الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية
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LEGISLATION, ENREGISTREMENT ET PROCEDURES DE CONTROLE DES MEDICAMENTS VETERINAIRES AU MAGHREB Dr Rachid Bouguedour Manuscrit de la présentation donnée au cours de la Session 2 : Législation, enregistrement et contrôle des médicaments vétérinaires en Afrique Conférence de l’OIE sur les médicaments vétérinaires en Afrique, Dakar, 25-27 mars 2008 – R. Bouguedour Législation, enregistrement et procédures de contrôle des médicaments vétérinaires au Maghreb R. BOUGUEDOUR Directeur des Services Vétérinaires Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural 12, Boulevard Colonel Amirouche. Alger. Algérie. [email protected] Résumé La région du Maghreb située au Nord de l’Afrique, est composée dans sa partie centrale du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie. C’est une entité homogène où l’élevage joue un rôle prépondérant et pèse dans le produit intérieur brut agricole. Ainsi, plus de 43 millions de têtes ovines et plus de 5 millions de bovins sont élevés dans cette région, où il existe une aviculture moderne importante estimée à prés de 600 millions de poussin chair par an. Ce patrimoine animal a permis naturellement un développement du marché du médicament vétérinaire qui a pesé en 2006 plus de 91 millions d’Euros, et est en croissance régulière. L’importance de ce marché tant sur le plan de la production locale qu’à l’importation a incité les autorités de ces trois pays à le doter rapidement d’une législation spécifique et à lui donner une assise réglementaire importante. Ils disposent donc des procédures tant en matière d’enregistrement, de distribution, que de contrôle de ce produit hautement sensible. Si, globalement, ces procédures peuvent se rejoindre d’un pays à un autre il existe des spécificités que nous ferons ressortir. Ces aspects réglementaires sont en constante évolution pour pouvoir répondre aux perpétuels changements techniques et technologiques de ce produit stratégique dans le développement de l’élevage des pays du Maghreb. 2/13 Conférence de l’OIE sur les médicaments vétérinaires en Afrique, Dakar, 25-27 mars 2008 – R. Bouguedour I. Introduction La médecine vétérinaire libérale a connu, cette dernière décennie, un essor remarquable dans les pays du Maghreb (Maroc, Tunisie, Algérie) du fait de l’importance de l’élevage dans ces régions et des potentialités qu’il recèle. L’existence d’un tissu important de praticiens vétérinaires n’a bien sûr pu se concrétiser que par un développement remarquable du marché du médicament vétérinaire, encadré par une législation fournie qui a pris en charge les aspects allant de la production locale, l’importation, l’enregistrement, la distribution jusqu’au contrôle des produits mis sur le marché. Ces trois pays ont mis en place le mandat sanitaire qui permet aux praticiens de participer aux grandes campagnes de prophylaxie et de pouvoir ainsi être impliqués activement dans la surveillance épidémiologique et qui permet également aux praticiens d’avoir un contact étroit avec les éleveurs et ainsi de leurs vulgariser les pratiques de soins (Réf. 2.b ; 3.f ; 4.j). II. Productions animales et médicaments vétérinaires 1/ Zones écologiques et systèmes d’élevage L’élevage au Maghreb est essentiellement extensif pour les petits ruminants, tandis que les bovins laitiers ou de boucherie se retrouvent sur les régions des hauts plateaux ou dans le Nord autour des grandes agglomérations, de même que les grands complexes avicoles et les couvoirs modernes se retrouvent aussi dans les régions Nord et autour des centres urbains, gros consommateurs de volailles. Cette activité ne peut que s’accentuer, compte tenu du développement de la grande distribution et de chaînes de restauration rapide. Par conséquent, une plus grande médicalisation est attendue dans cette filière, phénomène qui est déjà constaté à travers l’augmentation des chiffres d’affaires lors de ces dernières années. 