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Hotel | Victor - Miami
En tout premier, les valises posées, les fenêtres ouvertes, il y a
la vue, une vue de carte postale, absolument, comme retouchée
tellement elle est idyllique. Une vue turquoise le jour, orange le soir,
avec du sable à perte de vue, et ondoyant sous le vent léger, le vert
des palmiers. Plus que parfait.
Texte : Monique Neubourg | Photos : © D.R.
Hotel | Victor - Miami
“ Douceur est le mot qui qualifie le
mieux un séjour à l’hôtel Victor. ”
Ainsi est Miami, plein sud, plus loin, il y a les
Keys, et Cuba. Plus près, autour de l’hôtel, à
un jet de petit parasol à cocktail, on trouve des
petits paradis. Une jungle, « Jungle Island », avec
des orangs-outangs, 300 sortes d’oiseaux et le
chimérique ligre, né de l’union d’une tigresse et
d’un lion. Un rendez-vous escarpé des bikers,
« Oleta River State Park ». Le très dansant
« Club Space » avec ses DJs triés sur le volet.
Art déco de la première à la dernière pierre, le
quartier architecturalement incontournable,
avec son musée, sur Ocean Drive aussi. Toute
d’eau de source, cette piscine très spéciale, la
« Venetia Pool » riche de ses cascades. Une
piscine, magnifique même si plus modeste, l’hôtel
Victor en possède une, entourée de moelleux
transats XXL, au 2e étage. Plus hardcore, la salle
de gymnastique bien équipée pour faire travailler
chaque muscle de son corps. Son complément
indispensable, le spa, dessiné par Jacques Garcia,
propose, y compris aux non-sportifs, un hammam
(à la Turque, une rareté dans cette partie des USA)
de marbre vêtu, et des soins extravagants tant par
leur variété que par leur originalité décadente,
une super pédicure au champagne ou un massage
sous une fine pluie d’eau de Vichy ! Les chambres
quant à elles doivent tout au duo surdoué Yabu
Pushelberg, qui décline le style balnéaire avec une
pointe japonisante, couleurs claires, linge en lin,
cloisons coulissantes et parquet qui ne se cache
pas.
Le Japon est très bien représenté au rayon
restauration avec les sushis haute coupure
du chef Kevin Chun (connu par ses deux
restaurants new-yorkais, « Sushi Seki » et
« Sushi Mikasa »). Petits et grands apprécieront
le bec sucré et délicieusement régressif de celui
qui a décidé que l’hôtel abriterait aussi bien la
« Sugar Factory American Brasserie » ainsi que le
« Pinkberry Ocean Drive », hyperglycémiés l’un
comme l’autre. Dans la première, on trouve des
sundaes ébouriffants, des cocktails pour adultes
assortis de friandises enfantines, des gaufres
tellement garnies qu’on dirait des gratte-ciel, ainsi
que, plus raisonnables, des salades, des burgers et
des pizzas. Dans le second, c’est la fête du yaourt
glacé en cornet, en milkshake, en sandwich.
C’est là que l’on comprend l’utilité du gymnase,
le passage détox au spa, l’absolue nécessité des
menus aériens de chef Kevin et l’usage intensif
des vélos prêtés par l’hôtel, tant il est difficile de
résister à ces succulentes douceurs.
Douceur est le mot qui qualifie le mieux un
séjour à l’hôtel Victor. Chaque minute, à quelque
endroit que l’on se trouve, y est confite dans
cet état, les cinq sens en sont bercés. Douceur.
Extrême douceur...
http://hotelvictorsouthbeach.com