».
Cette nostalgie andalouse, comme l'a qualifiée El-Boudali Safir, a gardé intact les fastes du Généralife. Il faut
avoir entendu, un soir de printemps embaumé de jasmins et de roses, les accords du luth et de la cithare, de la
flûte de roseau et du violon, qui, ici ne se tient pas entre le menton et l'épaule, mais sur la cuisse repliée, pour
comprendre le captivant appel d'un passé riche d'histoire et de tradition.
Au XVI° siècle, elle passa sous la suzeraineté du gouverneur espagnol d'Oran puis, sous la domination D'Arudj
Barberousse et enfin des Turcs en 1553.
Période turque
1553-1830
La cité devient ottomane en 1555, après que le dernier roi zianide, Moulay Hassan, se réfugie à Oran. Les
Ottomans ne font pas de Tlemcen le siège d'un beylicat, les villes de Mazouna, Mascara et enfin Oran, reprise
e
aux Espagnols au XVIII siècle, mais promue capitale de l'Ouest algérien. Tlemcen donne à la Régence d'Alger et
à l'Empire ottoman deux beylerbeys : Youssef Pacha et Uludj Ali, respectivement gouverneur de Tlemcen et dey
d'Alger.
Pour elle, commencent les mauvais jours, ainsi qu'en témoigne le chantre populaire Ibn Msaib qui l'exalte, au
XVIII éme siècle, dans de sombres élégies. En 1670 Tlemcen est presque entièrement détruite par le Dey d’Alger.
A ce sujet, l’écrivain Diégo de Haëdo nous renseigne dans son « Histoire des Rois d’Alger » sur les démêlés de
ces mêmes rois avec les habitants de Tlemcen, ce Moulay Ismaël qui voulait épouser la Princesse de Conti et
s’allier à Louis XlV.
Période française
1830 - 1962
Après la conquête d'Alger par la France, Tlemcen fit sa soumission au Maroc, mais la ville comptait alors deux
partis : les Turcs et Les Kouloughlis qui se rangèrent du côté des français, et les Maures ou Hadars qui bientôt
se déclarèrent pour Abd El-Kader ; mais Mustapha Ben Ismaël, qui occupait le Méchouar, remit la ville au
maréchal Clauzel en 1836.
Cependant Abd El Kader put reprendre, en vertu du traité de la Tafna en 1837, possession de Tlemcen d'où il
organisa un important centre d'opérations.
Les Kouloughlis étaient le nom que portaient les fils de turc et les femmes arabes. En 1838, 300 jeunes gens
appartenant à la tribu d'Oued-Zeitoum, qui s'était réfugiée dans le territoire français, furent admis à faire un
service militaire, comme troupe auxiliaire, parce qu'ils défendirent longtemps cette place contre les ennemis de
la France.
En 1842, les Français sont à nouveaux maîtres de la ville et le Général BEDEAU s’y installe. Vrai soldat, vertueux
même, a-t-on dit, car soucieux de faire observer la morale par ses soldats, il fait régner l’ordre, organise la cité et
reconstruit la ville qui n’a que 5000 habitants.
[Marie-Alphonse Bedeau né en 1804 à Vertou (44), mort à Nantes en 1863]
Ndlr : La biographie du Général Bedeau a déjà été développée dans une INFO précédente.
[Caserne Bedeau à Tlemcen]
Dés l'occupation de Tlemcen, l'autorité militaire préoccupée de fournir subsistance aux hommes et aux chevaux,
accapare une propriété appartenant au Beylick de la ville ; et c'est autour du lieu dit "La Ferme" que naît le
village de Bréa , bastion avancé de Tlemcen, formé d'une enceinte en terre battue avec tambours en maçonnerie
(existant encore en 1962) pour résister à un coup de main de l'adversaire.
Une lettre du Général commandant la subdivision de Tlemcen, du 25 Septembre 1849, au Général Aimable
Pelissier, commandant la Province d'Oran, renseigne sur sa situation et l'état d’avancement des travaux de
fortification.
