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25 MAI 11 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 666 N° de page : 1-2 1 RUE EUGENE ET ARMAND PEUGEOT 92500 RUEIL MALMAISON - 01 76 73 30 00 Page 1/2 L'interview Dependance Dépenses : la bataille cles chiffres continue À l'heure où le débat national sur la dépendance bat son plein, les projections sur les dépenses de prise en charge de la dépendance se multiplient... Et surestiment ou sous-estiment probablement la situation, selon les cas. ADF2 0924638200505/GNN/OTO/3 ébut avril, les prévisions démographiques publiées par le groupe de travail piloté par Jean-Michel Charpin, moins optimistes que celles publiées auparavant, avaient assombri l'horizon de la réforme de la dépendance. Les projections examinées le 18 mai par ce même groupe, et relatives aux dépenses de dépendance, paraissent, elles, presque rassurantes. Surtout, elles donnent raison à ceux qui, comme l'Assemblée des départements de France (ADP) (lire cicontre), accusaient depuis des mois le gouvernement de dramatiser (à dessein ?) l'ampleur du chantier. À l'horizon 2025 - avant l'arrivée des baby-boomers au grand âge -, le financement public dédié à la dépendance devrait ainsi atteindre 1,34 point de PIB, contre 1,22 point en 2010, selon le scénario intermédiaire de la Drees bâti sur une indexation sur les prix. En 2040, il pourrait se hisser à 1,67 point, soit une variation de 0,44 point de PIB entre 2010 et 2040, équivalente à près de IOMds€. Une broutille au regard du déficit annuel de l'assurance maladie ( I 1,5 Mds€ en 2010) ! Mais le danger n'est-il pas tout autant de sous-estimer la dépense ? D'abord, selon le périmètre et les bornes temporelles considérés, la donne peut changer. D'où des chiffrages très variés : l'OCDE, qui a une acception plus large comprenant le handicap, évalue les dépenses de prise en charge de la dépendance de la France à 1,7% du PIB. Une proportion qui devrait doubler d'ici 2050. «Après 2030, on entre dans la fiction la plus complète!» s'insurge Yves Vérollet, corapporteur (CFDT) du prochain rapport du Cese. Mais la plus grande incertitude est liée à révolution du coût des facteurs. Pour Bertrand Fragonard, qui pilote un autre groupe de travail, il y deux écoles: ceux qui soulignent les facteurs de baisse, tels qu'une meilleure organisation du système de soins, et ceux qui mettent l'accent sur les facteurs haussiers, comme l'essor du taux d'encadrement des établissements ou la professionnalisation des intervenants. Toujours est-il que les chiffres du groupe Charpin sont des prévisions à législation constante. Tout juste ont-ils été déclinés sur la base d'une indexation (plus favorable) sur les salaires, ce qui monte la variation entre 2010 et 2040 à +0,53 point de PIB. Or d'aucuns s'accordent à dire qu'il faut mettre quèlques milliards d'euros sur la table dès 2012. Rendez-vous donc au prochain PLFSS. I Yves Daudigny Président de la commission des affaires sociales de l'ADF S'agissant de la prise en charge de la dépendance, la situation est soutenable financièrement, quel que soit l'horizon temporel considéré. Les chiffres communément avancés depuis le début du débat sur la dépense publique consacrée à la dépendance, partent d'une évaluation globalisée des coûts. Ce qui induit un besoin de financement supplémentaire de 8Mds€ au minimum. Mais ce montant amalgame des dépenses de natures très diverses (assurance maladie, APA, action sociale, etc.) et nos projections conduisent en outre à penser qu'il est surévalué. Pour l'ADF, le montant supplémentaire du financement public, à l'horizon 2025, devrait s'établir dans une fourchette allant de 3,9 à 4,6 Mds€. Moitié moins, donc, que les estimations du Centre d'analyse stratégique de 2006. Mais les départements financent 23% du total, et supportent déjà plus de 70% de celui de l'APA... Certes, il faudra trouver des ressources supplémentaires de financement, réparties dans le temps et sur l'ensemble de la population. Avant cela, il faut inscrire dans la loi le partage à 50/50 de la facture de l'APA entre l'État et les départements. En 2010, le reste à charge net pour ces derniers atteignait 4Mds€. Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France ou Association des Départements de France : toutes citations 25 MAI 11 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 666 N° de page : 1-2 1 RUE EUGENE ET ARMAND PEUGEOT 92500 RUEIL MALMAISON - 01 76 73 30 00 Page 2/2 Dependance EN BREF •+ ASM. La suppression de la recuperation sur succes sion liee a l'aide sociale a I hebergement aurait un fort impact sur les finances publiques, selon le projet de rapport du Haut Conseil de la famille qui se reunira jeudi 26 mai Elle se traduirait par un manque a gagner pour les départements de 170M€, maîs surtout par une augmentation probable de demandes se chiffrant en milliards d euros -» UNE CONCEPTION. Ber trand Fragonard, pilote du groupe de travail sur la strategie de couverture de la dependance, a donné sa vi sion des priorités de la re forme devant l'ADF developper une offre de qualité et investir des financements en priorité pour prendre en charge les plus modestes •4 UNE PRÉOCCUPATION. Pour baisser le reste a char ge des residents en Ehpad, la députée (UMP, Meurtheet-Moselle) Valerie RossoDebord qui s exprimait dans le cadre de Geront Expo le 19 mai, s'est dite favorable a une sortie des intérêts d'emprunts du forfait he bergement, 'profondement injuste •» des Ehpad -» CONVERGENCE. Lors de son discours a Geront Expo le 17 mai, la ministre, Roselyne Bachelot, a reaffirme la légitimité de la convergence t a r i f a i r e p o u r les Ehpad Maîs elle a reconnu que les c h i f f r e s retenus pour sa mise en application étaient obsolètes Une nouvelle liste de 924 Ehpad concernes a ete constituée -» MÉDICO-SOCIAL. Via la creation de 6000 places supplémentaires d ici 2013, I ARS d'Île-de-France entend combler le retard en matiere d o f f r e médicosociale Cela passera aussi par « le developpement de places en ambulatoire er une meilleure coordination entre les Ehpad er les acteurs de l'aide a domicile », selon Andree Barreteau ADF2 0924638200505/GNN/OTO/3 Financement : les pistes se multiplient Plus les travaux avancent, plus les solutions émergent pour financer la dépendance... Sans qu'on y voit plus clair sur les choix que le gouvernement s'apprête à faire! R oselyne Bachelot, ministre des Solidarités, l'a confirme au salon Geront Expo, le 17 mai l'assurance privee obligatoire et le recours sur succession ont ete définitivement disqualifies dans la course a la réforme du financement de la dependance Pour le reste, le champ des possibles est encore panoramique ' Le projet de rapport du groupe de travail dit Fragonard, en phase de finalisation, se contentera d'enumerer, en les chiffrant, toutes les ressources mobilisables Maîs une autre solution semble s'éloigner la creation d'une deuxieme journee de solidarite (PSI n° 758) Le groupe de la droite, du centre et des independants de l'ADF y est pourtant toujours favorable Reste l'extension possible de l'actuelle contribution de solidarite pour l'autonomie aux non-salariés L'alignement de la CSG des retraites imposables sur celle des actifs, porte initialement par la CFDT, continue de faire flores Parmi ses partisans,Terra Nova qui rappelle qu'un seul relèvement du taux des retraites (déjà a 6,6%) rapporterait pres de 2Mds€ Seule la CGT s'y oppose franchement, du moins tant que l'indexation des pensions se fait sur les prix Les fédérations et associations de retraites apparaissent, elles, plutôt silencieuses Bertrand Fragonard a confesse UN « BOUCLIER DÉPENDANCE » ? devant l'ADF qu'il ne croyait pas a cette Le projet de rapport, qui sera examiné par hypothèse, tant il avait eu du mai a defendre les membres du groupe Fragonard ce la précédente augmentation (de 6,2 a 6,6%) mercredi 25 mai suggère de creer un auprès du gouvernement en 2004 Maîs l'opbouclier dépendance, pour plafonner ou tion d'une suppression de l'abattement fisreduire les restes a charge des residents cal de IO % dont bénéficient certains retraites (une manne de 2,2Mds€, selon Terra en Ehpad au-delà d'une certaine duree Nova) réalise une percée La taxation (collective) du patrimoine fait aussi des émules Quand d'aucuns proposent de revenir sur la loi Tepa qui a supprime la quasi totalité des droits de succession en 2007, le rapport Fragonard évoquera une contribution additionnelle de I % Le rapport du Conseil economique, social et environnemental devrait aussi s'engager dans cette voie, en élargissant peut-être le champ aux donations Piste moins rebattue l'imposition des majorations de retraite des familles nombreuses, suggérée par le rapport Fragonard. La vision globale de Terra Nova ^ Dans son rapport intitulé Pour une prise en ch orge solidaire et pérenne du risque dépendance, le think tank de gauche se déclare favorable à une « loi p/urionnuelfe de préparation de fa France à ion vieillissement» - un projet plus large que celui du gouvernement cantonné à la seule dependance. Il appelle de ses vœux un financement par des ressources pérennes, recentrées sur la solidarité nationale, tout en laissant la gestion de l'APA aux départements sur le terrain. •> Terra Nova propose une nouvelle gouvernance permettant d'être plus efficace et plus lisible pour le citoyen. La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, qui doit être érigée en vrai pilote du cinquième risque, pourrait être administrée par un organe constitue pour trois tiers des représentants: I/de l'État; Z/du Parlement et des syndicats; 3/des conseils généraux. Pour rendre l'information plus accessible, il faudrait creer trois échelons:au niveau national avec la création d'un numero d'appel unique pour les familles, au niveau départemental avec la transformation des MDPH en maisons départementales de l'autonomie, et au niveau local en contractualisant avec les centres communaux d'action sociale. -> Une offre de services soutenue par les pouvoirs publics doit voir le jour. Terra Nova juge que la modernisation de la tarification et des prestations de services de l'aide à domicile est incontournable. Pour moderniser le bâti du secteur public, il conviendrait de créer un fonds d'investissement et de modernisation des Ehpad, coordonné par la Caisse des dépôts et consignations. Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France ou Association des Départements de France : toutes citations 24 MAI 11 Quotidien format revue OJD : 19934 Surface approx. (cm²) : 246 N° de page : 9 1 RUE EUGENE ET ARMAND PEUGEOT 92500 RUEIL MALMAISON - 01 76 73 30 00 Page 1/1 Protection sociale ** Dépendance : les contributions au débat sur son financement se multiplient. - Fondation Terra nova : la fondation Terra Nova, proche du PS. a présente. Ic \() mai, ses propositions. File préconise comme piste dc financement de taire appel au patrimoine de tous les Français en supprimant des mesures prises dans la loi Tepa sur les droits de succession qui exonèrent totalement plus dc 95 c/c d'entre elles. « Si on prône le mérite et le travail par rapport à la rente, il devient difficile et illogique d'encourager la diminution dc l'impôt sur les successions », a ironisé Luc Broussy, président du groupe de travail de Terre nova sur la dépendance, qui évalue ce financement à 2 milliards. La Fondation propose également « le relèvement de la CSG acquittée par les retraités imposables », qui rapporterait environ 2 milliards, « Comme François Chérèque. nous pensons qu'il est temps que la solidarité intergénérationnelle fonctionne aussi des plus âgés vers les plus jeunes. A revenu égal, l'imposition à la CSG doit être égale que l'on soit actif ou retraité ». - ADP : lors de ses assises de la perte d'autonomie, le 20 mai, l'Assemblée des départements de France (ADP) a présente 55 propositions, parmi lesquelles établir un financement 5(1/50 de l'APA entre l'État et les départements. Selon Ic president dc l'ADK Claudy Lehrcton (PS). « une bonne cinquantaine dc départements sont touchés dc facon structurelle » parées difficultés à verser l'APA, mais aussi la prestation de compensation du handicap ou le RS A. Alors que le gouvernement rappelle régulièrement les difficultés dcs finances publiques, l'ADP estime que la dépendance n'est « ni un phénomène insurmontable ni insoutenable, socialement et financièrement », cl ce malgré le vieillissement inexorable de la population. Pour Claudy Lebreton, « le gouvernement est dans une phase dc dramatisation, qui sert de façon préventive à dire que cela coûtera tres cher ct pèsera sur les générations futures, ctc. » Et ainsi faire passer ses mesures politiquement. L'ADF estime qu'il faudra trouver seulement « entre 3,9 et 4.6 milliards d'€ » de plus qu'aujourd'hui pour financer (ade pendance. Parmi les propositions de l'ADP : s'attaquer aux niches fiscales qui n'ont pas prouvé leur efficacité, comme la TVA réduite des restaurateurs ; aligner le taux de CSG des retraités sur celui dcs actifs ou dc rétablir dcs droits dc succession supprimés en 2007. Écartant assurance privée et recours sur succession, l'ADP prône un large financement par la solidarité nationale L'ADF préconise aussi davantage de prévention de la dépendance. ADF2 6025338200506/XNR/ATA/3 »» Dépassements d'honoraires des médecins : un directeur d'agence régionale dc vanté (ARS) el diverses organisations ont réagi aux chiffres publiés le 17 mai par lu Cnam sur les dépassements d'honoraires (r. Hrcf social n'" I5MI elu IVmai20lll. - Le directeur de CARS d'Île-de-France, Claude F.vin, a indiqué, le 18 mai, qu'il allait « s'emparer » du problème des dépassements d'honoraires dcs médecins spécialistes, très fréquents en région parisienne. « ('"cst un sujet dc préoccupation dont jc souhaite m'cmparer ct en discuter avec l'URPS » (Union régionale des professions de santé). L'ancien ministre socialiste dc la Santé faisait un bilan dc la première année d'activité de l'ARS d'Île-de-France, mise en place en avril 2010, dans le cadre des dispositions de la loi hôpital, patients, santé et territoires (HPST) votée en juillet 2(X)9. Comme motifs de satisfaction pour la première année de l'ARS francilienne, il a cité les projets de regroupements d'hôpitaux, qu'ils soient publics ou privés. - ('SMF : « II est totalement hallucinant d'avoir lu le communiqué de l'assurance maladie concernant les suppléments d'honoraires et les secteurs d'exercice, tl en est de même d'ailleurs des interviews données par le directeur général », estime la Confédération des syndicats médicaux français. « En effet, c'est bien parce que l'assurance maladie a fait le choix, il y a 30 ans, de ne pas augmenter les honoraires et de laisser ceux-ci dériver en créant le secteur II, sous l'égide du Premier ministre dc l'époque, que nous arrivons à cette situation totalement incontournable aujourd'hui. Les actes ne sont absolument pas rémunérés à leur juste valeur, cc que reconnaissent d'ailleurs l'assurance maladie ct les mutuelles ». Accusant l'assurance maladie de jouer aux « pompiers pyromanes », elle juge « totalement illusoire de penser qu'un retour en arrière est possible ». - Le Bloc : le syndicat de médecins, majoritaire che? les chirurgiens, anesthésîstcs et obstétriciens, a souligné révolution dcs charges de ces spécialistes, en réponse à l'assurance maladie qui avait dénoncé la veille la « dérive » des dépassements d'honoraires (avec l'AFP). - La FHP-MCO, première fédération française de cliniques cl hôpitaux privés spécialisés en médecine, chirurgie et obstétrique, « est favorable à la création d'un secteur optionnel qui permettrait de limiter le problème de l'accessibilité aux soins causé par certains abus en matière dc depassements d'honoraires. Cette reforme structurelle doit néanmoins s'accompagner d'une juste revalorisation par la Sécurité sociale des honoraires dcs praticiens libéraux ». Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France ou Association des Départements de France : toutes citations 23 MAI 11 TSA QUOTIDIEN Quotidien Paris 80 AVENUE DE LA MARNE 92546 MONTROUGE CEDEX - 01 40 92 36 66 Surface approx. (cm²) : 38 Page 1/1 agenda 21» mai 2(11! Personnes agees personnes âgées "Assises de l'autonomie et de la dépendance : les départements s'engagent" e'or» CTO non f-" La réforme de la dépendance est sur les rails En janvier et février 2011, l'Assemblée des départements de France a organisé sur cette question des séminaires qui ont réuni conseils généraux associations et experts A l'issue de ce travail de réflexion et de prospective, elle organise cette journée nationale de restitution des travaux et des orientations ADF2 5272438200504/GJD/MCF/3 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 21 MAI 11 Quotidien Prov. avec dim. OJD : 24033 BP 408 50104 CHERBOURG CEDEX - 02 33 97 16 16 Surface approx. (cm²) : 229 Page 1/1 Dépendance : les départements publient leurs propositions Alors que certains départements ont beaucoup de mal à payer les aides, l'Assemblée des départements de France prône un large financement public de la perte d'autonomie, ainsi qu'une vraie politique de prévention de la dependance Les départements versent, de plus en plus difficilement, les aides aux personnes âgees, notamment l'aide sociale qui leur permet de financer une place en maison de retraite, et surtout l'Aide personnalisée d'autonomie (APA) pour les plus de 60 ans dependants Créée en 2002 par la gauche, I APA est victime de son succes et le nombre de bénéficiaires - qui est de quelque 1,2 million aujourd hui - dépasse largement les prévisions initiales En 2010, elle a coûte environ 5,5 milliards d euros, dont moins de 30% payes par l'Etat, le reste par les départements A l'origine, était prévu un financement quasiment à parité Selon le president de l'ADF, Claudy Lebreton (PS), « une bonne cinquantaine de départements sont touches de façon structurelle » par ces difficultés a verser l'APA, maîs aussi la Prestation de compensation du handicap ou le RSA ll cite les exemples de la Meuse, du Cher, du Nord, de la Saône-et-Loire et de son propre departement, les Côtes-d Armor, ou il manque « 32 millions d'euros » Début février, les élus de gauche du Calvados avaient lance un recours contre l'Etat pour que ce dernier verse sa ADF2 3167238200507/GPP/ACR/2 participation a l'APA Au total, pour TARA, « il manque autour de trois milliards » aux départements, ajoute M Lebreton La reforme de la dependance devra aussi resoudre ce problème, en plus de reduire le coût de la dependance pour les particuliers et d améliorer la qualite de la prise en charge L'ADF demande donc, parmi les 55 propositions présentées vendredi lors de ses assises de la perte d'autonomie, d'établir un financement 50/50 de I APA entre I Etat et les départements • « Choix politique » Alors que le gouvernement rappelle régulièrement les difficultés des finances publiques, l'ADF estime que la dependance n'est « ni un phénomène insurmontable ni insoutenable, socialement et financièrement », et ce malgre le vieillissement inexorable de la population Un tiers des Français aura plus de 60 ans en 2035 Pour M Lebreton « le gouvernement est dans une phase de dramatisation, qui sert de façon preventive a dire que cela coûtera tres tres cher et pèsera sur les générations futures, etc » Et ainsi faire passer ses mesures politiquement Or, « la plupart des personnes âgees vieillissent tres bien », sans devenir dépen- dantes, note M Claudy Lebreton L'ADF estime d'ailleurs qu'il faudra trouver seulement « entre 3,9 et 4,6 milliards d euros » de plus qu aujourd hui pour financer la dependance, quand le gouvernement prevoit un besoin d'ici quinze ans de 3032 milliards d'euros contre 22-25 aujourd hui Pour M Claudy Lebreton, « il y a des marges de manœuvre financieres, c'est une question de choix politique, notamment concernant des niches fiscales qui n ont pas prouvé leur efficacité », comme la TVA réduite des restaurateurs L'Assemblée des départements de France propose aussi d aligner le taux de CSG des retraites sur celui des actifs ou de rétablir des droits de succession supprimes en 2007 Ecartant assurance privée et recours sur succession, I ADP prône un large financement par la solidarite nationale, ce à quoi s'est d'ailleurs déjà engage le gouvernement L'Assemblée des départements de France prône aussi davantage de prevention de la dependance, notamment en donnant plus de marges de manœuvre aux Agences regionales de sante, ou via des aides à l'adaptation de l'habitat des personnes âgees « Plus de prévention permettra à terme d économiser 10 milliards d'euros », avance M Lebreton Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations LES DÉPARTEMENTS POUR UN FINANCEMENT PLUS PARITAIRE DE LA DÉPENDANCE Les départements pour un financement plus paritaire de la dépendance Article publié le 23/05/2011 à 15:35 Pour l'ADF représentant les départements, l'État ne subventionne pas assez les dispositifs d'aides au personnes dépendantes. Rapportant une difficulté grandissante des départements à financer la dépendance (APA, maisons de retraites, ...), l'ADF souhaite un investissement financier plus important de la part de l'État. Des actions de prévention sont également jugées nécessaires. Les départements engagés dans le débat public Dans le cadre des assises de l'autonomie et de la dépendance, organisées vendredi dernier à l'Assemblée nationale, les départements ont présenté 55 propositions relatives à la prise en charge de la perte d'autonomie. Présentées comme des "orientations techniques " ces propositions tendent ainsi à modifier, entre autre, les modes de financement de cette dépendance. Souhaitant une reconnaissance des départements comme "chefs de file de la politique gérontologique en France", l'assemblée des départements de France (ADF) ne veut pourtant pas assumer seule la charge financière des dispositifs d'aides aux personnes dépendantes. Un coût trop important pour les départements Pour l'ADF, l'État n'a pas respecté son engagement pris à la sortie des différents dispositifs d'aides, tels que l'aide personnalisée d'autonomie (APA), la prestation de compensation du handicap (PCH) ou autres aides pour le placement en maison de retraite par exemple. Alors que le financement des ces dispositifs devait se faire à parts plus ou moins égales entres les conseils généraux (CG) et l'État, bien souvent ce sont les départements qui supportent la majorité des coûts. Pour exemple, l'APA est financé aujourd'hui à plus de 70 % en moyenne par les départements. Un budget souvent bien trop conséquent pour les CG. Pour Claudy Lebreton, le président de l'ADF, "une bonne cinquantaine de départements sont touchés de façon structurelle" estimant d'ailleurs un "manque autour de trois milliards" pour financer correctement les APA. La prévention au secours de la dépendance Parmi les propositions de l'ADF, outre un remaniement financier et participatif, plusieurs "actions" en parallèle sont évoquées. Ainsi, les départements appellent à une meilleure considération et à un soutien des aides à domicile, qu'il s'agisse de services de soins ou d'aides à la personne classiques, avec par exemple, une révision des aides fiscales accordées en faveur des services d'aide à la personne à destination des personnes âgées et des personnes handicapées en perte d'autonomie. Plus original, l'ADF souhaite mettre en place une "politique coordonnée de prévention" de la dépendance. Une politique qui permettrait d'économiser, à terme, près de 10 milliards d'euros selon l'ADF. Sont ainsi évoqués, la mise en place de programme départementaux de "mise aux normes et d'adaptation de l'habitat des personnes âgées", ou encore, la mobilisation et la mise à contribution des mutuelles, assurances et institutions de prévoyance "en matière de couverture santé et de retraite complémentaire". http://www.aladom.fr/secteur-service/les-departements-pour-un-financement-plus-paritaire-de-la-dependance-576.html[24/05/2011 17:46:23] Le courrier des maires - Actualité "France" - Dépendance : les pistes des départements Page 1 of 1 Semaine du 20/05/2011 