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Paola Frangieh | 22 janvier 2013 | Nombre de vues : 7
La Fondation ONA rend hommage à la peinture de MOA Bennani, en publiant un ouvrage
réunissant critiques et témoignages de ses proches.
La Fondation ONA continue l’hommage qu’elle
rend à l’héritage artistique marocain. Après avoir
chapeauté la publication de l’ouvragerétrospective de l’artiste peintre Mekki Megara,
auquel elle a consacré trois tables rondes en
2012, la Fondation poursuit sa démarche de
rayonnement des artistes marocains, et contribue
aujourd’hui à la rétrospective, en images et en
textes, de l’artiste Mohammed Bennani.
La nouvelle parution, éditée à la Fondation
ONA, fait suite à l’exposition-rétrospective
organisée à la Villa des Arts de Casablanca et de
Rabat. L’ouvrage se veut une compilation de
critiques et de témoignages livrés par des plumes pointues ou des proches de l’artiste.
«Ma peinture n’est pas abstraite mais ancrée dans la réalité»
Citons, parmi ces avis, celles de Tahar Benjelloun, écrivain, Jean François Clément, professeur
universitaire et historien de l’art, Alain Macaire, Jean Pierre Koffel, Maria Bahnini, cabinet de
consulting, Abdeljlil Lahjomri, directeur du Collège Royale, Ali Benmakhlouf, philosophe et
universitaire en France, Rachid Ben Lebbah, professeur universitaire à Rabat et en Suède, Ahmed
Farid Merini, psychiatre et psychanalyste à Rabat, Aziz Azghai, professeur et artiste, Aziz Daki,
professeur universitaire et critique d’art. La particularité de Moa Bennani, selon les initiateurs de
l’ouvrage, réside dans sa spécificité d’artiste matiériste, tel qu’il se définit lui-même. La matière l’a
toujours interpellé : peinture, bois, fer, khol, os, papier, pierre. D’ailleurs, il déclare lui-même que
« sa peinture n’est pas abstraite mais bien ancrée dans la réalité, et elle n’est que reproduction
d’une émotion, d’un paysage, d’une colère, d’une joie et des situations personnelles qu’il a vécu ».
L’édition de ce livre se veut une action de reconnaissance d’un travail artistique et regroupe les
visuels des toiles appartenant aux différentes institutions qui ont prêté leurs œuvres à la Fondation
ONA pour l’exposition, hommage à l’artiste.
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