Biographie succincte du Maréchal Pelissier
Aimable Jean Jacques Pélissier, duc de Malakoff (Maromme, 1794 – Alger, 1864) est un militaire français qui est
devenu maréchal de France.
ll prend part à l’expédition en Algérie de 1830 et est promu, à son retour, au grade de chef d'escadron. Après
quelques années à l'état-major à Paris, il est envoyé de nouveau en Algérie, en 1844, et commande l'aile gauche
française à la bataille d'Isly. Il occupe le poste de chef d'état-major de la province d'Oran avec le grade de
lieutenant-colonel.
La dureté de sa conduite après qu’il a étouffé une tribu arabe entière dans le Dahra, près de Mostaganem, où elle
avait trouvé refuge le 18 juin 1845, suscite une telle indignation en Europe que le ministre de la Guerre, Soult fait
des excuses publiques, mais le maréchal Bugeaud, gouverneur-général de l’Algérie, non content de l’approuver,
le nomme au grade de général de brigade jusqu’en 1850 où il est promu général de division.
Plusieurs centaines de personnes, guerriers, mais aussi femmes, enfants, vieillards, poursuivies par les troupes
du colonel Pélissier, dans le Dhahra, montagnes de l'ouest algérien, entre Ténès et Mostaganem, se réfugient
dans des grottes. Pélissier ordonne l'encerclement des grottes, et fait mettre le feu. Il n'y a pas de survivant.
Cette tragédie ne l'empêchera pas pour autant d'être nommé une première fois gouverneur-général de l’Algérie
en mai 1851, poste qu'il conserve pendant sept mois. En mai 1855, il est envoyé en Crimée, où il remplace le
maréchal Canrobert comme commandant-en-chef des forces françaises devant Sébastopol.
[Aimable-Jean-Jacques Pélissier, duc de Malakoff, maréchal de France (1794-1864)
Son commandement se caractérise par une pression impitoyable sur l’ennemi et une détermination immuable à
mener sa campagne hors de toute ingérence parisienne. Sa persévérance est récompensée le 8 septembre avec
le succès de l’assaut donné sur Malakoff. Le 12, il est promu maréchal de France.
À son retour à Paris, il est nommé sénateur, fait duc de Malakoff et nanti d’une pension annuelle de 100 000
francs. De mars 1858 à mai 1859, il est ambassadeur de France à Londres, d’où il est rappelé pour prendre le
commandement de l’armée d’observation sur le Rhin. Il devient la même année grand chancelier de la Légion
d'honneur.
En 1860, il bénéficie du rétablissement du poste de gouverneur-général de l’Algérie, pour lequel il est nommé
une seconde fois, fonction qui avait été supprimée seize mois plus tôt au bénéfice d'un éphémère Ministère pour
l’Algérie et les colonies. La nomination du maréchal Pélissier fut accueillie avec beaucoup de faveur, aussi bien
par l'armée que par les fonctionnaires civils et les colons. Il connaissait bien l'Algérie, où il avait fait toute sa
carrière, sauf l'interruption de la guerre de Crimée où il s'était couvert de gloire à Malakoff. Il faisait partie comme
capitaine du corps expéditionnaire de 1830; il avait été un des meilleurs lieutenants de Bugeaud, il était à la
bataille d'Isly. Doué d'une grande finesse d'esprit, il la dissimulait sous une extrême brutalité de langage et de
formes. Il est demeuré célèbre par la hardiesse de ses propos et par son mépris des préjugés. En obtenant le
gouvernement général de l'Algérie, il réalisait le rêve de toute sa vie.
