VALENTIN - Stade Lavallois

Stade
AVRIL
Août 2016
2015 • N° 9
1
SAISON 2015-2016
LAVALLOIS
le mag
2
PAGE 13
2 MAI, LE BASSER
À GUICHETS
FERMÉS
UN
NOUVEAU
PAGE DIRECTOIRE
5
DENIS ZANKO :
PAGE 4
UN
CHAMPIONNAT À 8 ÉQUIPES
L’EFFECTIF
PAGE Les
6 nouvelles recrues
PAGE LA
6 SOIRÉE STADE LAVALLOIS
SAS TANGO
ENTREPRISES
LES
ACTUALITÉS
de la nouvelle saison
PAGE
Bonne saison aux Tangos !
Tous ensemble
avec les Tango !
2
Stade LAVALLOIS mag n°9
13 mai : Le Basser à guichets fermés
« Fêtons les 40 ans de la montée en D1 »
Partageons ensemble des émotions uniques ! C’est l’invitation que lance le Stade Lavallois à tous les Lavallois et tous les Mayennais pour le vendredi
13 mai, à partir de 18 h. Le stade Francis Le Basser prend ses habits de fête pour le dernier match officiel de la saison (Stade Lavallois - Paris FC à
20 h 30) et pour rendre hommage à l’équipe 1975-1976 qui, il y a 40 ans, accédait à la Première Division.
Tout un symbole ! C’est la silhouette élégante de
Raymond Kéruzoré, balle au pied, qui a été choisie
par le club pour illustrer l’affiche de la fête du 13
mai prochain. Le milieu de terrain offensif au style
spectaculaire était alors le meilleur joueur et le
patron technique de l’équipe. Il a laissé un souvenir
impérissable aux supporters de l’époque et il avait
été très logiquement désigné « joueur du siècle du
Stade Lavallois » lorsque, en 2002, nous avons fêté
le premier Centenaire du club.
familles avec des jeux, des animations, des structures
gonflables pour les 3 à 10 ans, des magiciens, un jardin
de bonbons et même un espace pour pique-niquer en
famille.
Donc, le vendredi 13 mai prochain, au stade Francis
Le Basser, ce sera la fête avant, pendant et après le
match. Avant le match officiel, les anciens joueurs
de 1976 seront présentés au public. L’équipe
actuelle portera un maillot vintage réalisé pour
l’occasion avec la célèbre marque « Président » du
groupe Besnier / Lactalis qui était déjà, preuve d’une
grande fidélité, le sponsor et le partenaire du club.
Enfin, sur le parvis de la grande tribune Actual, l’habituel
espace VIP débordera du chapiteau business pour une
grande garden party au cours de laquelle on fera la part
belle aux produits fromagers de Lactalis et aux Boeufs
Fermier du Maine.
De l’autre côté du stade, côté avenue de Mayenne, c’est
un espace VIP aux couleurs de l’enseigne V and B qui
sera installé, une structure où l’on pourra se retrouver
entre amis pour voir le match et le refaire autour d’un
verre.
Pour cette grande journée, le club est rejoint par plusieurs
partenaires. Ainsi, l’enseigne Carrefour a réservé une
grande travée de la tribune Crédit Mutuel pour l’offrir à
Dès 18h et jusqu’en après-match, deux lieux d’ani- ses clients. Des jeunes entreront avec les joueurs sur le
mation inédits seront ouverts aux spectateurs à terrain (escort kids) et d’autres seront les ramasseurs
l’intérieur du stade. D’abord, côté avenue Pierre-de- de balles.
Coubertin, un village grand public s’adressera aux
Comment venir au stade le 13 mai ?
Nous donnerons dans l’édition de mai de ce magazine, dans la presse locale et sur www.stade-lavallois.com toutes les informations nécessaires sur la billetterie et sur les lieux où vous pourrez vous
procurer des places. Les portes du stade ouvriront à 18 h.
Une convention
entre le Stade et... le Stade
Comme pour tout groupement sportif, c’est l’association du Stade Lavallois (le football
amateur, l’école de football et la préformation) qui est seule détentrice du numéro
d’affiliation à la Fédération Française de Football. L’association met à disposition de
la SASP (le club pro) ce numéro à travers une convention dont la durée est de cinq
années et qui arrivait à échéance à la fin de cette saison. Les deux présidents, Roger
Monnier pour l’association et Christian Duraincie pour la SASP, ont officiellement signé
une nouvelle version de cette convention pour les cinq prochaines saisons. Une bonne
nouvelle pour l’ensemble du club et ses licenciés.
