Richard Gotainer, la bio. Richard Gotainer naît à Paris le 30 mars

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Richard Gotainer, la bio. Richard Gotainer naît à Paris le 30 mars
Richard Gotainer, la bio.
Richard Gotainer naît à Paris le 30 mars 1948 de parents de sexes opposés. Il fait
preuve, dès sa prime enfance, de dispositions humoristiques évidentes servies par un
goût inné pour l’exhibition.
Dès cinq ans, il fait le zigoto dans la cour de son immeuble pour faire rire les enfants qui,
de leur balcon et en guise de cachet, lui jettent des bonbons. Cette vocation à faire
poiler ses petits camarades va mûrir dans les cours de récré, au local des louveteaux et
un peu plus tard, lors des veillées au feu de bois chez les Éclaireurs. Mais pour l’instant,
le jeune Richard n’a pas de plan de carrière, si ce n’est de sourire à la vie. Quand on lui
demande ce qu’il veut faire plus tard, lui, c’est plutôt chef indien. Sans doute à cause
des plumes. C’est un rêveur.
À partir de 1960, tout va basculer. Richard, qui a douze ans et demi, part pour la
première fois en colonie de vacances. De batailles de polochons en rigolades nocturnes
à la lueur des lampes de poche, il se fait des copains, des complices, des déconneurs
qui passent leur temps à ricaner et à dire des bêtises. Parmi eux il y a Jacky, celui de la
télé. Au cours des quatre ans où Richard fréquente cette colo, canalisés par une équipe
de moniteurs dévoués et malins, tous ces déconnages vont finir par se transformer en
sketches, en chorales, en ballets. Une vocation est née. Richard veut faire du spectacle.
L’idée ne le quittera plus.
À 13 ans, son père lui offre un magnétophone. C’est une révélation. Richard passe
longues heures enfermé dans sa chambre, à enregistrer des histoires, bidouiller des
bruitages, inventer des fausses pubs (déjà), maniant la réglette de montage et le scotch
comme personne.
En dehors des vacances, les potes de la colo continuent de se fréquenter à Paris. Avec
Jacky, ils ont décidé de devenir Poiret et Serrault. Alors ils écrivent des sketches,
répètent, donnent des représentations dans des fêtes de patronage, passent des
auditions.
C’est à cette époque que notre artiste en herbe subit un violent choc traumatique : les
Beatles. C’est eux qui lui donneront son goût pour la musique, les cheveux longs, les
dégaines qui clignotent et les voyages lointains.
En 1967, un bac philo sous le bras, Richard entre sans conviction à la fac de droit. Très
vite il se partagera entre un parcours d’étudiant médiocre et des petits boulots :
chauffeur livreur, vendeur de journaux, garçon de café, marchand de fruits et légumes,
vendeur de meubles, démonstrateur de foire, photographe de mariage, enquêteur pour
une agence de marketing et… professeur de publicité !?! Parachuté enseignant dans
une matière où il débarque, il en profite pour apprendre.
Nouvelle révélation. Publicitaire, c’est ça qu’il veut faire comme métier. Après quatre
ans de glandouille en fac, il abandonne les études de droit et se lance à la conquête des
agences.
Il est engagé à la J.Walter Thomson comme rédacteur débutant. Très enthousiaste, il
propose systématiquement des campagnes radio pour tous les produits sur lesquels il
travaille. Ce que personne ne lui demande, d’ailleurs. La nuit, dans des sous-sols de
banlieue, sur des coins de tables de cuisine, avec des potes musiciens amateurs, il
enregistre des jingles et des sketches. Mais l’agence très « lessivière » est assez peu
sensible aux farfeluteries sonores du jeune créatif et jamais aucun projet ne voit le jour.
Qu’importe, les jingles refusés, il les transforme en chansons… Et pour ce qui est de
ses services, il les propose en freelance à d’autres agences.
Au bout d’un an, en 1974, il est viré en même temps que son directeur de création, sorte
de béquillard des bois nommé Jacques Gaudillat. Avec les indemnités de licenciement,
les deux complices fondent GATKESS Productions et se mettent à démarcher les
grosses agences. L’objectif est de vendre de la pub sonore de qualité pour se donner
les moyens de produire des disques. Ses disques.
Avec Banga et Belle des champs, le Gotainer commence à se faire repérer. Devant
l’importance des campagnes, les coins de tables ne suffisent plus. Il faut aller dans des
vrais studios avec des vrais musiciens.
C’est au cours de l’une de ces séances que Richard rencontre Claude Engel. Quelques
mois plus tard, les compères enregistreront en trente-deux jours et 16 pistes, leur
premier album : "Le Forgeur de tempos". On est en 1977.
En 1979, le duo renforcé de Celmar Engel sort un deuxième album : "Contes de
traviole". Suivront trois 45 tours, "Primitif", "Chipie" et "Le Sampa", premier disque d’or.
En 1982 sort "Chants Zazous" avec le "Mambo du Décalco", également album d’or.