Son gouvernement très personnel et trop rigoureux conduira aux émeutes de mars 1864. Malheureusement, si
l'on en croit du Barail, il avait beaucoup vieilli : «Alourdi, empâté, somnolent, il s'en remettait au prestige de sa
gloire et au souvenir de ses actes passés d'implacable rigueur pour maintenir l'Algérie dans le calme et la
soumission. Il n'avait jamais beaucoup aimé le travail et ne l'aimait plus. Les occupations sérieuses le
fatiguaient ; il les écartait, cueillait les roses du pouvoir et en dédaignait les épines». Il meurt à son poste le 22
mai de cette même année. Le village Les Libérés militaires, voisin de Mostaganem, est alors rebaptisé Pélissier
en son honneur. À l'indépendance, il prendra le nom de Sayada
Durant la période (1830-1911) la ville est marquée par un exode de sa population qui préfère s'expatrier à
l'étranger, notamment vers la Syrie, la Turquie et le Maroc, que de rester sous domination coloniale. Ainsi, une
importante communauté s'implante à Fès et forme, avec des Algériens d'origines diverses, une communauté
privilégiée, administrée par un naqib tlemcenien. L'activité commerciale de la ville décline alors au profit de la
ville d'Oran. D'après Kamel Kateb, à l’instar d’autres villes algériennes, Tlemcen a connu un déclin de sa
population indigène, et ce n’est qu’en 1891 qu'elle a retrouvé son effectif de 1830. La population évolue sur toute
la période de la colonisation de 5 000 habitants en 1842 à 73 000 habitants en 1954 et 82 500 habitants en 1960
Bien que des démolitions nombreuses lui aient fait perdre de sa couleur locale, au cours de ces dernières
années, Tlemcen reste, par ses monuments et son paysage, la ville la plus attrayante de l'Algérie occidentale.
L'équipement industriel de Tlemcen ne reste pas négligé, et une usine importante de tissage et finissage de
fibres artificielles (SONITEX) doit employer environ 2000 personnes; par ailleurs, sa nouvelle Maison de la
Culture doit être un modèle du genre. Les écoles techniques ouvertes ces dernières années et le nouveau stade
olympique donnent une image de l'importance de la ville.
Lycée Franco-Musulman
Le nom Medersa présente plusieurs vocations, il signifie à la fois collège, académie, et université. Il a été
conservé par les autorités françaises qui ont institué trois medersa en Algérie : à Constantine, Tlemcen et Médéa
(transférée plus tard à Alger) en 1851.
En 1905, la France inaugurait la fameuse « Medersa » de Tlemcen qui fut en fait le berceau de « l’orientalisme »
consacré aux terres maghrébines.
Les plus grands savants français ont été à Tlemcen : William et Georges Marcais, Alfred Bell ou Maurice Belle ou
Maurice Gaudefrot-Demonmbynes.
Elevée à coté du mausolée de Sidi Maamar ben Ali, elle est construite dans le style arabo-mauresque, présentant
une magnifique façade inspirée du mihrab de la grande mosquée, avec des arabesques en mosaïque de faïences
à plusieurs tours, une belle cour dallée de marbre et de nombreuses salles de cours, un grand bassin long de
200 m, large de 100 m et d’une profondeur de 3 m, creusé par Abou Tachfine probablement pour imiter le bassin
semblable qu'AbdelL Moumen avait fait construire à Marrakech (Maroc)
La medersa de Tlemcen a donné naissance à plusieurs figures algériennes, tels Cheikh Zerdoumi, Si kaddour
Naimi , Chaouch et Moulay Slimane.
La Mosquée de Sidi Bel Hassan est dès le début de la présence française, un magasin à fourrage, puis école
arabo-française, puis de Musée, destination qu'elle garde encore de nos jours.
Installé en 1901, le Musée occupé l'oratoire de Sidi Bel Hassan, ainsi que la salle voisine, emplacement de
l'ancienne cour de la mosquée et une salle au premier étage.
Il comporte de nombreux vestiges de l'art Almoravide, Zianide ainsi que des armoires comportant des vestiges
trouvés lors des fouilles de Siga, de Honaïne et de la mosquée d'Agadir, et des pièces de monnaie Almohades et
Romaines.
Les palmeraies et l'irrigation
Toutes les palmeraies, les places et les rues de la ville elle-même sont traversées par des alignements de puits
protégés par une margelle en moellons d'argile rouge.
Au fond, à deux mètres, mais plus souvent à huit ou dix mètres de profondeur, coule un ruisseau d'eau claire.
Les puits sont des regards permettant l'entretien des cours d'eau souterrains longs parfois de plusieurs dizaines
de kilomètres.
Creusées judicieusement suivant une science aujourd'hui oubliée, ces foggaras drainent l'humidité du sous-sol.