Directeur de la publication : Christian Duraincie Responsable de la rédaction : Fabien Garnier Rédaction, coordination : Jacques Bonnet (06 80 68 39 90)
Photos : Stade Lavallois, J-F Quinebêche
Maquette, réalisation, impression :
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Stade Lavallois Mayenne FC
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* meilleurtaux.com : un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités
de remboursement avant de vous engager. Aucun versement de quelque nature que ce
soit ne peut être exigé d’un particulier avant l’obtention d’un prêt. Pour tout prêt immobilier, l’emprunteur dispose d’un délai de réflexion de 10 jours. L’achat est subordonné à
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Allez la Mayenne ! - Plusieurs
centaines de jeunes des clubs du district de la Mayenne étaient invités par
le Stade Lavallois à assister au match
Laval - Valenciennes. Ce partenariat
entre le Stade, le District et les clubs
est reconduit régulièrement.
Stade LAVALLOIS mag n°9
3
Édito
FÊTONS
LE STADE
D’AUJOURD’HUI,
D’HIER ET
DE DEMAIN
Nous sommes dans la dernière ligne droite du
championnat. Il nous reste six matchs, dont quatre
à domicile, avec le soutien de nos supporters, pour
assurer notre maintien et consolider ainsi le travail
réalisé au quotidien par les joueurs, leurs entraîneurs et
par l’ensemble du club.
De l’école au stade - Sous la
conduite de Jean Visdeloup, intendant
du club, les élèves de l’école primaire
Germaine-Tillon ont visité le stade
Francis Le Basser. Une découverte qui
s’inscrit dans le cadre des actions de
l’école pour que les enfants connaissent
mieux leur quartier. Pendant les
vacances d’avril, c’étaient autour des
jeunes de l’US Changé d’être accueillis
aux Gandonnières.
C’est vrai, depuis le début de l’année, nous connaissons
des résultats plus contrastés et qui peuvent susciter
une certaine attente, voire de l’inquiétude chez certains
de nos supporters. Mais j’ai pleine confiance dans
les qualités de notre groupe, son état d’esprit, pour
arriver à bon port et conclure de la meilleure façon ce
championnat difficile.
Les Tango à Louverné - Trois joueurs
Tango, Adrien Monfray, Guillaume Lesec et
Rachid Alioui, ont rendu visite aux jeunes
de l’école de foot de Louverné le mercredi
16 mars dernier. Les Lavallois ont animé des
ateliers et des matchs, avant de dédicacer
quelques posters, les enfants étaient ravis !
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Justement, pour la dernière journée de la compétition,
nous voulons que nos joueurs, vos joueurs, évoluent
devant un stade plein, à guichets fermés. Pourquoi ?
Pour de nombreuses et très bonnes raisons. Parce que
ce serait vraiment une bonne idée de prendre l’habitude
de fêter ainsi, tous ensemble, chaque fin de saison.
Parce que, d’une manière plus globale, nous avons
décidé d’entourer nos matchs à domicile de davantage
d’animations. Et surtout parce que ce printemps 2016
marque le 40ème anniversaire de la montée du Stade
Lavallois en Première Division.
Avec cette commémoration festive, à laquelle seront
associés bien évidemment les joueurs de l’époque,
il ne s’agit pas de vivre dans le culte d’une gloire
passée, mais bien de rappeler que le Stade Lavallois
d’hier et celui d’aujourd’hui, c’est le même club, avec
la même histoire qui continue. Nous en avons de
multiples preuves, l’attachement au club est réel et
je pense qu’il est de notre devoir de donner au public
mayennais l’occasion de témoigner de cet attachement
et de partager ensemble des émotions uniques. Ainsi,
le vendredi 13 mai, nous invitons notre public et nos
partenaires fidèles, mais aussi les familles, les jeunes,
à venir faire la fête avec nous au stade Francis Le
Basser. Nous ouvrirons les portes plus tôt et nous
vous proposerons de nombreuses animations. Et des
surprises.
