GENDARMERIE brigade rapide d`intervention La voiture bleue qui

Sarreguemines Agglomération
Mercredi 3 Août 2011
CIRCULATION
rn61
Place au gibier
sur la voie rapide
GENDARMERIE
06
10 576
Une unité très spéciale traque les grandes vitesses sur routes et autoroute. Depuis quelques jours, ces
gendarmes font équipe avec un véhicule qui, pour d’évidentes raisons de service, en a sous le capot. Reportage.
S
Les engins n’ont pas traîné pour préparer l’espace devant
accueillir le passage grande faune "sous" la RN 61. Photo RL
Depuis lundi, la RN 61, entre
le giratoire de Woustviller et le
péage de l’A4, est fermée à la
circulation. Ceci jusqu’au
21 août. Il ne s’agit pas de
réaliser la mise en 2X2 voies de
cette portion, mais d’installer
un passage à gibier dit "grande
faune". Ce qui entraîne logiquement une déviation depuis
la route de Willerwald et l’autoroute à travers Hambach et
Roth jusqu’à la Rotherspitz, et
vice versa.
Doit-on craindre que les travaux durent plus longtemps
que prévu ? La météo est capri-
cieuse, mais les engins de chantier s’activent sans traîner. Hier,
un ballet incessant de remorques tirées par des camions ou
des tracteurs recueillait la terre
évacuée par deux pelleteuses.
Sur un espace qui pourrait être
dédié à un troupeau d’éléphants, tant les engins ont
creusé vite, profond et large !
Pour l’heure, ce sont d’autres
"animaux" qui transitent
désormais par Hambach :
motos, voitures, poids lourds.
Ces derniers peinent sur les
quelques ralentisseurs et les
nombreuses chicanes…
NÉCROLOGIE
Mme Anne Muller
HUNDLING. – Mme Anne
Muller, doyenne du village, est
décédée à Hundling, le 1er août, à
l’âge de 98 ans. Née Schneider, le
21 décembre 1912 à Hundling,
elle était veuve de M. Nicolas
Muller depuis 1997. La défunte
était mère de quatre enfants, dont
un décédé, et avait la joie d’être
plusieurs fois grand-mère et arrière-grand-mère. Retraitée, elle était
domiciliée à Hundling. La cérémonie religieuse sera célébrée ce
jeudi 4 août, à 15 h, en l’église
Saint-Jacques de Hundling.
er vice de contrôle de
vitesse normal pour les
gendarmes de la BRI (brigade rapide d’intervention) hier
après-midi sur l’autoroute A4.
Le chef Bruno Zaffino, accompagné du gendarme Guillaume Villeret, est sur le pont.
Le véhicule Subaru avec lequel
ils faisaient équipe, a quitté le
service, troqué depuis quelques
jours par une belle Megane RS
Renault sport de 265 chevaux,
tout droit issue des ateliers. Au
premier regard, avec sa robe bleu
et sa carrosserie sérigraphiée,
son appartenance à la gendarmerie ne fait pas de doute. Au
second également, puisque
cette merveilleuse mécanique
ou VRI (voiture rapide d’intervention) accompagne désormais les hommes de cette unité
très spéciale sur les routes. Elle a
cette particularité de passer de 0
à 200 km/h en moins de 21
secondes, et à 100 en 5,9 secondes. Une vraie bête !
Pilote et copilote prennent la
direction de Sarreguemines afin
de rejoindre un point de contrôle à hauteur de Burbach.
En chemin, il est intéressant
de voir à quel point les automobilistes lèvent discrètement le
pied à la vue de cette voiture
d’un bleu un peu suspect, il faut
le dire. « Lorsque nous nous trouvons dans le flot de circulation,
nous ouvrons l’œil pour repérer
les éventuelles infractions au
code de la route, téléphone au
volant, ou occupation de la voie
de gauche par exemple », souligne le chef Zaffino.