Actualité France GRAND AGE Dépendance : les pistes des départements Les Assises de la perte d'autonomie, lancées au début de l'année par l'Assemblée des départements de France (ADF) parallèlement à la concertation nationale, se sont achevées, vendredi 20 mai 2011, par la publication de 55 propositions « pour relever le défi de la dépendance ». « Il s'agit d'un document de travail rassemblant les différentes pistes issues des ateliers organisés en janvier et février. Notre philosophie politique sera débattue par le bureau début juin», a bien précisé le président de l'ADF, Claudy Lebreton, qui s'exprimait deux jours plus tôt devant l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis). Coordonner la prévention S'il ne s'agit pas encore des propositions officielles de l'association, les grandes orientations du projet ne devraient guère varier cependant. Premier axe fort : mettre en place une politique « coordonnée » de prévention, en instituant notamment un volet « vieillissement » dans les schémas régionaux de prévention élaborés par les ARS et en intégrant dans cette politique les populations classées en GIR 4, 5 et 6. L'ADF rappelle par ailleurs la nécessité de maintenir le bénéfice de l'APA pour les personnes en GIR 4. La mise aux normes et l'adaptation de l'habitat des personnes âgées doit également s'accélérer, via des programmes départementaux financés avec l'aide de l'Anah et de la Caisse des dépôts et consignation. Pour favoriser le maintien à domicile, autre axe fort de ce document, l'association met bien sûr en avant son projet de refondation du système d'autorisation et de tarification des services d'aide, en cours d'expérimentation dans plusieurs départements. Elle souhaite également diversifier les structures de répit et revoir leurs règles d'autorisation et de financement. Une priorité : le reste à charge La réduction du reste à charge en Ehpad fait, quant à elle, l'objet de 14 propositions, qui visent surtout à mieux répartir les coûts entre l'assurance maladie et les départements (prise en charge à 100 % des aides-soignants et des aides médico-psychologiques par l'assurance maladie, prise en charge par l'APA des personnels sociaux et d'animation...). Assurer la prise en charge financière des soins sous la forme d'un forfait global serait également de nature, selon l'ADF, à réduire le reste à charge. Ces mesures sont à mettre en lien avec une autre priorité des départements : l'adaptation de l'aide sociale aux « nouvelles solidarités familiales » : « Il y a aujourd'hui un large consensus dans l'association pour supprimer toute obligation alimentaire en matière d'aide sociale à l'hébergement, au profit d'une nouvelle répartition des prélèvements sur patrimoine », souligne Claudy Lebreton. L'épineuse question du coût Eminemment politique, la question du financement reste, pour l'ADF, plus ouverte, voire plus confuse. Si quelques consensus semblent se dégager au sein de l'association (préservation d'un large socle de solidarité nationale avec le recours éventuel à des assurances complémentaires, refus d'une 2ème journée de solidarité au profit d'une augmentation de la CSG, rejet du gage sur patrimoine...), d'autres aspects restent à trancher. A commencer par le coût prévisible de la réforme. Selon le document rendu public vendredi 20 mai, le chiffre de 8 milliards d'euros de financements publics supplémentaires avancé par le gouvernement est « surévalué », les projections démographiques de l'ADF aboutissant plutôt à une fourchette de « 3,9 à 4,6 milliards d'euros » d'ici 2025. Un calcul qui doit s'entendre « à périmètre constant », nuançait Claudy Lebreton deux jours plus tôt : « Si l'on intègre le coût de la professionnalisation dans l'aide à domicile, par exemple, ou une éventuelle augmentation des plans d'aide dans le cadre de l'APA, on arrive plutôt à 10 milliards d'euros ». Dans ce cas de figure, les 8 milliards du gouvernement seraient... sous-évalués ! Au sein de l'ADF, le débat se poursuit, donc. Stéphanie Lampert http://www.courrierdesmaires.fr/P_detail_france.php?id=26545 24/05/2011 Impression Dépendance : les départements apportent leur contribution au débat - Localtis.info un service Caisse des Dépôts Dépendance : les départements apportent leur contribution au débat Personnes âgées Publié le vendredi 20 mai 2011 L'Assemblée des départements de France (ADF) a présenté le 20 mai un corpus de 55 propositions relatives à la prise en charge de la perte d'autonomie. Si elle doit encore faire l'objet d'arbitrages, cette plateforme, étayée par des chiffrages précis, pose un certain nombre de principes et avance des pistes de financement. Les conseils généraux entrent en tout cas ainsi de plain pied dans le débat national sur la réforme de la dépendance. Cinquante-cinq propositions. Tel est le fruit des travaux que l'Assemblée des départements de France (ADF) a consacrés depuis plusieurs mois à la question de la dépendance sous la forme d'une série d'ateliers, les "Assises de l'autonomie et de la dépendance", étayés par un certain nombre d'études (projections démographiques, estimations financières.). "Mais ce ne sont pas pour le moment les propositions officielles de l'ADF. Il s'agit d'une plateforme d'analyse - d'une étape dans la construction de notre contribution politique au débat national sur la dépendance", a d'emblée précisé Claudy Lebreton, le président de l'association, en ouvrant ce vendredi 20 mai la journée de restitution de ces travaux. Les "orientations" dévoilées vendredi doivent en effet encore être soumises à discussion au sein du bureau de l'ADF début juin avant d'être "portées dans le débat public". Certes, bon nombre d'entre elles semblent faire consensus. mais pas toutes, notamment s'agissant des sources de financement. "C'est bien là que les divergences sont les plus fortes", a reconnu Claudy Lebreton, au-delà d'un certain nombre de principes qui semblent faire l'unanimité. A savoir principalement le fait qu'"un socle de solidarité doit être défini au niveau national" - la ministre Roselyne Bachelot parle elle aussi désormais d'un "large socle de solidarité" -, que le recours à l'assurance privée ne doit intervenir que de façon "complémentaire et optionnelle" et que l'APA doit bénéficier "d'un financement au moins paritaire" entre départements et Etat. Les présidents de conseils généraux s'accordent aussi à penser - c'est même leur toute première proposition - que le département doit être "le chef de file de la politique gérontologique". Un signe de plus, si besoin était, que de tous côtés la notion longtemps employée de "cinquième risque" ou de "cinquième branche", n'est plus d'actualité. "Je n'ai pour ma part jamais porté l'idée d'une cinquième branche de sécurité sociale, qui aurait signifié l'effacement du département", a par exemple souligne Pascal Terrasse, président du conseil général de l'Ardèche (qui fut entre autres il y a dix ans rapporteur de la loi sur l'APA), estimant également, comme beaucoup d'autres, que "la CNSA est une bonne chose". Les orientations de l'ADF misent d'ailleurs bien sur une consolidation voire un renforcement du rôle de la CNSA : il s'agirait de "faire de la CNSA une véritable 'caisse autonomie' regroupant l'ensemble des acteurs - Etat, départements et partenaires sociaux". Un "tsunami gris" ? Au-delà des principes ou prises de position, la plupart des propositions exposées ont été chiffrées (parfois avec plusieurs variantes dépendant des scénarios retenus) et huit d'entre elles (proposition 41 à 48 - voir encadré ci-dessous) correspondent précisément à une "palette de solutions fiscales et financières" : élargir l'assiette de la contribution de solidarité pour l'autonomie, aligner le taux de CSG des retraités sur celui des salariés. De même, le document s'accompagne d'une liste de toutes les implications législatives et réglementaires de ce qui est proposé. "Il donc s'agit bien de propositions techniquement fondées, réalistes", a ainsi insisté Yves Daudigny, président du conseil général de l'Aisne et président de la commission des politiques sociales de l'ADF, qui conduisait ces "assises pré-conclusives" de vendredi. La lecture des 55 points le confirme en effet : on est plutôt sur du technique. Mais s'il faut chiffrer les choses. encore faut-il s'entendre sur l'ampleur de l'enjeu. "On nous prédit un tsunami gris pour 2040 ou 2050. C'est excessif et presque indécent", déclare Pascal Terrasse, tout comme l'ADF considère, simulations à l'appui, qu'il faut "fortement tempérer les présentations effrayantes des projections démographiques et financières rendues publiques au début du printemps". Les travaux menés par Jean-Michel Charpin (l'un des quatre groupes de travail mis en place par Roselyne Bachelot dans le cadre du débat national) seraient d'ailleurs eux aussi moins alarmistes que le scénario affiché par le gouvernement. "Notre société n'est donc confrontée ni à un phénomène insurmontable ni insoutenable, socialement et financièrement", considère ainsi l'ADF.Côté financement, alors que les chiffres qui circulent le plus souvent évoquent un besoin global supplémentaire de 8 milliards d'euros au minimum en 2030 (30 ou 32 milliards, contre des coûts actuels évalués globalement à 22 milliards, en sachant que cette somme correspond en fait pour près des deux-tiers aux financements de sécurité sociale), l'ADF abouti pour sa part, à l'horizon 2025, à un montant supplémentaire compris entre 3,9 et 4,6 milliards d'euros - donc moitié moins. "Ces 4 milliards, on sait où on peut les trouver", avancent plusieurs élus. "Si demain on mettait 3 milliards en plus pour les personnes âgées, on réglerait déjà beaucoup de problèmes pour les années à venir", avance pour sa part Pascal Terrasse. Le président de l'Ardèche semble toutefois considérer que les objectifs doivent rester raisonnables. Ainsi, alors que de nombreuses voix continuent de s'élever pour demander une convergence "vers le haut" entre prestations handicap et personnes âgées (il en a beaucoup été question vendredi), il juge http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/Print/Actualite&cid=1250261846370[23/05/2011 10:45:10] Impression Dépendance : les départements apportent leur contribution au débat - Localtis.info un service Caisse des Dépôts l'idée certes généreuse. mais pas finançable. Pour l'heure, plusieurs urgences En revanche, déclare Pascal Terrasse, "avant de dire ce qu'on fera en 2040, il y a des situations immédiates auxquelles il faut répondre dans l'urgence", évoquant principalement "une situation dramatique dans certains Ehpad, du jamais vu jusqu'à présent", ainsi que les sérieux problèmes rencontrés par les associations d'aide à domicile, dont beaucoup risquent de mettre la clef sous la porte. Un avertissement relayé notamment vendredi, dans la salle, par un représentant du collectif de seize fédérations et associations d'aide à domicile qui évoquait, "en l'absence de réponse concrète des pouvoirs publics, un secteur en voie de disparition". En sachant qu'un groupe de travail réunissant ces associations et l'ADF a pourtant abouti à un projet commun de réforme de la tarification, qui pourrait consister en une forfaitisation des financements (voir l'annexe 2 du corpus de propositions de l'ADF). Avec, pour l'heure, des actions de préfiguration menées dans certains départements. L'enjeu de l'autonomie "n'est pas que financier, est un enjeu de société", ont dit et répété plusieurs élus, à commencer par Claudy Lebreton. "Il faut d'abord savoir ce que l'on veut, le problème du financement venant dans un deuxième temps", a lui aussi estimé Denis Jacquat, député de la Moselle, organisateur de récentes rencontres parlementaires sur la dépendance. De ce fait, si le noyau dur des propositions de l'ADF concernent des questions clefs telles que la réduction du reste à charge en établissement, elles évoquent aussi la nécessité de s'adapter aux nouvelles organisations familiales, s'intéressent à la diversification des structures d'accueil en songeant à des formules innovantes pour sortir de l'alternative domicile/établissement, insistent naturellement sur la prévention et demandent un vaste programme d'adaptation de l'habitat. Autant de préoccupations auxquelles les échanges du 20 mai ont largement fait écho - autant d'ambitions qui ne se concrétiseront pas demain. La question immédiate étant de savoir quelles dispositions pourraient trouver leur place dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2012, annoncé comme devant être le premier support législatif de la réforme. "On sait qu'il n'y aura pas de grand projet de loi avant la fin de l'année", a en effet rappelé Yves Daudigny, avant d'ajouter : "La reconnaissance du département chef de file, ce n'est dont sans doute pas pour tout de suite." Claire Mallet LES 55 PROPOSITIONS DE L'ADF 1. Un pilotage départemental Proposition 1 : Désigner le département comme le chef de file de la politique gérontologique en France. Proposition 2 : Conserver le caractère multidimensionnel aux schémas départementaux gérontologiques. 2. Adapter l'aide sociale aux nouvelles solidarités familiales Proposition 3 : Supprimer l'obligation alimentaire en matière d'aide sociale à l'hébergement. Proposition 4 : Moderniser la législation de l'aide sociale générale, notamment en clarifiant la notion de "frais d'hébergement et d'entretien" et en prenant en compte les contrats d'assurance vie dans les recours sur succession. Proposition 5 : Mettre en conformité la législation du contentieux de l'aide sociale, comme le demande la décision du Conseil Constitutionnel n°2010-110 en date du 25 mars 2011. 3. Une politique coordonnée de prévention Proposition 6 : Instituer un volet "prévention des effets du vieillissement et de la perte d'autonomie ainsi que la coordination des acteurs" dans le schéma régional "prévention", élaboré sous l'égide des ARS, en concertation et après négociation avec les départements. Proposition 7 : Intégrer, au même titre que les populations classées en GIR 4, les populations classées GIR 5 et 6 à la politique globale de prévention de la perte d'autonomie liée à l'âge. Proposition 8 : Permettre aux services d'aide à domicile autorisés par les départements de bénéficier de crédits de la sécurité sociale au titre de leurs missions de prévention (chutes à domicile, aide au retour rapide d'hospitalisation..). Proposition 9 : Donner en gestion aux ARS les crédits des échelons régionaux des Caisses nationales d'assurance vieillesse de "prévention des effets du vieillissement et de la perte d'autonomie et de la coordination des acteurs". http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/Print/Actualite&cid=1250261846370[23/05/2011 10:45:10] Impression Dépendance : les départements apportent leur contribution au débat - Localtis.info un service Caisse des Dépôts Proposition 10 : Maintenir pour le GIR 4 le bénéfice de l'APA. Proposition 11 : Mettre à contribution les mutuelles, les assurances et les institutions de prévoyance en matière de couverture santé et de retraite complémentaire pour la politique de prévention en direction des effets du vieillissement et de la perte d'autonomie. Proposition 12 : Elaborer un programme départemental de mise aux normes et d'adaptation de l'habitat des personnes âgées pour prévenir les effets de la réduction de l'autonomie, mise en oeuvre, sous condition de ressources, par la mobilisation des crédits de l'ANAH et financé par des prêts moyens termes à taux bonifiés par la Caisse des Dépôts et Consignation (CDC) 4. Favoriser le maintien à domicile Proposition 13 : Soutenir les aidants familiaux par la diversification des structures de répit (accueils de jour séquentiels, hébergement temporaire) et par le développement des groupes de parole, des réseaux d'échange de savoirs. Proposition 14 : Revoir les règles d'autorisation, de financement, de solvabilisation et de tarification des structures de répit. Proposition 15 : Diversifier les structures d'accueil, alternatives "au tout domicile" et au "tout établissement" : foyers logements, résidences services, communautés de vie. Proposition 16 : Revaloriser les plans d'aide en fonction de l'inflation pour les aides techniques et du SMIC horaire pour les aides humaines. Proposition 17 : Réviser le calcul du ticket modérateur de l'APA à domicile (le "reste à charge" à domicile) en fonction des aides techniques, des aides humaines et de la solvabilisation des structures de répit. Proposition 18 : Confirmer la responsabilité de l'Etat pour la fixation du tarif horaire "plancher" pour les services d'aide à la personne qu'il agrée dans le cadre du code du travail. Proposition 19 : Faire réaliser par la CNSA une analyse nationale de la typologie des plans personnalisés d'aide dans le cadre de l'APA à domicile afin de formuler des préconisations de références (plan d'aide type par iso-groupe et situation socioenvironnementale) pour mettre fin à une trop grande hétérogénéité de ces plans. Proposition 20 : Instaurer une procédure d'appel amiable auprès du président du conseil général en cas de refus ou demande d'adaptation du "plan d'aide type". Proposition 21 : Mettre en oeuvre la refondation de l'aide à domicile prestataire autorisée en application de la plate commune négociée entre l'ADF et les fédérations représentatives. Proposition 22 : Réserver les aides fiscales pour les services d'aide à la personne à destination des personnes âgées et des personnes handicapées en perte d'autonomie. Proposition 23 : Etendre les dispositifs de prévention de la maltraitance, comme les "abus de faiblesse", prévus dans les établissements (article L.331-4 du CASF) à tous les services d'aide à la personne. 5. Réduire le "reste à charge" dans les établissements Proposition 24 : Supprimer la taxe sur les salaires au bénéfice d'un taux réduit de TVA sur les prestations relatives à l'hébergement et à la dépendance en EHPAD. Proposition 25 : Assurer la prise en charge à 100% des aides soignants et des aides médico-psychologiques des EHPAD par l'assurance maladie intervenant dans le cadre de la médicalisation "Pathos". Proposition 26 : Assurer le financement par l'assurance maladie des psychologues intervenant en EHPAD. Proposition 27 : Prendre en charge par l'APA en établissement, les personnels sociaux et d'animation qui interviennent en EHPAD. Proposition 28 : Publier le décret reformant la tarification des EHPAD prévu au nouvel article L.314-2 du code de l'action sociale dans les domaines de l'hébergement, de l'animation sociale, de la prise en charge de la dépendance et des différents besoins en soins. http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/Print/Actualite&cid=1250261846370[23/05/2011 10:45:10] Impression Dépendance : les départements apportent leur contribution au débat - Localtis.info un service Caisse des Dépôts Proposition 29 : Garantir et sécuriser le financement intégral du plan national Alzheimer par l'assurance maladie. Proposition 30 : Faire assurer le financement des maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer (MAIA) et les groupements d'entraide mutuelle (GEM) par la sécurité sociale. Proposition 31 : Prévoir la revalorisation annuelle des forfaits relatifs aux frais de transport des personnes âgées dépendante en accueil de jour. Proposition 32 : Assurer le financement des agents en charge de l'exercice des mesures de protection juridique des personnes âgées dans les EHPAD publics dans le cadre du droit commun. Proposition 33 : Eviter les ressauts tarifaires pour les résidents en garantissant le financement des missions d'intérêt général dans les EHPAD (contrats aidés, gratifications de stagiaires, études et recherches, actions pour la bientraitance.) et les autres ESSMS. Proposition 34 : Permettre aux présidents des conseils généraux de fixer par arrêtés des référentiels départementaux de coûts et des indicateurs de convergence tarifaire dans les EHPAD. Propositions 35 : Confier à la CNSA la responsabilité des études relatives à la connaissance des coûts et leurs déterminants dans les différents établissements et services sociaux et médico-sociaux accueillant des personnes âgées et des personnes handicapées, y compris pour ceux relevant de la compétence exclusive des conseils généraux. Proposition 36 : Assurer la prise en charge financière des soins en EHPAD sous la forme d'un forfait global pour réduire le "reste à charge" des assurés sociaux. Proposition 37 : Etudier la faisabilité d'un "sur loyer de solidarité" dans le cadre de la convention d'aide sociale prévue à l'article L.342-3-1 du CASF, pour les non bénéficiaires de l'aide sociale dans les EHPAD totalement habilités à l'aide sociale départementale. 6. Accueillir les personnes handicapées vieillissantes Proposition 38 : Médicaliser sur le fondement d'un référentiel validé par le conseil scientifique de la CNSA, les structures d'hébergement et d'accompagnement à la vie sociale de façon proportionnée aux besoins "en soins requis". Proposition 39 : Etudier une nouvelle répartition du financement des établissements relevant de la compétence des conseils généraux entre l'aide sociale départementale et une PCH en établissement. Proposition 40 : Prévoir dans la convention d'objectif et de gestion (COG) de la CNSA, une étude prospective sur les requalifications de places entre ESAT, foyers occupationnels, ateliers thérapeutiques, GEM. 7. Les besoins de financement peuvent être couverts par une palette de solutions fiscales et financières Proposition 41 : Rendre facultatif la souscription de contrats d'assurance relatifs à la dépendance. Proposition 42 : affecter à titre principal la contribution de solidarité pour l'autonomie (CSA) à la compensation de l'APA et de la PCH. Proposition 43 : Instaurer par la loi la répartition à 50/50 entre l'Etat et les départements de l'APA. Proposition 44 : Aligner le taux de CSG des pensions de retraite sur celui des revenus d'activité pour augmenter le financement de la perte d'autonomie. Proposition 45 : Elargir l'assiette de la CSA aux non salariés. Proposition 46 : Autoriser les gestionnaires des EHAPD publics à utiliser les placements financiers sécurisés sous le contrôle du comptable public. Proposition 47 : Rétablir les droits de mutation à titre gratuit supprimé par la loi TEPA et affecter une partie des recettes au http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/Print/Actualite&cid=1250261846370[23/05/2011 10:45:10] Impression Dépendance : les départements apportent leur contribution au débat - Localtis.info un service Caisse des Dépôts financement de la perte d'autonomie. Proposition 48 : Supprimer le taux réduits de TVA dans la restauration pour affecter les ressources recouvrées à la perte d'autonomie. 