2/ Le marché du médicament vétérinaire Le marché du médicament vétérinaire représente environ 91 millions d’Euros (en dehors du marché des Premix). Au cours des dix dernières années, ce marché a connu un accroissement régulier estimé à 5 % par an. Cet accroissement peut s’expliquer par : - une médicalisation plus importante, avec un accroissement des praticiens dans les zones rurales ; - un développement important de l’aviculture ; - une demande accrue des éleveurs laitiers pour une prise en charge médicale régulière ; - un encadrement vétérinaire plus étroit de l’élevage ovin. Les produits utilisés le sont surtout chez les ruminants (43 millions d’ovins, 10 millions de caprins et plus de 5 millions de bovins) et la volaille (prés de 600 millions de poulets). 3/13 Conférence de l’OIE sur les médicaments vétérinaires en Afrique, Dakar, 25-27 mars 2008 – R. Bouguedour Le marché des animaux de compagnie qui pèse très peu, est appelé à s’accroître avec l’élévation du niveau de vie, notamment dans les grands centres urbains. Tableau 1 : Effectifs au Maghreb Ruminants Volailles Maroc 24.500.000 259.130.000 Algérie 24.500.000 243.700.000 Tunisie 8.150.000 74.345.000 Total 57.150.000 577.175.000 Tableau 2 : Chiffres d’affaires du Marché Millions d’€ Marché Ruminants Marché Volailles Maroc 20,00 18,00 Algérie 19,40 18,00 Tunisie 5,00 5,46 Total 44,40 41,46 Total 38,00 37,40 10,46 85,86 Marché Global 40,00 40,60 11,36 91,96 Graphiques de la configuration du marché maghrébin du médicament : Figure 1 Un marché maghrébin essentiellement Figure 3 Répartition par pays et par espèces Figure 2 Répartition par pays axé sur la volaille et les ruminants Figure 4 Répartition par pays et par espèces Figure 5 Répartition par pays et par espèces 4/13 Conférence de l’OIE sur les médicaments vétérinaires en Afrique, Dakar, 25-27 mars 2008 – R. Bouguedour Figure 6 Répartition par pays et par espèces 3/ Figure 7 Répartition par pays et par espèces Origine des médicaments vétérinaires Le Maroc, l’Algérie et la Tunisie disposent tous les trois d’une industrie pharmaceutique qui se développe et qui commence à avoir des parts de marché conséquentes. Ces unités fabriquent et conditionnent aussi bien des produits biologiques (vaccins, sérums) que les antibiotiques et antiparasitaires. Le reste des médicaments est importé, principalement à partir d’Europe. Le marché est dominé, à l’heure actuelle par des firmes internationales reconnues. Ainsi, trois laboratoires (Merial ; Ceva ; Intervet) représentent plus de 50 % du chiffre d’affaires du médicament, avec la particularité pour la firme Ceva de disposer de trois unités de fabrication dans les trois pays du Maghreb, en s’appuyant et en s’associant avec des producteurs locaux. 4/ Physionomie du marché et classes thérapeutiques Si l’on analyse les classes thérapeutiques, l’on constate que le marché au Maghreb est dominé par les anti-infectieux (35-40 %) et les antiparasitaires (20-23 %) suivi par les vaccins (15-19 %) et les vitamines (12-14 %). Tableau 3 : Répartition par classe thérapeutique Maroc Algérie Tunisie Anti-infectieux 39 % 38 % 35 % Anti-parasitaires 23 % 22 % 22 % Vaccins 17 % 15 % 19 % Vitamines 13 % 12 % 14 % Autres 8% 13 % 10 % III. Distribution du médicament Les trois pays disposent d’un réseau de distribution composé d’importateurs et de distributeurs de statut privé pour le Maroc et l’Algérie, alors qu’en Tunisie, le rôle d’importateur reste dévolu à des institutions publiques que sont la Pharmacie Centrale, l’Institut Pasteur et l’Institut de Recherche Vétérinaire, alors qu’il existe des grossistes distributeurs tenus par les pharmaciens; ce monopole 5/13 Conférence de l’OIE sur les médicaments vétérinaires en Afrique, Dakar, 25-27 mars 2008 – R. Bouguedour devrait être supprimé, selon les engagements internationaux pris par la Tunisie, en 2010-2011. (Réf. 2.a ; 2.e ; 3.b ; 3.g ; 3.h ; 4.a ; 4.b ; 4.c ; 4.d). Tous ces importateurs et distributeurs doivent être bien sûr agréés par le ministère en charge de la gestion et du contrôle