Au détour d’une courbe et
d’une ligne droite, la Mégane se
champignon avec une rapidité
surprenante. En quelques
secondes, la Mégane rejoint la
voie et se place devant la BMW
pour faire cesser l’infraction. Le
conducteur trop pressé réduit
l’allure. Pas besoin de lui faire un
dessin : il comprend vite qu’il
faut gentiment suivre les gendarmes jusqu’à la prochaine aire.
Il repart à pied
Avec sa robe bleue, la Mégane appartient à la catégorie des bolides de
la nouvelle génération. Elle est opérationnelle sur l’autoroute, mais également
les principaux axes routiers de l’arrondissement. Photos Laurent MAMI
stationne sur une voie de service, prête à bondir à la première
incartade. Le pistolet laser entre
en scène et pointe les voitures à
quelque 800 m.
« 177 km/h à 600 m »
Une Ferrari suivie d’une Porsche surgit à l’horizon, sans affoler l’aiguille. Les minutes passent. Sous les pâles rayons du
soleil, la sagesse est de rigueur
sur le macadam. Rassurant. Le
gendarme Villeret repère bien
quelques anomalies à 140, et
même 150… Mais ce n’est pas la
cible du service. « À l’œil, on
voit tout de suite une voiture qui
descend rapidement », soufflent
les gendarmes.
L’étranger ou le Français habitant ailleurs, qui tombe dans les
mailles du filet, doit payer sur le
M. Gérard Kiefer
champ une consignation de
135 € (entre 40 et 50 km/h au
dessus de la vitesse autorisée)
ou 750 € (plus de 50 km/h).
Toujours en liquide ou en chèque émanant d’une banque française.
L’heure tourne, et toujours
rien à signaler. « 177 à 600 m »,
annonce subitement le gendarme Villeret. Le pilote enclenche la première, et appuie sur le
Penaud, l’homme s’extrait de
l’habitacle et présente ses
papiers. « Je roulais à combien ? », demande-t-il naïvement. Le chiffre l’étonne : « J’ai
été doublé par une Mercedes.
Peut être à 160… Mais jamais à
177 ! » Et pourtant.
Les gendarmes réalisent
qu’étant titulaire d’un permis
probatoire autorisant la circulation à 110 km/h sur autoroute, il
va se retrouver à pied puisqu’il
roulait tout de même 67 km/h
trop vite. Le passager prendra le
volant afin de mener la berline
allemande jusqu’à l’unité pour
les formalités administratives de
circonstances.
« On va le passer au fichier,
puis établir la rétention du permis de conduire, faire l’audition
et informer le magistrat du parquet de Saverne (la zone où
l’infraction ayant été commise
se situant dans le Bas-Rhin).
Pour terminer, l’arrêté de suspension sera faxé à la sous-préfecture pour officialiser l’acte »,
résume le chef. La routine pour
ces spécialistes des infractions
de ce type.
I. F.
12 infractions en juillet
OERMINGEN. – M. Gérard Kiefer, âgé de 77 ans, est décédé le
29 juillet, à Oermingen. Né le 7 septembre 1933, il était célibataire.
Agriculteur, il habitait avec sa sœur Odile et son frère Gilbert à
Oermingen. Ses obsèques ont été célébrées, mardi 2 août, à 14 h 30,
en l’église catholique d’Oermingen.
Nos condoléances aux familles en deuil.
COURRIER DES LECTEURS
La déviation sud
est-elle nécessaire ?
Une lectrice, Mme DV, nous
écrit à propos du projet de réalisation de la déviation Sud de
Sarreguemines. Elle se demande
si une déviation est vraiment
nécessaire. « Résoudra-t-elle le
problème des bouchons ? Est-ce
que ça ne coince pas ailleurs ? Au
niveau du rond-point de Roth à la
sortie de Sarreguemines, auquel
cas aucune déviation ne supprimera les bouchons. » Cette lectrice note aussi que l’on n’insiste
pas assez sur l’impact environnemental du projet. « Est-ce qu’au
XXIe siècle il faut encore détruire
une forêt et bétonner des terres
pour créer une nouvelle route ?