Poussé par Coluche à faire sa première partie, il monte pour la première fois sur scène
en qualité de chanteur, au Café de la Gare. Pendant ce temps là, on entend "Infinitif",
"Vittel" , "Danette", "BN", "Saupiquet" sur toutes les ondes.
En 83, il fait la première partie d’Eddy Mitchell à l’Olympia et quelques temps plus tard
son propre Olympia avec "Show Zazou", suivi d’une tournée.
1985 c’est l’année du "Youki". Vient ensuite l’heure des "Femmes à Lunettes".
En 1987 sort "Vive la Gaule" coécrit avec Éric Kristy.
En 1990 parait "Rendez-vous au Tas de Sable", un film coécrit avec Jean-Pierre
Domboy et réalisé par Didier Grousset. Si l’on compte les spectateurs qui ne sont pas
venus à ce rendez-vous, on peut dire que ce film a fait un tabac. Depuis l’objet hors
normes, gentiment, devient culte.
Autres apparitions à l’écran : un téléfilm "Elvis Aziz", aux côtés de Michèle Laroque. La
"Divine Poursuite" de Michel Deville. "Hygiène de l’assassin" avec Jean Yanne.
En 1992 sortie de l’album "D’Amour et d’Orage". 1994 sortie de "Elle est pas belle la
vie !?!" 1995, spectacle au Casino de Paris avec un album live : "Le Gotainer’s Band en
Public". 1997 sortie de "Tendance Banane". 1998 Spectacle acoustique à l’Européen.
En 1999, son vieux complice Eric Kristy et lui s’attaquent à l’écriture d’une histoire pour
un spectacle vivant. Quatre ans plus tard ils tiendront la première version définitive de
"La Goutte au Pépère", une pièce musicale à neuf personnages en alexandrins et sur
fond de musique symphonique. Autant dire un OVNI en ce début de siècle. Il faudra 7
ans en tout, pour faire exister ce projet.
En février 2005, après prolongation, il termine quatre mois de représentations au théâtre
Le Temple et finit en apothéose le 6 novembre 2006 sur la scène de l'Olympia. S'en
suivront de nombreuses représentations en province.
Pendant cette période il fait aussi un peu l’acteur, au cinéma, dans "Les Parisiens" de
Claude Lelouch en 2004, et dans une série TV "Carla Rubens" diffusée sur TF1 dans
laquelle il interprète le lieutenant de police Costa aux côtés, entre autres, d’Alexandra
Vandernoot.
En 2005, il se consacre soigneusement à la conception et à la mise en ligne, en
décembre, de son site "gotainer.com" qui est devenu une de ses priorités.
En 2008, après deux ans de travail avec Michaël Lapie pour les compositions musicales
et le talent de son éternel acolyte Celmar Engel, aux manettes, sort l'album "Espèce de
Bonobo".
Sous la houlette de Jean-Louis Perrier, il donnera à l'Alhambra quelques
représentations d'un spectacle au moment des fêtes de fin d'année : "Le Happy New
Show".
En novembre 2009, dans l'idée de proposer une formule plus facilement déplaçable que
la précédente, il inaugure au "New Morning" un spectacle intitulé "Comme à la maison".
Un joli dosage d'incontournables, de nouveautés, d'anciennes jolies chansons mal
connues et de pub tubesques. L'auteur-chanteur, entouré d'une fine équipe de
musiciens, propose une rencontre très conviviale avec son public, loin des clichés des
années 80. Le décor est signé Ivan Maussion. C'est sans doute le spectacle qui lui
ressemble le plus.
La même année, en duo avec Stomy Bugsy et sous la direction de Jean-Pierre Mocky, il
tourne un 26 minutes de la série “Mister Mocky présente” (13ème Rue) et au printemps,
on le voit quotidiennement sur M6 dans la fugitive série “Paris 16ème” dans laquelle il
incarne l’oncle Antoine, quincailler à Dijon.
En février 2010, succès oblige, avec cette fois-ci La Prod JV comme producteur, il
revient au New Morning, mais il va surtout, au cours de cette année et la suivante, se
régaler à promener avec succès "Comme à la maison" un peu partout en France et en
Belgique.
En août 2010 est diffusé sur France 2 "Colère", un téléfilm de Jean-Pierre Mocky.
Répondant aux suggestions répétées de parents et d'enseignants, il commercialise à
l'automne 2011 "Chansons Galipettes", son premier CD-album destiné aux enfants.
Sans savoir que les insectes ont été une de ses passions d'enfant, France Bleu a la
bonne idée, de proposer à Richard de concevoir, avec Véronique Sapet, une série de
quarante pastilles de deux minutes "Les Bestioles de l'été", diffusée sur le réseau et sur
la Rtbf, pendant l'été 2012. Sur un ton amusé pédago-humoristique, Richard raconte les
mœurs de divers insectes et bestioles bien de chez nous, du moustique à la limace, du
cafard au hérisson, de la coccinelle à la pipistrelle.
Cette expérience est concluante au point d'être reconduite pour l'été 2013 avec cette
fois "Les bestioles de la mer".