Christian Duraincie
Président du Stade Lavallois
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Stade LAVALLOIS mag n°9
Kévin Afougou :
« Je me donne à fond »
Après avoir évolué en Ligue 2 avec Orléans la saison dernière, Kévin Afougou est arrivé en juillet
dernier à Laval. Malgré une blessure qui l’a tenu éloigné des terrains pendant deux mois, le jeune
défenseur central évolue en charnière centrale depuis plusieurs matchs. Il revient avec nous sur
son parcours, son arrivée au club et sur la saison lavalloise.
Ton parcours ?
J’ai commencé à Equevilly (78) à l’âge de 7 ans, puis
j’ai été repéré par le Paris-Saint-Germain où je suis
resté de 8 ans à 20 ans. J’ai fait toute ma formation
là-bas, j’ai même intégré le groupe professionnel la
dernière année. J’ai ensuite signé au Paris FC, en
National, deux saisons. Je suis parti à Châteauroux
(Ligue 2) pour deux ans puis à Orléans la saison dernière.
Ta dernière saison avec Orléans ?
Avec Orléans, la descente en National s’est jouée sur
la fin. On avait pas mal de points d’avance sur les
relégables, on faisait des bons matchs mais sans être
récompensés avec souvent des nuls ou des défaites
1-0. Mais malgré notre avance, les équipes derrière
prenaient des points… Avec le recul, je me dis que
nous n’avions pas forcément conscience du danger.
Sur certains matchs nous avons peut-être joué trop
relâchés. En plus, il y avait l’histoire avec Nîmes qui
devait être relégué en National donc cela devait sauver le 18ème de Ligue 2. Et au final, malgré un match
nul et une victoire pour les deux derniers matchs, cela
n’a pas suffi pour nous maintenir.
Ton arrivée à Laval ?
J’avais plusieurs sollicitations en Ligue 2, j’ai pas mal
réfléchi pour faire mon choix mais j’ai senti qu’ici le
projet était le plus solide et le plus intéressant pour
moi. Le Stade Lavallois est un club connu en Ligue
2 qui a une bonne image. Je connaissais également
quelques joueurs. Ce qui a fait la différence c’est l’approche qui a été faite, le fait que le coach m’appelle
directement, ce qui n’est pas toujours le cas. C’est
un ensemble. J’ai tout de suite eu confiance. J’ai
senti que l’entraîneur et les dirigeants me voulaient
vraiment. Les choses se sont faites très vite et dans
le bon ordre.
Tes objectifs ?
Je ne me fixe pas d’objectifs, si ce n’est comme tout
joueur, de jouer tous les matchs. Je ferai le bilan à
la fin de la saison. En tout cas, je me donne à fond,
j’essaie de faire le maximum. Je garde toujours en
tête le fait que je suis un joueur du groupe qui postule
chaque week-end pour jouer avec l’équipe.
Le groupe Lavallois ?
C’est un bon groupe, qui sortait d’une bonne saison
lorsque je suis arrivé. Ça bosse bien, tout le monde
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La saison de Laval ?
Jusqu’ici notre saison est un peu spéciale. Nous
avons eu un très bon départ mais à chaque fois qu’on
a eu l’opportunité d’accrocher le bon wagon, on s’est
loupé. Je pense notamment au match face à Metz, où
tout le monde est sorti déçu car il y a avait tout sauf
le résultat. Le match de Granville a aussi fait mal dans
les têtes. Nous ne sommes pas dans une situation
critique mais cela peut aller vite, il faut faire attention. En tout cas, on fait tous notre maximum, on travaille dur tous les jours. On est un groupe de plus de
20 joueurs, on essaie tous de se tirer vers le haut.
Nous avons une avance sur la zone de relégation, il
ne faut pas se relâcher et les deux matchs à domicile
face à des concurrents directs sont une opportunité
de nous rapprocher du maintien. C’est une chance
de ne pas devoir compter sur les résultats des autres,
nous avons encore notre destin entre nos mains.
Ta vie lavalloise ?
Laval est une ville sympa, cela me fait penser à
Châteauroux. Les deux clubs sont similaires, ce
sont des clubs familiaux mais structurés. Ici il y a un
bon centre d’entraînement, de bonnes structures et
nous sommes bien encadrés, il y a tout ce qui faut
pour bien travailler ce qui n’est pas le cas partout en
Ligue 2. Sinon, en dehors des entraînements, j’aime
bien me balader, il y a de quoi faire ici à Laval !
Ligue 2 :
les prochains matchs
Vendredi 8 avril, 20 h : Laval - Sochaux.
