Magazine Info Prefon avril-mai 2016
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Magazine Info Prefon avril-mai 2016
n° 47 - avril-mai 2016 Le magazine de 06 / Grand Angle : « Les épargnants persistent dans leurs comportements peu risqués » 04 / 5 questions à ... Denis Lefebvre Président de la Préfon 09 / P arcours : Robin Edme Conseiller Finance Responsable 10 / Préfon en action Edito NOUVEAU T ransparence, engagement, solidarité, accompagnement : plus que jamais, l’association Préfon revendique ces valeurs, celles associées à sa création, présentes dans ses statuts et rappelées lors de son 50ème anniversaire en 2014. Depuis sa naissance en 1964, l’association représente, surveille et défend au quotidien l’intérêt de ses affiliés, composés uniquement d’agents, anciens agents de la fonction publique et de leurs conjoints. Préfon est l’organisme créé pour la fonction publique afin de gérer son régime complémentaire de prévoyance notamment en matière de retraite. Leader de la retraite complémentaire et facultative de la fonction publique, sa vocation est de s’engager et de guider au quotidien les agents de la fonction publique dans la préparation et le financement de leur retraite mais pas uniquement. L’association les accompagne aussi dans l’anticipation de leurs besoins en matière de prévoyance. Cette volonté d’extension d’offres de prévoyance est déjà bien amorcée. C’est pour cela qu’elle a décidé d’affirmer son positionnement au travers d’une nouvelle signature forte : « La retraite et la prévoyance de la fonction publique ». Dans ce cadre, Préfon assume clairement sa responsabilité sociale et sociétale vis-à-vis de tous les agents de la fonction publique. Concrètement, cela se traduit par une refonte du site prefon.fr afin qu’il présente au mieux les missions de l’association et apporte l’information la plus exhaustive aux affiliés. Sa présence sur les réseaux sociaux a également été renforcée. L’association Préfon entend ainsi communiquer sur ses actions et ses valeurs notamment par le choix d’investissements socialement responsables, la représentation auprès des pouvoirs publics ou encore la solidité et la fiabilité du régime Préfon-Retraite. Sommaire Édito ......................................................P. 03 Actu Préfon, leader du marché de l’épargne retraite ...............................P. 04 5 questions à Denis Lefebvre..................P. 04 Grand Angle « Les épargnants persistent dans leurs comportements peu risqués »..........P. 06 Parcours Robin Edme...........................................P. 09 Préfon en action ....................................P. 10 Offres proposées par Préfon-Distribution Le comité de rédaction en attente de logo www.prefon.fr Ce numéro de votre magazine Info Préfon s’inscrit dans cette dynamique : Denis Lefebvre, nommé président de la Préfon le 1er janvier 2016, pour quatre ans, nous parle des enjeux de son mandat et des discussions régulières avec les pouvoirs publics pour améliorer l’attractivité des régimes en points dont fait partie Préfon-Retraite. Les rubriques « Préfon en action » et « La presse en parle » montrent la vitalité de l’association et sa notoriété. Enfin, pour élargir le champ des connaissances concernant les comportements d’épargne, nous avons interrogé André Masson, économiste réputé, directeur de recherche au CNRS, sur la spécificité de la France par rapport à ses voisins. Le magazine info Préfon est édité par l’Association Préfon - Directeur de la publication : Christian Carrega - Conception/Réalisation : Mazarine Partenaires. Document non contractuel. Dépôt légal : 2e trimestre 2016. N° ISSN : 2112-1621. Rédaction achevée le 25/03/2016. Imprimé par Chirat Imprimerie. Préfon Retraite est un contrat d’assurance de groupe, régime régi par les articles L. 441-1 et suivants du Code des assurances, dont l’objet est la constitution et le service d’une retraite par rente au profit des affiliés. Il est souscrit par Préfon, la Caisse nationale de prévoyance de la fonction publique, association régie par la loi du 1er juillet 1901 ayant son siège social 12 bis rue de Courcelles, 75008 Paris. L’objet social de l’association est d’offrir aux fonctionnaires et assimilés des régimes de prévoyance complémentaire, notamment en matière de retraite ; d’assurer la représentation des affiliés auprès des pouvoirs publics et des gestionnaires des régimes créés ; de veiller au respect des valeurs des organisations syndicales fondatrices de solidarité, de progrès social et d’égalité dans la gestion des fonds collectés par les régimes créés, notamment par le choix d’investissements socialement responsables. Il est distribué par la SAS Préfon Distribution au capital social de 200 000 € entièrement libéré. 