Les coûts mentionnés sont-ils réalistes ? En particulier le tracé avec
un viaduc. Certains attendent
peut-être une déviation mais pour
d’autres c’est un cauchemar qui
se profile avec cette destruction
de forêt et le bruit d’une autoroute
au fond du jardin ! »
FOOTBALL
Supporters de l’OM
L’association South Winners section Moselle organise deux déplacements afin de soutenir l’OM, d’abord face à Saint-Etienne le dimanche 21 août puis face au Stade Rennais le 10 septembre. Départ de
Forbach. Prix : 75 €. Inscriptions au 06 37 10 67 71.
Le chef
Zaffino (au
volant) et le
gendarme.
Villeret
prennent leur
service.
CULTURE
Cette unité autonome dépendant de l’EDSR (escadron
départemental de sécurité routière) installée au peloton autoroutier de Phalsbourg, est armée par trois pilotes : le chef
Zaffino ; les gendarmes Guillaume Villeret et Patrick Demange.
Le brigadier Emmanuelle Chaupart complète l’équipe.
Le capitaine Scherrer, patron de l’escadron stationné à Metz,
résume la mission de ces spécialistes triés sur le volet, testés
sous toutes les coutures, et entraînés à intervenir dans des
situations forcément particulières : « Repérer les grands excès
de vitesse principalement sur autoroute, mais aussi traquer
toutes les infractions. Ils peuvent aussi sortir sur les axes
principaux de circulation, plus rarement, être engagés sur un
dispositif de recherche de malfaiteur par exemple ».
Depuis le début du mois de juillet, douze automobilistes
sont tombées dans les mailles de leur filet pour trop grande
vitesse.
sarre à contes à remelfing
Un jongleur au grand cœur
Invitez un jongleur doué, un
comédien qui l’est tout autant,
et… Donald Duck, le célèbre
canard de Walt Disney (voix et
gestuelle) : vous obtenez un
spectacle époustouflant, mené
tambour battant par un génial
saltimbanque argentin âgé de 36
ans. A Rémelfing, place du Château, le public du festival itinérant de la Sarre à contes est
subjugué. « J’avais, plusieurs
le chiffre
brigade rapide d’intervention
La voiture bleue
qui fait voir rouge
fois, entendu parler de ce festival
mais je n’y avais jamais été.
Cette fois je suis venue, j’habite la
commune. C’était fantastique »,
commente cette mère de famille
à l’issue du spectacle. Comme
elle, beaucoup sont enthousiastes. Sebastian Guz, l’artiste du
soir, a emballé le public.
Retour en arrière. Tout commence avec l’arrivée des retardataires. El Nino les place. Il va
chercher un banc, l’installe au
milieu de la cour et y fait asseoir
une spectatrice d’abord placée
au premier rang par El Nino… qui
a demandé à un monsieur de se
lever. Plus tard, El Nino confie sa
veste à un spectateur qui doit la
tenir à bout de bras. Gros yeux,
interjections, remarques, mimiques, onomatopées… El Nino
joue avec le public.
Jean-Paul, spectateur intégré
au spectacle, doit lancer une
balle de ping-pong de sa bouche
vers un minuscule panier de basket attaché sur la tête de l’El
Nino. L’artiste s’arrange pour que
seul le dernier essai soit le bon.
Jean-Paul gagne… une sucette.
Yann, jeune acteur d’un soir
aussi. La mère de famille à qui le
clown reproche un regard fixe et
des bras croisés gagne aussi sa
sucette. Elle a ramassé la balle de
ping-pong qui a roulé au sol et l’a
ramenée à l’artiste.
Sébastien Guz alias El Nino
Costrini jongle avec des torches
enflammées, puis sept balles à
un rythme endiablé et visuellement original. Les balles rebondissent sur une mini-rampe de
skate. Le bruitage est ciselé, la
musique pertinemment lancée
ou pas.