8. Refonder la gouvernance du dispositif Proposition 49 : Impulser une politique prenant en compte le vieillissement précoce et la fatigabilité des travailleurs handicapés et transférer la gestion des crédits des ESAT à la CNSA. Proposition 50 : Réintégrer dans les ONDAM les dépenses d'assurances maladie indument transférées sur la contribution de solidarité pour l'autonomie (CSA). Proposition 51 : Réintégrer les USLD dans le champ de compétence de la CNSA où les faire financer à 100% par l'assurance maladie. Proposition 52 : Instaurer chaque année dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale un vote des principales dépenses et recettes de la CNSA. Proposition 53 : Faire de la CNSA une véritable "caisse autonomie" regroupant l'ensemble des acteurs : Etat, départements et partenaires sociaux. Proposition 54 : Refonder une "démocratie sociale et médico-sociale" en se reposant sur les organisations effectivement représentatives de la société civile. Proposition 55 : Simplifier et unifier les instances de représentation pour les personnes âgées et les personnes handicapées dans une conférence nationale de l'autonomie. En savoir plus Aller plus loin sur le web Le document de synhtèse préparé par l'ADF (17 pages) Les 55 propositions de l'ADF (119 pages) A lire sur Localtis La réforme de la dépendance Localtis © Tous droits réservés http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/Print/Actualite&cid=1250261846370[23/05/2011 10:45:10] Dépendance : les départements formulent leur propositions | Boursorama Patrimoine.com le 20/05/2011 à 12:00 Page 1 of 1 0 Share | Dépendance : les départements formulent leur propositions Les "Assises de l'autonomie et de la dépendance", organisées par l'Assemblée des départements de France (ADF) se tiennent aujourd'hui à l'Assemblée nationale. Dans ce cadre, l'ADF présentera ses propositions concernant le financement de la dépendance. Selon "Les Echos", les départements souhaiteraient déjà imposer par la loi la répartition à 50/50 du financement de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) entre l'Etat et les départements. Parmi les solutions possibles pour le financement de la perte d'autonomie, l'ADF ne serait pas opposée à un relèvement du taux de la CSG sur les pensions de retraite et à un relèvement spécifique des droits fiscaux dus lors des transmissions. Cependant, les départements misent également beaucoup sur la prévention pour tenir les coûts, par exemple en encourageant les travaux d'aménagement des logements des personnes âgées. © Patrimoine.com Bons plans Emirates Karine, 45 ans, célibataire Découvrez vite les promos : Vol A/R Paris – BANGKOK à partir de 616€ TTC » Cliquez ici Finies les rencontres décevantes, sur Attractive World, vous choisissez les nouveaux membres! » Cliquez ici Groupon Emplois Dirigeants Vous aimez faire des économies, vous allez adorez Groupon : Voir le deal » Cliquez ici Experteer.fr - Activez votre profil Experteer et soyez visible par plus de 8 000 headhunters » Cliquez ici Publicité http://www.boursorama.com/infos/imprimer_news.phtml?num=0b385b820948e28ef7... 20/05/2011 La dépendance en quête d’autonomie financière – SECOURS CATHOLIQUE – Carit... Page 1 of 3 “ Être près de ceux qui sont loin de tout ” La dépendance en quête d’autonomie financière 26/04/2011 Le gouvernement a lancé le débat sur les différentes options de financement de l’aide à l’autonomie des personnes âgées dépendantes. Assurance privée ou collective, le choix fait entraînera une nouvelle vision de la société. Un projet de loi est annoncé pour l’automne. « Tant que je pourrai garder ma femme à domicile, je le ferai », déclare Robert, 81 ans. Son épouse Madeleine est en perte d’autonomie. Elle a besoin de la présence quotidienne d’une aide à domicile. Une heure par jour, celle-ci effectue les tâches que Madeleine ne peut plus assurer : ménage, cuisine, courses… Ces prestations, effectuées par le personnel de l’ADMR d’Évreux (Aide à domicile en milieu rural), sont prises en charge à hauteur de 490 euros pour 29 heures d’aide par mois, par l’allocation personnalisée d’autonomie du département (Apa). L’allocation tient compte des ressources de Madeleine, de son degré de dépendance et Crédit : Gael Kerbaol / S.C. du nombre d’heures d’aide qui lui sont Michel bénéficie d’une aide à domicile grâce à l’allocation nécessaires. L’Apa laisse 40 euros par mois personnalisée d’autonomie. à la charge du couple de retraités. Insuffisance. D’où l’inquiétude de Robert, début février, quand l’ADMR l’a averti qu’il risquait de devoir augmenter sa participation financière de 4,69 € par heure de prestation. Cela pour compenser l’insuffisance du tarif horaire des aides à domicile payé par l’Apa, selon l’ADMR. Le conseil général, qui gère l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa), est pris en tenaille entre l’augmentation du nombre de personnes dépendantes et celle du coût de l’aide, du fait que la participation de l’État au budget de l’Apa n’a pas été revalorisée. À Évreux, Robert a calculé qu’après la hausse annoncée des services d’aide à domicile, son “reste à charge” s’élèverait à plus de 100 euros par mois. Inenvisageable pour ce retraité modeste et son épouse. Alors Robert s’est joint sans hésiter à la manifestation des aides à domicile, le 14 février, devant le conseil général de l’Eure. Le président du conseil général, Jean-Louis Destans, a dénoncé une « prise en otage des bénéficiaires » de l’Apa, mais l’assemblée départementale a fini par accorder une rallonge de 1,5 million d’euros, qui porte le tarif horaire 2011 des associations d’aide à domicile à 20,40 € (pour un coût horaire réel de 20,70 €), selon l’ADMR. La solution est provisoire. La suppression en 2011 de l’exonération de charges sociales patronales des aides à domicile va faire monter leur coût. Selon une directrice d’association qui souhaite garder l’anonymat, les personnes aidées vont de toute façon devoir prendre à leur charge une part plus grande des prestations. « L’État ne peut pas tout payer », déclare-t-elle. 4 milliards de déficit. De fait, l’État n’a pas augmenté depuis plusieurs années sa participation au financement de l’allocation personnalisée d’autonomie, dont la gestion a été transférée en 2002 aux départements. Or le nombre de bénéficiaires a augmenté. Ils sont 1,1 million actuellement. 61 % vivent à domicile, 39 % en établissement. En même temps, les ressources propres des départements ont baissé du fait de la crise. D’où l’impasse financière de 4,130 milliards d’euros dénoncée par l’Assemblée des départements de France (ADF). http://www.secours-catholique.org/actualite-dossiers/dependance-aider-au-maintient-... 20/05/2011 La dépendance en quête d’autonomie financière – SECOURS CATHOLIQUE – Carit... Page 2 of 3 À plus longue échéance, il y aurait de 1,3 à 1,4 million de personnes dépendantes dans vingt ans (contre 1,1 million aujourd’hui), selon l’hypothèse moyenne du professeur Gérard-François Dumont citée aux Assises de l’autonomie et de la dépendance organisées par l’ADF. Il n’y a pas de certitude quant à cette estimation et aux besoins financiers qui en découlent. Les inconnues restent nombreuses, notamment en matière de progrès médicaux et de prévention de la perte d’autonomie. Quoi qu’il en soit, différents scénarios sont étudiés pour faire face à la croissance attendue du nombre de personnes dépendantes. Dans l’immédiat, une seconde journée de solidarité nationale (suppression d’un jour férié) et l’augmentation de la CSG des retraités (contribution sociale généralisée) sont envisagées. Assurance privée. Évoquant l’« urgence » et le fait que « nous ne pouvons plus attendre », le président Nicolas Sarkozy a annoncé le 8 février dernier une loi sur la dépendance pour cet automne. Elle reposerait sur une assurance dépendance privée, de façon strictement encadrée et avec une aide à la souscription pour les plus modestes. Cela afin que « personne ne [soit] tenu à l’écart de cette couverture ou pénalisé, ni à cause de son âge, ni à cause de son état de santé, ni à cause de son niveau de revenus », a précisé le chef de l’État. La ministre de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot, prévoit pour sa part un besoin de 8 à 10 milliards d’euros supplémentaires par an pour la dépendance dès 2025. Les quatre groupes de travail qu’elle a mis en place sur ce thème rendront leur rapport en juillet. Marie-Rose, une retraitée des Yvelines, se réjouit de l’encadrement annoncé. Car une assurance dépendance lui a été refusée en 2002, à cause de son cancer. « Ça m’a choquée, confie-t-elle. J’étais guérie et on m’a refusé l’assurance, c’est donc qu’on estimait que j’étais toujours malade. » Son mari a pu s’assurer, lui, dès l’âge de 64 ans, contre le risque de « dépendance lourde et totale ». « Il l’a fait à cause de ma maladie », pense aujourd’hui Marie-Rose. Mais il est décédé en 2010 sans avoir eu recours à son assurance. En huit ans de souscription, le couple a dépensé 4 800 euros, à raison de 50 euros de cotisation mensuelle. Mis à part son exclusion pour cause de santé, Marie-Rose ne s’en plaint pas. « C’est le principe de l’assurance, reconnaît-elle, et tant mieux pour ceux qui ont eu besoin de cette garantie. » Yves Daudigny, sénateur socialiste, président du conseil général de l’Aisne et spécialiste de la dépendance à l’Assemblée des départements de France, regarde sévèrement l’ouverture aux assurances. Il s’agit, selon lui, de poursuivre « grâce à la dépendance, l’ouverture encore plus large de la prise en charge des risques sociaux au privé commercial et à la concurrence ». Pour le sénateur, l’ampleur ainsi donnée à la réforme annoncée « ne correspond pas à la réalité de l’évolution démographique et financière des besoins à venir ». « L’évolution qui porterait le 1 % de PIB d’ores et déjà consacré au financement de la dépendance à 1,5 % à l’horizon 2030 est parfaitement supportable », affirme-t-il. Aide familiale. À Maule (Yvelines), Lucienne et Michel espèrent en tout cas ne pas voir se rompre le fragile équilibre qui leur permet de rester chez eux. Ils paient avec la seule retraite de Michel les 218 euros de “reste à charge” de leurs deux allocations personnalisées d’autonomie (1 015 euros au total). Lucienne a aidé bénévolement son mari tout en élevant leurs enfants. Le couple ne pourrait pas payer plus. Michel et Lucienne ont besoin de l’aide financière de leur fille pour boucler leur budget, en plus de sa présence régulière plusieurs fois par semaine. « Pour le moment, on équilibre, mais si le reste à charge augmentait, on ne pourrait plus assumer financièrement », estime celle-ci. Reste la maison, dont Michel et Lucienne sont propriétaires. Mais il n’est pas question de la vendre. « J’ai refusé la PSD [ancienne prestation spécifique dépendance, avec récupération sur succession] parce que je voulais que mes enfants héritent la maison », confie Lucienne. Cette attitude est partagée par beaucoup de personnes âgées. À tel point que celles-ci préféreront se priver d’Apa (si elle est assortie d’un gage sur patrimoine) plutôt que de ne rien laisser à leurs enfants, avertissent les associations. François Tcherkessoff Les pistes pour financer la dépendance Valérie Rosso-Debord, députée UMP : Assurance obligatoire, recours sur succession Assurance perte d’autonomie, obligatoire dès l’âge de 50 ans. Augmentation de la CSG des retraités. Allocation personnalisée d’autonomie (Apa) réservée aux personnes les plus dépendantes. Récupération de 20 000 euros maximum sur la succession des bénéficiaires de l’Apa à taux plein (ayant un patrimoine d’au moins 100 000 euros)… ou Apa réduite de moitié, sans récupération sur succession. http://www.secours-catholique.org/actualite-dossiers/dependance-aider-au-maintient-... 20/05/2011 La dépendance en quête d’autonomie financière – SECOURS CATHOLIQUE – Carit... Page 3 of 3 Uniopss (Fédération d’établissements sanitaires et sociaux dont est membre le Secours Catholique) Solidarité nationale, droit universel Création d’un droit universel à compensation de la perte d’autonomie, quelle qu’en soit l’origine : âge ou handicap. Financement par les revenus du travail et du capital. Maintien dans l’Apa des personnes moyennement dépendantes (GIR 4 sur l’échelle de 1 à 6. Le groupe 1 caractérise les personnes les plus dépendantes, confinées au lit ou au fauteuil). Déclenchement d’une éventuelle récupération sur succession à un seuil supérieur à 100 000 euros de patrimoine. Sénat : Association public-privé Articulation de la solidarité nationale et de la prévoyance individuelle (assurance). Assurance dépendance facultative avec une aide publique pour les personnes à faibles revenus. Récupération sur succession. Maintien du GIR 4 dans le dispositif Apa. Seconde journée de solidarité. Alignement du taux de CSG des retraités sur celui des actifs. Les articles du dossier « Dépendance : Aider au maintient de l’autonomie » La dépendance en quête d’autonomie financière Interview de Serge Guérin : « Les seniors ne sont pas une charge, mais une chance » Prévenir à défaut de guérir Source Messages n° 656 - avril 2011 http://www.secours-catholique.org/actualite-dossiers/dependance-aider-au-maintient-... 20/05/2011 Dépendance : Etienne Caniard et Roselyne Bachelot engagent le débat Page 1 of 3 Accueil > L’actualité > Revues de presse > Dépendance : Etienne Caniard et Roselyne Bachelot engagent le débat Dépendance : Etienne Caniard et Roselyne Bachelot engagent le débat Publié le 20/05/2011, Dernière mise à jour le 20/05/2011 Dans un échange organisé par La Vie (pages 28 à 30), la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot, et le président de la Mutualité Française, Etienne Caniard, débattent longuement de la réforme de la dépendance, chantier lancé par le chef de l'Etat en début d'année. Au coeur du problème figure la question de son financement. Actuellement, indique Roselyne Bachelot, "la dépendance coûte 30 milliards d'euros, dont 24 milliards payés par la solidarité nationale et 7 par les familles". Pour la ministre, cette répartition est "globalement satisfaisante". Aussi, elle estime que ce modèle doit être maintenu. Pour Etienne Caniard, la part respective des dépenses est difficile à évaluer. "Notre estimation à nous, mutuelles, tourne plutôt autour de 10 milliards", nuance-t-il, avant d'observer que la question de l'efficacité et de la qualité des services et des soins est tout aussi essentielle que celle du financement. Sur ce registre, la ministre des Solidarités évoque la possibilité d'une "solution plurielle". L'idée d'une assurance individuelle obligatoire semble d'ores et déjà écartée, car elle "ne recueille pas un franc succès", dit-elle. Ce qui se dessine actuellement est le maintien d'un "socle public massif", une "solution qui convient tout à fait à l'esprit de la Mutualité", souligne son président. Pour Etienne Caniard, "le financement de la dépendance doit être basé sur des principes de solidarité et d'universalité". "La dépendance n'est pas un débat d'assureurs, d'actuaires, c'est un débat d'acteurs de terrain", estime-t-il. Une seule réponse assurantielle ne permettrait pas de "peser sur l'organisation de l'offre de services, ni de développer la prévention, pourtant centrale pour l'équilibre des comptes". La piste d'une seconde journée de la solidarité est-elle envisagée ?, interroge La Vie. Cette option est possible, indique la ministre, à condition de mettre à contribution les professions libérales et tous les non-salariés, ce qui n'est pas le cas actuellement. Le recours sur succession ? "Il est massivement rejeté par les Français", constate-t-elle. Ce serait une "double peine", juge Etienne Caniard. Non seulement la personne termine sa vie en grande difficulté, et en plus "elle ne peut pas transmettre ses biens". De surcroît, il lui paraît "injuste" de pénaliser les aidants qui ont dépensé du temps et de l'énergie en amputant ou supprimant leur héritage. Dès lors, le président de la Mutualité Française plaide "pour une http://www.mutualite.fr/L-actualite/Kiosque/Revues-de-presse/Dependance-Etienne-... 20/05/2011 Dépendance : Etienne Caniard et Roselyne Bachelot engagent le débat Page 2 of 3 taxation des successions qui permettrait de faire porter l'effort sur l'ensemble du patrimoine d'une génération et pas seulement sur ceux qui sont dépendants". Quelles que soient les solutions retenues, l'une des priorités est de réduire le "reste à charge", estiment conjointement la ministre des Solidarités et le président de la Mutualité Française. En moyenne, avance Roselyne Bachelot, les dépenses qui sont payées par la personne dépendante et sa famille s'élèvent à 1.540 euros par mois. En région parisienne, cette part peut atteindre 2.500 euros ! Pour la ministre, il est aussi nécessaire de soutenir les aidants. Pour cela, pourquoi ne pas créer des structures de répit pour qu'elles se ressourcent ? "Nous devons faire beaucoup d'efforts sur les prises en charge intermédiaires entre le domicile et l'établissement", ajoute Etienne Caniard. Enfin, la troisième priorité pour Roselyne Bachelot est de "régler les difficultés financières d'une quinzaine de départements qui comptent beaucoup de personnes âgées et disposent de faibles ressources". Ce matin justement, lors des Assises de l'autonomie qui se tiennent à l'Assemblée nationale, l'Association des départements de France (ADF) doit présenter un rapport contenant 55 propositions sur cette réforme. Comme le rappellent Les Echos (page 5), c'est aux départements qu'il revient en effet de gérer l'allocation personnalisée d'autonomie (Apa). Aussi, l'ADF défend-elle, entre autres, l'idée d'imposer par la loi une juste répartition "à 50/50" du financement de l'Apa entre Etat et départements. Menace de déremboursement pour le Multaq® Après six mois de commercialisation, le Multaq®, remboursé à 65 % par la Sécurité sociale, pourrait connaître un sacré revers. En effet, la commission de la transparence chargée d'évaluer l'intérêt médical des médicaments a rendu un projet d'avis défavorable à l'encontre de ce médicament prescrit contre les troubles du cœur. Motif invoqué : son service médical rendu serait insuffisant. Cette réévaluation "fait suite à deux cas d'insuffisance hépatique aiguë, rapportés en janvier chez des patientes traitées au Multaq® aux Etats-Unis et en Allemagne, sans qu'aucun lien de causalité ait pu être établi", indique La Tribune (page 9). Dès les premières alertes, le laboratoire avait modifié la notice de son produit en y ajoutant des mises en garde. Mais il fait toujours l'objet d'une "réévaluation de son profil bénéfice/risque" par l'Agence européenne du médicament. Frédéric Lavignette Inscrivez-vous à la rencontre sur la dépendance La rencontre "Dépendance : choisissons la solidarité !" se tiendra le 24 mai, de 14h à 16h30 à l'Espace Tête d'or du centre de congrès de Lyon (Rhône). Cliquez ici pour vous inscrire Les dernières revues de presse 20/05/2011 Dépendance : Etienne Caniard et Roselyne Bachelot engagent le débat 19/05/2011 Dépassements d'honoraires : une "dérive silencieuse" qui met "à mal le système de santé" 18/05/2011 http://www.mutualite.fr/L-actualite/Kiosque/Revues-de-presse/Dependance-Etienne-... 20/05/2011 Dépendance : Etienne Caniard et Roselyne Bachelot engagent le débat Page 3 of 3 Dépassements d'honoraires : relancer le secteur optionnel Toutes les revues de presse Les derniers communiqués de presse 18/05/2011 Dépassements d’honoraires : réaction de la Mutualité Française 10/05/2011 "Les Français et les médicaments", une étude exclusive réalisée pour la Mutualité Française à l’occasion du débat-citoyen "Médicaments : ce qui doit changer !" 09/05/2011 2012 : la Mutualité Française met la santé dans le débat Tous les communiqués de presse Fiche santé Les médicaments à vignette orange : des médicaments moins prioritaires ! Certains médicaments qui étaient remboursés par la Sécurité sociale à 35% sont désormais remboursés à 15%. Ils sont reconnaissables grâce à la couleur orange de leur vignette. Pourquoi le taux de prise en charge par la Sécurité sociale diminue t-il ? Tout simplement parce que la performance médicale, le "service médical rendu", par ces médicaments a été remis en cause par la Haute Autorité de santé (HAS). Consultez également : Questions de santé Hygiène de vie Maladies Médicament http://www.mutualite.fr/L-actualite/Kiosque/Revues-de-presse/Dependance-Etienne-... 20/05/2011 Les quatre priorités du président Lebreton, réélu à la tête de l'Assemblée des départem... Page 1 of 4 Les quatre priorités du président Lebreton, réélu à la tête de l'Assemblée des départements 13 mai 2011 Suite aux dernières élections cantonales, l'Assemblée des départements s'est réunie pour élire son président, son bureau et ses différentes commissions exécutives et thématiques. L'occasion pour Claudy Lebreton, reconduit à la tête de l'association des départements, de rappeler quatre priorités d'actualité : finances, dépendance, numérique et prochaines échéances présidentielles. Claudy Lebreton, président du conseil général des Côtes d’Armor depuis 1987, a été réélu à la tête de l’Assemblée des départements de France (ADF) lors de son assemblée générale de renouvellement. Celle-ci a réuni, à Paris le 11 mai, l’ensemble des 102 présidents de conseils généraux de France et d’Outre-mer. Porté à la tête de l’ADF pour la première fois en 2004, Claudy Lebreton avait été reconduit dans cette fonction en 2008 à l’issue des élections cantonales qui avaient vu la gauche remporter 58 départements contre 42 à droite. Les élections cantonales des 20 et 27 mars 2011 ont conforté cet ancrage à gauche des conseils généraux avec désormais 61 départements (contre 40 pour la droite). L’assemblée générale a également procédé au renouvellement des instances de l’ADF : Bureau, Commission exécutive et commissions thématiques. Le bureau de l’ADF est élu pour trois ans et est composé de 30 membres. La Commission exécutive compte, en plus du président de l’ADF, 8 présidents issus du Bureau. Les commissions thématiques sont au nombre de 12, chacune présidée par un président de conseil général membre du Bureau. "Ma priorité d’action porte d’emblée sur le débat concernant la loi de finances pour 2012 et le PLFSS (ndlr : projet de loi de finance pour la sécurité sociale), bien entendu avec le concours de nos parlementaires de l’ADF au nombre de 45 désormais. Des solutions existent et vous les connaissez : une part de CSG, l’affectation de la totalité des crédits de la CNSA au financement de l’APA et de la PCH, des dotations de l’Etat,…", a lancé le président Lebreton. Il a notamment cité en référence la récente étude de l’agence Standard and Poor’s estimant que "face à la pression des dépenses sociales" qui pèse sur les conseils généraux, le Gouvernement n’a pour le moment apporté que de simples "pansements budgétaires". Il a également rappelé la question prioritaire de constitutionnalité préparée par l'ADF et récemment transmise au Conseil constitutionnel par le Conseil d'Etat. "Mon deuxième objectif réside dans l’élaboration de notre contribution lors du débat sur la http://www.weka.fr/actualite/action-sociale-thematique_7846/les-quatre-priorites-du-... 20/05/2011 Les quatre priorités du président Lebreton, réélu à la tête de l'Assemblée des départem... Page 2 of 4 dépendance auquel nous sommes appelés à participer" a-t-il poursuivi. 55 propositions issues des Assises de l’autonomie et de la dépendance, organisées avant les cantonales, devraient aboutir à la présentation d'une synthèse, lors de la Journée nationale de restitution prévue le 20 mai prochain à l’Assemblée nationale. "Ma troisième priorité portera sur le numérique […] Il faut une instance pour le débat territorial sur la question du déploiement des outils et qui, sinon nos associations, peuvent porter ce débat…", a-t-il ajouté. L'ADF a en effet été choquée par la composition du tout nouveau Conseil national du numérique (CNN) "qui a toutes les allures d’un syndicat d’entreprises". Le CNN ne réunit en effet aucun élu local, ni parlementaire comme cela avait pourtant été préconisé par Pierre Kociusko-Morizet dans le rapport de préfiguration de cette nouvelle instance à laquelle seront désormais soumis les projets de loi du secteur des technologies de l'information et de la communication. Enfin, quatrième priorité : avec l'Association des région (ARF) et celle des maires de France (AMF) concourir à "l’élaboration d’une plate-forme à destination des candidats à l’élection présidentielle". Cette plateforme s'appuierait sur le travail mené dans le cadre de la commission sénatoriale présidée par Claude Belot avec le concours de Jacqueline Gourault et d’Yves Krattinger et aussi sur des "états généraux de la décentralisation, des services publics, de la fiscalité". "Les départements sont des espaces modernes d’innovation, de développement et de solidarité. C’est là que s’inventent de nombreuses politiques de proximité, que se conceptualisent les notions de développement durable, des économies du futur, des solidarités d’aujourd’hui et de demain", a conclu le président Lebreton. Il continue à ainsi appeler à construire les départements du 21ème siècle qui "ont leur place et toute leur place aux côtés de la commune et de"la région, aux côtés de l’Etat et de l’Europe sans oublier le monde". Alan Kerhel Consultez le rapport d'étape du Sénat sur la réorganisation territoriale photo : groupe majoritaire de l'adf J’aime 0 0Share À Lire • • • • • • Elections Nouvelles technologies Finances Adf Dépendance Claudy Lebreton • Les quatre priorités du président Lebreton, réélu à la tête de l'Assemblée des départements http://www.weka.fr/actualite/action-sociale-thematique_7846/les-quatre-priorites-du-... 