Vendredi 15 avril, 20 h : Laval - Évian TG.
Vendredi 22 avril, 20 h : Brest - Laval*.
Vendredi 29 avril, 20 h : Laval - Clermont*.
Vendredi 6 mai, 20 h 30 : Nîmes - Laval.
Vendredi 13 mai, 20 h 30 : Laval - Paris-FC.
*Jours et horaires susceptibles d’être modifiés
en fonction des choix des diffuseurs TV.
Portrait
Un film : « Les Trois Frères », car c’est un film culte !
Un chanteur : Jay-Z pour son parcours, quand on voit
d’où il vient et où il est maintenant c’est impressionnant.
Un autre sport : Le basket, car je trouve ça spectaculaire
à regarder.
Un plat : J’ai découvert récemment la cuisine iranienne et
c’est plutôt pas mal !
Un footballeur : Quand j’étais petit, mon idole c’était
Ronaldo ! Après, à mon poste, je dirais Thiago Silva, pour
moi il est dans les meilleurs actuellement.
Une équipe de football : Quand j’étais petit, j’étais fan
du Barça avec Rivaldo, je me trouvais des similitudes avec
lui ! Je suis le Paris-Saint-Germain, c’est « mon » club. Sur
la scène européenne c’est l’équipe que je regarde le plus,
elle fait partie des meilleures en Europe.
Un lieu : Chez mes parents, en région parisienne. J’y
rentre pendant les vacances et dès que je peux.
Bon anniversaire !
Guillaume Lesec, 21 ans le 7 avril.
Duckens Nazon, 22 ans le 7 avril.
Guillaume Ravé (préparateur physique), 32 ans le 8 avril.
Denis Zanko (entraîneur), 52 ans le 13 avril.
LES SÉLECTIONNÉS
Mukiele avec les U20 - Une première, pour le jeune
joueur défenseur Nordi Mukiele qui a quitté l’équipe de
France des U19 pour évoluer, en surclassé, avec l’équipe
de France U20. Lors du match gagné en République
Tchèque (0-2 dont un but de l’ancien Lavallois Sehrou
Guirassy), Nordi est entré en jeu en fin de match et a joué
12 minutes.
Malonga avec le Congo - Le milieu de terrain Chris
Malonga a été sélectionné avec l’équipe du Congo pour
jouer deux rencontres, comptant pour les éliminatoires de
la CAN 2017, contre la Zambie.
(1)
Réparations
toutes marques
■
va dans le même sens, il n’y a pas de mauvaises tensions, il y a une bonne mentalité. On est dans une
situation plus compliquée en ce moment au niveau
sportif mais cela ne se ressent pas dans la vie de
groupe et c’est tant mieux. Cet état d’esprit nous a
permis de grappiller des points lors des derniers
matchs. S’il n’y avait pas cette solidarité entre nous,
la situation serait plus critique.
Nazon avec Haïti - L’attaquant a retrouvé la sélection
haïtienne pour une double confrontation contre le Panama,
rencontres comptant pour les éliminatoires de la prochaine
Coupe du Monde.
Stade LAVALLOIS mag n°9
Denis ZANKO « Un championnat avec huit équipes »
n’avait pas fonctionné, ce que l’on doit améliorer et les
choses sur lesquelles on peut continuer de s’appuyer.
Même si un état des lieux était nécessaire, il ne fallait
pas que ce match ait un impact négatif pour que l’on
puisse conserver la confiance nécessaire pour aborder
les derniers matchs.
Au Havre, les Tango sont entrés dans la dernière ligne
droite du championnat, un sprint de vérité dans lequel
il reste six matchs à disputer, dont quatre à domicile. Le
point avec Denis Zanko*.
Quelles leçons tirer de la défaite à domicile contre
Valenciennes ?
Pour nous, c’était un match charnière avant une trêve
internationale de quinze jours. Nous restions sur six
matchs avec un résultat de parité, une victoire nous aurait
permis de basculer dans le bon sens. Mais le contenu du
match fut insuffisant pour espérer un meilleur résultat.
Donc effectivement, nous avons abordé ces quinze jours
dans un état d’esprit forcément différent. Une prise de
conscience était nécessaire avant d’aborder les derniers
matchs du championnat.
Quelle a été la ligne de conduite pendant cette
trêve ?
