Le Havre : Catherine Cornu, une femme à la tête de la station de
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NORMANDIE SPORTS L'ESSENTIEL Dieppe : Agathe Vedrenne, nouvelle chef des gendarmes Le chef d’escadron Agathe Vedrenne, 36 ans, est la nouvelle commandante de la compagnie de gendarmerie de Dieppe. Elle a 106 militaires sous... il y a 34 minutes Caudebec-lès-Elbeuf : la cuisine d’un appartement prend feu, sept occupants évacués Originaire de Paris, Catherine Cornu a poursuivi ses études à l’Hydro du Havre avant de prendre le large (photo Eric Houri) Elle a prouvé tout au long de sa carrière que la capacité à susciter la confiance des capitaines de navires les plus expérimentés n’est pas l’apanage des hommes. Catherine Cornu, 50 ans, est depuis le 16 mai dernier la « patronne » de la station de pilotage de Seine, succédant ainsi à Pascal Erny. Après avoir effectué ses études à l’Hydro du Havre et navigué sur des porte-conteneurs, cette femme au caractère ouvert et franc a fait parler d’elle en 2000, puisqu’elle est devenue la première femme pilote en France. « Encore aujourd’hui, nous ne sommes que deux femmes pilotes en France. La seconde a pris ses fonctions en 2014. Elle travaille en Martinique... C’est étonnant, car finalement il y a pas mal de femmes qui naviguent », sourit-elle. Ce dimanche 7 août 2016 à 13 h 20, les pompiers sont appelés pour un feu de cuisine dans un appartement au 2e étage du 131, rue de la République... il y a 1 heure Bernay. Pascal Hellot cultive sa passion pour le chant choral Pascal Hellot, directeur de l’ensemble vocal rouennais, qui se produit dans les églises et abbayes normandes, habite Valailles. Il a commencé... PREMIER EMBARQUEMENT Et pourtant rien ne prédestinait Catherine Cornu à prendre la mer. C’est à Asnières-sur-Seine (92) qu’elle grandit, loin du littoral et du grand large. « J’ai préparé le concours de l’Hydro un peu par hasard, se rappelle-t-elle. J’avais obtenu un bac scientifique dans une école de jeunes filles. Finalement, ce qui m’a plu dans ce cursus, c’est la variété des disciplines étudiées : vingt et une en première année ! Ces matières balayaient large, des calculs de marées aux cours de soudure en passant par l’électro... Il y avait un internat à l’époque. Je suis passée d’un univers de filles à un univers presque exclusivement masculin... Mon père travaillait dans la restauration et ma mère en coiffure. Le fait que je m’engage dans cette voie a été un grand motif de fierté pour mon père. En effet, mon grand-père, qui était mousse et dont le navire de guerre a été torpillé dans les Dardanelles au cours de la Première Guerre mondiale, a eu trois garçons. Mais aucun des trois ne s’est engagé dans un métier de la mer. » Dans le cadre de ses études, Catherine Cornu effectuera son tout premier embarquement, d’une durée de deux mois sans escale, sur un navire minéralier à destination de l’Afrique du Sud. « Je me suis dit : « si ça ne me plaît pas, je le saurai tout de suite »... » plaisante-t-elle. Mais pas de doute, Catherine a la vocation puisqu’elle terminera brillamment ses études en 1990 avec son brevet d’officier de la marine marchande en poche. « À l’époque où j’étudiais à l’Hydro, il y avait seulement 2 à 3 % de femmes... Les choses ont évolué depuis. » Pendant une dizaine d’années, Catherine Cornu naviguera en tant qu’officier pour le compte des Chargeurs Réunis, puis pour Delmas sur des grumiers et des porte-conteneurs. « Comme beaucoup, je n’ai jamais pensé naviguer toute ma carrière. J’ai toujours voulu poser le sac à terre vers l’âge de 35 ans pour me reconvertir, travailler aux Affaires il y a 1 heure Grand-Quevilly : feu d’appartement, douze personnes évacuées Ce dimanche 7 août 2016 vers 12h, un feu a pris dans une cuisine d’un appartement au premier étage du 10, rue du 19-Mars à GrandQuevilly en... il y a 2 heures 1 Voir toutes les brèves EN IMAGE 2 3 4 maritimes par exemple... » Mais finalement, le hasard en décidera autrement. Oubliées donc la sédentarité et la monotonie d’un poste administratif ! En rencontrant un pilote de La Rochelle, Catherine découvre un métier qui lui donne tout de suite envie de postuler. « Je n’avais même pas encore terminé mon temps de navigation que j’ai écrit à l’avance à plusieurs stations de pilotage en France. Il y avait des possibilités en Seine... » NOUVELLE CARRIÈRE Là encore, la réussite sera au rendez-vous à l’issue d’un concours réputé difficile. Après quinze ans de bons et loyaux services au sein du pilotage de Seine et après avoir occupé le poste de secrétaire générale de la station, Catherine Cornu est désormais à la tête de cinquante-six pilotes et d’une station qui est présente à Rouen, au Havre, mais aussi à Caen-Ouistreham et à Dieppe. Pour la nouvelle présidente, l’important est d’être à l’écoute des usagers et d’accompagner les efforts de la communauté portuaire pour attirer de nouveaux trafics tout en conservant les plus fragiles. Rouen : l’émotion après l’incendie qui a fait treize victimes Toutes les images LE BUZZ DU JOUR 4 diesel Pour effectuer ses missions, la station dispose aujourd’hui de onze pilotines, dont deux basées à Caudebec-en-Caux. Elle traite près de 7 200 navires par an, représentant de 10 000 à 11 000 opérations annuelles et ce 24 heures sur 24, 365 jours par an. F. H. 0 Comments Sort by Newest Add a comment... 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