Premier cirque argentin
« Je viens d’Argentine. Depuis
seize ans je travaille dans la rue
et au théâtre pour voir les gens
souriants », confie El Nino. Et de
proposer sa « petite réflexion du
monde dans lequel on vit selon El
Nino Costrini. » L’artiste dépose
un globe en plastique légèrement
dégonflé sur le doigt d’une petite
fille après l’avoir fait tourner.
« C’est notre maison, ta maison.
C’est symbolique parce que vous
les enfants, vous êtes le futur du
monde », déclare l’artiste. Aux
« grands », posant un doigt en
divers endroits du globe, il
donne à entendre des bruits
d’embouteillages, le plaisir féminin, des chants africains, un
extrait de discours hitlérien, des
bombardements, des cris de
bébé. « Non, non », supplie El
Nino en réconfortant son ballon
par des caresses. « Si on tourne
ensemble avec le cœur, on laissera peut-être quelque chose ».
Odile BECKER
PERMANENCE
UFC Que choisir
Les permanences de l’UFC Que choisir, tenues habituellement au 17A, rue Poincaré à Sarreguemines, ne seront pas
assurées jusqu’au 16 août inclus.
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Sebastian Guz, alias El Nino Costrini, a fait rire le public à
Rémelfing. Mais il l’a aussi fait réfléchir Photo RL
C’est le nombre de nuits
réalisées, en 2010, par le
centre d’hébergement et
de réinsertion sociale
(CHRS) Udaf de Sarreguemines situé rue Alexandre-Geiger. Cette structure
est la seule à agir dans le
domaine de l’accueil
d’urgence dans la cité de
la Faïence.
Elle dispose de 24 places.
Le CHRS a enregistré 163
admissions en urgence,
pour 158 sorties. L’UDAF
a reçu 341 demandes
concernant 416 personnes. « L’activité 2010 est
en augmentation de 10 %
par rapport à celle de
2009 », constate
Christine Auclair,
directrice du CHRS.
L’accueil au CHRS s’effectue 7/7 et 24b/24.
URGENCES
Pharmacies
Sarreguemines : appeler le
commissariat au
03 87 98 42 54.
Médecins
Régime général et SSM :
en l’absence du médecin
traitant, tél. 0 820 33 20
20. En cas d’urgence,
appeler le 15.
Ambulances
Appeler le 15.
Gendarmeries
Sarreguemines : 67, rue du
Maréchal-Foch, tél.
03 87 95 22 88 ou 17.
Sarralbe : 11, rue de Strasbourg, tél. 03 87 97 80 19.
Puttelange-aux-Lacs : rue
des Tuileries, tél.
03 87 09 60 09.
Police
Sarreguemines : 26, rue
Poincaré, tél. 17 ou
03 87 98 42 54.
Sapeurs-pompiers
Permanence : tél. 18.
BOUGER
Club vosgien
Col du pigeonnier : le Club
vosgien organise une sortie le
dimanche 7 août, à Petit-Wingencol du Pigeonnier. Difficulté 3
étoiles. Départ à 7 h en voitures
particulières au parking de la
Poste Sarreguemines (68 km), et
départ de la randonnée à 8 h 20,
du parking de la salle socioculturelle à Petit-Wingen. Randonnée
du matin environs 4 heures, avec
dénivelé de 240 mètres ; randonnée de l’après-midi environ 2 heures 30 avec dénivelé de 80 mètres.
Renseignements au
03 87 98 23 97 ou sur www.clubvosgien-sarreguemines
A Reischshoffen : le Club vosgien organise le dimanche
14 août, sa sortie commune avec
le club vosgien de Niederbronn.
Départ en voitures particulières à
8 h, au parking de la Poste à
Sarreguemines, et départ de la
randonnée à 9 h, au plan d’eau de
Reichshoffen. Distances : le
matin 11 km, et l’après-midi
11 km.
Réservation pour le repas
auprès de Jacqueline Daniel pour
le mercredi 10 août dernier délai.
Renseignements au
03 87 02 35 88 ou
06 86 58 81 91 ou [email protected]