Avec la vidéo notamment, nous sommes revenus sur ce
match contre Valenciennes pour faire le point sur ce qui
du groupe. Ces forces vives, c’est peut-être ce qui
nous a manqué dernièrement. Et c’était inhabituel pour
nous d’avoir des garçons qui manquaient à l’appel
régulièrement.
Il faut obtenir le maintien au plus vite ?
Nous savons que la première victoire que nous irons
chercher, ce sera forcément dans la difficulté. Parce que
en allant chercher très loin, en donnant le meilleur de
nous-mêmes dans quelques matchs récents, on s’est
aperçu que ce n’était pas suffisant pour gagner. Il faudra
faire encore plus. Au moment où nous abordons cette
dernière ligne droite, nous disputons un championnat de
huit équipes et nous sommes en tête de ce championnat.
Nous allons avoir des confrontations directes avec des
équipes qui jouent le maintien. Ces derniers matchs
nous opposent à des équipes qui ont encore quelque
chose à jouer, sauf Brest peut-être.
Le travail au quotidien a-t-il été modifié ?
L’important, dans un premier temps, était de retrouver
les terrains, de s’oxygéner, de retrouver de la fraîcheur
sur le plan mental. Dans toute situation qui peut paraître
négative, il y a des éléments positifs à aller chercher
comme l’état d’esprit qui nous anime, cette capacité que
nous avons à garder de la combativité, de l’engagement.
Il faut savoir revenir à des choses simples, ne pas
déroger aux règles de la vie du groupe et retrouver
les fondamentaux du terrain, l’organisation, la rigueur,
gommer les petites erreurs pour ne pas se mettre en
difficulté. C’est comme dans la vie. Quand tu es en
difficulté, tu reviens aux valeurs basiques.
Jouer quatre fois à domicile, ce sera un avantage ?
Notre parcours à l’extérieur est plus ou moins dans la
Quel est le moral des troupes ?
norme et notre parcours à domicile est un peu en deçà
On ne peut pas dire qu’une défaite ne nous meurtrit pas. de ce que l’on faisait l’année dernière. Mais évidemment
Mais la défaite et la victoire nous mentent. Quand tu as à domicile, nous avons nos supporters. Ces derniers
gagné, il faut vite passer à autre chose parce qu’il peut temps, nous ne leur avons pas donné énormément de
y avoir une forme de suffisance. Si tu as perdu, il faut satisfactions. Ce que l’on a proposé n’était pas suffisant
être capable d’oublier ce qui vient de se passer, d’être pour qu’il y ait ce petit plus si important qu’ils nous ont
amnésique. Si tu es trop marqué, tu perds vite confiance. donné lorsque, il y a deux ans, nous luttions pour rester
Il faut vite zapper. Néanmoins, tu dois analyser ce qui en Ligue 2. Contre Lens, contre Dijon, le public a bien
s’est passé C’est l’indispensable remise en question.
vu que malgré les difficultés, on ne lâchait pas. C’est
important. C’est un levier qu’on doit actionner dans les
moments difficiles. Pour recevoir, il faut donner.
Des joueurs vont revenir de blessures ?
C’est un élément important : on va récupérer l’intégralité *Entretien réalisé avant le match Le Havre - Laval.
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Stade LAVALLOIS mag n°9
Les images de la soirée
Stade Lavallois / SAS Tango Entreprises
Il y avait de nouveau beaucoup de monde dans la salle
des Ondines à Changé pour le dîner de gala offert
aux partenaires du club par le Stade Lavallois et la
SAS Tango Entreprises. Les dirigeants, l’encadrement
technique et l’ensemble des joueurs professionnels
étaient présents, répartis à chaque table au milieu
des invités. Cette soirée était organisée par Pascal
Daussy et le service commercial du club. Elle était
animée par Thierry Ruffat.
« Sans votre aide, nous
a u ri o n s b e a u c o u p
de mal à exister » a
s o uli gn é C hr i s t i a n
Duraincie, président
du Stade Lavallois, en
accueillant les invités.
Tout en se déclarant
certain que l’équipe
fera une bonne fin de
saison pour assurer
sa place en Ligue 2 la
saison prochaine. Le
président a rappelé que
le club travaillait avec
les autorités concernées à l’amélioration
des structures d’accueil
du public au stade : «
Cela avance lentement, mais nous voulons le faire
pour vous, pour donner davantage d’attractivité au
département, à l’agglomération et à la ville ».
trônerait dans son bureau au Conseil départemental.