794 053 629 R.C.S. Paris immatriculée à l’ORIAS sous le n° 13008416 et ayant son siège social au 12bis rue de Courcelles, 75008 Paris.Il est souscrit auprès de CNP Assurances ayant son siège social au 4 place Raoul Dautry, 75716 Paris Cedex 15, SA au capital de 686 618 477 € entièrement libéré, 341 737 062 RCS Paris, Entreprise régie par le code des assurances, Groupe Caisse des Dépôts. www.prefon.fr avril/mai 2016 | Info Le magazine de Préfon est la Caisse nationale de prévoyance de la fonction publique, association loi 1901 - Préfon-Distribution est la SAS de courtage immatriculée à l’ORIAS sous le N°13008416 - 12 bis rue de Courcelles, 75008 PARIS |3 Actu Actu En vue 5 questions à ... Préfon, leader du marché Denis Lefebvre, de l’épargne retraite Président de la Préfon D epuis 2009, le nombre d’affiliés au régime Préfon-Retraite n’a jamais cessé de progresser. Cette confiance permet à Préfon-Retraite d’être le premier régime de retraite facultatif en France. Une de ses principales forces réside aussi dans ses 10 800 correspondants (ils n’étaient encore que 1 200 en 2009) répartis partout en France, qui sont les véritables relais de l’offre Préfon. En matière de résultats, le régime Préfon-Retraite poursuit sa croissance. Le nombre d’affiliations nouvelles a doublé depuis 2009, et l’attrait du régime reste important puisque plus de 50 000 personnes s’informent chaque année sur le régime Préfon-Retraite. Préfon a également accéléré ses partenariats avec des réseaux de distribution complémentaires. L’an dernier, Préfon a conclu un partenariat avec l’association GMPA (Groupement Militaire de Prévoyance des Armées), qui propose différentes offres d’assurance adaptées aux militaires, policiers, pompiers, douaniers et à leurs familles, au quotidien mais aussi lors de situations exceptionnelles. L’offre de retraite complémentaire Préfon-Retraite vient enrichir la gamme de garanties proposées à l’ensemble des 340 000 adhérents GMPA. Le bouleversement en cours du paysage des mutuelles ouvre à Préfon de nouvelles perspectives de partenariats. L’association Préfon, par l’intermédiaire de Préfon-Distribution, a également développé de nouvelles offres de prévoyance pour accompagner ses affiliés et tous les agents publics avant et pendant la retraite. De nouvelles garanties au contrat Préfon-Retraite sont proposées pour sécuriser les versements ou les maintenir en cas de coups durs. La gamme de prévoyance complémentaire pour être bien protégé a été complétée d’une assurance en cas de litige dans la vie quotidienne, il s’agit de Préfon Protection Juridique. Enfin, des services utiles et de complément ont été conclus avec nos partenaires. Une conjoncture peu favorable 2015 aura été marquée par l’arrêt de l’avantage fiscal exceptionnel pour Préfon et la baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires. Malgré cette conjoncture peu propice, Préfon reste le leader de l’épargne retraite facultative. Rappelons qu’en 2013, le marché de l’épargne retraite en France, évalué à 33,5 milliards d’euros d’encours, a représenté un flux annuel de 2,4 milliards d’euros, et que la part de marché Préfon-Retraite s’élève à 18 %. Près de 800 000 fonctionnaires (ou élus) ont un contrat d’épargne retraite, soit 15 % des fonctionnaires en France. ■ 1 Membre du Bureau de l’association Préfon depuis 2007, vous en êtes le président depuis le 1er janvier 2016. Dans quel état d’esprit prenez-vous cette fonction ? Etre président d’une institution comme la Préfon est quelque chose de passionnant et de stimulant. Je m’inscris dans la volonté de l’association de défendre les intérêts des affiliés et aussi des futurs affiliés. Mon ambition est de poursuivre ce qui a été engagé ces toutes dernières années et d’impulser de nouveaux champs d’actions. 2 Au fil du tweet ... Le plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) a été relevé de 1,5 %, passant de 38 040 euros en 2015 à 38 616 euros en 2016 / L’âge de départ en retraite des fonctionnaires affiliés à la CNRACL a significativement augmenté : 60,7 ans en 2014 contre 57,6 ans en 2004 / La France compte 15,1 millions de retraités, soit 23 % de la population / L’association Préfon fait don de ses archives historiques aux Archives Nationales du Monde du Travail (ANMT) / Préfon propose une nouvelle offre de prévoyance pour vous protéger ainsi que vos proches en cas de litige de la vie quotidienne. Plus d’info www.prefon-protectionjuridique.fr 4 | Info Le magazine de Engagé de longue date dans la défense des intérêts des agents publics et très investi sur le sujet des retraites, Denis Lefebvre est le nouveau président de la Préfon depuis le 1er janvier 2016. Il expose ses ambitions pour le développement de l’association. | avril/mai 2016 Comment se porte la Préfon ? Dans le contexte économique difficile que nous vivons, la Préfon, ou plutôt le régime Préfon-Retraite, se porte bien : il compte près de 400 000 affiliés et le portefeuille s’élève à plus de 15 milliards d’euros en valeur économique. Son socle très solide lui permet de traverser sans encombre les turbulences actuelles. Pour tous les fonctionnaires et assimilés, Préfon est une valeur sûre. Ce constat vient de sa remarquable constitution qui, dès l’origine, a choisi la capitalisation afin de préserver les intérêts de chaque cotisant et de chaque allocataire. Depuis 50 ans, l’association veille à la sécurité du régime qu’elle a créé. Aujourd’hui, Préfon-Retraite est le premier régime de retraite complémentaire facultatif. L’association offre des régimes de prévoyance complémentaires, promeut des investissements socialement responsables et représente les affiliés auprès des pouvoirs publics. Le régime Préfon-Retraite est aussi un véritable modèle de référence : c’est lui qui, en 2003, a notamment inspiré la création des Perp. J’ajoute que la fiabilité du régime réside dans ses choix en termes d’investissements réalisés en étroite collaboration avec les assureurs du régime. 