des médicaments à usage vétérinaire, après avis des commissions interministérielles spécialisées. Il est à noter que tout établissement d’importation ou de distribution doit être dirigé techniquement par un vétérinaire ou un pharmacien. Par ailleurs, le vétérinaire praticien est propharmacien dans les trois pays, même si en Tunisie, se pose actuellement le fait qu’il ne peut s’approvisionner qu’auprès de la Pharmacie centrale ou de l’Institut Pasteur, sur la base d’une nomenclature établie par les autorités concernées. (Réf. 2.d ; 3.b ; 3.e ; 3.g ; 3.i ; 4.b ; 4.c ; 4.e ; 4.j). IV. Processus d’enregistrement Les Etats ont pour obligation de garantir à l’utilisateur, l’efficacité et l’innocuité du médicament à travers une bonne législation et des textes réglementaires qui viennent définir les conditions qui régissent le marché des médicaments vétérinaires, les différents acteurs, leurs rôles, le dispositif d’inspection et de contrôle ainsi que la répression des contrevenants. Les autorités chargées du contrôle des médicaments vétérinaires ont donc pour première mission de s’assurer, au moment de l’enregistrement, que le fabricant demandeur de l’homologation, répond valablement à toutes les étapes requises. Ce processus apparaît bien codifié dans les textes réglementaires qui existent tant au Maroc, en Algérie, qu’en Tunisie et l’AMM est le processus final au terme duquel l’autorité signifie son accord pour la mise sur le marché du médicament vétérinaire, objet de la demande. (Réf. 2.a ; 2.c ; 2.e ; 3.b ; 3.c ; 3.g ; 3.j ; 4.b ; 4.c ; 4.d ; 4.f ; 4.g) 1/ Aspects communs aux trois pays en matière d’enregistrement ¾ Pour la partie administrative : Une demande d’agrément d’une spécialité pharmaceutique doit être adressée au ministre responsable du service central de la pharmacie vétérinaire. Cette demande doit mentionner : 1/ les noms, prénoms, qualité et raison sociale du fabricant (ou de l’importateur) ; 2/ le numéro et la date de l’autorisation d’exercice délivrée au pharmacien ou au vétérinaire responsable de la fabrication (ou importateur). 6/13 Conférence de l’OIE sur les médicaments vétérinaires en Afrique, Dakar, 25-27 mars 2008 – R. Bouguedour 3/ la dénomination spéciale, soit un nom de fantaisie, soit un nom commun scientifique suivi du nom du fabricant ou de sa marque et du nom et adresse du responsable de la mise sur le marché ; 4/ la forme pharmaceutique, la contenance ou le nombre d’unités thérapeutiques ; 5/ la formule de préparation de la spécialité et la composition ; 6/ les modes et voies d’administration, les médications thérapeutiques, les précautions à prendre lors de l’administration, la posologie usuelle, les contre-indications et les effets secondaires ; 7/ la durée présumée de stabilité, notamment la date de péremption qui doit être portée sur le conditionnement interne et externe ; 8/ l’indication des lieux de fabrication, de contrôle, de conditionnement et de distribution ; 9/ l’attestation que le fabricant est autorisé dans son pays à produire des spécialités pharmaceutiques et que la spécialité concernée est autorisée et commercialisée dans le pays d’origine (AMM) ; 10/ la nature ou la composition du récipient avec le projet de packaging ; 11/ les échantillons modèles vente de la spécialité concernée. ¾ Pour la partie technique : Toute demande d’AMM doit être accompagnée d’un dossier technique, comprenant : 1/ la description du mode et des conditions de fabrication du médicament ; 2/ la description des techniques de contrôle des matières premières, des produits finis et si nécessaire en cours de fabrication, ainsi que l’indication des résultats obtenus par application de ces techniques ; 3/ les comptes-rendus des études pharmaco-toxicologiques. 