Il a souligné que le Stade Lavallois avait toute sa
place dans l’avenir de la Mayenne et dans le plan
stratégique du Département pour les cinq prochaines
années « non pas tant pour le parcours historique du
club, mais pour les valeurs qu’il porte aujourd’hui ».
Pour sa part, Christian Lefort a évoqué le futur du
stade Francis Le Basser : « Nous étudions plusieurs
solutions pour améliorer la qualité du stade. Ce n’est
pas simple et c’est forcément une histoire de gros
sous. Mais on discute, on avance. Les contacts sont
bons. Je pense que l’on aboutira à des solutions
satisfaisantes pour l’attractivité du stade et pour les
spectateurs ».
Comme il est de tradition, deux maillots d’honneur
ont été remis aux invités d’honneur, Olivier Richefou,
président du Conseil départemental et Christian
Lefort, vice-président de Laval Agglomération en
charge des sports.
Olivier Richefou, qui a rappelé qu’il fut en son temps,
président des Amis du Stade (qui précéda la SAS
Tango Entreprises) a assuré que ce maillot encadré
Les partenaires
au Havre avec BMW
Tango Anim’ organisait un déplacement pour le
match disputé au Havre le 1er avril dernier. Sous
un soleil printanier, un groupe de partenaires a
fait le voyage en Normandie, à bord de voitures
de la gamme « X-Drive » mises à disposition par
le concessionnaire BMW de Laval, Christophe
Voisin, qui était d’ailleurs de la partie. Après une
étape à Beuvron-en-Auge pour le déjeuner dans un restaurant
gastronomique et la visite d’un Haras, les partenaires du Stade
ont été reçus au Havre par le service commercial du HAC pour
un découverte du beau stade Océane qui leur a permis aussi de
saluer les joueurs du Stade Lavallois.
« On perd, on gagne,
c’est la loi du sport,
mais on compte sur
vous et tous ensemble,
on peut faire de grandes
choses », toujours aussi
tonique, Jean-Yves
Roullier, président de la
SAS Tango Entreprises
a rappelé que l’association des partenaires, sa
culture de l’effort et du
partenariat, était toujours là pour soutenir le
Stade Lavallois. La SAS
Tango réunit aujourd’hui 72 entreprises et continue de
recruter. L’objectif est toujours d’atteindre la barre des
100 adhérents. À suivre !
Mention spéciale au
magicien et showman
Arnaud Ledauphin. Sur
scène et de table en table,
l’artiste mayennais a été
étonnant une nouvelle
fois avec ses tours de
manipulation et de magie
mentale.
Deux voix, une guitare et une pêche d’enfer, Nicolas
et Frédéric Boisnard, le duo d’Archimède, créateur
de l’hymne Tango, a fait le show en conclusion de
cette soirée.
Stade LAVALLOIS mag n°9
Le Stade sur Oxygène Radio
Radio créée dans le Haut Anjou il y a plus de
30 ans, O’FM est devenue depuis 2012 une
radio entièrement indépendante et privée, vivant
de ses recettes publicitaires. Depuis plus d’un
an, Oxygène Radio est présente à Laval avec des
programmes indépendants.
Cette station de radio est aussi depuis plusieurs
années le partenaire du Stade Lavallois et vous
pouvez y écouter la retransmission en direct des
matchs du Stade Lavallois. Actuellement plusieurs
émissions sont enregistrées avec des joueurs
et des techniciens du Stade Lavallois. Ainsi, le
mardi 5 avril dernier, au complexe sportif Le 3F
de Château-Gontier, ambassadeur du club dans
le sud Mayenne (vous pouvez acheter vos places
pour les matchs), plusieurs joueurs ont répondu
aux questions préparées par des enfants. Fabien
Gendry, l’un des responsables du 3F, est aussi
l’un des commentateurs des matchs du Stade sur
l’antenne d’Oxygène Radio.
D’autres émissions avec le Stade Lavallois seront
enregistrées prochainement et notamment le
mardi 19 avril au pub O’Regans à Laval.
Pour connaître les heures de diffusion de ces
émissions : www.oxygeneradio.com
Oxygène Radio à Laval : 90.1
Oxygène Radio sur le Haut-Anjou : 103.3
Retour en images
Les petits déjeuner du Stade - À deux reprises ces dernières semaines, le club avait invité des entreprises partenaires à venir prendre leur petit déjeuner
au siège du club pour découvrir le centre d’entrainement des Gandonnières et dialoguer avec ceux qui font vivre le club au quotidien. Des échanges aussi
fructueux que conviviaux.