3 Quels sont les enjeux de votre mandat de président ? Préfon entend devenir un pôle incontournable dans l’architecture des retraites publiques, elle y a toute sa place car elle répond à un véritable besoin et apporte une solution pertinente et fiable. Notre démarche est donc d’élargir le nombre de nos affiliés ; aujourd’hui, il y a plus de 5 millions d’agents publics, nous avons encore du potentiel. Au-delà de la retraite complémentaire stricto sensu, nous voulons aussi accompagner les agents publics tout au long de leur parcours. Préfon a déjà bien avancé grâce au travail de son distributeur sur les propositions de nouveaux services et de nouvelles offres. Mais nous entendons aller plus loin. Nous cherchons à développer une offre de services « labellisés Préfon » tant pour les cotisants que pour les « séniors ». Nous souhaitons apporter des services qui les guident dans les choix à faire en matière de préparation à la retraite. Par exemple en matière d’aide au choix des meilleures solutions d’hébergement en résidence sé- nior ou de services d’accompagnement ou bien encore d’aide à domicile... Sur ce thème, nous avons engagé une large réflexion. D’ores et déjà, nos affiliés se voient proposer une gamme de prévoyance en plus de Préfon-Obsèques et Préfon-Dépendance avec Préfon Protection Juridique. D’autres solutions sont offertes pendant la retraite avec des solutions de viager ou de garanties complémentaires (la Garantie Coup dur, la rente certaine et la Garantie relais 6 mois). Vous le voyez, notre palette de solutions est large mais nous comptons en développer de nouvelles. L’autre enjeu est l’accélération des partenariats dans le respect de notre organisation, de ses valeurs et de son identité. Ainsi, après avoir signé un accord avec le Groupement Militaire de Prévoyance des Armées (GMPA), B2V, la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT), le Crédit Municipal de Bordeaux, nous allons rechercher de nouveaux réseaux de distribution via les mutuelles de la fonction publique afin de proposer au plus grand nombre d’agents publics les solutions Préfon. Enfin, la poursuite du développement du numérique représente un axe majeur des actions à venir. Un gros travail a été effectué ces dernières années mais, nous devons encore progresser avec notre assureur afin d’offrir des services numériques en ligne en termes de souscription ou d’intervention sur son contrat. 4 Qu’en est-il des ambitions de l’association auprès des pouvoirs publics ? Nous continuons d’assurer avec force la représentation des affiliés auprès des pouvoirs publics et des gestionnaires des régimes créés. Nous devrions aboutir cette année sur des adaptations règlementaires nécessaires aux régimes de retraites en points. Nous souhaitons améliorer l’attractivité de ces régimes qui, répétons-le, sont une bonne réponse à la problématique de la baisse des pensions. Pourquoi ne pas demander à l’Etat employeur ou aux collectivités d’aider leurs agents à la constitution d’un complément de revenus à la retraite par un abondement ou une fiscalité spécifique ou toute autre mécanisme ? L’employeur privé le fait déjà assez largement. Préfon doit s’efforcer de mieux faire passer ces messages auprès des pouvoirs publics avec davantage d’efficacité, c’est d’ailleurs un des objectifs phares de ma présidence. 5 L’association Préfon est aussi très impliquée dans l’Investissement Socialement Responsable (ISR). Comment entendez-vous poursuivre cet engagement auprès des affiliés ? Nous allons poursuivre notre action en faveur de l’ISR éventuellement avec d’autres structures publiques, comme l’ERAFP ou l’Ircantec. L’association doit pousser les assureurs à s’orienter vers des investissements 100 % ISR. Au-delà de cette responsabilité sociale et sociétale vis-à-vis de tous les agents de la fonction publique, il s’agit d’un gage de sécurisation supplémentaire des droits des affiliés. ■ REPÈRES Denis Lefebvre est né en 1958. Il est licencié en droit et diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux. Il débute sa carrière dans la fonction publique au ministère de la Défense en 1982. Il est cadre supérieur dans l’administration. En parallèle, Denis Lefebvre entame un engagement syndical au sein de la CFTC. Après avoir été le secrétaire général de la Fédération des agents de l’Etat de la CFTC (FAE-CFTC), il en est depuis 2013 le Président. En outre, il est conseiller confédéral de la CFTC et administrateur de l’ERAFP. Enfin, Denis Lefebvre siège également au Conseil commun de la fonction publique et à l’ENA. Il est Chevalier de l’ordre