Leur réseau dans le Touat était évalué à prés de trois mille kilomètres.
Au Gourara et dans tout le Touat septentrional, les beaux travaux d’irrigation, orgueil des oasis, aqueducs
souterrains, puits artésiens, les traditions en font honneur aux Juifs. (Source E.F Gauthier)
L'adduction d'eau par pompage complète le système des foggaras. Il en résulte des jardins étonnamment
prospères pour cette latitude. Dans lesquels l'orge, les primeurs, les légumes tiennent les premières places.
Grâce à la beauté de ses paysages, à ses richesses naturelles diversifiées et principalement ses abondantes
ressources hydrauliques, longtemps symbolisées par les Cascades d'El Ourit, Tlemcen a toujours exercé une
fascinante et irrésistible attraction sur les populations proches et lointaines, en les fixant durablement dans un
site grandiose et incomparable, creuset de riches et solides traditions si enviées comme l'exprime bien une
histoire politique très mouvementée, bien perceptible à travers les restes de ses hautes murailles .
Les marchés de Tlemcen, les mieux fournis en fruits, en bouquets et en primeurs. Les arbres fruitiers fleurissent
en février, au cours d'un printemps précoce, et une jolie fête de Tlemcen, celle des cerises.
DEPARTEMENT
Le département de Tlemcen fut un département français d'Algérie entre 1957 et 1962, avec pour code 9M.
Considérée depuis le 4 mars 1848 comme partie intégrante du territoire français, l'Algérie fut organisée
administrativement de la même manière que la métropole. C'est ainsi que pendant une centaine d'années,
Tlemcen fut une sous-préfecture du département d'Oran jusqu'au 28 juin 1956, date à laquelle ledit département
fut divisé en quatre parties, afin de répondre à l'accroissement important de la population algérienne au cours
des années écoulées.
L'ancien département d'Oran fut dissous le 20 mai 1957 et ses quatre parties furent transformées en
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départements. Le département de Tlemcen fut donc créé à cette date, et couvrait une superficie de 8 100 km sur
laquelle résidaient 371 956 habitants et possédait quatre sous-préfectures, Béni Saf, Maghnia, Nemours et
Sebdou. Mais il faut également citer : Mansourah et Nédromah, Montagnac, Lavayssière et Turenne, Pont de
l’Isser et Les Abdellys
Monuments et sites
Plusieurs de ses monuments font référence en matière d'architecture hispano-mauresque.
La Grande Mosquée de Tlemcen, datant de 1136, est le dernier vestige d'architecture almoravide en Algérie avec
la Grande Mosquée de Nedroma et la Grande Mosquée d'Alger. L'ornementation du mihrab rappelle celle de la
Grande Mosquée de Cordoue. La salle de prière de la mosquée, construite vers 1082, reçoit en 1136 des
embellissements révélant l'influence andalouse.
La mosquée Sidi Boumediene, située dans la médina d'El Eubbad, un piton rocheux dominant la plaine de
e
Tlemcen, est édifiée par le sultan mérinide Aboul Hassan appelé « Sultan Noir » au XIV siècle. Elle fait partie
d'un complexe qui comprend également une médersa jouxtant la koubba où est inhumé Abou Madyane. Elles
font de ce site l'un des sanctuaires de l'art hispano-mauresque. La mosquée de Sidi Bellahsen, un petit
sanctuaire édifié par le sultan abdelwadide Othman en 1296, abrite le musée de la ville.
Du palais El Mechouar des souverains abdelwadides ne reste que le mur d'enceinte en raison des
e
aménagements successifs depuis sa construction au Moyen Âge. De même, de la ville mérinide du XIV siècle, la
Mansourah, située dans les faubourgs occidentaux de la ville, il ne reste que des pans de murailles rosés
courant au milieu des oliveraies et un minaret dressé dans la campagne.
Parmi les trente portes historiques de le médina, les seuls vestiges qui subsistent sont ceux de Bab el-Hdid
(Porte du fer) au sud, Bab el-Khemis (Porte de l'armée) à l'ouest et Bab el-Qarmadine (Porte des tuiliers) au
nord ; cette dernière a été le théâtre d'une tentative de meurtre contre Yaghmoracen par le chef de sa garde
chrétienne.
