La bouche et le menton de toutes les races
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La bouche et le menton de toutes les races
Extrait de l’intervention de M. Andrew H.Brace au séminaire des juges de la Tibetan Spaniel Association publié avec l’autorisation de l’auteur. Traduction Raymonde Dufourg l u e n g a p ’L E > La tête de l’Epagneul Tibétain doit être petite par rapport à son corps, alors que la tête du Pékinois doit apparaître massive. Et elle doit être portée fièrement. Lorsque vous jugez des Tibétains, si vous arrivez à vous représenter mentalement tous les chiens en noir et à les juger comme des silhouettes - je trouve que c’est toujours la meilleure manière d’évaluer l’allure générale des chiens - vous devez voir une silhouette qui n’est pas dominée par la tête. Si la tête semble imposante, demandez-vous si son importance n’est pas disproportionnée ? Le standard demande que les mâles aient une tête masculine, mais insiste sur le fait qu’elle ne doit pas être grossière. Il y a un monde de différence entre une tête qui a de la puissance et une expression vraiment masculine, tout en gardant de la qualité, et une tête qui doit sa puissance au fait qu’elle est exagérée, lourde et qu’elle manque de raffinement. > Le crâne doit être légèrement en dôme, sa largeur et sa longueur moyennes. Le léger dôme est une caractéristique de la race, diamétralement opposée au dessus de crâne parfaitement plat dont rèvent les éleveurs de Pékinois. Il a aussi une largeur et une longueur moyennes. Je trouve que de nos jours, certains Tibétains ont un crâne trop large qui détruit l’équilibre de la tête tout autant que l’expression. Le stop est léger mais marqué - un stop trop important nous ramène encore tout droit au Pékinois, et trop peu de stop engendre un manque de type dans l’autre sens, donnant une tête tout à fait ordinaire. > Le museau est ennuyeux chez le Tibétain. Nous demandons qu’il soit d’une longueur moyenne, tronqué, avec de la substance mais cependant dénué de rides. Les Tibétains actuels ont beaucoup plus de coussinets que de fondateurs de la race, mais dans certains cas on trouve pratiquement trop de coussinets qui souvent vont de pair avec des rides à la base du museau, créant - oui, vous avez deviné - un air pékinoisé. En fait, le museau tronqué ne doit en aucun cas paraître osseux, mais doit être bien couvert de chair pour donner une impression de douceur. C’est la meilleure manière dont je puisse le décrire. > La bouche et le menton de toutes les races orientales sont d’une importance vitale pour créer l’expression, et je ne peux trop insister sur la nécessité d’une bonne hauteur et largeur de menton, alliées à une bouche légèrement prognathe du bas. Un t e b i T du nombre étonnant de juges semble penser que toutes les races doivent avoir un parfait articulé en ciseaux. La classique expression Tibétaine ne peut s’obtenir que lorsque le menton a une forme correcte et que la bouche aussi est adéquate. Ce n’est qu’ainsi que vous pouvez obtenir cette expression “arrogante” et distante qui est essentielle. Nous avons malheureusement perdu la référence à l’expression “simiesque” de l’ancien standard. > Les Yeux : Avec des yeux brun foncé, ovales, vifs, expressifs,de dimension moyenne, assez bien écartés, mais dirigés vers l’avant, avec des bords de paupière noirs, la parfaite expression Tibétaine est étonnamment simiesque. Si vous ne me croyez pas, faites un tour dans votre zoo local et étudiez les primates ! Un petit oeil en amande donnera une vilaine expression dure. Un oeil trop ouvert donne une expression plus sauvage, qui rappelle le Carlin. Une forme correcte de l’oeil est importante pour l’expression et c’est un point qui n’est pas bon chez beaucoup de Tibétains. Il en est de même pour la couleur, bien que je doive confesser avoir placé les yeux légèrement clairs assez bas dans ma propre liste de priorités. Un point intéressant, rarement mentionné, est qu’un oeil trop foncé est tout aussi préjudiciable qu’un oeil trop clair. Un oeil noir donnera une expression dure et détruira ce regard doux du Tibétain. Ceci est ma théorie, qui est également applicable à ma propre race - les Beagles - mais regardez certains Tibétains aux yeux noirs et vous comprendrez ce que j’ai voulu dire. > Les oreilles : Toujours à propos de la tête, nous en arrivons à l’un des traits les plus importants du vrai Tibétain parce qu’il affecte la tête, la silhouette et l’impression d’équilibre général : ce sont les oreilles. Le Tibétain doit avoir des oreilles de grandeur moyenne, attachées assez haut, légèrement décollées du crâne. Elles doivent aussi être bien frangées chez les adultes. Il semble qu’il y ait un nombre croissant de Tibétains dont les oreilles ne sont pas ou trop peu décollées du crâne; elles pendent à plat contre le crâne et souvent portent un poil épais, court, plutôt que les franges requises. Ces oreilles plantées bas, lourdes, tendent à donner un type de face s’apparentant à celle d’un nounours en peluche, qui peut sembler assez attrayante aux profanes, mais est véritablement tout à fait atypique. L’étude de photos anciennes révèrera à quel point la position et le port de l’oreille peuvent ne pas s’être significativement améliorés au fil des ans. A suivre.... 21