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Le Havre : Catherine Cornu, une femme à la tête de la station de
pilotage de Seine
Publié 05/08/2016 á 23H00
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VIDÉO : Questions d'angles avec Loïc Sér
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Mer. Catherine Cornu est la nouvelle présidente de la station de pilotage de la Seine. En 2000, elle avait été la première
femme à être nommée pilote en France. Rencontre avec une personnalité qui aime mener sa barque.
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Originaire de Paris, Catherine Cornu a poursuivi ses études à l’Hydro du Havre avant de prendre le large (photo Eric Houri)
Elle a prouvé tout au long de sa carrière que la capacité à susciter la confiance des capitaines de navires les plus
expérimentés n’est pas l’apanage des hommes. Catherine Cornu, 50 ans, est depuis le 16 mai dernier la « patronne »
de la station de pilotage de Seine, succédant ainsi à Pascal Erny.
Après avoir effectué ses études à l’Hydro du Havre et navigué sur des porte-conteneurs, cette femme au caractère
ouvert et franc a fait parler d’elle en 2000, puisqu’elle est devenue la première femme pilote en France. « Encore
aujourd’hui, nous ne sommes que deux femmes pilotes en France. La seconde a pris ses fonctions en 2014. Elle
travaille en Martinique... C’est étonnant, car finalement il y a pas mal de femmes qui naviguent », sourit-elle.
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Et pourtant rien ne prédestinait Catherine Cornu à prendre la mer. C’est à Asnières-sur-Seine (92) qu’elle grandit,
loin du littoral et du grand large. « J’ai préparé le concours de l’Hydro un peu par hasard, se rappelle-t-elle. J’avais
obtenu un bac scientifique dans une école de jeunes filles. Finalement, ce qui m’a plu dans ce cursus, c’est la variété
des disciplines étudiées : vingt et une en première année ! Ces matières balayaient large, des calculs de marées aux
cours de soudure en passant par l’électro... Il y avait un internat à l’époque. Je suis passée d’un univers de filles à un
univers presque exclusivement masculin... Mon père travaillait dans la restauration et ma mère en coiffure. Le fait
que je m’engage dans cette voie a été un grand motif de fierté pour mon père. En effet, mon grand-père, qui était
mousse et dont le navire de guerre a été torpillé dans les Dardanelles au cours de la Première Guerre mondiale, a eu
trois garçons. Mais aucun des trois ne s’est engagé dans un métier de la mer. »
Dans le cadre de ses études, Catherine Cornu effectuera son tout premier embarquement, d’une durée de deux
mois sans escale, sur un navire minéralier à destination de l’Afrique du Sud. « Je me suis dit : « si ça ne me plaît pas,
je le saurai tout de suite »... » plaisante-t-elle. Mais pas de doute, Catherine a la vocation puisqu’elle terminera
brillamment ses études en 1990 avec son brevet d’officier de la marine marchande en poche. « À l’époque où
j’étudiais à l’Hydro, il y avait seulement 2 à 3 % de femmes... Les choses ont évolué depuis. »
Pendant une dizaine d’années, Catherine Cornu naviguera en tant qu’officier pour le compte des Chargeurs Réunis,
puis pour Delmas sur des grumiers et des porte-conteneurs. « Comme beaucoup, je n’ai jamais pensé naviguer toute
ma carrière. J’ai toujours voulu poser le sac à terre vers l’âge de 35 ans pour me reconvertir, travailler aux Affaires
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Mais finalement, le hasard en décidera autrement. Oubliées donc la sédentarité et la monotonie d’un poste
administratif ! En rencontrant un pilote de La Rochelle, Catherine découvre un métier qui lui donne tout de suite
envie de postuler. « Je n’avais même pas encore terminé mon temps de navigation que j’ai écrit à l’avance à
plusieurs stations de pilotage en France. Il y avait des possibilités en Seine... »
NOUVELLE CARRIÈRE
Là encore, la réussite sera au rendez-vous à l’issue d’un concours réputé difficile. Après quinze ans de bons et loyaux
services au sein du pilotage de Seine et après avoir occupé le poste de secrétaire générale de la station, Catherine
Cornu est désormais à la tête de cinquante-six pilotes et d’une station qui est présente à Rouen, au Havre, mais
aussi à Caen-Ouistreham et à Dieppe. Pour la nouvelle présidente, l’important est d’être à l’écoute des usagers et
d’accompagner les efforts de la communauté portuaire pour attirer de nouveaux trafics tout en conservant les plus
fragiles.
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diesel
Pour effectuer ses missions, la station dispose aujourd’hui de onze pilotines, dont deux basées à Caudebec-en-Caux.
Elle traite près de 7 200 navires par an, représentant de 10 000 à 11 000 opérations annuelles et ce 24 heures sur 24,
365 jours par an.
F. H.
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