4/ les études cliniques ainsi que les conclusions relatives notamment : a/ aux espèces animales concernées ; b/ à l’innocuité dans les conditions normales d’emploi et à son effet thérapeutique ; c/ à la posologie et à la durée de traitement et de la période d’observation ; d/ aux indications, contre-indications et effets secondaires indésirables ; aux interactions constatées éventuellement avec d’autres médicaments ; e/ aux conditions normales et particulières de prescription, de délivrance et d’emploi ; f/ aux risques cliniques de surdosage. La vérification des techniques de contrôle des matières premières et du produit fini ainsi que celle des études pharmaco-toxicologiques et cliniques présentées par les laboratoires 7/13 Conférence de l’OIE sur les médicaments vétérinaires en Afrique, Dakar, 25-27 mars 2008 – R. Bouguedour fabricants sont effectuées, si nécessaire, par des experts désignés par le ministre chargé de la pharmacie vétérinaire. 2/ Différences relevées La différence fondamentale réside dans le ministère de tutelle signataire de l’AMM. Il s’agira des ministères de la santé publique et celui de l’agriculture pour le Maroc, du ministère chargé de l’agriculture pour l’Algérie, et du ministère chargé de la santé publique pour la Tunisie. Par ailleurs, en plus de l’autorisation du fabricant de produire et commercialiser un médicament dans le pays d’origine au même titre que les autres pays, l’Algérie exige l’AMM obtenue dans un pays tiers. Enfin, le Maroc et la Tunisie ont une politique de fixation des prix applicables dans le pays, tandis que ces prix sont tout à fait libres en Algérie. 8/13 Conférence de l’OIE sur les médicaments vétérinaires en Afrique, Dakar, 25-27 mars 2008 – R. Bouguedour Figure 8 : Procédures d’enregistrement au Maroc Dépôt de dossier + Echantillons Ministère chargé de l’agriculture Ministère chargé de la santé publique Laboratoire National de Contrôle des Produits Pharmaceutiques Commission Interministérielle Accord Rejet Réserve Autorisation AMM préparée et signée par le Ministre chargé de l’agriculture AMM signée par le Ministre chargé de la santé publique AMM signée par les deux Ministres Figure 9 : Procédures d’enregistrement en Algérie. Dépôt du dossier technico-administratif + Echantillons Ministère chargé de l’Agriculture Etude des documents administratifs Etude du dossier technique par l’expert Etude de faisabilité par le Laboratoire de Contrôle ou Institut Pasteur d’Algérie Analyses + Résultats Commission interministérielle « Présentation + étude de dossier » Avis « Dossier conforme » Avis favorable Accord Rejet Réserve Avis « Résultats satisfaisants » Signature de l’AMM par le Ministre de l’agriculture 9/13 Conférence de l’OIE sur les médicaments vétérinaires en Afrique, Dakar, 25-27 mars 2008 – R. Bouguedour Figure 10 : Procédures d’enregistrement en Tunisie. Dépôt de dossier Ministère chargé de la santé publique Direction de la Pharmacie et du Médicament Rapporteur « Etude du dossier clinique et pharmacotoxicologique » Etude du dossier administratif + Préparation des réunions des commissions spécialisées et du comité technique des spécialités pharmaceutiques Laboratoire National de contrôle des médicaments OU Institut Pasteur T [Vaccins/Sérums/ Immunoglobulines] « Etude du dossier pharmaceutique » Avis de la commission spécialisée Avis du comité technique des spécialités pharmaceutiques Avis du Laboratoire de contrôle Ou Institut Pasteur Décision du Ministre de la Santé Publique Signature de l’AMM par le Ministre chargé de la santé publique V. Accord Rejet Réserve Les procédures de contrôle Il existe au sein des trois pays des procédures d’inspection et de contrôle que l’on peut retrouver à différentes étapes : 1/ Au moment de la demande d’AMM Le dépôt d’échantillons du produit pour lequel est demandée une AMM est indispensable et fait partie de la procédure réglementaire. Les échantillons sont analysés sous tous les aspects par les laboratoires nationaux de contrôle des produits pharmaceutiques qui existent au sein des trois pays et un résultat favorable est indispensable à l’obtention de l’AMM, nonobstant les autres aspects technico-administratifs. (Réf. 2.f ; 3.c ; 4.d) 10/13 Conférence de l’OIE sur les médicaments vétérinaires en Afrique, Dakar, 25-27 mars 2008 – R. Bouguedour Il