20/05/2011 Les quatre priorités du président Lebreton, réélu à la tête de l'Assemblée des départem... Page 3 of 4 • Les comités techniques paritaires (CTP) • Institutions nationales Plus d'informations sur Elections • Neuf recommandations pour résorber le fossé numérique en France • Sapeo, fournisseur de solutions e-commerce pour les prestataires d’aide à la personne • Les quatre priorités du président Lebreton, réélu à la tête de l'Assemblée des départements Plus d'informations sur Nouvelles technologies • Plafonds de ressources annuelles imposables applicables aux logements financés en prêt locatif social (PLS) • Les quatre priorités du président Lebreton, réélu à la tête de l'Assemblée des départements • 150 millions d'euros pour soutenir les départements en difficulté Plus d'informations sur Finances • Dépendance: l'ADF (départements) prône prévention et financement public • L'ADF critique les orientations du gouvernement en matière de petite enfance • Absentéisme scolaire : l'ADF s'oppose à la suspension des allocations familiales Plus d'informations sur Adf • Charte des droits et libertés de la personne âgée en situation de handicap ou de dépendance (version intégrale) • Le comportement des Français face à la dépendance des personnes âgées • Charte des droits et libertés de la personne âgée en situation de handicap ou de dépendance (version abrégée) Plus d'informations sur Dépendance • Les quatre priorités du président Lebreton, réélu à la tête de l'Assemblée des départements • Le Fonds de financement de la protection de l'enfance ne répond toujours pas à l'esprit de la loi du 5 mars 2007 • Absentéisme scolaire : l'ADF s'oppose à la suspension des allocations familiales Plus d'informations sur Claudy Lebreton Familles monoparentales : le manque d'aides publiques principale source de difficultés Tous les articles "Questions/Réponses" Posez votre question Fil d'infos • Le gouvernement lance une campagne pour faire changer le regard sur le cancer http://www.weka.fr/actualite/action-sociale-thematique_7846/les-quatre-priorites-du-... 20/05/2011 Les quatre priorités du président Lebreton, réélu à la tête de l'Assemblée des départem... Page 4 of 4 • Les infirmiers libéraux souhaitent la création d'un "infirmier référent" • Dépendance: les dépenses vont au moins doubler d'ici 2050 dans l'OCDE • La contribution du CNCPH à la Conférence nationale du handicap Toutes les brèves Ressources Deux fois plus de personnes âgées dépendantes d'ici 50 ans, selon une étude Le nombre de personnes âgées dépendantes sera multiplié par deux d'ici cinquante ans, selon les résultats d'un groupe de travail sur les « Enjeux démographiques et financiers » mis en place par Roselyne Bachelot pour préparer la réforme de la dépendance, publiés par Le Figaro mardi 4 avril. 87 % des Français trouvent que la dépendance est une question importante Près de 90 % des Français accordent de l'importance à la question de la dépendance des personnes âgées, selon un sondage ViaVoice pour le Groupe Pasteur Mutualité publié jeudi. Clichy-la-Garenne expérimente un RSA jeunes plus ciblé et moins restrictif Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) va expérimenter pendant un an une version du Revenu de solidarité active (RSA) jeunes plus ciblée et moins restrictive, dont au moins 275 personnes pourraient bénéficier d'ici l'été, a-t-elle annoncé mercredi 30 mars 2011. Toutes les ressources http://www.weka.fr/actualite/action-sociale-thematique_7846/les-quatre-priorites-du-... 20/05/2011 Imprimer : Assises de l’autonomie et de la dépendance : les départements s’engagent Page 1 of 1 Elunet.org, Portail de l’action des Elus et de la vie citoyenne http://www.elunet.org/spip.php? article16484 > Elunet > Actualités > CIDEFIL > Archives > 2010 > Décembre > Cidefil 16 décembre 2010 ADF Assises de l’autonomie et de la dépendance : les départements s’engagent jeudi 16 décembre 2010 / ocastex Le Président de la République s’est engagé le 18 novembre 2010 à ouvrir le chantier de la dépendance et de son financement. Une concertation a été annoncée dont le calendrier devrait s’échelonner sur toute l’année 2011. Les Départements de France, gestionnaires de la prestation de compensation du handicap (PCH) et de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), au titre de la solidarité nationale, sont parmi les premiers concernés par la réforme du financement de la dépendance. Ils entendent donc prendre toute leur part dans ce débat national qu’ils souhaitent large et ouvert. En effet, prévenir et faire face à la perte d’autonomie constitue un défi présent et à venir pour les pouvoirs publics. Avec 8 milliards d’euros consacrés en 2010, pour les seuls départements, au financement de la dépendance, la perte d’autonomie constitue non seulement un enjeu pour les finances publiques mais aussi pour la société tout entière. Elle nous interroge plus largement sur la place des personnes âgées dans la société, sur la mise en oeuvre de politiques publiques de vieillissement actif, sur le développement de services à la personne et leur coût, sur la part de la solidarité nationale dans le financement d’un risque dépendance. L’Assemblée des départements de France a lancé le 15 décembre 2010 des « Assises de l’autonomie et de la dépendance » afin de : Mener une réflexion prospective sur la question de l’autonomie et de la dépendance ; Faire entendre la voix des départements dans le débat public ; Discuter toutes les pistes possible de financement de la dépendance ; Faire des propositions au gouvernement. Ces Assises prendront la forme de trois séminaires de travail qui se tiendront de janvier à février 2011 et se concluront en mai par une journée nationale de débat. Le communiqué et le dossier de presse Quelles pistes d’évolution pour l’APA ? Contribution à la réflexion http://www.elunet.org/spip.php?page=imprimir_articulo&id_article=16484 20/05/2011 Lagazette.fr » Dépendance : les pistes des départements » Print Retour à l'article Imprimer Adresse de l'article http://www.lagazettedescommunes.com/66147/dependance- les- pistes- des- departements/ GRAND ÂGE Dépendance : les pistes des départements S. Lampert | France | Publié le 20/05/2011 Les Assises de la perte d’autonomie, lancées au début de l’année par l’Assemblée des départements de France (ADF) parallèlement à la concertation nationale, se sont achevées, vendredi 20 mai 2011, par la publication de 55 propositions « pour relever le défi de la dépendance ». « Il s’agit d’un document de travail rassemblant les différentes pistes issues des ateliers organisés en janvier et février. Notre philosophie politique sera débattue par le bureau début juin», a bien précisé le président de l’ADF, Claudy Lebreton, qui s’exprimait deux jours plus tôt devant l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis). Coordonner la prévention - S’il ne s’agit pas encore des propositions officielles de l’association, les grandes orientations du projet ne devraient guère varier cependant. Premier axe fort : mettre en place une politique « coordonnée » de prévention, en instituant notamment un volet « vieillissement » dans les schémas régionaux de prévention élaborés par les ARS et en intégrant dans cette politique les populations classées en GIR 4, 5 et 6. L’ADF rappelle par ailleurs la nécessité de maintenir le bénéfice de l’APA pour les personnes en GIR 4. La mise aux normes et l’adaptation de l’habitat des personnes âgées doit également s’accélérer, via des programmes départementaux financés avec l’aide de l’Anah et de la Caisse des dépôts et consignation. Pour favoriser le maintien à domicile, autre axe fort de ce document, l’association met bien sûr en avant son projet de refondation du système d’autorisation et de tarification des services d’aide, en cours d’expérimentation dans plusieurs départements. Elle souhaite également diversifier les structures de répit et revoir leurs règles d’autorisation et de financement. Une priorité : le reste à charge – La réduction du reste à charge en Ehpad fait, quant à elle, l’objet de 14 propositions, qui visent surtout à mieux répartir les coûts entre l’assurance maladie et les départements (prise en charge à 100 % des aides-soignants et des aides médico-psychologiques par l’assurance maladie, prise en charge par l’APA des personnels sociaux et d’animation…). Assurer la prise en charge financière des soins sous la forme d’un forfait global serait également de nature, selon l’ADF, à réduire le reste à charge. Ces mesures sont à mettre en lien avec une autre priorité des départements : l’adaptation de l’aide sociale aux « nouvelles solidarités familiales » : « Il y a aujourd’hui un large consensus dans l’association pour supprimer toute obligation alimentaire en matière d’aide sociale à l’hébergement, au profit d’une nouvelle répartition des prélèvements sur patrimoine », souligne Claudy Lebreton. L’épineuse question du coût - Eminemment politique, la question du financement reste, pour l’ADF, plus http://www.lagazettedescommunes.com/66147/dependance-les-pistes-des-departements/print[23/05/2011 09:16:50] Lagazette.fr » Dépendance : les pistes des départements » Print ouverte, voire plus confuse. Si quelques consensus semblent se dégager au sein de l’association (préservation d’un large socle de solidarité nationale avec le recours éventuel à des assurances complémentaires, refus d’une 2 ème journée de solidarité au profit d’une augmentation de la CSG, rejet du gage sur patrimoine…), d’autres aspects restent à trancher. A commencer par le coût prévisible de la réforme. Selon le document rendu public vendredi 20 mai, le chiffre de 8 milliards d’euros de financements publics supplémentaires avancé par le gouvernement est « surévalué », les projections démographiques de l’ADF aboutissant plutôt à une fourchette de « 3,9 à 4,6 milliards d’euros » d’ici 2025. Un calcul qui doit s’entendre « à périmètre constant », nuançait Claudy Lebreton deux jours plus tôt : « Si l’on intègre le coût de la professionnalisation dans l’aide à domicile, par exemple, ou une éventuelle augmentation des plans d’aide dans le cadre de l’APA, on arrive plutôt à 10 milliards d’euros ». Dans ce cas de figure, les 8 milliards du gouvernement seraient… sous-évalués ! Au sein de l’ADF, le débat se poursuit, donc. REFERENCES 55 propositions pour relever le défi de la dépendance, ADF, 20 mai 2011 POUR ALLER PLUS LOIN Dépendance : Terra Nova prône un financement basé sur la solidarité nationale Le dossier de la Gazette Santé Social Réforme de la dépendance : participez au débat http://www.lagazettedescommunes.com/66147/dependance-les-pistes-des-departements/print[23/05/2011 09:16:50] Journal Electronique Page 1 of 2 article suivant 22 mai 2011 En hausse Dépendance : les départements sont pour la " solidarité nationale " L'ADF, réunie vendredi lors d'assises sur l'autonomie, regrette les discours " alarmistes " du gouvernement L 'Assemblée des départements de France (ADF) a apporté sa pierre, vendredi 20 mai, au débat sur la dépendance, en présentant 55 propositions sur l'aide à l'autonomie des personnes âgées. Depuis leur création, il y a bientôt trente ans, les départements sont aux avant-postes de la solidarité avec les aînés : ce sont eux qui gèrent l'allocation personnalisée pour l'autonomie (APA), la prestation-clé versée aux personnes âgées dépendantes. " Le département a acquis une expérience et un savoir-faire inégalés dans les politiques sociales ", note l'ADF. Pour l'Assemblée des départements de France, les discours alarmistes sur le coût de la dépendance sont très exagérés. Certes, admet-elle, le nombre de personnes âgées devrait augmenter d'ici à 2040 en raison de la progression de l'espérance de vie et de l'arrivée, à un âge avancé, des générations nombreuses du baby-boom. Mais toutes, rappelle l'ADF, ne seront pas affectées par la dépendance. Elle estime que le nombre de personnes âgées fragilisées devrait passer de 1,1 million aujourd'hui à 1,65 million à l'horizon 2040. Actuellement, le coût de la dépendance est évalué à 22 milliards d'euros. Les estimations -officielles parient sur un besoin de financement supplémentaire de 8 milliards d'euros par an, mais l'ADF juge ce chiffre " surévalué " : elle estime qu'il suffira de trouver entre 3,9 et 4,6 milliards d'euros par an. " Finalement, notre société n'est confrontée à un phénomène ni insurmontable ni insoutenable, socialement et financièrement, conclut-elle. La solidarité nationale peut demeurer la piste de réflexion. " Plusieurs pistes Les départements excluent l'idée de recourir à une assurance privée obligatoire, comme le suggérait en 2010 la députée (UMP) Valérie Rosso-Debord. Ils estiment que la construction d'un système assurantiel sera difficile à réaliser dans un délai aussi court (2035) et que les assureurs privés risquent de se concentrer uniquement sur la dépendance lourde. Le marché, regrette-t-elle, propose en outre des prestations sous forme de rentes qui ne tiennent pas compte du prix des services. L'Assemblée des départements de France écarte, de la même manière, l'idée d'un gage patrimonial ou d'un recours sur succession : la personne âgée dépendante devra, dans cette hypothèse, accepter que l'Etat se rembourse des prestations versées sur son patrimoine, après son décès. " Ces solutions sont culturellement et socialement inacceptables pour la grande majorité de la population et auront des effets négatifs qui viendront contrarier les efforts de prévention ", souligne l'ADF. Pour les départements, il faut donc privilégier des solutions " qui renforcent la solidarité nationale ". Ils proposent plusieurs pistes : étendre la journée de solidarité créée en 2004 par Jean-Pierre Raffarin aux non-salariés, aligner le taux de CSG des pensions de retraite sur celui des revenus d'activité (2 milliards d'euros), augmenter la taxation des jeux de hasard, revenir sur l'allégement des droits de succession prévus dans la loi TEPA de juillet 2007, créer une seconde journée de solidarité (2,3 milliards d'euros) ou revenir sur le taux de TVA réduit dans la restauration. http://www.lemonde.fr/journalelectronique/donnees/protege/20110522/html/804331.h... 23/05/2011 Journal Electronique Page 2 of 2 Selon l'ADF, cette palette de solutions permettra, à l'horizon 2030, de réunir les 3,9 à 4,6 milliards d'euros annuels nécessaires au financement de la perte d'autonomie. Ce dispositif " rénové, étalé dans le temps et réparti équitablement entre les Français " constituera dès lors, selon l'ADF, un " objectif socialement et économiquement atteignable ". " La perte d'autonomie de nos aînés est d'abord une question de société avant d'être un problème financier ", conclut-elle. Anne Chemin © Le Monde article précédent Karachi : l'ex-juge Bruguière entendu... article suivant En hausse http://www.lemonde.fr/journalelectronique/donnees/protege/20110522/html/804331.h... 23/05/2011 L'ACTU SAMEDI 21 MAI 2011 * politique ENTREPRISES Le trésor des sociétés du CAC 40 L a crise semble bien loin pour les groupes du CAC 40 à en juger par le tas d’or sur lequel sont aujourd’hui assis les paquebots de l’économie française. Selon un chiffre établi par le cabinet d’expertise financière Ricol Lasteyrie et publié hier dans le quotidien économique « les Echos », les sociétés (non financières) du CAC 40 disposent aujourd’hui d’une trésorerie atteignant près de 170 Mds€. A quoi pourrait-on comparer ce pactole ? 170 Mds€, cela équivaut aux recettes de TVA brutes collectées par l’Etat. Ou encore à la moitié des dépenses prévisionnelles de l’Etat, évaluées à près de 360 Mds€ cette année. Première explication de cette reconstitution de trésorerie : la chasse aux coûts et la modération salariale décrétées lors de la crise financière de 2008 semblent avoir porté leurs fruits. Les entreprises du CAC 40 ont largement reconstitué leurs marges et leur rentabilité, comme le montrent les profits élevés — 80 Mds € — réalisés l’an dernier. Deuxième facteur : « Les sociétés du CAC 40 n’ont pas encore renoué avec une phase d’investissement industriel ou de croissance externe par rachat d’autres sociétés », explique Alban Eyssette, associé du cabinet Ricol Lasteyrie. En revanche, même si les groupes du CAC 40 restent plus endettés qu’avant la crise, ils ont réduit « de manière significative » leur taux d’endettement depuis deux ans. Parmi le trio de tête des entreprises françaises les plus riches figurent , dans l’ordre, EADS (16,2 Mds€), Total (15,7 Mds) et GDF Suez (14,5 Mds). SÉVERINE CAZES EN BREF ASSURANCECHÔMAGE Baisse de la dette et moins de chômeurs. L’Unédic a revu ses prévisions pour2011et2012.Selonsesnouveaux calculs, la dette de l’assurance chômageseraitainsiramenéeà10,6Mds€ fin 2011 contre 11 Mds€ en 2012, a-telle annoncé hier. L’organisme paritaire chargé de la gestion de l’assurancechômageprévoitparailleursune baisse des demandeurs d’emploi, incluant les personnes ayant une activité réduite, de 40 000 en 2011 et 123 000 en 2012. Pour ce qui concerne les demandeurs d’emploi sans aucune activité, l’Unédic envisage une baisse de 138 000 et de 92 000 en 2012. Ces nouvelles prévisions sont basées sur une hypothèse de croissance de 1,8 % en 2011 et de 1,7 % en 2012. monde social économie société faits divers 13 justice La dépendance moins chère que prévu SOLIDARITÉ. Selon l’Association des départements de France, la facture de la dépendance tournerait autour de 4 Mds€, moitié moins que les prévisions du gouvernement. L es pouvoirs publics ont surévalué le coût de la réforme de la dépendance. Telles sont les conclusions d’un rapport de l’A ssociation des départements de France (ADF) qui, comme son nom l’indique, regroupe les représentants des conseils généraux, lesquels financent l’allocation personnalisée d’autonomie (l’APA a coûté 5,39 Mds€ en 2010) et l’aide sociale à l’hébergement (2 Mds€ en 2008). Le rapport partage le constat gouvernemental sur les projections démographiques. Du moins à moyen terme. A l’instar de l’Insee, les experts mandatés par les pouvoirs prévoient que le nombre de personnes âgées dépendantes, actuellement de 1,1 million, variera entre 1,3 et 1,4 million en 2025 et sera compris entre 1,4 et 1,5 million en 2030. L’Association des départements de France ne partage pas, en revanche, les prévisions du gouvernement à l’horizon 2040. Là où l’Etat parle de 2,3 millions de personnes âgées dépendantes à cette date, les départements n’évoquent, eux, « que » 1,75 million de personnes dans le pire des cas. Pas d’assurance privée obligatoire Cette différence de chiffrage se traduit, forcément, par un désaccord sur le coût supposé de la réforme. Selon les départements, il faudra trouver, en 2025, de 3,9 à 4,6 Mds€ de financements publics supplémentaires pour faire face à l’explosion du nombre de personnes âgées. C’est la moitié de moins que ce qu’avance le gouvernement. « Les chiffres communément avancés depuis le début des débats » font état d’un besoin de « financement global supplémentaire de 8 Mds€ minimum », rappelle ainsi le Selon l’Association des départements de France, la France comptera 1,75 million de personnes âgées dépendantes à l’horizon 2040, quand l’Etat parle, lui, de 2,3 millions. (PHOTOPQR/« OUEST-FRANCE »/JEAN-MICHEL NIESTER.) rapport de l’ADF, selon qui la situation ne menace pas d’être insurmontable, financièrement. Pilotage de la politique gérontologique, adaptation des aides sociales, travail de prévention, maintien à domicile, accueil des personnes âgées handicapées… Le rapport de l’ADF, épais de 119 pages, formule 55 propositions, dont 8 ont trait au finance- CLAUDE GUÉANT REÇU PAR JEAN-PIERRE ELKABBACH THIERRY GUERRIER THIERRY BORSA ment. Un sujet sensible. Sur ce point, l’Association des départements de France écarte, comme le gouvernement avant lui, tout recours à une assurance privée obligatoire, comme ce fut évoqué un temps. Idem sur les recours sur successions. En revanche, l’ADF est favorable à un alignement du taux de CSG appliqué aux pensions sur celui des revenus d’activité. Une piste défendue par la CDFT. Autres idées mises en avant par l’ADF, qui réclame que l’Etat prenne à sa charge la moitié des dépenses liées à la dépendance : la fin de la TVA à taux réduit dans la restauration et le rétablissement des droits de succession que la loi Tepa avait supprimés en 2007. OLIVIER BACCUZAT Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l’Immigration Dépendance : les départements abattent leurs cartes Le label Origine France Garantie est lancé Page 1 of 2 4es Rencontres Universités Entreprises 2011 (25 et 26 mai), ... SOCIAL Dépendance : les départements abattent leurs cartes Source : La Tribune - 20/05/2011 | 21:00 - 1 mot | L'Association des départements de France formule 55 propositions. Alors que les arbitrages gouvernementaux sur la réforme de la dépendance sont attendus fin juin ou début juillet, l'Association des départements de France (ADF) planche sur 55 propositions sur le sujet. Envoyé il y a une dizaine de jours aux conseils généraux, le document de travail a été présenté à l'Association des journalistes de l'actualité sociale. Il est débattu ce vendredi lors des Assises de la perte de l'autonomie que l'ADF organise à l'Assemblée. Au sein de l'ADF, le sujet le plus sensible sera sans nul doute celui du financement, les départements ayant à leur charge 72 % du paiement de l'APA, la principale allocation d'autonomie. Concernant les besoins globaux de financement, l'association fournit un chiffrage encore flou. Son document de travail juge les projections gouvernementales « surévaluées » (8 milliards d'euros d'ici à 2030) et propose une fourchette allant de 3,9 à 4,6 milliards d'ici à 2025. Mais le document présente des solutions financières couvrant près de 8 milliards de besoins. Près de 2,3 milliards supplémentaires pourraient même s'y ajouter par le biais de l'instauration d'une deuxième journée de solidarité. Cette solution n'a toutefois pas été intégrée aux 55 propositions, faute de consensus. Au final, l'association pourrait proposer l'alignement du taux de CSG des pensions de retraite sur celui des revenus d'activité. Le gain serait de 1,7 milliard d'euros. Elle proposerait également d'élargir l'assiette de la CSA (contribution sociale d'autonomie, versée par les employeurs) aux non-salariés (1,4 milliard). Elle déclare également vouloir « rétablir les droits de mutation à titre gratuit supprimé par la loi Tepa » (de 0,6 à 1,8 milliard). Elle évoque 200 millions qui seraient engrangés par une extension de la taxation des jeux en ligne. Près de 3 milliards seraient aussi obtenus via la suppression du taux réduit de TVA dans la restauration. Sara Sampaio - 20/05/2011, 21:00 | http://www.latribune.fr/journal/edition-du-2005/economie-france/1161819/dependanc... 23/05/2011 Dépendance : les départements abattent leurs cartes Page 2 of 2 http://www.latribune.fr/journal/edition-du-2005/economie-france/1161819/dependanc... 