Le tombeau de la Sultane, appelé ainsi parce qu'on y a retrouvé l'épitaphe d'une princesse (descendante de
Yaghmoracen) morte en 1412 et celle d'une femme de sang royal, est une kouba construite en briques sur un
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plan octogonal . Le hammam al-Sabaghîn (Hammam des teinturiers) est un bain de type arabe avec des
caractéristiques hispano-mauresques.
[Tlemcen : le Kiosque à Musique]
PERSONNALITES liées à la ville :
Personnalités scientifiques

Paul Bénichou (1908-2001), historien littéraire français


Abdelmadjid Meziane (1929-2001), savant et théologien
Louis Abadie (°1937), y est né, chercheur en histoire, auteur de plusieurs ouvrages sur l'Oranie et
Tlemcen.
Personnalités littéraires, culturelles et artistiques

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
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
Eugénie Buffet (1866-1934), chanteuse française de music-hall et de variétés
Henri Dickson (1872-1938), chanteur français
Cheikha Tetma (1891-1962), maître de la musique arabo-andalouse
Marie-Claude Gay (°1942), romancière française
Patrick Bruel (°1959), acteur et chanteur français
Personnalités politiques

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Messali Hadj (1898-1974), homme politique, figure du nationalisme et de l'indépendance algérienne
Mourad Medelci (°1943), homme politique algérien
Gérard Gouzes, (°1943), avocat et homme politique français.
TOURISME
[Plateau de Lalla Setti]
Parmi les sites touristiques, il faut citer :




le plateau de Lalla Setti : plateau équipé d'aires de jeux et de détente qui domine la ville et offre un
panorama sur la cité et ses alentours ;
le tombeau du rabbin Ephraim Encaoua : lieu de pèlerinage pour la communauté juive de Tlemcen ;
les cascades : lieu de promenade et de baignade pour les Tlemcéniens avec « Le Gouffre » (El Ourit),
nom de l'oued Mefrouch lors de sa chute en bassins successifs vers l'oued Safsaf ;
les grottes d’Aïn Fezza : trois salles souterraines garnies de stalactites et stalagmites.
À l'hiver très froid, neigeux en raison de l'altitude (plus de 800 m) mais ensoleillé, succède un printemps précoce
qui fait éclore dès le mois de février, les fleurs de cerisiers et de pêchers. Dans ce contexte, la célèbre Fête des
cerises attire à Tlemcen des dizaines de milliers de visiteurs.
Et si vous souhaitez en savoir plus sur TLEMCEN, cliquez SVP, au choix, sur l’un de ces liens :
http://encyclopedie-afn.org/Histoires_Tlemcen_-_Ville_-_Photos_de_classe
https://www.youtube.com/watch?v=KcdPa1a6wM0
http://www.youtube.com/watch?v=kljwjWj4OF0
http://tlemcen.e-monsite.com/pages/tlemcen-hier/tlemcen-hier-et-aujourd-hui.html
http://libre.over-blog.net/article-tlemcen-ville-algerienne-a-voir-absolument-en-2011-d-apres-le-new-york-times66466083.html
http://voyageforum.com/discussion/photos-tlemcen-en-algerie-d2410687/
http://www.oranostalgerie.com/tlemcen.html
http://www.terredisrael.com/infos/les-juifs-de-tlemcen-par-le-prof-albert-bensoussan/
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1967_num_22_5_421600
http://www.reporters.dz/index.php?option=com_content&view=article&id=6420:viree-de-week-end-dans-lantiqueville-de-louest-algerien--splendeurs-de-tlemcen-et-miseres-des-lzianidesr&catid=4:regions-&Itemid=5
http://algerie.voyage.over-blog.com/article-mansourah-de-tlemcen-algerie-55761540.html
2/ Cascades d’El Ourit : Une merveille de la nature
http://www.elwatan.com/regions/ouest/tlemcen/une-merveille-de-la-nature-12-09-2013-227666_139.php
Un ouvrage d’art réalisé par l’illustre Gustave Eiffel au 19ème siècle
.