existe un Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques au Maroc et en Tunisie, alors qu’en Algérie, il existe deux entités publiques (SAIDAL et DIGROMED) qui procèdent aux analyses des médicaments vétérinaires pour le compte du ministère de l’agriculture. Il est à noter que l’Algérie dispose aussi d’un Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques qui est agréé par l’OMS et la Pharmacopée européenne et où le ministère de l’agriculture siège au Conseil d’administration. A l’heure actuelle, il contrôle les produits pharmaceutiques à usage humain et des accords prochains permettront aussi le contrôle du médicament à usage vétérinaire. L’Institut Pasteur d’Algérie procède au contrôle des produits biologiques, tant humains que vétérinaires. 2/ Au moment de l’importation Il existe des procédures de contrôle aux postes frontières où des inspecteurs vétérinaires sont en position d’activité permanente. Le contrôle concerne aussi bien la vérification de l’AMM, que le contrôle physique des produits (identification, date de péremption, chaîne de froid et conditions de transport). Ce contrôle peut aussi consister en des prélèvements aléatoires pour analyse de laboratoire. 3/ Au moment de la distribution Au niveau des distributeurs et des praticiens privés, il peut y avoir des contrôles inopinés, dans le but de s’assurer des conditions de stockage des médicaments, de l’absence de produits périmés et de les saisir le cas échant, ainsi que de l’absence de produits non homologués, le respect de la chaîne de froid pour les produits biologiques… 4/ Pharmacovigilance L’Algérie a mis en place un réseau de pharmacovigilance avec les praticiens privés ; une fiche commémorative est à leur niveau pour relever toute anomalie ou effet indésirable d’un médicament lors de son utilisation, qu’ils doivent renvoyer au niveau de la direction centrale. VI. Conclusion La région centrale du Maghreb a su se doter d’une assise réglementaire en matière d’encadrement du médicament à usage vétérinaire et d’une industrie pharmaceutique dont le chiffre d’affaires n’est pas négligeable et qui a pu même se placer à l’export (5-6 millions d’euros de produits exportés par an). Il s’agit aujourd’hui de mettre en place les conditions afin que les Bonnes Pratiques de Fabrication et les Bonnes Pratiques de Distribution soient bien assimilées et bien intégrées par tous les acteurs de la filière. Rester à l’écoute des innovations technologiques et des avancées techniques doit être un leitmotiv à tous les niveaux. 11/13 Conférence de l’OIE sur les médicaments vétérinaires en Afrique, Dakar, 25-27 mars 2008 – R. Bouguedour Par ailleurs, l’intégration économique de la zone UMA, comme le préconise la « Convention relative à la médecine vétérinaire et à la coopération dans le domaine de la santé animale entre les Etats membres de l’Union du Maghreb Arabe » des 09 et 10 mars 1991, notamment son article 2 - 5e tiret -, pourrait aider à insuffler une dynamique d’un marché en plein essor (Réf. 1). Références 1. Convention relative à la médecine vétérinaire et à la coopération dans le domaine de la santé animale entre les Etats membres de l’Union du Maghreb Arabe. 2. Législation marocaine, a. Loi n° 17-04 portant code du médicament et de la pharmacie (Bulletin officiel du 07/12/2006). b. Dahir n° 1-80-340 du 25 décembre 1980 portant promulgation de la Loi n° 21-80 relative à l’exercice à titre privé de la médecine vétérinaire, de la chirurgie et de la pharmacie vétérinaires. c. Dahir n° 1-59-367 du 19 février 1960 portant réglementation de l’exercice des professions de médecin, pharmacien, chirurgien dentiste, herboriste et sage-femme, tel qu’il a été complété et modifié. d. Décret n° 2-82-541 du 15 mars 1983 pris pour l’application de la loi n° 21-80 du 25 décembre 1980 relative à l’exercice à titre privé de la médecine vétérinaire, de la chirurgie et de la pharmacie vétérinaires. e. Décret n° 2-76-266 du 6 mai 1977 relatif à l’agrément, à l’autorisation de débit des spécialités pharmaceutiques