23/05/2011 La Gazette Santé Social - Actualité - Actualité "A la Une" - Dépendance : les pistes de... Page 1 of 1 À la Une GRAND AGE : 20/05/2011 Dépendance : les pistes des départements Les Assises de la perte d'autonomie, lancées au début de l'année par l'Assemblée des départements de France (ADF) parallèlement à la concertation nationale, se sont achevées, le 20 mai 2011, par la publication de 55 propositions «pour relever le défi de la dépendance». «Il s'agit d'un document de travail rassemblant les différentes pistes issues des ateliers organisés en janvier et février. Notre philosophie politique sera débattue par le bureau début juin», a bien précisé le président de l'ADF, Claudy Lebreton, qui s'exprimait deux jours plus tôt devant l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis). Coordonner la prévention S'il ne s'agit pas encore des propositions officielles de l'association, les grandes orientations du projet ne devraient guère varier cependant. Premier axe fort : mettre en place une politique «coordonnée» de prévention, en instituant notamment un volet «vieillissement» dans les schémas régionaux de prévention élaborés par les agences régionales de santé (ARS) et en intégrant dans cette politique les populations classées en GIR 4, 5 et 6. L'ADF rappelle par ailleurs la nécessité de maintenir le bénéfice de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) pour les personnes en GIR 4. La mise aux normes et l'adaptation de l'habitat des personnes âgées doit également s'accélérer, via des programmes départementaux financés avec l'aide de l'Agence nationale de l'habitat (Anah) et de la Caisse des dépôts et consignation. Pour favoriser le maintien à domicile, autre axe fort de ce document, l'association met bien sûr en avant son projet de refondation du système d'autorisation et de tarification des services d'aide, en cours d'expérimentation dans plusieurs départements. Elle souhaite également diversifier les structures de répit et revoir leurs règles d'autorisation et de financement. Une priorité : le reste à charge La réduction du reste à charge en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) fait, quant à elle, l'objet de 14 propositions, qui visent surtout à mieux répartir les coûts entre l'assurance maladie et les départements (prise en charge à 100% des aides-soignants et des aides médico-psychologiques par l'assurance maladie, prise en charge par l'APA des personnels sociaux et d'animation...). Assurer la prise en charge financière des soins sous la forme d'un forfait global serait également de nature, selon l'ADF, à réduire le reste à charge. Ces mesures sont à mettre en lien avec «nouvelles solidarités familiales» : «Il y obligation alimentaire en matière d'aide prélèvements sur patrimoine», souligne une autre priorité des départements : l'adaptation de l'aide sociale aux a aujourd'hui un large consensus dans l'association pour supprimer toute sociale à l'hébergement, au profit d'une nouvelle répartition des Claudy Lebreton. L'épineuse question du coût Eminemment politique, la question du financement reste, pour l'ADF, plus ouverte, voire plus confuse. Si quelques consensus semblent se dégager au sein de l'association (préservation d'un large socle de solidarité nationale avec le recours éventuel à des assurances complémentaires, refus d'une 2ème journée de solidarité au profit d'une augmentation de la CSG, rejet du gage sur patrimoine...), d'autres aspects restent à trancher. A commencer par le coût prévisible de la réforme. Selon le document rendu public le 20 mai 2011, le chiffre de 8 milliards d'euros de financements publics supplémentaires avancé par le gouvernement est «surévalué», les projections démographiques de l'ADF aboutissant plutôt à une fourchette de «3,9 à 4,6 milliards d'euros» d'ici 2025. Un calcul qui doit s'entendre «à périmètre constant», nuançait Claudy Lebreton deux jours plus tôt : «Si l'on intègre le coût de la professionnalisation dans l'aide à domicile, par exemple, ou une éventuelle augmentation des plans d'aide dans le cadre de l'APA, on arrive plutôt à 10 milliards d'euros». Dans ce cas de figure, les 8 milliards du gouvernement seraient... sous-évalués ! Au sein de l'ADF, le débat se poursuit, donc. Pour en savoir plus Consultez notre dossier sur la réforme de la dépendance Stéphanie Lampert http://www.gazette-sante-social.fr/actualite/a-la-une-Dependance-les-pistes-des-depar... 23/05/2011 21 MAI 11 AUJOURD'HUI EN FRANCE Quotidien Paris OJD : 183571 25 AVENUE MICHELET 93408 SAINT OUEN CEDEX - 01 40 10 30 30 Surface approx. (cm²) : 486 N° de page : 13 Page 1/1 La dépendance moins chère que prévu SOLIDARITÉ. Selon l'Association des départements de France, la facture de la dépendance tournerait autour de 4 Mds€, moitié moins que les prévisions du gouvernement L es pouvoirs publics ont surévalué le coût de la réforme de la dépendance. Telles sont les conclusions d'un rapport de lassociation des départements de France (ADP) qui, comme son nom l'indique, regroupe les représentants des conseils généraux, lesquels financent l'allocation personnalisée d'autonomie (1APA a coûté 5,39 Mds€ en 2010) et l'aide sociale à l'hébergement (2 Mds€ en 2008). Le rapport partage le constat gouvernemental sur les projections démographiques. Du moins à moyen terme. A l'instar de l'Irisée, les experts mandatés par les pouvoirs prévoient que le nombre de personnes âgées dépendantes, actuellement de 1,1 million, variera entre 1,3 et 1,4 million en 2025 et sera compris entre 1,4 et 1,5 million en 2030. LAssociation des départements de France ne partage pas, en revanche, les prévisions du gouvernement à l'horizon 2040. Là où l'Etat parle de 2,3 millions de personnes âgées dépendantes à cette date, les départements n'évoquent, eux, « que » 1,75 million de personnes dans le pire des cas. Pas d'assurance privée obligatoire Cette différence de chiflrage se traduit, forcément, par un désaccord sur le coût supposé de la réforme. Selon les départements, il faudra trouver, en 2025, de 3,9 à 4,6 Mds€ de financements publics supplémentaires pour faire face à l'explosion du nombre de personnes âgées. Cest la moitié de moins que ce qu'avance le gouvernement « Les chiffres communément avancés depuis le début des débats » font état d'un besoin de « financement global supplémentaire de 8 Mds€ minimum », rappelle ainsi le ADF2 9794138200524/CMM/OTO/1 Selon l'Association des départements de France, la France comptera 1,75 million de personnes âgées dépendantes à l'horizon 2040, quand l'Etat parle, lui, de 2,3 millions. (PHOTOPQRA. OUEST FRANCE ./JEAN MICHEL WESTER ) rapport de 1ADE selon qui la situation ne menace pas d'être insurmontable, financièrement. Pilotage de la politique gérontologique, adaptation des aides sociales, travail de prévention, maintien à domicile, accueil des personnes âgees handicapées... Le rapport de 1M)E épais de 119 pages, formule 55 propositions, dont 8 ont trait au finance- ment Un sujet sensible Sur ce point, [Association des départements de France écarte, comme le gouvernement avant lui, tout recours à une assurance privée obligatoire, comme ce fut évoqué un temps. Idem sur les recours sur successions. En revanche, EADF est favorable à un alignement du taux de CSG appliqué aux pensions sur celui des revenus d'activité. Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations Line piste défendue par la CDF! Autres idées mises en avant parlADF qui réclame que l'Etat prenne à sa charge la moitié des dépenses liées à la dépendance : la fin de la TVA à taux réduit dans la restauration et le rétablissement des droits de succession que la loi Tepa avait supprimés en 2007 OLIVIER BACCUZAT 21 MAI 11 Quotidien Prov. avec dim. OJD : 202381 Surface approx. (cm²) : 117 2 VOIE D'ACCES AU PORT 29672 MORLAIX CEDEX - 02 98 62 11 33 Page 1/1 FRANCE Dépendance. Les départements proposent leurs solutions Alors que certains départements ont de plus en plus de mal a payer les aides aux personnes âgees dépendantes, l'Assemblée des départements de France (ADP) prône un large financement public de la perte d'autonomie, ainsi qu'une vraie politique de prevention de la dependance Créée en 2002 par la gauche, l'APA est victime de son succes et le nombre de bénéficiaires - pres d'l,2million aujourdhui - dépasse largement les previsions initiales En 2010, elle a coûte environ 5,5milliards d'euros, dont moins de 30% payes par l'Etat, le reste par les départements A l'origine, était prévu un financement quasiment a pante Selon le president de l'ADF, Claudy Lebreton (PS), «une bonne cinquantaine de départements sont touches de façon structurelle» par ces difficultés a verser l'APA, maîs aussi la Prestation de compensation du handicap ou le RSA II cite les exemples de la Meuse, du Cher, du Nord, de la Saône-et-Loire et de son propre departement, les Côtes-d'Armor, ou il manque «32milhons d'euros» Début fevrier, les elus de gauche du Calvados avaient lance un recours contre l'Etat pour que ce demier verse sa participation a l'APA Au total, pour l'APA, «il manque autour de trois milliards» aux départements, ajoute précise Claudy Lebreton 55 propositions La reforme de la dependance devra aussi resoudre ce problème, en plus de reduire le coût de la dependance pour les particuliers et d'améliorer la qualite de la pnse en charge L'ADF demande donc, parmi les 55propositions présentées hier lors de ses assises de la perte d'autonomie, d'établir un financement 50/50 de l'APA entre l'Etat et les départements L'ADF propose aussi d'aligner le taux de CSG des retraites sur celui des actifs ou de rétablir des droits de succession suppnmes en 2007 L'ADF prône aussi davantage de prevention de la dependance, notamment en donnant plus de marges de manoeuvre aux Agences regionales de sante, ou via des aides a l'adaptation de l'habitat des personnes âgees 6378B53455208D0DE2E34F24CD0F558515F4131EF1E01D2B8CB40E2 ADF2 8561138200509/FHD/FCF/2 Eléments de recherche : CLAUDY LEBRETON : président de l'ADF, toutes citations 21 MAI 11 Quotidien Prov. avec dim. OJD : 174979 Surface approx. (cm²) : 76 17 RUE DE LA NUEE BLEUE 67000 STRASBOURG - 03 88 21 55 00 Page 1/1 IG social Aide personnalisée d'autonomie (APA) Pour un financement 50/50 entre l'État et les départements Les départements versent, de plus en plus difficilement, les aides aux personnes âgees, notamment l'aide sociale qui leur permet de financer une place en maison de retraite, et surtout l'Aide personnalisée d'autonomie (APA) pour les plus de 60 ans dépendants Créée en 2002 par la gauche, l'APA est victime de son succes et le nombre de bénéficiaires -pres d'1,2 million aujourd'huidépassé largement les previsions initiales En 2010, elle a coûte environ 5,5 milliards d'euros, dont moins de 30% payes par l'Etat, le reste par les départements A l'origine était prévu un financement quasiment a parite Au total, pour l'APA, «il manque autour de trois milliards» aux départements, a déclare Claudy Lebreton (PS), president de l'Assemblée des départements de France La reforme de la dependance devra aussi resoudre ce problème, en plus de reduire le coût de la dependance pour les particuliers et d'améliorer la qualite de la pnse en charge L'ADF demande donc, parmi les 55 propositions hier lors de ses assises de la perte d'autonomie, d'établir un financement 50/50 de l'APA entre l'Etat et les départements En plus d'élargir le financement public de la perte d'autonomie, les departement reclament une vraie politique de prevention de la dependance 0A7B45F65910FD03022943E4F70855281964A91EA12C1C16AECE205 ADF2 3252138200501/XIQ/FPR/2 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 21 MAI 11 Quotidien Prov. avec dim. OJD : 18840 BP 137 12001 RODEZ CEDEX - 05 65 77 78 79 Surface approx. (cm²) : 159 Page 1/1 55 propositions pour régler le casse-tête de la dépendance Alors que certains départements ont beaucoup de mal a payer les aides aux personnes âgees dépendantes, l'Assemblée des départements de France (ADP) prône un large financement public de la perte d'autonomie, ainsi qu'une vraie politique de prevention de la dependance Les départements versent en effet de plus en plus difficilement les aides aux personnes âgees, notamment l'aide sociale qui leur permet de financer une place en maison de retraite, et surtout l'Aide personnalisée dautonomie (APA) pour les plus de 60 ans dépendants Créée en 2002 par la gauche, l'APA est victime de son succes et le nombre de bénéficiaires - pres d'1,2 million aujourdhui dépasse largement les previsions initiales En 2010, elle a coûte environ 5,5 milliards d'euros, dont moins de 30 % payes par l'Etat, le reste par les départements A l'origine, était prévu un financement quasiment a pante Selon le president de l'ADF, Claudy Lebreton (PS), « une bonne cinquantaine de départements sont touches de façon structurelle » par ces difficultés a verser l'APA, maîs aussi la Prestation de compensation du handicap ou le RSA II cite les exemples de la Meuse, du Cher, du Nord, de la Saône-et-Loire et de son propre departement, les Côtes-d'Armor, ou il manque « 32 millions d'euros » Début fevrier, les elus de gauche du Calvados avaient lance un recours contre l'Etat pour que ce demier verse sa participation a l'APA Au total, pour l'APA, « il manque autour de 3 milliards » aux départements, ajoute M Lebreton La reforme de la dependance devra aussi resoudre ce problème, en plus de reduire le coût de la dependance pour les particuliers et d'améliorer la qualite de la pnse en charge Financement a panteavec l'Etat L'ADF demande donc, parmi les 55 propositions présentées hier lors de ses assises de la perte dautonomie, d'établir un financement 50/50 de l'APA entre l'Etat et les départements Alors que le gouvernement rappelle régulièrement les difficultés des finances publiques, l'ADF estime que la dependance n'est « ni un phénomène insurmontable ni insoutenable, socialement et financièrement », et ce malgre le vieillissement inexorable de la population Un tiers des Français aura plus de 60 ans en 2035 Pour M Lebreton, « le gouvernement est dans une phase de dramatisation, qui sert de façon preventive a dire que cela coûtera tres tres cher et pèsera sur les générations futures, etc » Et ainsi faire passer ses mesures politiquement Or, « la plupart des personnes âgees vieillissent tres bien », sans devenir dépendantes, note M Lebreton L'ADF estime d'ailleurs qu'il faudra trouver seulement « entre 3,9 et 4,6 milliards d'euros » de plus qu'aujourd'hui pour financer la dependance, quand le gouvernement prevoit un besoin d'ici quinze ans de 30-32 milliards d'euros contre 22-25 aujourd'hui DF70E59754C0F70B728645144A04255817F4571D8128165A00EF261 ADF2 7262138200506/XSB/FPR/2 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 23 MAI 11 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 275 N° de page : 7 17 RUE D'UZES 75108 PARIS CEDEX 2 - 01 40 13 30 30 Page 1/1 INDISCRETS Accessibilité Mobilisation générale des préfets Mutuelles Enfin le décret " complémentaire santé " ! Pour mieux valoriser le thème de I accessibilite, le ministere de I Ecologie va demander a tous les prefets de recenser les «réalisations exemplaires» de collectivités (logement, transports, voirie etc ) Chaque prefet devra adresser jusqu a cinq dossiers a un comite national qui en sélectionnera au final douze «remarquables» De plus, le ministere proposera sur son site une base de donnees de 500 bonnes pratiques et un guide présentant les 160 initiatives les plus fortes Attendu depuis la loi du 2 fevrier 2007 sur la modernisation de la fonction publique le decret sur les aides des collectivites pour les assurances complementaires contractées par les agents devrait bel et bien paraître a la fm du Elysée Calinothérapie auprès des maires Les semaines se suivent et se ressemblent dans l'agenda présidentiel Nicolas Sarkozy est encore parti, le 19 mai, a la rencontre d'une assemblee departementale de maires cette fois-ci dans le Var Le president de la Republique avait, au paravant échange avec les premiers magistrats de l'Eureet Loir et du Loiret Autant de rendez vous qui s inscrivent dans une strategie de reconquête de ces relais d opinion Coût dè la dépendance Quand les chiffres s'emmêlent Au moins 10 milliards d'euros de financements publics supplémentaires seront nécessaires, d ici a 2025, pour couvrir la dependance a estime le 18 mai le president de I Assemblee des départements de France Claudy Lebreton Dans un document rendu public le 20 mai (lire p ll), l'association juge pourtant le chiffre de 8 milliards avancé par le gouvernement «surévalue», ses projections aboutissant plutôt a une fourchette de «3,9 a 4,6 milliards d'euros» ' Finances locales lin comité forcément plébiscite Le prochain comite des finances locales sera désigne dans les semaines à venir lors d'un scrutin en forme de plebiscite Si la direction generale des collectivites locales vient de publier une circulaire détaillant les modalités du vote, qui aboutira a l'élection du president le 28 juin la presence d'une seule et même liste par college anéantit tout suspense ADF2 4344138200502/GFS/ARN/3 mois de juin G est ce qu a confirme dans un courrier en date du ll mai, Philippe Richert ministre charge des Collectivites territoriales, au president de la Mutuelle nationale territoriale, Jean Pierre Moreau Dans la mame missive, Philippe Richert répète que l'option d'une couverture obligatoire est toujours écartée Nice Vent de fronde contre « l'Estropole» Patrick Allemand (photo), secretaire de la federation PS des Alpes-Maritimes et, surtout leader de I opposition a Nice, ne décolère pas contre la metropole dessinee, avec I accord du prefet des AlpesMaritimes par le patron de Nice Côte d'Azur Christian Estrosi (UMP) Le seul projet, a ce jour, porte par une communaute urbaine « ' L'Estropole" charcute le departemenL Maîs Christian Estrosi nen a cure II veut toujours être le premier partout1» FFT La réforme territoriale, rampart au tout-privé? En reunion bilatérale, le 18 mai, Philippe Richert a tente de convaincre la delegation syndicale FA-FPT, qui s'mquietait des effets de la reforme territoriale sur les agents, que les mutuahsations seraient une chance Selon le ministre des Collectivites territoriales, elles seules permettraient le maintien de services publics plutôt que des transferts vers le prive Quand la delegation a aborde la filiere securite (pompiers et policiers municipaux), Philippe Richert les a renvoyés vers Claude Gueant Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations «Si l'on retardait de six mois l'entrée en établissement d'hébergement des personnes âgées dépendantes, on économiserait 8 milliards d'euros sur vingt ans, soit la somme manquante pour financer la dépendance» Jean Leonetti, députe moire dantibes et vice-président du groupe (UMP) a l'Assemblée nationale, le 16 mai 23 MAI 11 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 181 N° de page : 11 17 RUE D'UZES 75108 PARIS CEDEX 2 - 01 40 13 30 30 Page 1/1 ADF2 0444138200503/GFS/ARN/3 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 23 MAI 11 Quotidien Prov. avec dim. OJD : 762213 Surface approx. (cm²) : 48 10 RUE DU BREIL 35051 RENNES CEDEX 09 - 02 99 32 60 00 Page 1/1 Toutes éditions - Dépendance : financement départements-État à parité L'Assemblée des départements de France (ADP) propose d'établir un financement a parts égales entre l'Etat et les départements pour la pnse en charge de l'Allocation personnalisée autonomie (Apa) Ce financement a pante était prévu au début de l'Apa maîs, aujourd'hui, une cinquantaine de départements auraient des difficultés a la verser En fevrier, des elus de gauche du Calvados avaient lance un recours contre l'Etat pour qu'il verse sa participation L'ADF estime par ailleurs que 3,9 a 4,6 milliards d'euros supplémentaires suffiraient a financer la prise en charge de la dependance dans quinze ans, alors que le gouvernement estime que le double sera nécessaire 097F05765F30640702CB45C4570FD5191504B731E1BD16ABCD355DD ADF2 4171238200503/FHD/FMI/2 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 23 MAI 11 Quotidien format revue 13 AVENUE DE L'OPERA 75001 PARIS - 01 40 15 17 89 Surface approx. (cm²) : 247 N° de page : 8-9 Page 1/1 Dépendance : l'Assemblée des départements de France publie ses propositions Alors que certains départements ont beaucoup de mal à payer les aides aux personnes âgées dépendantes, l'Assemblée des départements de France (ADP) prône un large financement public de la perte d'autonomie ainsi qu'une vraie politique de prévention de la dépendance. Selon le président de l'ADF, M. Claudy LEBRETON (PS), "une bonne cinquantaine de départements sont touchés de façon structurelle" par ces difficultés à verser PAPA mais aussi la Prestation de compensation du handicap ou le RSA. Il cite les exemples de la Meuse, du Cher, du Nord, de la Saône-et-Loire et de son propre département, les Côtes-d'Armor, où il manque "32 millions d'euros". Début février, les élus de gauche du Calvados avaient lancé un recours contre l'Etat pour que ce dernier verse sa participation à l'APA. Au total, pour PAPA, "il manque autour de trois milliards" aux départements, estime M. LEBRETON. La réforme de la dépendance devra aussi résoudre ce problème, en plus de réduire le coût de la dépendance pour les particuliers et d'améliorer la qualité de la prise en charge. L'ADF demande donc, parmi les 55 propositions présentées vendredi lors de ses assises de la perte d'autonomie, d'établir un financement 50/50 de ['APA. Pour M. LEBRETON, "le gouvernement est dans une phase de dramatisation, qui sert de façon préventive à dire que cela coûtera très très cher et pèsera sur les générations futures etc.", et ainsi faire passer ses mesures politiquement. Or "la plupart des personnes âgées vieillissent très bien", sans devenir dépendantes, note M. LEBRETON. "Il y a des marges de manœuvre financières, c'est une question de choix politique, notamment concernant des niches fiscales qui n'ont pas prouvé leur efficacité", comme la TVA réduite des restaurateurs. L'ADF propose aussi d'aligner le taux de CSG des retraités sur celui des actifs ou de rétablir des droits de succession supprimés en 2007. Ecartant assurance privée et recours sur succession, l'ADF prône un large financement par la solidarité nationale, ce à quoi s'est d'ailleurs déjà engagé le gouvernement. L'ADF prône aussi davantage de prévention de la dépendance, notamment en donnant plus de marge de manœuvre aux Agences régionales de santé ou via des aides à l'adaptation de l'habitat des personnes âgées. "Plus de prévention permettra à terme d'économiser 10 milliards d'euros", avance M. LEBRETON. ADF2 6323238200504/GAD/OTO/3 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 21/22 MAI 11 Quotidien Province Surface approx. (cm²) : 267 N° de page : 7 22 RUE LORMAND 64100 BAYONNE - 05 59 46 02 50 Page 1/2 BREVES Anne Sinclair : son amour et sa fortune pour DSK Attitude digne et baiser fugace lancé à son mari, l'ancienne star de la télévision française Anne Sinclair s'est résolument affichée au côté de Dominique Strauss-Kahn, lui offrant dans l'adversité son amour mais aussi ses moyens financiers, immenses autant que nécessaires. Pour lui, cette journaliste de 62 ans aux célèbres yeux bleus a abandonné une carrière brillante, subi sa réputation d'homme à femmes et déjà assumé en 2008 son écart de conduite mondialement médiatisé avec une économiste du FMI. L'Unédic prévoit une amélioration plus rapide des comptes de l'assurance chômage L'Unédic table sur une baisse plus importante de la dette cumulée de l'assurance chômage cette année, à 10,6 milliards d'euros, contre ll milliards prévus précédemment, sur fond d'un repli escompté du nombre de chômeurs, notamment indemnisés, a-t-elle annonce vendredi. Les recettes de'l'assurance chômage bénéficieraient cette année du "dynamisme de la masse salariale" qui devrait ADF2 1263238200508/GCP/ALZ/2 "croître de 3,1 %", a estimé dans une note l'organisme paritaire chargé de la gestion de l'assurance chômage. La dette cumulée, estimée à 8,5 milliards en 2010, devrait ainsi reculer à 10,6 milliards à fin 2011 et 10,3 milliards fin 2012. Dépendance : toujours inquiets, les départements publient leurs propositions Alors que certains départements ont beaucoup de mal à payer les aides aux personnes âgées dépendantes, l'Assemblée des départements de France (ADP) prône un large financement public de la perte d'autonomie, ainsi qu'une vraie politique de prévention de la dépendance. Les départements versent, de plus en plus difficilement, les aides aux personnes âgées, notamment l'aide sociale qui leur permet de financer une place en maison de retraite, et surtout l'Aide personnalisée d'autonomie (Apa) pour les plus de 60 ans dépendants. Créée en 2002 par la gauche, l'Apa est victime de son succès et le nombre de bénéficiaires près d'1,2 million aujourd'hui - dépasse largement les prévisions initiales. En 2010, elle a coûté environ 5,5 milliards d'euros, dont moins de 30 % payés par l'Etat, le reste par les Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 21/22 MAI 11 Quotidien Province Surface approx. (cm²) : 267 N° de page : 7 22 RUE LORMAND 64100 BAYONNE - 05 59 46 02 50 Page 2/2 départements. A l'origine, était prévu un financement quasiment à parité. Contrôleur SNCF jugé pour viol : 10 à ll ans de prison requis Dix à onze ans de réclusion criminelle ont été requis vendredi contre un ancien contrôleur de la SNCF âgé de 57 ans, jugé par la cour d'assises du Bas-Rhin à Strasbourg pour le viol à bord d'un train d'une jeune voyageuse dépourvue de billet. La version des faits présentée par l'accusé - il reconnaît uniquement des attouchements sexuels consentis et se dit victime d'un "jeu de séduction" de la part de son accusatrice - est "truffée d'invraisemblances", a martelé l'avocat général, Régis Delorme. Le viol aurait eu lieu le 17 juillet 2008 dans un compartiment du train Corail LyonStrasbourg, où Jean-Michel Ancel était le seul contrôleur à bord. Un Français interpellé pour vol de barbelés d'Auschwitz-Birkenau Un ressortissant Français a été interpellé vendredi en Pologne pour vol de deux bouts de barbelés du site de l'ancien camp d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau, a-t-on appris auprès de l'aéroport de ADF2 1263238200508/GCP/ALZ/2 Cracovie (sud). L'homme d'une cinquantaine d'années, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a été interpellé par les services de protection de l'aéroport, le scanneur ayant détecté deux bouts de barbelés dans son bagage à main. "// a avoué les avoir pris comme souvenir de sa visite sur le site d'AuschwitzBirkenau", a déclaré à l'AFP Marcin Pulit, porte-parole de L'aéroport Cracovie-Balice. Un an après, Villiers honore la mémoire de la policière Aurélie Fouquet Une foule de 500 personnes a défilé vendredi à Villiers-surMarne en hommage à Aurélie Fouquet, jeune policière municipale tuée il y a un an dans une fusillade qui avait réveillé le malaise de ces fonctionnaires placés sous l'autorité des maires. "Nous voulons que justice soit rendue. Il n 'y aura pas d'impunité pour les assassins d'Aurélie", a déclaré le ministre de l'Intérieur Claude Guéant après avoir dévoilé une stèle à la mémoire de la jeune mère d'un enfant en bas âge et première policière municipale tuée dans l'exercice de ses fonctions. Situé à proximité de l'entrée de l'autoroute A4 à Villiers, le carrefour théâtre du drame a été rebaptisé du nom de cette policière morte à 26 ans. Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 21 MAI 11 Quotidien Prov. avec dim. Surface approx. (cm²) : 155 N° de page : 27 29 RUE CLAUDE HENRI GORCEIX 87022 LIMOGES CEDEX 9 - 05 55 04 49 99 Page 1/1 En bref Dépendance Propositions départementales Alors que certains départements ont beaucoup de mal à payer les aides aux personnes âgées dépendantes, l'Assemblée des départements de France (ADP) prône un large financement public de la perte d'autonomie, ainsi qu'une vraie politique de prévention de la dépendance. Les départements versent, de plus en plus difficilement, les aides aux personnes âgées, notamment l'aide sociale qui leur permet de financer une place en maison de retraite, et surtout l'Aide personnalisée d'autonomie (APA) pour les plus de 60 ans dépendants. Créée en 2002 par la gauche, TARA est victime de son succès et le nombre de bénéficiaires - près d'1,2 million aujourd'hui - dépasse largement les prévisions initiales. En 2010, elle a coûté environ 5,5 milliards d'euros, dont moins de 30 % payes par l'Etat, le reste par les départements A l'origine, était prévu un financement quasiment à parité. Selon le président de l'ADF.CIaudy Lebreton (PS), «une bonne cinquantaine de départements sont touchés de façon structurelle» par ces difficultés a verser l'APA, maîs aussi la Prestation de compensation du handicap ou le RSA. Au total, pour l'APA, «il manque autour de trois milliards» aux départements», ajoute M. Lebreton. La réforme de la dépendance devra aussi résoudre ce problème, en plus de réduire le coût de la dépendance pour les particuliers et d'améliorer la qualité de la prise en charge. L'ADF demande donc, parmi les 55 propositions présentées hier lors de ses assises de la perte d'autonomie, d'établir un financement 50/50 de PAPA entre l'Etat et les départements. Pour Claudy Lebreton, «le gouvernement est dans une phase de dramatisation, qui sert de façon préventive à dire que cela coûtera très très cher et pèsera sur les générations futures, etc.». Et ainsi faire passer ses mesures politiquement. «Il y a des marges de manœuvre financières, c'est une question de choix politique, notamment concernant des niches fiscales qui n'ont pas prouvé leur efficacité», comme la TVA réduite des restaurateurs.L'ADF propose aussi d'aligner le taux de CSG des retraités sur celui des actifs ou de rétablir des droits de succession supprimés en 2007. Ecartant assurance privée et recours sur succession, l'ADF prône un large financement par la solidarité nationale, ce à quoi s'est d'ailleurs déjà engagé le gouvernement. L'ADF prône aussi davantage de prévention de la dependance, notamment en donnant plus de marges de manœuvre aux Agences régionales de santé, ou via des aides à l'adaptation de l'habitat des personnes âgées. «Plus de prévention permettra à terme d'économiser 10 milliards d'euros», avance M. Lebreton. ADF2 2516238200504/XVR/ALZ/2 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations Le Monde.fr : Imprimer Imprimer Un geste pour la planète : l'impression de cette information est-elle vraiment nécessaire ? Dépendance : pour une prise en charge pérenne et solidaire Terra Nova | 23.05.11 | 10h33 P erte d'autonomie : l'obligation d'une réforme Pourquoi le débat sur la dépendance est-il de nouveau d'actualité alors qu'une prestation dédiée – l'Allocation Personnalisée à l'Autonomie - est déjà aujourd'hui perçue par plus de 1,2 million de personnes âgées pour un montant global de plus de 5 milliards d'euros ? Pour au moins trois raisons : 1. 1 - La "massification" du grand vieillissement : une bonne nouvelle… L'allongement de la durée de vie est probablement un des progrès les plus essentiels qu'ait connu l'humanité au cours du XXème siècle. Alors qu'on vivait en moyenne 40 ans en France en 1850, l'espérance de vie a franchi le seuil des 80 ans en 2008. Certes, on a toujours connu des personnes vivant très âgées. La nouveauté est que de l'exception, on est passé à la norme. Au point que les "plus de 85 ans", au nombre de 1,4 million en 2011, seront 2,3 millions en 2020, 2,5 millions en 2030, 3,9 millions en 2040, 4,8 millions en 2050 et 5,4 millions en 2060. En revanche, on assistera dans le même temps à une progression raisonnable et lissée dans le temps du nombre de personnes âgées dépendantes. Les statistiques de l'INSEE portant sur les projections du nombre de personnes âgées dépendantes à l'horizon 2040 tranchent sensiblement dans leur ampleur avec les projections démographiques que nous venons de voir plus haut. Evaluées en 2000 à 800 000, les personnes âgées dépendantes seraient 920 000 en 2025 et 1 200 000 d'ici 2040 selon l'INSEE. Ainsi donc entre 2010 et 2040, le nombre de "plus de 85 ans" évoluerait de + 300 % tandis que le nombre de personnes âgées en situation de dépendance n'évoluerait lui que de + 50 %. 1. 2 - Un enjeu de solvabilisation : l'insuffisance de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) L'APA, en vigueur depuis 2002, a connu un succès considérable depuis sa création. Elle n'en est pas moins aujourd'hui insuffisante pour faire face aux coûts croissants de la dépendance. En établissement, l'APA, d'un montant moyen mensuel de 350 euros, ne vient solvabiliser qu'une petite partie des frais réellement engagés par les résidents et leurs familles. Reste à la charge des personnes âgées des sommes dépassant systématiquement 1 500 euros par mois et plus souvent 2 000 euros par mois. À domicile, l'APA est versée selon un mécanisme différent. Dès lors que les revenus de la personne âgée sont supérieurs à 695 euros/mois, le plan d'aide donnera lieu au paiement d'un ticket modérateur par le bénéficiaire. Ce système a une conséquence immédiate : plus la personne est dépendante et plus ses revenus sont importants, plus le ticket modérateur qu'elle devra acquitter sera lourd à supporter. On constate ainsi de plus en plus sur le terrain que des personnes âgées aux revenus moyens ne parvenant plus à acquitter des tickets modérateurs de 200 à 300 euros par mois décident d'elles-mêmes de réduire leur plan d'aide. Cette logique est particulièrement perverse et doit conduire à modifier les règles de calcul de l'APA à domicile. 1. 3 - Un enjeu de financement : besoin de rééquilibrage entre financement local et national L'indécision publique porte aussi depuis 30 ans sur la dose de solidarité nationale à instiller dans le financement de la prise en charge des personnes âgées dépendantes. De 1975 à 2002, l'Allocation Compensatrice pour Tierce Personne puis la Prestation Spécifique Dépendance ont été entièrement financées par les conseils généraux. Ce n'est qu'à partir de 2002 avec la création de l'APA que l'Etat a pris la décision de participer sensiblement au financement de la perte d'autonomie via une participation du fonds de solidarité vieillesse (FSV) à hauteur de 1,4 milliard d'euros. Participation qui est depuis versée aux départements en fonction de critères de péréquation. Toutefois, depuis 2003, les gouvernements successifs n'ont pas augmenté ce montant. Et comme dans le même temps les dépenses ne cessaient de croître, la part de la solidarité nationale dans le financement de l'APA n'a cessé de diminuer pour atteindre aujourd'hui 28 % contre 72 % assumés par la fiscalité locale. Le système actuel revient en effet à demander aux jeunes creusois de financer la dépendance des vieux creusois et aux jeunes http://www.lemonde.fr/imprimer/article/2011/05/23/1525945.html[23/05/2011 11:33:56] Le Monde.fr : Imprimer valdoisiens de financer la dépendance des vieux valdoisiens. Or, les plus de 60 ans représentent 34 % de la population de la Creuse alors qu'ils ne représentent que 14 % de la population du Val d'Oise… Comment avec de telles inégalités continuer à prétendre que le financement d'un risque aussi lourd que la dépendance peut reposer principalement sur les départements ? Un vieillissement accéléré dans les 30 prochaines années ; des montants d'APA aujourd'hui nettement insuffisants par rapport aux besoins de solvabilisation ; un financement reposant essentiellement sur la fiscalité locale : trois bonnes raisons rendant nécessaires une réforme du système actuel. Pour lire la suite de la note, rendez-vous sur le site de Terra Nova Luc Broussy, pour Terra Nova © Le Monde.fr | Fréquentation certifiée par l'OJD | CGV | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe | Index | Aide et contact | Publicité | Abonnements Journal d'information en ligne, Le Monde.fr offre à ses visiteurs un panorama complet de l'actualité. Découvrez chaque jour toute l'info en direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la météo) sur Le Monde.fr, le site de news leader de la presse française en ligne. http://www.lemonde.fr/imprimer/article/2011/05/23/1525945.html[23/05/2011 11:33:56] Inquiets, les départements font des propositions pour financer la prise en charge de la ... Page 1 of 2 LES SERVICES Météo Bourse Jeux-Concours SOCIÉTÉ RSS Société Le Point.fr - Publié le 20/05/2011 à 17:45 - Modifié le 20/05/2011 à 18:00 Inquiets, les départements font des propositions pour financer la prise en charge de la dépendance Certaines collectivités locales peinent toujours à payer les aides aux personnes âgées en perte d'autonomie. Alors que certains départements ont beaucoup de mal à payer les aides aux personnes âgées dépendantes, l'Assemblée des départements de France (ADF) prône un large financement public de la perte d'autonomie ainsi qu'une vraie politique de prévention de la dépendance. Les départements versent de plus en plus difficilement les aides aux personnes âgées, notamment l'aide sociale qui leur permet de financer une place en maison de retraite, et surtout l'Aide personnalisée d'autonomie (APA) pour les plus de 60 ans dépendants. Créée en 2002 par la gauche, l'APA est victime de son succès et le nombre de bénéficiaires - près de 1,2 million aujourd'hui - dépasse largement les prévisions initiales. En 2010, elle a coûté environ 5,5 milliards d'euros, dont moins de 30 % payés par l'État, le reste par les départements. À l'origine était prévu un financement presque à parité. Selon le président de l'ADF, Claudy Lebreton (PS), "une bonne cinquantaine de départements sont touchés de façon structurelle" par ces difficultés à verser l'APA, mais aussi la prestation de compensation du handicap ou le RSA. Il cite les exemples de la Meuse, du Cher, du Nord, de la Saône-et-Loire et de son propre département, les Côtes-d'Armor, où il manque "32 millions d'euros". Début février, les élus de gauche du Calvados avaient lancé un recours contre l'État pour que ce dernier verse sa participation à l'APA. Au total, pour l'APA, "il manque autour de 3 milliards" aux départements, ajoute Claudy Lebreton, interrogé par l'AFP. La réforme de la dépendance devra aussi résoudre ce problème, en plus de réduire le coût de la dépendance pour les particuliers et d'améliorer la qualité de la prise en charge. L'ADF demande donc, parmi les 55 propositions présentées vendredi lors de ses assises de la perte d'autonomie, d'établir un financement 50/50 de l'APA. Dramatisation ? Alors que le gouvernement rappelle régulièrement les difficultés des finances publiques, l'ADF estime que la dépendance n'est "ni un phénomène insurmontable ni insoutenable, socialement et financièrement", et ce, malgré le vieillissement inexorable de la population. Un tiers des Français aura plus de 60 ans en 2035. Pour Claudy Lebreton, "le gouvernement est dans une phase de dramatisation, qui sert de façon préventive à dire que cela coûtera très, très cher et pèsera sur les générations futures, etc.", et ainsi à faire passer ses mesures politiquement. Or, "la plupart des personnes âgées vieillissent très bien", sans devenir dépendantes, note-t-il. L'ADF estime d'ailleurs qu'il faudra trouver seulement "entre 3,9 et 4,6 milliards d'euros" de plus qu'aujourd'hui pour financer la dépendance, quand le gouvernement prévoit un besoin d'ici quinze ans de 30 à 32 milliards d'euros contre 22 à 25 aujourd'hui. Pour Claudy Lebreton, "il y a des marges de manoeuvre financières, c'est une question de choix politique, notamment concernant des niches fiscales qui n'ont pas prouvé leur efficacité", comme la TVA réduite des restaurateurs. L'ADF propose aussi d'aligner le taux de CSG des retraités sur celui des actifs ou de rétablir des droits de succession supprimés en 2007. Écartant assurance privée et recours sur succession, l'ADF prône un large financement par la solidarité nationale, ce à quoi s'est d'ailleurs déjà engagé le gouvernement. L'ADF prône aussi davantage de prévention de la dépendance, notamment en donnant plus de marge de manoeuvre aux agences régionales de santé ou via des aides à l'adaptation de l'habitat des personnes âgées. "Plus de prévention permettra à terme d'économiser 10 milliards d'euros", avance Claudy Lebreton. SOCIÉTÉ RSS Société Des féministes manifestent contre le sexisme généré par l'affaire DSK Les cendres du volcan islandais attendues jeudi en France Le volcan islandais perturbe peu le trafic aérien Guéant annonce l'installation de "radars pédagogiques" http://www.lepoint.fr/societe/inquiets-les-departements-font-des-propositions-pour-fin... 23/05/2011 Inquiets, les départements font des propositions pour financer la prise en charge de la ... Page 2 of 2 Tous les articles - Société Publicité Devenez non imposable ! 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Votre commentaire Titre * : Commentaire * : 3000 caractères restants * Pseudo : Email * : M'alerter lors de la publication de ma réaction Voir les conditions d'utilisation http://www.lepoint.fr/societe/inquiets-les-departements-font-des-propositions-pour-fin... 23/05/2011 Dépendance : les départements formulent leur propositions - Immobilier LCL Dépendance : les départements formulent leur propositions Les "Assises de l'autonomie et de la dépendance", organisées par l'Assemblée des départements de France (ADF) se tiennent aujourd'hui à l'Assemblée nationale. Dans ce cadre, l'ADF présentera ses propositions concernant le financement de la dépendance. Selon "Les Echos", les départements souhaiteraient déjà imposer par la loi la répartition à 50/50 du financement de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) entre l'Etat et les départements. Parmi les solutions possibles pour le financement de la perte d'autonomie, l'ADF ne serait pas opposée à un relèvement du taux de la CSG sur les pensions de retraite et à un relèvement spécifique des droits fiscaux dus lors des transmissions. Cependant, les départements misent également beaucoup sur la prévention pour tenir les coûts, par exemple en encourageant les travaux d'aménagement des logements des personnes âgées. http://immobilier.lcl.fr/actualites/breves/20110520-Article2.html[23/05/2011 11:53:09] Dépendance: toujours inquiets, les départements publient leurs propositions - Politique - Nouvelobs.com Dépendance: toujours inquiets, les départements publient leurs propositions 21/05/11 à 19:12 Réagir RÉAGIR Alors que certains départements ont beaucoup de mal à payer les aides aux personnes âgées dépendantes, l'Assemblée des départements de France (ADF) prône un large financement public de la perte d'autonomie, ainsi qu'une vraie politique de prévention de la dépendance. Alors que certains départements ont beaucoup de mal à payer les aides aux personnes âgées dépendantes, l'Assemblée des départements de France (ADF) prône un large financement public de la perte d'autonomie, ainsi qu'une vraie politique de prévention de la dépendance. (c) Afp Les départements versent, de plus en plus difficilement, les aides aux personnes âgées, notamment l'aide sociale qui leur permet de financer une place en maison de retraite, et surtout l'Aide personnalisée d'autonomie (APA) pour les plus de 60 ans dépendants. Créée en 2002 par la gauche, l'APA est victime de son succès et le nombre de bénéficiaires -près d'1,2 million aujourd'hui- dépasse largement les prévisions initiales. En 2010, elle a coûté environ 5,5 milliards d'euros, dont moins de 30% payés par l'Etat, le reste par les départements. A l'origine, était prévu un financement quasiment à parité. Selon le président de l'ADF, Claudy Lebreton (PS), "une bonne cinquantaine de départements sont touchés de façon structurelle" par ces difficultés à verser l'APA, mais aussi la Prestation de compensation du handicap ou le RSA. Il cite les exemples de la Meuse, du Cher, du Nord, de la Saône-et-Loire et de son propre département, les Côtes-d'Armor, où il manque "32 millions d'euros". Début février, les élus de gauche du Calvados avaient lancé un recours contre l'Etat pour que ce dernier verse sa participation à l'APA. Au total, pour l'APA, "il manque autour de trois milliards" aux départements, ajoute M. Lebreton, interrogé par l'AFP. La réforme de la dépendance devra aussi résoudre ce problème, en plus de réduire le coût de la dépendance pour les particuliers et d'améliorer la qualité de la prise en charge. L'ADF demande donc, parmi les 55 propositions présentées vendredi lors de ses assises de la perte d'autonomie, d'établir un financement 50/50 de l'APA entre l'Etat et les départements. Alors que le gouvernement rappelle régulièrement les difficultés des finances publiques, l'ADF estime que la dépendance n'est "ni un phénomène insurmontable ni insoutenable, socialement et financièrement", et ce malgré le vieillissement inexorable de la population. Un tiers des Français aura plus de 60 ans en 2035. Pour M. Lebreton, "le gouvernement est dans une phase de dramatisation, qui sert de façon préventive à dire que cela coûtera très très cher et pèsera sur les générations futures, etc...". Et ainsi faire passer ses mesures politiquement. Or, "la plupart des personnes âgées vieillissent très bien", sans devenir dépendantes, note M. Lebreton. L'ADF estime d'ailleurs qu'il faudra trouver seulement "entre 3,9 et 4,6 milliards d'euros" de plus qu'aujourd'hui pour financer la dépendance, quand le gouvernement prévoit un besoin d'ici quinze ans de 30-32 milliards d'euros contre 22-25 aujourd'hui. Pour M. Lebreton, "il y a des marges de manoeuvre financières, c'est une question de choix politique, notamment concernant des niches fiscales qui n'ont pas prouvé leur efficacité", http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110520.AFP2078/dependance-toujours-inquiets-les-departements-publient-leurs-propositions.html[23/05/2011 11:56:03] Dépendance: toujours inquiets, les départements publient leurs propositions - Politique - Nouvelobs.com comme la TVA réduite des restaurateurs. L'ADF propose aussi d'aligner le taux de CSG des retraités sur celui des actifs ou de rétablir des droits de succession supprimés en 2007. Ecartant assurance privée et recours sur succession, l'ADF prône un large financement par la solidarité nationale, ce à quoi s'est d'ailleurs déjà engagé le gouvernement. L'ADF prône aussi davantage de prévention de la dépendance, notamment en donnant plus de marges de manoeuvre aux Agences régionales de santé, ou via des aides à l'adaptation de l'habitat des personnes âgées. "Plus de prévention permettra à terme d'économiser 10 milliards d'euros", avance M. Lebreton. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110520.AFP2078/dependance-toujours-inquiets-les-departements-publient-leurs-propositions.html[23/05/2011 11:56:03] AFP-Direct Page 1 of 1 Dépendance: l'ADF (départements) prône prévention et financement public 20/05/2011 09h49 GMT - SOCIAL-DÉPENDANCE-COLLECTIVITÉS-VIEILLESSE - AFP-Institutions - AFP PARIS, 20 mai 2011 (AFP) - L'Assemblée des départements de France (ADF) prône un financement public de la dépendance des personnes âgées ainsi qu'une "politique coordonnée de prévention", parmi ses 55 propositions présentées vendredi. Les départements, dont la majorité est à gauche, versent, avec de plus en plus de difficultés, l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) à plus d'1,1 million de personnes dépendantes de plus de 60 ans. Pour l'ADF, qui organise vendredi des Assises de la perte d'autonomie, la dépendance ne présente "ni un phénomène insurmontable ni insoutenable, socialement et financièrement", malgré le vieillissement inexorable des Français. Alors que le gouvernement évoque un besoin de 30 milliards d'euros par an d'ici quinze ans contre 22 à 25 milliards aujourd'hui, l'ADF estime que ces montants "sont surévalués" et "amalgament" des dépenses diverses: assurance maladie, APA, action sociale... Pour l'ADF, "le montant supplémentaire du financement public, à l'horizon 2025, devrait s'établir dans une fourchette allant entre 3,9 et 4,6 milliards d'euros". Ecartant à la fois assurance privée et recours sur succession, l'ADF estime donc que "la solidarité nationale peut, à cet égard, demeurer la principale piste de réflexion pour, en termes de financement, surmonter cette évolution sociale". Pour trouver de nouvelles ressources, elle propose notamment d'aligner le taux de CSG des retraités sur celui des actifs, de rétablir des droits de succession supprimés en 2007 ou encore de supprimer la TVA réduite dans la restauration. Elle propose aussi de faire financer à parité l'APA entre départements et Etat ou de faire prendre en charge à 100% par l'assurance maladie certains professionnels de maisons de retraite (psychologues, aides-soignants), actuellement financés en partie par l'APA. L'ADF prône aussi davantage de prévention de la dépendance, notamment en donnant plus de marge de manoeuvre aux Agences régionales de santé (ARS) ou via des aides publiques à l'adaptation de l'habitat des personnes âgées. Elle propose aussi de réserver les aides fiscales "aide à la personne" aux personnes en perte d'autonomie ou de diversifier les structures d'accueil "alternatives" entre maison de retraite et domicile. © 1994-2011 Agence France-Presse http://www.afp-direct.com/abonnes 20/05/2011 Les départements dévoilent leur scenario Page 1 of 2 Les départements dévoilent leur scenario Dépendance L’Association des départements de France a livré aujourd’hui à l’Assemblée nationale ses pistes de financement pour faire face à l’augmentation prévisible des personnes âgées dépendantes. Elle en appelle à la solidarité nationale et prône un partage équilibré entre État et départements. En 2025, selon les projections de l’Association des départements de France (ADF), la France compterait entre 1,38 et 1,42 million de personnes âgées dépendantes, puis entre 1,4 et 1,5 million en 2030, puis un peu plus de 1,6 en 2040, contre 1,1 million aujourd’hui. Telles sont les simulations dévoilées aujourd’hui par l’ADF à l’Assemblée nationale dans le cadre des Assises de l’autonomie, après trois mois d’intenses travaux dans les instances départementales. Fondées sur celles produites par l’Insee, ces simulations démographiques apparaissent logiquement voisines de celles du groupe de travail “Perspectives démographiques et financières de la dépendance” piloté par Jean-Michel Charpin. Ce groupe d’experts est effectivement arrivé à des projections quasi identiques, puisqu’il prévoit entre 1,3 et 1,4 million de personnes âgées dépendantes en 2025 et entre 1,4 et 1,5 million en 2030. Ce constats partagés sont plutôt une bonne surprise pour l’ADF et vont à rebours des “présentations effrayantes des projections démographiques et financières rendues publiques au début du printemps”, remarque l’Association, qui ne manque pas de critiquer dans le détail les projections financières avancées par le gouvernement. Rattaché à Matignon, le Centre d’analyse stratégique, qui planche lui aussi sur la dépendance, évalue le besoin de financement à 8 milliards d’euros. “Surévalués, ces montants amalgament des dépenses de nature très diverse – assurance maladie, dépenses d’APA, dépenses d’action sociale, etc.”, pointe l’ADF. En fonction du périmètre retenu, les conclusions sur le besoin de financement sont forcément différentes. Sur la base de ses propres projections, l’ADF table quant à elle sur un besoin de financement allant de 3,9 et 4,6 milliards d’euros, soit entre 0,2 et 0,3 point supplémentaire de PIB et donc moitié moins que les 8 milliards d’euros avancés officiellement. Effets déséquilibrants http://www.acteurspublics.com/print/20806 20/05/2011 Les départements dévoilent leur scenario Page 2 of 2 Ces perspectives tracées, l’ADF conclut avec un brin d’optimisme que la situation est “financièrement soutenable” pour un pays comme la France et en appelle à “la solidarité nationale pour renforcer de façon pérenne la perte d’autonomie qui s’avère moins coûteuse qu’on ne le pense communément”. À la condition que l’État mette la main à la poche. L’ADF n’est effectivement pas aveugle et mesure bien le défi qui l’attend alors que les départements ont à leur charge une grande part du financement de la dépendance, et notamment l’APA, qui provoque des effets déséquilibrants dans les finances des conseils généraux. Dans un catalogue de 55 propositions présenté aujourd’hui dans la foulée de ses travaux, l’association préconise assez logiquement un partage du financement de l’APA par les conseils généraux à parité avec l’État, ce qui n’est autre que le rappel de la règle initialement prévue lors de la mise en place de cette allocation en 2002, règle qui n’a jamais été appliquée. Quant aux ressources de financement complémentaires nécessaires pour équilibrer l’augmentation graduelle des dépenses liées à la progression de la prise en charge de la dépendance, l’ADF ferme la porte au gage patrimonial – qui se révèle selon elle “une solution injuste et inadaptée” – et se montre réservée sur le bien-fondé d’un recours à l’assurance privée, bien-fondé qui “reste à démontrer”. Xavier Sidaner Source URL: http://www.acteurspublics.com/article/20-05-11/les-departements-devoilent-leur-scenario http://www.acteurspublics.com/print/20806 20/05/2011 Dépendance : les départements abattent leurs cartes Le label Origine France Garantie est lancé Page 1 of 2 4es Rencontres Universités Entreprises 2011 (25 et 26 mai), ... SOCIAL Dépendance : les départements abattent leurs cartes Source : La Tribune - 20/05/2011 | 21:00 - 1 mot | L'Association des départements de France formule 55 propositions. Alors que les arbitrages gouvernementaux sur la réforme de la dépendance sont attendus fin juin ou début juillet, l'Association des départements de France (ADF) planche sur 55 propositions sur le sujet. Envoyé il y a une dizaine de jours aux conseils généraux, le document de travail a été présenté à l'Association des journalistes de l'actualité sociale. Il est débattu ce vendredi lors des Assises de la perte de l'autonomie que l'ADF organise à l'Assemblée. Au sein de l'ADF, le sujet le plus sensible sera sans nul doute celui du financement, les départements ayant à leur charge 72 % du paiement de l'APA, la principale allocation d'autonomie. Concernant les besoins globaux de financement, l'association fournit un chiffrage encore flou. Son document de travail juge les projections gouvernementales « surévaluées » (8 milliards d'euros d'ici à 2030) et propose une fourchette allant de 3,9 à 4,6 milliards d'ici à 2025. Mais le document présente des solutions financières couvrant près de 8 milliards de besoins. Près de 2,3 milliards supplémentaires pourraient même s'y ajouter par le biais de l'instauration d'une deuxième journée de solidarité. Cette solution n'a toutefois pas été intégrée aux 55 propositions, faute de consensus. Au final, l'association pourrait proposer l'alignement du taux de CSG des pensions de retraite sur celui des revenus d'activité. Le gain serait de 1,7 milliard d'euros. Elle proposerait également d'élargir l'assiette de la CSA (contribution sociale d'autonomie, versée par les employeurs) aux non-salariés (1,4 milliard). Elle déclare également vouloir « rétablir les droits de mutation à titre gratuit supprimé par la loi Tepa » (de 0,6 à 1,8 milliard). Elle évoque 200 millions qui seraient engrangés par une extension de la taxation des jeux en ligne. Près de 3 milliards seraient aussi obtenus via la suppression du taux réduit de TVA dans la restauration. Sara Sampaio - 20/05/2011, 21:00 | http://www.latribune.fr/journal/edition-du-2005/economie-france/1161819/dependanc... 20/05/2011 Dépendance : les départements abattent leurs cartes Page 2 of 2 http://www.latribune.fr/journal/edition-du-2005/economie-france/1161819/dependanc... 20/05/2011 Dépendance : les départements misent sur la prévention pour tenir les coûts, Actualités Page 1 of 2 20/05 | 07:00 | Joel Cossardeaux Dépendance : les départements misent sur la prévention pour tenir les coûts L'Assemblée des départements de France (ADF) préconise 55 mesures pour relever le défi de la dépendance. Maître mot : anticiper le plus tôt possible les effets du veillissement pour contenir les frais de prise en charge. Les départements apportent leur pierre au débat national sur la prise en charge de la dépendance. Après plusieurs mois d'analyses et de réflexions prospectives, l'ADF, leur lobby, dégaine ses chiffres. Le besoin de financement supplémentaire, tel qu'il ressort du rapport que les élus départementaux auront à connaître ce matin à l'Assemblée nationale, où se tiennent les Assises de l'autonomie et de la dépendance, varie de 3,9 à 4,6 milliards d'euros d'ici à 2025. Dans le premier cas, l'ADF table sur une progression annuelle de 0,9 % des personnes âgées dépendantes, leur nombre passant de 1,1 million à 1,38 million en 2025. La seconde hypothèse se fonde, elle, sur une croissance plus forte (+1,1 % par an), aboutissant à une population de 1,42 million de personnes dépendantes. Ces deux scénarios se révèlent bien moins coûteux que le chiffrage du Centre d'analyse stratégie : ce service rattaché à Matignon fixe le besoin à 8 milliards. Mais les travaux de l'ADF, comme le reconnaît son président, ne portent pas sur le même périmètre. « Si on prend en compte certaines données, comme la professionnalisation des personnels, le renforcement des effectifs, le passage des tarifs au forfait et non plus au coût horaire, cela coûtera beaucoup plus cher », indique Claudy Lebreton, en évoquant « un socle de financement public de 10 milliards d'euros ». Un volet spécifique Dans tous les cas, le défi n'est pas mince pour les conseils généraux qui ont la charge, très lourde, (4,8 milliards d'euros de dépense nette en 2009), de gérer l'allocation personnalisée d'autonomie (APA). Pour leur rendre plus supportables leurs compétences en faveur des personnes dépendantes, l'ADF avance plusieurs pistes parmi les 55 propositions rendues publiques aujourd'hui. Elle défend d'imposer par la loi la répartition à 50/50 du financement de http://www.lesechos.fr/imprimer.php 20/05/2011 Dépendance : les départements misent sur la prévention pour tenir les coûts, Actualités Page 2 of 2 l'APA entre l'Etat et les départements. Autres préconisations : aligner le taux de CSG des pensions sur celui des salaires, ou encore rétablir les droits de mutation à titre gratuit supprimés par la loi Tepa pour financer la perte d'autonomie. Le recours aux assurances est envisagé, mais à titre facultatif. Ce point ne fait pas l'unanimité à l'ADF et promet une réunion de bureau houleuse le 7 juin prochain, lorsqu'il faudra approuver ces propositions. Surtout, les départements revendiquent d'être les « chefs de file de la politique gérontologique ». A quelle fin ? A celle de traiter au plus tôt les effets de la perte d'autonomie. A titre d'exemple, adapter les logements des personnes âgées peut leur éviter les chutes (22.000 par an), et ce faisant réduire une cause importante d'hospitalisation. Cette approche préventive, pour l'ADF, doit faire l'objet d'un volet spécifique, négocié avec les départements et financés par les Agences régionales de santé (ARS), dans les schémas régionaux de perte d'autonomie. Les économies à en attendre se chiffreraient à 2 milliards d'euros. JOËL COSSARDEAUX Tous droits réservés - Les Echos 2011 http://www.lesechos.fr/imprimer.php 20/05/2011 20 MAI 11 Quotidien Paris Surface approx. (cm²) : 1362 11/15 PLACE DE LA BOURSE 75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46 Page 1/4 20/01/1900 04:46:00 Journée du vendredi 20 mai PARIS, 20 mai 2011 (AFP) - Voici l'agenda pour la journée du vendredi 20 mai. Le programme de la couverture rédactionnelle vous sera communiqué ultérieurement: POLITIQUE Elysée: 17HOO - Entretien avec le prince héritier d'Abou Dhabi, Cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan - TEXTE PHOTO Matignon : - 09H30 - Le Premier ministre François Fillon se rend sur l'autodrome de Linas-Montlhéry (Essonne) sur le thème de la sécurité routière; point presse à 10H20 TEXTE Sénat : - Eventuellement séance: 9H30, 14H30 et soir: suite de l'examen du projet de loi sur les jurés populaires - TEXTE - Activités du président: déplacement dans l'Aube - 09H30-16H30 - Assises de l'autonomie et de la dépendance: les départements s'engagent; journée nationale de restitution des travaux et des orientations de l'Assemblée des Départements de France (ADF); ouverture (09H30) et clôture (16HOO) par Claudy Lebreton, président de l'ADF - salle Victor Hugo - 101 rue de l'Université - DIJON - Déplacement de François Hollande sur le thème "la culture dans la ville" - TEXTE PHOTO - ANGY (Oise) - 19HOO: réunion publique avec Jean-François Copé - 2 place Henri Barbusse DIPLOMATIE - VARSOVIE - Déplacement du ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé dans le cadre de la réunion des ministres des Affaires étrangères du triangle de Weimar ECONOMIE - PARIS - IlhOO - Dans le cadre de la Semaine du SOème anniversaire de l'OCDE, et du forum sur le thème "Des politiques meilleures pour une vie meilleure" qui se tiendra du 24 au 26 mai, point presse d'Angel Gurrfa, secrétaire général, sur les principaux thèmes et défis qui attendent l'OCDE - Siège, centre de conférences, 2 rue André Pascal 75016 Paris - PARIS - 14h30 - Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP): conférence-débat avec Ramon Fernandez, directeur général du Trésor, sur le thème "Priorités de la présidence française du G20 en 2011 : une incidence directe sur la vie des ADF2 9565928200501/GAD/AHR/4 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 20 MAI 11 Quotidien Paris Surface approx. (cm²) : 1362 11/15 PLACE DE LA BOURSE 75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46 Page 2/4 entreprises", en présence de chefs d'entreprises et d'acteurs du monde économique - CCIP 27 avenue de Friedland - 75008 PARIS SOCIAL - PARIS - 10H30 - Rassemblement avec conférence de presse à l'appel de la CGT des salariés de France Télécom qui travaillent par rotation 24h/24 et 7 jours sur 7) pour réclamer la prise en compte de la pénibilité - Devant la direction 10 rue Jobbé Duval 15e TEXTE - PARIS - 12hOO - Point presse de l'Unédic à l'occasion de la réunion de son bureau qui examinera les prévisions d'équilibre financier de l'Assurance chômage - Unédic 4 rue Traversière 12e TEXTE INFORMATIONS GENERALES - La FCPE, première fédération des parents d'élèves de l'enseignement public appelle les parents à organiser partout en France des "nuits des écoles" et à signer une pétition" pour demander l'arrêt des suppressions de postes dans l'Education (TEXTE) - VILLIERS-SUR-MARNE - OShOO - Commémoration du décès d'Aurélie Fouquet, jeune policière municipale abbatue lors d'un contrôle routier l'an dernier - Parc de la Mairie Villiers sur Marne (94355) (TEXTE) - PARIS - lOhOO - Conférence de presse sur la lôème édition du Festival Etudiant Contre le Racisme organisée par l'UNEF - Maison des Initiatives Etudiantes de Paris - 50 rue des Tournelles 3e (TEXTE) - PARIS - 16hOO - Benoist Apparu, Secrétaire d'Etat chargé du Logement se rend à Meaux, aux côtés de Jean-François Copé, député-Maire de Meaux, pour la signature de la convention du programme National de Requalification des Quartiers Anciens Dégradés (PNRQAD) avec la commune - Hôtel de Ville JUSTICE - PARIS - 09h30 - Suite du procès en appel d'Yvan Colonna, rejugé après cassation pour l'assassinat en 1998 à Ajaccio du préfet Claude Erignac, tué de trois balles dans la nuque. Verdict attendu fin juin - Palais de Justice - Cour d'assises spéciale - Salle I (TEXTE) - CRETEIL - 13h30 - Tribunal correctionnel de Créteil: Le tribunal rend son jugement concernant la société gérant le marché de Rungis dans une affaire de discrimination envers un négociant en volailles d'origine maghrébin - Tribunal correctionnel rue Pasteur Valéry Dadot (TEXTE) - NANTERRE - 13h30 - Audience de fixation du procès d'EDF et du cycliste américain Floyd Landis, poursuivis pour avoir respectivement espionné Greenpeace et le Laboratoire national de dépistage du dopage grâce aux services d'un informaticien-hacker présumé, Alain Quiros - 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre (TEXTE) - PARIS - 13h30 - Procès du journal L'Equipe, poursuivi en diffamation par Nicolas Anelka après avoir rapporté des insultes qu'il aurait prononcées à rencontre du sélectionneur de l'équipe de France Raymond Domenech dans les vestiaires lors du Mondial 2010 en Afrique du Sud - Palais de Justice - 17e chambre du tribunal correctionnel (TEXTE) - PARIS - 13h30 - Décision concernant un reportage diffusé sur TF1 au printemps 2010 et évoquant le trafic de drogue à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). Le ADF2 9565928200501/GAD/AHR/4 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 20 MAI 11 Quotidien Paris Surface approx. (cm²) : 1362 11/15 PLACE DE LA BOURSE 75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46 Page 3/4 député-maire de Tremblay, François Asensi (PCF), et les réalisateurs du documentaire ont engagé des poursuites les uns contre les autres - Palais de Justice - 17e chambre du tribunal correctionnel (TEXTE) SANTE-ENVIRONNEMENT-SCIENCES - Journée Européenne de l'Obésité - 10:00 - Présentation du site climObst.fr, le premier observatoire francophone de données scientifiques du changement climatique, en présence de Claudie Haigneré - Cité des sciences et de l'industrie - 30 avenue Corentin-Cariou 75019 Paris - TEXTE - Suite de la fête de la Nature 2011. Sème édition, organisée par le Comité français de l'UICN partout en France (jusqu'au 22) CULTURE/MEDIAS - Nouvelle édition du Festival Singe Germain (expositions, dîner gastronomique, épreuves sportives...) - Place Saint-Sulpice Paris - Suite du 64e Festival de Cannes - TEXTE PHOTO SPORTS Basket-bal I Championnat de France ProA (quarts de finale retour), et 21 TEXTE Championnat de France ProB (quarts de finale retour), et 21 TEXTE Cyclisme Suite du Circuit de Lorraine, jusqu'au 22 TEXTE Suite du Tour de Californie (USA), jusqu'au 22 TEXTE Suite du Tour d'Italie, jusqu'au 29 TEXTE Football Ligue 2 (37e journée) TEXTE Championnat National (41e journée) TEXTE Audience sur le procès Anelka vs L'Equipe TEXTE Golf Suite du Tournoi PGA de Fort Worth, jusqu'au 22 TEXTE Suite du Tournoi mondial de match play EPGA à Casares (ESP), jusqu'au 22 TEXTE Suite de l'Open EPGA de Madère (POR), jusqu'au 22 TEXTE Suite du Tournoi LPGA de Gladstone, jusqu'au 22 TEXTE Handball Coupe des Coupes (Finale retour): Gummersbach (GER) - Tremblay-en-France TEXTE Rugby Challenge européen - Finale: Harlequins (ENG)-Stade Français (FRA) à Cardiff TEXTE ADF2 9565928200501/GAD/AHR/4 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 20 MAI 11 Quotidien Paris Surface approx. (cm²) : 1362 11/15 PLACE DE LA BOURSE 75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46 Page 4/4 Super 15 (14e journée), et 21 TEXTE Tennis Suite des Tournois ATP de Nice (FRA), Dùsseldorf (GER), jusqu'au 21 TEXTE Suite des Tournois WTA de Bruxelles, Strasbourg (FRA), jusqu'au 21 TEXTE Voile Championnat du monde TP52 à Cascais (POR), jusqu'au 22 TEXTE Redchef ADF2 9565928200501/GAD/AHR/4 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 20 MAI 11 Quotidien format revue 13 AVENUE DE L'OPERA 75001 PARIS - 01 40 15 17 89 Surface approx. (cm²) : 1148 N° de page : 29-31 Page 1/3 PROBLEMES D'ACTUALITE Les solutions progressistes pour une prise en charge universelle, solidaire et pérenne de la dépendance La Fondation Terra Nova vient de rendre publiques ses propositions sur la prise en charge de la dépendance "Entre un attentisme coupable et un Grand Soir de la dépendance que certains prônent sans savoir comment le financer, notre proposition, concrète, réaliste et pragmatique, vise à renforcer les aspects positifs du système existant et à corriger ses défauts ou ses dérives" souligne la fondation Un coût raisonnable, maîtrisable sur le long terme, qui doit appeler des ressources pérennes recentrées sur la solidarité nationale 1er constat • rien ne |ustifie qu'on déroge, pour la seule dépendance, au principe de solidarite nationale. Au regard des inégalités territoriales que cela génère, il n'est plus possible de laisser reposer sur les seuls départements et donc sur la seule fiscalité locale, le financement de la dépendance 2eme constat il semble indispensable de continuer à laisser aux conseils généraux la responsabilité de la gestion sur le terrain des politiques en faveur des personnes âgées dépendantes. Le bilan de l'APA depuis 2002 montre qu ils ont été sur ce plan efficaces et proches du terrain Faut-il pour autant que les départements continuent à financer une part de la prestation ? A cette question, nous repondons oui au risque sinon de voir les conseils généraux se transformer en simple guichet sans aucun pouvoir de décision. 3eme constat l'évolution du nombre de personnes âgées dépendantes sera très progressive lors des 10 prochaines années Rien ne justifie donc d'alerter l'opinion publique sur un soi-disant "tsunami" mgerable 4eme constat il est vain de vouloir construire un second étage sur un premier étage encore largement branlant. Une prestation de solidarité nationale cofinancée par l'Etat et les départements 11 s'agit donc d'inscrire dans la loi le principe d'un financement paritaire entre I Etat et les départements Sachant que l'on part d'une situation ou l'équilibre actuel est de 72/28, la recherche de cet équilibre nécessite que la solidarite nationale soit appelée progressivement a rattraper son retard La loi devrait donc instaurer le mécanisme suivant - programmation dans le temps du rattrapage de l'Etat à hauteur de 2,5 milliards d'euros ; - inscription de la parité 50/50 qui ne peut s'entendre qu'au plan national. Certains départements "jeunes et riches" seraient en effet appelés à contribuer au-delà de 50 % tandis que les départements "pauvres et âgés", qui seront incapables dans les années à venir de financer 50 % de leurs dépenses, verraient une part plus importante de leurs dépenses prises en charge par l'Etat Les pistes de financement possibles Nous pensons raisonnable de mobiliser sur les 5 ans à venir un volant supplémentaire de financement entre 4 et 5 milliards d'euros En 5 ans, cela reviendrait à doubler le financement actuel de l'APA Ce n'est pas rien ADF2 3636928200504/GYP/OTO/3 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 20 MAI 11 Quotidien format revue 13 AVENUE DE L'OPERA 75001 PARIS - 01 40 15 17 89 Surface approx. (cm²) : 1148 N° de page : 29-31 Page 2/3 Le relèvement de la CSG acquittée par les retraités imposables L'équité intergénérationnelle, l'évolution positive des revenus globaux des retraités depuis 20 ans ainsi que le poids croissant des sacrifices fait par les actifs en matière de financement des retraites nécessite un effort mieux partagé entre actifs et retraités. En d'autres termes, M. François CHEREQUE, secrétaire général de la CFDT, exposait récemment la même idée : "II serait temps que la solidarité intergénérationnelle fonctionne aussi des plus âgés vers les plus jeunes. A revenu égal, l'imposition à la CSG doit être égale, que l'on soit actif ou retraité. On ne peut pas créer un nouveau service pour les plus âgés qui soit uniquement financé par les actifs". Le relèvement de la CSG des retraités imposables (hors petites retraites) qui représente environ 2 milliards d'euros permettrait déjà un effort supplémentaire non négligeable de la solidarité nationale. Se pose également la question de l'abattement pour frais professionnels de 10 % sur l'IRPP dont bénéficient aujourd'hui certains retraités. Est-il normal et juste en effet qu'un couple de retraités à 4000 euros par mois ait droit à un tel abattement sur l'impôt sur le revenu ? Cette mesure ne concernerait évidemment en rien les retraités modestes mais rapporterait en revanche 2,2 milliards d'euros. Ensuite, mobiliser le patrimoine... de l'ensemble des Français Au-delà, une autre ressource doit être trouvée pour compléter les besoins de financement évoqués plus haut. Cette seconde phase devra faire appel au patrimoine. Mais au patrimoine de tous les Français et non au patrimoine des seules personnes âgées via un recours sur succession dont nous avons dit plus haut le caractère totalement injuste. La loi TEPA a instauré une quasi-suppression des droits de succession. Avant la loi, seul un petit quart des successions donnaient lieu à paiement de droits de succession. Autant dire que l'immense majorité des patrimoines modestes et moyens était exonérée. Aujourd'hui, 95 % des successions sont exonérées. Il est facile de voir donc à qui a profité la mesure lorsqu'on sait que 10 % de ménages détiennent 46 % du patrimoine et que la succession moyenne en France est de 56 000 euros ..Si on prône le mérite et le travail par rapport à la rente, il devient difficile et illogique d'encourager la diminution de l'impôt sur les successions. Il est surtout extrêmement choquant d'expliquer qu'il est légitime que, via le recours sur succession, les personnes