Situées dans une zone montagneuse, à 7 km de la ville de Tlemcen, en allant vers AïnFezza où se trouvent une
autre merveille (Les grottes de Béni Add), les Cascades d’El-Ourit font suite aux escarpements roses et rouges
de l’oued Mefrouch. Un viaduc ferroviaire enjambe le torrent des cascades d’El Ourit. Cet ouvrage d’art du XIXe
siècle a été réalisé par la société Gustave Eiffel et compagnie. Depuis 1993, elles font partie du Parc national.
Selon la légende, des roches imposantes dominaient un nid de verdure où coulaient, jadis, différentes sources
s’abîmant sur des dalles de pierre.
Les gorges d’El-Ourit déversaient, en aval du barrage du Mefrouche, leurs eaux d’une hauteur d’environ 68
mètres, engendrant de merveilleuses chutes. Dans les années 1970, et en pareille saison, les jeunes se
dirigeaient en grand nombre vers ce site pour se rafraîchir et se baigner, notamment dans la Guelta Zerga (lac
bleu) dont l’eau, de très basse température, donnait à la peau des baigneurs une couleur bleuâtre, d’où son
nom. Le poème «Ourit, Ourit», du poète tlemcénien Ibn Khamis, devint par la suite un hymne interprété par les
jeunes filles qui se rendaient à ce lieu pour prendre un bain rafraîchissant ou pour laver le linge et même la laine.
Abandonné dans les années 1990, en raison de la situation sécuritaire déplorable, El Ourit a été restauré et
rouvert au public au milieu des années 2 000.
3/ Quand la France expérimentait le gaz sarin en Algérie
http://www.algerie-focus.com/blog/2013/09/revue-de-presse-quand-la-france-experimentait-le-gaz-sarin-en-algerie/
Un militant anticolonialiste, Henri Pouillot, a évoqué mercredi l’expérimentation par la France du gaz
sarin lors de la guerre de libération nationale, jugeant que son pays est “mal placé” aujourd’hui pour
“donner des leçons” à d’autres pays qui en auraient fait l’usage.
Le président du Collectif Sortir du colonialisme s’appuie sur le témoignage rendu public d’un ancien sergent de
l’armée française, Auguste Cuzin, affecté en Algérie à la fin des années cinquante, selon lequel il avait réalisé
avec ses compagnons d’armes et sur ordre de sa hiérarchie, des “tirs d’expérimentation de tirs d’obus chargés
de gaz sarin”.
“J’étais chef de pièce dans l’artillerie, de février 1958 à avril 1960, en Algérie. Durant le deuxième semestre de
l’année 1959, j’ai été appelé à la base secrète de Beni-Ounif (à) Chaque matin, les officiers nous donnaient l’ordre
de tirer à 6 ou 8 kilomètres, au canon, durant deux heures. Nous avons expérimenté le gaz sarin”, détaille, dans
la presse française, l’ancien soldat, actuellement en retraite dans l’Isère (Sud-ouest de la France).
Interrogé sur la cible de ces tirs, il a affirmé que c’était des caisses, disposées dans le désert, dans lesquelles
étaient emprisonnés des animaux.
“Chaque obus contenait un demi-litre de gaz, qui se répandait dès l’impact au sol. Nous allions dans le désert 48
heures plus tard, équipés de masques à gaz, pour aider les techniciens à ramasser les animaux morts, qu’ils
emmenaient au laboratoire pour des analyses”, se rappelle-t-il, niant avoir eu connaissance de “tirs sur
l’homme”.
M.Pouillot déduit que comme pour les essais nucléaires de Reggane (Sud d’Algérie), la France a “testé” ces
armes horribles, “sans s’inquiéter des victimes civiles qui ont pu être touchées simplement parce qu’elles se
sont trouvées au mauvais moment, au mauvais endroit”.
“Après l’utilisation de cet +agent orange+ (la dioxine) au Vietnam, le napalm pour détruire entre 600 et 800
villages algériens, la France est vraiment mal placée pour donner des leçons sur les armes interdites par
d’autres pays”, a-t-il indiqué.