et à la publicité des médicaments spécialisés à l’officine pharmaceutiques. f. Décret n° 2-72-373 du 24 avril 1974 portant création d’un laboratoire national de contrôle des médicaments et des spécialités pharmaceutiques ; 3. Législation algérienne, a. Loi 85-05 du 16 février 1985, relative à la protection et à la promotion de la santé. b. Loi 88-08 du 26 janvier 1988, relative à la médecine vétérinaire et la protection de la santé animale – Algérie. c. Décret exécutif 90-240 du 04 août 1990 fixant les conditions de fabrication, de mise en vente et de contrôle des médicaments vétérinaires. – Algérie. d. Décret exécutif n°02-216 du 20 Juin 2002 définissant les produits pharmaceutiques à usages vétérinaires soumis au taux de 7% sur la valeur ajoutée. e. Décret exécutif n° 06-118 du 12 mars 2006, complétant le décret exécutif n° 88-252 du 31 décembre 1988 fixant les conditions d’exercice à titre privé des activités de médecine vétérinaire et de la chirurgie des animaux. f. Arrêté du 14 juillet 2005 modifiant et complétant l’arrêté du 30 novembre 2003, fixant les modalités d’attribution du mandat sanitaire aux vétérinaires praticiens exerçants à titre privé pour la réalisation des programmes de prévention et d’éradication des maladies animales ordonnés par l’autorité vétérinaire nationale. 12/13 Conférence de l’OIE sur les médicaments vétérinaires en Afrique, Dakar, 25-27 mars 2008 – R. Bouguedour g. Arrêté interministériel n°204 SPM du 10 Avril 1994 portant composition et conditions de fonctionnement de la commission prévue à l’article 3 du décret exécutif n° 90-240 du 04 Août 1990 fixant les conditions de fabrication, de mise en vente et du contrôle de médicaments vétérinaires. h. Arrêté du 28 mars 2006 précisant les dispositions relatives aux conditions de délivrance de l’agrément sanitaire des établissements de production, de conditionnement et d’entreposage des aliments pour animaux. i. Décision n° 03 SPM du 27 janvier 1996, portant désignation des membres de la commission interministérielle chargée de l’instruction des demandes d’accords préalable et des autorisations administratives des établissements de fabrication et de vente en gros des médicaments à usage vétérinaire. j. Décision n° 557 du 31 mai 2004, fixant la liste des experts agréés auprès de la commission interministérielle chargée de statuer sur les autorisations de mise sur le marché des médicaments à usage vétérinaire. 4. Législation tunisienne : a. Loi n° 69-54 du 26 Juillet 1969, portant réglementation des substances vénéneuses. b. Loi n°73-55 du 3 Août 1973, organisant les professions pharmaceutiques, c. Loi n°78-23 du 8 mars 1978 organisant la pharmacie vétérinaire. d. Loi n°85-91 du 22 Novembre 1985, réglementant la fabrication et l'enregistrement des médicaments destinés à la médecine humaine. e. Loi n° 92/75 d’août 1992 de août 1992, organisant la propharmacie vétérinaire. f. Décret n° 79-831 du 28 septembre 1979, déterminant les règles de bonnes pratiques de fabrication des médicaments vétérinaires et du contrôle de leur qualité, de leur conditionnement, étiquetage, dénomination, ainsi que des modalités de demande de visa. g. Arrêté du Ministre de la Santé Publique du 10 Septembre 1996, fixant les modalités d'octroi d'une autorisation de mise sur le marché de médicaments à usage humain, son renouvellement et sa cession. h. Arrêté du ministre de la santé publique du 15 octobre 2002, fixant la composition et le fonctionnement du comité technique des spécialités pharmaceutiques, en vue de l'autorisation de mise sur le marché. i. Arrêté du 28 mars 1980 des ministres des finances, et de la santé publique fixant le droit de demande de visa d’un médicament vétérinaire modifié par l’arrêté du 25 janvier 1993. j. Arrêté interministériel du 12 février 2000 fixant les conditions d’approvisionnement des vétérinaires en produit pharmaceutiques et biologiques destinés à l’usage vétérinaire. k. Arrêté ministériel du 28 juillet 2004 portant modalités d’octroi du mandat sanitaire. 13/13