âgées, y compris modestes, paient le coût de leur dépendance sur leur propre patrimoine tandis que l'impôt sur la succession des 10 % de ménages les plus aisés diminue fortement. Revenir sur ces éléments de la loi TEPA permettrait d'abonder le financement de la dépendance à hauteur de 2 milliards d'euros supplémentaires. Une nouvelle gouvernance permettant d'être plus efficace et plus lisible pour le citoyen La complexité du "back-office" institutionnel est peut-être un mal nécessaire si l'on veut que les différentes parties prenantes travaillent ensemble. Pour rendre le système plus efficace, les liens entre la CNSA et les conseils généraux ont besoin d'être revus en profondeur. La Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie, créée en 2005, fait aujourd'hui consensus. Il conviendrait toutefois de l'ériger en véritable pilote du Sème risque. Sachant qu'il est proposé plus loin de revenir à une parité 50/50 dans le financement de l'APA, il est proposé ici d'instituer un véritable organe de pilotage de la CNSA constitué pour trois tiers des représentants de l'Etat, des parlementaires et d'organisations syndicales et des conseils généraux. La CNSA serait alors chargée de signer des conventions bilatérales avec l'ensemble des conseils généraux pour coordonner les politiques publiques. L'accès à l'information est aussi un enjeu majeur pour les personnes âgées et leurs familles. D'autant plus majeur que cet accès aux renseignements est généralement sollicité en situation de crise. Pour rendre plus accessible l'information, il faudrait créer trois échelons clairs : - au niveau national par la création d'un n° d'appel unique; - au niveau départemental par la ADF2 3636928200504/GYP/OTO/3 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 20 MAI 11 Quotidien format revue 13 AVENUE DE L'OPERA 75001 PARIS - 01 40 15 17 89 Surface approx. (cm²) : 1148 N° de page : 29-31 Page 3/3 transformation des Maisons Départementales des Personnes Handicapées en Maisons Départementales de l'Autonomie; - au niveau local en contractualisant avec les Centres Communaux d'action sociale. Une offre de services soutenue par les pouvoirs publics Les associations d'aide à domicile vivent actuellement une situation économique très difficile. Beaucoup d'entre elles ferment leurs portes après des cessations de paiements ou des liquidations judiciaires alors qu'elles n'ont pas forcément démérité en termes qualitatifs. L'Assemblée des Départements de France a engagé un véritable processus contractuel avec les principales organisations d'aide à domicile en France visant à moderniser la tarification et les prestations de ces services. Il serait souhaitable que ces propositions soient avalisées rapidement par le Parlement. Quant aux établissements, s'ils se sont pour beaucoup profondément modernisés depuis 10 ans, j| reste toutefois sur le territoire de nombreuses maisons de retraite architecturalement dépassées. Aujourd'hui, la question de la modernisation du bâti se pose essentiellement dans le secteur public (notamment dans le secteur public hospitalier). Il conviendrait dès lors de créer un fonds d'investissement et de modernisation des EHPAD coordonné par la Caisse des dépôts et consignations (CDC) afin de pallier les carences de la puissance publique dans ce domaine. Sans un tel concours, il sera difficile de moderniser les EHPAD qui n'offrent pas des conditions acceptables d'hébergement ce qui reviendrait à mettre en difficulté un secteur public qui assure aujourd'hui en moyenne les tarifs les plus accessibles. Pour une loi pluriannuelle de préparation de la France au vieillissement de sa population Mais la question du vieillissement de la population française ne peut se résumer au seul prisme de la dépendance. C'est la raison pour laquelle nous prônons non un projet de loi sur le 5eme risque mais une loi pluriannuelle de préparation de la France à son vieillissement. Légiférer sur la seule question de la dépendance serait méconnaître l'ensemble des défis qui se posent à la société française en matière de vieillissement. "Quand le Sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt" dit le proverbe chinois. Nous ne devons pas jouer le rôle de l'idiot en choisissant de légiférer sur la dépendance sans traiter en amont tous les facteurs qui y conduisent. Nous prônons donc une loi qui, au-delà de la seule question d'une Allocation rénovée, embrasse l'ensemble des conséquences sociétales du vieillissement. Ce projet de loi devra aussi : - traiter de la question de l'aide aux aidants ; - définir une politique ambitieuse de santé publique et de prévention des risques ; repenser l'habitat et la conception des espaces publics pour tous les âges ; - fluidifier le parcours de soin de la personne âgée aujourd'hui trop erratique et dès lors plus coûteux ; - mesurer l'impact du vieillissement sur la politique du Logement en reprenant les préconisations du rapport Boulmier publié en juin 2010 ; - réfléchir aux conditions d'une meilleure attractivité des métiers de l'aide aux personnes sachant que plus de 300 000 embauches sont prévues dans ce secteur dans les 10 ans à venir." ADF2 3636928200504/GYP/OTO/3 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations Assises de l'autonomie et de la dépendance : les Conseils Généraux s'engagent Page 1 of 1 Assises de l'autonomie et de la dépendance : les Conseils Généraux s'engagent L'Association des Départements de France (ADF) a décidé de s'engager dans la réflexion ouverte par le Président de la République en novembre dernier sur la dépendance. Les Assises de l'autonomie et de la dépendance auront lieu en avril, dès la fin des élections cantonales (20 et 27 mars), et l'élection des exécutifs départementaux. Pour la Meurthe-et-Moselle, ces temps d'échanges se dérouleront du 13 au 22 avril prochain, au travers de débats sur les territoires. Ils auront pour but de dépasser la question de la seule dépendance et de sa prise en charge financière. Les Conseils Généraux, en responsabilité de l'accompagnement des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, seront soucieux d'appréhender la question globale de la perte d'autonomie sans s'enfermer dans les limites actuelles, de limite d'âge, notamment des plus ou moins de 60 ans. Gageons que la prévention de la perte d'autonomie sera au cœur des préoccupations des départements en responsabilité des Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) et gestionnaires de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA). La réflexion initiée au travers du colloque du 12 mai, à propos des "enjeux de la réadaptation sensorielle", organisé par la Mutualité Française Lorraine, s'inscrit dans ce même objectif : permettre à la personne âgée et/ou en situation de handicap de prévenir sa perte d'autonomie, afin qu'elle poursuive le plus longtemps possible son projet de vie dans son cadre ordinaire dans la sérénité et la sécurité. http://www.lorraine.mutualite.fr/Pages-transverses/Colloque-sur-la-readaptation-senso... 20/05/2011 Assises de l'autonomie et de la dépendance Précédent Suivant 20 mai 2011 L'allongement de la vie est un progrès incontestable : nous vivons plus longtemps et en meilleur santé. Les choix et les orientations qui seront arrêtés dans les prochaines semaines en matière de prise en charge des aînés seront une épreuve de vérité pour notre société : fera-t-elle des choix éthiques pour les accompagner dignement ou se laissera-t-elle emporter par des choix purement comptables? Dans ce débat, les départements ont voulu prendre toute leur place et faire entendre leur voix. L'Assemblée des départements de France a organisé du 11 janvier eu 9 février 2011, trois séminaires de travail qui ont réuni près de 150 personnes chacun (conseils généraux, associations...) et qui ont été éclairés par les interventions de nombreux experts. A l'issue de ce travail de réflexion et de prospective, l'ADF organise une journée nationale consacrée à ce débat de société, le vendredi 20 mai à Paris 7. Vous trouverez ci-dessous le programme et le bulletin d'inscription http://www.accueil-temporaire.com/assises-de-l-autonomie-et-de-la-dependance-15-7665.html[20/05/2011 11:32:56] Assises de l'Autonomie et de la dépendance : les départements s’engagent Page 1 of 1 Assises de l'Autonomie et de la dépendance : les départements s’engagent Journée nationale de restitution des travaux et des orientations de l'ADF Deux tables rondes seront organisées : Les défis du vieillissement et de la perte d'autonomie : quelles solidarités ? Dépendance : quels financements, quelle gouvernance ? Mentions légales Contact Glossaire http://www.ars.sante.fr/Assises-de-l-Autonomie-et-de-l.110559.199.html?tipUrl=http... Li 20/05/2011 Les Assises de l'Autonomie et de la Dépendance - Forum des Communes - L'informati... Page 1 of 1 Initiatives économiques Un article Forum des Communes - Date de publication : 06/01/2011 Les Assises de l'Autonomie et de la Dépendance L'Assemblée des Départements de France a lancé la réflexion sur l'autonomie et la dépendance. Cette initiative fait suite à l'engagement récent du Président de la République de mettre en chantier le débat sur la perte d’autonomie des personnes âgées. En France, l'âge moyen de perte d'autonomie est de 83 ans. Or, les prévisions de l’INSEE annoncent que la proportion des personnes de 75 et plus passerait de 8,8 % de la population en 2010, à 13,3 % en 2035. Selon le Centre d’analyse stratégique (CAS), « le vieillissement de la population va entraîner une modification profonde et rapide de notre société, en transformant sa structure d’âge. La prise en compte de ce processus représente pour la puissance publique à la fois une nécessité et un défi majeur*» (* Source : Communiqué de presse de l'Assemblée des Départements de France). L'enjeu est donc immense pour réussir à mettre en place des dispositifs de prévention et de prise en charge pertinents. Pour faire entendre leur voix dans le débat public, les Départements de France organisent en 2011 les « Assises de l'autonomie et de la dépendance ». Celles-ci se dérouleront en deux parties : des ateliers thématiques et auditions d'experts au cours des mois de janvier et février puis un séminaire conclusif au début du mois de mai. Ateliers thématiques 11 janvier 2011 1) Enjeux démographiques et géographie du vieillissement. 2) Dépendance et solidarité familiale. 26 janvier 2011 Economie du vieillissement : une chance pour la France ? 9 février 2011 Quelle part de solidarité consacrer à la perte d’autonomie ? Un article A télécharger pour un complément d’information : http://info.forumdescommunes.fr/fr/actualite/18967/les-assises-autonomie-dependance 20/05/2011 18 MAI 11 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 390 N° de page : 3 1 PLACE BOIELDIEU 75002 PARIS - 01 48 24 08 97 Page 1/1 agenda a venir • 19 et 20 mai / Cergy Pontoise : Le Centre du patrimoine mondial de l'Unesco et la Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise organisent un colloque international réunissant des architectes, des artistes (Otto Piene, Daniel Buren, Dani Karavan, Rem Koolhaas, Peter Eisenman, ...) et des décideurs, pour débattre de la question de l'Art Public et de son avenir. Rens. : www.colloqueartpublic.com • 23 mai / La Défense : Une journée destinée aux élus et aux techniciens des collectivités locales, sur le thème "Le code de la rue : démarche nationale et réalisations locales, actions en faveur de la sécurité des usagers". La journée est organisée par la DSCR (Délégation à la sécurité et à la circulation routières) en partenariat avec le Certu et le Cete de l'Ouest. Rens. : http://www.certu.fr, rubrique "sécurité et circulation routières" • 24 et 25 mai / Lyon : Le Forum national du volet urbain de la cohésion dresse un bilan des actions entreprises dans le cadre de la politique de cohésion sur les Projets Urbains Intégrés (PUI) et les volets urbains des programmes opérationnels (PO) européens. Cette manifestation sera également l'occasion de tracer des perspectives pour la future période de programmation et d'apporter l'éclairage d'autres Etats membres de l'Union Européenne. Rens. : [email protected] ou [email protected] • 25 121 mai / Leipzig : Les Ministres des Transports des 52 pays membres du Forum International des Transports se réuniront avec des analystes politiques, des représentants de l'industrie, de la recherche et de la société civile pour leur Sommet 2011, afin de débattre sur l'avenir de la mobilité. Rens. : itf-leipzig.org ADF2 0132038200524/GGF/OTO/3 Une nouvelle tour prend forme à Euralille (Ul du 18.5.11 - de notre correspondant Innovapresse/Lille) - On en parle de plus en plus concrètement : la nouvelle tour d'Euralille, rêvée par de nombreux acteurs économiques, dont le promoteur Nacarat, fera l'objet d'une prochaine consultation internationale, vraisemblablement un concours d'idées. Lille-Métropole communauté urbaine considère qu'il s'agit d'un élément majeur de l'opération de densification d'Euralille. Les architectes suisses Herzog et de Meuron, qui ont déjà planché sur un projet mixte de bureaux et logements, de 180 m de hauteur et 48 000 m2 Shon, reprendront sans doute le crayon à cette occasion. Les villes moyennes se penchent sur la compétitivité nationale (Ul du 18.5.11) - Les villes moyennes et leurs agglomérations ont choisi, pour leurs assises annuelles, qui se dérouleront à Quimper, les 9 et 10 juin, d'aborder le sujet de la compétitivité et de la pérennité du secteur industriel français. Elles présenteront leurs initiatives en matière de statégie économique, d'emploi, de formation, de recherche, mais aussi de patrimoine et de culture. www.villesmoyennes.asso.fr 394 candidatures à l'appel à projets EcoQuartier (Ul du 18.5.11) - Le Palmarès EcoQuartier 2011 devrait être décerné à l'automne. La phase de dépôt de candidatures pour cette deuxième édition de l'appel à projets, lancée le 19 janvier par Benoist Apparu, s'est achevée le 15 avril : 394 projets ont été déposés, contre 160 candidatures à la première édition. Sur l'ensemble, près de 90 dossiers ont été déposés par des communes de moins de 2 000 habitants, et environ 180 par des communes de 2 000 à 20 000 habitants, note le ministère. Ce palmarès, qui récompense l'aménagement durable via le Grand prix et des prix "performances écologiques", "nature en ville" et "qualité du projet et vie de quartier", cible aussi des territoires stratégiques avec des prix spéciaux "ville moyenne", "milieu rural" et "renouvellement urbain". Le Club national EcoQuartier intégrera les nouveaux membres en 2012. La Datar et le Cemagref œuvrent pour l'aménagement durable (Ul du 18.5.11) - La Datar a signé, le 10 mai, une convention-cadre avec le Cemagref (Institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement), pour une durée de quatre ans, visant à "mieux répondre aux défis de l'aménagement durable des territoires". La coopération entre les deux institutions peut être illustrée, notamment, par un travail, réalisé avec le CGDD, d'identification d'une cinquantaine d'indicateurs d'analyse à des échelons géographiques différents, permettant d'appréhender la diversité des territoires et de mettre en place une méthodologie à l'usage des collectivités locales ; un état des lieux des espaces montagnards soumis à une forte pression touristique permet, par ailleurs, d'identifier de nouveaux modes de gestion foncière ; le développement d'une couverture du territoire par images satellite haute résolution (projet Geosud) permettra aussi aux acteurs publics de disposer d'une information commune, homogène à grande échelle, afin d'orienter les politiques publiques. ••• L'Assemblée des départements de France organise, le 20 mai, à Paris, une journée nationale de restitution et de synthèse de ses travaux sur la perte d'autonomie qui réunira l'ensemble des conseils généraux et des acteurs concernés. Elle présentera à cette occasion un document de travail avec des orientations et des pistes de réformes. Assises de l'autonomie et de la dépendance/www.assises-autonomie-adf.fr/blog/ Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 19 MAI 11 TSA QUOTIDIEN Quotidien Paris 80 AVENUE DE LA MARNE 92546 MONTROUGE CEDEX - 01 40 92 36 66 Surface approx. (cm²) : 432 Page 1/2 à la Une Santé / Protection sociale Dépendance : l'ADF dévoile ses pistes de réforme Claudy Lebreton, le président de l'Assemblée des départements de France, a précisé les grands axes de l'ADF pour "relever le défi de la dépendance". Un système mixte combinant solidarité nationale et recours optionnel aux assurances privées, une priorité absolue à la prévention et au maintien à domicile sont les voies prévilégiées par les départements. Pour sa première rencontre avec la presse depuis sa réélection à la tête de l'Assemblée des départements de France, Claudy Lebreton a concentré son propos sur la réforme de la dépendance Invité par l'Association des journalistes d'information sociale (Ajis), le président socialiste des Côtes d'Armor a présenté un document de travail, contenant 55 propositions Souci de transparence En raison du calendrier électoral (les cantonales) qui a mobilisé les élus départementaux pendant le premier trimestre, la réflexion de base a été confiée aux techniciens de l'ADF, sous l'autorité du responsable de la commission sociale Yves Daudigny (Aisne) Un document de travail en est ressorti qui a été envoyé aux 102 adhérents de l'ADF "J'ai choisi de le rendre public, dans la mesure ou n'importe quel journaliste local aurait pu se le faire communiquer", plaide C Lebreton Ce document de travail doit nourrir les réunions de bureau de l'ADF en juin et en juillet pour une position qui devrait être arrêtée avant le 14 juillet (1) Prévention tout azimut Compte tenu de la persistance de fortes inégalités face à l'espérance de vie en bonne forme, le président de l'ADF plaide pour une priorité absolue à la prévention pour empêcher ou retarder la survenance de la dépendance "Les conseils généraux, de ce point de vue, ont l'expérience et la légitimité pour y jouer un rôle pivot A ce titre, ils revendiquent de devenir les véritables chefs de file des politiques gérontologiques dans notre pays", écrit l'ADF Mais comment financer cette priorité absolue à la prévention ? L'ADF demande à ce que soit mise en oeuvre une mesure de la loi HPST, la "fongibilité asymétrique", permettant le transfert de fonds Ondam vers le médico-social Estimant que les logements sont souvent inadaptés aux conséquences du vieillissement, les départements aimeraient également une ADF2 4272038200509/GYP/MMI/3 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations 19 MAI 11 TSA QUOTIDIEN 80 AVENUE DE LA MARNE 92546 MONTROUGE CEDEX - 01 40 92 36 66 Quotidien Paris Surface approx. (cm²) : 432 Page 2/2 vaste mobilisation de crédits venant de l'Anah ou de la Caisse des dépôts et consignations (via la collecte du Livret A). Fin de l'obligation alimentaire ? Sans grande surprise, l'ADF insiste également sur le soutien apporté aux aidants familiaux Elle demande "le développement et la diversification des structures de répit, avec une refonte complète des règles d'autorisation, de financement et de tarification de ces dernières" De façon très concrète, le document propose de "supprimer l'obligation alimentaire en matière d'aide sociale à l'hébergement " Commentaire du président Lebreton "Certains départements, comme le mien, ne se retournent plus vers les petits-enfants Plutôt que d'entreprendre cette démarche compliquée pour l'administration et lourde psychologiquement pour les familles, il vaudrait mieux rétablir les droits de succession sur le patrimoine." Réduire le reste-à-charge Sur le restant-à-charge hé au séjour en établissement, l'ADF propose diverses mesures pour alléger l'ardoise Par exemple, "supprimer la taxe sur les salaires au bénéfice d'un taux réduit de TVA sur les prestations relatives à l'hébergement et à la dépendance en Ehpad" ou "assurer la prise en charge à 100 % des aides-soignants et aides médico-psychologiquse des Ehpad par l'assurance maladie intervenant dans le cadre de la médicalisation Pathos" Le président Lebreton est par ailleurs favorable à une réflexion sur les économies possibles à réaliser dans la construction des établissements en misant notamment sur des principes de basse consommation "Sur cette base, nous avons pu faire une économie de 5 millions d'euros sur la construction d'un collège en Côte d'Armor II faut mieux conseiller les gestionnaires d'établissements pour personnes âgées", estime le président de l'ADF Fortes réticences sur l'assurance privée Reste la grande affaire du financement de la montée en puissance de la dépendance, dont le surcoût se situe "dans une fourchette allant de 3,9 et 4,6 milliards d'euros", dixit le document de travail Une fourchette très basse, considère, à titre personnel, le président de l'ADF qui intègre les conséquences budgétaires de la professionnahsation de l'aide à domicile, la nécessité de rattraper la perte de pouvoir d'achat liée à l'APA Examinant l'ensemble des hypothèses pour financer l'effort supplémentaire en matière de dépendance, y compris l'instauration d'une seconde journée de solidarité (qui n'a pas les faveurs de la majorité, de gauche, des départements), l'ADF semble s'orienter vers un système qui reposerait principalement sur la solidarité nationale et accessoirement sur l'assurance privée (dont la souscription serait "facultative") Sans s'y opposer de "façon idéologique", la voie assurantielle est jugée risquée "Le recours de l'assurance privée risque de se traduire (l'expérience américaine le confirme) par une offre de couverture paradoxalement centrée sur la dépendance lourde" CAS, CSG, TVA De façon plutôt classique, l'ADF lance des pistes pour éviter l'évaporation de certains budgets de la CNSA vers l'assurance maladie et élargir l'assiette des contributions Seraient ainsi sollicités les non-salariés pour la contribution de solidarité pour l'autonomie (CAS, journée de solidarité) Quant aux retraités, leur taux de CSG serait aligné sur celui des actifs II est également proposé de supprimer le taux réduit de TVA pour la restauration. Que deviendra le grand débat sur la dépendance ? Le président de l'ADF ne doute pas que les arbitrages seront rendus à l'Elysée et n'exclut pas qu'une loi sorte finalement du chapeau ("dont les conséquences financières se feraient sentir au second semestre 2012") II note, en tout cas, une forte attente pas simplement des professionnels "Dans un village, 900 personnes se sont retrouvées pour une réunion sur ces enjeux " (1) L'ADF organise le 20 mai à Pans ses Assises de l'autonomie et de la dépendance ADF2 4272038200509/GYP/MMI/3 Eléments de recherche : ADF ou Assemblée des Départements de France : toutes citations terra nova juge nécessaire de mobiliser 5 milliards d'euros en 5 ans, Actualités Page 1 of 1 20/05 | 07:00 | Etienne Lefebvre terra nova juge nécessaire de mobiliser 5 milliards d'euros en 5 ans Le think tank Terra Nova, proche du PS, a présenté hier ses propositions sur la dépendance. Soulignant l'insuffisance de l'APA, il préconise « non pas le Grand Soir » mais la mobilisation de nouvelles ressources pour une prise en charge « universelle, solidaire et pérenne » : « Nous pensons raisonnable de mobiliser un volant supplémentaire de 4 à 5 milliards d'euros. Cela reviendrait à doubler en cinq ans le financement de l'APA. Ce n'est pas rien. » Parmi les pistes de financement figure la hausse de la CSG acquittée par les retraités imposables (2 milliards d'euros), la suppression de l'abattement fiscal pour frais professionnels de 10 %, dont bénéficient certains retraités (2,2 milliards), mais aussi la suppression des réductions de droits sur les donations et successions votées en 2007 (2 milliards). Pour Terra Nova, l'Etat devrait financer davantage l'APA en revenant à un partage à 50-50 avec les conseils généraux. Enfin, les départements « jeunes et riches » paieraient plus que les « pauvres et âgés ». Tous droits réservés - Les Echos 2011 http://www.lesechos.fr/imprimer.php 20/05/2011