national du Mérite. avril/mai 2016 | Info Le magazine de |5 Grand Angle Grand Angle Entretien avec André Masson « Les épargnants persistent dans leurs comportements peu risqués » Dans un environnement de plus en plus incertain, les épargnants français continuent de préférer les actifs sûrs et de court terme, ainsi que les biens immobiliers, au détriment des investissements financiers risqués et de long terme. Est-ce une spécificité de la France ? Doit-on s’en inquiéter ? Quelles solutions envisager pour les inciter à prendre plus de risques et à privilégier une épargne productive ? André Masson, économiste, spécialiste des comportements d’épargne, pointe les raisons de cette frilosité et décrit les mesures qui pourraient être prises pour renverser la vapeur. V ous avez réalisé plusieurs travaux comparatifs sur le patrimoine des Français et sur la nature des transferts entre générations. Quelle est la spécificité de la France par rapport à ses voisins ? André Masson : Les comparaisons internationales sur la situation financière et les patrimoines des ménages dans la zone euro, réalisées par les banques centrales (Household Finance and Consumption Survey)* en 2010, montrent que la France ne se distingue guère sur ce plan de la moyenne de ses voisins. Notre pays est certes spécifique sur le taux de natalité, plus élevé que dans les autres pays européens, sur le marché du travail, très segmenté, et sur le volume élevé de ses prélèvements obligatoires, de ses dépenses publiques et de ses transferts sociaux. En revanche, en matière de patrimoine, il occupe une position tout à fait moyenne au sein de la zone euro avec un peu moins de propriétaires du logement et d’actifs professionnels, un peu plus d’actifs sûrs, des actions un peu plus inégalement réparties au bénéfice des plus riches. Pour résumé, je dirais que dans la zone euro, la France est socialement à part et patrimonialement normale. Le point clé est que notre pays, comme beaucoup d’autres, apparaît en difficulté sur deux fronts, le social et le patrimonial. Le premier front concerne la soutenabilité financière à terme de notre Etat-providence face au vieillissement démographique et au ralentissement de la croissance. Depuis la guerre, la masse des transferts sociaux reçus par les 60 ans ou plus a représenté, en pourcentage du PIB, à peu près leur poids dans la population. Si en 1950, ils ne représentaient que 6 à 7 % de la population, aujourd’hui ils constituent un peu plus de 20 % de la population et perçoivent environ 20 % du PIB en transferts sociaux ou assimilés, soit autant que l’ensemble des autres classes d’âge en dépenses de santé, d’éducation, d’allocations familiales, de chômage, etc. Mais qu’en sera-t-il 6 | Info Le magazine de | avril/mai 2016 dans vingt ans, en 2035, quand ils constitueront 30 % de la population ? De 1979 à 2011, selon les Comptes de Transferts Nationaux**, les dépenses sociales par tête pour les plus et moins de 60 ans sont restées dans un rapport à peu près constant mais cette situation n’est pas viable à long terme du fait du vieillissement démographique, et l’équité entre âges ou générations de demain se trouve menacée. Le scénario plutôt rose pour la France suppose de travailler plus longtemps, jusqu’à près de 65 ans en 2035. Les projections du Conseil d’orientation des retraites (COR) indiquent alors une perte de 20 % à terme du pouvoir d’achat relatif (c’est-à-dire du rapport de la pension moyenne au salaire moyen) des retraités. Cette baisse frapperait davantage les retraités futurs que les retraités actuels. C’est un véritable enjeu. L e second front porte sur ce que vous appelez la « patrimonialisation croissante de notre société ». De quoi s’agit-il ? Le patrimoine, qui représente un nombre d’années de revenu croissant et dont l’inégalité augmente depuis 1980, est en outre de plus en plus concentré entre les mains des seniors. En raison de l’allongement de la durée de vie, on hérite de plus en plus tard et l’on voit les seniors conserver ce patrimoine, épargner davantage pour la consommation de leurs vieux jours et pour cela, investir dans des quasi-liquidités (livret A) ou des produits d’épargne longue (contrats d’épargne assurance) qui peuvent servir à tout, ainsi que dans l’immobilier, mais pas dans l’économie réelle. Cette situation s’avère dommageable au double plan de l’équité inter et intra-générationnelle et de la croissance économique. La masse « inerte » des actifs patrimoniaux possédés par les aînés empêche de relancer la consommation et de disposer des investissements productifs nécessaires pour promouvoir la croissance. Q uelles mesures pourraient être prises pour remédier à cette situation ? Comment inciter les seniors à moins thésauriser et orienter l’épargne vers des investissements plus risqués et plus productifs ? Les pistes de réforme concernent notamment la fiscalité des transmissions et l’offre de produis viagers gagés sur le logement. J’ai proposé avec Luc Arrondel le programme Taxfinh (Tax family inheritances) qui combine deux composantes : une taxation sensiblement plus lourde et