Lui-même témoin de la torture à la Villa Susini (Algérie) où il avait été affecté de juin 1961 à mars 1962 pour
effectuer son service militaire, le militant anticolonialiste se demande si la France peut-elle donner des “leçons
de morale” dans le conflit syrien, en appelant le gouvernement de Damas à renoncer à son arsenal chimique. Il a
confié à l’APS être revenu en novembre 2004 en Algérie où il avait visité, à Khenchela (Est), les ruines d’un des
800 villages anéantis au napalm par l’armée coloniale.
“J’ai visité les ruines de l’un de ces villages de 800 habitants, tous brûlés vifs, comme à Oradour sur Glane, pas
dans une église, mais dans leur mechta ! On trouve encore aujourd’hui des éclats de ces bombes sur le sol”, a-til témoigné.
Le gaz sarin fait, depuis des semaines, l’actualité internationale, après une attaque à cette arme chimique
redoutable contre la population civile en août dernier en Syrie.
Ndlr : Le pouillot se signale à nouveau !
L’expérimentation du gaz sarin…en 1958 me fait sourire. Cela avait déjà été fait en grandeur nature dès 1914
en…France. C’est le même personnage qui nous parle sans cesse de la villa Susini à Alger qui correspond,
comme par hasard, au nom de l’ancien chef de l’OAS de l’époque (http://www.henri-pouillot.fr/spip.php?article73
). Il s’avère que ce nom n’est pas celui de la réalité puisqu’il s’agissait de la villa Sesini construite par Monsieur
Alexandre SESINI, notaire à Alger. Les informations diffusées nécessitent de la rigueur pour être crédible. A
défaut on perd toute crédibilité.
4/ Algérie : Les rênes en pyjama
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130912125246/algerie-abdelmalek-sellal-tayeb-belaiz-l-oeil-deglezalgerie-les-renes-en-pyjama.html
Alors que la dernière apparition télévisée d’Abdelaziz Bouteflika, le jeudi 5 septembre, a convaincu
peu de monde, le président algérien tente de dissiper l’impression d’immobilisme en procédant à un
remaniement ministériel conséquent.
Ce 11 septembre, des changements dans l’équipe d’Abdelmalek Sellal ont concerné plusieurs ministères de
souveraineté. Tayeb Belaïz, président du Conseil constitutionnel, a été nommé ministre d'État, ministre de
l'Intérieur et des Collectivités locales. Ahmed Gaid Salah, toujours chef d'état-major de l'armée algérienne, a été
désigné vice-ministre de la Défense nationale. Ramtane Lamamra a été désigné ministre des Affaires étrangères.
L’ancien ministre du Travail, Tayeb Louh, a été nommé ministre de la Justice. Et le président ? Il continue de
diriger… en pyjama.
Une autre version celle de DILEM :
5/ Le Congo sommé de restituer la dépouille de Savorgnan de Brazza
[L'explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza. © Paul Nadal/CC]
La dépouille de l'explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza doit être restituée à ses
descendants. C'est la teneur de la décision de la justice française rendue le 11 septembre, soit sept
ans après la ré-inhumation solennelle de l'explorateur dans un mausolée de Brazzaville, capitale du
Congo.
Le père fondateur de la ville de Brazzaville pourrait bientôt quitter la capitale congolaise. La cour d'appel de
Paris a donné raison, le 11 septembre, à quinze descendants de l'explorateur français d'origine italienne, qui
reprochaient au Congo de ne pas avoir respecté des engagements pris en 2006 en échange du transfert de sa
dépouille dans la capitale congolaise.
La dépouille de Savorgnan de Brazza avait été ramenée d'Alger à Brazzaville en octobre 2006 et ré-inhumée dans
un imposant mausolée de marbre et de verre sur les bords du fleuve Congo lors d'une cérémonie en grande
pompe, en présence de plusieurs présidents africains et du ministre français des Affaires étrangères de
l'époque, Philippe Douste-Blazy.