Pâques au Stade - Le chocolatier
mayennais Monbana était le partenaire
du match Laval - Valenciennes disputé
quelques jours avant Pâques : l’occasion
de faire des heureux parmi les gourmands
et les gourmets.
7
Stade LAVALLOIS mag n°9
TONIA DAVENEL « Maman Ton’s »
C’est en tant que salariée de l’entreprise Elior Restauration
que Tonia Davenel a poussé la porte du Stade Lavallois.
C’était le jour de son anniversaire, heureux présage. Elle
avait alors pour mission d’organiser et d’assurer le service
du self des Gandonnières où les jeunes et, selon les jours,
les techniciens ou les administratifs du club prennent leur
repas. Un travail où elle s’est rapidement faite adopter et il
lui a été alors proposé, dans le cadre d’une réorganisation,
d’intégrer le club pour exercer un rôle élargi à l’intendance
de l’hébergement du centre de formation.
C’est sans doute ce que l’on appelle une vocation, ou au moins un destin auquel on n’échappe
pas. Lorsqu’elle était plus jeune, on l’appelait « Pause café », en référence à ce feuilleton télévisé
où une éducatrice jouée par Véronique Jannot était à l’écoute des adolescents et du mal de vivre
de certains d’entre eux. Aujourd’hui, les jeunes du centre de formation ont donné à Tonia Davenel
l’affectueux surnom de « Maman Ton’s ».
« Lors des repas, il m’arrive d’expliquer ce que sont les plats, l’électronique et la restauration, vivait très loin du football :
de faire découvrir aux jeunes des fruits et légumes qu’ils ne « Maintenant, je suis à fond dedans, je vais au match et le
connaissent pas. Tout en les aidant pour les tâches ména- samedi matin, je n’ai plus de voix. Si on m’avait annoncé ça,
gères qu’ils doivent assurer, je peux m’engager davantage je ne l’aurais jamais cru. »
auprès d’eux, être à leur écoute quand ils ont besoin de
parler, d’être réconfortés. On entre dans la période des Les jours de match à domicile, Tonia assure le service
sélections et certains ne savent pas s’ils seront encore là du repas pris en commun par le groupe pro : « C’est une
la saison prochaine. Cela peut être dur à vivre. C’est bien atmosphère particulière. Ils sont déjà dans leur match ».
que quelqu’un soit avec eux au quotidien, sans être dans Quant à la vie quotidienne au club, elle s’y épanouit au
le football, et leur parle d’autre chose. Il faut aussi parfois milieu d’un « noyau sympathique qui donne l’impression
gronder un peu, les bousculer, comme une maman de d’une petite famille » où elle a vite trouvé sa place.
substitution. Quand ils ont besoin de me parler, ils savent Certains jeunes partis lors des précédentes intersaisons
où me trouver. Ils ont tous des choses à raconter. Lorsque je n’oublient pas de lui donner des nouvelles, au moment des
vois les parents les week-ends, ils me remercient souvent », vœux par exemple. D’autres, au moment d’entrer dans la
souligne Tonia, maman de trois garçons qui sont parfois un carrière professionnelle ou de partir vers d’autres chemins
n’oublieront pas les gâteaux confectionnés avec « Maman
peu jaloux de leurs « frères » du centre d’hébergement.
Avant d’entrer au Stade Lavallois, Tonia, passée par Ton’s » au moment des fêtes de Noël.
COUP DE CHAPEAU
à Archimède
Le duo lavallois, créateur de Tango, le nouvel hymne du club,
est venu chanter aux Ondines lors du repas des partenaires
du club (lire pages précédentes). Un set brillamment enlevé
par Fred et Nico Boisnard qui, entre leurs principaux hits et
une reprise du groupe Téléphone, ont fait chanter l’hymne
Tango à toute la salle. Un hymne qui, on l’a vu, peut aussi
bien mettre le feu à une salle qu’au stade Le Basser. Pour la
grande fête du 13 mai (lire page 3), procurez-vous le CD (au
club, au magasin Cultura) et apprenez les paroles par cœur.
ITF Imprimeurs 1603 1091
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