progressive des seuls héritages familiaux – à l’exception des legs caritatifs et des transferts inter-vivo aux enfants ; et une multiplication des moyens offerts pour échapper à cette surtaxe successorale par : la donation précoce aux enfants, qui favorise les projets patrimoniaux de ces derniers (acquisition du logement ou création d’entreprise) ; la donation précoce de l’entreprise familiale aux enfants ou à des successeurs compétents ; la donation ou les legs aux œuvres caritatives ou aux fondations d’utilité publique ; l’investissement dans des actifs longs et risqués qui bénéficieraient de droits de succession allégés ; la consommation du patrimoine (pour ses vieux jours ou pour ses enfants) : celle du patrimoine immobilier serait notamment facilitée par le développement de nouvelles formes de vente en viager ou de prêt viager hypothécaire***. Ce programme Taxfinh veut éviter que les gens deviennent les plus riches du cimetière. Il est supérieur à des droits de succession standard, car moins désincitatif et plus équitable puisque seuls les riches non altruistes au plan familial et/ ou social et qui ne préparent pas leur succession seraient fortement touchés. Mais il se justifie d’abord par la situation patrimoniale actuelle dans nos pays, qui constitue un frein majeur à la croissance et renforce les inégalités inter et intra-générationnelles. C omment expliquez-vous ce manque d’appétence des Français pour les placements à risque dont les actions cotées ? Je dirais à la fois que cela tient à l’offre et à la demande. L’offre, car la fiscalité est relativement peu avantageuse et les rendements boursiers limités et aléatoires. La demande, car les épargnants ont une faible éducation financière, une aversion élevée au risque et craignent une diminution de leurs ressources, étant exposés à d’autres risques que sont le chômage, la santé, le logement, ou encore le capital humain. La crise actuelle qui perdure a des effets sur les choix financiers des ménages, et l’incertitude de l’avenir explique, en grande partie, leur comportement de plus en plus précautionneux. L’enquête PATER (Patrimoine et Préférences vis-àvis du temps et du risque) sur le suivi des épargnants français dans la crise****, réalisée de mai 2007 à décembre 2014, confirme cet état des choses : ainsi l’épargne de précaution a augmenté et la propension à prendre des risques dans les choix de portefeuille a diminué, en particulier parce que les Structure du patrimoine des ménages dans la zone euro - exprimée en % - (Source : HFCS 2013) Logement principal Autres logements Actifs professionnels Actifs « sûrs » Actifs risqués Autre Zone euro 50,6 Autriche Belgique 51,6 11,9 Chypre 32,8 35,5 Allemagne 40,920,5 13,015,14,8 5,6 Espagne 53,9 23,7 9,0 6,9 1,9 4,6 Finlande 54,6 22,4 3,3 9,2 5,8 4,7 France 47,6 20,0 8,4 14,1 3,6 6,3 Grèce 55,9 27,8 4,8 6,1 0,6 4,8 Italie 60,8 16,4 8,3 5,6 3,5 5,5 Luxembourg 51,9 30,2 30 7,0 3,8 4,2 Malte 44,2 16,7 22,4 9,1 3,6 4,0 Pays-Bas 61,36,42,222,13,8 4,2 Portugal 47,823,0 11,910,11,6 5,6 Slovénie 67,3 14,0 9,2 4,4 0,7 4,5 Slovaquie 74,4 6,7 4,5 7,2 0,3 6,9 44,3 18,9 11 9,6 11,6 3,9 5,4 23,1 4,3 12,0 3,9 5,6 16,2 11,1 4,8 21,4 6,0 1,2 2,9 avril/mai 2016 | Info Le magazine de |7 Parcours Grand Angle anticipations subjectives relatives aux performances boursières ont affiché une baisse constante, alors que les préférences à l’égard du risque notamment, sont restés globalement stables. A u regard des différentes projections macroéconomiques portant sur le niveau futur des pensions, comment voyez-vous évoluer le rapport des Français – et plus spécifiquement des jeunes générations – à la préparation de leur retraite ? Les rapports entre générations sont sous tension. Les baby-boomers, nés avant 1960, ont connu le plein emploi, la croissance et la prospérité, la croyance dans le progrès et la paix. De plus, leur espérance de vie a augmenté. Cette génération, qui sera pour la plupart en retraite d’ici 2020, se soucie de maintenir son pouvoir d’achat. Mais pour sauver le système de retraite, elle risque de pousser à une réforme systémique dure qui concernera les actifs d’aujourd’hui et de demain. Cette réforme se traduira notamment par une augmentation de la durée d’activité et l’instauration d’un régime par points « modulable », à la carte. Les post-baby-boomers (que les papy-boomers ignorent superbement en misant surtout sur les générations les plus jeunes) dénoncent, quant à eux, les avantages récurrents de leurs aînés, en particulier en matière de retraite. Comment donc rétablir l’équilibre et comment répartir cette charge entre les générations ? Pour que le système subsiste, les jeunes doivent croire au système et à son fonctionnement. Or, les droits acquis sont contingents, au bon vouloir des générations suivantes. Q uels sont les principaux enjeux posés par le phénomène de l’allongement généralisé de l’espérance de vie pour le financement des retraites ? Vivre plus longtemps pose la question du rapport au travail. Ce qui compte, c’est le contenu du travail, ce que Victor Hugo appelait « la fierté du travail ». Pour