Ce retour était le fruit d'un protocole d'accord signé quelques jours plus tôt à Rome entre la République du
Congo et les descendants (italiens) de l'explorateur. Ces derniers avaient alors le feu vert aux autorités
congolaises pour la ré-inhumation de leur aïeul dans la capitale congolaise...
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130912180828/congobrazzaville-justice-francaise-william-bourdonle-congo-somme-de-restituer-la-depouille-de-savorgnan-de-brazza.html
6/ EXPOSITION HARKIS (Source Général Maurice Faivre)
L'ONAC prépara une exposition sur les harkis.
C'est Mohamed Nemiri, proche du bachaga Boualem, qui en est chargé.
Très sympathique, je l'ai rencontré hier, et ai consulté les photos de l'exposition.
L'historique de 1830 à nos jours est bien présenté, il corrige les désinformations d'une certaine
journaliste.
J'ai donné quelques photos et fait des remarques de détail.
L'exposition aura lieu autour de la cour des Invalides, elle sera inaugurée le 25 septembre 2013.
7/ Exclusif. Christiane Taubira a tenté de faire annuler la condamnation de son fils
http://www.valeursactuelles.com/politique/exclusif.-christiane-taubira-tent%C3%A9-faire-annuler-condamnation-sonfils20130911.html
FAVORITISME. Douze ans avant de proposer, en tant que garde des Sceaux, des peines de substitution
pour les personnes condamnées à moins de cinq ans de prison, Christiane Taubira — qui vient de
réaliser la pire audience de l’émission Des paroles et des actes, sur France 2, le 5 septembre —, alors
députée de Guyane, avait tenté de faire annuler purement et simplement la condamnation par le tribunal
de Bourges (avec dispense de peine) d’un de ses fils pour complicité de vol.
Dans un document en date du 5 février 2001 que Valeurs actuelles a pu consulter, elle demande de faire procéder
à une « annulation » (sic) de ladite condamnation. Motif : « À chaque fois qu’il subit un contrôle d’identité, la
consultation du fichier provoque sa conduite au commissariat. » Comme en avril 1999, où un épisode analogue
avait, dit-elle, conduit des passants à venir témoigner en sa faveur. On ignore si Mme Taubira avait obtenu
satisfaction de Marylise Lebranchu, alors ministre de la Justice et actuellement ministre de la Réforme de l'État,
de la Décentralisation et de la Fonction publique...
8/ EPILOGUE TLEMCEN
Tlemcen sera jumelée avec Lille, a annoncé ce mardi 19 février, Martine Aubry, maire de cette ville française et
ex-Premier secrétaire du Parti socialiste (PS), lors d’une conférence de presse animée à Alger. « Cela fait cinq
ans que nous souhaitions à Lille avoir un jumelage avec une ville algérienne. Nous avions un peu eu du mal à en
trouver. Nous sommes extrêmement heureux d’être jumelés avec Tlemcen, l’une des villes les plus culturelles
d’Algérie. Une ville, qui de par sa position géographique, a une histoire mélangée, entre l’Est et l’Ouest du
Maghreb. Une ville qui bouge beaucoup », a-t-elle déclaré. « Nous allons travailler sur le patrimoine culturel, sur
l’urbanisme, sur les nouvelles technologies, sur les hôpitaux, sur la formation des jeunes et la création
d’entreprises », a-t-elle ajouté.
Ce jumelage n’est pas abordé comme « quelque chose » d’institutionnel, à travers la réception de responsables
des villes, a précisé Mme Aubry. « Pour nous, le jumelage signifie que les populations, les médecins, les
commerçants et les opérateurs économiques travaillent entre eux », a-t-elle soutenu, en précisant que la
métropole lilloise compte entre 80 000 et 100 000 habitants d’origine algérienne dont beaucoup de Tlemcen…
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://archives.tsa-algerie.com/diplomatie/jumelage-entre-les-villes-detlemcen-et-de-lille-martine-aubry-recue-par-bouteflika-et-plusieurs_23840.html
(Extrait du site : http://www.tlemcen-dz.com/photos/ )
BONNE FIN DE SEMAINE A TOUS
Jean-Claude Rosso

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