assurer la solidarité entre les générations au travail, la question clé est de savoir comment les individus pourraient travailler plus longtemps, alors que les seniors et les juniors connaissent un taux de chômage massif. Travailler plus longtemps signifie qu’il faudrait travailler autrement. Mais il y a un autre enjeu important, le salaire. Si vous travaillez jusqu’à 70 ans, que toucherez-vous pendant la fin de votre activité ? Passé sous silence, ce problème de la rémunération se révèle particulièrement aigu dans notre pays où les profils de gains ascendants sur le cycle de vie demeurent plus fréquents qu’ailleurs, et conditionnent fortement le niveau des pensions. ■ 8 | Info Le magazine de | avril/mai 2016 *L’enquête Household Finance and Consumption Survey (HFCS) est une initiative de l’Euro-système. Les données françaises viennent de l’Insee : voir Luc Arrondel et André Masson : « Allocation de l’épargne et investissement de long terme », Opinions & Débats, n° 6, Institut Louis Bachelier, septembre 2014. ** Voir Hippolyte d’Albis, Pierre-Yves Cusset et Julien Navaux : « Les jeunes sont-ils sacrifiés par la protection sociale ? », Revue en3s, n° 48, octobre 2015, pp.41-52. *** Sur le programme Taxfinh, voir André Masson : « Comment justifier une augmentation impopulaire des droits de succession », Revue de l’OFCE, n° 139, juin 2015, Fiscalité des ménages et des entreprises, pp.267-326. Sur les formes rénovées de produits viagers, voir André Masson : « L’épargnant propriétaire face à ses vieux jours », Revue française d’économie, octobre 2015, pp.129-177. ****Réalisées par l’Institut TNS Sofres, les enquêtes dites PATER ont été effectuées en mai 2007, juin 2009, novembre 2011 et plus récemment en décembre 2014. Voir Luc Arrondel et André Masson : « Mesurer les préférences des épargnants : comment et pourquoi (en temps de crise ?) », Economie et Statistique, n° 467-468, avril 2014, pp.5-49. É conomiste, André Masson est directeur de recherche au CNRS, directeur d’études à l’EHESS et membre du Paris-Jourdan Sciences Economiques (PJSE). Ses nombreux travaux de recherche portent sur l’épargne et le patrimoine, et les comportements à l’égard du risque ; sur la transmission des patrimoines ; les retraites et la protection sociale ; l’interaction entre les solidarités publiques et privées. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont (avec Luc Arrondel) le dernier paru est « L’épargnant dans un monde en crise qui a changé », Cepremap, juin 2011, et « Allocation de l’épargne et investissement de long terme », Opinions & Débats, n° 6, Institut Louis Bachelier, septembre 2014. ALIMENTER LE DÉBAT PUBLIC André Masson fait partie des 50 économistes rassemblés autour de Jean-Hervé Lorenzi, initiateur et fondateur de la Chaire Transitions démographiques, Transitions économiques, et président du Cercle des Economistes. L’objet de cette chaire est de définir des politiques en faveur des jeunes générations et des seniors autour de quatre axes : la réforme des retraites, la réforme du marché du travail, le finance- ment de la protection sociale, le rééquilibrage des transferts entre générations. Les travaux réalisés sont ensuite débattus avec les représentants institutionnels et les décideurs politiques dans le cadre d’un séminaire organisé avec la Caisse des dépôts. En 2014-2015, la Chaire a lancé un programme de recherche sur le thème : « Quelles politiques économiques et sociales face au choc du vieillissement ? ». Robin Edme, ambassadeur de la finance responsable Expert français et européen réputé de la finance responsable, Robin Edme appartient à la famille, rare, de celles et ceux qui se sont engagés pleinement et par vocation dans la chose publique puis ont choisi le secteur privé pour ensuite revenir dans la sphère publique, aujourd’hui en tant que Conseiller Finance Responsable auprès du Commissariat général au développement durable, au ministère de l’Environnement. Rencontre. I nvestissement socialement responsable (ISR), responsabilité sociale des entreprises (RSE)…, depuis plus de 15 ans, versants privé et public, Robin Edme œuvre avec ténacité pour la finance durable et une éthique de la finance. Un engagement qu’il vit comme un combat au quotidien pour promouvoir cette nouvelle approche de la finance et défendre le fait que les réponses à apporter aux enjeux de société ne doivent pas être asservies aux logiques poursuivies par les marchés financiers. Enarque (promotion Louise Michel) passé par Sciences Po Paris et HEC, titulaire d’une maîtrise de droit public et d’un DEA de politiques industrielles comparées à Paris-Dauphine, Robin Edme a démarré sa carrière professionnelle à la Direction des industries agricoles et alimentaires (aujourd’hui, Direction générale de l’Alimentation) du ministère de l’Agriculture. Il n’y restera, par ennui, que deux ans puis quittera l’administration. Commence alors tout un parcours de consultant, démarré chez Arthur D. Little International Inc., en stratégie, planification opérationnelle, contrôle de gestion et évaluation d’entreprises, sans abandonner pour autant l’administration puisqu’il sera professeur associé à l’Agro durant une dizaine d’années. L’année 1999 marque un nouveau tournant : « J’ai rejoint un ami qui avait une société dans le conseil et s’intéressait à l’investissement socialement responsable. Nous sommes allés aux Etats-Unis où se tenait l’assemblée générale de l’US Social Investment Forum (US SIF). Là, nous avons rencontré un monde incroyable de directeurs d’investissement purs et durs mais aussi de congrégations religieuses, de sociétés de gestion, de professeurs libéraux de Harvard, d’ONG de tous ordres qui parlaient de finance éthique, responsable et de conviction. Nous y sommes retournés l’année suivante et fort de ces rencontres fécondes, nous avons décidé de créer l’équivalent en France », déclare Robin Edme. En septembre 2000, il lance avec son partenaire le Forum pour l’Investissement Res- ponsable (FIR) avec une dizaine de personnes convaincues par ce concept en résonance avec leurs convictions personnelles et l’idée « empreinte d’une certaine naïveté » que l’argent peut changer le monde. « Notre objectif était d’en faire un outil au service du développement de l’ISR et de ses membres », précise-t-il. En juillet 2003, il en prend la présidence qu’il quittera fin 2010*. Parallèlement, il cofonde en 2001 le réseau européen Eurosif et en devient le président de 2004 à 2009, puis le vice-président jusqu’en 2011. Pour Robin Edme, cette période est celle de l’immersion dans l’univers bruxellois et de l’engagement dans les activités d’influence. « L’exercice de lobbying m’a permis d’avoir une grande compréhension des rapports de force et de connaître les ressorts, mais aussi les chaussetrappes de l’action publique d’influence ». je promeus dans les instances européennes et au niveau international les thèses portées par l’approche française en matière d’ISR et de reporting extra-financier, de son dispositif réglementaire tant auprès des institutions que des ONG. Le système ISR français est en pointe mais on ne sait pas le vendre au niveau international, les Français étant peu présents dans les sphères non institutionnelles du lobbying. En menant cette action, je poursuis le travail que j’avais effectué au niveau associatif mais, cette fois-ci, du point de vue du régulateur ». Les atouts d’une expérience diversifiée Tirant le fil rouge de sa carrière, Robin Edme relève encore : « J’ai été biberonné à l’idéologie néo libérale à HEC. Puis, je l’ai remise en cause lorsque je suis tombé dans la marmite de l’ISR en cofondant le FIR. C’est dans cette marmite que je me suis intéressé à la RSE, à la vision nouvelle à l’époque d’une finance plus responsable et au service de l’économie et de la société. J’ai fait du conseil ISR et RSE auprès des entreprises et j’ai progressivement basculé dans ce nouveau paradigme me permettant de réconcilier mes engagements politiques avec ma vie professionnelle au point d’explorer le sujet de la finance comme ‘bien commun’». Robin Edme considère que son expérience diversifiée dans le privé est un atout majeur dans son rôle public car il a acquis une crédibilité auprès des acteurs privés et aussi vis-à-vis de la Direction générale du Trésor. A l’inverse, il estime avoir eu la chance d’intégrer le ministère de l’Environnement où il a trouvé des responsables ouverts, des équipes dynamiques avec des divers profils, ce qui fait toute la richesse de ce ministère. « Il faudrait davantage faciliter les allerretours entre le public et le privé, au sens large ; malheureusement, aujourd’hui, rien n’est véritablement mis en œuvre pour qu’il en soit ainsi, et c’est cette antienne que j’entends depuis plus de 30 ans… ». Public-privé, deux mondes qui se nourrissent Au fil de ces années, le FIR et Eurosif se sont imposés sur la Place et Robin Edme décide de réintégrer l’administration en août 2011. Mais, il comprend vite qu’on ne l’attendait pas à bras ouverts. L’heureux hasard, qu’il a su provoquer, veut que Dominique Dron, Commissaire générale au développement durable et Déléguée interministérielle au développement durable, recherchait une personne qualifiée « Finance de marchés » en lien avec les enjeux de développement durable et de la transition écologique. « Je lui dois beaucoup », note Robin Edme. En septembre 2011, il rejoint donc le ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, comme Conseiller Finance Responsable auprès du Commissariat général au développement durable. Ses dix années d’expérience dans le privé constituent une contribution majeure, dans certains cas décisive, pour mener à bien plusieurs gros dossiers portés par le ministère. « J’ai aidé le Commissariat général au développement durable à constituer une *Le FIR regroupe l’ensemble des acteurs de la filière force de contrepropositions face à Bercy, et ISR. Voir Info Préfon, nov.-déc. 2015. avril/mai 2016 | Info Le magazine de |9 Préfon en action Préfon en action ➡ PRÉFON mie et des Finances à plusieurs reprises. Avec la Direction A LA RENCONTRE DES AGENTS PUBLICS générale du Trésor, elle a en effet entamé des discussions Préfon poursuit ses rencontres auprès des agents de la fonc- de place pour un projet d’adaptation du code applicable aux tion publique et organise des journées de formation sur son régimes de retraites supplémentaires qui peuvent dépendre offre de retraite complémentaire Préfon-Retraite. Des conseil- de plusieurs codes (Assurances, Mutualité, Sécurité Sociale) lers se sont ainsi déplacés au sein de l’organisation syndicale avec, sous une même apparence, des caractéristiques tech- CFTC Finance, à Lille le 28 janvier, et à Metz le 22 février niques différentes. Préfon se satisfait des mesures envisagées dernier. a rencontré le cabinet du ministre de l’Écono- et continue de soutenir leur mise en oeuvre. La presse en parle Baromètre Préfon sur la retraite et la fonction publique Comment préparer au mieux sa retraite Le baromètre Préfon recueille plusieurs fois par an des données à propos des fonctionnaires, de la retraite et de la fonction publique. Les résultats de ce baromètre ont entraîné de nombreuses retombées presse et en exclusivité : Préfon est régulièrement cité comme référence lorsqu’il est question de préparation de sa retraite et optimisation fiscale : Rappelons que Préfon-Retraite est un régime qui dépend de la branche 26 du code des assurances (contrats en points L441 et suivants). ➡ LE 17 DÉCEMBRE 2015, le groupe de la Caisse des dépôts a organisé des ateliers pour éclairer les investisseurs. Le thème traité portait sur « L’optimisation fiscale agressive des entreprises ». A cette occasion, Philippe Soubirous, Administrateur de la Préfon et de l’Ircantec, est intervenu aux côtés de Gianmarco Monsellato, Directeur Général du cabinet d’avocats Taj (Deloitte), et ET AUSSI ... Par le biais de sa filiale de courtage PRÉFON- DISTRIBUTION, Préfon présente à ses affiliés des offres d’épargne solidaire. péenne des institutions de retraite du secteur public (EAPSPI) énergétique pour la croissance verte a été publié au Journal dans ses locaux à Paris, et participé à la rencontre qui s’est Officiel, daté du 31 décembre 2015, imposant aux investis- déroulée. L’objectif principal de l’EAPSPI est de permettre à seurs de communiquer sur leurs indicateurs Environnementaux ses membres d’améliorer la connaissance mutuelle de leurs Sociaux et de Gouvernance (ESG). institutions et du système social de leurs pays respectifs. Sur ce sujet, Préfon a été précurseur puisqu’il publie ses indicateurs depuis 2013. Vous pouvez en prendre connaissance Préfon était l’invité de l’émission de Flavie Flament, « On est fait pour s’entendre », Parution le 1er janvier 2016 Les pensions et les rentes à déclarer Parution le 1er janvier 2016 Une retraite, ça se prépare ! elle distribue une offre de rachat de crédit ou encore un livret tion Préfon a accueilli les membres de l’Association euro- ➡ LE 25 JANVIER 2016, Publication le 1er janvier 2016 Misez sur le sens donné à son épargne Parution le 1er février 2016 Guide de la déclaration des revenus retraite. En partenariat avec le Crédit municipal de Bordeaux, LE DÉCRET D’APPLICATION DE L’ARTICLE 173 de la loi relative à la transition l’associa- Parution le lundi 28 décembre 2015 fonction publique : des agents « inquiets » pour leur avenir de complément pour les accompagner avant et pendant la d’Olivier Bonnet, Responsable de la stratégie ISR de l’Erafp. ➡ LES 25 - 26 - 27 JANVIER 2016, Parution le lundi 28 décembre 2015 Des fonctionnaires plus ouverts à la réforme des retraites sur le site prefon.fr La gestion RH dans la fonction territoriale Quelle politique pour le logement social dans la fonction publique ? Christian Carrega, Directeur général de Préfon, a accordé une interview à Parution le 18 janvier 2016 Les fonctionnaires souffrent d’un manque d’informations pour préparer leur retraite. « Chez Préfon, nous militons fortement auprès des personnes en charge des ressources humaines des administrations du secteur public pour qu’elles informent les agents sur cette perte de revenus et sur la manière de l’anticiper. Ce devoir d’information et même d’alerte est très important. » Publication du 29 février 2016 « La Société Nationale Immobilière (SNI) considère depuis une quinzaine d’années que le logement des fonctionnaires rentre dans ses priorités dans les grandes agglomérations. Le Fonds de Logement Intermédiaire (FLI) est un véhicule pour elle qui collecte les fonds des investisseurs professionnels dont l’ERAFP pour 60 millions d’euros et la Préfon pour 20 millions d’euros. » sur RTL, pour débattre du thème « Vivement la retraite ! ». Christian Carrega, Directeur général de l’association Préfon, est intervenu en tant qu’expert de la retraite, aux côtés d’Aliette Armel, auteure de Bientôt la retraite ! Le guide pour s’y préparer dès maintenant (Ed. Albin Michel), et de Serge Guérin, sociologue, spécialiste des questions liées au vieillissement et à la « séniorisation » de la société, auteur de Silver Gé- nération - 10 idées reçues à combattre à propos des seniors (Ed. Michalon). 10 | Info Le magazine de | avril/mai 2016 avril/mai 2016 | Info Le magazine de | 11 12 | Info Le magazine de | avril/mai 2016